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  • Les risques commerciaux au Maroc (gouvernement britannique)

    Etiquettes : Maroc, Royaume Uni, commerce, investissement, Sahara Occidental, risques,

    Sur son site, le gouvernement britannique rappelle les risques des investissements et du commerce au Maroc :

    1. Politique
    Le Maroc est un pays politiquement stable. Il s’agit d’une monarchie constitutionnelle dirigée par le roi Mohamed VI, accédé au trône en 1999. Il existe deux organes législatifs, la Chambre basse, élue au suffrage direct, et la Chambre haute, élue par un collège d’électeurs. Les dernières élections législatives ont eu lieu en septembre 2021. Elles ont abouti à la formation d’une coalition tripartite, dirigée par le Rassemblement national des indépendants (RNI), dont le leader, homme d’affaires et ancien ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, est aujourd’hui chef du parti. Gouvernement. Les autres membres de la coalition sont le parti Istiqlal et le Parti de l’authenticité et de la modernité (PAM). Comme le RNI, l’Istiqlal et le PAM sont considérés comme des soutiens à la monarchie. Après deux mandats au gouvernement, le Parti islamiste modéré de la justice et du développement (PJD) a largement perdu en 2021 et a rejoint l’opposition.

    En 2011, lorsque le « Printemps arabe » a eu des répercussions dans une grande partie de la région, le Maroc a connu quelques protestations. Toutefois, ces mesures étaient relativement limitées par rapport aux autres pays touchés. Elles aboutirent à l’adoption par le roi d’une constitution plus progressiste et à l’élection d’un nouveau gouvernement la même année.

    L’UE a accordé au Maroc le statut avancé de la Politique européenne de voisinage (PEV) en 2008, reflétant l’ambition de renforcer la coopération UE-Maroc et de soutenir davantage les réformes économiques et politiques. Le Maroc entretient également des relations étroites avec les États du Golfe et l’Afrique subsaharienne. Le Maroc a officiellement réintégré l’Union africaine en janvier 2017 et a demandé à rejoindre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le Maroc a cherché à renforcer ses relations à travers l’Afrique, en organisant de fréquents échanges de visites officielles et de partenariats économiques. Cela se fait à travers sa présidence de la COP22 en 2016 et, de manière continue, à travers l’engagement en Afrique d’entreprises publiques marocaines telles que le Groupe OCP (phosphate/engrais) et MASEN (énergies renouvelables).

    Cependant, la frontière du Maroc avec l’Algérie voisine est fermée depuis 1994 (voir section 5 ci-dessous : Sahara occidental). Les tensions dans les relations persistent, par exemple fin 2021, l’Algérie a fermé le gazoduc Mahgreb-Espagne, qui traverse le Maroc, suite à l’expiration d’un contrat de 25 ans. Cela a eu un impact significatif et immédiat sur le mix énergétique du Maroc, puisque le gaz algérien représentait 10 % de l’approvisionnement électrique du Maroc. Le Maroc s’approvisionne de plus en plus en gaz auprès d’autres pays, y compris de sources nationales.

    2. Commerce et investissement entre le Royaume-Uni et le Maroc
    L’accord d’association Royaume-Uni-Maroc sous-tend nos relations commerciales. L’accord, entré en vigueur le 1er janvier 2021, se concentre fortement sur le commerce des marchandises mais contient également des dispositions de haut niveau dans d’autres domaines, notamment le commerce des services.

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    Le commerce bilatéral de biens et de services entre le Royaume-Uni et le Maroc représentait 3,1 milliards de livres sterling en 2022, les exportations totales du Royaume-Uni vers le Maroc représentant 1,3 milliard de livres sterling et les importations du Maroc vers le Royaume-Uni atteignant 1,8 milliard de livres sterling.

    Alors que le Maroc cherche à diversifier ses partenariats internationaux, le ministère de l’Industrie et du Commerce a partagé son ambition de voir le Royaume-Uni devenir l’un des cinq principaux partenaires commerciaux du Maroc – une reconnaissance du fait que le Royaume-Uni constitue un marché d’exportation de plus en plus important pour le pays.

    La présence du Royaume-Uni au Maroc ne cesse de croître, offrant des opportunités significatives pour les entreprises britanniques dans tous les secteurs, notamment ceux de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. Le Maroc continue d’entreprendre un programme ambitieux et de grande envergure de réformes intérieures, qui apporteront des opportunités d’investissement et d’exportation dans de grands projets d’infrastructure dans les domaines ferroviaire, hydraulique, énergétique et bien plus encore.

    Un accord de double imposition (PDF, 130 Ko) existe entre le Maroc et le Royaume-Uni.

    3. Économique
    Le Maroc continue de poursuivre ses réformes économiques pour améliorer la productivité et renforcer la résilience aux chocs extérieurs. Il s’agit notamment du Nouveau Modèle de Développement (2021 à 2035), du Fonds Mohammed VI d’Investissement et du Programme de Protection Sociale. En outre, la nouvelle Charte des investissements lancée en 2023 vise à attirer 55 milliards de dollars et à créer 500 000 emplois d’ici 2026. La croissance du PIB a été en moyenne de 0,8 % en 2022 et devrait atteindre 3,1 % en 2023. L’agriculture, les exportations de phosphates, le tourisme et les envois de fonds sont les principaux contributeurs au PIB. En 2021, le Maroc avait un PIB de 142,9 milliards de dollars et un PIB par habitant d’environ 3 795 dollars.

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    Le Maroc continue de se positionner comme une porte d’entrée majeure vers l’Afrique, ainsi que comme un pont entre l’Afrique et l’Europe. Elle continue également à construire des liens régionaux à travers le port TangerMed et Casablanca Finance City. Les investissements directs étrangers au Maroc ont atteint 2,1 milliards de dollars en 2021 dans un large éventail de secteurs, notamment l’automobile, l’aérospatiale, l’industrie manufacturière et le tourisme.

    L’AMDIE, l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations, est chargée de la promotion des investissements et des exportations et travaille avec les 12 Centres Régionaux d’Investissement (CRI) tout au long du cycle d’investissement. Les CRI sont chargés d’évaluer les demandes d’investissement et plus d’informations à ce sujet sont disponibles sur le site Internet de l’AMDIE . La récente campagne « Le Maroc maintenant » de l’AMDIE représente la dernière poussée en faveur d’investissements supplémentaires au Maroc. Cela comprend une commission nationale qui examinera et approuvera les investissements de 25 millions de dollars ou plus.

    Le Maroc se classe 53ème dans l’indice « Doing Business » 2020 de la Banque mondiale, soit une augmentation de 7 places par rapport à 2019.

    4. Droits de l’homme
    Le Maroc a adhéré aux sept principales conventions des Nations Unies relatives aux droits de l’homme, avec quelques réserves pour des raisons religieuses. Il a également ratifié plus de 50 conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les droits du travail, notamment la Convention sur la liberté d’association.

