Étiquette : Irak

  • Comment l’ONU a été disqualifiée par les puissances

    Comment l’ONU a été disqualifiée par les puissances

    ONU, Etats-Unis, Russie, Ukraine, Palestine, Sahara Occidental, Irak, Syrie, Mali, Niger, Congo,

    Dépassée sur le dossier palestinien, encore dépassée sur le dossier sahraoui, comme pour celui de la Libye, impliquant des puissances, ou un jeu de coulisses des puissances, l’Organisation des Nations Unis suivra-t-elle bientôt le rôle de son prédécesseur la Société des Nations ? On serait tentés de le croire, d’autant que, comme on peut l’observer depuis le début de la guerre en Ukraine, l’ONU a été carrément mise de côté dans cette guerre de sous-traitance. Dès lors qu’il s’agit de puissances en jeu, l’ONU n’a plus de voix. Ce sont les puissants qui s’expriment, qui bougent, qui ont le droit à la parole. Et aux actes. Pas l’ONU.

    L’ONU a été instituée le 24 octobre 1945 par la ratification de 51 états en remplacement de la société des nations. Les objectifs premiers de l’organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale, avec comme point fort la protection des droits de l’homme, l’aide humanitaire, le développement durable et la garantie du droit international. Sur les 197 états qu’elle reconnaît, 193 y sont membres. L’ONU compte désormais la quasi-totalité des états du monde.

    Toutefois, les espoirs suscités au début par la création de cette organisation, aujourd’hui, on peut dire, sans contredit, que la déception est grande dans le monde. Avec seulement 5 pays (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) qui sont des membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU avec un droit de véto, c’est un mode de fonctionnement loin d’être démocratique, une minorité d’état bénéficiant de ce droit de véto au détriment des autres états membres.

    Mais là n’est pas l’essentiel. Son siège, situé au quartier de Manhattan, ainsi que son financement, dont Washington débourse la plus grosse part, font dire à beaucoup d’observateurs que cette Organisation est un appendice à la politique étrangère des Etats Unis. Et ce n’est pas tout à fait inexact. Depuis plusieurs années les Nations unies connaissent des problèmes financiers qui mettent les employés onusiens sous pression. Ces problèmes sont générés par les arriérés de paiement des États membres parmi lesquels le plus grand débiteur est les États-Unis avec plus de 60 % du total, selon les années. Ce qui emmène à dire que les salaires des hauts fonctionnaires onusiens dépendent en partie du financement américain. D’où la difficulté pour un subalterne de mettre en colère son employeur, serions-tentés de dire.

    Il y a moins de trois jours, Biden, qui réunit une coalition de plus de 50 pays membres de l’Otan, décidait de faire don de nouvelles armes à l’Ukraine. Les États-Unis contribueront à hauteur de 800 millions de dollars en aide militaire : 600 réservoirs, 500 systèmes d’artillerie, 600 000 obus et140 000 armes antichars. Une résolution pour une guerre mondiale contre la Russie en dehors de tout cadre juridique et au nez de l’ONU, dont les objectifs premiers de l’organisation sont le maintien de la paix et la sécurité internationale, mais qui n’a pas proféré un seul mot.

    L’invasion de l’Irak, Africom, l’Afghanistan ou l’envoi de 4 000 camions d’armes envoyés en Syrie pour faire chuter Bachar, ont été quelques uns de ces opérations militaires américaines, directes ou de sous-traitance, qui ont abouti à une paralysie de l’instance politique internationale face aux Etats Unis.

    Récemment encore, la guerre en Ukraine, puisqu’elle a été décidée par le Kremlin, autre puissance planétaire, paralysera de même l’ONU. Et si la Chine s’avisait demain à reprendre Taiwan par la force, l’ONU serait tout autant paralysée.

