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  • Qatar : Les journalistes israéliens malmenés par les fans arabes

    Qatar : Les journalistes israéliens malmenés par les fans arabes

    Tags : Qatar 2022, Coupe du Monde, Mondial, Israël, normalisation, Maroc,

    Lorsque le Qatar a accordé l’accès aux fans de football et aux médias israéliens malgré l’absence de relations diplomatiques, certains y ont vu un autre signe de réchauffement des liens avec le monde arabe. Au lieu de cela, certains des Israéliens ont reçu un accueil froid.

    Lorsque l’émirat du Golfe du Qatar a accepté d’autoriser des vols directs depuis Israël afin que les fans de football puissent assister à la Coupe du monde, certains l’ont pris comme un autre signe de réchauffement des liens entre Israël et le monde arabe.

    Au lieu de cela, les journalistes israéliens – les symboles les plus visibles de leur pays lors du tournoi – ont parfois été réprimandés ou ignorés par les résidents locaux et les visiteurs arabes, un rappel que malgré les accords diplomatiques de 2020 avec trois gouvernements arabes, de nombreux citoyens ordinaires de la région s’opposent toujours à des relations plus étroites avec Israël.

    Le tournoi a offert un rare moment de solidarité arabe, avec des supporters de différents pays encourageant les équipes des autres et portant des brassards en soutien à la cause palestinienne. Mercredi, un homme souriant portant un maillot tunisien a interrompu un match en courant sur le terrain avec un drapeau palestinien.

    Dans le même temps, les fans arabes ont rejeté les interviews de journalistes israéliens et ont avancé des arguments sur le traitement réservé aux Palestiniens par Israël. Raz Shechnik, journaliste du journal israélien Yedioth Ahronot au Qatar, a publié sur Twitter une série d’interactions avec des fans arabes qui ont refusé de lui parler.

    « Nous sommes tous humains », a déclaré M. Shechnik à un jeune homme, après avoir refusé une interview. « Vous n’êtes pas humain », a rétorqué l’homme, ajoutant : « Il n’y a rien qui s’appelle Israël. Ce n’est que la Palestine, et vous venez de leur prendre la terre ».

    En débattant avec un autre fan vêtu du t-shirt de l’équipe du Maroc – l’un des trois pays arabes qui a récemment normalisé ses relations avec Israël – le journaliste a répondu : « Mais vous avez signé un accord de paix ! ». Le fan a crié « Palestine, Palestine! » alors qu’il disparaissait au loin.

    « Les Arabes, même ceux qui sont citoyens de pays qui ont normalisé leurs relations avec Israël, ont toujours leur juste part de griefs avec Israël, et cela ne va pas disparaître de sitôt », a déclaré Abdulaziz Alghashian, un chercheur saoudien qui étudie la politique de son pays envers Israël.

    Près de 4.000 Israéliens ont demandé l’accès à la Coupe du monde, selon les autorités qataries. Mais il y a eu peu d’indications du même genre d’antipathie envers les supporters israéliens, qui sont moins visibles que les journalistes avec leurs caméras et leurs microphones.

    Pourtant, de nombreuses interactions ont été filmées, allant de refus discrets de demandes d’interview à des interruptions bruyantes des émissions israéliennes par des personnes scandant des slogans pro-palestiniens et agitant des drapeaux palestiniens.

    Un Égyptien a d’abord accepté une interview et a patiemment attendu qu’un journaliste israélien le présente comme un nouvel ami. Puis l’Égyptien s’est penché vers la caméra et a dit, en direct à la télévision israélienne : « Vive la Palestine ».


    Les accords d’Abraham, comme on a appelé les accords diplomatiques de 2020, n’ont pas apporté de changement fondamental, a déclaré Ohad Hemo, un journaliste de télévision israélien chevronné qui a subi un contrecoup au Qatar.

    « Les peuples du Moyen-Orient – pas les régimes – n’acceptent pas vraiment Israël », a-t-il déclaré lors d’un entretien téléphonique, ajoutant que cette dynamique se poursuivra jusqu’à ce que le conflit israélo-palestinien soit résolu.

    Les accords de 2020 ont permis la formation de nouvelles relations commerciales et de liens militaires de haut niveau entre Israël et les trois principaux pays concernés – Bahreïn, le Maroc et les Émirats arabes unis – et ont stimulé le tourisme israélien au Maroc et aux Émirats arabes unis, où les Israéliens ont généralement signalé une accueil chaleureux.

