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  • El Djeïch : Messages du défilé militaire du 5 juillet

    El Djeïch : Messages du défilé militaire du 5 juillet

    Algérie, El Djeïch, ANP, Armée algérienne, défilé militaire, 60e anniversaire, Maroc, Sahara Occidental, Israël,

    L’impressionnant et historique défilé militaire organisé par l’Algérie, après plus de trente années d’interruption, à l’occasion des festivités célébrant le 60e anniversaire de l’Indépendance nationale, une occasion chère au cœur de chaque Algérien, est porteur de nombreux messages et significations. Comme l’a souligné Monsieur le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, ce défilé militaire est porteur d’une profonde signification, en ce qu’il a permis au peuple algérien de constater de lui-même «le professionnalisme et la grande maîtrise des sciences et des techniques militaires atteints par notre puissante armée. C’est un moment porteur également de significations de fidélité aux Martyrs et au message éternel de Novembre». Un des plus importants messages véhiculés par ce défilé est la cohésion totale entre le commandement politique et le commandement militaire sous l’autorité de Monsieur le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, et la confiance placée par ce dernier en l’institution militaire et en son commandement pour mener nos forces armées vers les plus hauts degrés de développement et de modernisation. Une Algérie qui va de l’avant à pas fermes vers le but tracé: la construction d’une Algérie forte, prospère, fidèle à nos vaillants Chouhada et à nos valeureux Moudjahidine.

    Le défilé militaire a fait montre des capacités dont dispose l’ANP tant du point de vue de la disponibilité de l’élément humain qualifié que de celui de l’armement ou encore du développement technologique et scientifique. Mieux encore, il traduit la forte volonté, le dévouement et les efforts intenses visant à atteindre les plus hauts niveaux de développement, sous un commandement militaire qui a fait de la compétence, du travail consciencieux et du dévouement un pilier sur lequel repose le développement de nos forces. A travers ce défilé militaire sans précédent, la solidité du lien Armée – Nation s’est manifestée par la présence massive du public qui n’a cessé de clamer «Vive l’Armée nationale populaire».

    Une image sublime qui reflète la mobilisation du peuple autour de son armée et sa reconnaissance pour les exploits qu’elle a réalisés pour que l’Algérie, avec toutes ses institutions républicaines, demeure forte et debout. De même, ce défilé a permis de conforter la confiance et la sérénité chez les citoyens, preuve que nos forces armées sont au plus haut niveau de disponibilité et tout à fait prêtes à faire face à toute menace éventuelle, quelle que soit sa nature ou son origine. En cela, ils n’en tirent que davantage d’orgueil et de fierté.

    La présence d’invités d’honneur de marque parmi les chefs d’Etat et les représentants de certains pays frères et amis au défilé militaire a également plus d’une signification, dont la plus importante est que l’Algérie est un pays de paix.

    Outre le fait de renforcer l’action internationale et régionale commune pour relever les défis auxquels est confrontée la région, elle est fidèle à ses positions immuables, en continuant de défendre les causes justes.

    Il ne fait pas de doute que la rencontre historique entre le Président palestinien et Ismaïl Haniyeh sur la terre des Chouhada et la présence du Président de la République arabe sahraouie démocratique rappellent à la communauté internationale que le rétablissement de la paix et de la sécurité dans le continent africain et au Moyen-Orient passe inévitablement par l’exercice des deux peuples palestinien et sahraoui de leur droit à l’autodétermination, pour mettre fin à l’occupation de la Palestine par l’entité sioniste et du Sahara occidental par le Maroc.

    L’Algérie, avec son armée, est une force de paix dont la préoccupation est de relever le défi de la sécurité, conformément à la légitimité internationale. Sa puissance militaire est «vouée exclusivement à la défense de l’Algérie et à la protection de ses frontières et de sa souveraineté», comme n’a pas manqué de le souligner Monsieur le général d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP. Ceci est l’autre message porté par ce défilé, loin de toute provocation, comme colporté par certains cercles et milieux hostiles à l’Algérie dans leurs lectures tendancieuses.

    El Djeïch nº 709, août 2022

    #Algérie #ANP #Armée_algérienne #Défilé_militaire #Maroc #Sahara_Occidental #Israël

  • Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien à Alger

    Rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien à Alger

    Algérie, Palestine, Ghaza, Israël,

    Un rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien a été organisé, jeudi au siège de l’ambassade de Palestine à Alger, pour dénoncer la récente agression sioniste contre la bande de Ghaza.

    A cette occasion, l’ambassadeur de l’Etat de Palestine en Algérie, Fayez Abu Aita a souligné que le peuple palestinien est un seul peuple en Cisjordanie et à Ghaza, et poursuivra sa lutte pour l’établissement de son Etat avec pour capitale Al-Qods.