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    Au cours des deux décennies du règne actuel du Roi, l’accent a été mis sur les droits de l’homme, en particulier les droits sociaux et économiques. Cela inclut l’accès à une plus grande représentation politique et le divorce unilatéral en cas d’abus. Les militants ont salué les réformes en matière de bonne gouvernance et de libertés, tout en appelant à des mesures supplémentaires pour mettre en œuvre les garanties en matière de droits humains prévues par la Constitution révisée de 2011. Les préoccupations récurrentes concernent la liberté d’expression, en particulier pour les voix dissidentes dans les médias, la société civile et le Sahara occidental. L’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation et la lutte contre l’égalité des sexes sont des domaines sur lesquels le gouvernement marocain se concentre en permanence. Cela inclut l’augmentation de la participation des femmes au marché du travail, comme indiqué dans la soumission du Maroc dans le cadre de l’Examen périodique universel des Nations Unies en août 2022. Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) du Maroc suit de près les progrès du pays en matière de droits de l’homme et émet des recommandations. Le Royaume-Uni et le Maroc ont tenu leur premier dialogue informel sur les droits de l’homme en novembre 2022, à la suggestion du Maroc.

    5. Sahara occidental
    Le Gouvernement ne fournit pas de conseils juridiques aux entreprises privées et aux particuliers en relation avec leurs activités commerciales. Il appartient donc aux entreprises de prendre leurs propres décisions quant à l’opportunité de faire des affaires au Sahara occidental, comme ailleurs.

    Le Gouvernement du Sahara occidental considère le statut du Sahara occidental comme indéterminé et soutient les efforts menés par l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.

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    Le Sahara occidental reste sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU. La conduite d’activités économiques par le Maroc au Sahara occidental n’est pas illégale, mais en tant que puissance administrante de facto, afin de se conformer au droit international, le Maroc doit veiller à ce que les activités économiques sous son administration soient menées au bénéfice et dans l’intérêt du peuple. du Sahara occidental. Ces activités économiques comprennent l’exploitation des ressources naturelles.

    Nous avons un engagement général et universel à promouvoir un comportement responsable de la part des entreprises britanniques opérant ou envisageant d’opérer à l’étranger. Cela inclut le respect des droits humains des personnes impliquées ou affectées par leurs opérations. Le gouvernement britannique est pleinement engagé à mettre en œuvre les Principes directeurs des Nations Unies et vous renvoie à la page Web du gouvernement sur les entreprises et les droits de l’homme et, en particulier, à la partie II des Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme qui abordent la « responsabilité des entreprises de respecter les droits de l’homme ». droits’.

    6. Pots-de-vin et corruption
    En 2022, le Maroc se classait 94ème sur 180 pays (87ème en 2021) dans l’Indice de perception de la corruption (CPI) de Transparency International. La corruption reste un défi majeur au Maroc et le gouvernement a pris une série de mesures pour y remédier. Il s’agit notamment de la création d’une nouvelle commission anti-corruption (connue sous le nom d’ICPC) et de la création d’un comité d’éthique, visant à éliminer la corruption et la fraude au sein des entreprises.

    Plus généralement, pour améliorer le climat des affaires et créer un environnement plus attractif pour les investisseurs, le Maroc cherche à introduire davantage de transparence. Les mesures comprennent : l’adoption d’une loi sur « l’accès à l’information » ; réformer les processus d’appel d’offres du gouvernement avec une loi exigeant des appels d’offres ouverts ; et créer une unité spécialisée travaillant sur le blanchiment d’argent.

    Visitez la page du portail Business Anti-Corruption pour plus d’informations sur la gestion de la corruption au Maroc et les mesures que vous pouvez mettre en place pour protéger votre entreprise. Lisez plus d’informations fournies sur notre page Pots-de-vin et corruption .

    7. Menace terroriste
    Il existe une forte menace d’attaque terroriste à l’échelle mondiale affectant les intérêts britanniques et les ressortissants britanniques. Vous devez rester vigilant à tout moment.

    Il existe une menace accrue liée au nombre de Marocains sympathisants ou appartenant à Daesh (ex-EIIL) et à d’autres groupes extrémistes. Les autorités perturbent régulièrement les cellules terroristes à travers le pays. Les entreprises ayant des intérêts occidentaux et les zones où les ressortissants étrangers sont connus pour se rassembler peuvent être plus exposées à un risque d’attaque. Vous devez être vigilant dans ces zones et suivre les conseils spécifiques des autorités de sécurité locales.

    Il n’y a pas eu de cas récents d’enlèvements d’étrangers au Maroc, même s’ils ne peuvent être exclus. Il existe un risque accru d’enlèvement dans les zones frontalières et désertiques reculées d’Afrique du Nord. Des groupes terroristes ont kidnappé des étrangers dans la région à des fins financières et politiques. Les personnes engagées dans le secteur du tourisme ou des affaires sont considérées comme des cibles légitimes. La politique du gouvernement britannique est de longue date de ne pas faire de concessions substantielles aux preneurs d’otages. Le gouvernement britannique considère que le paiement de rançons et la libération des prisonniers augmentent le risque de nouvelles prises d’otages. La loi sur le terrorisme (2000) rend également illégaux les paiements aux terroristes.

    Veuillez lire les informations complémentaires fournies sur notre page Menace terroriste.

    8. Conseils de sécurité protectrice
    Les crimes violents ne constituent pas un problème majeur au Maroc, mais des incidents surviennent occasionnellement. Les délits les plus courants sont les délits mineurs tels que les vols à la tire et les vols dans des véhicules inoccupés. Vous devez prendre les précautions suivantes :

    évitez les zones calmes après la tombée de la nuit et ne transportez pas de grosses sommes d’argent ou d’objets de valeur avec vous
    soyez vigilant lorsque vous utilisez les guichets automatiques
    conduisez prudemment avec les portes du véhicule verrouillées, les fenêtres fermées et évitez de vous arrêter sur le bord de la route
    De plus amples informations sont fournies dans notre section de conseils de sécurité en matière de protection des conseils aux voyageurs du FCDO pour le Maroc.

    9. Propriété intellectuelle
    Même si les lois marocaines sont généralement adéquates, leur application fait parfois défaut. Le Maroc dispose d’un système réglementaire et législatif relativement complet en matière de protection de la propriété intellectuelle. Elle est membre de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et est partie à plusieurs conventions et accords internationaux : Convention de Berne sur le droit d’auteur pour la protection des œuvres artistiques et littéraires ; Convention de Paris pour la propriété industrielle ; Convention satellite de Bruxelles ; et Accords de Madrid, Nice et La Haye pour la protection de la propriété intellectuelle.

    La contrefaçon de vêtements, de bagages et d’autres biens de consommation, ainsi que la copie illégale de logiciels informatiques et d’œuvres artistiques, comme les DVD et les CD, sont fréquentes. Le gouvernement marocain prend déjà des mesures sévères pour lutter contre le marché noir, en réponse aux appels des principaux acteurs à réprimer la contrebande et les produits d’imitation.

    Pour aider à faire respecter les droits de propriété intellectuelle, un accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) a été signé en octobre 2011 par huit pays. Il s’agit notamment du Maroc, du Canada, du Japon, de la Corée du Sud et des États-Unis. Dans un premier temps, il est essentiel pour les entreprises étrangères de protéger leurs marques au Maroc en déposant une demande de protection de marque auprès de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC). Tous les détails sur la façon de procéder peuvent être trouvés en anglais sur le site Internet de l’OMPIC . Le Bureau marocain du droit d’auteur à Rabat (Bureau Marocain Du Droit d’Auteur – BMDA), supervise le droit d’auteur et les droits voisins des œuvres littéraires et artistiques.

