Étiquette : Islam

  • La curée islamophobe du Sénat Français

    Le Sénat français se livre depuis plus d’une semaine à une véritable curée islamophobe. Les sénateurs ont multiplié les propositions d’amendements à la loi dite « confortant le respect des principes de la République » afin d’interdire la pratique ou l’expression de l’islam à l’université, dans le sport, voire dans tout l’espace public.

    Dans leur surenchère, les sénateurs ont notamment adopté un amendement permettant de dissoudre les associations organisant des réunions non-mixtes racisées. En attaquant l’organisation en non-mixité raciale, les sénateurs prétendent, en plus de l’arsenal légal visant l’organisation et l’expression des musulmans, y ajouter la possibilité d’interdire une forme d’organisation historique des luttes noires. Le droit de se réunir, de s’associer, de s’organiser pour soi, par soi est un droit fondamental qui n’est refusé qu’à ceux dont on veut anéantir l’existence politique.

    Cette provocation, au-delà de son surnom « amendement UNEF » vise l’ensemble des organisations antiracistes politiques, en ciblant un de leurs modes particulier d’action et d’organisation. Certains ont attendu qu’un syndicat de gauche soit attaqué pour découvrir les périls ouverts par cette loi raciste adoptée avec la complicité ou l’indifférence de la majorité de la classe politique. Visant l’organisation des musulmans, dont la répression et les résistances sont rendues invisibles aux yeux de la communauté majoritaire, cette loi vient menacer les libertés d’organisation de l’ensemble du mouvement décolonial, et du mouvement social avec lui.

    L’État français n’a jamais cessé d’être un État colonial. En traitant pour des raisons illégitimes une population vivant sur son territoire comme un ennemi de l’intérieur, il applique le même paradigme que celui à l’œuvre en Algérie, lorsque l’armée coloniale obligeait les femmes musulmanes à se dévoiler. Demande-t-on une telle soumission aux autres religions ? Cet abcès colonial né de l’histoire de la France structure sa relation avec l’ensemble de ses sujets postcoloniaux.

    La loi « confortant le respect des principes de la République » est une menace grave pour les libertés fondamentales, et ses mesures touchent toutes les libertés publiques. Elle inscrit dans une perspective sécuritaire raciste les personnes de confession musulmane, en jetant sur elles une suspicion généralisée. Les amendements délirants des sénateurs, peu importe s’ils sont finalement rejetés, démontrent que la radicalisation n’est pas du côté de ceux que l’on veut exclure, mais de ceux qui sont censés garantir l’État de Droit. Cette surenchère témoigne de la dangerosité du cadre premier de la Loi qui les rend possibles.

    Avec cette loi et la Loi Sécurité Globale, ce ne sont plus seulement les musulmans qui sont soumis à une surveillance généralisée, mais également des associations et des membres du mouvement social. La Fondation Frantz Fanon rappelle à ces derniers qu’ils ne devraient pas attendre d’être explicitement ciblés pour réagir, et qu’ils devraient surtout soutenir les premières cibles de ces lois racistes et liberticides.

    Contre l’arbitraire légalisé de ces lois, contre l’indignité dans laquelle le gouvernement français se vautre en voulant y entrainer l’ensemble de la société française, la Fondation Frantz Fanon appelle à persévérer dans nos résistances, à unir nos forces et à porter, en France comme à l’international, le combat contre le racisme structurel.

    Fondation Frantz Fanon, 11 avr 2021

    Etiquettes : France, Sénat, Islam, Islamophobie, loi de séparation, discrimination, principes de la République, Sénat,

  • Les musulmans regrettent l’action française

    PARIS – À la fin du mois dernier, le Sénat français a adopté un amendement à un projet de loi sur la séparation qui interdit aux femmes de moins de 18 ans dans le pays de porter des vêtements religieux dans les lieux publics.

    Cependant, il ne peut pas encore être mis en œuvre car il nécessite le soutien des membres de l’Assemblée nationale, mais s’il est mis en œuvre, il verra le groupe interdit de porter le niqab ou le hijab en public.

    En vertu du deuxième amendement, les parents sont également interdits de participer aux visites et aux activités organisées par l’école avec leurs enfants s’ils portent des vêtements religieux.


    Le projet de loi visant à modifier la loi a été déposé par un groupe de sénateurs du Parti républicain conservateur (LR), du Parti démocrate européen et de l’Assemblée sociale dans la salle du Sénat.

    La nouvelle de la modification de la loi a non seulement mis en colère les musulmans en France et à l’étranger, mais les non-musulmans en France ont également exprimé leur mécontentement via Twitter.

    Les critiques soutiennent que le projet de loi est une forme de discrimination et vise environ 5,7 millions de musulmans en France, le plus grand d’Europe.

    En attendant, le port du burkini, qui est un maillot de bain qui couvre tout le corps des femmes, sera également interdit dans les piscines du pays.