    Il a qualifié de « crime odieux » les actes commis par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, appelant la communauté internationale à prendre des positions fermes pour assurer la protection au peuple palestinien.

    Il a appelé également « la communauté internationale, particulièrement les Etats-Unis, à mettre un terme à la politique de deux poids deux mesures ». « Le crime est un crime, le meurtre est un meurtre et l’occupation est une occupation qu’il s’agisse de l’entité sioniste ou autres », a-t-il martelé.

    L’ambassadeur a remercié « l’Algérie, Présidence, gouvernement et peuple, pour ses positions courageuses et son soutien constant au peuple palestinien », saluant sa position indéfectible à l’égard de la question palestinienne, en tant que question centrale.

    Pour sa part, Fateh Sribli, président de l’organisation des étudiants algériens libres, organisatrice de ce rassemblement de solidarité, a réitéré le soutien des étudiants à la cause palestinienne, dénonçant la politique internationale de deux poids deux mesures et son inertie face au blocus imposé au peuple palestinien sans défense dans une guerre impitoyable contre l’humanité face à la machine de guerre sioniste.

    Il a tenu à saluer « les initiatives audacieuses prises par le président de la République, M. Abdelmajid Tebboune pour unir les factions palestiniennes ».

    Akhbar Elwatan, 12/08/2022

    #Algérie #Palestine #Ghaza #Israël

  • La nouvelle constitution tunisienne cimente l’autocratie

    La nouvelle constitution tunisienne cimente l’autocratie

    Tunisie, Kaïs Saïed, Israël, normalisation, autocratie, Palestine, Etat laïque, islamistes, Ennahdha,

    As`ad AbuKhalil dit qu’une véritable démocratie arabe limiterait l’influence américaine et criminaliserait la normalisation avec Israël.

    Par As`ad AbuKhalil

    Le président tunisien conçoit sa propre république selon ses propres intérêts et caprices.

    Kais Saied était à peine connu en dehors de la Tunisie avant son élection en 2019 et les Tunisiens ne le connaissaient que comme professeur de constitution qui commentait les questions politiques à la télévision. Il ne parlait pas comme un politicien moyen ; d’une part, il parlait l’arabe classique et d’une manière boisée (il est articulé en arabe mais pas éloquent).

    Il apparaissait comme un honnête homme sans aucun bagage politique et n’était redevable d’aucun intérêt local ou régional. Lorsqu’il s’est présenté aux élections en 2019, son élément de base était sa réponse sévère aux questions sur la normalisation avec Israël. Il était souvent interrogé à ce sujet et parlait de manière rafraîchissante dans un langage brutal peu connu dans une région où les dirigeants ont trop peur d’offenser les États-Unis et le lobby israélien.

    La réponse de Saied sur la normalisation a été un succès parmi les Tunisiens : il a promis qu’il criminaliserait la normalisation avec Israël et que l’entité sioniste ne devrait pas être reconnue. Il a parlé de l’expulsion des Palestiniens de leur patrie. Ce type de langage a été la norme pour une grande partie de l’histoire arabe contemporaine jusqu’au nouveau millénaire, lorsque l’Arabie saoudite – sous les auspices des États-Unis – a introduit en 2002 « l’initiative de paix arabe ».

    Cela promettait une normalisation arabe avec Israël en échange de la création d’un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza. (Israël étudie toujours l’offre arabe et les États-Unis recommandent à Israël de prendre son temps pour l’étudier). Saied est allé jusqu’à appeler la normalisation avec Israël une trahison. Son engagement sur la Palestine a contribué à son ascension lors de l’élection présidentielle.

    Il s’est insurgé contre diverses menaces et a même condamné l’homosexualité, qu’il a liée à des conspirations étrangères. Il n’était pas progressiste sur les questions de genre et soutenait l’iniquité de l’héritage conformément à la loi religieuse. Il a proposé un nouveau système politique et a proposé sa candidature comme alternative aux partis politiques fatigués.

    Élites laïques

    Kaïs Saïed arrivant en tant que président au Palais de Carthage en octobre 2019. (Houcemmzoughi, CC BY-SA 4.0, Wikimedia Commons)

    Saied a attiré l’élite laïque de Tunisie : des gens qui se méfient des islamistes et qui – au lieu d’une compétition électorale – voulaient un homme fort (pas une femme forte) pour éliminer la menace islamiste. Les laïcs arabes sont déçus des masses arabes et de leurs choix électoraux et ont tendance à favoriser les dirigeants militaires et autocratiques qui peuvent réprimer les islamistes. Le dictateur égyptien Abdul-Fattah Al-Sissi ne peut gouverner sans le soutien de l’élite culturelle, politique et artistique qui se plaint de la culture que les islamistes apporteraient. Les laïcs arabes sont désormais le principal véhicule de la guerre autocratique contre les islamistes.

