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  • Rachid Taha honoré par « l’armée mexicaine » à Paris

    Rachid Taha honoré par « l’armée mexicaine » à Paris – Algérie, Institut du Monde Arabe, IMA, Algérie mon amour,

    Dans le cadre de l’exposition « Algérie mon amour », une « armée mexicaine » va rend hommage au grand artiste algérien, Rachid Taha, rapporte le site Algérie Expat. A cet effet, un concert est prévu le jeudi 14 avril 2022 à l’IMA.

    Dans le cadre des événements en lien avec l’Algérie programmés tout au long de l’année, l’Institut du Monde Arabe « IMA » invite l’« armée mexicaine » de Rachid Taha, pour un concert exceptionnel. L’institut consacre également, une nuit de cinéma à l’artiste.

    Plus de quatre ans après sa mort, Rachid Taha est toujours présent dans la mémoire collective. Il reste l’une des figures emblématiques de la musique, plus précisément du rock arabe. L’auteur compositeur a laissé des trésors musicaux, et une empreinte indélébile dans le cœur de ses fans.

    L’« armée mexicaine » dédie cet hommage aux amis et à l’artiste qu’était Rachid Taha. Une exposition est également, proposée au Conservatoire National des Arts et Métiers, suivi du spectacle « Douce France. De la musique de l’exil aux cultures urbaines ».

    Né un 18 septembre 1958 à Sig, dans la wilaya de mascara, à l’ouest de l’Algérie, Rachid Taha a pu se produire avec les sommités de le musique mondiale. L’artiste aimait construire des ponts entre les cultures.

    #Algérie #Institut_Monde_Arabe #IMA #RachidTaha

  • Maroc :Les mystères du Jardin Majorelle de Marrakech

    « Quand la pédophilie est commise au Maroc, ne fait pas rougir autant qu’en France »