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    Lisez plus d’informations fournies sur la protection sur notre page Propriété intellectuelle .

    10. Crime organisé
    La ratification par le Maroc d’un certain nombre d’accords et conventions internationaux et régionaux montre l’engagement du pays dans la lutte contre la criminalité organisée (trafic de drogue, terrorisme, migration clandestine). En matière de lutte contre la cybercriminalité, le gouvernement marocain a également pris des mesures pour moderniser les services concernés. Le trafic de drogue (cannabis, cocaïne) constitue un commerce rentable et florissant entre le Maroc et le sud de l’Espagne. Toutefois, le crime organisé ne constitue pas une menace directe pour les entreprises britanniques au Maroc.

    Des problèmes surviennent parfois avec l’exportation de produits textiles : des articles volés dans les usines ont déjà réapparu sur les marchés locaux. La police prend des mesures pour confisquer les objets lorsque les vols sont signalés, mais leur valeur de revente est limitée.

    Lisez plus d’informations sur notre page Crime organisé .

    11. Contacter
    Contactez l’ équipe du Département des Affaires et du Commerce (DBT) au Maroc pour plus d’informations et de conseils sur les opportunités de faire des affaires au Maroc.

    #Maroc #Investissement #Commerce #Risques

  • Le paysage des IDE en Algérie en 2023

    Etiquettes : Algérie, IDE, investissement, code d’investissement, règle 51/49,

    Ces dernières années, l’Algérie a souffert d’une baisse massive des projets d’IDE après un pic de 28 en 2019, et n’a pas encore complètement récupéré.

    L’Algérie est le dixième plus grand pays du monde par sa taille et le plus grand d’Afrique, avec une superficie de 2,4 millions de kilomètres carrés et une population d’un peu moins de 30 millions d’habitants. Le pays a obtenu son indépendance de la France après un conflit à la fin des années 1950 et au début des années 1960, qui a coûté la vie à des milliers de personnes, mais le pays a été libéré de la domination coloniale en 1962.

    Cependant, la vie n’a pas été simple pour le pays depuis lors. Après la guerre, le Front de libération nationale (NLF) a dirigé l’Algérie sans opposition jusqu’à ce que d’autres partis soient légalisés en 1989. Cependant, les élections de 1991 dans le pays ont ensuite été interrompues par l’armée par crainte qu’un gouvernement « extrémiste » ne prenne le pouvoir. Les troubles qui ont suivi ont vu des manifestations de masse et une guerre civile, entraînant environ 100 000 morts, le NLF conservant le pouvoir. Au tournant du siècle, le président Abdelaziz Bouteflika a supervisé une période de stabilité relative, utilisant les revenus du pétrole et du gaz pour calmer l’économie locale. Cependant, les critiques sur la corruption et la hausse du chômage ont entraîné le printemps arabe en Algérie en 2011, et encore de nouveaux troubles. Finalement, les protestations entourant les tentatives de Bouteflika de briguer un cinquième mandat en tant que président ont abouti à sa démission en 2019.

    L’instabilité politique a affecté les IDE de l’Algérie

    Bouteflika a été blâmé par de nombreux Algériens pour les troubles que le pays avait connus, ainsi que les niveaux élevés de corruption. En 2019, un de ses associés, Abdelmadjid Tebboune, le remplace à la présidence.

    Tebboune a promis des réformes du système politique lors de son élection, mais malgré un référendum sur la réforme des lois électorales, peu de choses ont changé dans le pays. Étant donné que la stabilité politique est un moteur clé de l’investissement direct étranger (IDE) , comment ce contexte a-t-il affecté la façon dont les investisseurs perçoivent l’Algérie ?

    Ces dernières années, l’Algérie a souffert d’une baisse massive des projets d’IDE après un pic de 28 en 2019, et n’a pas encore complètement récupéré, avec seulement cinq projets entrant dans le pays en 2020 et 12 en 2022. Alors que la plupart pays ont subi une baisse du nombre de projets pendant la pandémie, la plupart –⁠ développés et en développement –⁠ ont fait un retour en 2022 en particulier. L’Algérie, cependant, est encore loin de ses sommets d’avant Covid.

    La nouvelle loi aidera-t-elle à attirer des IDE en Algérie ?

    La lutte de l’Algérie pour attirer les IDE peut en partie expliquer la décision de Tebboune d’abolir une loi exigeant que toutes les nouvelles entreprises du pays soient détenues à au moins 51 % par des intérêts locaux, ce qui signifie que les investisseurs étrangers devraient rechercher des partenaires et des investisseurs locaux. Alors que la suppression de cette loi facilitera l’entrée des investisseurs étrangers en Algérie, cette restriction « 51/49 » demeure pour certains des secteurs clés du pays, notamment l’industrie dominante des hydrocarbures, ainsi que l’exploitation minière, la défense, la production pharmaceutique et l’importation de biens destinés à la revente en Algérie. Cela rend moins probable une surabondance d’investissements dans certains des secteurs les plus lucratifs du pays.

    Cela dit, les énergies renouvelables et alternatives représentaient 25% des projets d’IDE en Algérie en 2022, grâce à la prévalence des ressources en hydrocarbures dans le pays, tandis que les produits chimiques et le charbon, le pétrole et le gaz représentaient environ un sixième chacun. Ces chiffres montrent que bien qu’il existe toujours une législation en place pour maintenir les industries les plus prospères d’Algérie entre des mains majoritairement locales, les investisseurs étrangers trouvent toujours des moyens d’y accéder, ce qui pourrait recevoir un nouvel élan alors que de nombreux pays dans le monde se tournent vers des sources d’énergie alternatives. en raison des sanctions imposées à la Russie depuis l’invasion de l’Ukraine.

    Une nouvelle loi favorisant la flexibilité des contrats autour des hydrocarbures est également considérée comme une tentative d’attirer davantage d’investisseurs internationaux en Algérie, et elle a abouti à la signature de protocoles d’accord par des sociétés pétrolières internationales telles qu’Equinor et Cespa, ainsi que la société nationale algérienne d’ hydrocarbures Sonatrach .

    Un paysage mondial en mutation profitera-t-il à l’Algérie ?

    L’évolution du paysage des IDE au cours des deux dernières décennies a vu les nationalités des investisseurs venant en Algérie changer. Sa relation historique avec la France a dérivé, remplacée par l’intérêt de la Chine et de la Turquie, les liens de la première remontant au soutien de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie dans les années 1960.

    La Chine a tenu à affirmer sa relation avec l’Algérie à travers des actions telles qu’un don de 40 millions de dollars à l’Opéra d’Alger en 2010 et un don de 28,8 millions de dollars pour la coopération économique et technique en 2018. Les relations étroites entre la Turquie et l’Algérie ont également été soulignées par la visite du président Recep Tayyip Erdoğan dans le pays en 2018, la même année qu’un forum d’affaires turco-algérien.