    Le tissu social de la Tunisie est différent de celui de la plupart des pays arabes : il a une classe moyenne importante et une société civile forte. (La société civile en Tunisie – contrairement à d’autres pays arabes, dont le Liban et la Palestine – ne se limite pas aux ONG financées par l’Occident, mais comprend des syndicats progressistes et des associations civiques comme l’Association tunisienne de droit constitutionnel, que Saied dirigeait avant d’assumer la présidence) .

    Dès que Saied a pris ses fonctions, il était clair qu’il y avait deux centres de pouvoir en concurrence en Tunisie : l’un résidait avec le parlement, qui était contrôlé par le parti politique EnNahda (la branche locale des Frères musulmans) dirigé par Rashid Ghannoushi ; et l’autre pouvoir était représenté par le président lui-même, qui a des inclinations laïques – en partie laïques pour être exact. Saied a été aidé dans son pouvoir en jouant avec les forces armées tunisiennes affiliées aux États-Unis. Les forces armées sont formées (par les États-Unis) pour combattre les islamistes et les rebelles, pas pour défendre la frontière contre les menaces étrangères.

    En juillet 2021, Saied avait suspendu le Parlement à la suite de manifestations anti-gouvernementales. Il en avait marre et voulait gouverner par décret. Il a été graduel dans son coup d’État extraconstitutionnel parce qu’il voulait examiner les réactions étrangères. Naturellement, les régimes du Golfe (qui n’avaient pas été satisfaits de sa position ferme contre la normalisation avec Israël) ont rapidement exprimé leur soutien et leur sympathie car il sapait le pouvoir des islamistes, qu’ils considèrent (en dehors du Qatar) comme leur ennemi mortel, juste derrière l’Iran.

    Tolérance de la répression

    Les puissances occidentales ont également eu des réactions similaires; bien sûr, il y avait des déclarations boiteuses sur la nécessité de respecter le processus démocratique et que la constitution tunisienne devait être respectée. Mais ce sont des déclarations qui reflètent généralement la tolérance politique américaine à l’égard de la répression dans les pays arabes. Chaque fois qu’il y a une élection au Liban, par exemple, les États-Unis et la France publient des déclarations qui insistent sur le vote rapide parce qu’ils espèrent généralement que leurs propres clients seront élus.

    Dans le cas de la Tunisie, il y a eu une indulgence significative pour le coup de Saied. Les gouvernements occidentaux et du Golfe trouvent plus facile – beaucoup plus facile – de faire affaire avec des autocrates qu’avec des dirigeants démocratiques élus qui doivent naviguer à travers des processus constitutionnels complexes et prêter attention aux souhaits du peuple. Une véritable démocratie arabe criminaliserait la paix et la normalisation avec Israël, et limiterait l’influence américaine.

    Dans son état d’urgence, Saied a renvoyé plusieurs politiciens devant les tribunaux pour « violations électorales » et s’est engagé à éliminer la corruption du système politique. Ce professeur de droit constitutionnel a même dissous le Conseil supérieur de la magistrature. C’est désormais lui seul qui peut déterminer l’interprétation exacte de la constitution. Saied n’était pas satisfait de la constitution actuelle, celle qui l’a ironiquement porté au pouvoir. Il a conçu sa propre constitution.

    Il a été approuvé lors d’un référendum le 25 juillet par 94,6 % des électeurs, bien que le taux de participation ait été faible. La nouvelle constitution reconnaît clairement le style très arabe du président lui-même, qui l’a écrite lui-même. Il fait passer la Tunisie d’un système parlementaire à un système présidentiel. La nouvelle constitution manque d’exactitude, permettant la prolongation du mandat du président en cas de « danger imminent ». Ce terme, ( khatar dahim en arabe) apparaît plus d’une fois dans le nouveau document. Mais qui déterminerait si un danger menace – ou non – autre que le président ? En d’autres termes, le président a conçu une nouvelle constitution qui lui permettrait de la violer pour ce qu’il considère comme un « danger imminent ».

    Sur la normalisation avec Israël, le président s’est inversé. Voici un président qui a en fait été élu sur la promesse de « criminalisation de la normalisation avec Israël » et qui l’a maintenant rétractée par peur de déplaire aux gouvernements occidentaux et du Golfe. La nouvelle constitution parle de la cause palestinienne dans le préambule et proclame le soutien de la Tunisie aux « droits légitimes du peuple qui a le droit, selon cette [légitimité internationale] de déterminer son propre destin et le premier d’entre eux est le droit du peuple palestinien à son terre volée et d’y établir son état après sa libération avec Jérusalem sainte comme capitale ».

