Étiquette : internet

  • Futuro y futurismo

    Etiquetas : Inteligencia Artificial, tecnología, progreso, Internet,

    por Abdou BENABBOU

    El futuro comienza su demarcación del futurismo. Con la llegada de la Inteligencia Artificial, está ahí. Ahora se fusiona con el presente de modo que los significados dados a la definición del futuro son aleatorios. La IA ya está remodelando la extraordinaria transformación de las culturas y no sólo reemplazará al hombre, sino que tenderá a suplantarlo.

    Como ayer, no juzgamos lo suficientemente pronto el verdadero valor de la enorme modulación provocada por los fenómenos insospechados de invenciones y creaciones. En el pasado reciente, no previmos los efectos de Internet en el mundo y por el momento manifestamos la misma pasividad rutinaria ante la fabulosa revolución prometida por el nacimiento de un nuevo invento tecnológico que se prepara para reconfigurar el mundo y la raza humana. Rápidamente nos daremos cuenta del peso y las consecuencias que impondrá, transformando grandes ritos civilizatorios.

    Una vez más, los hombres se entregarán poco a poco a una supuesta inteligencia que sólo será artificial con la falsedad de un calificativo engañoso. Como ocurre con la llegada de todos los inventos, el hombre regalará un resumen de lo que le caracteriza y que justifica su existencia.

    Si por naturaleza debemos aplaudir el progreso y el avance de las tecnologías por las evidentes comodidades que aportan, también debemos temer los efectos perversos que las acompañan. La Inteligencia Artificial no será sólo una herramienta de hardware. Su nombre dice mucho de su capacidad para borrar lo más profundo del hombre. Promete socavar gravemente lo que aún queda de vida comunitaria y eliminar los beneficios de vivir juntos. Aumentará en poder la dispersión de vínculos humanos que Internet ya ha provocado. La IA no esta gravada por estados de ánimo ni por sentimientos que son el alma que guía a la especie pensante, será el censor de la evolución y el comportamiento.

    #Inteligencia #Artificial #IA #Tecnología #progreso #hombre #ser_humano

  • La coupure d’Internet au Sénégal menace les pertes commerciales

    Etiquettes : Sénégal, Macky Sall, Osmane Sonko, Internet, manifestations,

    Alors que le Sénégal fait face à une coupure d’Internet, les entreprises se préparent à des pertes potentielles au milieu de manifestations généralisées et d’un accès restreint aux plateformes de médias sociaux.

    Le Sénégal connaît une panne d’Internet depuis le 1er juin en raison de manifestations généralisées à la suite de la condamnation du chef de l’opposition Ousmane Sonko.

    L’accès aux plateformes de médias sociaux telles que Facebook, WhatsApp, Twitter, Instagram et autres a été restreint, et une fermeture de l’Internet mobile a été mise en place à des créneaux horaires spécifiques, bien que le moment exact reste incertain. Le pays compte 10,2 millions d’internautes, soit environ 58 % de la population.

    Des manifestations ont éclaté à Dakar et dans d’autres grandes villes jeudi dernier après qu’Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison pour « corruption de jeunes » après avoir été acquitté de viol.

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    Les partisans de Sonko, principalement des jeunes, soutiennent que les accusations sont politiquement motivées et conçues pour l’empêcher de participer aux élections présidentielles de 2024. Selon les chiffres du gouvernement, ces manifestations ont entraîné la mort de 16 personnes en trois jours.

    Le ministère de la Communication du Sénégal a déclaré que la fermeture d’Internet avait été mise en place pour empêcher « la diffusion de messages subversifs et haineux dans un contexte de désordre public ».

    Netblocks, une organisation basée à Londres qui surveille la cybersécurité et la gouvernance d’Internet dans le monde entier, a publié jeudi dernier un article recommandant « contre les perturbations du réseau et les restrictions des médias sociaux en raison de leur impact disproportionné sur les droits fondamentaux tels que la liberté d’expression et la liberté de réunion ».

