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  • Tunisie: Doper les investissements dans l’énergie verte

    Etiquettes : Tunisie, investissements, énergie verte, immigration, Sommet Italie-Afrique, Plan Mattei pour l’Afrique,

    Le président tunisien Kais Saied a participé au sommet Italie-Afrique à Rome, organisé dans le cadre du «Plan Mattei pour l’Afrique», en présence de 27 chefs d’État et de gouvernement.

    Le sommet intervient dans un contexte de désaccords sur l’immigration illégale et sur la demande des pays du Sud d’une aide financière pour fournir des opportunités d’emploi afin de freiner la croissance du phénomène.

    Les hauts responsables des deux rives de la Méditerranée souhaitent profiter de ce rassemblement international pour atteindre les objectifs de développement énergétique à long et moyen terme. Ils cherchent également à lancer une nouvelle phase de coopération.

    Le sommet examine les questions affectant l’Afrique et l’Europe, notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire, la migration irrégulière et l’énergie propre.

    Plusieurs observateurs estiment que le sommet vise à sécuriser les approvisionnements énergétiques de l’Union européenne et à accélérer le développement des pays africains. Ils pensent également que cela vise à ralentir les flux migratoires vers l’Europe.

    Cependant, nombreux sont ceux qui pensent que le sommet n’aboutira pas à des décisions immédiates en raison du conflit d’intérêts entre les deux parties.

    Il pourrait également s’appliquer dans une large mesure à la Tunisie suite à la signature d’un accord de partenariat stratégique entre la Tunisie et l’Europe.

    L’Italie, en tête de liste des négociateurs européens, cherche à freiner le flux de migrants vers ses côtes et brandit un plan d’aide financière crucial pour atteindre cet objectif. Pourtant, Rome cherche à assurer le flux d’énergie après le choc qu’ont connu les marchés à la suite du déclenchement de la guerre russe contre l’Ukraine.

    Saied a souligné l’importance du développement énergétique, soulignant le souci de la Tunisie d’offrir un climat d’investissement sain et approprié pour encourager les hommes d’affaires à établir des partenariats et des relations d’échange avec leurs homologues tunisiens dans des secteurs prometteurs tels que les énergies renouvelables, le dessalement de l’eau, la santé et la pharmacie.

    L’expert tunisien en énergie Ghazi bin Jami a déclaré que Tunis envisageait de renforcer les investissements dans les énergies renouvelables dans les années à venir, expliquant que le plan énergétique national vise à réduire la dépendance du pays à l’égard de la production de gaz.

    Bin Jami a déclaré à l’agence de presse tunisienne (TAP) soulignant l’importance de surmonter les défis structurels en travaillant à la production d’énergies alternatives, telles que l’énergie solaire et éolienne.

    Le projet d’interconnexion ELMED entre la Tunisie et l’Italie est une liaison d’échange d’électricité bidirectionnelle prévue parmi les projets les plus critiques.

    Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité italien Terna et la société publique tunisienne de distribution d’électricité et de gaz STEG développeront le projet.

    Cependant, les autorités tunisiennes espèrent que ce sommet ira au-delà des investissements dans l’énergie et exigera un traitement radical de la migration clandestine des côtes tunisiennes vers l’Italie.

    En juillet dernier, Rome a accueilli une conférence qui a abouti à un accord préliminaire pour faire face à l’afflux d’un nombre croissant de migrants vers l’Europe.

    La réunion a convenu de fournir le financement nécessaire pour aider les pays d’origine et de transit en matière d’asile.

    La conférence s’est tenue avec la participation de 20 pays pour réduire la migration irrégulière et établir des partenariats dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures et de la santé.

    La Première ministre italienne Giorgia Meloni a promis d’organiser une conférence des donateurs sur la migration clandestine.

    Saied a déclaré que la question d’une telle migration ne peut être résolue par des mouvements unilatéraux, la décrivant comme une « forme d’esclavage moderne ».

    Il y a sept mois, la Tunisie et l’UE ont signé un accord de « partenariat stratégique » qui comprend la lutte contre les trafiquants d’êtres humains et le renforcement des frontières face à une forte augmentation du nombre de bateaux quittant ce pays d’Afrique du Nord pour l’Europe.

    L’Europe s’est également engagée à fournir une aide d’une valeur de 1,1 milliard de dollars pour soutenir l’économie tunisienne.

    Les autorités italiennes affirment qu’environ 80 000 personnes ont traversé la Méditerranée et atteint les côtes italiennes au cours du premier semestre de l’année dernière, contre 33 000 au cours de la même période en 2022, dont la plupart sont parties des côtes tunisiennes.

    #Tunisie #EnergieVerte #SommetItalieAfrique #Immigration

  • La défense des intérêts du Maroc en Afrique

    La défense des intérêts du Maroc en Afrique

    Tags : Maroc, Afrique, Union Africaine, Sahara Occidental, RASD, investissements, diplomatie économique,

    I- Introduction : Principaux repères sur l’Afrique :

    – La superficie de l’Afrique est de 30 millions de krn², soit 20,3 % des terres émergées. La population est estimée à près d’un milliard d’habitants soit 1/6 de la population mondiale.

    – Un tiers des ressources minières mondiales se trouve en Afrique. Le continent produit 10 % de pétrole et 20 % de l’or.

    – L’Afrique abrite 60 % du total mondial des terres arables et non encore cultivées.

    – L’Afrique réalise 2 000 milliards du PIS soit plus que l’Inde et moins que le Brésil. La taille de l’économie africaine a triplé depuis 2000 notamment grâce à l’Afrique subsaharienne qui a vu sa production quadruplée sur la même période.

    – La part de l’Afrique dans les projets IDE (Investissements Directs Etrangers) est passée de 3,2 % en 2007 à 5,6 % en 2012.

    – 35 pays africains sont classés devant la Chine selon l’indice de démocratie.