    Le portail d’information marocain World News a cité un influenceur ou «influenceur» d’origine franco-marocaine, Hanan Houachmi, qui a rapporté que la femme ne comprenait pas que la robe des femmes était toujours un gros problème dans un pays développé en 2021.

    Il y a dix ans, le gouvernement français a déclenché une controverse en adoptant une loi interdisant aux femmes musulmanes de porter le niqab ou le purdah.

    Ironiquement, le port du voile est obligatoire dans un certain nombre d’endroits en France même s’il couvre presque tout le visage d’un individu comme le niqab.

    La question d’une interdiction d’usure qui couvre tout le visage en France n’est pas une nouveauté puisqu’elle est mise en œuvre depuis 2010 lorsque le pays était sous le régime de l’ancien président Nicolas Sarkozy.

    À cette époque, il a également infligé une amende de 150 euros (738 RM) à une femme qui portait des vêtements qui couvraient tout son visage.

    La France a insisté sur l’interdiction du port ostensiblement pour des raisons de cohésion sociale et de sécurité.

    Le 23 octobre 2018, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies (ONU) a toutefois déclaré que l’interdiction de porter des vêtements couvrant tout le visage dans les lieux publics en France est une violation des droits à la liberté des femmes musulmanes.

    Le Sénat semble avoir ignoré l’interdiction car il a encore adopté le projet de loi controversé introduit sur les principes de la République française et les efforts visant à empêcher l’idéologie radicale de continuer à se répandre dans le pays.

    Le président français Emmanuel Macron a également estimé que le port du hijab n’aurait pas respecté les valeurs de la vie publique du peuple.

    Depuis 2004, le pays a également interdit le port du foulard et du niqab dans les écoles publiques.

    À cet égard, de nombreux partis ne considèrent pas la France comme un pays libéral car elle interdit uniquement le port du foulard, elle montre au contraire l’existence de l’islamophobie dans le pays.

    Depuis 2015, le sentiment anti-islamique est en hausse suite à une attaque contre le bureau du magazine satirique Charlie Hebdo à Paris qui a tué 12 personnes pour avoir publié brutalement des caricatures du prophète Muhammad SAW l’année dernière.

    L’incident a été l’un des incidents impliquant des radicaux qui ont inquiété le gouvernement français.

    Mercredi, le Sénat a également approuvé l’interdiction d’effectuer des prières sur des terrains universitaires dans le cadre d’un projet de loi sur la ségrégation visant la population musulmane du pays.

    Le conseil a également interdit la tenue d’activités religieuses à l’université parce qu’il était allégué que cela perturberait les activités d’apprentissage sur le campus.

    Si le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer s’est opposé à la mise en œuvre de l’interdiction, celle-ci a tout de même été approuvée par le Sénat, montrant ainsi clairement la menace croissante de l’islamophobie en France.

    Sinar Harian, 11 avr 2021

    Etiquettes : France, loi de la séparation, nikab, hijab, burqa, Islam, islamophobie, voile,

  • Dix ans après l’interdiction de la burqa, la France continue de se battre sur le port du voile


    Les femmes musulmanes de France pourraient bientôt se voir interdire le port du foulard à la piscine ou lors de sorties scolaires. Du moins, c’est ce que veut le Sénat. Le voile intégral est déjà interdit dans le pays depuis 2010. Les débats sur le voile font toujours rage.

    Dix ans après l’interdiction du port du voile intégral dans l’espace public français, les femmes musulmanes du pays pourraient bientôt être confrontées à de nouvelles restrictions. Le Sénat, la chambre haute du parlement français, a récemment voté l’interdiction du port du foulard pour les mineurs et les accompagnateurs lors des voyages scolaires. En outre, le voile sous forme de burkinis doit être interdit dans les piscines. Toutefois, ce règlement n’est pas encore définitif.

    La France se considère comme un pays laïque avec une stricte séparation de l’État et de la religion. Selon les estimations, entre 3,5 et 6 millions de musulmans vivent dans ce pays de 67 millions d’habitants. L’interdiction du port du voile intégral en public est entrée en vigueur le 11 avril 2010. Il s’agit de la première ordonnance de ce type dans un pays occidental.

    Les nouvelles mesures prises par le Sénat à tendance conservatrice pour interdire le foulard sont des amendements à la loi dite « Strengthening Republican Principles Act ». Avec cette loi, le gouvernement du président Emmanuel Macron veut agir contre l’islamisme sur fond d’attentats terroristes. Il s’agit, par exemple, de la lutte contre la haine sur Internet. Le Premier ministre Jean Castex ne cesse de souligner que le projet n’est pas dirigé contre la religion. Amnesty International craint néanmoins une application discriminatoire au vu des débats stigmatisants sur les musulmans et l’islam.