    Par S. C. DJAZAIRIA : Un lieu mystérieux où se sont déroulées des partouzes pédophiles comme un must-see !!
    C’est ce qui continue de se faire avec le Jardin Majorelle qui, malgré la sombre affaire de pédophilie dans laquelle il a été impliqué, l’ex-ministre français de la culture, Jack Lang, n’a pas perdu en popularité. Bien au contraire, le site est un des lieux les plus visités de Marrakech, au Maroc, avec plus de 600.000 visites par an, faisant de cet endroit un des lieux « incontournables » de la ville.
    Avant de rentrer dans le vif du sujet, résumons, rapidement, le cadre de la pédophilie et de la prostitution de mineurs au Maroc.
    La Coalition contre les Abus Sexuels sur les Enfants a enregistré 70 victimes de pédophilie, par jour, âgées entre 10 ans et 15 ans, si ce n’est plus vue la réticence qu’ont les victimes d’agressions sexuelles à porter plainte. Ces crimes sont plus rencontrés dans les grandes villes touristiques : Marrakech, Essaouira, Tanger, Tetouan, 70 Soixante-dix,par jour. Prenons le temps de réaliser ces chiffres avec un peu de recul, et lisons-les en prenant conscience de la gravité de la chose, que ces 70 enfants existent bel et bien et ne sont pas que des statistiques répertoriées dans une liste.
    La pédophilie dans les pays non-occidentaux : plus tolérée ?
    Pascal Blanchard, historien spécialiste de l’empire colonial français, s’était exprimé à l’occasion de la sortie du film Gauguin – Voyage de Tahiti sur la pédophilie dans les colonies.
    Le raisonnement est applicable au cas marocain, du fait que la pédophilie, lorsqu’elle est commise au Maroc, ne fait pas rougir autant qu’en France, et que les touristes occidentaux se permettent des choses au Maroc qu’ils ne feraient pas autre part !!.
    Est-ce que l’innocence, le droit à une enfance heureuse, le droit à la protection contre ce genre de crimes et trafics ne vaut que pour les enfants ressortissants de pays occidentaux ? Les enfants issus de milieux pauvres dans les pays non-occidentaux sont aujourd’hui traités comme des enfants de « seconde zone », à qui l’on peut arracher l’innocence et la candeur, en échange de quelques billets. Il semblerait que les êtres humains sont tous d’accords pour considérer qu’un enfant, quelle que soit sa nationalité, son origine ethnique, son lieu de résidence, sa classe sociale, doit être protégé de la même manière, et que profiter d’un enfant est d’une monstruosité sans nom.
    Alors pourquoi l’affaire Majorelle, et plus largement la prostitution infantile, n’émeuvent pas de la même manière que les affaires de pédophilie en Occident ?
    Cette question soulève un problème beaucoup plus large dans le monde d’aujourd’hui, mais on se limitera ici à l’affaire Majorelle pour ne pas se disperser.
    « Là-bas tout est autorisé, toutes les violences, tous les plaisirs, toute la prostitution ». Plusieurs affaires de pédophilie au Maroc, comme dans d’autres pays non-occidentaux où existe la prostitution infantile répondant aux faveurs des touristes, illustre la manière dont est plus timidement condamnée et diabolisée la prostitution de mineurs en dehors de l’Occident.
    Complicité des autorités et laisser-faire du Makhzen
    En 2013, la grâce royale a été accordée à 48 ressortissants espagnols dont Daniel GalvanViña, surnommé le « violeur de Kénitra », un pédophile ayant non seulement commis 11 viols sur des mineurs âgés entre 4 à 15 ans, mais filmé les actes.
    Résultat : ce geste injustement favorable au pédophile espagnol a provoqué un tollé au Maroc. Suites aux manifestations et au mécontentement traversant le royaume, et les esprits dénonçant de plus en plus la prostitution infantile, Mohamed VI est revenu sur sa décision.
    Au Maroc d’une prétendue complicité des policiers marocains, leur silence volontaire en échange de rchwa (pot-de-vin) face à certains touristes qui prendraient part à des rapports sexuels tarifés avec des mineurs marocains. L’avocat de Touche pas à mon enfant, association fondée en 2004 pour combattre la pédophilie, a pu déclarer « le problème, c’est qu’au nom de l’argent, ce pays ne contrôle pas son tourisme. Ce qui ouvre la porte à toutes les dérives. Et notre Code pénal n’est pas adapté. La parole de l’enfant n’est pas écoutée, les accusés sont souvent graciés. »
    L’affaire Majorelle : un scandale passé sous silence
    L’affaire Majorelle éclate en mai 2011, dans un climat propice aux révélations choc, suite à l’affaire du Sofitel avec Dominique Strauss-Kahn. Luc Ferry accusait un ministre français —sans citer de nom— d’avoir commis des actes de pédophilie au Maroc : « un ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons ».
    Pour beaucoup, le doute porte sur Jack Lang, ancien ministre de la culture. Ce dernier répond subito presto afin de « casser » l’ambiguïté autour de lui et déclare à la presse que « seront poursuivis pénalement tous ceux (journaux et personnes) qui mettront mon honneur en cause ».
    Cependant, la déclaration de Luc Ferry réveille les souvenirs d’un journaliste de France Télévisions remontant aux « années 2000 ». Il déclare alors aux enquêteurs avoir vu dans le passé une dépêche annonçant l’arrestation de Jack Lang dans un commissariat de Marrakech. Toutefois, un obstacle apparaît : la dépêche en question aurait subitement disparu, ce qui surprend le journaliste qui jure l’avoir lue. À l’issue de l’enquête, plus d’un an plus tard, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent et la villa Majorelle, apparaissent dans un rapport publié par le journal VSD. On peut alors lire les propos d’un prêtre français qui prévient de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle » et que « dans la Médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à [lui] ».
    Bergé nie, catégoriquement, ces allégations, pourtant une de ses déclarations reste très ambigüe « Les mœurs étaient plus libres qu’aujourd’hui, spécialement au Maroc. À l’époque, la sexualité était plus débridée, on n’y faisait moins attention » dans l’émission Stupéfiant!.
    Un livre paraît, écrit par Fabrice Thomas raconte une histoire intime, et relate le passé sulfureux qu’il a partagé dans ce lieu avec des noms célébres. Ce livre est passé complètement inaperçu. On y découvre pourtant des détails sordides et des révélations aussi claires.
    Est-ce que l’on imagine deux minutes que si l’affaire Majorelle s’était produite en ailleurs, dans un pays occidental, elle aurait été aussi rapidement dissipée ? Le scandale a été étouffé à tel point qu’encore beaucoup de touristes (y compris marocains!) visitent et se pavanent au Jardin Majorelle, en n’ayant nul doute des pratiques sadiques auxquelles s’y sont adonnées des hauts-placés et personnalités importantes.
    La grossière indulgence envers des célébrités accusées de pédophilie, prime au Maroc
    Malgré les lourdes accusations et témoignages, rapportaient dans ce livre, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé jouissent toujours d’une grande notoriété posthume tant en France qu’au Maroc.
    La rue où se situe le jardin à Marrakech porte le nom du couturier, et la fondation Pierre Bergé ne s’était pas gêné pour exposer et célébrer la culture berbère au sein du musée Yves Saint Laurent, et dans de nombreuses expositions. Profiter du Maroc à tous les niveaux. Quant à Jack Lang, il peut se consoler des rumeurs à son sujet dans sa fonction de président de l’Institut du monde arabe (très malvenu étant donné que les faits dont il est accusé se sont déroulés dans un pays considéré comme étant dans le monde arabe). Il entretient d’ailleurs de très bonnes relations avec la famille royale marocaine.
    Mais peut-on réellement attendre d’un gouvernement qui gracie des pédophiles sans renom, d’incriminer et punir des personnes avec une telle notoriété ? La grossière indulgence envers ces célébrités accusées de pédophilie prime clairement sur l’honneur et la dignité des Marocains. S.C.DJAZAIRIA
    Etiquettes : Maroc, Jardin Majorelle, Marrakech, pédophilie, Jack Lang, Institut du Monde Arabe, Luc Ferry, Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé,
  • Nathalie Bondil, directrice évincée du musée de Montréal, rejoint l’Institut du Monde Arabe à Paris