    Ce pivotement de l’Ouest vers l’Est pourrait expliquer la baisse des projets d’IDE entrant en Algérie, qui s’enlisent depuis 2011 et le printemps arabe. Construire de nouveaux partenariats prend du temps, et l’Algérie espère sans doute que sa relation florissante avec la Chine en particulier portera plus de fruits dans les années à venir. Ce besoin de découvrir des secteurs plus rentables dans le pays pourrait expliquer la gamme d’autres projets d’IDE en Algérie en 2022, ce qui montre un pays essayant apparemment de diversifier son portefeuille d’IDE . Ces projets concernaient le tourisme, l’automobile, l’électronique, les services commerciaux et professionnels et les dispositifs médicaux, chacun de ces secteurs attirant un projet d’IDE en 2022.

    Au niveau continental, l’Algérie est toujours à la traîne par rapport à de grands acteurs tels que l’Égypte, qui possède la plus grande économie d’Afrique du Nord . Cependant, les efforts de l’Algérie pour diversifier ses intérêts en matière d’IDE au-delà des seuls hydrocarbures, et les encouragements fournis par le gouvernement aux investisseurs étrangers, signalent que le plus grand pays africain par superficie terrestre pourrait également chercher à s’établir comme l’un des géants des IDE du continent d’ici la fin de la décennie.

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    #Algérie #IDE #Investissements

  • L’Afrique et son émancipation

    L’Afrique et son émancipation

    Tags : Afrique, Maroc, développement durable, économie, investissement,

    Après cinquante ans d’indépendance, l’Afrique ne veut plus rester dépendante de l’aide et de l’esprit négatif d’assistanat, d’autant plus qu’elle dispose de tous les atouts d’entreprendre et de réussir à commencer par fructifier ses partenariats et ses complémentarités internes entre le Nord, le Centre, le Sud, l’Est et l’Ouest de l’Afrique.

    Si l’Afrique s’est longtemps confiné aux produits primaires, elle peut désormais investir de nouveaux secteurs et miser le talent, la compétence et la polyvalence de son capital humain dans un nouveau contexte mondial qui permet à l’Afrique de diversifier ses partenaires sur la base de la réciprocité des intérêts et la parité des engagements pour favoriser le développement durable et l’investissement responsable.

    Le développement de l’Afrique dépend de plusieurs facteurs, d’abord politique et de la nécessité de la bonne gouvernance et du respect des droits de l’homme et des normes sociales et environnementales même si certains partenaires de l’Afrique des nouvelles puissances émergentes comme la Chine sont peu regardant sur ces considérations.

    Ensuite l’enjeu économique pour évaluer les possibilités des transferts de technologies et d’innovation adaptées et délocalisation et de relocalisation d’unités productives en Afrique, notamment pour pénétrer les marchés nord-américain et européen.

    La montée en gamme de produits et la diversification des productions supposeraient à la fois des pôles de compétitivité autour des territoires et des insertions dans les segments intégrés aux processus productifs techniques et cognitifs mondiaux, notamment par le biais des firmes multinationales. Pour exercer des effets d’entraînement et non d’enclave, ces insertions doivent s’articuler avec le tissu productif local.

    Enfin la dimension géopolitique car de très nombreux problèmes d’envergure planétaire comme le changement climatique, l’instabilité des marchés, les risques épidémiologiques, l’immigration et le terrorisme concernent l’Afrique. Or celle-ci, exception faite de l’Afrique du Sud, demeure absente des lieux de gouvernance mondiale, que ce soit le G-20 ou le futur G-14 qui inclura, outre les huit pays du G-8, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Egypte, l’Inde et le Mexique.

    Les relations entre les pays africains et les nouveaux partenaires modifient les rapports de pouvoir et les jeux d’alliance au sein de l’architecture internationale. La question est savoir comment l’Afrique sera entendue et respectée dans les instances régionales et internationales, et quel rôle elle peut jouer dans les nouveaux forums de la nouvelle gouvernance mondiale.

    Ce sont des questions de fonds qui conditionnent le développement et l’émancipation de l’Afrique qui traduisent aussi l’engagement du Maroc pour défendre les intérêts africains sur la scène mondiale notamment à travers son siège non permanent au Conseil de Sécurité.

    C’est le sens de l’enracinement marocain dans son milieu africain et la richesse des relations maroco-africaines multiséculaires qui n’ont d’égal que les promesses d’un avenir meilleur de coopération, de développement et de solidarité pour hisser ce continent au-devant de la scène mondiale pas uniquement par la rareté des ressources qu’il recèle mais par la qualité des valeurs qu’il enseigne.

    Au XIIème siècle le Maroc servait déjà de carrefour commercial entre l’Europe et l’Afrique, avec l’avènement des Almohades et de l’Espagne musulmane, une grande voie de commerce reliait le sud de l’Europe au Niger, via le Maroc.

    Par ailleurs, le Maroc est aussi le seul pays du Maghreb à avoir eu des relations commerciales depuis des siècles avec l’Afrique subsaharienne, notamment via les routes commerciales partant de Sijilmassa au Tafilalet vers le sud de l’actuelle Mauritanie et allant jusqu’au Ghana.

    En plus de ce lien historique, le Maroc dispose de certains atouts lui permettant de prétendre à ce rôle régional. En effet, le Maroc bénéficie d’un partenariat privilégié avec les Etats-Unis, l’Europe et d’autres pays arabes et méditerranéens moyennant les accords de libre-échange signés. Ce ce qui constitue un tremplin pour les investisseurs africains désireux de conquérir les marchés européens, arabes ou américains en partant de la plate-forme marocaine.

    Ensuite, l’expertise marocaine commence à être reconnue en Afrique au regard de son bon rapport qualité-prix, notamment dans les domaines bancaires, des infrastructures, de l’Agro- alimentaire, de la distribution, des télécommunications et de l’exploitation minière, etc.

    Enfin, de par sa position géostratégique à la fois portes d’Afrique et d’Europe, le Maroc dispose de son port Tanger Med, se situant sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, à savoir le détroit de Gibraltar qui représente 20% du trafic mondial de conteneurs.

    Ces atouts prédisposent le Maroc à devenir un hub régional à condition de mieux maitriser la chaine logistique de l’acheminement, le transit, l’assurance, la gestion documentaire, du dédouanement, du transport local à le traitement des stocks et réduire les coûts logistiques et les rendre plus compétitifs pour s’aligner sur la concurrence internationale.

    On dit que l’Afrique est le berceau anthropologique de l’humanité où l’on a trouvé les premières traces de l’homme, elle est aussi l’avenir du monde par l’humanisme qui la distingue et les valeurs de patience, de générosité et de pardon qu’elle inspire.

    L’Afrique est à l’honneur à un moment où la crise systémique interpelle d’abord la conscience pour mieux canaliser la puissance et faire du développement durable et des échanges équitables le corollaire de la paix, de la justice et la stabilité dans le monde en particulier l’Afrique longtemps pillée et livrée à son sort de sous-développement.

    L’Occident comme l’Orient doivent en partie leur richesse à l’Afrique. Et en cela nous avons tous une dette vis-à-vis de l’Afrique à laquelle aussi bien le monde moderne que l’ancien sont tous redevables.