    Par contre, s’il s’agit du Mali, du Niger ou du Congo, l’ONU imposera par la force un cessez-le-feu et déploiera des Casques bleus pour le maintien de la paix. Ce qui n’est pas mauvais en soi, mais qui fait poser des points d’interrogations à longueur de lignes…

    Fayçal Oukaci

    L’Express, 3 juillet 2022

    #ONU #EtatsUnis #Russie #Chine #Palestine #SaharaOccidental #Ukraine #Syrie #Irak #Mali #Niger #Congo

  • Vidéo : Le lapsus fort révélateur de George Bush

    Vidéo : Le lapsus fort révélateur de George Bush

    Etats-Unis, Irak, George Bush, invasion, Ukraine, Russie,

    W. Bush a commis un lapsus le 18 mai 2022 en confondant l’Irak et l’Ukraine.

    19 ans après le déclenchement du conflit en Irak par les Etats-Unis, George W. Bush a commis un malheureux lapsus lors d’un discours à Dallas, qui visait à dénoncer l’offensive russe en Ukraine. Lors d’un discours prononcé à Dallas le 18 mai, George W. Bush s’est livré à un réquisitoire ferme contre la Russie, fustigeant un pays qu’il estime être non-démocratique. Voulant commenter l’offensive russe en Ukraine, l’ancien président étasunien a cependant commis un malheureux lapsus, parlant de l’«invasion totalement injustifiée et brutale de l’Irak».

    «Le résultat est l’absence d’équilibre des pouvoirs en Russie et la décision d’un seul homme de lancer une invasion totalement injustifiée et brutale de l’Irak», a lancé le 43e président des Etats-Unis, provoquant un silence gêné.

    George W. Bush a tenté de se rattraper en corrigeant : «Je veux dire, de l’Ukraine».

    Source : RT

    #EtatsUnis #Irak #GeorgeBush #Ukraine #Russie

  • Un monde à polarité variable

    Un monde à polarité variable

    Algérie, Est, Ouest, OTAN, Etats-Unis, Syrie, Irak, Yémen, Russie, Ukraine, Chine, France


    Il semble qu’aujourd’hui il sied à l’Algérie, du fait de sa propre histoire, de sa position géostratégique et des liens qu’elle a patiemment tissés, parfois contre ses desiderata, de tenir bon et de ne pas céder au chantage ou à la pression de parties dont le passif n’est pas du tout confiant. Pourtant, le respect d’un Etat découle du sérieux de sa diplomatie, de la cohérence avec ses principes et de ses engagements historiques. Nous sommes un pays non aligné par rapport aux deux blocs Est et Ouest. La multipolarité qui se dessine, avec les guerres menées par les Etats-Unis en Syrie, en Irak, au Yémen ou celle de la Russie contre l’Otan et Ukraine, se présente comme un avantage diplomatique pour l’Algérie. Mais nous ne devons pas trahir nos vrais alliés que sont la Russie et la Chine.

    Les Etats-Unis, eux, n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts à défendre. Quant à la France, elle n’est plus digne de confiance, avant même les attaques de Macron en quête de repères d’un pays qui ne s’est pas – et ne sera pas – départi de son complexe colonial après plus d’un demi-siècle d’Indépendance !

    Le juste milieu dans la nouvelle configuration internationale mettra davantage à l’épreuve notre diplomatie. S’il était aisé de se positionner durant la guerre froide, en non-aligné, aujourd’hui on continuerait à le faire, bon gré malgré, parce que si les Etats-Unis commencent à perdre de leur influence, le monde n’a pas encore les règles qui régiront ses relations multipolaires basées sur les souverainetés respectées de chacun des Etats ! Un monde nouveau en termes de relations internationales est en train d’apparaitre. Et précisément aujourd’hui se jouera l’Intelligence diplomatique algérienne.

    En d’autres termes, nous devons être au diapason de la realpolitik sans trahir nos traditionnels engagements.C’est d’autant plus vrai que de constater que l’histoire est en train de basculer et, ceux qui défendent, mordicus, le monde unipolaire en voie d’effondrement sont capables de nous précipiter irrémédiablement vers la cata !

    Et pour reprendre l’adage d’Antonio Gramsci, «entre le vieux monde (qui) se meurt, le nouveau monde (qui) tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres», ne faut-il pas hisser notre diplomatie au rang des souverainetés respectueuses et respectées ?

