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  • Palestine : Déclaration du haut représentant au nom de l’UE

    Tags : Israël, Palestine, Union Europea, UE,

    Communiqué de presse

    Israël/Palestine : déclaration du haut représentant au nom de l’Union européenne sur les derniers développements

    L’Union européenne et ses États membres sont profondément préoccupés par la montée de la violence et de l’extrémisme en Israël et dans le territoire palestinien.

    Nous appelons les dirigeants israéliens et palestiniens à désamorcer la situation et à s’abstenir de toute action susceptible d’accroître le niveau de tension déjà élevé. Les colonies sont illégales au regard du droit international. Israël doit stopper l’expansion des colonies, prévenir la violence des colons et veiller à ce que les auteurs soient tenus pour responsables. Les opérations militaires doivent être proportionnées et conformes au droit international humanitaire. Il doit y avoir un arrêt immédiat des attentats terroristes, qui doivent être condamnés par tous, et des pratiques qui les appuient. La situation humanitaire dans la bande de Gaza exige un nouvel assouplissement des restrictions. Le statu quo des lieux saints doit être maintenu conformément aux accords antérieurs et dans le respect du rôle particulier de la Jordanie. La coexistence pacifique entre chrétiens, juifs et musulmans doit être maintenue.

    Toutes ces questions sont des obstacles à la paix.

    Nous saluons les efforts des États-Unis, de la Jordanie et de l’Égypte pour désamorcer et soutenir le communiqué d’Aqaba. Toutes les parties doivent respecter les accords d’Aqaba de bonne foi.

    Il est vital de restaurer un horizon politique vers une solution à deux États. Seul un accord négocié offre une chance de sécurité et de paix pour tous.

    Il y a un besoin urgent d’une nouvelle perspective pour la paix. Il y a trois semaines, la haute représentante/vice-présidente a rencontré le ministre saoudien des affaires étrangères, le prince Faisal, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Aboul Gheit. Ils sont convenus de relancer et de développer l’initiative de paix arabe, et l’UE a réaffirmé sa proposition d’un ensemble sans précédent de soutien économique, politique et sécuritaire dans le cadre d’un accord sur le statut final, tel qu’approuvé dans les conclusions du Conseil de décembre 2013. Dans cet effort , nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres partenaires arabes et internationaux. Bien que nous ne puissions forcer les parties à faire la paix, nous partageons la responsabilité de préparer le terrain. La sécurité, l’État de droit et la paix au Moyen-Orient sont une priorité pour l’UE.

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    #Palestine #Israël #UE

  • L’Afrique, des Peuples et des leaders anticoloniaux.

    Tags : Afrique, Union Africaine, Maroc, Israël, Sahara Occidental, RASD, Pegasus, Qatargate, corruption,

    Par Ould Sid El Houari

    L’histoire de l’Afrique contemporaine a écrit en lettres d’or indélébiles des noms de «Chouhada» et des «Freedom fighter», du Cap de bonne espérance à Alger, la Mecque des révolutionnaires, pour libérer le Continent de ses colonisateurs extra-africains dans un soulèvement populaire historique, afin de recouvrer la dignité humaine et vaincre l’oppression et la ségrégation raciale, et qui a forgé une mémoire collective aussi intacte que vivace. Un idéal et un héritage communs unitaires, d’où l’Union Africaine, appelée à consolider cette communion salutaire et approfondir son émancipation et son intégration économique, culturelle dans une pérennité et une mue générationnelle.

    De l’anticolonialisme de l’Afrique au colonialisme marocain d’exception.

    Des figures emblématiques africaines, de Johnny Makatini et Oliver Tambo à Nelson Mandela, Amilcar Cabral qui disait qu’Alger est la Mecque des révolutionnaires, Sam Nujoma, Samora Machel, Houari Boumediene ou la révolution limpide, Agostino Neto, Jomo Kenyatta, Thomas Sankara, Marien N’Gouabi, ces noms et d’autres encore, les icones panafricanistes reconnues dans le monde entier et par l’histoire, de par leurs sacrifices, leurs valeurs humanistes, ont vaincu par la force de la résistance, toutes les formes de colonisation et d’oppression.

    Pendant que ce continent, berceau de l’humanité et de son avenir, engendre des hommes libres et engagés pour l’émancipation de l’Afrique et s’y investissent, un pays se disant africain, le Maroc, un résidu de l’ère coloniale, tente d’inverser le cours inexorable de l’histoire pour nous ramener à la case de départ et ses pages sombres.

    Pendant que les puissances coloniales auront abdiqué et tentent de se défaire honorablement d’un legs colonial et néocolonial intenable au 21ème siècle, pour sauver leur conscience devant le verdict de l’histoire, le Makhzen fait l’exception pour tenter d’accomplir le fait colonial au Sahara Occidental, dans le déni de l’histoire et du droit international.