    – 35 des pays africains sont classés devant la Russie selon l’indice de perception de la corruption.

    – 17 des pays africains sont classés devant l’Inde selon l’indice « Doing Business » de la Banque Mondiale.

    Pendant longtemps, l’Afrique a été perçue comme un continent à la dérive, en proie aux conflits armés, aux troubles sociaux, aux endémies et aux catastrophes naturelles (sécheresse, inondations, etc.). Depuis une dizaine d’années, l’afro-pessimisme a cédé le pas à l’afro-optimisme. L’Afrique est devenue un continent courtisé, à forte attractivité pour les investissements.

    II – Défense des Intérêts du Maroc en Afrique :

    Volet Economique :

    – L’Afrique sub-saharienne constitue une profondeur stratégique pour notre pays. La vingtaine de visites que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a effectuées dans une quinzaine de pays africains illustre cette réalité géopolitique.

    – Ces visites ont drainé dans leur sillage une présence de plus en plus croissante du secteur privé marocain. Les domaines concernés par cet engouement pour l’Afrique ont trait aux BTP, aux télécoms, la Banque, l’assurance, les Mines, le transport aérien, l’agro-industrie, l’eau et l’électricité et les produits pharmaceutiques.

    Cette présence est dictée par le besoin de nos groupes de s’ouvrir à l’international pour pouvoir assurer leur développement et maintenir leur compétitivité. L’Afrique offre également un espace approprié du fait de sa proximité géographique, des liens séculaires entretenus par notre pays avec de nombreux Etats sub-sahariens et de l’attractivité du continent africain.

    Cette attractivité peut être appréhendée à travers les quelques indicateurs ci-après :

    – L’Afrique réalise depuis plusieurs années une forte croissance du PIB de l’ordre de 5 %.

    – D’après la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), la rentabilité des IDE en Afrique est plus importante que dans n’importe quelle autre région. Une part significative de la croissance africaine tire son origine de la consommation domestique et ne dépend plus de la seule exportation des ressources naturelles.

    – Il est désormais admis que l’Afrique sera à l’avenir le moteur de la croissance mondiale, ce qui incite de plus en plus d -investisseurs à parier sur la rentabilité de l’Afrique. Le nombre de projets d’investissements directs étrangers a bondi de 87 % en moins de 10 ans et la tendance,’ devrait s’accentuer. 150 milliards de dollars d’investissements sont attendus en 2015. Selon une étude du Cabinet Ernest & Young réalisée en 2012, l’Afrique continuera à attirer les investisseurs étrangers en raison du fort potentiel de croissance de ce continent. L’étude attribue cette croissance à un processus de démocratisation qui s’enracine dans la plus grande partie du continent, à des améliorations constantes du climat des affaires, à une augmentation exponentielle du commerce et à des améliorations des conditions de vie des populations. Aujourd’hui on estime à 300 millions le nombre de la classe moyenne en Afrique. Ce nombre pourra doubler dans les 20 années à venir.

    – Le Maroc est sur la bonne voie. Il est devenu le 2ème investisseur africain sur le continent avec un montant de 2,2 milliards de dirhams et le premier investisseur africain en Afrique de l’Ouest.

    Au Plan Commercial :

    – Il existe un fort potentiel de croissance pour notre commerce extérieur qui enregistre lin déficit chronique. Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique sub-saharienne ont représenté 11,7 milliards de dirhams en 2010 contre 3,6 milliards en 2000, soit trois fois plus en une décennie. Le solde commercial s’est amélioré passant d’un déficit de près de 7,2 milliards de dirhams en 2000 à un excédent de 2,7 milliards de dirhams. Toutefois, ces échanges restent faibles et ne représentent que 2,6 % de la valeur globale de la balance extérieure du Royaume.

    – Les processus d’intégration régionaux offrent à notre pays de réelles opportunités de croissance pour son commerce extérieur. Le Maroc a négocié un accord de libre – échange avec l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Toutefois, cet accord, déjà paraphé, tarde à être signé en raison de divergences sur les listes de produits devant bénéficier d’une exonération progressive des droits de douane.

    Quelques Propositions pour améliorer notre présence économique en Afrique :

    – Nécessité d’élaborer une stratégie globale et intégrée qui serait le fruit d’un travail en commun mené par les institutionnels gouvernementaux et les institutionnels du privé. Cette stratégie, sorte de feuille de route, donnerait plus de visibilité et d’efficacité à notre présence en Afrique.

    – L’investissement en Afrique est le moyen le plus approprié pour défendre nos intérêts y compris politiques en Afrique. Ce moyen rendrait notre pays moins dépendant des aléas politiques et des soubresauts qui affectent le continent.

    – Le Maroc est appelé à tirer profit de sa position géographique en tant que trait d’union entre l’Afrique, l’Europe, la Méditerranée et les pays arabes. Cette position offre des perspectives prometteuses à notre pays.

    – L’expertise et le savoir-faire acquis par nos opérateurs économiques notamment en Afrique de l’Ouest et Centrale devraient être mis au service d’une coopération triangulaire.

    – Nécessité d’opérer une refondation de notre coopération qui la départirait de la logique de l’assistanat au profit d’une logique de partenariat gagnant-gagnant. A cet effet, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCl) est appelée à jouer un rôle prépondérant et novateur. La valorisation des ressources humaines devra continuer à être un secteur stratégique. En effet, les cadres africains – formés au Maroc – sont les meilleurs relais pour la promotion de notre pays.

    – Pour aller vers davantage d’investissements en Afrique, il serait utile de mettre en place une banque destinée à accompagner nos opérateurs économiques.

    III- Volet Politique des Relations du Maroc avec l’Afrique

    – L’Afrique représente un enjeu considérable pour notre cause nationale.

    -L’OUA, devenue ensuite UA, est la seule organisation au monde à admettre en son sein la prétendue «rasd ». Le plus grand nombre de reconnaissances de cette entité fantoche est en Afrique : 18 reconnaissances. Certes des progrès importants ont été réalisés par notre diplomatie qui se sont traduits par des retraits ou des gels de reconnaissances, mais la tâche demeure encore rude.