    Par Salah Bey
    E-Bourse, 17 mai 2022

    #OTAN #Russie #Ukraine #Chine #Algérie #Bipolarité

  • Pour être crédible il faut être juste

    Pour être crédible il faut être juste

    Pour être crédible il faut être juste – Ukraine, Russie, Vladimir Poutine, OTAN, Occident, Syrie, Libye, Irak,

    Les grands spécialistes des relations internationales, les grands stratèges de la guerre, les grands professeurs des grandes universités, les grands journalistes spécialisés, les docteurs des grandes think- thanks et tout ce que compte le grata intellectuel du monde occidental, nous ont chauffé les oreilles pendant des jours et des jours et pratiquement 24 heures sur 24 heures par leur science infuse, martelant avec grande conviction que Vladimir Poutine va profiter de son discours du 9 mai pour déclarer la guerre officiellement à l’Ukraine et surtout menacer l’Occident d’une guerre totale.

    Il n’en fut absolument rien. Le discours du président russe a été tout autre. Poutine a au contraire appelé à tout faire pour qu’une «nouvelle guerre globale ne se répète pas». Encore une preuve, s’il en faut, qui tord le coup à ces scénarios catastrophiques de cette campagne médiatique ultra- violente et mensongère des médias occidentaux qui ne sont que le miroir de la stratégie des grandes capitales occidentales, à leur tête Washington, qui veut faire de cette guerre en Ukraine, l’opportunité d’affaiblir militairement Moscou, au même moment qu’une autre guerre plus soft est dirigée contre Pékin pour l’affaiblir économiquement.

    Le monde occidental a sorti tout son arsenal médiatique pour «raconter» cette guerre à sa manière et au seul profit de ses intérêts actuels mais surtout futurs. Jamais guerre, depuis la deuxième guerre mondiale, n’a été aussi médiatisée. Et surtout on a découvert un Occident qui a subitement tourné le dos à ses supposés grands idéaux démocratiques de justice et de liberté d’expression. Tout autre point de vue que celui de la logique occidentale est tué dans l’œuf. La fermeture de la télévision internationale russe RT un peu partout dans le monde en est une preuve parmi tant d’autres.

    Pourtant des guerres et des exactions il y en a ailleurs et depuis longtemps d’ailleurs, à commencer par la barbarie sans nom exercée par l’entité sioniste sur le peuple palestinien. Mais ceci n’intéresse pas ce monde occidental qui se prétend juste, alors qu’il laisse faire et soutient même cette barbarie. Et que ce cri de détresse du Premier ministre palestinien Muhammad Shtayyeh qui a déclaré, ce dimanche, que «les crimes horribles commis par les soldats de l’occupation israélienne contre notre peuple nécessitent une intervention d’urgence de la communauté internationale, pour mettre fin au terrorisme organisé de l’occupation et fournir une protection internationale à notre peuple», reste un cri inaudible dans ce monde qui désigne les bourreaux et les victimes à sa guise et selon ses intérêts.

    Pour la Palestine comme pour l’Irak, la Libye ou la Syrie, les Occidentaux n’ont pas été justes et donc ils ne peuvent être en aucun cas crédibles.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 11 mai 2022

    #Occident #OTAN #Russie #Ukraine #Irak #Syrie#Libye #Palestine

  • La valeur des vies et la couleur des yeux

    La valeur des vies et la couleur des yeux – Occident, Moyen-Orient, Ukraine, Irak, Libye, Syrie, Russie, Vladimir Poutine,

    A chaque fois qu’on leur rappelle leurs croisades au Moyen-Orient et les victimes qu’ils ont sur la conscience, les Occidentaux ferment le débat immédiatement, considérant que ce qui se passe en Ukraine n’a rien à voir avec ce qu’ils ont perpétré en Irak, en Libye ou en Syrie. Et ils maintiennent leurs mêmes arguments irrecevables. Ils se donnent toujours le bon rôle et prétendent qu’ils sont allés dans ces pays pour libérer les peuples de leurs tyrans et apporter la démocratie.

    Une démocratie qui n’a aucune trace, sur le terrain, à ce jour. Les Irakiens vivent dans le chaos permanent, les Libyens n’arrivent pas à avoir la paix et en Syrie les terroristes restent toujours menaçants. Et quand on leur parlent des milliers de civils qu’ils ont tués, ils trouvent la fameuse parade des « victimes collatérales ». Un passe partout qui les absout de leurs crimes de guerre et allègent leur conscience. Un fait qu’ils refusent à Vladimir Poutine qualifié de criminel de guerre. Peut être oui. Mais il n’est pas moins ni plus criminel de guerre que ne le sont les Bush, Sarkozy, Cameron ou Blair.