    Les accords ont mis en évidence à quel point les craintes partagées d’un Iran nucléaire – ainsi que les opportunités créées par des liens économiques et sécuritaires plus étroits entre Israël et le monde arabe – étaient devenues une priorité plus urgente pour certains dirigeants arabes qu’une résolution immédiate du conflit israélo-palestinien.

    Mais pour le public arabe, les sondages suggèrent que ces changements dirigés par le gouvernement n’ont pas été accompagnés d’un soutien populaire à Israël, en particulier dans des pays comme le Qatar, qui n’a pas complètement normalisé ses relations avec Israël bien qu’il ait eu quelques contacts commerciaux et diplomatiques limités au cours les années.

    Au lieu de cela, selon des universitaires de la région, les accords reflètent les intérêts économiques et sécuritaires d’une poignée de dirigeants arabes et des élites qui les soutiennent.

    « La Coupe du monde sert d’espace pour des interactions spontanées avec des journalistes israéliens, qui ont fourni la réponse la plus honnête concernant la centralité de la cause palestinienne », a déclaré Maryam AlHajri, une sociologue qatarie basée à Édimbourg, en Écosse.

    Mme AlHajri, membre d’un collectif indépendant appelé QAYON, pour la jeunesse qatarienne opposée à la normalisation, a déclaré que les gouvernements qui ont normalisé les relations avec Israël ont réprimé la dissidence contre ces accords.

    « Il va sans dire qu’il ne peut y avoir de paix sans justice équitable. »

    Les journalistes israéliens qui ont subi le contrecoup ont déclaré que bon nombre des commentaires hostiles semblaient provenir de membres de la diaspora palestinienne – dont beaucoup descendent de ceux qui ont fui ou ont été expulsés de chez eux pendant les guerres entourant la création d’Israël.

    Parlant couramment l’arabe, M. Hemo a déclaré qu’il avait été déprimé par l’expérience même s’il comprenait la réaction.

    « Pour eux, c’est une chance de faire entendre leur voix contre Israël », a déclaré M. Hemo, qui a couvert les affaires palestiniennes pendant près de deux décennies. « Ils ne nous ont pas fait de mal, ce qui est important à dire. »

    D’autres journalistes israéliens ont dit qu’ils se sentaient plus offensés.

    Ayant longtemps soutenu un accord de paix avec les Palestiniens, M. Shechnik a déclaré que ses expériences au Qatar l’avaient amené à conclure que les Palestiniens voulaient détruire Israël plutôt que de faire la paix avec lui.

    « J’ai vraiment changé d’avis ici au Qatar », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas des êtres humains pour eux. Ils veulent nous rayer de la carte.

    Certains Palestiniens ont déclaré que de telles réactions israéliennes semblaient ignorer les défis quotidiens auxquels sont confrontés les Palestiniens sous occupation et blocus.

    La réponse israélienne au contrecoup « ne fait que prouver l’aveuglement et le manque de conscience des Israéliens face aux injustices de l’occupation », a écrit sur les réseaux sociaux Sheren Falah Saab, journaliste arabe au journal libéral israélien Haaretz.

    D’autres ont accusé les Israéliens d’hypocrisie.

    « Les journalistes juifs se plaignent du traitement hostile qu’ils reçoivent au Qatar », a écrit Mohammad Magadli, un radiodiffuseur arabe israélien, sur Twitter. « Je vous suggère d’accompagner un journaliste arabe ici en Israël, pas à l’étranger, pour une seule journée. »

    À Jérusalem la semaine dernière, une foule d’Israéliens a scandé « Mort aux Arabes » et interrompu une émission d’un média arabophone sur le site d’un attentat à la bombe qui a tué deux Israéliens, que les responsables de la sécurité israélienne ont imputé aux attaquants palestiniens.

    Le Qatar, ainsi que ses voisins du Golfe, l’Arabie saoudite, Oman et le Koweït, s’est jusqu’à présent abstenu d’établir des relations diplomatiques officielles avec Israël, le conditionnant à la création d’un État palestinien.

    Lorsqu’un accord pour autoriser temporairement les vols en provenance d’Israël a été conclu le mois dernier, un responsable qatari qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour discuter de questions sensibles a déclaré que l’ouverture était uniquement destinée à se conformer aux exigences d’hébergement de la FIFA, l’instance dirigeante mondiale du football.

    « La Coupe du monde et les reportages israéliens du Qatar illustrent à quel point les accords d’Abraham se sont avérés limités, car ils n’ont pas abordé les problèmes fondamentaux qui préoccupent beaucoup », a déclaré M. Alghashian.

