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  • Festivités du 60e anniversaire de l’indépendance Grandiose !

    Festivités du 60e anniversaire de l’indépendance Grandiose !

    Algérie, 60e anniversaire, indépendance,

    Les citoyens de différentes régions de la capitale et des wilayas limitrophes ont afflué massivement hier matin vers Les Sablettes (Alger) pour assister au défilé militaire organisé par l’Armée nationale populaire (ANP) à l’occasion du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale.

    Quelques heures avant le coup d’envoi du défilé, des dizaines de milliers de citoyens, des familles et des jeunes notamment, arborant le drapeau national, scandant des slogans nationalistes et entonnant des chants patriotiques, étaient déjà massés de part et d’autre de la route nationale (RN) 11 adjacente à Djamaâ El Djazaïr. Le public a afflué sans encombres grâce à la bonne organisation assurée par les autorités sécuritaires et militaires, les agents des services de la wilaya et les acteurs de la société civile, présents en force, notamment les cadets des Scouts musulmans algériens (SMA), qui ont orienté et veillé au confort des citoyens, dès les premières heures.

    Pour Abdallah, un septuagénaire habitant dans la commune de Rouiba, cette célébration est un événement historique. Il a salué la décision permettant aux citoyens d’assister à ce défilé qui lui rappelle, a-t-il dit, le dernier défilé du genre organisé il y a plus de 30 ans au même endroit. « C’était l’occasion de revivre les moments de liesse et de joie de l’indépendance, quelques années après l’affranchissement de l’Algérie du joug colonial », a-t-il précisé. Feriel de Bab El Oued ,venue assister au défilé avec son père, a estimé que le peuple algérien vivait ces dernières années un sentiment de fierté, notamment après la réalisation des revendications qu’il a exprimées lors du Hirak populaire. L’émergence d’une nouvelle direction, de nouvelles figures et de nouvelles institutions sont une preuve de la concrétisation de la volonté de changement, a-t-elle ajouté. Mohamed qui est venu de Boumerdes a indiqué avoir décidé d’assister à cet évènement historique dès l’annonce de son ouverture au public, relevant que sa voiture était stationnée à Reghaia d’où il a pris le bus avec des dizaines de citoyens.

    Il a dit vouloir mémoriser cet anniversaire en tentant de prendre une photo personnelle avec pour fond Djamaâ El Djazaïr, le Sanctuaire des Martyrs, ainsi qu’une partie du défilé militaire. Pour l’enseignant à l’Université d’Alger, Samir/B, la forte affluence enregistrée au défilé militaire et la présence remarquable du public à l’ouverture des jeux méditerranées d’Oran, peuvent être interprétées comme une pleine adhésion du peuple algérien, notamment la catégorie des jeunes, à la nouvelle dynamique que vit l’Algérie, depuis l’accession au pouvoir du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Il a estimé que la confiance entre gouvernants et gouvernés a été rétablie à travers plusieurs marques témoignant de la concrétisation des contours de l’Algérie Nouvelle sur le terrain. Les services de la wilaya d’Alger ont pris une série de mesures et de dispositions pour veiller au confort et à la sécurité des citoyens lors du défilé, notamment la mise à disposition de divers moyens de transport en commun, tels que les bus et les trains, pour transporter gratuitement les citoyens souhaitant suivre ce défilé à partir de points précis dans toutes les communes de la capitale. Performance des formations des forces aériennes Le défilé militaire grandiose dont le Président de la République.

    Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune a supervisé le lancement, hier à Alger, a été marqué par une performance brillante et une extrême précision des formations des forces aériennes de l’Armée nationale populaire (ANP). Dès l’annonce officielle du lancement du défilé, une formation aérienne de 6 avions d’entraînement avancé L-39 a décoré le ciel de la capitale aux couleurs nationales, suivie d’une formation aérienne d’un avion d’instruction avancée de transport C-90, accompagné de deux avions d’instruction de base et avancée NIMR L-39. Un escadron de 8 avions d’instruction avancée et appui-feu YAK-130, une formation aérienne de 3 avions de transport tactique C-130, un escadron de 3 avions de transport BE-350 et un avion de transport tactique IL 76-MD ont survolé la tribune officielle installée au niveau de Djamaâ el Djazaïr, sous les applaudissements des invités de l’Algérie. Les pilotes des forces aériennes ont exécuté une opération de ravitaillement en vol par un avion ravitailleur IL-78, accompagné de 2 SU 30-MKI.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi libre, 06/07/2022

    #Algérie #60anniversaire #Parademilitaire

  • Tahya El Djazaïr !

    Algérie, 60e anniversaire, indépendance,

    Demain l’Algérie renouera avec les parades militaires cérémonielles dans la capitale à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance. Ce retour des parades militaires, après 33 années d’absence, est de bonne augure n’en déplaise aux voix criardes et haineuses habituées à dénigrer tout ce qui est algérien.

    Ce défilé militaire qui s’annonce imposant et impressionnant prouve tout simplement que l’Algérie est entrée dans une nouvelle phase de sa reconstruction après avoir réussi à ressortir blindée de tant d’épreuves difficiles. Quasiment sous embargo dans les années quatre-vingt dix en raison de la sale guerre déclenchée par ceux qui voulaient la transformer en une utopique république islamique, mise sous coupe réglée dans les années deux mille par la issaba qui a prospéré sous Bouteflika, l’Algérie a réussi malgré tout à dépasser tous les défis internes et externes qui lui sont imposés et à se lancer franchement dans la voie du renouveau et de l’ouverture d’une nouvelle page de son histoire.