    Sa première tâche au sein de l’institution française sera de développer la programmation et les partenariats internationaux.

    Nathalie Bondil, l’ancienne directrice du Musée des Beaux-Arts de Montréal (MBAM), évincée l’été dernier à la suite d’une dispute avec le président du conseil d’administration, a été nommée à la tête de la division des musées et des expositions de l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris.

    Géré par la France et 23 États arabes, l’IMA a ouvert ses portes en 1987 sur la rive gauche de la Seine dans un bâtiment conçu par Jean Nouvel. La conservatrice française a été choisie pour y remplir un mandat de trois ans par un jury présidé par Yannick Lintz, directeur du département islamique du musée du Louvre, et composé de Leila Shahid, ancienne ambassadrice de la Palestine à l’Unesco, de l’architecte libanaise Hala Warde et de Laurent Le Bon, directeur du musée Picasso à Paris. Sa nomination à Paris intervient moins d’un an après son licenciement du MMFA, qu’elle poursuit pour licenciement abusif.

    « Nous avons choisi Nathalie Bondil en raison de son profil personnel et professionnel, et du travail remarquable qu’elle avait accompli en 13 ans pour élever le statut international du MMFA », explique Claude Mollard, un proche conseiller de Jack Lang, l’ancien ministre français de la culture qui préside l’IMA. L’institut « entend élargir sa présence en France et à l’étranger », ajoute M. Mollard, « et Mme Bondil devra construire les partenariats et le financement de ces projets, ainsi que leur contenu. »

    Sa première tâche à l’IMA sera d’étendre et de remodeler le musée et les galeries qui présentent sa collection d’art arabe historique et moderne. Celle-ci comprend les 1 500 œuvres offertes à l’IMA en 2018 par les collectionneurs Claude et France Lemand, ainsi que les nouvelles acquisitions financées par les deux mécènes et les 700 tableaux déjà présents dans la collection du musée. « Le musée pourra alors présenter la plus riche collection d’art arabe moderne et contemporain au monde après Doha », précise Mollard.

    L’IMA a intensifié sa programmation internationale ces dernières années, en envoyant l’exposition archéologique Age Old Cities : A Virtual Journey From Palmyra To Mosul, à Bonn, en Allemagne, à Riyad, en Arabie Saoudite et à Washington, DC, ainsi qu’une autre exposition de photographie libanaise à São Paulo. Il y a trois semaines, elle a inauguré une exposition sur l’histoire du train Orient Express aux Gardens by the Bay, le jardin botanique de Singapour, où Lang a signé un accord pour un programme d’expositions de quatre ans. L’IMA prévoit d’ouvrir un hall d’exposition de 2 000 m² dans le parc de Singapour, conçu par Nouvel, et travaille également avec des partenaires arabes sur un projet d’Institut du monde arabe à New York.

    Le licenciement de M. Bondil du MMFA en juillet dernier a provoqué un tollé au Canada et en France. Dans la foulée, le président du conseil d’administration du musée a démissionné et, suite à la recommandation d’un audit indépendant, le ministre de la culture du Québec a promis une révision de la gouvernance du musée. M. Bondil a également poursuivi le conseil d’administration du musée pour licenciement abusif et diffamation, et réclame 1,3 million d’euros de dommages et intérêts. Les premières audiences de l’affaire ont eu lieu au début du mois.