    Plus grave encore, sur certains plateaux de télévisions occidentales, on n’hésite plus à hiérarchiser l’importance de la vie des uns et des autres. La vie des civils ukrainiens a, à leurs yeux, plus d’importance que la vie d’un Syrien ou d’un Irakien. « Les Ukrainiens sont des Européens comme nous avancent certains». Et c’est la même logique qu’ils avancent quand ils parlent des réfugiés ukrainiens. Et là, ils sont encore plus catégoriques à assumer leur racisme latent, mais bien réel. Nous acceptons les réfugiés ukrainiens, mais il n’est pas question d’accepter les réfugiés syriens, irakiens ou afghans.

    Cette guerre en Ukraine a révélé au grand jour le double jeu de ces Occidentaux qui n’ont pas cessé de nous berner avec leurs grands idéaux de démocratie, d’égalité et de droit de l’homme.

    Dans leur doctrine, il n’y a de place que pour l’homme blanc aux yeux bleus. Les autres êtres humains sont une classe inférieure qu’on peut chasser, humilier, et même tuer sans aucun risque d’être inquiétés. Dans leur logique, la guerre qu’on a fait aux Irakiens, aux Libyens ou aux Syriens et les crimes qui en ont découlé ne peuvent être qu’impunis, mais il ne peut en être de même quand il s’agit d’une guerre contre l’homme blanc. Ici tout change du tout au tout, et les jugements de valeurs et même de civilisation répondent à de tout autres critères que ceux qu’on nous ressassent depuis le début de ce millénaire et les guerres que nous avons connues dans notre région arabo-musulmane.

    Par Abdelmadjid Blidi

  • Énergie: un pays arabe envisage d’importer du gaz algérien

    Énergie: un pays arabe envisage d’importer du gaz algérien

    Algérie, Irak, Gaz – Énergie: un pays arabe envisage d’importer du gaz algérien

    Après la baisse des approvisionnements en gaz d’Iran, et ses répercussions négatives sur la production de son électricité , l’Irak envisage d’importer du gaz du Qatar et d’Algérie pour faire fonctionner des centrales de production d’électricité,

    En effet, le porte-parole du ministère irakien de l’Électricité, Ahmed Al-Abadi, a déclaré au journal Al-Sabah que « le problème du gaz iranien est toujours réel, car l’Iran fournit actuellement à l’Irak 8,5 millions de mètres cubes par jour, sur la quantité contractuelle de 50 millions de mètres cubes par jour en hiver et 70 millions de mètres cubes par jour en été ».

    Il a souligné que « l’Irak est actuellement dépendant du gaz iranien pour exploiter des unités d’une capacité de production de 6 500 mégawatts, et que la baisse de gaz de manière aussi importante a provoqué une baisse du niveau de production », selon le même média.

    Le ministère continuera à soutenir le processus d’approvisionnement en gaz, et il existe des accords avec le Qatar et l’Algérie, et il est peut-être dans le plan du gouvernement d’aller de l’avant sur cet aspect, car parler de gaz est très important pour faire fonctionner les stations, a indiqué le même responsable.

    Il a également souligné que le besoin restera dominant et urgent pour le gaz iranien, du fait des contrats et accords internationaux avec lui, mais le ministère cherchera à diversifier ses sources en gaz.

    Il a ajouté que « le gaz iranien diminue davantage en hiver qu’en été, en raison des besoins de la partie iranienne en gaz pour la consommation intérieure, et donc les répercussions de sa baisse seront plus importantes pendant la saison hivernale ».