    C’est un fait indéniable, l’Algérie se relève, se reconstruit, moissonne des succès, après une décennie d’horreur et deux décennies de prédation et de corruption systématiques. L’Algérie qui a souffert le martyr pour arracher son indépendance des mains sanguinaires du colonisateur français, qui a dû subir et affronter toutes sortes de manœuvres et de complots internes et externes pour préserver sa pérennité, sa souveraineté, l’intégrité de son territoire et l’unité de son peuple a droit maintenant à des expressions de joie et à des haltes festives.

    Fêter le 60° anniversaire de l’indépendance en grande pompe est amplement justifié. Tout le pays doit être en fête et en liesse pour dire haut et fort « Tahya El Djazaïr » et « El Hamdou lillahi ma bqa listiimar fi bladna ». Car il faut le dire, il y a ceux qui ont la mémoire courte et font mine d’ignorer tout ce que l’Algérie a dû traverser pour reconquérir sa souveraineté et rester debout malgré toutes les bourrasques.

    Certains, des félons notoires, sont allés même jusqu’à regretter l’époque de la colonisation. C’est dire combien sont graves les conséquences de l’aliénation et combien est grand le travail que le pays doit encore accomplir en matière de préservation de la mémoire et de l’histoire nationales.

    Les festivités de ce 60ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale qui sont un moyen parmi d’autres dans l’entretien de la mémoire nationale seront à ne pas douter un réconfort et une fierté pour tous les citoyens algériens qui aiment d’un amour réel leur pays, et une gifle et un requiem pour les traîtres qui s’agitent sur tous les fronts pour salir leur propre pays.

    L’Express, 04/07/2022

    #Algérie #60anniversaire #Indépendance

  • 05 juillet 1962: Esprit de victoire et de liberté d’un peuple

    Algérie, 60e anniversaire, indépendance, guerre de libération, colonisation, France,

    Par Tarek Benaldjia

    Le 05 juillet 1962, Allah prouva qu’il était des siècles durant avec le peuple algérien, Il lui a annoncé la bonne nouvelle qu’il le soutiendrait tous les temps et resterait à ses côtés sur cette voie de la victoire. Alors que nous continuons avec des pas plus fermes et plus forts dans cette grande marche. La «résistance implacable» se poursuit. C’est le destin pour nous, pour notre nation. C’est une date qui a vu le triomphe de l’esprit humain et la victoire de la démocratie et de la liberté sur l’oppression et la discrimination.

    Tous ceux qui sont tombés en martyr, devenus vétérans, handicapés, orphelins, qui ont travaillé avec les maquisards, qui ont porté leurs colères contre l’injustice, l’impérialisme colonial français dans les monts des Aurès et Djurdjura qui l’ont exprimée à travers leurs armes et écrits dans toutes les wilayas, nous leur exprimons ici, notre plus grande gratitude qui, à travers leurs engagements et leurs sacrifices, nous ont ouvert une voie vers l’indépendance et de meilleures conditions de vie.

    Malgré toute cette cruauté depuis l’époque coloniale à laquelle ont été confrontés les algériens durant 132 ans, ils restent convaincus de leur belle histoire, tiennent un discours basé sur le calme, la maturité, la sagesse, la raison et la grâce de la pensée philosophique et non pas avec la collaboration avec l’ennemi.

    Il est tout à fait claire que l’Algérie a besoin aujourd’hui des Hommes de la trempe de nos chouhadas, leur victoire sur l’ennemi est la conséquence directe à favoriser l’essor de l’intérêt suprême de la patrie au-dessus de toute considération politique étroite car il s’agit de l’avenir du peuple et du destin de la nation.

    Ces caractéristiques majestueuses seront Incha-Allah, transmises aux futures générations vont continuellement illuminer notre marche vers l’avenir et nous rendre encore et encore plus puissants.

    Ceux qui essaient d’affaiblir et de diluer cette lutte ne figureront jamais dans les pages honorables de notre histoire.

    05 juillet une victoire à la hauteur de l’esprit humain. Elle se poursuivra éternellement pour les algériens. C’est une responsabilité, chargée d’histoire, de géographie et d’identité. Les traîtres et tous ceux qui nuisent à la terre des Chouhadas, ont oublié que tôt ou tard, ils seront démasqués et échoueront dans leur sale besogne. Il est certain que tous ceux qui ont foi en le pacte des vaillants Chouhadas et leur éternel serment, contribueront en toute sincérité à la lutte contre la corruption et participeront avec abnégation et dévouement à la purification de l’Algérie des inféodés et serviteurs du colonialisme.

    Algériens , algériennes faites connaître votre présence et prenez la place réelle qui vous revient dans les premiers rangs. Le pays a besoin de vous. Les virtuoses de l’Algérie devraient monter sur la scène afin qu’ils prennent la décision qui fera en sorte que vraiment leurs intérêts seront protégés, défendus et moussés sur la scène internationale comme ils devraient l’être, c’est-à-dire qu’ils décident de se donner entièrement à leur propre pays, à la lumière de « Mustapha Benboulaid, Amirouche, Krim Belkacem , Ait Ahmed, Houari Boumediene… ». Ceux qui possèdent de grands talents, une grande habilité dans un domaine donné, devraient mettre à profit leurs connaissances et leurs expériences au service du pays et de la nation. Tel est l’esprit de la victoire et de la liberté d’un peuple.

    Vive l’Algérie Algérienne et gloire à nos glorieux combattants et chouhada.