    The Art Newspaper, 23 avr 2021

    Etiquettes : Institut du Monde Arabe, Jack Lang, Nathalie Bondil, Musée des beaux-arts de Montréal, licenciement abusif, France, Monde Arabe,

  • Natalie Bondel nommée à l’Institut du monde arabe à Paris

    Natalie Bondel, ancienne directrice générale et chef du conseil d’administration du Musée des Beaux-Arts de Montréal, est devenue directrice de la division Musées et Expositions de l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris.

    Natalie Bondel dirigera un nouveau département à l’Institut du monde arabe, en s’appuyant sur les responsables de chacun des départements du musée, notamment Eric Delpont, directeur du musée, se référant à un communiqué de presse de l’Institut du monde arabe qu’il a obtenu Journalisme.

    « Avec leur aide et celle d’experts, il sera chargé de la conception et de la mise en œuvre du nouveau musée de l’IMA, du développement de ses collections et de l’impact de ses expositions, en plus de leurs déplacements dans le monde avec les musées, les institutions et les partenaires. Le communiqué précise que les institutions culturelles des pays arabes soutiennent l’institut depuis sa création. L’IMA vise également à développer ses partenariats en dehors de l’Amérique du Nord et en Asie, notamment à Singapour. « 

    C’est l’Institut du monde arabe (IMA) qui a contacté le docteur de musée franco-canadien. Elle a déclaré :  » Je suis tellement heureuse.  » Journalisme vendredi matin.

    C’est un projet qui correspond tout à fait à l’ensemble des valeurs que je défends, notamment le multiculturalisme. Un projet avec une réelle volonté de développement international. Avec un élément lié à la rénovation du nouveau musée, grâce à la donation un peu exceptionnelle à l’art moderne et contemporain, la collection Claude et France Lemand, acquise par le président de l’IMA, Jack Lang.

    Natalie Bondel mettra à profit son expérience acquise au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) de 1999 à 2020 pour opérer un virage important à l’IMA, qui se tournera plus que jamais vers l’étranger dans les années à venir. « Ce serait un grand changement dans la vie de l’organisation », a-t-elle déclaré. L’Institut du Monde Arabe a besoin de cimenter la place des musées et des collections dans le bâtiment parisien de l’architecte Jean Nouvel, mais aussi à l’étranger. « 

    Lancé par le conseil d’administration du MMFA en juillet 2020, pour la Fondation du musée de la rue Sherbrooke, l’historienne de l’art a créé une collaboration avec des musées de tous les continents, notamment avec le monde arabe. Parmi eux, le Louvre Abu Dhabi et la Fondation royale des musées marocains, et des artistes contemporains comme Adel Abdel Samad, Arwa Abu Aoun, Layla Al-Alawi, Yasmina Bouziane, et Lalla Al-Sayed ou encore Magda Khattari.

    Quelques-uns des avis de l’Institut du monde arabe

    L’ancienne présidente du Conseil des Arts du Canada se réjouit de poursuivre le même travail de proximité qu’elle a insufflé au MBAM à Paris.

    L’Institut du Monde Arabe a des valeurs très fortes d’engagement social et c’est aussi ce qui me fascine. Je suis très heureuse de travailler avec Jack Lang et son équipe. Toujours aussi cool.

    « Par sa stature, Natalie Bondel contribuera à renforcer notre dimension internationale », a déclaré Jack Lang dans le communiqué de presse. Sous sa direction, le musée de l’IMA, dit « musée de France » depuis 2011, renforcera ses liens avec le ministère de la Culture, ses réseaux et institutions, notamment les musées de France et les fonds d’art régionaux. contemporain (FRAC). En suivant l’exemple des actions mises en œuvre par l’IMA avec IMA-Tourcoing, Nathalie Bondil, personnalité très attachée à la mission civique et sociale des musées, contribuera à amplifier nos actions dans la sphère de l’inclusion et de l’éducation artistique et culturelle, notamment dans les quartiers prioritaires de la ville. « 

    La nomination de Natalie Bondel a été proposée à l’unanimité à l’IMA par un jury réunissant des personnalités indépendantes telles que Laurent Le Bon, président du Musée national Picasso-Paris, Sylvain Amic, directeur du Musée des beaux-Arts de Rouen, Yannick Lintz, conservateur du patrimoine public et directeur du département des arts de l’Islam au Musée du Louvre, et Leila Shahid, ancienne ambassadrice de Palestine auprès de l’UNESCO.

    Awani Review, 24 avr 2021

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