    En se prétendant africain, mais jamais oser d’être panafricain, le Makhzen tout en étant le dernier colonisateur de la dernière colonie d’Afrique, se heurte à une contradiction qui le décrédibilise malgré tous les subterfuges employés à cette fin mais en vain. Il refuse l’application du droit à l’autodétermination d’un peuple que lui reconnaissent la légalité et la justice internationales, les décisions et les résolutions de la communauté internationale.

    Le moins qu’on puisse dire est que le Maroc dans son entêtement colonial, n’a pas de droit de cité dans l »Union africaine dont il trahit ses principes, son acte constitutif et ses valeurs.

    Du panafricanisme aux velléités rétrogrades du Makhzen.

    Le panafricanisme historique et contemporain réside dans la solidarité agissante envers les justes causes de l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui. Quand la République Arabe Sahraouie Démocratique, membre à part entière de l’OUA et fondateur de l’Union Africaine, militait et réfléchissait dans le même esprit libérateur qui l’anime, au sein du Comité de Coordination pour la Décolonisation de l’Afrique (CCLA), pour prêter aide et assistance à l’ANC en Afrique du Sud, au Frelimo au Mozambique, au MPLA en Angola, à la Swapo en Namibie, au MPGAIC, en Guinée Bissau et au Cap vert, le Maroc à cette époque désertait l’Afrique et préférait s’allier avec l’entité sioniste et l’Apartheid en Afrique du Sud dans une honteuse collusion contre l’ANC et le combat de Mandela.

    Aujourd’hui, nous assistons encore à une réédition de la même collusion contre le peuple palestinien, heureusement avec une Afrique du Sud libérée et une Algérie vigilante pour expurger de la scène africaine le sionisme que voulait honteusement introduire le Makhzen dans le cœur institutionnel du Continent.

    Devant les manœuvres du Makhzen qui torpillent l’émancipation de l’Afrique, bien des chefs d’Etat de pays membres de l’Union Africaine regrettent d’avoir béni son adhésion à l’organisation continentale. Ils réalisent que sa présence n’est pas saine mais, plutôt, toxique.

    En voulant expulser la RASD et en appuyant fortement pour une incursion de l’entité sioniste, contre les principes et l’Acte constitutif de l’Union Africaine, le Makhzen englué dans des scandales à n’en point finir, n’aura fait que transposer ses déboires d’ailleurs dans une Afrique devenue allergique à ses méthodes suspectes, voire, abjectes.

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    #Afrique #Maroc #Union_Africaine #RASD #Israël

  • Rachid M’Barki licencé de BFMTV, la chaîne porte plainte

    Tags : France, Maroc, BFMTV, Team Jorge, Israël, Sahara Occidental, Rachid M’Barki, désinformation,

    Le présentateur phare de BFMTV est mis en cause dans le cadre d’une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne.

    MÉDIAS – D’abord « dispensé d’activité », Rachid M’Barki a désormais été licencié de BFMTV. C’est ce que la direction de la première chaîne d’info en continu de France a annoncé au sein de l’entreprise, ce jeudi 23 février, comme l’ont révélé plusieurs médias, dont Télérama et Le Parisien.

    La décision a été prise à l’issue d’une enquête en interne, motivée par « les révélations de Radio France relatives aux agissements du journaliste », précise le directeur de la chaîne, Marc-Olivier Fogiel, dans un mail en interne. Les investigations « ont permis d’identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale ».

    Dans ce même message, que Télérama a pu consulter, il précise que « ces manquements sont de la seule responsabilité » du journaliste. De fait, la direction « a décidé de mettre fin à son contrat de travail le 21 février 2023 » et « une plainte contre X relative aux faits dont BFMTV a été victime a été déposée le 22 février 2023 ».

    Des séquences problématiques

    Employé depuis 17 ans, le journaliste de 54 ans est mis en cause, depuis le début du mois de février, pour avoir diffusé dans son JT de la nuit des sujets sans l’accord de sa hiérarchie. Et qui plus est, sur fond d’influence extérieure.

    Au centre des interrogations figure notamment un sujet sur un forum économique entre le Maroc et l’Espagne organisé en juin. En lançant le sujet, selon un extrait encore visible sur les réseaux sociaux, Rachid M’Barki indique que ce forum a été « rendu possible par le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la reconnaissance par l’Espagne du Sahara marocain ».

    Cette expression désigne le Sahara occidental, région contrôlée en grande partie par le Maroc mais revendiquée par le Front Polisario soutenu par l’Algérie. Cette question est source de tensions entre Rabat et Alger.

    L’enquête de Forbidden Stories

    C’est ce qui ressort en partie d’une enquête menée par le consortium international de journalistes Forbidden Stories, auquel ont contribué pour l’Hexagone la cellule investigation de Radio France et Le Monde. D’après l’enquête, les brèves diffusées par Rachid M’Barki avaient trait à des oligarques russes, au Qatar, au Soudan, au Cameroun, ou encore au Sahara occidental et auraient été « fournies clés en main pour le compte de clients étrangers ».