    – Les préoccupations majeures concernant notre cause nationale sont encore intimement liées à l’Afrique. La voix de l’UA est écoutée dans le reste du monde notamment aux Nations Unies.

    – La majorité de nos adversaires sur la question du Sahara se recrutent en Afrique et au sein de cette majorité, les pays africains anglophones sont les plus virulents à notre égard.

    – Sur les 18 reconnaissances en Afrique sub-saharienne, 14 sont le fait de pays anglophones et parmi ces pays, il y a le noyau dur formé par l’Afrique du Sud et le Nigéria. Ces derniers exercent une influence néfaste sur la scène régionale et internationale. Les deux pays, perçus comme des leaders sur le continent africain, agissent contre nos intérêts. L’Afrique du Sud a une capacité de nuisance dont elle use au niveau continental et international. Les Etats de l’Afrique australe sont devenus pratiquement des satellites de l’Afrique du Sud.

    – C’est en Afrique francophone que le Maroc compte le plus grand nombre d’amis qui le soutiennent sur la question du Sahara. Sur les 15 pays francophones, seul le Mali maintient encore sa reconnaissance de la prétendue « rasd ». Les menaces que représente le voisinage algérien dissuadent tout changement de position.

    – Il existe une corrélation entre le niveau de représentation diplomatique de notre pays en Afrique et le nombre de reconnaissances. Là où nous sommes davantage présents, c’est-à-dire en Afrique francophone, la quasi-totalité des pays de cette zone n’a jamais reconnu ou a retiré sa reconnaissance de la soi-disant « rasd ».

    – A contrario, là où nous avons un déficit de présence diplomatique, le nombre de reconnaissances est plus important. Notre appareil diplomatique ne couvre que 5 pays anglophones sur 18 alors qu’il en couvre 12 pays francophones sur 15.

    – L’apport de la diplomatie parlementaire et des acteurs non étatiques tels que les partis politiques, les ONG pourra s’avérer utile dans nos démarches visant à convaincre les pays hostiles ou hésitants du bienfondé de notre cause nationale.

    – Il existe un fort déséquilibre en matière d’échanges de visites avec les pays africains. Le Maroc est appelé à faire des efforts supplémentaires pour combler le déficit enregistré dans ce domaine.

    – L’absence de notre pays de l’UA nous interpelle car elle nous met dans une position inconfortable pour la défense de nos intérêts et de notre cause nationale. Le Maroc est contraint de recourir à des pays amis pour agir à sa place.

    – De même, le Maroc est amené, au prix d’efforts sans cesse croissants, à mobiliser ses amis pour faire valoir son droit à participer à des fora bi-régionaux UA/partenaires bilatéraux ou multilatéraux.

    – Les manœuvres de la nouvelle direction de la Commission de l’UA tendant à réserver la participation à ces exercices aux seuls Etats membres de l’UA est de nature à nous compliquer la tâche.

    – Dans ces conditions, la question se pose de savoir si notre pays doit continuer à rester en dehors de I’UA ou si le temps est venu de revoir cette position. Les deux options ne sont pas dénuées de risques. Maintenir le statu quo implique pour notre pays d’évoluer dans un environnement hostile.

    – A l’inverse, réintégrer ru A est également porteur de risques dont le premier et non des moindre est celui de légitimer et de banaliser la présence de la prétendue « rasd », au sein de l’UA. Notre pays aurait du mal à convaincre les Etats qui ne l’ont pas encore fait de retirer leurs reconnaissances.

    – Faire dépendre cette réintégration de l’exclusion de la « rasd » de l’UA est un exercice difficile. L’Algérie et ses soutiens ne se laisseront pas faire d’autant que notre voisin de l’Est dispose d’un atout majeur : Le Commissaire en charge de la Paix et de la Sécurité est un algérien, en la personne de M. Lamamra Ramtane, ancien Secrétaire Général du Ministère des Affaires Étrangères. Par sa présence à ce poste stratégique, l’Algérie a la mainmise sur toutes les questions ayant trait à notre cause nationale.

    – Nonobstant ce qui précède, notre pays pourrait explorer la voie du gel de la présence de la « rasd ».

    – Enfin, l’Afrique continuera à représenter un grand défi pour notre pays et notre diplomatie. Nous devons donc redoubler d’efforts pour faire valoir notre position sur la question du Sahara.

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  • Maroc : Propositions et recommandations pour la promotion des investissements et des exportations

    Maroc : Propositions et recommandations pour la promotion des investissements et des exportations

    Tags : Maroc, diplomatie économique, investissements, exportations,

    I. Etablissement d’une stratégie à l’international centrée sur l’attraction de l’investissement et l’ouverture de nouveaux marchés.

    Il s’agira de créer une synergie entre les différents intervenants à l’international (AMDI, ONMT, SMIT, ADA, CMPE, Maison de l’Artisan, RAM, OCP, CGEM, Banques Marocaines présentes à l’étranger).

    Pour ce faire, la mise en place, d’une structure ad-hoc, est nécessaire pour assurer la coordination entre l’ensemble des intervenants, tant publics, semi-publics, que privés ; établir un plan d’action stratégique, et veiller à son lancement, à son suivi et à son évaluation.

    Parmi les recommandations afférentes à cette proposition, il y a lieu de citer :

    – Cibler les pays au regard de nos intérêts tant économiques que politiques.

    – Identifier les secteurs porteurs selon les pays.

    – Accorder une plus grande importance aux BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Du fait de la dimension humaine et économique de ces grands pays émergents, une politique idoine » est nécessaire.

    – Accorder de l’intérêt aux pays en sortie de crise à fort potentiel économique (Congo Démocratique, Côte d’Ivoire, Lybie, Soudan.., etc).