    Mais les amendements du Sénat ne sont pas encore définitifs. Pour qu’elles aient force de loi, l’Assemblée nationale doit également donner son feu vert. Il n’est pas encore certain que cela se produise ou que le projet échoue à la chambre basse du Parlement, qui dispose d’une majorité libérale plus forte. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est prononcé contre ces interdictions.

    Néanmoins, les restrictions prévues par le Sénat ont déjà suscité l’indignation – y compris au niveau international. Sous le hashtag #HandsOffMyHijab (« Bas les pattes de mon hijab »), de nombreuses personnes ont remis en question le plan sur les médias sociaux. La vidéo d’une jeune musulmane française de 17 ans sur la plateforme TikTok, dans laquelle elle raconte le vote et remplace son hijab par une casquette de baseball et une capuche, a été vue par plus de trois millions de personnes. L’interdiction de la burqa a également suscité des critiques. Une Française en nikab, Kenza Drider, a même voulu se présenter à l’élection présidentielle de 2012 en signe de protestation. Cependant, sa candidature n’a pas été autorisée.

    La controverse sur le port du foulard en France a commencé bien avant l’interdiction de la burqa en 2010. Dès 1994, une loi est entrée en vigueur qui n’autorisait que les signes religieux discrets – mais non ostensibles – dans les écoles. Dix ans plus tard, le foulard a été complètement interdit dans les écoles, mais pas la kippa ni la croix. Il y a dix ans, l’interdiction du port du voile intégral en public a suivi. Initialement prévu comme une interdiction partielle, le gouvernement alors conservateur du président Nicolas Sarkozy a durci le ton après une défaite électorale aux élections régionales et une augmentation des votes du Front national (aujourd’hui : Rassemblement national), un parti d’extrême droite.

    Les violations de l’interdiction du port du voile intégral sont passibles d’amendes. En cas de violations multiples, il y a également la menace de devoir suivre un cours de citoyenneté. On ne sait pas exactement combien de femmes sont réellement concernées par le règlement. Selon les chercheurs, seule une fraction des femmes musulmanes en France porte une forme quelconque de voile. Le foulard a plutôt pris une plus grande signification symbolique.

    Blue News, 10 avr 2021

    Etiquettes : France hijab, nikab, burqa, Islam, séparatisme,

  • Majorque: Les musulmans demandent au gouvernement d’assouplir le couvre-feu pendant le Ramadan

    La communauté musulmane de Majorque a demandé au gouvernement des Baléares d’assouplir le couvre-feu pendant le Ramadan, le mois sacré de l’Islam, afin de pouvoir accéder aux lieux de culte et accomplir la première et la dernière prière de la journée, qui coïncident avec les restrictions de mobilité. Les associations et entités islamiques insistent sur le fait qu’il est « très important de ne pas rompre le jeûne » et demandent que soit prolongée, au moins d’une demi-heure, la fermeture des lieux sacrés.

    La célèbre célébration commencera, de manière prévisible – en fonction des observations astronomiques qui seront faites demain soir -, mardi prochain, le 13, et se terminera par l’Aïd al-Fitr (la fête de la rupture du jeûne) le jeudi 12 mai. Ils ont souligné que cette année encore, le ramadan sera « atypique » en raison de la pandémie, avec de nombreuses complications pour la communauté et une capacité limitée dans les mosquées. Rappelons que la dernière célébration (en 2019) a rassemblé environ 25 000 musulmans dans le centre sportif Germans Escalas sur les près de 60 000 qui existent dans les îles Baléares.

    L’une des préoccupations de la communauté, qui s’est déplacée vers ce journal, est la dernière prière de la nuit. « Les familles sont dans l’expectative, car les institutions n’ont pas encore répondu à notre demande », disent-elles. Tout cela combiné à l’annonce de la fermeture des frontières du Maroc jusqu’à la fin du mois de juin. De nombreux musulmans profitent de ces vacances pour se rendre dans leur maison d’origine, ce qu’ils ne pourront pas faire aujourd’hui en raison des restrictions imposées. « Si l’année dernière était atypique, nous pensons que cette année le sera encore plus », avouent-ils.

    Le calendrier musulman s’achèvera le 12 mai avec l’Aïd al-Fitr, qui est la fête de la rupture du jeûne. Un autre des doutes auxquels les praticiens sont confrontés est le lieu où célébrer la journée, qui, comme ils le confirment, pourrait être au centre sportif de Germans Escalas ou à Son Moix.

    Cimetière

    D’autre part, la communauté islamique de Majorque vient de lancer une campagne de collecte de signatures pour demander aux institutions de créer un cimetière musulman à Majorque. Après la pandémie, de nombreux parents n’ont pas pu déplacer les défunts par COVID-19 vers leur pays d’origine en raison de la situation épidémiologique mondiale. C’est pourquoi des associations et des organisations ont organisé cette revendication, qui durera jusqu’à la fin du Ramadan et a déjà obtenu environ 450 signatures.