    Cette référence peut sembler impressionnante selon les normes occidentales, mais elle ne correspond pas à la promesse même que Saied lui-même avait faite lorsqu’il s’est présenté à la présidence. Saied a fait la même concession que le parti islamiste EnNahda a faite lorsqu’il est arrivé au pouvoir. Il avait promis de criminaliser la normalisation, mais leur chef Ghannoushi l’a renié sous la pression des États-Unis après avoir visité DC et pris la parole lors d’une session à huis clos au Washington Institute for Near East Policy.

    Saied n’est plus qu’un des nombreux autocrates arabes, et son emprise sur le pouvoir est facilitée par l’ordre tyrannique régional contrôlé par les États-Unis et les régimes du Golfe. Il n’ose pas offenser les monarchies du Golfe et s’abstient de condamner l’alliance des Émirats arabes unis avec Israël. Sa priorité absolue est d’assurer un vernis de légitimité électorale dans un pays où la participation électorale est en baisse.

    Pourtant, il reste la figure la plus populaire en Tunisie, en grande partie en raison d’un manque d’alternatives. De plus, le règne d’ EnNahda n’était pas impressionnant du point de vue du peuple. Alors que la Tunisie progresse rapidement vers l’autocratie, le Liban reste le pays le plus ouvert où des élections ont encore lieu, malgré les protestations occidentales contre les résultats lorsque le Hezbollah et ses alliés remportent des sièges.

    Saied fête l’approbation de sa constitution. Les célébrations de Saied restent permises dans une république de plus en plus répressive.

    As`ad AbuKhalil est un professeur libano-américain de sciences politiques à la California State University, Stanislaus. Il est l’auteur du Dictionnaire historique du Liban (1998), Ben Laden, Islam and America’s New War on Terrorism (2002) et The Battle for Saudi Arabia (2004). Il tweete en tant que @asadabukhalil

    Consortium news, 10/08/2022

    #Tunisie #Kaïs_Saïed #Israël #Criminalisation

  • Ghaza : La soumission des traîtres

    Ghaza : La soumission des traîtres

    Maroc, Ghaza, Palestine, Israël, normalisation,

    46 morts, dont 15 enfants et plusieurs femmes et plus de 360 blessés. C’est le bilan de l’agression sioniste sur la bande de Ghaza qui a été prise dans un déluge de tonnes de bombes pendant plus de 72 heures, sans interruption. Des dizaines de maisons et d’immeubles se sont abattus sur des familles palestiniennes apeurées et sans défense.

    L’Occident et ses médias ont fait peu de cas de cette agression et de tous ces morts qu’ils rangent dans la banalité des choses. Il faut dire qu’il y a un moment déjà que la mort d’un arabe n’émeut plus. Pire encore, ces mêmes médias qui font des Unes ininterrompues et des débats sans fin sur deux ou trois morts en Ukraine, se rangent systématiquement du côté des thèses israéliennes et mettent sur le même pied d’égalité les roquettes de la résistance palestinienne, dont aucune n’a atteint ses objectifs, et les redoutables frappes de l’armée israéliennes qui ont détruit des quartiers entiers. Pire encore, ils balayent le nombre impressionnant des morts palestiniens et s’attardent sur l’hypocrite peur des israéliens et leur stress face « aux ripostes palestiniennes».

    A côté de cela, aucune capitale occidentale n’a jugé utile de condamner l’agression sioniste, mettant le bourreau et la victime sur le même pied d’égalité. Mais en cela, il n’y a rien de nouveau. Israël jouit de l’impunité totale et a même carte blanche pour tuer sans distinction ni aucune pitié un peuple que l’on veut tout simplement chasser de ses terres et priver de ses moindres droits.

    Mais comment prétendre à une quelconque compassion ou justice de la part des Occidentaux quand des capitales arabes penchent presque à justifier la barbarie sioniste, comme le clame, toute honte bue, Rabat. Le Makhzen a ainsi jugé qu’il n’est plus le temps aujourd’hui aux condamnations d’Israël ni surtout à un quelconque soutien des Palestiniens. Bourita, le tristement célèbre ministre marocain des Affaires étrangères, a ainsi mis au même niveau le bourreau et sa victime appelant à arrêter la violence des deux côtés. Comme si les Palestiniens auraient agressé les Israéliens et comme si les 46 morts palestiniens n’existaient pas.

    Face à cela et face à toutes ces lâchetés, Israël ne peut que continuer ses massacres, encouragé qu’il est par des régimes arabes honnis, comme celui du Maroc, qui cautionnent de la manière la plus honteuse qui soit la barbarie sioniste. Pire que cela, ils se pavanent d’être les premiers alliés de ceux qui massacrent leurs frères palestiniens et se mettent à leur service espérant jouir de la mansuétude de l’Occident pour sauver leur régime face à la colère de leur peuple qui gronde de plus en plus.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 10/08/2022

    #Maroc #Palestine #Ghaza #Israël #Normalisation

  • Gaza : le communiqué de la honte du Maroc

    Gaza : le communiqué de la honte du Maroc

    Gaza, Maroc, Israël, Palestine, communiqué du Maroc,

    La réaction du Maroc à la nouvelle guerre contre Ghaza engagée par Israël et face aux insoutenables images des victimes palestiniennes a surpris plus d’un. Et particulièrement au Maroc où des voix se sont élevées pour dénoncer l’attitude «conciliante» avec Israël dont il ne condamne pas l’horreur qu’il provoque en Palestine occupée.