    – Les pays de la CEDEAO méritent une plus grande attention.

    – Les investisseurs privés des pays du Conseil de Coopération du Golfe, et de l’Amérique Latine d’origine arabe constituent une importante niche à démarcher.

    II- L’information économique :

    L’une des bases de l’intelligence économique est constituée par l’information. Cette information existe aux niveaux de plusieurs organes, il s’agira d’en assurer un plus grand échange, permettant son recoupement.

    La disponibilité d’une information actualisée en plusieurs langues étrangères dans les sites web des organismes et départements en relation avec l’international.

    Notre pays devrait œuvrer davantage à communiquer sur les grandes réformes, tant politiques qu’économiques et sociales, opérées ces dix dernières années, à ses nouvelles potentialités ainsi qu’à son image de chasse gardée de l’occident, qu’il viendrait de corriger.
    Confier aux Ambassades, relais permanents du Royaume à l’étranger, les feuilles de route des stratégies sectorielles et globales.

    III- Les Ressources Humaines des services économiques de nos Missions Diplomatiques :

    Celles-ci constituent le fer de lance de toute stratégie économique à l’international. Il s’agira de :

    – pourvoir toutes les ambassades accréditées dans des pays à potentiel économique, de conseillers économiques.

    – accompagner le Conseiller Economique par une formation continue,

    – l’alimenter en information suffisante lui permettant de jouer pleinement son rôle dans les pays d’accréditations.

    IV- L’Environnement des Affaires :

    – La mise en place effective d’une justice commerciale indispensable pour compléter le panorama de l’environnement des affaires.

    – La problématique du Foncier.

    V- La responsabilité de la CGEM dans la promotion du « Label Maroc » :

    La CGEM a été sollicitée quant à la nécessaire dynamisation des Conseils d’Affaires,

    – à l’intégration dans leurs champs de vision de certaines régions et pays,

    – à la mise à profit du canal diplomatique dans leurs démarches économiques à l’étranger

    – à l’adossement aux ambassades dans les pays où le secteur privé travaille sous tutelle du secteur public.

    De manière non exhaustive et à titre d’illustration, il a été demandé à la CGEM de prendre en considération les recommandations ci-après :

    – L’Afrique, Continent prometteur, selon toutes les études prospectives, mérite une attention particulière.
    En outre, la présence privée marocaine dans certains pays africains souffre d’une absence de coordination et de vision intégrée.

    Le cas particulier et sensible de la Mauritanie a été cité appelant, la CGEM à s’y intéresser, au niveau de l’investissement, à l’instar de celui opéré par Maroc Télécom.

    Plusieurs intervenants ont attiré l’attention de la CGEM sur l’intérêt à accorder à certains pays notamment le Japon, le Portugal, la République Tchèque, la Bulgarie…etc.

    VI- Et l’utilisation de relais à l’international :

    – les consuls honoraires du Royaume à l’étranger ;

    – les hommes d’affaires marocains résidents à l’étranger ;

    – les amis du Maroc.

    Au terme des débats, il est permis de relever dans les réactions des intervenants, aussi bien celle des Ministres que celles des Représentants de la CGEM, une parfaite adhésion à l’ensemble des recommandations et des propositions.

    Les idées forces qui ressortent des réactions des intervenants, renforçant ainsi les recommandations des participants, peuvent se décliner comme suit :

    La diplomatie économique a besoin d’un Plan d’Action stratégique, véritable feuille de route, avec des objectifs clairs, des moyens appropriés et une évaluation régulière.

    La mise en place d’une structure de coordination pour la promotion du « Label Maroc » dans sa dimension économique, mutualisant les actions de l’ensemble des intervenants à l’international est une nécessité impérieuse.

    #Maroc #Economie #Diplomatie_économique #Investissements #Exportations

  • Ambassadeur espagnol: Les affaires sont difficiles au Maroc

    Ambassadeur espagnol: Les affaires sont difficiles au Maroc

    Tags : Maroc, Espagne, Etats-Unis, Sahara Occidental, migration, islamisme, investissements,

    Source : Câble Wikileaks sur une réunion entre les Ambassadeurs des Etats-Unies et de l’Espagne àa Rabat

    Résumé : Au cours du déjeuner du 20 mars, l’ambassadeur espagnol Planas Puchades a déclaré à l’ambassadeur Riley que l’Espagne continuait d’encourager le Maroc à produire un plan d’autonomie crédible pour le Sahara occidental. Il a rejeté les prétendues scissions au sein du Polisario, suggérant que la faction récemment apparue « Ligne des martyrs » semblait être composée de membres mécontents ou d’anciens membres du Polisario vivant aux îles Canaries, et « ce n’est pas significatif ». Planas n’a pas réitéré l’inquiétude espagnole concernant les remarques de Van Walsum sur le retrait du Conseil de sécurité du différend sur le Sahara ou l’intérêt des États-Unis pour la réduction des effectifs de la MINURSO. Sur la migration, Planas a exprimé sa déception face à la décision apparente de l’Algérie de ne pas participer à la conférence régionale de juillet à Rabat, qui, selon Planas, a bénéficié de l’adhésion de l’UE. Planas s’est intéressé à un récent sondage de l’Institut républicain international (IRI) paru dans le numéro du 18 mars de l’hebdomadaire marocain Le Journal, qui indiquait un fort soutien au parti islamiste marocain.

    La conversation a brièvement abordé le prochain événement de haut niveau de l’OTAN à Rabat, les investissements espagnols au Maroc et les stupéfiants. Fin du résumé.

    Sahara occidental

    Poursuivant une série de déjeuners réciproques, l’ambassadeur espagnol Planas Puchades a invité l’ambassadeur Riley et le Conseiller Politique à déjeuner à la résidence espagnole le 20 mars.

    Planas était accompagné de son nouveau adjoint et ancien ambassadeur d’Espagne au Nigeria, Alfonso Portabales, arrivé au Maroc la semaine précédente.