    R.E

    La Nation, 22/11/2021

    #Algérie #Gaz #Irak

  • Turquie: Syriens, Irakiens et Yéménites bannis des vols vers Bélarus

    Tags: Turquie, Syrie, Irak, Yémen, Bélarus – Turquie: Syriens, Irakiens et Yéménites bannis des vols vers Bélarus

    ANKARA/WARSAW, 12 novembre (Reuters) – La Turquie a interdit vendredi aux ressortissants syriens, yéménites et irakiens de prendre des vols à destination de Minsk, ce qui risque de fermer l’une des routes empruntées par les migrants qui, selon l’Union européenne, ont été amenés par avion par le Belarus pour créer délibérément une crise humanitaire à sa frontière.

    Des milliers de migrants, principalement originaires du Moyen-Orient, s’abritent dans des conditions glaciales dans les bois situés à la frontière entre le Belarus et les États membres de l’UE que sont la Pologne et la Lituanie, qui refusent de les laisser passer. Certains sont déjà morts et l’on craint pour la sécurité des autres alors que l’hiver s’installe.

    L’Union européenne accuse le Belarus d’être à l’origine de la crise dans le cadre d’une « attaque hybride » contre l’Union : il distribue des visas bélarussiens au Moyen-Orient, fait venir les migrants par avion et les encourage à tenter de franchir la frontière illégalement. Bruxelles pourrait imposer de nouvelles sanctions au Belarus et aux compagnies aériennes qu’elle accuse d’avoir transporté les migrants, dès lundi.

    Le Belarus nie avoir provoqué la crise, mais a également déclaré qu’il ne pourrait pas contribuer à la résoudre si l’Europe ne levait pas les sanctions antérieures, imposées par l’Union européenne pour punir le président Alexandre Loukachenko de la répression violente des manifestations de masse contre son régime en 2020.

    M. Loukachenko, proche allié de la Russie, a menacé cette semaine de couper l’approvisionnement en gaz russe de l’Europe par des gazoducs traversant le territoire biélorusse. Vendredi, le Kremlin a semblé prendre ses distances par rapport à cette menace, affirmant qu’il n’avait pas été consulté à l’avance sur les remarques de M. Loukachenko et qu’il respecterait ses contrats de livraison de gaz. en savoir plus

    Les responsables européens ont déclaré à plusieurs reprises que leur meilleur espoir de résoudre la crise à la frontière était d’empêcher les candidats à l’immigration du Moyen-Orient d’embarquer sur des vols à destination du Belarus.

    La Turquie a nié avoir joué un rôle direct en autorisant l’utilisation de son territoire pour le transport de migrants. Mais le site web de l’aéroport de Minsk a indiqué six vols en provenance d’Istanbul vendredi, soit le plus grand nombre de vols en provenance d’une ville située en dehors de l’ancienne Union soviétique.

    La Direction générale de l’aviation civile turque (SHGM) a déclaré vendredi qu’elle interdirait la vente de billets sur les vols à destination de la Biélorussie aux ressortissants de Syrie, d’Irak et du Yémen. La compagnie aérienne publique biélorusse Belavia a déclaré qu’elle se conformerait à cette demande.

    « En relation avec le problème du franchissement illégal des frontières entre l’Union européenne et la Biélorussie, il a été décidé que les citoyens d’Irak, de Syrie et du Yémen souhaitant se rendre en Biélorussie depuis les aéroports de notre pays ne se verront pas vendre de billets et ne seront pas autorisés à monter dans les avions », a déclaré la SHGM sur Twitter.

    Le vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a salué la démarche turque. r

    Les ministres des affaires étrangères de l’UE pourraient approuver lundi de nouvelles sanctions à l’encontre du Belarus, qui pourraient concerner des particuliers et des entreprises, selon un diplomate.

    La commission exécutive de l’Union a déclaré que les compagnies aériennes qui transportent des migrants figureraient sur la liste, et deux diplomates ont indiqué que le principal aéroport du Belarus était également pris en considération.

    Les autorités polonaises ont empêché deux groupes de migrants de traverser la frontière du Belarus jeudi en fin de journée, selon la chaîne privée TVN24 citant la police locale, marquant ainsi une journée relativement calme dans une semaine de confrontations tendues. en savoir plus

    Les gardes-frontières polonais ont déclaré vendredi sur Twitter qu’il y avait eu 223 tentatives de franchissement illégal de la frontière jeudi.