    En plus de la rue du Royaume qui ne partage pas les orientations et les déclarations du ministre des Affaires étrangères, Nacer Bourita, l’Observatoire marocain contre la normalisation a réagi avec véhémence au communiqué des Affaires étrangères du Royaume qui se contente d’exprimer «sa vive inquiétude» par rapport à ce qui se passe en Palestine. Et l’Observatoire de demander au chef de la diplomatie marocaine de «dégager» et d’aller «occuper le même poste en Israël».

    Bourita «plus sioniste que les Sionistes»

    Son président Ahmed Ouihmane a estimé, dans un message posté sur les réseaux sociaux, que Bourita «est devenu plus sioniste que les Sionistes», après sa scandaleuse déclaration. En effet, le diplomate qui a exprimé sa préoccupation par rapport à l’agression israélienne a assorti sa position complaisante avec Israël avec une formule qui en dit long sur sa véritable option, celle adoptée depuis la normalisation : il a demandé aux Marocains «de ne pas être plus palestiniens que les Palestiniens». Ce à quoi l’activiste lui demande de «ne pas être plus sioniste que les sionistes». Il accuse Nacer Bourita d’être «au service de l’agenda sioniste», de défendre ses intérêts, et lui dénie le droit de parler au nom du peuple marocain qui ne l’a ni élu ni mandaté. Surtout que le Maroc officiel n’a à aucun moment condamné l’agression israélienne.

    En effet, le communiqué du MAE exprime «sa vive inquiétude la grave détérioration de la situation dans la bande de Ghaza à cause du retour des actes de violences et des combats qui ont causé des pertes humaines et des dégâts matériels». Et d’appeler «à éviter davantage d’escalade et à rétablir le calme pour que la situation ne dégénère pas». D’où la qualification du communiqué de «message de la honte». De son côté, le secrétaire général de l’Observatoire, Aziz Hanaoui, a estimé dans un post que le ministre des Affaires étrangères, qui d’ailleurs se rendra bientôt en Israël pour inaugurer l’ambassade du Royaume, «a insulté le peuple marocain, poignardé les Palestiniens avec son communiqué misérable».

    Manifestations dès aujourd’hui

    L’Observatoire a appelé par ailleurs les Marocains à organiser dès manifestations aujourd’hui dans le pays pour dénoncer l’agression israélienne et la normalisation. Plusieurs associations de soutien au peuple palestinien et de défense de la cause palestinienne, humanitaires et organisations de défense des droits de l’Homme participent à cette initiative pour dénoncer l’attitude pro-sioniste des autorités marocaines et «dénoncer le mensonge de Bourita» qui a parlé de l’ouverture d’un bureau de liaison en Israël alors qu’il s’y rendra pour inaugurer une ambassade.

    Rendez-vous est pris donc pour aujourd’hui pour la rue marocaine afin de faire entendre sa voix et démontrer qu’elle ne suit pas la politique «d’assujettissement» du ministre des Affaires étrangères à l’agenda et aux orientations des sionistes qui commandent en Israël.

    D. B.

    L’Algérie aujourd’hui, 08/08/2022

    #Maroc #Israël #Gaza #Palestine

  • Alliances euro-israéliennes contre l’Algérie

    Alliances euro-israéliennes contre l’Algérie

    Algérie, Europe, Israël, Maroc,

    Alliances euro-israéliennes au profit du Maroc: Objectif : affaiblir le « pivot », l’Algérie

    Tous les moyens sont bons pour affaiblir le « pivot », l’Algérie, dans la triple région maghrébo-saharo-sahélienne, c’est-à-dire dans son espace géopolitique naturel. Quand nous affirmons que tout a été fait, nous ne considérons pas plus loin que Pegasus. En moins d’une année, les signes n’ont pas manqué. Sans effet jusqu’à l’heure actuelle, car la guerre en Ukraine est intervenu en temps opportun pour faire cesser un jeu sournois qui se faisait dans les sous-sols, s’avisait à avancer à visage découvert, avant de, une nouvelle fois, plonger dans les abysses.

    Cette guerre a fragilisé l’Europe, allié d’Israël dans ses entourloupes, la crise gazière a fragilisé l’Espagne, appui principal du Maroc, et la crise sociale a fragilisé enfin, le royaume chérifien qui devrait se concentrer sur ses soucis internes. Chaque fragilisation a profité de l’Algérie, déférant les périls, sans toutefois en supprimer les stratégies de manière définitive.

