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  • Saïd Chanegriha: « Bataille difficile contre ennemi invisible »

    Saïd Chanegriha: « Bataille difficile contre ennemi invisible »

    Tags : Algérie, information, communication, sécurité, défense,

    Le général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a présidé hier, la cérémonie commandant de la 2e région militaire, indique un communiqué du MDN

    A cette occasion, il a donné une allocution dans laquelle il affirme que « l’ennemi fait recours à des méthodes sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et faire persister les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources ».

    « C’est effectivement une bataille difficile, car l’ennemi sévit dans l’ombre. Il fait recours à des pratiques sournoises et perfides visant à briser la volonté des peuples et à maintenir les facteurs de leur sous-développement pour mieux les soumettre et continuer à piller leurs richesses et leurs ressources, derrières des prétextes et des slogans mensongers, mettant à profit de l’évolution accélérée des technologies de l’information et de la communication qui ont fait tomber toute frontière entre les Etats et modifié la notion de la sécurité et la défense nationales », souligne-t-il.

    Et d’ajouter, « Une bataille que nous savons difficile mais pas impossible si, toutefois, nous prenons conscience de ses dessous et ses dimensions, si nous identifions ses méthodes et ses instruments et si nous prenons les dispositions préventives nécessaires pour y faire face et mettre en échec ses visées abjectes ».

    Pour le chef d’Etat-major de l’ANP, la gestion de la défense nationale « requiert d’adopter une stratégie globale afin d’atteindre les objectifs nationaux et préserver les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays ».

    « Ainsi, la gestion de notre défense nationale, dans son sens le plus large, requiert d’adopter une stratégie globale à même d’assurer l’édification et l’usage coordonné de toutes les capacités militaires et non militaires de la nation afin d’atteindre les objectifs nationaux et sauvegarder les intérêts vitaux et stratégiques de notre pays », signifie-t-il.

    L’Express, 06/12/2022

    #Algérie #ANP

  • Maroc : Des « sources contrôlées » de la DGED

    Maroc : Des « sources contrôlées » de la DGED

    Maroc, DGED, médias, information, propagande, sources contrôlées,

    Grâce á cette liste, nous savons maintenant que les services secrets marocains sont derrière ces médias qu’ils appellent « sources contrôlées »: Le Magazine du Manager, La Lettre Méditerranée, Maghreb Intelligence, Géotribune, Sahel Intelligence, Middle East Confidential, Labass.net, Correo diplomático, Le Griot.info, Afrique 7, Le Courrier stratégique.

    #Maroc #DGED #Médias

  • L’Algérie lance une chaîne d’information en continue

    L’Algérie lance une chaîne d’information en continue. Pour contrer la désinformation qui cible le monde et le pays.

    Pour contrer la désinformation qui cible le monde et le pays, l’Algérie lance AL24NEWS sa chaîne internationale d’info en continu disponible sur le satellite et à travers divers supports en ligne.

    Le ministre de la communication Belhimer l’avait annoncé un peu plus tôt et en parallèle avec les intentions de bloquer la presse du “monde libre” hostile présente en Algérie: AFP, France 24 ectect …

    La bataille de l’info fait rage en ce premier novembre 2021, une date symbolique pour la victoire de l’Algérie sur la barbarie du colonialisme. Des décennies après, le monde est encore en proie à la prédation. L’occident est enfermé dans son paradigme colonial et de contrôle du monde. L’Ouest tente de monopoliser l’Afrique en y répandant le désordre.

    Toutefois, la Chine et la Russie nouvelles apportent un espoir d’équilibre des forces avec des partenariats alternatifs au monde qui aspire à se libérer du joug des occidentaux.

    Pour pouvoir regarder cette chaîne qui qui émettra à partir du 1er novembre 2021, il suffit de régler votre télévision sur une fréquence.Dans le détail, on indique ce réglage : Nilesat fréquence 10 922M Hz – S 27500.

    Adjazair.org, 31/10/2021

  • Métier de journaliste : L’accès à l’information, un frein

    Métier de journaliste : L’accès à l’information, un frein. En Algérie, journalisme n’est pas un métier aisé au vu des blocages qu’il rencontre durant sa quête de l’information

    Le journalisme n’est pas un métier aisé. Sa mission étant d’informer le public sur les différentes questions qui l’intéressent, le journaliste est limité au vu des blocages qu’il rencontre durant sa quête de l’information. Et pourtant la Constitution de 2020, dans son article 54, «le droit des journalistes d’accéder aux sources d’information dans le respect de la loi». Mais certains hauts responsables dans l’administration et le secteur économique ne l’entendent pas de cette oreille. Ce problème qui relève, selon Nadia, journaliste dans la presse écrite publique, de la centralisation et la concentration de l’information. «A mon humble avis, les ministères et les directions centrales sont peu renseignés sur les problèmes que vivent les régions éloignées de la capitale.