    Deux incidents dans la soirée ont impliqué des groupes plus importants – l’un près de Kuznica Bialostocka où l’armée biélorusse a tenté de pousser quelque 35 personnes, principalement des femmes et des enfants, du côté polonais, et un autre comprenant un groupe d’une centaine de migrants près de Polowce, a indiqué la police locale.

    Les gardes-frontières polonais ont déclaré que le nombre de migrants le long de la frontière entre les deux pays était passé à environ 3 000-4 000.

    Les présidents lituanien, letton et estonien se réuniront lundi à Vilnius pour discuter de la crise et seront rejoints par liaison vidéo par le président polonais Andrzej Duda, a indiqué vendredi le bureau du président lituanien.

    Reuters

    #Bélarus #Turquie #Yémen #Irak #Syrie #Migration

  • Conseil de Sécurité: Prévisions pour le mois de novembre 2021

    Conseil de Sécurité: Prévisions pour le mois de novembre 2021 – En novembre, le Mexique assurera la présidence du Conseil de sécurité.

    Le Mexique organisera trois événements de signature pendant sa présidence. Il organisera un débat ouvert de haut niveau sur le thème « Exclusion, inégalité et conflits » dans le cadre du point de l’ordre du jour « Maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Le secrétaire général António Guterres et un représentant de la société civile devraient y faire un exposé. Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador devrait présider la réunion. Une déclaration présidentielle est envisageable.

    Le Mexique organisera également un autre débat ouvert de haut niveau sur le thème « La paix et la sécurité par la diplomatie préventive : Un programme commun à tous les organes principaux de l’ONU » sous le point de l’ordre du jour « Maintien de la paix et de la sécurité internationales ». Des exposés sont attendus de la part d’Abdulla Shahid, président de l’Assemblée générale, de Collen Vixen Kelapile, président du Conseil économique et social (ECOSOC), de Joan E. Donoghue, président de la Cour internationale de justice (CIJ), et du secrétaire général António Guterres. Une déclaration présidentielle est envisageable.

    Le troisième événement de signature que le Mexique prévoit d’organiser est un débat ouvert sur les armes légères. Le directeur de l’Institut des Nations unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR), Robin Geiss, et un représentant de la société civile sont les intervenants prévus.

    Le briefing annuel des commissaires de police des Nations unies aura également lieu en novembre. Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, le commissaire de police de la Force intérimaire des Nations unies pour la sécurité d’Abyei (UNISFA), Violet Lusala, et le commissaire de police de la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies au Mali (MINUSMA), Patricia Boughani, sont attendus.

    Le débat semestriel sur la Bosnie-Herzégovine et la réautorisation de la force multinationale de stabilisation dirigée par l’UE (EUFOR ALTHEA) sont prévus ce mois-ci.

    Les questions africaines inscrites au programme de travail de novembre sont les suivantes :

    Libye, briefing et consultations sur la mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL) et le briefing semestriel du procureur de la CPI concernant les affaires en Libye ;
    Somalie, briefing et consultations sur les développements récents dans le pays et sur la Mission de l’UA en Somalie (AMISOM) et la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie (UNSOM) ; et
    la force conjointe du groupe des cinq pour le Sahel (FC-G5S), briefing et consultations sur les activités de la force.
    En outre, le Conseil devrait renouveler les mandats de la :

    Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA) ;
    Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ; et
    751 régime de sanctions à l’égard de la Somalie et du groupe d’experts.
    Le Conseil tiendra ses réunions mensuelles sur la situation politique et humanitaire et sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie. Les autres questions relatives au Moyen-Orient inscrites au programme de travail ce mois-ci sont les suivantes :

    Le Yémen, la réunion mensuelle sur les développements ;
    « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne », la réunion mensuelle ;
    Irak, un briefing et des consultations sur la Mission d’assistance des Nations unies en Irak (MANUI) ; et
    Liban, consultations sur la mise en œuvre de la résolution 1701.
    Deux questions asiatiques seront discutées en novembre :

    l’Afghanistan, un briefing et des consultations sur la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) ; et
    RPDC, consultations sur le rapport du comité 1718.
    Le briefing annuel du président de la Cour internationale de justice (CIJ), reporté d’octobre, devrait se tenir sous forme de réunion privée.