    #Algérie #60anniversaire #Indépendance #GuerreDeLibération

  • Montebourg en Algerie pour le 60e anniversaire de l’Indépendance

    Montebourg en Algerie pour le 60e anniversaire de l’Indépendance

    Algérie, Arnaud Montebourg, 60e anniversaire, indépendance, Association France-Algérie,

    Arnaud Montebourg dans un message à l’occasion du 60e anniversaire de l’Indépendance nationale
    «Bâtissons des projets communs!»
    Président de l’association France-Algérie, et ancien ministre français de l’Économie, il annonce sa venue à Alger pour célébrer le 60e anniversaire de l’Indépendance nationale.

    La paix des mémoires! À la veille de la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance nationale, un «ami de l’Algérie», écrit une lettre émouvante où il appelle à ouvrir une nouvelle page dans les relations entre l’Algérie et la France. Il s’agit de Arnaud Montebourg, président de l’association France-Algérie, et ancien ministre français de l’Économie. Celui qui ne rate pas une occasion pour rappeler que «son grand-père s’appelait Khermiche Ould Cadi», veut que ces commémorations soient le début d’un nouvel avenir entre les deux rives de la Méditerranée. Ainsi, il rappelle le contexte actuel en mettant en avant le fait que «la relation entre la France et l’Algérie n’a cessé d’être présente dans le débat qui a précédé notre élection présidentielle (française, ndlr)». Il souligne aussi le fait que certains ont manifesté ouvertement leurs nostalgies du passé colonial. «En Algérie également, ce passé alimente beaucoup de commentaires comme par exemple à l’occasion de la célébration du 8 mai 1945, qui signifie Libération en France mais massacres de Sétif, Guelma et Kherrata de l’autre côté de la Méditerranée», poursuit-il avant de rappeler que derrière ces débats le futur n’a jamais été pris en considération. «De part et d’autre, il y avait un grand absent: l’avenir!», rétorque Arnaud Montebourg. Un mal pour lequel Montebourg voit comme seul «remède» la construction d’une nouvelle relation bâtie sur des projets communs. «C’est en nous projetant vers l’avenir, en bâtissant des projets communs que nous condamnerons le mieux l’erreur historique de la colonisation», assure- t-il.

    «L’avenir se construit avec les peuples»

    Celui qui porte profondément en lui la double identité, algéro- française, rappelle que l’Association France-Algérie qu’il préside, a été fondée en 1963, au lendemain de l’indépendance, avec une idée simple: «Les malheurs et les horreurs de la guerre d’Algérie». «Ce qui nous nous confiait un devoir, celui de la réconciliation et de la coopération entre deux peuples libres», ajoute- t-il. Or, pour lui, «ranimer les plaies, les souffrances et les deuils ne ferait que nourrir les rancoeurs, de part et d’autre, sans pouvoir les dépasser». C’est dans ce sens qu’il estime qu’il est temps de construire de nouveaux ponts entre Paris et Alger. Une page qui doit être ouverte par les deux peuples. «L’histoire relève des historiens. L’avenir se construit avec les peuples», soutient-il, non sans rappeler les grands liens qui unissent Algériens et Français. «Et nous avons tant en partage!», s’exclame-t-il. «Tant de nos compatriotes ont leurs racines en Algérie, formant un pont vivant entre les deux rives. L’usage d’une même langue crée des liens incomparables», assure-t-il. Ancien ministre de l’Économie, celui qui s’était battu pour le «made in France», met en exergue le fait que cette nouvelle relation peut se traduire à travers de vraies relations économiques «gagnant- gagnant». «Dans la tourmente économique de la mondialisation, nos intérêts sont si semblables: ni la France ni l’Algérie ne veulent être emportées par des courants qu’ils ne maîtrisent pas, par une globalisation sans règle qui les mine, par des défis climatiques qu’ils veulent relever», précise- t-il. «Les ressources énergétiques de l’Algérie sont décisives, de l’autre rive, la France peut soutenir l’investissement industriel, technologique, numérique, agricole que les Algériens veulent développer», réplique- t-il.

    «Nos entreprises voudraient travailler ensemble, nos universités ont déjà développé un réseau de coopération solide; dans le domaine du cinéma, de l’édition, de nouveaux talents émergent, faisant découvrir au public français la société algérienne d’aujourd’hui, les débats qui la traversent», estime- t-il.

    «Devenir les meilleures amies du monde»

    Pour lui donc, bâtir un avenir commun suppose de se parler ouvertement. « Ceux qui ont fondé l’association France-Algérie et les innombrables amoureux de l’Algérie en France ont toujours soutenu la liberté du peuple algérien. Ils conservent donc un point de vue indépendant des États et des gouvernements», rappelle- t-il avant d’insister sur le fait que la France n’est pas l’ennemi traditionnel et éternel de l’Algérie! «Ces deux-là peuvent devenir au contraire les meilleures amies du monde», dit-t-il en mettant en avant le fait que les Français d’aujourd’hui, dans leur immense majorité, souhaitent avoir de bonnes relations avec l’Algérie. «Faut-il rappeler que 90,8% des Français ont approuvé par référendum en 1962, l’indépendance de l’Algérie et la coopération avec la France?», argumente t-il. Arnaud Montebourg conclut en demandant de cesser d’être prisonniers d’un passé dramatique dont nous ne fûmes pas les acteurs.

    «Prenons au contraire le risque de nous engager dans des projets d’avenir, c’est en construisant l’avenir que nous serons à la hauteur des devoirs qu’inspirent ceux qui se sont battus pour la liberté», a-t-il conclu.

    L’expression, 02/07/2022

    #Algérie #ArnaudMontebourg #AssociationFranceAlgérie

  • Algérie. Spectacle au stade du 5-juillet : Fastueux!

    Algérie. Spectacle au stade du 5-juillet : Fastueux!