    Israël considère que l’Algérie comme un « État pivot » au Maghreb arabe qui se dresse devant ses visées dans la région, d’où toutes ses tentatives de pénétrer le pourtour algérien à visage masqué. Même en se faufilant sous les habits de la société d’équipements militaires Israël Aerospace Industries et vendre des systèmes de défense et de la technologie militaire à la Minusma pour s’implanter en catimini au Nord-Mali.

    C’est dans cette perspective qu’il faudrait placer la visite de Aviv Kohavi, chef d’état-major général de l’armée israélienne, au Maroc la semaine dernière pour discuter de projets communs dans le domaine des industries de la défense.

    L’Express, 28/07/2022

    #Algérie #Maroc #Europe #Israël


  • Israël dispose de 300 agents au Maroc pour espionner l’Algérie

    Israël dispose de 300 agents au Maroc pour espionner l’Algérie

    Maroc, Algérie, Israël, espionnage, G4S, Amos Yadlin,

    Pour les besoins de l’espionnage de l’Algérie, Israël dispose d’environ 300 espions au Maroc, a révélé cette semaine, l’ancien patron des services de renseignement militaires de l’Etat hébreux, le général Amos Yadlin à la 7e chaîne de télévision israélienne.

    Plusieurs marocains feraient même partie des espions israéliens en poste au Royaume, selon la même source.

    Leur mission principale est d’infiltrer les milieux politiques, économiques, culturels et sociaux du pays. Les agents israéliens basés au Maroc, sont également chargés d’espionner l’Algérie depuis le Royaume.

    Selon le général israélien, ces espions sont capables de déstabiliser un pays si le besoin s’en faisait ressentir, ou de provoquer des conflits tribaux ou confessionnels, l’objectif étant de maintenir ces pays

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    Le général israélien Amous Yadlin révèle comment des agents du Mossad espionnent l’Algérie à partir du Maroc

    Les derniers aveux de l’ancien chef des renseignements militaires israéliens, le général Amous Yadlin, ont de quoi inquiéter. Non que ce général à la retraite, qui dirige actuellement l’Institut de cherche de la sécurité nationale, ait reconnu avoir pu placer ses agents d’infiltration et de manipulation dans 11 pays arabes, mais parce qu’il a pu recruter de nombreux «collaborateurs locaux» dans ces mêmes pays. Autrement dit, les «Semeurs de la terreur» du Mossad ont réussi à trouver suffisamment de «traîtres» pour mener à bien leurs opérations subversives aussi bien en Egypte qu’en Libye, en Tunisie, au Soudan, au Yémen, au Liban, en Syrie et en Irak. Le Mossad a également, comme le confirme Amous Yadlin sur la chaîne 7 de l’Etat hébreu, placé ses agents dans le royaume chérifien pour tenter d’atteindre l’Algérie, un pays qui lui reste inaccessible.

    Ce général israélien affirme que le Mossad dispose dans les pays sus-cités de plus de 3 000 mercenaires, lesquels ont joué, ajoute-t-il, un «rôle capital» dans la déstabilisation de la Tunisie, de la Libye et de l’Egypte, et dans ce qui se passe actuellement en Syrie. Sa présence renforcée au Maroc, près de 300 hommes (entre agents et collabos marocains), cible en premier lieu l’Algérie, bien que le général Yadlin a parlé seulement des actions passées, mais jamais d’«opérations ou projets» de ce service de renseignement connu pour ses coups perfides partout dans le monde. Mais jamais sans des complicités internes, soit au niveau de certains Etats quand ses actions sont dirigées contre un autre pays, soit en infiltrant le système politique et économique du pays qu’il veut abattre.

    La collaboration entre le Mossad et le Maroc ne date pas d’aujourd’hui. Des voix, notamment celles d’animateurs d’ONG marocaines, ont déjà dénoncé les facilitations accordées par le royaume à Israël afin qu’il installe ses agents par le biais de sociétés de sécurité privées et pouvoir ainsi mener des actions contre des pays de la région. L’Algérie, qui n’a jamais voulu normaliser ses relations avec l’Etat hébreu qui colonise toujours la Palestine, est en tête de ces pays. Parmi ces sociétés de sécurité, il y a «G4S» dont la mission principale est la constitution d’organisations terroristes à l’image du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest). Officiellement une entreprise de droit privé, «G4S» agit en réalité pour le compte des services de renseignement israéliens.

    Bien entendu, le Maroc cache son jeu et continue à espérer, malgré tout, que l’Algérie rouvre ses frontières. Il n’hésite pourtant pas à rapprocher les positions de l’ennemi de notre sol. Heureusement que les services de sécurité algériens redoublent de vigilance… Car s’il y a bien actuellement un pays au Maghreb qui est ciblé par Israël, c’est bien l’Algérie.
    Sonia B.