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    « Des milliards sont en jeu »

    En plus d’entraver les manifestations de l’opposition, la fermeture d’Internet constitue une menace pour la rentabilité de nombreuses entreprises au Sénégal. Avec des taux de pénétration d’Internet passant de 10 % en 2011 à 58 % en 2021 , de nombreuses petites entreprises du secteur informel dépendent fortement de la connectivité Internet pour leurs opérations quotidiennes.

    Selon  l’outil Cost of Shutdown de Netblocks , une coupure nationale d’Internet au Sénégal devrait avoir un impact sur le PIB d’environ 8 millions de dollars par jour.

    « Un grand industriel m’a dit juste avant l’épidémie que mai avait été son pire mois depuis plus d’une décennie, mais juin va battre tous les records », Emmanuel Boquet, un constructeur de capital-risque chez GreenTec Capital, un fonds d’investissement basé à Francfort  opérant dans huit pays africains dont le Sénégal, a confié à African Business .

    Boquet a également exprimé des inquiétudes quant aux conséquences potentielles à long terme pour le climat des affaires au Sénégal. « La place de Dakar va perdre sa réputation de fiabilité et de sécurité, et des milliards de dollars sont en jeu : investissements majeurs, sièges de multinationales et de grandes ONG, contrats internationaux, etc », a-t-il déclaré.

    Pour contourner la fermeture, de nombreuses personnes au Sénégal utilisent désormais des réseaux privés virtuels (VPN), qui permettent la création de connexions sécurisées et cryptées entre les appareils et les réseaux.

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    Selon TOP10VPN , un site d’examen de VPN et une agence de recherche, la demande de VPN au Sénégal a augmenté de plus de 8 000 % jeudi par rapport à la moyenne quotidienne des 30 jours précédents, avec une nouvelle hausse de plus de 20 000 % vendredi. « Il s’agit de la plus forte augmentation de la demande de VPN que nous ayons jamais enregistrée », ont-ils déclaré.

    Mais les VPN sont principalement utilisés par des particuliers et peuvent devenir coûteux lorsqu’ils sont appliqués à l’échelle de l’entreprise. Les informations concernant la fin du shutdown n’ont pas été divulguées et le président sénégalais Macky Sall est resté silencieux à ce sujet.

    African Business, 05/06/2023

    #Sénégal #MackySall #OsmaneSonko #Internet #Manifestations

  • Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

    Algérie: Le débit d’Internet a triplé en deux ans

    Topics : Algérie, Internet, débit,

    M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés.

    Figurant sur la liste des chantiers les plus urgents du gouvernement, l’amélioration du débit Internet est en passe de se stabiliser durablement. Le défi que se lance le ministère de la Poste et des télécommunication consiste à mettre ce formidable outil technologique au service des citoyens et des opérateurs économiques. Cette perspective est désormais à portée de main, au regard du triplement du débit extérieur de la bande passante qui se situe désormais « à 7.8 terabites/secondes au lieu de 2.8 terabites/secondes en 2021 et 1.5 terabites/seconde en 2020», comme le signale le ministre des PTIC, M. Triki.

    Cette progression dans la puissance de la bande passante place l’Algérie dans le milieu du tableau mondial et dans le peloton de tête en Afrique. Grâce à cette notable évolution, Algérie télécoms peut «offrir des conditions adéquates pour la concrétisation du plan sectoriel dans son volet qui concerne les fibres optiques», révèle le ministre, non sans préciser que cette prouesse permet «d’anticiper sur la forte demande de l’internet en offrant des débits supérieurs selon les offres disponibles». Cela revient à dire que des opérateurs économiques, dont l’activité exige du très haut débit, supérieur à 100 méga bite /seconde seront en mesure d’être alimentés en Internet. Un aspect essentiel qui couplé à la généralisation de la fibre optique finalisera l’infrastructure technologique permettant au pays de faire un bond dans le domaine de l’économie numérique.