    Les responsables locaux sont les mieux placés pour en parler. Mais ces derniers vous renvoient aux responsables centraux ou de demander une autorisation pour lui permettre d’aborder un sujet économique ou social», regrette notre interlocutrice, qui a à son actif plus de 20 ans de métier. Pour y remédier, des cellules de communication sont installées pour servir de trait d’union entre les médias et les ministèreset les institutions. «Leur marge de manœuvre est limitée. Certaines ne connaissent même pas le directeur du département apte à répondre à nos questions», soutient Sihem, journaliste dans l’audiovisuel. En outre, des cadres et dirigeants d’entreprise ou administrateurs de différentes institutions et organismes de l’Etat insistent sur le fait de ne pas dévoiler leur identité ou statut pour se protéger d’éventuelles représailles.

    «Certains dirigeants n’assument pas leurs responsabilités et ne veulent pas être cités même dans un thème banal comme par exemple la perturbation dans l’AEP. Cela ne concerne pas la sécurité de l’Etat ou la cohésion nationale. Je trouve cela ridicule. Comment voulez-vous que l’opinion publique sache ce qui se passe et adhère aux dispositions prises par les pouvoirs publics ?», s’interroge-t-elle.

    «La majorité des journalistes savent que leur travail s’arrête quand il porte atteinte aux institutions et à la vie privée. Cependant, les responsables, tous secteurs confondus, n’ont pas lu la Constitution. C’est dommage, car cela restreint notre accès à l’information», ajoute Sihem. Du coup, l’accès à l’information institutionnelle relève presque de l’impossible. «Il nous reste que les communiqués et les conférences de presse», se désole Nadia. D’autres difficultés empêchent les journalistes de faire leur travail dans des conditions favorables telles que le manque de l’outil numérique et de nouveaux appareils qui facilitent la production de reportages, documentaires ou vidéos.

    «L’accès aux nouvelles technologies de l’information est limité. Les entreprises médiatiques n’investissent pas dans le renouvellement ou l’acquisition de matériel sophistiqué. Des PC des années 2000 sont toujours opérationnels dans les rédactions. Il y a aussi la couverture restreinte du territoire. La majorité de nos missions sont concentrées dans la capitale ou sa périphérie», fait remarquer Fathi, webmaster dans un journal électronique.

    Riad Houili, secrétaire général du Syndicat des éditeurs de l’information :Les lois de la République sont claires

    Le thème retenu pour la septième édition du Prix du président de la République du journaliste professionnel est «Les médias entre la liberté et la responsabilité». Pour Riad Houili, secrétaire général du Syndicat des éditeurs de l’information agréé le 8 septembre dernier, liberté et responsabilité sont deux concepts indissociables.

    «En ce sens, la problématique est toute simple : est-ce que la liberté a des limites ou non ? De par l’histoire, pour ne prendre que ce facteur comme référence, une liberté débridée engendre fatalement l’effet inverse de ce qui est escompté. Elle génère en effet la hogra et l’arbitraire», soutient Riad Houili. A l’en croire, une liberté, dans son acception la plus large, qui n’est pas encadrée par la loi, engendre le chaos. «Pour schématiser, ma liberté s’arrête là où commence celle des autres. Ce concept est d’autant plus valable, lorsqu’il s’agit de la liberté d’expression. La liberté d’expression dans la presse doit s’exercer donc avec responsabilité et doit évoluer dans un cadre juridique dont les règles sont claires et ne doivent aucunement prêter à équivoque», conditionne-t-il. Et d’ajouter : «Il est des voix qui s’élèvent pour dénoncer et soutenir que les libertés d’expression et de la presse sont inexistantes chez nous. A cette allégation, je réponds par une interrogation : qui vous interdit de vous exprimer ? Les lois de la République sont claires sur ce point. Outre la Constitution, des lois organiques en vigueur garantissent son exercice.» Selon lui, parmi les adeptes de cette thèse, on distingue deux camps. «Ceux dont les intérêts sont chevillés à des lobbys et des forces d’inertie, et ceux qui usent et abusent d’une liberté sélective, dans le sens où ils s’attaquent, critiquent, voire invectivent tout le monde, même le président de la République, mais en contrepartie, ils ne soufflent aucun mot ou la moindre critique sur ceux qui les financent», fait-il remarquer.