    Le mois sacré pour des milliers de musulmans commencera dans quelques jours avant qu’un scénario incertain ne se présente pour les prières dans les mosquées. Surtout, ils attendent avec impatience la fin de l’état d’alerte, le 9 mai, pour pouvoir clôturer le ramadan en masse.

    Les musulmans se réunissent pour le repas du soir le 30

    L’ »Iftar », le repas nocturne par lequel les musulmans rompent leur jeûne quotidien pendant le Ramadan, aura lieu le 30 avril, à 20h15, sur la Plaza García Orell (Las Columnas). C’est un jour où la nourriture est partagée entre voisins ou entre personnes d’autres religions pour rapprocher la culture musulmane.

    UH Noticias, 10 avr 2021

    Etiquettes : Espagne, Islam, musulmans, Ramadhan,

  • Dix ans après l’interdiction de la burqa, la France continue de se battre sur le port du voile

    Les femmes musulmanes de France pourraient bientôt se voir interdire le port du foulard à la piscine ou lors de sorties scolaires. Du moins, c’est ce que veut le Sénat. Le voile intégral est déjà interdit dans le pays depuis 2010. Les débats sur le voile font toujours rage.

    Dix ans après l’interdiction du port du voile intégral dans l’espace public français, les femmes musulmanes du pays pourraient bientôt être confrontées à de nouvelles restrictions. Le Sénat, la chambre haute du parlement français, a récemment voté l’interdiction du port du foulard pour les mineurs et les accompagnateurs lors des voyages scolaires. En outre, le voile sous forme de burkinis doit être interdit dans les piscines. Toutefois, ce règlement n’est pas encore définitif.

    La France se considère comme un pays laïque avec une stricte séparation de l’État et de la religion. Selon les estimations, entre 3,5 et 6 millions de musulmans vivent dans ce pays de 67 millions d’habitants. L’interdiction du port du voile intégral en public est entrée en vigueur le 11 avril 2010. Il s’agit de la première ordonnance de ce type dans un pays occidental.

    Les nouvelles mesures prises par le Sénat à tendance conservatrice pour interdire le foulard sont des amendements à la loi dite « Strengthening Republican Principles Act ». Avec cette loi, le gouvernement du président Emmanuel Macron veut agir contre l’islamisme sur fond d’attentats terroristes. Il s’agit, par exemple, de la lutte contre la haine sur Internet. Le Premier ministre Jean Castex ne cesse de souligner que le projet n’est pas dirigé contre la religion. Amnesty International craint néanmoins une application discriminatoire au vu des débats stigmatisants sur les musulmans et l’islam.

    Mais les amendements du Sénat ne sont pas encore définitifs. Pour qu’elles aient force de loi, l’Assemblée nationale doit également donner son feu vert. Il n’est pas encore certain que cela se produise ou que le projet échoue à la chambre basse du Parlement, qui dispose d’une majorité libérale plus forte. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est prononcé contre ces interdictions.

    Néanmoins, les restrictions prévues par le Sénat ont déjà suscité l’indignation – y compris au niveau international. Sous le hashtag #HandsOffMyHijab (« Bas les pattes de mon hijab »), de nombreuses personnes ont remis en question le plan sur les médias sociaux. La vidéo d’une jeune musulmane française de 17 ans sur la plateforme TikTok, dans laquelle elle raconte le vote et remplace son hijab par une casquette de baseball et une capuche, a été vue par plus de trois millions de personnes. L’interdiction de la burqa a également suscité des critiques. Une Française en nikab, Kenza Drider, a même voulu se présenter à l’élection présidentielle de 2012 en signe de protestation. Cependant, sa candidature n’a pas été autorisée.

    La controverse sur le port du foulard en France a commencé bien avant l’interdiction de la burqa en 2010. Dès 1994, une loi est entrée en vigueur qui n’autorisait que les signes religieux discrets – mais non ostensibles – dans les écoles. Dix ans plus tard, le foulard a été complètement interdit dans les écoles, mais pas la kippa ni la croix. Il y a dix ans, l’interdiction du port du voile intégral en public a suivi. Initialement prévu comme une interdiction partielle, le gouvernement alors conservateur du président Nicolas Sarkozy a durci le ton après une défaite électorale aux élections régionales et une augmentation des votes du Front national (aujourd’hui : Rassemblement national), un parti d’extrême droite.

    Les violations de l’interdiction du port du voile intégral sont sanctionnées par des amendes. En cas de violations multiples, il y a également la menace de devoir suivre un cours de citoyenneté. Il est difficile de savoir combien de femmes sont réellement concernées par le règlement. Selon les chercheurs, seule une fraction des femmes musulmanes en France porte une forme quelconque de voile. Le foulard a plutôt pris une plus grande signification symbolique.