    Et le Maroc en terre de rencontre et de dialogue à l’interface de l’Europe et de l’Afrique ce veut l’artisan d’un nouveau rapprochement fondé sur le respect, la dignité, la parité, la complémentarité et la solidarité. D’où l’utilité et l’actualité de ce dossier sur l’évolution des relations historiques entre le Maroc et l’Afrique vers un partenariat stratégique qui joint l’utile des intérêts et des relations à l’agréable de l’éthique et de la considération.

    #Maroc #Afrique

  • Le développement et la croissance économique de l’Afrique

    Tags : Afrique, développement, économie, investissement, ressources naturelles,

    L’Afrique a servi successivement de réservoir de main d’œuvre pendant les siècles de l’esclavage et de gisement des ressources naturelles au lendemain d’une indépendance inachevé.

    Ainsi la place de l’Afrique dans la division mondiale du travail n’a pas trop évolué puisqu’elle demeure principalement un exportateur de produits primaires non transformés, dont les prix instables avaient plutôt tendance à se déprécier, et un importateur de produits manufacturés et de services, voire de produits alimentaires.

    Dans le contexte actuel de mondialisation et d’émergence de nouvelles puissances, on a noté toutefois au tournant du XXI siècle une inversion des termes de l’échange en faveur de la croissance africaine et un appétit grandissant des pays émergents pour les ressources naturelles minières et pétrolières, et même pour les terres arables africaines.

    L’Afrique est désormais convoitée par les puissances émergentes mais également par les puissances industrielles pour ses ressources (biodiversité, forêts, hydrocarbures, mines).

    Selon une analyse de la Chambre de Commerce de Paris réalisé par l’économiste Philippe Hugon qui s’appuie sur les rapports Mc Kinsey Global Institute (2010), FMI (2011) ou BAD (2012) qui fait le diagnostic de l’économie et du potentiel africains, on arrive aux constats suivants :

    L’Afrique a enregistré un taux de croissance de 5,1 % entre 2000-2011 malgré le décrochage de la crise mondiale qui a fait chuter ce taux à 2,5 % en 2009.

    La productivité a affiché une croissance de l’ordre de 2,7 % au cours de la décennie 2000. . le pourcentage de consommateurs ayant un revenu de plus de 5 000 dollars est passé de 3,5 % à 4,3 % et celui accédant aux biens de base (2 000 à 5 000 dollars) de 29 à 32 %.

    Le pourcentage de la population en deçà du seuil de pauvreté absolue est passé de 66 % à 60 %.
    Les taux moyens d’inflation sont tombés de 22 % à 8 % entre les décennies 1990 et 2000, la dette publique de 81,9 % du PIB à 59 % et les déficits publics de 4,6 % du PIB à -1,8 %.

    Une diversification des partenaires commerciaux et financiers est observée (Chine, Inde, Brésil, pays pétroliers du monde arabe, Iran, Turquie, etc).

    Les 500 premières entreprises du continent africain ont presque triplé leur chiffre d’affaires (environ 700 milliards de dollars en 2010) et leurs bénéfices (60 milliards de dollars) depuis le début de la décennie 2000. L’Afrique du Sud concentre deux tiers de ces entreprises.

    En plus du boom pétrolier qui a enregistré en Afrique un taux de croissance annuelle de 7,1 % durant la décennie 2000, d’autres secteurs d’activité sont montés au créneau tels que le tourisme, la construction, les transports, les télécommunications et les services enregistrant une croissance supérieure à 6 %, l’agriculture à 5,5% et les industries manufacturières à 4,6%.

    Ainsi les télécommunications et la distribution comptent, d’ailleurs, parmi les secteurs à plus fort taux de croissance et profitabilité.

    Et c’est dans ces secteurs porteurs qu’on trouve l’essentiel des investissements marocains en Afrique qui situe le Maroc en deuxième position d’investisseur juste après la Chine.

    La crise systémique déclenchée en 2008 aux Etats-Unis et étendue à la zone euro en 2011 a eu un impact négatif limité sur la croissance économique de l’Afrique malgré qu’elle a entrainé une baisse des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique et une chute des prix des matières premières et de la demande de produits africains.

    En effet, la croissance en Afrique a chuté de deux points entre 2008 et 2009, mais les pays ont mis en place des politiques contra-cycliques et les « relais » que représentent les pays émergents se sont renforcés c’est le constat notamment pour le Maroc qui a réagi au ralentissement du marché européen par une conquête du marché africain.

    Ainsi, le couplage Sud/Sud se substitue graduellement à un découplage Nord/Sud provoqué par la crise, d’autant plus qu’en 2012 l’Afrique subsaharienne a enregistré des taux de croissance d’environ 6% en moyenne bien en avant par rapport aux taux européens autour de 1%.

    La reprise de la croissance économique depuis le tournant du 21ème siècle, occultée par la focalisation sur les zones de crises, a résulté de la combinaison de plusieurs facteurs (Hugon 2011, Mc Kinsey 2010, Young 2009).

    Cette croissance africaine s’explique par la jonction de facteurs endogènes tels que les réformes politiques et les mesures d’assainissement des finances publiques permettant d’avoir des politiques contra-cycliques durant le choc de 2008-2009.

    Mais c’est aussi l’émergence d’une classe moyenne (95 millions de personnes représentant 200 milliards d’euros de pouvoir d’achat), l’extension de marchés urbains, un meilleur climat des affaires, la baisse de la conflictualité au-delà de risques de contagion (Arc sahélo- saharien, Corne de l’Afrique, etc.).

    Et enfin c’est l’effet de la hausse des investissements et des progrès de productivité dans l’agriculture, l’impact des réformes institutionnelles ou le dividende démographique (hausse relative de la populations active) dans la grande majorité des pays.

    D’autres facteurs sont exogènes compte tenu de la hausse des cours des matières premières, la baisse des prix des produits manufacturés et l’inversion des termes de l’échange, l’augmentation significative des flux financiers (les IDE sont notamment passés de 9 milliards de dollars à plus de 50 milliards), la réduction de la dette dans le cadre des PPTE (pays pauvres très endettés) et, surtout, l’impact des relations avec les pays du Sud, notamment d’Asie : le commerce Sud/Sud pèse désormais pour près de 40 % du commerce extérieur africain, contre 27 % en 1990 (FMI 2010).

    #Afrique #Economie

  • Algérie : « Un régime pourri sauvé, pour l’instant, par le gaz » -The Economist-

    Algérie : « Un régime pourri sauvé, pour l’instant, par le gaz » -The Economist-

    Tags : Algérie, économie, investissement, Hirak, répression, pétrole, gaz, Maroc, France, Sahara Occidental,

    Le magazine britannique The Ecomist a publié récemment un article très critique sur la situation économique, politique et sociale en Algérie qu’il qualifie de lamentable.

    « … L’économie et la politique de l’Algérie sont à la fois sclérosées, son leadership répressif mais faible, son rôle en Afrique et dans le monde arabe égoïste mais méconnu. » C’est en ces termes que l’article résume la situation dans le pays, dont les habitants, « surtout les jeunes, sont malheureux, frustrés et craignent l’autorité ».

    L’auteur de l’article a examiné la situation économique en soulignant qu’en dehors du gaz et du pétrole, l’économie est lamentable et la plus grande compagnie pétrolière, Sonatrach, est un mastodonte mal géré qui domine le secteur de l’énergie.