    Algérie, 60e anniversaire, indépendance, commémoration,

    Cette année, la fête de l’Indépendance est célébrée avec grand faste. Les festivités vont bon train bien avant le jour J. Ainsi, après le clin d’œil dédié à l’histoire glorieuse algérienne lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux méditerranéens à Oran, voilà que la wilaya d’Alger se joint aussi aux festivités de célébration du 60eanniversaire du recouvrement de l’Indépendance nationale en organisant, dans la soirée de vendredi, un spectacle grandiose au stade du 5-juillet.

    L’événement a eu lieu en présence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, du conseiller du président de la République chargé des relations extérieures, Abdelhafid Allahoum, et des membres du gouvernement. Une occasion pour les familles de renouer avec la vie nocturne, après près de trois ans d’hibernation, et aussi avec leur propre histoire. Les familles semblaient heureuses de prendre part à cette soirée haut en couleur, qui s’est déroulée dans une très bonne ambiance, sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Placé sous le slogan, «Une histoire glorieuse, une ère nouvelle», le spectacle se décline sur plusieurs tableaux coloriés, tantôt «solennels», tantôt folkloriques. Le concepteur de ce spectacle n’a pas manqué de rappeler aux anciennes générations les célébrations populaires du 5 Juillet 1962, avec le cortège de vieilles voitures et anciens modèles de camions «surchargés» de jeunes, l’emblème national à la main. Mais aussi de femmes vêtues du haïk, un merveilleux sourire aux lèvres.

    Le klaxon joyeux des véhicules et les airs des orchestres de la Garde républicaine et de la Protection civile, entre autres, se déploient dans une symphonie très joyeuse, sous les youyous des spectatrices. L’euphorie est à son comble ! S’en est suivi le défilé de motards et de troupes folkloriques qui se sont déplacées de différentes wilayas du pays pour la circonstance. Les chevaux, parés de leurs plus beaux atouts, ont particulièrement gagné le cœur des jeunes enfants qui, fascinés, ne quittent pas des yeux leurs mouvements cadencés.

    Le moment le plus émouvant reste celui où un petit garçon ouvre les festivités, à bord d’une petite moto électrique, en scandant «Tahia El Djazaïr» (vive l’Algérie !), accompagné de motards des différents corps constitués et par les chants patriotiques les plus connus, tels que «El Hamdoulilllah ma bkacheel istiâmar fi bladna» d’El Hadj M’hamed El Anka et «El Dzair inchallah Atahlou» de Chérif Kheddam. Les scouts musulmans ne sont pas en reste. Ils brandissent, fièrement, les portraits des martyrs de la Révolution. Place, ensuite, aux traditions, exprimées par la danse et la richesse de notre patrimoine vestimentaire. Mais aussi par celle de notre répertoire musical.

    Farida Belkhiri

    Horizons, 02/07/2022

    #Algérie #60Anniversaire #Indépendance

  • Indépendance écossaise : le 19/10/ 2023 proposé pour le référendum

    Indépendance écossaise : le 19/10/ 2023 proposé pour le référendum

    Ecosse, Royaume Uni, Indépendance, référendum,

    Le premier ministre écossais a proposé le 19 octobre 2023 comme date pour un autre référendum sur l’indépendance.

    Nicola Sturgeon a déclaré que la question serait la même que lors du dernier référendum en 2014 : « L’Ecosse devrait-elle être un pays indépendant ? ».

    Mme Sturgeon a écrit au Premier ministre Boris Johnson pour demander un consentement formel pour la tenue du vote.


    Elle a dit qu’elle poursuivrait son plan si cela n’était pas accordé par le gouvernement britannique.

    Mais elle a souligné que tout référendum devrait être « indiscutablement légal » et constitutionnel – la Cour suprême étant invitée à se prononcer sur la question de savoir si le gouvernement écossais a le pouvoir de tenir un vote sans l’approbation du gouvernement britannique.

    Le gouvernement britannique a déclaré qu’il examinerait les propositions du premier ministre, mais a souligné que sa position selon laquelle « ce n’est pas le moment » pour un autre référendum n’avait pas changé. Il a également déclaré qu’il était « clair » que la constitution soit réservée à Westminster.

    M. Johnson a déclaré: « Nous l’étudierons très attentivement et y répondrons correctement. Je pense que le pays devrait se concentrer sur la construction d’une économie plus forte. C’est ce que nous faisons. Je pense certainement que nous aurons une économie plus forte et un un pays plus fort ensemble. »

    Mme Sturgeon a déclaré que le principal avocat écossais, le Lord Advocate, avait renvoyé l’affaire devant la plus haute cour du Royaume-Uni, des documents judiciaires ayant été signifiés aux avocats du gouvernement britannique mardi après-midi.

    Ensuite, le président de la Cour suprême décidera s’il y a des questions préliminaires à traiter et quand l’affaire sera entendue.

    La première ministre a déclaré qu’elle espérait que le tribunal serait en mesure de « apporter de la clarté et de la sécurité juridique en temps opportun » au lieu que les MSP adoptent le projet de loi uniquement pour qu’il soit ensuite confronté à une contestation judiciaire de la part des opposants.

    Si le tribunal décide que Holyrood n’a pas le pouvoir d’organiser un référendum, elle a déclaré que les prochaines élections générales deviendraient un « référendum de facto » avec le SNP se tenant sur une seule question d’indépendance.

    Cependant, si le tribunal se prononce en faveur du gouvernement écossais, Mme Sturgeon a déclaré qu’il agirait rapidement pour adopter son projet de loi sur le référendum , qui a été publié pendant qu’elle parlait.

    Elle a déclaré que la légalité du référendum « doit être établie comme une question de fait, pas seulement d’opinion ».