    Planas a déclaré que le gouvernement espagnol suivait avec grand intérêt la visite très attendue du roi au Sahara Occidental (20-25 mars ; voir réf. A). L’Ambassadeur Riley a noté que nous suivions également la visite avec intérêt. Planas a déclaré que le principal message de l’Espagne au Maroc à ce stade était celui qu’il croyait que nous partagions : le Maroc devrait présenter un plan d’autonomie crédible.

    Planas a déclaré que l’Espagne devrait revoir le plan avant de prendre position, mais qu’entre-temps, le gouvernement soudanais fournissait « confort et soutien » au gouvernement marocain pour produire un plan sérieux.

    Planas a quelque peu dédaigné le processus de consultation avec les partis politiques marocains, affirmant qu’il comprenait que les réunions des partis avec le conseiller du palais Mohamed Moatassim n’étaient « pas vraiment un échange ». Il a dit, néanmoins, que des conférences comme celle tenue par le PJD et le FC il y a quelques semaines (Réf B) « étaient acceptables ». Planas a déclaré que les Espagnols avaient été clairs avec le Maroc sur le fait que le plan d’autonomie devait être concret et non conservateur. L’ambassadeur Riley a déclaré qu’il s’agissait également d’un message clé des États-Unis.

    Planas a déclaré que la scission signalée au sein du Polisario (la dénommée Ligne de Martyrs, ou Ligne des Martyrs) n’était pas significative. Il s’agissait principalement de personnes basées aux îles Canaries. Bien que la scission elle-même ne soit pas significative, Planas pensait qu’il y avait une frustration croissante à Tindouf, mais cela pourrait ne pas être uniquement lié à la pression pour la négociation.

    Planas a noté que la cause du Polisario continuait de résonner auprès des Espagnols, qui visitaient Tindouf en grand nombre chaque année alors que des familles restées en Espagne ouvraient leurs portes à 5 000 à 10 000 Sahraouis pour des séjours à domicile.

    Planas n’a pas fait écho aux inquiétudes du Alfonso Portabales concernant le recul possible du conflit du Sahara occidental par le Conseil de sécurité, comme le préconise l’envoyé de l’ONU Van Walsum ; il n’a pas non plus exprimé d’inquiétude quant à un éventuel retrait de la MINURSO.

    Migration

    Planas a déclaré qu’il y avait toujours une bonne coopération entre le Maroc et l’Espagne sur les questions de migration, en particulier après les décès malheureux aux frontières des enclaves espagnoles l’automne dernier. Planas a déclaré que le Alfonso Portabales était heureux que le Maroc ait annoncé qu’il organisait une conférence régionale sur la migration à Rabat en juillet, mais il a regretté que l’Algérie ait apparemment décidé de ne pas participer (il a en fait déclaré que la non-participation de l’Algérie était « dangereuse ») au motif que l’UA organisait déjà des conférences sur la migration.

    La conférence de Rabat, a déclaré Planas, a bénéficié d’un solide soutien de la part de la France et de l’UE, ainsi que de l’Espagne. Il s’est inquiété de la croissance des réseaux de trafiquants dans la région, notant que certains migrants achetaient des « packs de voyage » (un ensemble de déplacements — par route, voiture, bateau, avec une série de manutentionnaires à chaque étape — pour en amener un à la destination souhaitée), qui, d’après ses informations, coûtent des milliers de dollars, sans aucune certitude que l’on atteindra jamais la destination.

    Islamistes

    Planas avait lu avec intérêt la couverture récente par l’hebdomadaire marocain Le Journal d’un « sondage américain » sur les attitudes politiques marocaines (le sondage a été réalisé par l’Institut Républicain International mais n’était pas destiné à être partagé avec la presse ; selon l’IRI, l’un des partis qui avaient contribué au sondage l’ont probablement divulgué. Tous les détails et l’analyse des résultats par l’ambassade peuvent être trouvés dans la réf. C). Planas a déclaré que les résultats, censés prévoir une victoire probable du PJD aux élections législatives de 2007, étaient très intéressants. Planas a déclaré que même s’il remportait de nombreux sièges, le PJD ne serait probablement pas en mesure de gouverner sans coalition. D’autres partis politiques tardent à se démocratiser, a déclaré Planas ; leurs dirigeants sont âgés et il y a peu de dynamisme dans les rangs. Le PJD semble suivre la voie d’Erdogan, a-t-il ajouté (voir Réf C).

    Événement de haut niveau de l’OTAN

    Planas a évoqué l’accueil par le Maroc du prochain événement de haut niveau de l’OTAN (6-7 avril à Rabat) et a déclaré qu’il s’agissait d’un événement important pour le Maroc, d’autant plus qu’il faisait suite à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN et du Dialogue Med à Taormina en février. Planas a ajouté que le prochain 50e anniversaire des Forces armées marocaines était également un événement phare pour le Maroc, et il espérait que les États-Unis y participeraient vigoureusement. (Commentaire : nous confirmons une solide participation américaine aux célébrations du 50e anniversaire des FAR et avons provisoirement obtenu un embarquement DV à bord d’un porte-avions américain dans le cadre de l’événement. Fin de commentaire).

    L’ambassadeur Riley a remercié Planas pour le soutien espagnol à la récente conférence de planification d’un exercice à venir, Phoenix Express, qui a réuni des officiers de marine marocains, algériens et espagnols pendant une semaine à Rabat.

    Investissement espagnol

    L’Ambassadeur Riley a noté l’annonce par l’Espagne en février d’un plan de 200 millions d’euros pour faciliter les petites et moyennes entreprises au Maroc. (L’Espagne est le deuxième investisseur du Maroc). Planas a déclaré qu’il espérait que le plan aiderait les entreprises espagnoles, mais a déclaré que le Maroc restait un endroit difficile pour faire des affaires en raison du manque de transparence.