    Ce que décrivent les journalistes, c’est une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne du nom de Team Jorge. Cette société mystérieuse qui travaille notamment avec des entreprises, des milliardaires, des suspects de crimes ou des figures politiques « ne semble avoir aucune existence légale et a été créée par des anciens du Mossad et de l’armée israélienne ».

    Ils indiquent avoir « identifié une vingtaine d’opérations de désinformation au profit d’États, d’entreprises ou de riches individus ». Les séquences problématiques avec Rachid M’Barki en font partie. Le consortium avait alerté BFMTV de leur existence avant la diffusion de leur enquête dans la presse, à la mi-février.

    Par Le HuffPost avec AFP, 23/02/2023

      #BFMTV #Team_Jorge #Maroc #Sahara_Occidental

    • Union Africaine-Israël : A qui la faute ?

      Tags : Union Africaine, Israël, Algérie, Afrique du Sud, Sahara Occidental, Maroc,

      par Houria Hanem*


      A l’instar de tous les justes sur terre, j’avoue que j’ai partagé ce sentiment de fierté suite à la décision de l’UA d’inviter la délégation israélienne à quitter la scène africaine. Oui, contrairement à ce que les officines propagandistes étrangères insinuent, ce ne fut pas un diktat des seuls Algérie et Afrique du Sud, mais bel et bien une décision majoritaire fondée sur le légal.

      En effet, techniquement, toute participation à des conférences internationales et encore davantage à des Assemblées et Sommets de regroupements régionaux est tributaire d’une invitation officielle par le Secrétariat qui gère ces réunions. Faute d’une invitation en bonne et due forme mais faute aussi d’une réaction de l’invité, en bonne et due forme, il n’y a aucun droit à participer quand bien même il y aurait une qualité d’état membre ou d’état observateur. Oui, même les États membres doivent répondre à l’invitation en adressant au secrétariat la liste des membres de leur délégation.

      Je ne suis pas au fait des détails de la situation concernant la représentante d’Israël, mais manifestement celle-ci n’était pas en règle avec ces conditions. D’autant plus, qu’à ma connaissance, le statut d’observateur de l’Etat sioniste était précisément suspendu à une décision du Sommet.

      Dès lors, la question qui se pose est pourquoi ce énième outrage aux règles diplomatiques de la part d’Israël ?

      J’ai suivi le journal télévisé d’I24 le samedi 18 février et évidemment, il a ouvert par cet «incident diplomatique» dont la directrice adjointe au département Afrique au MAE israélien à été « victime» du fait de l’Algérie et de l’Afrique du Sud. Tout de suite on fait appel à l’ex ambassadeur en France Avi Pazner qui explique qu’Israël a une bonne trentaine d’amis en Afrique. Que le MAE israélien venait d’effectuer une visite réussie à Khartoum et que le Tchad avait ouvert une ambassade à Tel Aviv. Toute honte bue, tous les canaux pro sionistes se sont immédiatement mobilisés pour répéter à l’envi la même antienne : ce sont des attitudes haineuses à l’encontre des juifs. C’est de l’antisémitisme. Et surtout l’Algérie est l’alliée de l’Iran, qui souhaite l’anéantissement de l’état hébreu.

      Ce narratif nous rappelle celui déjà utilisé contre Saddam Hussein et Kadhafi. Cette sémantique est une récurrence d’attaques portées contre les pays et les Hommes qui défendent le Droit International et qui demandent l’application des principes.

      Oui, l’Algérie, gouvernants et gouvernés, est contre le sionisme. Non, elle n’est pas antisémite, pour la simple et bonne raison que les algériens sont des sémites. D’ailleurs, scientifiquement parlant, les maghrébins sont plus sémites que les ashkénazes d’Europe de l’Est.

      Je crois qu’il est nécessaire de remettre les pendules à l’heure. L’Algérie soutient les causes justes car c’est son ADN. Nous algériens, avons été victimes de la hogra de la France colonialiste, c’est pourquoi nous sommes tenus de demeurer debout aux côtés des palestiniens et des sahraouis dans leur lutte pour l’indépendance et le recouvrement de leur pleine souveraineté. D’ailleurs, notre position en faveur d’un référendum au Sahara Occidental est réitérée dans tous les fora, alors même que l’occupant est le Maroc, pays maghrébin et musulman. Ce n’est donc ni une question d’ethnie, ni une question religieuse.

      Accuser l’Algérie de racisme, d’antisémitisme et autres synonymes de haine est tout simplement une agression, un acte d’hostilité, un acte raciste.

      Au nom de la liberté chèrement reprise, nous autres algériens, défendrons toujours les principes de justice et d’égalité.