    Sinon, a-t-elle dit, les partis d’opposition mettraient en doute la légitimité du processus, « afin qu’ils puissent éviter le débat de fond sur l’indépendance ».

    Nicola Sturgeon a fixé une date pour un référendum qui pourrait ne pas avoir lieu.

    C’est parce qu’elle précise que cela ne peut aller de l’avant que si cela est considéré comme légal par les juges de la Cour suprême du Royaume-Uni – et c’est loin d’être certain.

    La première ministre a décidé d’adapter ses plans pour tester les pouvoirs du Parlement écossais avant de tenter de faire voter un projet de loi référendaire.

    C’est évidemment un pari, mais probablement moins salissant que de risquer qu’un projet de loi soit invalidé par un tribunal.

    Cela signifie également que nous ne saurons peut-être jamais si le plus haut officier de justice écossais, le Lord Advocate, aurait autrement autorisé la poursuite du projet de loi.

    Le plan A était de gagner une majorité pour indyref2 à Holyrood dans l’espoir de persuader les ministres britanniques de le soutenir.

    Comme cela n’a pas fonctionné, il s’agit d’une variante du plan B du SNP – poursuivre quand même un projet de loi et tenter sa chance devant les tribunaux.

    Nicola Sturgeon a également révélé son plan C. Si ce référendum n’a pas lieu, elle combattra les prochaines élections britanniques sur la seule question de l’indépendance.

    La première ministre a déclaré aux MSP qu’elle avait écrit au Premier ministre pour lui demander de négocier les termes d’une ordonnance en vertu de l’article 30 – qui transférerait temporairement le pouvoir d’organiser un référendum de Westminster à Holyrood, comme cela s’est produit avant le référendum de 2014 qui a vu l’Écosse les électeurs restant au Royaume-Uni de 55% à 45%.

    Mme Sturgeon a déclaré que cette option mettrait hors de doute la base juridique d’un référendum.

    Mais avec M. Johnson ayant refusé à plusieurs reprises ses appels à la tenue d’un autre référendum, Mme Sturgeon a ajouté: « Ce que je ne veux pas faire, ce que je ne ferai jamais, c’est permettre à la démocratie écossaise d’être prisonnière de Boris Johnson ou de tout Premier ministre . »

    Le premier ministre a déclaré: « Ma détermination est de garantir un processus qui permette au peuple écossais, que ce soit oui, non ou encore à décider, d’exprimer son point de vue lors d’un référendum constitutionnel légal afin que l’opinion majoritaire puisse être établie équitablement et démocratiquement.

    « Les étapes que je présente aujourd’hui visent à y parvenir. »

    Elle a ajouté: « S’il s’avère qu’il n’y a aucun moyen légal pour ce parlement de donner au peuple écossais le choix de l’indépendance lors d’un référendum, et si le gouvernement britannique continue de refuser une ordonnance de l’article 30, mon parti combattra le Royaume-Uni élections générales sur cette seule question : l’Ecosse doit-elle être un pays indépendant ? »

    Mme Sturgeon a déclaré que le gouvernement écossais « plaiderait en faveur de l’indépendance » et le ferait « avec engagement, confiance et passion » dans les mois à venir.

    Elle a déclaré: « Laissez l’opposition si elle peut plaider en faveur du maintien de la règle de Westminster, puis laissez le peuple décider. »

    Selon l’expert en sondages, le professeur Sir John Curtice, la dernière demi-douzaine de sondages a – en moyenne – mis le soutien à l’indépendance à 48%, avec 52% contre, une fois que les votes « ne sait pas » sont exclus.

    Le gouvernement britannique a déclaré à plusieurs reprises que « ce n’est pas le moment » pour un autre référendum, un porte-parole affirmant que cela restait sa position.

    Il a ajouté: « Les gens de toute l’Écosse veulent voir leurs deux gouvernements travailler ensemble sur les problèmes qui les intéressent.

    « Cela comprend la lutte contre le coût de la vie, la sécurité énergétique, la conduite de la réponse internationale contre l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la croissance de notre économie. Cela reste notre priorité.

    « Une décision a été prise par le premier ministre de publier un projet de loi, et le Lord Advocate a saisi la Cour suprême du Royaume-Uni. Les juristes du gouvernement britannique vont maintenant examiner leur réponse. »

    Le référendum est une « mauvaise priorité »

    Douglas Ross, le chef des conservateurs écossais, a déclaré qu’un autre référendum était la « mauvaise priorité pour l’Écosse » et entraverait la reprise de l’Écosse après la pandémie.

    Il a accusé le premier ministre d’avoir « poussé » le Parlement à parler de « l’obsession » du SNP pour un autre vote indépendantiste.

    « Nous ne participerons pas à un faux sondage alors qu’il y a du vrai travail à faire », a déclaré M. Ross.

    Le chef travailliste écossais Anas Sarwar a déclaré que le SNP avait demandé aux gens de voter pour eux lors des dernières élections au Parlement écossais au motif que la récupération de Covid serait la priorité absolue du parti.

    Il a déclaré: « N’est-il pas vrai que la » pandémie Nicola « qui a dit qu’elle voulait nous tirer d’affaire est partie et que le » partisan Nicola Sturgeon « qui veut diviser notre pays est de retour pour organiser un référendum que les deux tiers des Écossais donnent tu ne veux pas maintenant ? »

    Alex Cole-Hamilton, des libéraux démocrates écossais, a déclaré que la déclaration du premier ministre était un « épouvantable gaspillage d’énergie et de concentration », et que la « fixation de Mme Sturgeon pour briser le pays l’emportera toujours sur les besoins du peuple que nous sommes tous. ici pour servir ».