    Blue News, 10 avr 2021

    Etiquettes : France, Burqa, nikab, Islam, islamophobie,

  • Des lois contre les burqas et les nikabs sont en vigueur en Europe depuis dix ans maintenant.


    Des lois contre les voiles faciaux comme les burqas et les nikabs sont en vigueur en Europe depuis dix ans. La France a fait le premier pas, de nombreux autres pays ont suivi. Une vue d’ensemble :

    FRANCE : Il y a dix ans, la France est devenue le premier pays d’Europe à interdire le port public de la burqa et du nikab, le voile facial qui ne laisse apparaître que les yeux. La loi est entrée en vigueur le 11 avril 2011. Depuis lors, les femmes entièrement voilées sont passibles d’une amende de 150 euros. La Cour européenne des droits de l’homme a déclaré la loi légale en 2014.

    Néanmoins, elle est controversée : Dans une étude récente, la sociologue Agnès De Féo, de l’université d’élite EHESS à Paris, a accusé les hommes politiques d’avoir « radicalisé » certaines femmes musulmanes en « stigmatisant » le voile du visage. Le camp politique de droite, quant à lui, défend la loi datant de l’époque du président Nicolas Sarkozy. Les populistes de droite de Marine Le Pen appellent même à une interdiction générale du port du foulard en public.

    SUISSE : Lors d’un référendum organisé début mars, les Suisses ont voté à une courte majorité pour l’interdiction du voile en public. L’initiative était principalement dirigée contre les burqas et les nikabs. Elle a été promue avec le slogan « Stop à l’islam radical !

    BELGIQUE : En Belgique, l’interdiction du port du voile intégral en public est en vigueur depuis juillet 2011. En plus des amendes, elle est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à sept jours de prison. La Cour européenne des droits de l’homme a également approuvé cette interdiction en 2017.

    AUTRICHE : En Autriche, l’interdiction du port du voile intégral en public est en vigueur depuis octobre 2017, les contrevenants s’exposant à des amendes pouvant aller jusqu’à 150 euros.

    BULGARIE : En 2016, le parlement bulgare a voté l’interdiction du voile facial en public. Les contrevenants s’exposent à une amende de l’équivalent de 100 euros, et de 750 euros en cas de récidive.

    DANEMARK : Le voile intégral est également interdit au Danemark. L’amende y est l’équivalent d’environ 130 euros, mais elle peut être décuplée en cas de violations répétées.

    INTERDICTION PARTIELLE
    ALLEMAGNE : En Allemagne, le port du voile en public est autorisé, il est couvert par la liberté de croyance de la Loi fondamentale. Toutefois, les membres des forces armées ou les fonctionnaires ne sont pas autorisés à se voiler le visage. Certains États allemands ont interdit le port du voile intégral dans les écoles publiques.

    PAYS-BAS : Là-bas, le voile intégral est interdit dans les lieux publics tels que les écoles, les hôpitaux et les transports publics depuis 2019. L’amende est de 150 euros. Toutefois, le port de la burqa ou du nikab est autorisé dans la rue.

    ITALIE : Depuis 1975, il est généralement interdit de se couvrir le visage en public en Italie pour « protéger l’ordre public ». Certaines régions interdisent le port du voile dans les hôpitaux et les bâtiments publics.

    NORVEGE : Le voile intégral est interdit dans tous les établissements d’enseignement en Norvège depuis 2018, y compris les universités.

    Nurnberg Blatt, 9 avr 2021

    Etiquettes : Europe, Nikab, burqa, voiles, Islam, islamophobie,

  • Un nouveau départ pour la mosquée de Paris fermée après le meurtre d’un enseignant

    Une mosquée parisienne devenue un point central de la polémique sur la place de l’islam en France a rouvert vendredi après une fermeture de six mois suite à une répression des radicaux islamistes provoquée par la décapitation d’un enseignant en octobre dernier.
    Quelque 200 fidèles sont revenus pour la prière du vendredi à la mosquée d’une capacité de 1300 personnes à Pantin, dans la banlieue nord de Paris, a déclaré un correspondant de l’AFP.

    Samuel Paty, 47 ans, a été agressé alors qu’il rentrait chez lui d’un lycée au nord-ouest de la capitale où il enseignait l’histoire et la géographie, après avoir montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet.

    La police française a lancé une série de raids contre les réseaux islamistes principalement dans la région parisienne après le meurtre horrible de Paty et a ordonné la fermeture de la mosquée Pantin, qui compte quelque 1500 fidèles.

    La mosquée de la banlieue densément peuplée de Seine-Saint-Denis au nord-est de Paris avait partagé une vidéo sur sa page Facebook, quelques jours avant la mort de Paty, dénonçant le choix du matériel par l’enseignant pour une discussion en classe sur la liberté d’expression.