      Et nous l’avons démontré à de multiples reprises. Nos amis juifs le savent et c’est pourquoi ils viennent paisiblement en Algérie où ils sont reçus avec tout le respect et les égards dus aux invités. Si nous étions haineux envers les juifs, Roger HANIN aurait il demandé à être enterré en terre Algérienne ?

      Je suis heureuse que les africains, oui les africains, tous les africains, amis ou ennemis d’Israël, ont clairement dit stop à l’impunité.

      Si l’Afrique a décidé de tout simplement faire respecter les règles de procédure pour participer à son sommet chez elle dans sa capitale continentale, c’est pour signifier que l’illégalité n’a plus place en Afrique.

      Si je suis légitimement fière de ce positionnement respectueux du Droit, je dénonce la posture israélienne qui fait porter la répudiation de son envoyée à la seule Algérie. A qui la faute, vraiment ? Aux africains qui ont décidé de se faire respecter ? Ou à l’Etat sioniste qui a tenté de s’imposer par effraction?

      Est- ce qu’Israël se serait permis de violer les règles de procédures européennes?

      Au final, n’est ce pas du racisme que de croire que l’Afrique accepterait voire ne s’apercevrait pas de la supercherie ?

      Comme d’habitude au lieu de plates excuses, Israël se presse d’accuser l’Algérie et d’autres d’acte haineux.

      *Diplomate retraitée

      Source, 22/02/2023

      #Union_Africaine #Algérie #Afrique_du_sud #Israël

    • Les Etats-Unis contre la célébration du « Forum du Neguev » à Dakhla

      Tags : Maroc, Etats-Unis, Sahara Occidental, EAU, Bahreïn, Egypte, normalisation, Israël, Accords d’Abraham,

      Un refroidissement dans les Accords d’Abraham ? La convention « Negev Forum » au Maroc devrait être reportée

      Parmi les raisons du changement de date prévue : Le Maroc craint apparemment une escalade sécuritaire pendant le mois de Ramadan. Dans le même temps, l’administration Biden désapprouve la localisation au Sahara Occidental, une zone dont une partie de la communauté internationale ne reconnaît pas comme marocaine.

      Le sommet du « Forum du Néguev » qui devait se tenir dans quelques semaines au Maroc devrait être reporté et aura très probablement lieu aux États-Unis ou ailleurs, a appris Israel Hayom de sources politiques d’une flambée sécuritaire en Israël au début du mois de Ramadan.

      Le « Negev Forum » est un rassemblement des ministres des affaires étrangères des États-Unis, d’Israël, des Émirats arabes unis, de Bahreïn, du Maroc et d’Égypte qui a été fondé il y a environ un an à l’initiative du ministre des affaires étrangères de l’époque, Yair Lapid. Des ministres se sont réunis dans le Néguev en mars 2023 et dans leur accord, il a été décidé qu’une fois par an, le forum se réunirait dans la région Les déserts de l’un des États membres. En outre, un comité directeur composé de six groupes de travail a été créé dont font partie les représentants des États.

      Ces derniers mois, les préparatifs ont été faits pour le deuxième sommet, qui devait se tenir comme mentionné au Maroc le mois prochain. Il y a environ un mois, la troisième réunion du comité directeur et la première réunion des six groupes de travail du forum se sont tenues à Abu Dhabi, avec la participation de plus de 150 personnes.

      Au cours de la réunion de deux jours, les membres des groupes de travail ont discuté de projets et d’idées de coopération entre les États membres sur les sujets suivants : énergie, sécurité régionale, tourisme, sécurité alimentaire et hydrique, éducation et tolérance, et santé. Ces projets devaient être présentés aux ministres des affaires étrangères lors de la réunion prévue.

      Cependant, ces derniers jours, le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem a reçu des messages des États-Unis et du Maroc concernant la date et le lieu de l’événement. Selon les messages qui ont été envoyés, le Maroc craint non seulement une flambée en Israël sur fond des récents attentats – mais aussi la tournée du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gabir au Mont du Temple et les déclarations qu’il y a faites excitent le gouvernement de Rabat.

      Une autre raison du report est la réserve de l’administration Biden sur le lieu où les Marocains entendaient le tenir au « Sahara occidental » – une zone dans laquelle une partie de la communauté internationale ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc.

      Le ministère des Affaires étrangères a déclaré en réponse : Une date n’a pas encore été fixée pour la convocation du Forum du Néguev.

      Dans le même temps, l’État d’Israël se prépare à une bataille politique demain au Conseil de sécurité, en préparation des propositions de condamnation que les Palestiniens et les pays arabes, dont les Émirats, devraient faire. L’évaluation en Israël est que les décisions seront uniquement déclaratives afin qu’Israël n’ait pas besoin de la protection d’un veto américain. L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, a l’intention d’attaquer l’Autorité palestinienne et de présenter au monde des données sur l’étendue des indemnités terroristes qu’elle verse aux terroristes et à leurs familles.