    L’atelier annuel finlandais « Hitting the Ground Running » devrait avoir lieu les 18 et 19 novembre.

    Security Council Report, 30/10/2021

  • Algérie, Irak et Jordanie pour le retour de la Syrie à la Ligue arabe

    Algérie, Irak et Jordanie pour le retour de la Syrie à la Ligue arabe. « Mais moi, en tant que secrétaire général, je n’ai personnellement observé aucune demande formelle ou informelle », déclare Ahmed Aboul Gheit

    L’Algérie, l’Irak et la Jordanie souhaitent que le régime syrien revienne pour conserver son siège à la Ligue arabe, selon le secrétaire général Ahmed Aboul Gheit.

    « Certains pays arabes s’ouvrent discrètement à la Syrie », a déclaré mercredi soir Aboul Gheit à la chaîne égyptienne Sada Al-Balad. « Mais moi, en tant que secrétaire général, je n’ai personnellement observé aucune demande formelle ou informelle concernant le début des procédures ».

    Aboul Gheit a également précisé qu’ »il y a un sommet confirmé en Algérie en mars ».

    Il a affirmé que « l’Algérie est à l’avant-garde du retour de la Syrie. L’Irak parle du retour de la Syrie. Et la Jordanie souhaite que la Syrie revienne pour nouer des contacts et renvoyer des ambassadeurs et tout cela représente le début d’un élan ».

    La majorité de la Ligue arabe a voté le 12 novembre 2011 pour suspendre l’adhésion au régime syrien en réponse à ses crimes contre les Syriens.

    Le développement de la normalisation arabe avec le régime syrien a connu, au cours des trois derniers mois, des rencontres bilatérales intenses et rares, des accords économiques transitoires et des ententes avec les pays arabes, en particulier avec la Jordanie, les Émirats arabes unis et l’Égypte.

    Anadolou

  • Covid-19 : la fin du ramadan et la peur d’une flambée épidémique en Tunisie, en Irak et en Indonésie

    Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Aujourd’hui direction Tunis, Bagdad et Jakarta pour voir quelles restrictions sanitaires ont été décidées lors de l’Aïd.

    Comme l’année dernière, la fin du ramadan, mercredi 12 mai, se déroule dans un contexte particulier. La pandémie de Covid-19 bouscule les habitudes des pays musulmans et les festivités sont soumises à restrictions. Nous partons en Tunisie, en Irak et en Indonésie pour voir quelles mesures ont été prises pour l’Aïd.

    Les Tunisiens fêtent l’Aïd confinés
    En Tunisie, c’est simple : la population passe toute cette dernière semaine du mois de ramadhan confinés. Impossible de se réunir en famille pour l’Aïd. Le pays est frappé par une troisième vague autrement plus meurtrière que les deux premières avec 90 morts par jour en moyenne.

    La Tunisie fait face à la plus grave crise sanitaire de son histoire dit le premier ministre qui, ces dernières semaines, alors que la courbe montait dangereusement, martelait que l’économie du pays ne survivrait pas à un nouveau confinement. Il a été contraint de changer d’avis.

    Zina, la quarantaine, couturière, résume bien l’ambiance générale. Elle est soulagée même si ce confinement tombe la dernière semaine du mois de ramadan. Soulagée mais fâchée contre ce gouvernement qui a bien trop tardé à promulguer le confinement : « Je le critique à mort, à mort. Fin mars, début avril, on aurait dû faire un confinement général. On meurt, on meurt tous les jours. Dans notre religion, c’est la santé avant tout ! C’est le bon Dieu qui nous ordonne de faire gaffe à notre santé ! »

    Le corps médical attendait lui aussi ce confinement à l’instar de Zakaria Bouquira. Ce médecin décrit l’état de son hôpital : « C’est vraiment terrible ce qui est en train d’arriver. Quand il y a des nouveaux patients ils sont sur la liste d’attente. On est arrivés au stade de la saturation. » Pour lui, il faudrait non pas une semaine de confinement, mais deux mois minimum afin d’aplanir la courbe. D’autant qu’à peine plus de 2% des Tunisiens ont être vaccinés pour le moment.