    BBC News, 28 juin 2022

    #Ecossen#RoyaumeUni #Référendum #Indépendance

  • La politique étrangère algérienne se définit dans l’action

    -L’Algérie a toujours consacré une large part de son action diplomatique à la défense des principes de liberté, d’indépendance des peuples. Et en premier lieu la fin de la décolonisation du Sahara occidental occupée de plus de quatre décennies par le Maroc.
    -L’Algérie est témoin que le monde d’aujourd’hui fait face sans cesse aux défis graves, tels le terrorisme, les conflits internes, l’ingérence étrangère notamment dans le Monde arabe et l’Afrique.

    L’Algérie a toujours consacré une large part de son action diplomatique à la défense des principes de liberté, d’indépendance des peuples. C’est parce que ces principes, encore une fois, sont en harmonie avec les fondements de la politique intérieure du pays fondée sur des valeurs toujours défendues sur la scène diplomatique. Il s’agit d’un itinéraire constant qui porte en haut lieu de la liste où figurent la priorité de la sauvegarde de la paix et de la stabilité, notamment régionale, les relations de bon voisinage, le développement de la coopération bilatérale avec tous les partenaires de la scène politique globale.

    La réalisation des objectifs de la politique étrangère du pays est conduite par les intérêts nationaux légitimes, ayant recours à l’activité diplomatique, à l’amitié partagée afin de promouvoir encore les relations traditionnelles avec les pays amis et d’améliorer les partenaires de la communauté internationale avec l’Algérie partage les positions conjointes sur les questions internationales et aidant à l’avancée de la scène algérienne sociale, économique et culturel sur l’international et constituant un grand potentiel pour la promotion continuie des relations bilatérales. L’Algérie est témoin que la situation régionale aujourd’hui fait face à des défis graves, tels le terrorisme, de plus en plus cyber terrorisme, menaces de déstabilisation, immigration clandestine, trafic de tout genre etc. L’une des priorités-clés de l’Algérie est la préservation de la paix et de la sécurité à travers le monde et particulièrement dans la région. L’Algérie est témoin que le monde d’aujourd’hui fait face sans cesse aux défis graves, tels le terrorisme, les conflits internes, l’ingérence étrangère notamment dans le Monde arabe et l’Afrique.

    Comme tous les pays du monde, l’Algérie a ses priorités dans la politique étrangère clairement déterminée sur la scène internationale à savoir : une action internationale qui s’inscrit dans le processus de prolongement naturel de ses choix internes. C’est vers cette direction que sa politique étrangère a été orientée dans ses relations avec les pays de son environnement immédiat, avec les pays arabes et africains et ceux d’Asie et d’Amérique latine. Le renforcement avec les forces de progrés et de démocratie dans le monde tout en œuvrant constamment pour le renforcement du système des Nations Unies en dépit de ses insuffisances.

    La nouvelle Loi fondamentale du pays imprime une nouvelle orientation à la démarche du pays sur le plan international affirmant solennellement que désormais l’action constituera la projection d’une politique intérieure, elle-même tournée vers l’édification d’un Etat de droit, stable et économiquement prospère. En effet, puisant son inspiration dans ses options fondamentales et sa vocation tiers-mondiste, la politique étrangère du pays est articulée, autour des principes et objectifs suivants : défense de l’indépendance nationale, préservation de l’identité nationale, refus de toutes les ingérences étrangères, refus des bases militaires, solidarité avec tous les peuples et mouvements de libération nationale.

    Dans cet esprit, attachée à la paix, aux Droits de l’homme, l’Algérie conduit sa politique étrangère, de manière à consolider sa présence et son influence dans le concert des Nations à travers des partenariats fondés sur l’intérêt mutuel, en parfaite cohérence avec les choix politiques, économiques, sociaux-culturels nationaux et dans le respect des objectifs et principes de l’ONU, de l’Union africaine (UA). De ce fait, l’Algérie participe effectivement a apporté son appui à la consolidation de la paix, de la stabilité eu progrès socio-économique régionale. En bon voisinage à tous ceux sont prêts à partager le fardeau de la responsabilité de la mise en œuvre de l’exploit historique conjoint de la construction d’une région développée et prospère.

    Une démarche autour de laquelle, l’Algérie sera toujours engagée en partenaire sincère et fera toujours son possible politique pour préserver et encourager les processus positifs dans cette partie de l’Afrique. Et en premier lieu la fin de la décolonisation du Sahara occidental occupée de plus de quatre décennies par le Maroc. Une occupation qui représente l’exemple d’une flagrante violation des normes sur lesquelles repose l’ordre juridique international. Malheureusement, les agissements du Maroc encore à l’œuvre contre l’Algérie, le refus de l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui vont à l’opposée, soit dans le sens de bloquer et d’envenimer la situation régionale, notamment avec la présence affichée de l’entité sioniste au Maroc dont la présence constitue en danger pour la région et pour tout le continent africain.

    Il y a lieu de rappeler que depuis le début du conflit entre le Maroc et le Front Polisario, l’Etat algérien agissant en partenaire constructif remplissant ses obligations et mettant en œuvre ses principes de paix dans la région ne cesse de mettre en évidence que ce conflit est une question de décolonisation et ce, à la différence du Maroc qui par ses actions irresponsables fait obstacle à une solution du conflit selon les résolutions pertinentes des Nations Unies. Pour l’Algérie il s’est toujours agi de réunir par la convergence de ses approches des principes fondamentaux de l’instauration d’un ordre mondial plus juste, démocratique et plus polycentrique sur la base du Droit international prônant la liberté des peuples.