    Une campagne en ligne féroce contre Paty et l’école a précédé le meurtre, menée par le père d’une écolière qui a accusé l’enseignant de diffuser de la «pornographie» pour avoir montré un dessin animé du prophète nu.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a conditionné la réouverture de la mosquée au départ du directeur et de l’imam.

    L’Imam, formé au Yémen et soupçonné d’être proche d’un mouvement islamiste radical, a rapidement démissionné suite au meurtre de Paty.

    Après avoir initialement refusé de démissionner, le directeur M’hammed Henniche a fini par accepter qu’un projet de construction d’un million d’euros destiné à remplacer la mosquée actuelle puisse aller de l’avant.

    Henniche – un entrepreneur de 50 ans qui a côtoyé des personnalités politiques de premier plan, dont l’ancien président français Nicolas Sarkozy – a qualifié le partage de la vidéo de «gaffe» et s’est excusé.

    Il n’a fait l’objet d’aucune procédure judiciaire.

    «C’est une injustice réparée, il n’y a que de la joie», a déclaré à l’AFP Ismael Touré, volontaire à la mosquée.

    «La fermeture de notre mosquée était juste pour donner un exemple. Sinon, qu’est-ce que la mosquée Pantin avait à voir avec le meurtre de l’enseignant? Il a demandé.

    Le parlement français examine un projet de loi pour lutter contre l’extrémisme islamiste, qui comprend des motifs de plus en plus nombreux pour la fermeture des lieux de culte. Début mars, Darmanin a déclaré que 89 mosquées devaient être inspectées.

    «C’est une bonne chose que la mosquée puisse rouvrir. Le réalisateur a commis une erreur inexcusable en partageant cette vidéo. Mais punir tous les fidèles était injuste », a déclaré le maire socialiste local Bertrand Kern.

    The Local, 9 avr 2021

    Etiquettes : France, Mosquée, Islam, Séparatisme,

  • Le Sénat français vote l’”interdiction des prières” a l’université

    Le Sénat français a voté mercredi l’interdiction des prières dans les couloirs des universités.

    Outre l’interdiction des prières a l’université perçue comme une stigmatisation de trop a l’endroit des musulmans, la droite sénatoriale a voté des amendements visant a interdire le port du voile islamique dans les compétitions nationales officielles.

    Des amendements qui valent a la droite des accusations de viser bel et bien indirectement les musulmans.

    A noter que le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer et la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu se sont opposés a ces amendements qui s’apparentent a des restrictions contre la communauté musulmane établie dans l’Hexagone.

    Froid dans le dos
    Le Sénat n’a en revanche pas adopté un amendement porté par le LR Jérôme Bascher (Oise) visant a interdire le port du voile, ou tout signe “ostentatoire ou prosélyte”, a l’université.

    Cet amendement a «fait froid dans le dos» du centriste Loïc Hervé (Haute-Savoie) et a suscité le rejet aussi bien de Jean-Michel Blanquer que de Stéphane Piednoir. Pour le rapporteur, «la situation n’est pas comparable» a celle de l’école, notamment parce que les étudiants «sont de jeunes adultes».

    La gauche en colère
    «On est en train de jeter l’opprobre sur tout ce qui se passe a l’université, ce qui s’est passé et ce qui se passera demain», a déploré la communiste Cécile Cukierman (Loire), tandis que la socialiste Sylvie Robert (Ille-et-Vilaine) dénonçait «une forme de surenchère politique qui devient préoccupante parce que ça rate sa cible».

    Echourouk Online, 10 avr 2021

    Etiquettes : France, Islam, islamophobie, séparatisme, Emmanuel Macron, université, prière,

  • Pédophilie déguisée

    Hamza Belloumi

    La justice Yéménite vient de décider l’annulation du contrat de mariage qui a été fait entre un homme de 30 ans et une petite fille de …8 ans.

    Cette décision judiciaire est intervenue suite à la requête présentée par un certain nombre d’organisations de défense des droits de l’homme et des enfants.

    La fille en question « Noujoud » s’est trouvée forcer par sa famille à épouser un homme plus âgé qu’elle de 22 ans alors qu’elle n’est même pas pubère.

    Il s’agissait sans l’ombre d’un doute d’une forme de pédophilie masquée par un contrat de mariage.

    Seulement, malgré le fait que la décision de la justice yéménite est à saluer (il faut dire aussi que les juges n’auraient pas pu rendre une autre décision que l’annulation du contrat), on s’attendait à ce que la justice aille jusqu’au bout en condamnant d’abord « l’époux » pour pédophilie et agressions sexuelles sur mineurs et ensuite le père pour trafic d’êtres humains. Mais le fait d’annuler le contrat de mariage et de laisser l’époux et le père de la petite Noujoud sans aucune sanction, cela me choque beaucoup parce qu’une telle décision ne fera pas renoncer beaucoup d’autres personnes à faire la même chose.