    « La croissance économique a souvent été à la traîne par rapport à la population en plein essor, qui compte aujourd’hui environ 45 millions d’habitants. Et l’augmentation de la consommation intérieure de gaz limite les possibilités d’en exporter davantage. Le chômage est d’environ 15%, et beaucoup plus élevé pour les jeunes », explique l’article, qui s’attarde également sur le climat d’investissement morose dans le pays, affirmant que l’obligation pour les ministres ou les hauts fonctionnaires de signer pratiquement n’importe quel accord, ainsi que la léthargie et la l’incompétence de l’administration, rendent les affaires extraordinairement délicates.

    De plus, les lois adoptées en 2019 qui étaient censées ouvrir l’investissement aux étrangers n’ont pas convaincu les investisseurs car la plupart des hommes d’affaires étrangers restent déconcertés par les nouvelles lois et leurs petits caractères. « Les banques occidentales et le FMI, considérés avec suspicion dans les milieux officiels algériens, restent prudents face à l’enchevêtrement. Les obstacles bureaucratiques, l’incompétence flagrante et l’attitude hostile envers les capitaux étrangers, notamment français et américains, dissuadent toujours les étrangers », a déclaré The Economist, énumérant les autres plaintes constantes des investisseurs.

    Sur la situation sociale qui prévaut en Algérie, le magazine souligne que deux mots du lexique local résument le malaise algérien : hogra et haraga. « Le premier englobe une gamme de sentiments sombres qui affectent les Algériens : un sentiment d’humiliation et d’oppression, un déni de dignité. Cela conduit au deuxième mot de plus en plus courant, signifiant littéralement « ceux qui brûlent », a souligné The Economist, expliquant que Haraga s’applique au nombre croissant d’Algériens souhaitant émigrer illégalement pour avoir une vie meilleure à l’étranger, impliquant la combustion de papiers d’identité. « Jusqu’à présent cette année, quelque 13 000 personnes ont atteint l’Espagne dans des bateaux branlants », a-t-il rappelé.

    L’article qui rappelait le mouvement Hirak qui a renversé feu Abdelaziz bouteflika a souligné qu’il est vite devenu clair que le nouveau régime d’Abdelmadjid Tebboune, était à peu près le même que son prédécesseur et qu’il n’a été sauvé que par l’apparition du covid-19 en 2020, qui a fait s’effondrer le Hirak, et par la flambée des prix du gaz et du pétrole qui permettent à l’État de subventionner les aliments de base, l’électricité, l’huile de cuisine, l’essence et le logement.

    L’article qui analysait la situation lamentable des droits de l’homme dans le pays critiquait également les médias officiels comme étant « pathétiquement flagorneurs » alors que la presse occidentale est considérée comme hostile et les médias d’opposition et le Hirak comme infiltrés par le Mossad, le service de renseignement israélien, et étaient souvent soudoyé par le Maroc.

    Les déclarations officielles ont tendance à être imprégnées d’un mélange de vantardise et de paranoïa. Les évaluations sincères sont furieusement rejetées comme racistes ou motivées par un désir haineux de déstabiliser le pays.

    Le magazine note à cet égard une constante dans les médias officiels algériens, qui sont, dit-il, « également d’une virulence obsessionnelle envers le Maroc voisin, d’autant plus que le vent diplomatique pourrait se retourner contre l’Algérie dans sa campagne pour obtenir l’indépendance du Sahara Occidental de l’occupation marocaine ».

    #Algérie #Economie #Hirak #Maroc #France #Investissement #Pétrole #Gaz

  • Maroc : Délégation parlementaire britannique lunch meeting

    Maroc : Délégation parlementaire britannique lunch meeting

    Tags : Maroc, Royaume Uni, analphabétisme, investissement, migration,

    Une délégation parlementaire britannique vient de quitter le Maroc. Sa visite était principalement axée sur l’état de l’analphabétisme et la politique migratoire du Royaume.

    Invités présents :

    SEM. l’Ambassadeur du Royaume-Uni au Maroc

    Lord Kilclooney (Crossbencher) – Chambre des Lords

    Lord Harrison de Chester (Parti Travailliste) – Chambre des Lords

    M. David Davies (Parti Conservateur) – Chambre des Communes

    Matthew Offord (Parti Conservateur) – Chambre des Communes

    Mme Tammy Sandhu – Political Team à l’Ambassade du Royaume-Uni

    M. Réda Oudghiri Idrissi – First Secretary à l’Ambassade du Maroc au Royaume-Uni + un collaborateur.

    Mme Mounia Boucetta – Secrétaire Général au MCINET

    Mme Houda Marrakchi – Directeur des Etudes et de la Coordination Sectorielle au MAEC

    M. Ali El Yaacoubi – AMDI

    Mlle Jihane Markouch – AMDI

    Mlle Lamia Khamlichi – AMDI (gestion de la logistique)

    Questions abordées :

    -Taux d’analphabétisme au Maroc

    – Lien entre l’analphabétisme et la pauvreté

    Le Maroc a une population jeune : + 65% de la population a moins de 35 ans. Les parlementaires ont insisté sur l’intérêt de ce point.

    Taux de l’IS au Maroc

    → Comparatif entre les taux IS marocain et taux IS français

    La place de la femme marocaine dans la fonction publique et dans le secteur privé et leur représentativité au sein du Parlement.

    Les accords de libre-échange conclus par le Maroc

    → Lord Kilclooney et Lord Harrison ont soulevé la question des répercussions de l’accord liant les Etats-Unis au Maroc sur les échanges entre les deux pays. Ceux-ci n’auraient pas été favorisés par la conclusion de cet accord.

    La nature de l’émigration marocaine.

    → Il s’agirait plus aujourd’hui d’une émigration intellectuelle et non plus ouvrière. Mme Marrakchi a néanmoins précisé que l’on ne pouvait pas pour autant parler de « fuite des cerveaux » au vu du taux marginal de cette émigration. Elle a aussi ajouté que l’on assistait de plus en plus au retour de ces émigrés, du fait de la crise économique mondiale.

    Les mesures incitatives à l’investissement au Maroc.

    → SEM. l’Ambassadeur du Royaume-Uni a relevé l’intérêt des entreprises britanniques pour le secteur des Energies Renouvelables.

    Les parlementaires, la représentante de l’Ambassade du Royaume-Uni au Maroc et les représentants de l’Ambassade du Maroc à Londres ont demandé à ce que leur soit communiquée la présentation faite par M. Ali El Yaacoubi qu’ils ont félicité pour la pertinence de ses informations.

    #Maroc #Royaume_Uni #Migration #Investissement #Analphabétisme #Femmes

  • Réponse de la Chine aux accusations du président Macron

    Réponse de la Chine aux accusations du président Macron

    Algérie, Emmanuel Macron, Chine, France, colonisation, mémoire, coopération, investissement,

    Lors de sa visite en Algérie, le président français Emmanuel Macron a accusé des puissances impérialistes, en citant la Russie, la Chine et la Turquie, de nourrir un sentiment anti-français chez la jeunesse algérienne et africaine au sujet du passé colonial français en Algérie et en Afrique.