    L’Algérie plus grand pays du pourtour méditerranéen et de l’Afrique est témoin que la région dans son ensemble fait face sans cesse à des défis sécuritaires graves. Donc rien de plus normal pour l’Algérie de défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale et défendre à la fois le droit international, la Charte de l’ONU, celle de l’Union africaine et le principe du non-alignement ainsi que la préservation de la paix internationale. La vérité : La politique étrangère algérienne se définit dans l’action.

    A.Z.

    Lemaghrebdz, 20/10/2021

  • Ecosse: Les Verts acceptent de soutenir le gouvernement indépendantiste

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    LONDRES (AP) – Le Parti national écossais et les Verts écossais se sont mis d’accord vendredi sur un accord de partage du pouvoir qui n’aboutit pas à un gouvernement de coalition mais qui pourrait ouvrir la voie à un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse vis-à-vis du Royaume-Uni dans les deux années à venir.

    Les deux partis, qui négocient depuis le mois de mai après que le SNP a perdu un siège et n’a pas obtenu la majorité absolue aux élections écossaises, consolideront la majorité indépendantiste au sein du parlement d’Édimbourg au cours des cinq prochaines années.

    Le SNP est au pouvoir depuis 2007 et son leader, Nicola Sturgeon, est le premier ministre de l’Écosse depuis fin 2014, après le vote d’indépendance perdu plus tôt cette année-là.

    « L’annonce de cet accord aujourd’hui marque sans aucun doute un moment historique », a-t-elle déclaré. « Travailler ensemble pour construire une Écosse plus verte, plus juste et indépendante est révolutionnaire ».

    Bien que le parlement écossais dispose d’un éventail de pouvoirs, notamment en matière de santé, d’éducation et d’énergie, de nombreuses questions économiques et de sécurité restent dans l’orbite du gouvernement britannique à Londres.

    Selon les termes de l’accord, deux législateurs verts seront désignés pour devenir ministres – c’est la première fois que le parti dispose d’un tel pouvoir au Royaume-Uni. En contrepartie, les législateurs verts soutiendront le gouvernement de Mme Sturgeon lors des votes de confiance, ainsi que dans les budgets annuels.

    Le co-leader des Verts écossais, Patrick Harvie, a déclaré que le redressement après la pandémie de coronavirus nécessite un changement dans la manière de faire de la politique.

    « Nous devons construire un pays plus juste et compatissant et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour faire face aux urgences climatiques et naturelles et assurer une transition juste pour toute l’Ecosse », a-t-il déclaré.

    L’accord ouvrira probablement la voie à une confrontation avec le gouvernement britannique sur l’indépendance de l’Écosse. Mme Sturgeon a réaffirmé qu’elle souhaitait organiser un nouveau référendum sur la question au cours de la première moitié de cette législature – en gros avant la fin de 2024 – à condition que la pandémie fasse partie du passé.

    Le Premier ministre britannique Boris Johnson, chef du Parti conservateur, aurait le pouvoir ultime d’autoriser ou non un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Écosse. Boris Johnson semble avoir l’intention de s’opposer à un nouveau vote, ce qui laisse présager de nouvelles tensions entre son gouvernement et l’administration décentralisée de Mme Sturgeon.

    Il a toujours soutenu que la question avait été réglée lors du référendum de septembre 2014, lorsque 55 % des électeurs écossais se sont prononcés en faveur du maintien de l’Écosse au sein du Royaume-Uni. Les partisans d’un nouveau vote affirment que la situation a fondamentalement changé en raison du Brexit, l’Écosse étant sortie de l’Union européenne contre sa volonté. Lors du référendum de 2016 sur le Brexit, 52 % des Britanniques ont voté pour quitter l’UE, tandis que 62 % des Écossais ont voté pour rester.

    Mme Sturgeon a déclaré que M. Johnson aurait tort de faire obstacle à un référendum et que le moment est du ressort du Parlement écossais.

    De plus en plus de voix s’élèvent pour dire que la question pourrait être portée devant les tribunaux, mais Mme Sturgeon a déclaré que toute tentative du gouvernement britannique de contrecarrer la volonté démocratique de l’Écosse ne ferait qu’alimenter le désir d’indépendance.

  • L’Écosse peut-elle organiser un autre référendum sur l’indépendance ?

    Les nationalistes écossais sont prêts à faire pression pour un second référendum sur l’indépendance, les partis indépendantistes étant majoritaires au parlement écossais, bien que le Premier ministre britannique Boris Johnson ait déclaré qu’il bloquerait un tel vote.

    Lors d’un référendum en 2014, les Écossais ont voté à 55%-45% pour rester dans le Royaume-Uni, mais le Brexit et la gestion de la crise du COVID-19 par le gouvernement britannique ont renforcé le soutien à l’indépendance parmi les Écossais, et les demandes pour un second vote.

    RÉSULTAT DES ÉLECTIONS

    Le parti nationaliste écossais au pouvoir a déclaré qu’il chercherait à organiser un référendum si les partis pro-indépendance remportaient la majorité aux élections de cette semaine pour un Parlement écossais.

    Les résultats de samedi ont montré que le SNP et les Verts écossais, qui sont également favorables à la sécession, ont remporté plus de la moitié des 129 sièges du Parlement, ce qui est suffisant pour assurer une majorité indépendantiste et permettre l’adoption d’une loi sur le référendum.

    La Première ministre écossaise, Mme Sturgeon, qui dirige le SNP, a déclaré qu’elle ne proposerait pas de vote immédiat pendant que le pays se remet de la pandémie de coronavirus.

    Le parti a déclaré qu’il souhaitait que le vote ait lieu au cours de la première moitié du mandat de cinq ans, c’est-à-dire probablement avant la fin de 2023.