    D’ailleurs, il faut le dire, au Yémen, ce qu’à subit la petite Noujoud est assez fréquent. Beaucoup de familles sont entrain « de vendre » leurs filles par des prétendus contrats de mariage à des pédophiles qui ne reculent devant rien pour satisfaire leur plaisir bestial.

    Mais si j’aborde aujourd’hui le sujet c’est aussi pour une autre raison à savoir les prétendus arguments que les avocats de ce genre de criminels utilisent pour innocenter leurs clients.

    Des arguments tels que : « N’oublions pas que le Prophète s’est marié d’une femme qui avait presque le même age que la petite Noujoud ». Et d’autres d’ajouter même que pour se conformer à la Sunna du Prophète, il serait même préférable de suivre ce qu’il a fait » et donc de se marier avec des jeunes filles !

    Ce raisonnement est parfaitement absurde. D’abord, l’age exact des épouses du Prophète reste à confirmer. Ensuite, leur puberté semble être confirmée. Mais le plus important pour moi c’est qu’aujourd’hui, on connaît scientifiquement l’age exact de la puberté, et à 8 ans, la fille ne l’est pas.

    A partir de ce constat, je ne sais pas pourquoi le Yémen, comme d’autres pays, ne s’est pas doté d’une législation claire, précise et répressive par rapport à ces dépassements inacceptable. Je m’interroge aussi sur le silence complice des hommes de religions et autres Oulémas qui sont là pour allumer leur feux et leurs flammes dès qu’il s’agit d’occidentaux qui « nous attaquent » alors qu’ils ne font absolument rien pour dire que ce genre de pratiques criminelles –à savoir le mariage des mineures- est condamné par l’islam.

    Islamiqua

    Etiquettes : Pédophilie, Yémen, Islam, religion,



  • Les raisons de la faillite des sociétés arabes

    Dans un livre aussi dérangeant que stimulant, un journaliste britannique dissèque les profondes contradictions et faiblesses qui traversent les sociétés arabes, freinant d’autant leur évolution.

    Le journaliste britannique Brian Whitaker a écrit un livre provocateur et dérangeant sur le Moyen-Orient*. Cet ouvrage n’est pas tendre avec les sociétés arabes, dont il souligne les profondes contradictions et faiblesses. Il n’en est pas moins urgent de le traduire en arabe afin qu’il soit lu par les élites concernées, de l’Atlantique au Golfe. Le but de cet essai, affirme son auteur, est de stimuler le débat. Si le monde arabe veut combler son retard avec le monde développé, il ferait bien de méditer les conclusions de Whitaker et de tenir compte de ses recommandations.

    Le journaliste, qui a dirigé le service Moyen-Orient du Guardian pendant sept ans (2000-2007), a beaucoup voyagé dans le monde arabe. Il a donc une connaissance intime de la région. Son mérite est de ne pas se cantonner, à la différence de la plupart de ses confrères, à rapporter les points de vue des dirigeants politiques et des milieux officiels. Il a préféré s’extraire de la sphère purement politique pour interroger un grand nombre de penseurs, universitaires, étudiants, faiseurs d’opinion, blogueurs et citoyens lambda dans de nombreux pays de la région. Au-delà des régimes, c’est la société dans son ensemble qu’il a tenté d’embrasser du regard. Là réside l’originalité de son livre.

    « Atmosphère abrutissante »

    En un mot, qu’est-ce qui ne va pas au Moyen-Orient ? Au fil des chapitres, «atmosphère abrutissante, où le changement, l’innovation, la créativité, la pensée critique, le questionnement, la résolution des problèmes… sont tous découragés ». Et ce n’est pas tout. À ce constat s’ajoutent « le déni systématique des droits de millions de personnes, les discriminations fondées sur l’ethnie, la religion, le genre, l’orientation sexuelle ou les antécédents familiaux, l’inégalité des chances, l’opacité de la bureaucratie, l’application arbitraire de la loi et le manque de transparence au sein de l’exécutif ».

    Le premier chapitre traite de la faillite de l’éducation – qui est, selon l’auteur, au cœur des problèmes que connaît la région. Il n’est pas de changement significatif, déclare Whitaker, qui ne commence dans les esprits. Citant le rapport 2004 sur le développement humain dans le monde arabe, l’auteur pointe des méthodes d’enseignement – notamment l’apprentissage par cœur – « qui ne favorisent pas le dialogue libre, l’éveil de la conscience, la démarche exploratoire, et qui, par conséquent, ferment la porte à la liberté de penser et à la critique ». Au contraire, « les programmes enseignés dans les pays arabes semblent encourager la soumission, l’obéissance, la subordination et la complaisance ». Résultat : un déficit de connaissance qui empêche l’émergence d’une population éduquée et qualifiée. « Les pays arabes, recommande Whitaker, doivent réformer leurs systèmes éducatifs et se préparer pour l’avenir. » Mais, ajoute-t-il, avec une note pessimiste, « la grande valeur dont jouit le conformisme au sein des sociétés arabes étouffe dans l’œuf tout changement ». Sa conclusion controversée est que « les pays arabes ne peuvent pas développer une société fondée sur le savoir sans des changements politiques et sociaux radicaux ».