    Cette information a été relayée depuis le 21 août par des médias francophones dont le quotidien français Le Figaro et le site algérien TSA. C’est une acusation regrettable, lourde et sans fondement.

    A mon avis, si la France n’est pas aimée par des jeunes algériens, il faut leur demander pourquoi, il faut écouter leur voix pour comprendre ce sentiment anti-français. Accuser d’autres pays n’aide pas les choses. On ne peut pas accuser les autres pays avec des observations très personnelles du genre « il y a une immense manipulation sur les réseaux sociaux».

    La Chine et l’Algérie ont établi leurs relations diplomatiques en 1958. Quatre ans avant son indépendance. Depuis, les deux pays entretiennent de très bonnes relations. Un petit exemple : En 1963, la Chine a envoyé sa première équipe médicale en Algérie, première du genre en ce qui concerne son envoi d’équipes médicales à l’étranger.

    Si la Chine obtient une certaine popularité chez les algériens, c’est grâce à ce qu’elle a fait pour ce pays et son peuple et pas sur ce qu’elle a dit sur les réseaux sociaux. Les algériens, plus globalement les africains, sont sensés et autonomes. Ils ne sont pas des adolescents qui ont besoin de filtrage parental lorsqu’ils regardent les réseaux sociaux.

    Les dirigeants africains sont lucides et savent comment choisir les pays partenaires. Ils savent quels projets sont bénéfiques pour leurs pays. On ne peut pas dire qu’ils font le bon choix quand il s’agit d’un projet européen ou américain et qu’ils sont dupes quand il s’agit d’un projet chinois.

    Enfin, je dois rappeler une chose à nos amis français. La France et la Chine coopèrent en Afrique. Lors de la visite du Premier Ministre chinois Li Keqiang en France en 2015, les deux pays ont publié une déclaration conjointe sur la coopération dans les marchés tiers. En 2018, lors de sa visite en Chine, le président français Emmanuel Macron a même assisté à la signature d’un partenariat entre la Banque de Développement de Chine et l’Agence française de développement pour soutenir des projets en Afrique sur le climat. Ces projets ont été concrétisés au fur et à mesure. En 2020, la première phase d’un projet d’assainissement à Dakar, cofinancé par la Chine et la France, a été mise en service en présence de l’ambassadeur de Chine au Sénégal.

    Début 2022, la Chine et la France ont signé un document portant sur la liste des projets de démonstration du 4ème cycle de développement de la coopération sur les marchés tiers marquant la dernière étape de cette initiative visant à renforcer la coopération internationale. Cette liste comprend des projets d’infrastructure et d’énergie nouvelle en Afrique, en Europe Centrale, et en Europe de l’Est.

    L’Afrique est un continent ouvert et suffisamment grand pour accueillir les investisseurs français, chinois, américains, etc. Il est temps d’arrêter de considérer l’Afrique comme la chasse gardée d’un pays ou d’un autre.

    #France #Chine #Afrique #Macron #Algérie

  • Énergie: Vers des hausses historiques des prix du gaz

    Énergie: Vers des hausses historiques des prix du gaz

    Energie, gaz, Algérie, Russie, Ukraine, Union Européenne, Allemagne, Italie, investissement, prospection,

    La guerre quasi-déclarée que se mènent russes et occidentaux est en train de prendre une tourune plus délicate pour les européens. Les pric du gaz ont atteint des proportions telles que des économies solides de l’UE se voient déstabilisées.

    La guerre en Ukraine n’est pas la seule raison de cette hausse vertigineuse des prix. Le désinvestissement dans le secteur gazier durant les dernières années n’y est pas étranger.

    Cette crise oblige maintenant les occidentaux à réinvestir dans la prospection dans les pays producteurs et à revenir vers la conclusion de contrats d’achat à long terme.

    L’Allemagne qui projette d’exproprier la partie de Nord Stream 2, le gazoduc russe qui traverse presque pour rien une partie de son territoire. La France qui multiplie les pistes pour parvenir à remplir ses réserves de gaz avant le 1er novembre. L’Italie qui se déploie dans tous les sens pour devenir un partenaire privilégié de nombreux pays producteurs. Et l’Algérie qui invite les Occidentaux à changer de stratégie et penser à investir plus avec les pays producteurs dans l’amont pétro-gazier. Le monde du GNL connaît sa période la plus troublée de l’histoire.

    Elle ne risque pas de s’écourter la séquence qui voit depuis plusieurs mois maintenant l’ordre énergétique mondial soumis à des turbulences telles que la sacro-sainte loi de l’offre et de la demande se retrouve mise entre parenthèses. La guerre qui ne dit pas son nom autour du gaz naturel liquéfié (GNL) est en train de prendre une tournure plus délicate pour les Occidentaux depuis que la Russie a décidé, à compter de la semaine dernière, de réduire ses livraisons de gaz à plusieurs pays de l’Union européenne, notamment des pays parmi ceux qui comptent le plus dans le PIB de l’UE. Une autre parmi la multitude d’incidences qui ont fait que la demande sur le GNL atteint désormais des proportions telles que les prix se révèlent déstabilisants même pour des économies aussi robustes que celles des 27 de l’UE.

    Les propos tenus vendredi dans un média suisse par Jean Abiteboul, le président du GIIGNL (Groupement international des importateurs de gaz naturel liquéfié), en disent long sur la crise. « Le marché du GNL était déjà tendu avant même la crise ukrainienne. Depuis 3-4 ans, on sousinvestit de façon significative dans les chaînes GNL, notamment sous la pression environnementale. Les prix du gaz avaient commencé à augmenter dès l’automne dernier, ils avaient déjà été multipliés par 3 ou 4. La crise ukrainienne n’a fait qu’empirer la situation », a résumé le président des importateurs mondiaux de GNL, le gaz liquéfié qui donne lieu depuis quelques mois à une course effrénée entre les pays consommateurs même si, il faut le souligner, les problèmes d’infrastructures d’accueil sont un sérieux écueil pour les pays même les plus développés.

    Une course effrénée qui, comme le révèle un rapport de la publication américaine Oil and Gas Journal, est illustrée par la forte demande de contrats de GNL à long terme. Une demande qui a fortement augmenté au cours de l’année en cours, les fournisseurs profitant d’une demande robuste en raison de la réduction des importations russes. Les nouveaux contrats long terme sont conclus à des prix beaucoup plus élevés qu’il y a quelques mois. Et cela met une grande pression sur les pays demandeurs de gaz, à l’instar de l’Allemagne qui envisage de carrément exproprier la partie du gazoduc Nord Stream 2 traversant son territoire et de l’utiliser pour se connecter au réseau d’approvisionnement en GNL qui proviendra des ports de la mer Baltique, si l’on doit se fier à ce que rapportait vendredi le magazine Der Spiegel, la même publication à laquelle le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, a accordé une interview, la semaine dernière (voir Le Soir d’Algérie du 23 juin 2022), dans laquelle il répondait de la manière la plus pragmatique qui soit à une question sur la possibilité que l’Algérie fournisse du gaz à l’Allemagne : « Si l’Allemagne veut nous acheter du gaz, alors ouvrez de nouveaux gisements avec nous, comme le font les Italiens avec le groupe Eni. Nous avons un programme ambitieux de 39 milliards de dollars pour accroître la production dans le secteur pétrogazier d’ici 2026. Sonatrach lèvera la majorité, et nous recherchons des partenaires pour le reste. Nous espérons que les Européens ne changeront pas de cap et nous laisseront seuls avec les investissements. Pendant longtemps, l’Europe a défendu la protection de l’environnement et n’a fait aucune distinction entre le pétrole et le gaz. En conséquence, aucun investissement n’a été réalisé.».