    QUE SIGNIFIERAIT UN RÉFÉRENDUM ?

    Si les Écossais votaient en faveur d’une sortie, ce serait le plus grand choc pour le Royaume-Uni depuis l’indépendance de l’Irlande il y a un siècle, au moment même où l’ensemble du Royaume-Uni est aux prises avec la crise du COVID-19 et l’impact du Brexit, auquel les électeurs écossais se sont fortement opposés.

    Les nations de Grande-Bretagne partagent le même monarque depuis 1603, lorsque le roi Jacques VI d’Écosse est devenu Jacques Ier d’Angleterre. En 1707, une union formelle a créé le Royaume de Grande-Bretagne.

    Aujourd’hui, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord réunit l’Angleterre, l’Écosse, le Pays de Galles et l’Irlande du Nord dans une économie d’une valeur de 3 000 milliards de dollars par an.

    ARTICLE 30

    En vertu de la loi de 1998 sur l’Écosse – qui a créé le parlement écossais et transféré certains pouvoirs de Westminster – toutes les questions relatives à « l’union des royaumes d’Écosse et d’Angleterre » sont réservées au parlement britannique à Londres.

    Westminster peut accorder au gouvernement écossais l’autorité d’organiser un référendum en utilisant un ordre dit « Section 30 », un processus qui a été utilisé pour permettre au plébiscite de 2014 d’aller de l’avant.

    En effet, le gouvernement de Johnson dit que cela lui donne l’autorité sur l’organisation ou non d’un référendum en Écosse. Sturgeon soutient qu’il bloquerait la volonté démocratiquement exprimée par le peuple écossais s’il refusait.

    L’AUTORISATION SERA-T-ELLE ACCORDÉE ?

    En janvier 2020, M. Johnson a refusé à Mme Sturgeon l’autorisation d’organiser un autre référendum, affirmant que le vote de 2014 avait été un événement « unique dans une génération », et il l’a exclu à plusieurs reprises depuis.

    Le SNP et les Verts affirment que Johnson n’aurait aucune raison morale ou démocratique de refuser un autre référendum.

    S’il dit à nouveau « non », le SNP affirme que le gouvernement écossais fera avancer l’adoption d’un projet de loi sur le référendum au parlement d’Édimbourg, et que Johnson devra aller en justice. Selon Mme Sturgeon, si le gouvernement de Westminster ne conteste pas le projet devant les tribunaux, le vote sera légal.

    BATAILLE DEVANT LES TRIBUNAUX

    Avant qu’un projet de loi écossais ne soit promulgué, il peut être soumis à la Cour suprême, la plus haute instance judiciaire du Royaume-Uni, qui décidera s’il excède les pouvoirs du parlement écossais en vertu de la loi sur l’Écosse.

    Il est presque certain qu’un projet de loi référendaire, s’il est adopté sans autorisation explicite et avec l’opposition du gouvernement britannique, sera renvoyé.

    Le juge David Hope, ancien vice-président de la Cour suprême, a déclaré que le Scotland Act constituerait une contrainte majeure pour le gouvernement écossais. « Ils sont piégés dans une loi qui est très soigneusement rédigée », a-t-il déclaré à Reuters.

    D’autres pensent que la situation n’est pas aussi claire. « Il existe des arguments respectables pour dire qu’un projet de loi sur le référendum relèverait des compétences dévolues », a déclaré le professeur Aileen McHarg, spécialiste du droit constitutionnel à l’université de Durham.

    UN RÉFÉRENDUM SAUVAGE ?

    Si M. Johnson et les tribunaux bloquent le projet de référendum, certains membres du SNP estiment que le gouvernement écossais devrait quand même aller de l’avant, avec un vote indicatif.

    Mais d’autres membres du parti et des experts juridiques affirment qu’étant donné que la légitimité d’un tel vote serait douteuse, les opposants à l’indépendance le boycotteraient tout simplement, ce qui minerait sa crédibilité.

    Mme Sturgeon elle-même a déclaré qu’elle ne voulait pas organiser un vote illégal, citant le cas de la Catalogne qui a déclaré sans succès son indépendance de l’Espagne en 2017 après un référendum jugé illégal par les juges.

    Reuters, 9 mai 2021

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  • Le ministre britannique Gove refuse de dire comment Londres réagira à la volonté d’indépendance de l’Écosse

    Le ministre britannique de premier plan Michael Gove a refusé de dire dimanche comment le gouvernement réagirait si le parlement écossais adoptait un projet de loi demandant un référendum sur l’indépendance du Royaume-Uni.

    Les partis pro-indépendance ont remporté une majorité globale au parlement écossais lors des élections de jeudi. Le Premier ministre et chef du Parti national écossais, Nicola Sturgeon, a déclaré après sa victoire électorale qu’elle ferait avancer le projet d’un nouveau référendum sur l’indépendance. en savoir plus

    Le gouvernement britannique s’oppose fermement à un référendum, affirmant que la question a été réglée en 2014 lorsque les Écossais ont voté contre l’indépendance par 55 % contre 45 %. Interrogé à plusieurs reprises sur Sky News dimanche pour savoir si le gouvernement irait en justice pour empêcher un référendum, Gove a refusé de se prononcer.

    « Nous n’allons pas nous engager dans cette voie », a-t-il déclaré.

    « Commencer à spéculer sur ce type de législation ou ce type d’audience au tribunal et tout le reste, c’est juste une distraction massive », a-t-il dit.

    Reuters, 09 mai 2021

    Etiquettes: Royaume Uni, Ecosse, élections écossaises, indépendance, référendum,