    Ce saut attendu de la sphère d’affaires, pourrait-on dire, n’aura de sens que si une majorité d’Algériens accèdent facilement à l’Internet. A ce propos, M. Karim Bibi Triki affirme que dans son département, «nous aspirons à raccorder 6 millions de familles algériennes à l’Internet fin 2024». En effet, l’augmentation de la bande passante internationale de l’Internet permet, selon le ministre de la Poste et des Télécommunications, «de couvrir les besoins croissants des citoyens, établissements et individus, et de raccorder les 2/3 des foyers à l’Internet fixe, ce qui équivaut à six millions de familles, d’ici à fin 2024». Une échéance très rapprochée, mais qui reste dans les moyens d’Algérie Télécoms, en tenant compte de l’état d’avancement du chantier relatif à la généralisation de la fibre optique.

    Sur un autre plan, tout aussi stratégique, le ministre a indiqué que «parmi les axes du programme gouvernemental est de consolider les capacités du réseau international de communication afin de réaliser deux objectifs». Il précisera qu’il s’agit de «la sécurisation du réseau de par la diversification des circuits et des câbles sous-marins qui nous lient avec le reste du monde» et de «l’augmentation de la fréquence internationale afin de répondre aux besoins croissants des citoyens». M.Bibi Triki a mis en exergue l’instruction du président de la République en rapport avec la nécessité d’ajouter d’autres câbles sous-marins pour le réseau Internet ainsi que de rénover ceux usagés. Il convient de rappeler que l’Algérie est connectée au réseau Internet international par le biais de 4 câbles sous-marins et une liaison terrestre via la Tunisie.

    Nadera Belkacemi

    Ouest tribune, 20/11/2022

    #Algérie #Internet #Débit

  • « La solitude : Douce absence de regards »

    « La solitude : Douce absence de regards »

    Solitude, regards, réseaux sociaux, Internet,

    Il nous est possible, nous les enfants de l’internet, de nous épier mutuellement. Les petits joujoux entre nos mains le permettent désormais. On peut savoir qui dort tôt et qui veille, qui pense quoi, qui sont les amis de qui, qui sont les personnes qui ne le portent pas dans leurs cœurs, et on peut deviner quel est l’état d’âme de chacun.

    Un ami m’a rappelé que, via des applications, il est même possible de suivre l’autre à la trace, savoir où il se trouve à l’instant T. On peut savoir tout cela, disait-il, et d’avantage, il suffit que cet autre soit connecté. Et comme tout le monde est désormais connecté tout le temps…

    J’ouvre ” l’immortalité” de Milan Kundera que je relis en souvenir d’un ami disparu qui me l’a offert, et, hasard, je lis ceci: ” Agnès se souvint que jadis, dans son enfance, elle était fascinée par l’idée que Dieu la voyait, et la voyait sans trêve. C’est alors qu’elle avait ressenti pour la première fois cette volupté, cet étrange délice que les humains éprouvent à être vus, vus à leur corps défendant, vus dans les moments d’intimité, vus et violés par la vue.Elle pensa à la sœur de la reine d’Angleterre ET SE DIT QU’À PRÉSENT L’ŒIL DE DIEU ÉTAIT REMPLACÉ PAR L’APPAREIL PHOTO. L’ŒIL D’UN SEUL ÉTAIT REMPLACÉ PAR LES YEUX DE TOUS”.

    Il est vrai que les temps ont changé, et que la révolution numérique a transformé nos vie de manière irrévocable. Nous nous sommes habitués à ces yeux infinis qui ont remplacé l’œil unique et qui nous guettent tout le temps. Nous avons intégré cette anomalie normalisée et nous avons fait concession de notre intimité pour assouvir notre curiosité. Et, comble du malheur, qui d’entre nous peut supporter longtemps la dure absence de regards, qui peut résister à la solitude virtuelle ?

    Mekideche A.
    Bel-Abbès Info, 25 juin 2022

    #Solitude #Regards #Réseauxsociaux #Internet

  • Internet: Les musulmans victimes d’un vol de données?

    Internet: Les musulmans victimes d’un vol de données?