    Un choix que les Européens, notamment les Allemands, sont en train de payer maintenant au point d’élever le niveau d’alerte en appelant à «un effort national» afin de réduire la consommation de gaz et espérer éviter d’en venir à l’ultime solution, le rationnement.

    Azedine Maktour

    Le Soir d’Algérie, 26 juin 2022

    #Algérie #Energie #Gaz #UE

  • Algérie. Les annonces du Président Tebboune

    Algérie. Les annonces du Président Tebboune – remaniement ministériel, salaires, allocation chômage, subventions, investissement, médicaments, blé,

    Plusieurs annonces ont été exprimées par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, lors de son entrevue avec des représentants de la presse nationale, samedi soir, sur les chaînes de la télévision et de la radio nationales. Ainsi, le Président Tebboune a fait plusieurs annonces, concernant le remaniement ministériel, son timing et son efficacité, l’augmentation des salaires et de l’allocation chômage, la réforme des subventions, la loi sur l’investissement, la pénurie de certains médicaments et les stocks de blé dont dispose l’Algérie (lire articles détaillés en p.4).

    S’agissant du remaniement ministériel, dont on parle depuis le début de l’année, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé que tout remaniement ministériel doit répondre au critère de l’ « efficacité » afin de parvenir à une mise en œuvre rapide des décisions prises en Conseil des ministres. Affirmant que la majorité des ministres « sont animés de bonne volonté », il a relevé que l’expérience « s’acquiert par la pratique et la persévérance », reconnaissant toutefois, que « certains ministres ont manqué dans l’exercice de leurs fonctions ». Aussi, si remaniement il y aura, il s’effectuera « en fonction des résultats de chaque secteur », la norme étant « le taux d’application des décisions prises lors des Conseils des ministres. »

    Concernant la crise mondiale des produits de première nécessité, eu égard à la guerre en Ukraine, il a affirmé, que les réserves de blé en Algérie couvraient une période de huit mois. « L’Algérie possède actuellement des réserves pouvant couvrir une période de huit mois. Nous sommes à la veille de la campagne de moisson dans le Sud ainsi qu’au Nord dans deux mois » ; il a rappelé les mesures prises par l’Etat pour encourager la production agricole, en tête desquelles l’augmentation du prix d’achat des céréales et des légumineuses auprès des agriculteurs. Concernant le blé, le président a fait savoir que les réserves de blé en Algérie couvraient une période de huit mois.

    S’agissant de la réforme des subventions, le chef de l’Etat a annoncé la constitution, vers fin le mois de mai prochain, d’une commission nationale chargée de la révision des subventions publiques en vue de passer de subventions généralisées vers des subventions orientées aux véritables bénéficiaires, et ce, avec l’association de l’ensemble des parties prenantes.

    Annonçant la « levée, d’ici la fin de l’année, des subventions sur certains produits dans le cadre d’un mécanisme national », le président Tebboune a assuré que le Gouvernement ne prendra aucune décision de manière unilatérale.

    La nouvelle loi sur l’investissement sera présentée en Conseil des ministres d’ici un mois, a annoncé le président Tebboune, affirmant que 2022 se voulait une « année économique par excellence » grâce aux nombreuses facilitations accordées dans le domaine économique et en faveur de l’investissement.

    « Nous avons insisté sur la production locale de l’huile et du sucre et l’augmentation du rendement des céréales à 40 quintaux/hectare, et ce, avant même le début de la crise ukrainienne. Nous appelons et nous veillons à l’application de ces instructions pour protéger le pays des répercussions des crises étrangères », a-t-il dit.

    Le chef de l’Etat a également promis de communiquer les résultats de l’enquête sur les pénuries répétitifs des médicaments, une fois celle-ci terminée, rappelant que l’Inspection générale de la Présidence de la République a été créée à l’effet de mener ce genre d’enquêtes. Il a fait savoir que 37 inspecteurs de la Présidence de la République ont été mobilisés pour mener cette enquête. Aussi, des instructions pour l’importation « dans l’immédiat » de médicaments en rupture de stocks pour contrecarrer ces lobbies.

    L’Express, 25/04/2022

    Lire aussi : Le président algérien n’a pas digéré le revirement espagnol

    #Algérie #Tebboune #Remaniement #salaires #Chômage #Subventions #Médicaments #Blé

  • Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris

    Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris

    Tourisme en Algérie: L’intérêt des hommes d’affaires qataris – Qatar, investissement,

    Des hommes d’affaires qataris sont intéressés par l’investissement dans le secteur du tourisme en Algérie.

    C’est ce qu’a affirmé, jeudi, l’ambassadeur de l’État du Qatar en Algéire Abdulaziz Ali Al Naama, lors d’une audience que lui a accordé le ministre du Tourisme et de l’artisanat, Yacine Hamadi.

    Au cours de cette audience, le diplomate qatari a fait part du “grand intérêt” voué par les hommes d’affaires de son pays à l’investissement dans le secteur du tourisme en Algérie, vu les atouts touristiques importants que recèle notre pays, rapporte l’agence APS, qui cite un communiqué du ministère du tourisme.

    Le ministre du tourisme a expliqué à l’ambassadeur du Qatar que l’Algérie “a mis en place les mécanismes et facilités à même de garantir un climat favorable à l’investissement notamment dans le secteur du tourisme”.

    Coupe du monde 2022: Promouvoir la destination Algérie

    Ils ont examiné la possibilité de faire la promotion de la destination Algérie lors de l’organisation du Qatar de la Coupe du monde de football et de consacrer des espaces pour la commercialisation de produits de l’artisanat algérien.

    Les deux responsables ont également examiné les moyens d’élaborer une feuille de route pour la promotion de la coopération bilatérale, notamment en matière d’investissement touristique, de gestion touristique et hôtelière et de promotion touristique, selon le même communiqué cité par l’agence APS.

    Un influenceur qatari pour promouvoir la destination Algérie

    L’influenceur et voyageur qatari Khalid al-Jaber est arrivé, le 30 septembre en Algérie et visitera 30 wilayas dans le cadre de la promotion de la destination Algérie.

    L’influenceur qatari a prévu un voyage appelé “Boardind to Tassili” durant lequel il va traverser tout le territoire national sur sa moto, et qui durera 3 mois, en visitant 30 wilayas dont Alger, Bejaia, Sétif, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Guelma, Constantine, Batna, Biskra, El Oued, Touggourt, Ghardaia, Ouargla, Illizi, Djanet, Tamanrasset, In Guezzma, In Salah,Timimoun, Adrar,Beni Abbes, Bechar, Tlemcen, Naama, Mascara, Chlef et Tipaza.

    Voyager, 24/12/2021

    #Algérie #Qatar #Tourisme #Investissement