Étiquette : ISIS

  • L’Occident peut-il vaincre le «terrorisme islamique»?

    L’Occident ne semble remarquer l’incendie qu’il a provoqué aux quatre coins de la planète que lorsque les flammes la lèchent et ressentent sa chaleur.

    Peu importe que les souffrances causées par certains événements dont il est coresponsable aient été infligées beaucoup plus largement par la «périphérie», avant même qu’il n’y ait de rétroaction au «centre». En résumé: ce qui se passe ici n’est qu’une fraction de ce qui se passe là-bas.

    En ce qui concerne le «terrorisme islamique», cette dynamique atteint le paroxysme: n’est-ce pas peut-être l’Occident – de concert avec les monarchies pétrolières du Golfe – qui l’a utilisé et diffusé pour atteindre ses objectifs géopolitiques?

    De l’Afghanistan, au moment de la guerre menée par l’URSS, en passant par les Balkans lors du processus (induit) de désintégration de la Yougoslavie et de l’agression contre la Serbie puis, pour atteindre l’Afrique et le «Moyen-Orient» avec la guerre contre la Libye d’abord et à la Syrie – qui a échoué – et avant cela à l’Irak.

    Opérations visant le « Chaos Créatif », avec des effets secondaires incontrôlés, comme cela est typique des effets dévastateurs causés par chaque apprenti sorcier …

    Mais ce ne sont pas les seuls territoires où ce «cancer» – comment le définir, sinon? – reproduit. Pensez simplement au Caucase, par exemple, à la Chine au Xinjiang ou ailleurs en Asie, que les populations ont payé dans l’indifférence internationale. Souvenons-nous simplement des effets du terrorisme islamiste tchétchène en Russie …

    Certes, cependant, la perception du phénomène – complice des appareils informationnels-culturels «au casque», embauchés par les classes dirigeantes – ne commence à se manifester que lorsque cette longue traînée de mort et de destruction nous revient.

    Peut-être sous la forme d’un meurtre odieux d’un citoyen ordinaire, perpétré par un « extrémiste islamique », comme ce fut le cas avec le professeur de français décapité en banlieue parisienne par un Français d’origine tchétchène il y a quelques jours. Dont la famille, liée à la guérilla islamique tchétchène, avait «fui» la Russie pour obtenir l’asile politique en France.

    Il est difficile de trouver une analyse qui corrèle les effets du néocolonialisme et la propagation du djihadisme dans le cadre des États postcoloniaux, où les politiques d’indépendance vis-à-vis des anciens et des nouveaux parrains ont échoué en partie ou totalement, ainsi que dans la construction d’entités étatiques solides capables de satisfaire les besoins de leurs citoyens avec un développement autocentré, comme dans le cas de certains pays africains.

    Nous avons traduit ici une enquête multi-mains, publiée dans «Le Monde», qui fait le point sur l’évolution du djihadisme sur le continent africain, à partir de là où s’articulent les intérêts néo-coloniaux français et pas seulement, désormais menacés par l’insurrection Islamique, comme cela se produit par exemple autour des gisements de gaz au Mozambique.

    Exploitation des ressources sans contrepartie (à part les descendants qui vont engraisser les élites locales complaisantes), déracinement de la population, insertion des jihadistes dans cette contradiction et donc militarisation des territoires; à la fois par des armées «régulières» et par des milices privées hautement rémunérées.

    C’est le scénario qui se répète de plus en plus souvent, dans un cercle vicieux où la dynamique: extractivisme / déracinement / militarisation est rejoint par le «facteur islamique», qui agit selon toute vraisemblance «pour le compte de tiers» pour contrer les tentatives de pénétration d’autres acteurs mondiaux.

    On ne voudrait pas faire de mal aux auteurs, mais il semble que le principal moteur de leurs préoccupations, au-delà de la validité de l’étude, soit la menace pesant sur le plus grand projet d’extraction de gaz africain impliquant le français Total, au Mozambique (le neuvième plus grande ressource estimée de la planète), plus que la souffrance des 1 300 morts et des plus de 210 000 personnes déplacées, dans une vraie guerre qui ne s’appelle même pas ainsi et qui évidemment ne fait pas d’histoires.