    En termes d’aide au Maroc, l’ambassadeur Riley a déclaré qu’il devrait y avoir une meilleure coordination entre les donateurs et a suggéré de petites réunions pour les donateurs pour des régions spécifiques au Maroc, et non pour tous les programmes dans tout le pays, en particulier compte tenu des activités du MCA. Planas a accepté et a souligné que les deux tiers de l’aide espagnole au Maroc allaient au nord du pays.

    Stupéfiants

    Planas a noté que l’Espagne élaborait des plans pour promouvoir la production de tabac dans la province de Larache (entre Rabat et Tanger) comme moyen de promouvoir des alternatives à la culture des stupéfiants dans le nord du Maroc.

    #Maroc #Sahara_Occidental #Wikileaks #Espagne #Planas_Puchades #Algérie

  • Algérie : Zeghdar sur l’amélioration du climat d’ affaires

    Algérie : Zeghdar sur l’amélioration du climat d’ affaires

    Algérie, économie, affaires, activités industrielles, investissements,

    Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a mis en avant samedi depuis Boumerdes, le rôle des directions de wilaya du secteur de l’Industrie, à assurer la liaison avec les hommes d’affaires et les investisseurs locaux pour la mise en place d’une stratégie destinée à l’amélioration du climat d’affaires et la promotion des activités industrielles.

    Dans une allocution lors d’une réunion avec les directeurs centraux et locaux du secteur de l’industrie, le ministre a indiqué que « les directions de l’industrie, en leur qualité de représentants locaux du ministère de l’Industrie, « se doivent d’assurer la liaison avec les hommes d’affaires et les investisseurs locaux, pour la mise en place d’une stratégie destinée à l’amélioration du climat d’affaires, à la promotion des activités industrielles, ainsi qu’à la consolidation du pouvoir d’achat des petites et moyennes entreprises (PME). »

    M. Zeghdar a également rappelé que les missions nouvelles des directions de l’Industrie ont été révisées « de façon à répondre à la stratégie de diversification sectorielle. » Le ministre a, en outre, insisté sur l’importance de mobiliser l’ensemble des acteurs nationaux, soit au niveau central ou local, en vue de réunir les conditions appropriées et lever les obstacles et les contraintes bureaucratiques qui entravent l’opération d’investissement. De plus, le ministre a estimé que la diversification du développement économique au niveau national et régional repose sur une décentralisation efficace, en accordant à l’administration locale la gestion directe de certaines missions ou procédures, en coordination avec les structures centrales du ministère de l’Industrie.

    Par : CHAHINE ASTOUATI

    Le Midi libre, 11/09/2022

  • Maroc : Projet d’accompagnement des MRE

    Maroc : Projet d’accompagnement des MRE

    Maroc, MRE, investissements,

    Mohamed AMRAOUI Monsieur Saâd-Eddine EL OTHMANI
    Ingénieur –consultant Ministre des Affaires Etrangères et de
    55, Boulevard de Midi La Coopération
    93.340 – LE RAINCY Quartier Administratif
    France Rabat

    Rabat, le 9 Février 2012

    Objet : projet d’accompagnement des MRE
    Créateurs et développeurs de Projets

    Monsieur le Ministre,

    Etant Ingénieur et Financier ex-Directeur Délégué de Banque et Directeur Général d’une Holding de participations, donc habitué aux études et montage de projets, j’ai l’honneur et le plaisir de vous soumettre un mécanisme qui permet de faire participer efficacement les MRE à l’effort de développement économique du Maroc et à leur meilleure insertion dans leur pays d’accueil. Il s’agit d’un processus efficace visant à assister et à accompagner les MRE dans leurs activités de création et de développement de leurs projets. Je me propose en tant que marocain souhaitant faire un acte citoyen, de l’assurer gratuitement et à temps partiel, à la Maison du Maroc à Paris. Cette action est fortement souhaitée et encouragée par un certain nombre d’institutions et organismes Marocains et Français.

    Le travail consiste à accueillir les promoteurs marocains – ou français issus de l’immigration marocaine- porteurs de projets de qualité et de les conseiller et les accompagner depuis leur idée première jusqu’à la réalisation sur le terrain. Ce processus exigeant la sélection appropriée et l’étude complète de faisabilité technique, économique et financière des projets pourrait au besoin et avec l’accord de leurs promoteurs être confiés en suite et si nécessaire à des cabinets d’étude qualifiés présentant de réelles garanties de sérieux et d’expertise.

    Des stages appropriés peuvent être trouvés aux porteurs de projets marocains, ainsi qu’un séjour plus au moins court (1 à 3 mois) dans une PME française, en vue de parfaire leur formation et de confirmer leur projet de manière plus efficiente. Ce séjour pourrait générer, par la même occasion, des contacts et des contrats profitables à la PME marocaine et/ou française

    Cela pourrait être précisément le vœu du gouvernement actuel et du Ministre Délégué chargé des Marocains résidants à l’étranger (MRE). Les réseaux de compétences marocaines ainsi que les diverses institutions marocaines et étrangères peuvent être impliquées dans ce processus si les encouragements spécifiques sont mises en œuvre et que les résultats sont probants.

    Dans ce contexte je vous prie de bien vouloir encourager cette action bénévole par les moyens que vous voyez convenables en particulier en m’autorisant à utiliser temporairement la Maison du Maroc aux jours et heures réservés à ces rencontres.