    Algérie patriotique, 06/10/2013

    #Maroc #Algérie #Israël #Espionnage #G4S

  • Le Maroc, l’abri des grands criminels d’Israël

    Le Maroc, l’abri des grands criminels d’Israël

    Maroc, Israël, crime, Shalom Domrani, Gabi ben Harosh, Shimon ben Hammo,

    L’entité sioniste témoigne récemment d’une émigration réciproque vers le Maroc. Mais ceci ne signifie pas que les juifs marocains concernés aient renoncé à leur attachement à Israël ni au projet sioniste. Les émigrés qui sont de retour à ce pays arabe sont de grands criminels recherchés par la police.

    La presse israélienne parle par exemple de « la colonie des criminels israéliens à Casablanca », ou encore de « l’émigration des criminels d’Israël à Marrakech express » !

    Une enquête journalistique publiée dans la revue économique « Globes » a souligné que le Maroc est devenu le pays d’asile des riches criminels d’Israël qui cherchent un terrain d’investissements de leur fortune.

    Shalom Domrani, la personne plus recherchée par la police israélienne depuis des années, réside dans la ville frontalière avec l’Algérie, Oujda, située à l’Est du Maroc. Il dirige ses affaires depuis cette ville, à savoir l’exportation des engrais à l’Europe, un commerce extrêmement rentable.

    Pour pouvoir commercialiser ses engrais, Domrani a embauché un cadre d’experts agricoles d’Israël et un groupe d’hommes d’affaires importants. Domrani a pris l’habitude de se rendre au Maroc, et dernièrement il est allé vivre là-bas avec sa famille.

    Selon Globes, dix hommes connus pour leur appartenance à la mafia et aux organisations criminelles sionistes dangereuses ont pris la route pour le Maroc. La plupart d’entre eux possède la nationalité marocaine, alors que le reste œuvre pour la détenir. Ces dix criminels forment le centre d’un mouvement regroupant des dizaines d’amis et d’hommes d’affaires qui ont créé à Casablanca « la colonie des criminels israéliens ».

    De même source on indique que la plupart des criminels israéliens au Maroc dirigent des travaux légaux dans les domaines de l’infrastructure, de l’agriculture, du transport et des textiles.

    Domrani entretient des liens d’amitié avec Shimon ben Hammo, un criminel ayant purgé de longues années en prison avant de devenir un grand commerçant de légumes et un propriétaire de restaurant. Dans la dernière décennie, il a vécu au Maroc et il y a travaillé en partenariat avec Domran dans l’importation entre autre des boissons alcooliques.

    Avant sa mort il y a deux ans, ben Hammo a entretenu des liens solides avec certains membres de la famille royale marocaine, et a participé aux festivités de la cour.

    Et la liste des noms des criminels israéliens est loin d’être terminée. On en cite : Gabi ben Harosh (responsable d’une compagnie de blanchiment d’argent), Avi Rouhane (dirigeant d’une organisation criminelle indépendante et dangereuse et propriétaire d’une compagnie de location de voitures), les frères Karraja de Ramla…

    Des experts israéliens analysent que les criminels partent au Maroc parce qu’ils y trouvent un abri sûr d’une part et une porte à l’Europe de l’autre. Tous ceux qui ont été mentionnés ci-dessus sont des trafiquants de drogue et donc ils cherchent à exporter leurs produits vers l’Europe.

    Le quotidien israélien Haaretz cite un homme d’affaires israélien travaillant au Maroc : « le régime est faible actuellement, tout est dirigé comme au marché noir. Celui qui a de l’argent peut faire ce que bon lui semble. Il peut ainsi falsifier les médicaments, les produits alimentaires, les textiles, les jeux. Les Israéliens tentent leur chance dans ce pays », reconnait-il.

    Source: assafir

    Almanar, 19/02/2012

    #Maroc #Israël #crime

  • Maroc : La normalisation atteint sa vitesse maximale

    Maroc, Israël, Normalisation, Palestine,

    Les visites de responsables sionistes au Maroc, amorcées au lendemain de la signature de l’accord de normalisation en décembre 2020, sont en passe d’atteindre leur vitesse maximale, au grand dam du peuple marocain qui rejette depuis le début cette “alliance” à travers sa mobilisation et ses actions quotidiennes de rue.

    Dans ce sillage et à l’heure où l’entité sioniste accentue sa cruauté et tyrannie envers le peuple palestinien que les Marocains soutiennent depuis toujours, un autre ministre sioniste, dit de “Coopération régionale”, a été reçu en grande pompe au cours de la semaine écoulée au royaume par de nombreux responsables qui se targuent d’avoir mené avec lui des discussions fructueuses.