      Pendant ce temps, Israël s’est indigné de l’incident au cours duquel la directrice adjointe pour l’Afrique, l’ambassadrice Sharon Bar Lee, a été exclue hier (samedi) de la convention de « l’Union africaine ». Le représentant israélien sert d’observateur au forum, auquel Israël a été ajouté il y a environ deux ans.Cependant, le président de la convention a pris une décision claire unilatérale et contraire au protocole de retirer Bar Lee de la salle d’audience. Cette dernière s’y est opposée, mais les agents de sécurité l’ont forcée à quitter l’événement, qui a été filmé et diffusé dans le monde entier.

      Source

      #Maroc #Sahara_Occidental #Etats_unis #Forum_de_Neguev #Dakhla #Accord_Abraham #Normalisation

    • Le 36e sommet de l’UA ou le réveil de l’Afrique authentique

      Tags : Union Africaine, 36e sommet, Afrique, Ukraine, Israël, Sahara Occidental, Maroc,

      Par Mohamed El-Abassi.

      Après d’insistantes tentatives de vassalisation du Continent et d’incursion exogène, notamment, de l’entité sioniste, dans le cœur névralgique et institutionnel panafricain, et malgré les conséquences de la pandémie et de la guerre d’Ukraine, qui s’abattent sur une innocente Afrique qui en subit les dommages collatéraux, celle-ci se tient résiliente et debout grâce à un leadership panafricaniste qui se dessine.

      Ces tentatives de loger le loup sioniste dans la bergerie africaine, avec la complicité manifeste et un engagement marocains audacieux qui ne se démentent, ont été vouées à l’échec au profit du triomphe de la seule parole palestinienne.

      Pourquoi ?

      Si le Makhzen peut se prétendre de vassaliser triomphalement son peuple et normaliser, contre sa profonde conviction, avec l’entité sioniste, il n’en est pas de même de tous les peuples et de la majorité des Etats africains. La sous-traitance makhzénienne a atteint lamentablement ses limites tout comme, par un certain verdict de l’histoire, celle de la France néocolonialiste et ses résidus indésirables au Mali et au Burkina Faso.

      Pendant que le roi marocain se tenait en « stand-by » dans une île de villégiature au large de Franceville au Gabon, attendant l’annonce d’une entrée en grande pompe des représentants de l’entité sioniste à l’Union africaine, pour faire, à son tour, une entrée triomphale, la déléguée sioniste qui s’y est illégalement incrustée, a été « manu-militari » escortée vers la sortie.

      Attendant la levée des rideaux d’une mise en scène maroco-sioniste, le roi, tout en s’abstenant, comme à son accoutumée, de trop se mouiller, avait choisi d’épier Addis-Abeba depuis le Gabon laissant la basse besogne à Bourita. La nouvelle qu’il attendait ne viendra jamais à ses oreilles de son ministre des affaires étrangères normalisant, esseulé dans les coulisses du « Nelson Mandela hall » ne sachant comment justifier son fiasco.

      C’est ainsi qu’une main devant et une autre derrière, le roi s’éclipsa bredouille et anéanti du Gabon laissant à son acolyte d’enfance les consignes de lui fournir les dessous de l’affaire contre un sac de fertilisant volé au peuple du Sahara Occidental.

      Des thèmes mobilisateurs algériens et du discours marocain creux.

      Pendant que M. Aymen Benabderrahmane, premier ministre représentant du Président de la République Abdelmadjid Tebboune, plaidait devant le secrétaire général des Nations unies qui lui prêtait une oreille attentive et les chefs d’Etat africains qui reconnaissent à l’Algérie sa sagesse et sa vision panafricaniste, la revendication d’un siège permanent au profit de l’Afrique au conseil de sécurité, le chef de la diplomatie makhzénienne n’a pas eu de trouvailles originale que d’ennuyer le sommet avec un discours de remplissage pour évoquer l’énergie nucléaire à l’attention d’une Afrique qui se chauffe et se nourrit au feu de bois.

      Devant le déphasage marocain et ses méthodes d’instrumentalisation, que la nouvelle Afrique a fini par en saisir, au grand jour, les contradictions diplomatiques, les délégués africains sont restés sourds au discours redondant de Bourita, lassant, ennuyeux et sans aucun impact. Les quelques applaudissements qui l’ont suivi étaient de joyeuses claques polies du « bon débarras ».

      Une piètre image de la diplomatie makhzénienne face au discours concret et constructif avec de nouvelles idées et une vision panafricaniste du Président Abdelmadjid Tebboune, lu en son nom dans une parfaite fidélité à sa conviction et d’une limpide intonation, surtout quand il annonçait la décision, vivement applaudie, du Président Tebboune d’allouer un milliard de dollars d’aide inconditionnelle au développement à travers l’Agence Algérienne de Coopération pour la Solidarité et le Développement.