    Les internautes de confession musulmane victimes d’un vol de données d’une ampleur insoupçonnée?Al-Moazin Lite, Ramadan 2022, Al Quran Mp3, applications de prière, Islam,

    C’est ce qui ressort d’une enquête interne menée par Google, qui a abouti le 25 mars dernier à la confirmation de l’existence d’un vol organisé, ciblant les utilisateurs d’applications de prière musulmane (Al-Moazin Lite, Ramadan 2022, Al Quran Mp3…). C’est vrai qu’en termes numériques, ces applications affichent plus de 10 millions de téléchargements, soit autant de données numériques qu’on peut monnayer sur le marché fructueux du commerce illicite de la vente des données personnelles, sans le consentement ou à l’insu des personnes ciblées, bien sûr, mais cela n’explique pas le ciblage des internautes d’une confession religieuse bien précise, en l’occurrence l’Islam. Pourquoi les musulmans et pas les chrétiens, qui utilisent également plusieurs applications ?

    Le vol des données et informations personnelles n’est pas une nouveauté en soi sur Internet, mais ce dernier vol massif qui touche une catégorie précise d’internautes, en l’occurrence les musulmans du monde entier, suscite de l’inquiétude. Une inquiétude fondée et légitime quand on apprend, selon les premiers résultats de l’enquête, ou une partie de l’enquête rendue publique, que ce vol de données personnelles ne résulte pas d’une quelconque faille de sécurité mais d’une machination bien orchestrée, impliquant une agence gouvernementale américaine.

    D’après les résultats de l’enquête de Google, c’est une entreprise panaméenne qui a créé et diffusé un code caché dans des applications utilisées exclusivement par les musulmans, permettant de récupérer, pour le compte d’un sous-traitant d’une agence gouvernementale aux États-Unis, de nombreuses données sensibles comme des numéros de téléphones, des e-mails, la géolocalisation et d’autres données encore. Ainsi que le fait gravissime des effets de ce code, qui est capable d’identifier les appareils connectés au même réseau WiFi que celui de la victime, permettant de récupérer des informations sur son entourage, multipliant l’estimation du nombre de victimes par deux, trois, cinq ou même par dix.

    Les conclusions de l’enquête ne seront pas connues avant plusieurs mois, annonce-t-on, mais on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un piratage impliquant un Etat, et non de simples pirates informatiques isolés, qui tentent de voler des données et informations sensibles pour les revendre au plus offrant ?

    On sait que dans le cadre de la lutte antiterroriste, presque tout est permis sur le plan législatif américain, Guantanamo et les arrestations et transferts de prisonniers accusés d’appartenance à des groupes terroristes, qui ont été opérées par la CIA, hors de tout cadre judiciaire, hors des frontières américaines, sont là pour en témoigner. Et, dans cette optique, la possession de données personnelles de millions d’utilisateurs peut constituer une solide base de surveillance algorithmique de millions de musulmans éparpillés à travers plusieurs pays.

    L’alerte à propos de ce vol des données personnelles a été donnée en octobre 2021, mais ce n’est que le 25 mars dernier que Google a fini par bloquer et supprimer une douzaine d’applications parmi lesquelles on retrouve des applications de prière musulmane (Al-Moazin Lite, Ramadan 2022, Al Quran Mp3…). Une affaire aux relents scandaleux qui n’a pas encore livré tous ses secrets.

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 11/04/2022

  • Algérie. La cybersécurité dans l’espace 5+5

    Tags : Algérie, cybersécurité, 5+5 – Algérie. La cybersécurité dans l’espace 5+5

    Dans le cadre du Plan d’Action de l’Initiative «5+5 Défense» au titre de l’année 2021, l’Algérie abrite les 15 et 16 novembre 2021, au niveau du Cercle National de l’Armée, le Premier Module de Haut Niveau de la 12e session de formation du Collège «5+5 Défense», sous le thème « La question cybersécurité dans l’espace 5+5», organisé par le Département Emploi-Préparation de l’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, indique un communiqué du ministère de la défense nationale.