    Horizons, 23/10/2021

  • Algérie : Nid à crabes

    Algérie, information, réseaux sociaux, #Algérie, cyberguerre, désinformation, printemps arabe,

    Par Amine Goutali

    La troisième guerre mondiale (si guerre il y aura) sera électronique ou ne sera pas. Facebook, Instagram ou toute autre application relevant de ce qu’on désigne communément réseaux sociaux ne sont pas que sources d’apprentissage, de partage et de divertissement. La chose tomberait sous le sens.

    Et pourtant, bien des gens font peu de cas des risques encours dans ces espaces virtuels, conçus à la base et orientés en fonction des seuls intérêts géopolitiques de leurs initiateurs, à savoir les puissances occidentales et leurs lampistes disséminés dans la région, dans une guerre de domination de l’opinion mondiale.

    Qui détient l’info, détient le pouvoir, dit-on, non sans raison. Mais quand il s’agit, en revanche, de désinformation, d’intox ou de manipulation à grande échelle, c’est bel et bien notre approche des technologies de l’information et de la communication qui pose problème. Et qu’il faudrait revoir de fond en comble parce qu’au final et derrière le graphisme amusant des applications en question, se cache une nuée d’officines du renseignement mondial, prête à livrer des guerres sans répit, où tous les coups sont permis.

    Etant ciblée pour ses choix politiques et géopolitiques, pour ses richesses aussi, l’Algérie fait face aujourd’hui à une monstrueuse cabale montée de toutes parts sur les réseaux sociaux, par des parties ennemies, que ce soit à nos frontières ou de l’autre côté de la rive.

    Ce n’est donc pas par hasard, qu’ici et là, défilent sans arrêt, sur des pages à l’identité douteuse, des textes, photos ou vidéos fallacieux s’attaquant aux institutions nationales, l’Armée nationale populaire en tête.Ce qu’il faut néanmoins retenir est que l’Algérie a visiblement tiré les leçons de la politique de déstabilisation de la région depuis notamment le Printemps arabe,où les réseaux sociaux ont joué un rôle de premier plan.

    En ordonnant, lors du dernier Conseil des ministres, une réforme intégrale du secteur de la Communication en parallèle de la création d’un pôle pénal de lutte contre les crimes cybernétiques, le président de la République n’a fait que confirmer son engagement à faire pièce aux stratégies de déstabilisation, avec le plein soutien de l’ANP et toutes les institutions et organismes y afférents.

  • « En vrac » / Algérie: Chaînes offshore…

    par Madjid Khelassi

    On les appelle les chaînes offshore…Chaînes de télévision disposant de studios en Algérie mais diffusant leurs programmes à partir de l’étranger. Ces chaînes, créées au lendemain des événements de 2011 en Tunisie et en Libye, ont été fondées dans un objectif de contre- propagande , c’est-à-dire récupérer un public algérien scotché H/24 à El Jazeera et autres chaînes du Moyen-Orient, qui s’escrimaient sur le printemps arabe.

    Tolérées par les pouvoirs publics algériens, mais toujours pas agréées, ces chaînes qui sont toujours de droit étranger -dix ans après leur incrustation dans le paysage audiovisuel algérien- ont, dès le début de leurs « activités », versé dans des missions aux antipodes de ce qu’on attendait d’eux.

    Quid de la déontologie et de la saine mission d’informer ?

    Ce fut un bouquet de télé-poubelles qui arrosaient…la scène algérienne de dépassements, de campagnes de haine et de désinformation, où tout ce qui ne correspondait pas au moule officiel était diffamé, insulté, sali.

    Personne n’échappait au programme quotidien du ciblage discriminatoire et nauséabond. Moudjahidines, intellectuels, figures iconiques de la révolution, femmes, migrants, communauté algérienne vivant à l’étranger. Chaque chaîne s’attaquait au chaînon dérangeant.

    Ce fut un règlement de comptes quotidien « organisé » par des télé- caniveaux , on ne sait dans quel but.

    Au début du Hirak, certaines de ces chaînes essayèrent d’accompagner le mouvement.

    Mais très vite ,ils le brocardèrent. Le naturel de l’égout reprenait le dessus sur l’impartialité et la sacralité d’une info objective et dégagée de toute suspicion.

    Télés offshore ou la télé dans toute sa crasse. Ou quand le droit d’insulter est une condition intégrée…dans le cahier des charges nauséabondes.

    Plateaux de surréalistes monologues , de débats insipides, d’un carnage de la réalité : les télés offshore aux images sidérales, ne sont que le théâtre vulgaire de l’info factice et de la désinformation dopée par une pub orientée.

    Une chaîne offshore suspendue…et si on les supprimait toutes ? Chiche.

    La Nation, 23 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Télévision, chaînes offshore, audiovisuel, médias, information,