    Une approche «euro-centrique», fondamentalement plus intéressée par les intérêts matériels de son propre impérialisme, pratiquement indifférente aux souffrances causées aux populations locales.

    Soit dit en passant, ENI est également impliquée dans l’extraction de gaz offshore au Mozambique …

    Si vous listez les différentes agences de sécurité privées impliquées dans les étapes ultérieures, vous trouverez les principales sociétés mercenaires mondiales: Blackwater, Wagner, Dyck Advisory Group, etc.

    Dans un autre article du Monde sur cette guerre peu oubliée, Total avoue avoir fait appel à 5 ​​de ces agences et qu’un appel d’offres était en cours pour confier le contrat à 7 autres!

    Ce n’est pas le seul nouveau projet de la multinationale française aux effets dévastateurs. Pensez à l’oléoduc de pétrole brut de l’Afrique de l’Est, un oléoduc de 1445 km qui part du lac Alberta en Ouganda et atteint la côte nord-est de la Tanzanie, dans l’océan Indien.

    Malgré le « capitalisme vert », sur les 400 puits d’extraction prévus à Tilenga, en Ouganda, 132 se trouvent dans un parc national protégé, avec un projet qui a un impact négatif sur environ 100 000 personnes, leur refusant les activités les plus élémentaires de subsistance par l’agriculture.

    Pour les oligarchies européennes, la «transition écologique» s’arrête à leurs propres frontières.

    Revenant à l’article traduit, nous avons une image assez réaliste de la façon dont les principales « sociétés holding » du terrorisme islamique « investissent également en Afrique », qui ces dernières années est devenue l’un des principaux théâtres du Jihad mondial, avec tout le respect dû à ceux qui pensaient que L’Etat islamique avait été vaincu parce qu’il avait été battu militairement au «Moyen-Orient». Nous voyons aussi les «coupures islamiques» à la solde de la Turquie, pour agir en Libye ou dans le conflit arméno-azerbaïdjanais.

    Comme le dit un chercheur cité dans l’enquête: tant que l’État islamique continuera d’avancer en Afrique, le rêve du «califat» mondial n’est pas mort. Nous ajoutons: tant que les conditions d’existence dans lesquelles des millions de personnes en Afrique sont contraintes sont celles dictées par la logique coloniale, ce «rêve» ou cauchemar aura un véritable espace social.

    Les stratégies d’enracinement changent – parfois la guérilla islamique prend la place d’une administration étatique absente – et les modes de fonctionnement, qui profitent des défaites subies. Mais la principale condition pour laquelle ils peuvent prospérer est la destruction que l’Occident a apportée et continue d’apporter dans ces territoires également par le biais de ses propres troupes d’occupation – comme c’est le cas au Sahel – ou par l’utilisation de soldats de fortune du XXIe siècle. .

    L’Occident capitaliste peut remporter des victoires limitées et limitées contre le djihadisme mais certainement pas gagner la guerre ou à l’intérieur de ses propres frontières – dans la mesure où il impose des politiques répressives – ou en dehors de cela – dans la mesure où les coalitions internationales sont préparées – car c’est l’une des premières causes de mal qu’il voudrait guérir.

    Bonne lecture!

    Source : Contropiano, 21 oct 2020

    Tags : Islam, Occident, terrorisme, djihadisme, Daech, ISIS, Etats Islamique, capitalisme, Afrique,

  • A l’ONU, le Yémen annonce la découverte de documents sur la relation de l’Arabie Saoudite avec Al Qaïda et Daech.

    Selon le site HyspanTV, le Yémen a révélé au Conseil de Sécurité de l’ONU, les liens de l’Arabie Saoudite avec les groupes terroristes d’Al-Qaïda et Daech.