    En vous remerciant d’avance pour votre soutien à ce projet et restant à votre disposition pour vous le présenter plus amplement au moment qui vous convient,
    Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération et de mes sentiments dévoués

    Mohamed AMRAOUI
    Ex Directeur délégué de Banque / DG de FIPAR Holding
    Président de l’Association des Ingénieurs AIEM-Europe
    Ingénieur-consultant en accompagnement d’entreprise à Paris
    E-mail : m_amraoui@yahoo.fr
    Tel : 00212661452505 / 0033662000432

    PJ : Mon CV

    ———————————————

    Mohamed AMRAOUI
    Ingénieur – Consultant en
    Stratégie, Investissements
    Accompagnement d’entreprises

    Appart 2 Imm. 10 Sect. 9
    Les Camelias, Hay-Riad RABAT
    Mobile : 00.212.(0)6.61.45.25.05
    Téléphone 00.212.(0)5.37.71.53.87

    55, Boulevard de Midi
    93.340 – LE RAINCY
    Mobile : 00.33.(0)6.62.00.04.32
    Téléphone 00.33.(0)1.43.02.52.86

    Courriel : m_amraoui@yahoo.fr

    Domaines de compétences

    Stratégie & Promotion de projets
    Analyse et Evaluation des projets
    Fusion, Acquisition, Restructuration
    Montage de financement
    Accompagnement dans la réalisation
    Management global de l’entreprise
    Formation

    Situation récente

    -Consultant, associé au Cabinet « SCBA » SARL.

    -Gérant de AMR SERVICES Sarl d’ingénierie et de services.

    -Ingénieur-conseil Associé de la SARL « KEYCOM » société de conseils et d’accompagnement commercial pour les entreprises.

    -Membre du Comité de Pilotage du Centre National Marocain d’Incubation de projets

    -Statut d’auto-entrepreneur en tant qu’Ingénieur – conseil en France et ce après avoir été salarié avec intéressement au résultat durant plus de 3 ans dans deux entreprises à Paris.

    Expériences professionnelles

    – 2003 à ce jour Ingénieur-consultant en investissements
    +Etudes et stratégies d’entreprise
    +Recherche et rapprochement d’investisseurs
    +Accompagnement dans la réalisation de projets

    – 1996 / 2003 Directeur General de la HOLDING FIPAR SA
    +Prise de participation dans les sociétés industrielles
    +Gestion de portefeuilles de participations
    +Achats et ventes d’actions

    Directeur Délégué de la BNDE Responsable de son Pôle
    Banque d’Affaires :
    +Ingénierie financière 
    +Fusion Acquisition
    +Gestion des comptes de tiers


    – 1972 / 2003 Directeur Central responsable de la direction des crédits
    Direct. du Départ. de la promotion des crédits spécialisés
    Chef de la Division Technique

    – 1970 / 1972 Ingénieur Chez Kleber Colombes France

    Formation initiale et supérieure

    Ingénieur des Mines
    Lauréat du Cycle Supérieur de Gestion à l’ISCAE (Institut Supérieur de Commerce et d’Administration d’Entreprises.

    Formation continue

    Communication et gestion du personnel
    Etudes de cas d’évaluation d’entreprises

    Autres activités

    Ancien Membre du Conseil d’Administration de l’EMI (Ecole Mohammadia d’Ingénieurs au Maroc équivalente à Polytechnique France).

    Ancien Membre de Conseil d’Administrations de plusieurs Sociétés au Maroc dont : Ciments Français, Carnaud, Air Liquide, Berliet, MMA, FRUMAT Etc..

    Président de l’Association des Ingénieurs AIEM EUROPE basée à Paris

    Membre de bureau ou de Conseil de plusieurs Associations professionnelle humanitaire, sociale et/ou culture (dont Association Maison de Sagesse en France et Association Tafilalet au Maroc).

    MISSIONS REALISEES

    -Plusieurs études techniques et économico-financières dans le cadre de l’évaluation des projets devant être soumis aux Comités des Crédits devant statuer sur leur financements et ce dans divers secteurs industriels, agro-alimentaires, BTP, Mines, le Maritime, le transport et les services.

    -Plusieurs évaluations d’entreprises faites en vue de réaliser des opérations de fusion acquisition, introduction en bourse, vente ou achat de capital ou parts sociales.

    -Réalisations effectives d’opérations de financement de projets et d’opérations de vente et achats de capital et de parts sociales sur la place ainsi que les introductions en bourse.

    -Missions d’accompagnement d’investisseurs qui se sont traduites par des concrétisations réelles.

    #Maroc #MRE #Investissements_étrangers

  • Algérie. Affaires : Les patrons français prospectent

    Algérie, France, affaires, business, investissements, MEDEF, CAPC,

    Après une longue absence les entrepreneurs français sont de nouveau en quête d’opportunités d’affaires en Algérie.

    C’est sous l’égide du Medef, la plus puissante organisation patronale française, que les patrons français marquent leur volonté de retour sur le marché algérien. En effet un forum d’affaires algéro-français a été organisé hier à l’hôtel Aurassi à Alger. Du coté algérien c’est Sami Agli, président de La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) qui a présidé la délégation algérienne alors que du coté français c’est Geoffroy Rouz de Bézieux, président du Medef, qui a animé les débats. Cette visite à Alger du Medef est prévue pour deux jours. La délégation du patronat français comprend au moins une quinzaine de chefs d’entreprise.

    Des entreprises qui opèrent dans différents secteurs d’activités. Il en est ainsi de l’industrie automobile, de l’énergie, de l’agro-industrie, de l’industrie pharmaceutique, de transports, du BTPH, des services, etc. Selon la volonté affichée par les deux organisations patronales cette rencontre, qui entre dans le cadre des relations historiques et stratégiques entre les deux organisations, » a pour objectif de redynamiser la coopération économique entre les entreprises algériennes et françaises », indique un communiqué commun signé par les deux organisations patronales.

    Pour les deux organisations patronales ce forum se veut une occasion « d’échanger sur la dynamique économique de l’Algérie portée par un nouveau cadre réglementaire d’investissement stable, transparent et compétitif, et sur les opportunités de coopération entre les entreprises françaises et algériennes ». L’allusion au projet de loi sur l’investissement adopté tout récemment par le Conseil des ministres. Ce code de l’investissement, qui devra d’abord être adopté par les deux Chambres du Parlement avant de devenir loi, a été salué par toutes les organisations patronales algériennes, y compris donc la CAPC.