    L’ouverture des travaux de ce Module, à laquelle ont pris part des officiers Généraux et des cadres du Ministère de la Défense Nationale en plus de spécialistes et chercheurs universitaires, a été supervisée par le Général-Major HASNAT Belkacem, Chef du Département Emploi-Préparation/EM-ANP par intérim, qui a souligné dans son allocution d’ouverture que l’organisation de ce Module revêt une très grande importance, notamment au regard de la recrudescence actuelle des cyber-attaques d’un côté, leur développement rapide et la difficulté d’identifier les parties qui les commettent d’un autre, ce qui constitue un défi de taille pour nos Forces Armées, auquel nous devons faire face afin de garantir la protection et la sécurisation des systèmes opérationnels contre les différentes menaces et dangers cybernétiques que connait le monde, ajoute la même source.

    Cette session de formation qui se déroule en Algérie sous forme de conférences, animées par des cadres algériens militaires et civils, spécialistes dans la cybersécurité et la cyber-défense, et qui regroupe les représentants des pays membres de l’initiative «5+5 Défense», mettra la lumière sur des sujets techniques et opérationnels, à l’instar des mécanismes de coopération et de coordination entre les pays de la région pour une prise en charge conjointe des défis soulevés par la cybersécurité et des enjeux d’une concrétisation effective d’organisme juridique cohérent et adapté au domaine de la cybersécurité.

    Cette occasion permettra également de mettre en exergue les capacités et les expertises opérationnelles de notre pays et de renforcer l’échange de connaissances et le partage d’expériences dans le domaine cybernétique entre les armées des pays membres, conclut le communiqué.

    Ali B.

    L’Espoir libéré, 15/11/2021

    #Algérie #5+5 #Cybersécurité #Internet #Informatique

  • Internet en Algérie : la révolution numérique tarde à venir

    Algérie, Internet, révolution numérique, connexion, débit, #Algérie, #Internet,

    Comme tous les habitants de la Terre, les Algériens sont à longueur de journée accrochés à leur smartphone, leur fenêtre sur les réseaux sociaux. Toutefois, Internet demeure peu utilisé dans le business. Seulement quatre millions de ménages algériens d’abonnés, donc moins de la moitié, sont abonnés à l’Internet fixe alors que l’Internet mobile réunit 39 millions de clients, soit 90% de la population. Ces chiffres annoncés lors de la dernière réunion du gouvernement traduisent la faible pénétration des technologies de l’information dans les foyers.

    Souvent instable et lente par rapport à un monde qui va de plus en plus vite, la Wifi d’Algérie télécom n’arrive pas à s’imposer. Les internautes lui préfèrent les connexions mobiles un peu plus performantes, même si, elle aussi, souffre de dysfonctionnements. De toute façon, les sociétés s’atomisent et l’individualisme progresse. Les téléphones portables et les tablettes sont des outils plus adaptés à l’épisode schizophrène que traverse l’humanité. Les relations humaines deviennent de plus en plus virtuelles depuis l’invention des médias sociaux qui favorisent la dématérialisation des échanges interhumains.

    La tendance a néanmoins profité au commerce et au business en général. Les plateformes de vente en ligne remplacent graduellement, mais sûrement, les boutiques en dur. La facilité d’accès, la rapidité des transactions et la traçabilité des transferts d’argent ainsi que le gain de temps ont permis au secteur d’évoluer à une grande vitesse.

    L’Algérie est encore loin d’avoir les capacités de jouer sur ce terrain. Alors que dans des pays, parfois moyennement avancés, énormément d’opérations se font maintenant en ligne, Internet en Algérie demeure un outil pour se distraire avant tout.

    L’e-paiement n’existe pratiquement pas. On peut certes acheter des biens et des services via le web, mais leur acheminement se fait toujours par livreur et on règle sa facture en espèces. Dans tous les cas, le déplacement pour régler telle ou telle affaire, acquérir tel ou tel objet demeure nécessaire.