    Dans deux lettres envoyées simultanément à l’Assemblée Générale et au Conseil de Sécurité des Nations Unies, le minstre yéménite des affaires étrangères a mis en exergue les récentes réalisations de l’armée yéménite, soutenue par des comités populaires, face aux terroristes d’Al-Qaïda et de Daech opérant dans la province sud-ouest d’Al-Bayda.

    D’après les lettres, lors d’une opération menée dans cette province, des dizaines d’éléments d’Al-Qaïda et de Daech ont été tués ou capturés. Parmi les morts figurent des chefs de ces gangs et des éléments de nationalité arabe et occidentale, pour la plupart des Saoudiens.

    Les forces armées et les comités populaires ont confisqué de grandes quantités d’armes de qualité et d’équipements militaires à des terroristes appartenant à seulement quelques pays, tels que l’Arabie saoudite et les États-Unis, confirmant leurs liens avec les deux gangs Takfiri, selon les lettres. .

    Ils indiquent également qu’à Al-Bayda, les forces yéménites ont trouvé une partie des archives d’Al-Qaida et de Daech. Ces documents montrent que les ministères saoudiens de la défense et ceux de leurs alliés apportent un soutien financier aux terroristes, y compris le paiement de salaires mensuels, et ont émis des cartes militaires identifiant les terroristes comme des membres militaires de la coalition saoudienne.

    Selon le ministère yéménite des Affaires étrangères, même certains des dirigeants de ces groupes extrémistes occupent des postes de haut rang dans le gouvernement de l’ancien président yéménite en fuite, Abdu Rabu Mansur Hadi, et parmi eux plusieurs figurent sur la liste noire américaine, ajoute-t-il.

    Par ailleurs, la note remarque, lors des pourparlers sur l’échange de prisonniers, les affiliés de Mansur Hadi ont appelé à la libération de 96 membres d’Al-Qaïda et de Daech qui sont sous l’arrestation du gouvernement de salut national du Yémen à Sanaa, la capitale.

    Par conséquent, le ministère yéménite des Affaires étrangères appelle le CSNU et l’ONU à condamner la coopération entre l’Arabie saoudite et ses partenaires avec des organisations terroristes.

    Tags : Yémen, terrorisme, Al Qaïda, Daech, Etats Islamique, ISIS, Arabie Saoudite,



  • Le terrorisme d’ou vient il ?

    Nous ne voyons que ce qu’ils veulent bien nous montrer pour nous manipuler. La presse est devenue dans tous les pays du monde un instrument au service du pouvoir auquel elle participe et qui la paie grassement.

    Ce pouvoir développe des stratégies et leur donne une orientation qu’il ne divulgue pas, mais à laquelle il donne une autre image qu’il confie à la presse pour la rendre plausible. Hitler à ouvert la voie dans le domaine de la désinformation, ils le critiquent mais le copient à n’en plus pouvoir et perfectionnent son oeuvre dans tous les domaines. Ils appellent cela la civilisation et ce qui en sort est combattu Ils sont aussi dictateurs que lui sinon plus.

    Les sanctions contre la Russie ne sont que de la provocation. On veut continuer sur la lancée de la guerre froide pour affaiblir cette Russie sortie indemne de la chute de l’Urss et qui tend à la remplacer si l’occident ne fait rien. Le problème n’est pas le communisme, mais le gain de puissance. L’occident doit rester le seul puissant et généraliser sa culture que la Russie ne partage pas totalement. Depuis la guerrre d’Afghanistan, on en cesse de lui chercher des noises. Il y a il est vrai le pétrole et le gaz en mer Caspienne, mais ça ça ne doit pas être trop souvent dit. Il n’y a que les blogs comme le mien, qui peuvent le dire, encore….avant d’être bloqués s’ils deviennent trop connus.

    Les trois jeunes sionistes à la base de l’agression de Gaza ont téléphoné à la police pour l’informer de leur kidnapping. Mais personne n’a entendu cette vérité, car elle aurait permis de déterminer qui les les a réellement enlevés et pourquoi. Mais on en voulait aux palestiniens, puisqu’ils allaient trouver une entente entre eux ce qui dérangeait Israel. Pas impossible que ce soit le Mossad qui ait trucidé ses propres ressortissants pour en accabler le Hamas.