    Autre cible de Whitaker : la ‘asabiyya – la solidarité entre les membres d’une famille, d’un clan ou d’une tribu. Une telle solidarité peut assurer la sécurité et la protection des individus, mais le revers de la médaille est qu’elle « enracine dans les comportements, selon les termes mêmes du rapport sur le développement humain, la soumission, l’existence parasitaire et la complaisance ». Whitaker fait valoir que l’obsession de la parenté sape les principes de la méritocratie et l’égalité des chances. Non seulement le népotisme entrave le développement économique, mais il désavantage les pays arabes dans leurs relations avec les régions du monde où de telles pratiques sont moins répandues. L’auteur conclut que « les Arabes ne pourront faire émerger une nouvelle ère de liberté, de citoyenneté et de bonne gouvernance tant que leurs sociétés continueront d’obéir à des contraintes liées à la parenté, que ce soit au niveau familial ou tribal ». Tel est, affirme-t-il, le défi majeur auquel les Arabes sont confrontés.

    Autoritarisme et autocratie

    Un chapitre tout aussi provocateur aborde les relations entre les citoyens et leurs gouvernements. Le régime arabe typique, écrit Whitaker, est à la foi autoritaire et autocrate – autoritaire parce qu’il exige l’obéissance, autocrate parce qu’il centralise et concentre les pouvoirs au sommet de l’État. L’auteur reconnaît qu’il est beaucoup question de réformes et de modernisation dans les pays arabes pour suivre le rythme des mutations accélérées que connaît le monde, mais il note avec regret que « les réformes effectives sont très limitées. Ce qui passe pour des réformes n’est en réalité qu’un habillage destiné à s’acheter une respectabilité internationale ».

    L’un des chapitres les plus controversés du livre est intitulé « La politique de Dieu ». Whitaker y traite de la vague de ferveur religieuse qui déferle sur le Moyen-Orient depuis trente ou quarante ans. La religion, soutient-il, est l’une des réponses à ce qu’il est convenu d’appeler le « malaise arabe ». Aux millions de croyants, la religion offre des certitudes et de l’espoir dans un monde de doute et de désespoir. L’auteur laisse entendre que cette inclination vers la religion a commencé après la déroute des armées arabes face à Israël lors de la guerre de 1967. Et qu’elle s’est accentuée après que les moudjahidine afghans eurent réussi à chasser les Soviétiques et que le Hezbollah fut parvenu à bouter les Israéliens hors du Liban en 2002 après vingt-deux ans d’occupation. L’idée fait son chemin que les succès militaires sont possibles dès lors que l’on est inspiré par la religion. Cette dernière, note Whitaker, procure un sentiment d’identité, d’appartenance et de solidarité face à des menaces extérieures. Mais, prévient-il, la religion conçue comme un symbole identitaire peut conduire à ne plus en retenir que la manifestation extérieure et matérielle au détriment de la dimension spirituelle et éthique.

    Pire, plus la vague de religiosité balayait le Moyen-Orient, plus les versions extrémistes de l’islam gagnaient du terrain, favorisant la montée de l’intolérance, voire de la violence, comme en 1994, lorsque l’homme de lettres égyptien Naguib Mahfouz, alors âgé de 82 ans, a été poignardé au cou en face de son domicile. Il survécut, mais son bras resta partiellement paralysé. Il ne peut y avoir d’égalité des droits, affirme Whitaker, sans liberté religieuse. C’est là le principal obstacle à tout changement positif dans le monde arabe. Selon l’auteur, la liberté religieuse requiert la neutralité de l’État en la matière. La séparation de la religion et de l’État est la condition sine qua non de tout agenda sérieux de réformes.

    Corruption

    Le livre de Whitaker aborde également la question de la corruption et des commissions illégales dans les sociétés arabes, ainsi que le phénomène de la wasta, c’est-à-dire le recours aux relations, les trafics d’influence et le favoritisme. Il y a aussi un long passage sur les médias arabes qui est beaucoup trop riche pour être résumé en quelques lignes.

    Whitaker souhaite que les Arabes se libèrent d’une culture de la dépendance et de l’impuissance. Et que les Occidentaux, en retour, en finissent avec leurs réflexes coloniaux et interventionnistes. Ainsi les deux parties pourro nt-elles fonder leurs relations sur la base positive d’une interdépendance. Son livre en irritera certains et en ravira d’autres. Mais il restera comme l’une des tentatives les plus ambitieuses, de la part d’un auteur occidental ces dernières années, d’analyser et de mettre au jour les raisons de la faillite du monde arabe.

    Islamiqua

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