    Dans un pays où même le chèque n’est pas encore utilisé à grande échelle, la démagnétisation de la monnaie peut s’avérer sujet à caution. Les banques qui doivent être le fer de lance de ce changement de paradigme sont toujours pusillanimes, pour ne pas dire rétives, à opérer la révolution numérique.

    Résultat, le nombre des web-marchands en Algérie dépasse à peine la centaine. La vente des biens représente la plus grande portion de l’activité des web-marchands avec 38 opérateurs, suivie par les prestataires de services (formation, visa, transport de colis, billets électroniques pour évènements sportives, rechargement téléphonique..) et les compagnies d’assurances avec, respectivement, 15 et 13 opérateurs. Une douzaine seulement travaillent dans le domaine du tourisme où, ailleurs, tout se fait maintenant digitalement.

    Adapter les pratiques et les mentalités

    Parmi les opérateurs homologuées pour le paiement sur internet, on trouve également huit sociétés de distribution de l’électricité, du gaz et de l’eau, six organes spécialisés dans les services administratifs, cinq dans les télécommunications, trois entreprises de presse, trois entreprises de transport aérien ou ferroviaire, et deux opérateurs de louage de véhicules de transport avec chauffeur.

    Toutes ces raisons ont poussé des cadres ministériels, des opérateurs économiques et des experts du secteur des technologies de l’information et des télécommunications à plaider l’adaptation des pratiques et des mentalités aux exigences de la transition numérique. Le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Charhabil, a lui-même récemment expliqué que la transition numérique ne signifie pas uniquement la mise en place des technologies de l’information et de la télécommunication au sein des différentes institutions. Il s’agit, selon lui, « d’une transition numérique à travers de nouvelles pratiques au niveau interne des institutions mais aussi au niveau externe au profit du citoyen et des chefs d’entreprises loin des pratiques bureaucratiques ».

    Pour sa part, le ministre de la Poste et des Télécommunication Karim Bibi Triki, a estimé que la feuille de route nationale de la numérisation doit s’appuyer sur la concertation, la coopération et la communication avec l’accompagnement des services du ministère au profit des citoyens et des investisseurs via les différentes facilitations aux niveaux administratif et technique.

    A travers ces mots, on comprend que la transition numérique de l’économie algérienne a encore du chemin à parcourir avant de devenir une banale réalité. Il est vrai que certaines démarches administratives se font actuellement par Internet et que les citoyens peuvent maintenant se procurer quelques documents officiels en les imprimant eux-mêmes. Mais en règle générale, la nécessité du contact physique, parfois houleux, au regard de la bureaucratie qui caractérise l’administration algérienne.

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 18/10/2021

  • Algérie- Internet: Augmentation du débit dans 28 wilayas

    L’opérateur public de la téléphonie fixe, Algérie Télécom a annoncé jeudi que l’opération des tests d’augmentation du débit Internet sera élargie pour atteindre 45 wilayas après les premiers testes techniques lancés le 24 juin dernier en attendant d’être généralisée sur l’ensemble des wilayas du pays.

    A cet effet, une nouvelle opération de tests d’augmentation des débits débutera le soir du jeudi 15 juillet 2021 afin d’élargir ces derniers aux wilayas suivantes : Boumerdès, Naâma, El Bayadh, Timimoun, Tizi Ouzou, Adrar, Bouira, Béchar, Béni Abbès, Tindouf, Bordj Badji Mokhtar, In Salah,Tamanrasset, In Guezzam, Djanet, Illizi, El Menia , Ouargla, Laghouat,Ghardaïa, Touggourt, El Oued, El M’Ghair, Djelfa, Sétif, Bejaïa, M’sila et Bordj Bou Arreridj, précise AT dans un communiqué.

    Algérie Télécom note, d’autre part, que ses équipes restent « mobilisées » afin de « réussir cette opération technique et prendre en charge les préoccupations des clients dans les meilleurs délais ».

    Akhbar El Watan, 15/07/2021

    Etiquettes : Algérie, Internet, débit, vitesse de téléchargement,