    La suite on la connaît. Plus de 2000 palestiniens tués, en majorité des enfants, des femmes et des vieillards. Bien sûr, tous ceux qui peuvent porter des armes ne vont aps se laisser faire sans riposter, ce qui est depuis la nuit des temps un droit à l’autodéfense, mais qu’on appelle ici terrorisme islamique. Mais pourquoi islamique ?

    Les « négociations » qui se déroulent en Égypte de Sissi visent à couvrir l’insuffisance d’Israël qui n’a pu avancer de beaucoup à Gaza en raison, de la résistance. Le tollé mondial soulevé par son aviation, ses mortiers, ses chars, ses canons, ses missiles engendrait des risques pour les dirigeants. Dans les pourparlers, Israël veut obtenir par l’Égypte ce qu’elle n’a pu obtenir sur le terrain. La reddition des combattants et la destruction de leurs armes. Ils ont dit qu’ils préféraient mourir et leur population est d’accord pour mourir avec eux. Il n’y a pour Israel qu’a préparer des fours crématoires. Comme les combattants palestiniens refusent, israel reprend le pilonage pour les forcer à la reddition quitte à tuer toute la population de gaza. A l’heure actuelle près de 400 enfants ont été tués sa compter ceux qui sont blessé plus ou moins gravement, puisqu’au total il y a dix mille blessés et deux mille morts en majeure partie des femmes, des enfants et des vieillards.

    J’ai posé une question plus haut, Pourquoi le terrorisme est dit islamique, quelle en est la signification ?

    Le terrorisme islamique a été une invention des USA et de la presse qui lui est subordonnée. Lorsqu’en 2001 le Mossad travaillait en URSS, il a découvert le réseau CIA qui allait abattre les tours, le FBI qui a arrêté les agents du Mossad, qui furent relâchés lorsqu’ils ,se présentèrent, fut informé par eux de ce que faisaient les « terroristes ». Mais rien ne fut fait jusqu’à la collision des avions avec les tours. Je voudrais quant à moi qu’on m’explique physiquement, comment un avion qui explose en haut d’une tour la fait s’écrouler jusqu’en bas et qu’elle descende en fumée sans toucher aux autres bâtiments, sans s’incliner sous l’effet de la gravité. Qu’on m’explique aussi pourquoi les 3000 ou 4000 juifs qui travaillaient dans ces tours n’y étaient pas ce jour là. L’effondrement des tours fut l’œuvre d’experts qui ne peuvent travailler sans être vus et donc ce ne peut être des terroristes.

    Le communisme ne permettait pas l’exploitation éhontée de l’homme par l’homme. Il posait des règles morales quant à la propriété et à permis d’assinir quelque peu le système capitaliste en introduisant la lutte, qui autorisa les congés de fin de semaine et annuels outre la diminution du temps de travail. . Le combat contre le communisme qui se trouvait être un danger pour le capital financier, se devait d’être mené et la participation de tous était à l’ordre du jour. On le présente comme un démon et les gens finissent par avaler la pilule et jusqu’à maintenant, elle reste dans le gosier.
    Une fois le terrorisme vaincu, les états unis n’avaient plus d’ennemi pour mobiliser leur peuple et justifier les mesures gouvernementales qu’ils prenaient et qui généraient d’un côté des riches monopolistiques et des pauvres au delà de la pauvreté.

    L’islam dérangeait les plans des riches par ses aspects de lutte contre la richesse excessive, contre le riba, qui est le fait de louer l’argent entre autres ou de réaliser des bénéfices disproportionnés par rapport au risque pris ou de ne pas être juste dans le partage de la richesse produite avec le travailleur.

    L’ennemi tout trouvé pour eux fut l’islam et on décréta la lutte contre lui avant même le 11 septembre.

    Mohamed J.

    Source

    Tags : Terrorisme, Daech, Etat islamique, ISIS, Daesh,