    Les patrons algériens auront ainsi toute latitude d’expliquer à leurs homologues français la teneur de ce projet de loi défendu haut et fort par le président de la République, et qui se veut être un nouvel outil à même de permettre le retour des investisseurs étrangers notamment.

    Cette délégation française sera donc la première délégation étrangère à venir tâter le terrain après l’adoption de ce texte en Conseil des ministres. Une opportunité pour les Français de nouer des contacts avec les patrons algériens en vue de promouvoir le partenariat. Le Medef, en attendant bien sûr le concret en matière d’investissement, marque ainsi son retour sur le marché algérien et ce, après une longue absence. La dernière fois c’était en 2018 où le Medef a dépêché à Alger une forte délégation comprenant plus d’une cinquantaine de chefs d’entreprise. Les Algériens ont de tout temps reproché aux Français leur prudence s’agissant de l’investissement puisqu’ils préfèrent faire du commerce. Une attitude qui a permis à d’autres pays, à l’exemple de la Chine, d la Turquie et de l’Italie, de doubler largement la France sur le marché algérien. Les Français ont-ils tiré les leçons ? Auquel cas il est inévitable qu’ils changent d’attitude.

    Par : KAMEL HAMED

    Le Midi libre, 24 mai 2022

    #Algérie #France #Investissement #Affaires

  • Ministre algérien appelle la Russie à augmenter ses investissements dans les secteurs de l’énergie et des mines

    Le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a lancé un appel à l’augmentation des investissements des entreprises russes dans les secteurs de l’énergie et des mines de la nation nord-africaine, a déclaré le ministère algérien de l’Énergie et des Mines.

    LE CAIRE (UrduPoint News / Sputnik – 20 mai 2021) Le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a lancé un appel à l’augmentation des investissements des sociétés russes dans les industries énergétiques et minières de la nation nord-africaine, a déclaré le ministère algérien de l’Energie et des Mines.

    Cette remarque a été faite lors d’une réunion mercredi entre M. Arkab et l’ambassadeur de Russie en Algérie, Igor Beliaev.

    « Les parties ont souligné les opportunités d’investissement et de partenariat dans le secteur de l’énergie, notamment dans le domaine des produits pétroliers, de l’étude géologique et du développement des gisements .

    . ainsi que dans la production et la transmission d’électricité. Le ministre a exhorté les entreprises russes à accroître leurs investissements dans ces domaines », indique le ministère dans un communiqué de presse vu par Sputnik.

    Les deux responsables ont également discuté des perspectives de coopération dans les secteurs énergétique et minier, ainsi que des préparatifs de la 10e session de la commission intergouvernementale mixte algéro-russe, peut-on lire dans le communiqué.

    Les parties ont également applaudi l’engagement au sein de l’OPEP, qui vise à stabiliser le marché mondial du pétrole.

    UrduPoint, 20 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Russie, investissements, énergie, mines,

  • Les investissements chinois en Algérie et au Maghreb inquiètent l’Occident

    Les forts investissements chinois au Maghreb, principalement en Algérie, inquiète l’Occident. Le sujet a été assez important pour prendre une bonne place dans la Une du site spécialisé « InfoGuerre ». « Au carrefour de l’Europe et de l’Afrique, possédant une place stratégique au cœur de la méditerranée, disposant de réserve en matière première conséquente, se trouve le Maghreb. Composé de l’Algérie, du Maroc, de la Tunisie, de la Lybie et enfin de la Mauritanie le Maghreb se situe aux croisements des intérêts stratégiques, économiques et politiques de demain », dit le site stratégique.

    Et de constater : « La France elle s’est imposée comme l’acteur extérieur principal au Maghreb depuis plus d’un siècle. Depuis la décolonisation elle garde une influence extrêmement forte et a tissés des liens profonds avec les différents acteurs en place. Plus que jamais pourtant ce lien semble être mis à mal par des enjeux de nature économiques et géopolitiques. Sa posture est qualifiée de paternaliste et attentiste au regard des enjeux actuels et les rares initiatives d’envergures peinent à convaincre de leurs réussites et sont constamment contester dans leurs efficacités. Les pays du Maghreb se tourne maintenant pleinement vers l’extérieur dans l’espoir de s’émanciper de manière définitive. Ils cherchent désormais des partenaires économiques et politiques capable de les épauler dans leurs transformations.

    Toutefois, l’Europe et plus particulièrement la France, « ne compte pas se laisser faire et se détacher aussi facilement ». En ressors une lutte d’influence et de propagande qui mélange soft-power et contrats commerciaux entre la Chine, la France et les pays du Maghreb.

    Pour InfoGuerre, l’Algérie est le partenaire historique de la RPC au Maghreb: elle concentre presque la moitié des exportations dans la région avec 7.6 milliards de dollars en 2016 loin devant le Maroc et ses 3 milliards et est le premier partenaire économique du pays. L’industrie du BTP est particulièrement développée avec la construction de projets pharaoniques comme l’autoroute est-ouest, la grande mosquée d’Alger etc.

    Ce qui inquiète l’Occident encore plus, c’est la propension des Chinois à s’étendre dans les espaces qu’ils investissent sans soulever de vagues politiques ou militaires. Les Chinois « jouent » commerce et s’en tiennent là. Par contre, avec les Français et les Américains, en règle générale, il y a toujours une arrière-pensée politique, militaire ou autre, ce qui exaspère, au final, peuples et Etats de la région maghrébine. D’où aussi, la percée des uns et le recul des autres. Ce qui inquiète le plus les pays de la région maghrébine et sahélienne, c’est que la région va servir ( elle sert déjà) d’aire de jeu de Monopoly aux stratégies des puissances…

    L’ExpressDz, 8 déc 2020

    Etiquettes : Chine, Algérie, Maghreb, commerce, investissements, Maroc, Tunisie, Libye, Mauritanie, route de la soie, influence,