      Il est vrai que les priorités africaines sont aux antipodes de celles du Makhzen qui nage dans l’irréel pendant que son peuple qui se prépare à une grève générale, a soif, a froid, a faim de tout ce que son roi dépense ailleurs en le privant de la moindre solidarité d’assistance pendant qu’il se trouve en danger de la famine et au seuil d’une explosion générale. Et, pour le soulager, il s’en prend aux pauvres agriculteurs interdits de vendre leurs produits en Afrique de l’ouest mais pas ses immenses terres agricoles en exploitation avec l’entité sioniste et dont il sélectionne les meilleures qualités en direction de l’Europe.

      Explication

      Comme nous l’avons démontré dans un article précédent, le Makhzen est aux antipodes de son peuple. Comment pourrait-il être solidaire et pleinement engagé avec l’Afrique pour prétendre s’investir réellement à relever ses défis et réaliser ses idéaux ?

      L’Adhésion du Maroc en 2017 à l’Union Africaine n’avait d’autre objectif que de semer la discorde, en voulant en expulser un membre fondateur qui est la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), et parvenir ainsi à paralyser, voire faire imploser, l’organisation continentale. Ces sommets africains que qualifiaient, avec dédain, le roi défunt Hassan II, de « conférences tam-tam » dans une insulte historique, sont devenus des sommets de chefs d’Etat responsables et soucieux de l’unité africaine et de l’émancipation de ses peuples. Ils comprennent parfaitement le jeu du makhzen et ses manœuvres machiavéliques.

      Dans leur for intérieur, ils vivent un immense malaise d’être des témoins, silencieusement complaisants pour certains, révoltés pour d’autres, de voir que la dernière colonie en Afrique est le fait colonial d’un autre pays se disant africain : Le Maroc !

      Dans l’histoire africaine, nous avons vu des conflits territoriaux, des litiges autour de frontières mal définies, mais jamais au grand jamais, un pays ne s’est aventuré à prendre possession par la force un territoire qui ne lui appartenait pas pendant que son peuple le revendique, par le droit internationale, par la résistance et la guerre. Le principe de l’intangibilité des frontières héritées de la décolonisation est respecté par tous sauf par Rabat qui prétend, au nom d’un expansionnisme aveugle, à des frontières authentiques et, donc extensibles.

      Le malaise a atteint son paroxysme et le Makhzen s’entête. Une sorte d’insulte à l’endroit, même de ceux qui sont complaisants, corrompus à ne plus en vouloir des largesses makhzéniennes, ou encore du même acabit, opportunistes ou ligotés par des menaces de scandales compromettants.

      Si le malaise à l’étiologie makhzénienne a gagné du terrain en Afrique comme un syndrome contagieux, ses clients habituellement assidus, ont été glacés d’apprendre les révélations fracassantes de corruption au sein du parlement européen, l’anathème qui leur est jeté aux yeux du monde et le scandale dans lequel ils ont trempé leurs réputations politique, morale et personnelle, de manière indélébile.

      Il serait souhaitable, à cet égard, qu’un œil vigilant du président de la commission africaine s’intéresse de près aux agitations marocaines dans sa propre maison.

      Si elle est parvenue à corriger les faux pas incandescents du président de la commission et s’est montrée, résiliente, avec Macky Sall, il est à espérer que l’Union Africaine gagnera davantage en unité et en intégration économique avec la présidence comorienne en ce sens que la responsabilité est historique pour le président Ghazali Osmanide, de vouloir construire et fortifier ou bien déconstruire et diviser l’Afrique.

      Mohamed El-Abassi.

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      #Afrique #Union_Africaine #Israël #Maroc #Sahara_Occidental

    • Union Africaine: Le statut d’observateur d’Israël suspendu

      Tags : Union Africaine, Israël,

      Le chef de la Commission de l’UA confirme qu’Israël n’a pas été invité au sommet du week-end où l’ambassadeur israélien a été expulsé.

      L’Union africaine a déclaré que le statut d’observateur d’Israël au sein du bloc avait été suspendu, c’est pourquoi il n’a pas été invité à assister au sommet du week-end.

      La nouvelle survient après que l’ambassadrice israélienne Sharon Bar-li a été expulsée du sommet annuel de l’Union africaine en Éthiopie samedi alors qu’elle tentait d’y assister en utilisant une invitation non transférable délivrée uniquement à l’ambassadeur d’Israël auprès de l’Union africaine, Aleli Admasu.

      Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montrait des gardes escortant Bar-li hors de la salle de réunion de l’UA dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.

      « Le statut est suspendu jusqu’à ce que ce comité puisse délibérer … et nous n’avons donc pas invité de responsables israéliens à notre sommet », a déclaré dimanche à la presse le chef de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, ajoutant qu’une enquête était en cours sur l’incident de samedi.

      Un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que Bar-li était « un observateur accrédité avec une étiquette d’entrée », et a accusé l’UA d’être prise en otage par un « petit nombre d’États extrémistes comme l’Algérie et l’Afrique du Sud, qui sont poussés par la haine et contrôlés par l’Iran ».