    La visite de ce “responsable” est intervenue, pour rappel, après celles d’autres ministres sionistes, à l’instar de celui de la Justice dont le déplacement a été conclu par la signature d’accords, ou encore du chef d’Etat-major de l’armée sioniste et de la ministre sioniste de l’Intérieur qui, en s’entretenant avec son homologue marocain, a pu décrocher une “transaction” inespérée pour les Sionistes, à savoir l’envoi de 15.000 Marocains dans le secteur de la santé et du bâtiment, soit pour soigner les soldats de l’armée d’occupation et construire des colonies sur la terre des Palestiniens.

    Avant ce ballet, plusieurs autres responsables sionistes ont foulé le sol marocain, dont le ministre des Affaires étrangères et celui de la Défense, dont la visite a été qualifiée par le Front marocain anti-normalisation de ‘la honte du siècle’ et de ‘la haute trahison’, tant elle a permis à ce dernier de signer des accords militaires, qualifiés par d’aucuns “des plus dangereux pour le peuple marocain et sa stabilité”.

    Faisant cavalier seul dès le début, le régime du Makhzen s’est retrouvé au fil du temps “le seul concerné au royaume par ces visites de responsables sionistes”, ne cessent de souligner les observateurs et les acteurs politiques au royaume.

    Pour le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane, “les visites des soi-disant responsables sionistes sont tout simplement un non-évènement”.

    Dans un post publié récemment sur son compte Facebook, Ouihmane a indiqué que le régime du Makhzen est tellement obnubilé par ses calculs étroits, qu’il n’a pas eu le temps de se rendre compte qu’il est en train de naviguer seul en plein désert.

    “Les visites effrénées de soi-disant responsables sionistes au Maroc sont en train de baliser le terrain à quelque chose de très grave. C’est l’existence et le destin du royaume qui sont en jeu. Celui qui ne veut pas voir ceci, est pire qu’un aveugle”, a alerté Ouihmane, prévenant que “la grande ambition des Sionistes n’est autre que d’ériger leur pays sur les décombres du royaume”.

    Pour sa part, le chef du groupe parlementaire du Parti de la Justice et du Développement, Abdellah Boano, a dénoncé dans un communiqué “la course des responsables sionistes à se rendre au Maroc”, faisant observer que “ceci est le prélude d’un danger imminent”.

    “Cette ruée vers la normalisation est un danger pour le pays et pour la stabilité de notre patrie”, a souligné Boano, appelant “les autorités marocaines à entendre la voix de la raison et à regarder les expériences en termes de normalisation avec l’entité sioniste et les conséquences auxquelles elles ont abouties”.

    De son côté, le rassemblement des “Marocains contre la normalisation” a indiqué dans un post sur Facebook que les choses se dirigent au Maroc, à la lumière de l’entêtement du Makhzen dans sa politique, “vers une confrontation entre le peuple et le régime en place”.

    APS

    #Maroc #Israël #Normalisation #Palestine

  • Vidéo: La mésaventure du Marocain Achraf Hakimi en Israël

    Maroc, Israël, normalisation, Achraf Hakimi,

    Une semaine avant la reprise du championnat français, le PSG et Nantes s’affrontaient dans le trophée des champions qui lance officiellement la saison. Les Parisiens l’ont emporté aisément, mais le latéral marocain, Acharaf Hakimi a passé une soirée compliquée.

    C’est la dernière ligne droite avant la reprise des plus grands championnat européens. En Angleterre, il y a le Community Shield et en France, il y a le trophée des champions. Justement, hier, le PSG et le FC Nantes s’affrontaient à Tel-Àviv en terres occupées palestiniennes et le match s’est joué avec une affluence assez nombreuse. Dans le jeu, pas photo, le PSG grâce à Neymar et Messi a déroulé face aux Canaris.

    Hakimi copieusement hué

    Cependant, ce qui a attiré l’attention, c’est une toute autre histoire du moment qu’un joueur Parisien a été particulièrement pris pour cible au cours de ce match et il s’agit de l’international marocain, Achraf Hakimi. ce dernier partisan déclaré de la cause palestinienne a été sifflé à chaque fois qu’il touchait le ballon et cela fait que le public présent s’en prenait à lui à chaque occasion.

    L’ancien du Real Madrid qui a assez d’expérience pour ne pas se laisser distraire par pareil comportement a été la cible des présents qui lui ont fait payer le fait d’être un pro-palestinien. Il y a quelques jours de cela, Ahmed Touba avait tout bonnement refusé de faire le déplacement en terres occupées avec son équipe et il a été imité quelques jours après par Mohamed Amine Amoura qui a lui aussi décidé de ne pas faire le déplacement avec Lugano (Suisse).

    Football Algérie, 01/08/2022

    #Maroc #Israël #Achraf_Hakimi