    En Irak, un couvre-feu peu respecté
    L’Irak, pays arabe le plus touché par l’épidémie de Covid-19, ne veut prendre aucun risque. L’Aïd se déroulera en petit comité seulement car un couvre-feu de dix jours commence dès aujourd’hui. Un couvre-feu total qui se prolongera jusqu’au 22 mai. Tout sera fermé pendant cette période normalement synonyme de vacances et de festivités.

    Des forces de sécurité quadrillent les villes pour contrôler tous les passages en voiture. Mais les Irakiens sont en quelque sorte inventifs et n’aiment pas beaucoup les règles. Il y a déjà, depuis plusieurs mois ici un couvre-feu, imposé les week-ends, et on voit de plus en plus de voitures dans les rues même pendant ces jours de restrictions. Ce sont des habitants qui ont réussi à se procurer des laissez-passer, normalement réservés aux militaires, médecins, journalistes, etc. Au même titre, d’ailleurs, qu’on voit de plus en plus d’Irakiens se rassembler sur les trottoirs, devant des cafés ambulants sans être trop inquiétés par les forces de l’ordre.

    Ce couvre-feu total risque donc de ne pas être totalement respecté. Ce qui fait craindre une hausse des contaminations peut-être dans les prochaines semaines. C’est en tout cas ce que redoute le personnel soignant. L’Irak a vécu une seconde vague très virulente, avec près de 10 000 nouvelles contaminations par jour, « officiellement ». Car tous les médecins disent ici que ces chiffres sont sous-évalués.

    Tous les services étaient en tout cas surchargés, et ca ne se calme que depuis quelques jours. Ce personnel soignant redoute donc que, malgré ce couvre-feu, de larges rassemblements, familiaux, religieux, soient organisés et aggravent une nouvelle fois la situation. Particulièrement à l’heure où plusieurs cas du variant dit indien ont été détectés en Irak. On sait que ce variant préoccupe beaucoup la communauté scientifique, et en Irak, le système de santé est quasi inexistant. Pour ces médecins ce n’est donc absolument pas le moment de lâcher du lest si l’on veut éviter un scénario catastrophe.

    L’Indonésie redoute un scénario à l’indienne
    En Indonésie, pays qui compte le plus de musulmans au monde, la fin du ramadan génère d’immenses mouvements de migrations intérieures : c’est le mudik. Des millions de travailleurs retournent dans leur région natale. Cette année, malgré la pandémie de Covid-19 et l’interdiction de voyager, le gouvernement s’attend à ce que 18 millions de personnes parviennent quand même à circuler. Les épidémiologistes redoutent le pire.

    C’est la même comparaison qui revient sans cesse, celle d’un scénario à l’indienne. L’Indonésie était déjà mal préparée à la pandémie, avec seulement trois lits de soin intensifs pour 100 000 habitants. Et aujourd’hui, avec les variants sud-africain, anglais et indien qui circulent, un scénario catastrophe est à craindre.

    Pour l’épidémiologiste Dicky Budiman ces migrations de fin de ramadan sont terribles car elles mettent à mal un des seuls atouts dont dispose l’Indonésie dans sa bataille contre le Covid-19 : « Comme nous sommes un archipel, nous avons des barrières naturelles, les îles sont de facto confinées, donc il faudrait utiliser cette géographie, mais là c’est trop tard on a perdu cette opportunité. »

    >>> L’indonésie mise sur un vaccin certifié halal

    Si les voyages sont interdits, comment ces migrations sont elles possibles ? Certains sont partis avant la date officielle d’interdiction, d’autres prennent des petites routes, se cachent dans des camions de marchandise. Pour Dicky Budiman, cette obstination à fêter l’Aïd normalement est aussi le symptôme du peu de crédit qu’ont les autorités sanitaires dans ce pays.

    En Indonésie, 80% des gens, lorsqu’ils tombent malades, se soignent par eux-mêmes. En attendant, le virus circule à un taux inquiétant : sur un échantillon de 6 000 voyageurs pris au hasard par le gouvernement, 61% étaient positifs au Covid-19.

    Franceinfo, 12 mai 2021

    Etiquettes : Tunisie, Irak, Indonésie, Aïd El Fitr, Ramadan, covid 19, pandémie, coronavirus, confinement,