      L’incident a mis en évidence une prise de bec au sein du bloc panafricain au sujet d’une décision unilatérale de Mahamat en 2021 d’accorder à Israël le statut d’observateur, déclenchant des protestations de la part de plusieurs États membres.

      Israël a obtenu le statut d’observateur après deux décennies d’efforts diplomatiques. Il avait auparavant occupé le poste à l’Organisation de l’unité africaine (OUA), mais a longtemps été contrecarré dans ses tentatives de le retrouver après la dissolution de l’OUA en 2002 et son remplacement par l’UA.

      Le ministère israélien des Affaires étrangères avait alors déclaré que le nouveau statut pourrait permettre à Israël et à l’UA de nouer une coopération plus forte sur divers aspects, dont la lutte contre le coronavirus et la prévention « de la propagation du terrorisme extrémiste » sur le continent africain.

      Le sommet de l’UA de l’année dernière a suspendu un débat sur l’opportunité de retirer l’accréditation et a établi un comité de chefs d’État pour traiter la question.

      Le gouvernement sud-africain a déclaré que la décision de l’Union africaine d’accorder le statut à Israël était « encore plus choquante en une année au cours de laquelle le peuple opprimé de Palestine a été poursuivi par des bombardements destructeurs et des colonies illégales continues sur la terre ».

      L’Afrique du Sud soutient la cause palestinienne, avec des relations diplomatiques formelles établies en 1995, un an après la fin de l’apartheid. Il a rétrogradé son ambassade à Tel-Aviv en bureau de liaison en 2019.

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      #Israel #Union_Africaine

    • Vidéo : Le contact de Forbidden Stories avec Team Jorge

      Tags : Story Killers, Forbidden Stories, Team Jorge, désinformation, élections, Israël, Kenya,

      VIDÉO : Retour sur StoryKillers, l’enquête mondiale du consortium Forbidden Stories sur les mercenaires de la désinformation. En se faisant passer pour des clients, les journalistes de The Marker, Cellule investigation de Raio France et Haaretz sont entrés en contact avec un mystérieux “Jorge”.

      Déjà impliqué dans le scandale Cambridge Analytica, comme l’a révélé l’enquête, « Jorge » se vante devant les journalistes d’avoir travaillé sur “33 campagnes présidentielles” dans le monde, “dont 27 couronnées de succès ».

      Pour manipuler l’opinion, “Jorge” propose un outil redoutable dont le consortium a révélé l’existence : AIMS. Devant les journalistes infiltrés, il explique comment AIMS crée des avatars. Découvrez Sophie Wilde.

      AIMS peut aussi créer et diffuser des contenus automatisés dans n’importe quelle langue, avec un ton « positif », « négatif » ou « neutre ». Démonstration ici

      Pour montrer de quoi il est capable, « Jorge » pirate en direct des comptes Telegram de hauts responsables kenyans devant les journalistes infiltrés.

      Pour prouver son efficacité, « Jorge » montre aussi aux journalistes un extrait BFM diffusé en décembre 2022, affirmant qu’il peut placer ses histoires à la télé française.

      Pour retarder, voire annuler une élection présidentielle, « Jorge » demande 6 millions d’euros aux reporters sous couverture.

      Après des mois d’enquête, le consortium @FbdnStories a découvert la véritable identité de “Jorge” : Tal Hanan. Contacté, il a simplement « nié tout acte répréhensible ».

      Lire la suite

      #Forbidden_stories #Story_killers #Team_Jorge #Tal_Hanan #Désinformation

    • Un diplomate israélien expulsé du sommet de l’Union Africaine

      Tags : Union Africaine, Ethiopie, Israël, Algérie, Afrique du Sud,

      ADDIS ABABA, 18 février (Reuters) – Un haut diplomate israélien a été expulsé samedi du sommet annuel de l’Union africaine en Ethiopie, alors que le différend sur l’accréditation d’Israël auprès de l’organisation s’intensifie.

      Des images publiées en ligne montrent le personnel de sécurité de l’UA confrontant la diplomate lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, avant qu’elle ne quitte l’auditorium.

      « Israël voit d’un mauvais œil l’incident au cours duquel la directrice adjointe pour l’Afrique, l’ambassadrice Sharon Bar-Li, a été expulsée de la salle de l’Union africaine malgré son statut d’observatrice accréditée munie de badges d’entrée », a déclaré le ministère des affaires étrangères.

      Ebba Kalondo, le porte-parole du président de la commission de l’Union africaine, a déclaré que la diplomate avait été expulsée parce qu’elle n’était pas l’ambassadrice israélienne dûment accréditée en Éthiopie, le fonctionnaire qui était attendu.

      Mais Israël a imputé l’incident à l’Afrique du Sud et à l’Algérie, deux nations clés du bloc de 55 pays, affirmant qu’elles tenaient l’UA en otage et étaient animées par la « haine ».

      Le ministère israélien des affaires étrangères a déclaré que le chargé d’affaires de l’ambassade d’Afrique du Sud serait convoqué pour recevoir une réprimande.

      « La tentative d’annuler le statut d’observateur d’Israël n’a aucun fondement dans les lois de l’organisation », a déclaré le ministère.

      L’Afrique du Sud a rejeté cette revendication, affirmant que la demande de statut d’observateur d’Israël auprès de l’UA n’a pas fait l’objet d’une décision de la part du bloc.

      « Tant que l’UA n’a pas pris de décision sur l’octroi du statut d’observateur à Israël, le pays ne peut pas s’asseoir et observer », a déclaré à Reuters Clayson Monyela, responsable de la diplomatie publique au sein du département des relations internationales de l’Afrique du Sud.

      « Donc, il ne s’agit pas de l’Afrique du Sud ou de l’Algérie, c’est une question de principe ».

      Le parti au pouvoir en Afrique du Sud a historiquement été un fervent partisan de la cause palestinienne.

      La délégation algérienne au sommet n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire.

      Reuters

    • Union Africaine : Israël renvoyée du sommet d’Addis-Abeba

      Tags : Union Africaine, Israël, Algérie, Maroc, Afrique du Sud,

      Israël échoue une nouvelle fois dans ses tentatives d’infiltrer l’Union africaine. Sa délégation a tout bonnement été chassée du sommet d’Addis-Abeba.

      Nouveau camouflet pour le Maroc dans ses tentatives d’imposer «un siège» pour l’entité sioniste au sein de l’Union africaine. Plus pour le Maroc particulièrement que pour Israël dont les visées expansionnistes de ses dirigeants extrémistes ne sont plus à démontrer.

      La directrice adjointe pour l’Afrique au ministère israélien des Affaires étrangères, Sharon Bar-Lee, a été expulsée hier matin de la salle où se tient le 36e sommet des chefs d’État de l’Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie, malgré son «statut d’observatrice» et un «badge» d’accès à la conférence.

      Selon les informations relayées par plusieurs médias, une invitation aurait été envoyée à Israël, avant d’être finalement annulée, mais malgré cela l’entité sioniste a dépêché sa délégation et voulu tenter un coup de force.

      Dépité, le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé l’Algérie et l’Afrique du Sud d’être derrière cette expulsion.

      En fait, la délégation israélienne munie de badges allait assister à la rencontre de clôture de la session de l’UA, mais, finalement, comme le montre une vidéo qui a fait le buzz, des agents de sécurité l’en ont empêchée.

      Parce qu’en vérité, la délégation n’est pas membre, pas même observateur, une qualité qui lui a été rejetée malgré le forcing de l’ancien président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki, qui avait agi en solo pour octroyer ce statut à Israël, soutenu par le royaume du Maroc qui venait d’être réadmis dans l’organisation panafricaine.

      Le débat sur la décision et le siège d’observateur a été suspendu en 2022. De puissants États membres ont vivement protesté contre la décision prise en 2021 par Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union africaine, d’accepter l’accréditation d’Israël au sein du bloc.

      Le sommet de l’UA, réuni le 6 février 2022 à Addis-Abeba, a suspendu la décision du président de la commission africaine Moussa Faki d’accorder à Israël le statut d’observateur et mis en place un comité de sept chefs d’Etat comprenant l’Algérie pour formuler une recommandation au sommet de l’UA sur cette question.

      La décision adoptée par consensus par le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA prévoit la suspension de la décision prise par le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki d’octroyer, le 22 juillet 2022, le statut d’observateur à l’entité sioniste au sein de l’UA, avaient rapporté les médias dont certains accusaient le Maroc d’avoir joué avec l’ancien président tchadien, décédé au front, d’avoir proposé à l’entité sioniste d’être membre observateur de l’UA alors que le Maroc venait de retrouver son siège.

      Le plan a été déjoué par les Etats influents qui soutiennent la cause palestinienne. Et présentement, il est mal venu avec le nouveau gouvernement israélien dont le principal axe de son programme est l’intensification des colonies, reléguant les négociations pour la paix avec la Palestine à un délai hypothétique.

      La normalisation de certains pays arabes a boosté le désir d’Israël de vendre une image de pays fréquentable à l’international, alors qu’en interne la situation plaide le contraire.

      Faut-il également prendre en compte les demandes de l’Autorité palestinienne formulées auprès de dirigeants africains à retirer l’accréditation d’Israël à l’UA, dénonçant son «régime d’apartheid».

      Des appels qui ont trouvé écho à Addis-Abeba, qui a renvoyé la délégation israélienne indésirable venue inopportunément assister au sommet de l’UA qui clôture le mandat à la tête de l’Union du président sénégalais Macky Sall.

      #Israël #Union_Africaine #Maroc #Algérie #Afrique_du_sud