    The New York Times, 04/12/2022

    #Qatar2022 #Israël #Coupe_du_monde #Normalisation #Maroc

  • Normalisation du Maroc avec Israël : Les aveux hypocrites de l’ex chef de l’exécutif

    Normalisation du Maroc avec Israël : Les aveux hypocrites de l’ex chef de l’exécutif

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, Saadeddine El Othmani, Sahara Occidental, Etats-Unis,

    Par Mohamed Kouini

    On le connait dans son rôle « d’équilibriste », « pseudo-pragmatique », un véritable avaleur de couleuvres. Le signataire avec ses propres mains de l’accord de normalisation entre l’entité sioniste et le Makhzen vient de faire son mea-culpa. L’ancien chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani, a avoué qu’il fut forcé de signer cet accord, alors qu’il était le principal chef de file du courant islamiste au royaume.

    Dans une interview accordée à la chaîne El Arabi Al Jadid, El Othmani a tenté de se dédouaner, assurant avoir été contraint de signer cet accord avec les sionistes. Selon ses déclarations, c’était la volonté du roi Mohamed VI.

    El Othmani dira: “le moment était douloureux et difficile”, avant de relativiser: “Mais c’était la décision de l’Etat et j’étais alors chef du gouvernement”.

    L’ancien chef de l’exécutif du makhzen a cherché durant cet entretien à donner de fallacieux prétextes pour expliquer les raisons qui ont poussé Rabat à signer cet accord de normalisation. Cependant, il n’expliquera pas pourquoi le palais royal est allé trop loin dans son rapprochement avec l’entité sioniste, en signant des accords de défense et en établissant une coopération étroite dans le domaine du renseignement et de l’armement, allant jusqu’à menacer son voisin algérien et créant une vive tension dans toute la région de l’Afrique du nord.

    El Othmani n’expliquera pas comment lui-même et son parti politique d’obédience islamique ont pu accepter une telle position, alors qu’il défendait par le passé les droits du peuple palestinien. D’une manière lapidaire, il dira que sa signature des accords avec l’entité sioniste n’était pas contraire aux principes d’il défendait sur la question palestinienne.

    Selon ses propres aveux hypocrites, « le plus important était la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », en référence au fameux tweet de l’ancien président des Etats Unis, Donald Trump. Une réponse qui prouve le degré de « respect » de ses propres principes politiques et idéologiques, en acceptant de vils marchandages sur un territoire colonisé par la force et qui demeure toujours une question de décolonisation au sein des Nations Unies.

    Plus outrageux que jamais dans ses mensonges, El Othmani prétend que son pays a signé cet accord avec Tel Aviv pour créer de l’emploi aux ouvriers marocains. « Oui, c’était dans le but d’envoyer d’ouvriers pour construire de nouvelles colonies en Israël, mais cela ne signifie en rien que l’on renonce au droit du peuple palestinien d’édifier son Etat avec El Qods comme capitale ».

    Il y a quelques mois, ce personnage disait à la presse, à propos de la normalisation, que « dans la vie des États, certains choix sont difficiles, car ils peuvent apparaitre comme contraire à leurs principes ou portant préjudice à leurs causes suprêmes, et c’est à cela que je faisais allusion quand j’ai parlé de « choix difficile ».

    Le jeune Indépendant, 23/11/2022

    #Maroc #Israël #Normalisation #El_Othmani #Sahara_Occidental

  • La normalisation avec Israël « c’était la volonté du Roi » -El Othmani-

    La normalisation avec Israël « c’était la volonté du Roi » -El Othmani-

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, Saadeddine El Othmani, PJD, Mohammed VI, Palestine,

    La question de la normalisation des relations entre le Maroc et l’entité sioniste continue de susciter moult interrogations tant au Maroc qu’ailleurs

    Dans ce dossier le parti pour la justice et le développement (PJD), dont le chef de file, Saadedine El Othmani était chef de gouvernement et qui a signé, à ce titre, cet accord de normalisation avec la partie israélienne, n’a eu de cesse d’être accusé d’avoir porté un coup de poignard à la cause palestinienne. El Othmani, dont le parti d’obédience islamiste a depuis perdu les élections et n’est plus à la tête du gouvernement, s’en défend toujours avec véhémence même s’il fait montre de ses regrets par rapport à cette normalisation dont il tente, vaille que vaille, à disculper son camp de la moindre responsabilité. Mais alors, qui en est à l’origine ?

    Une question qui s’impose même si c’est un secret de polichinelle de dire que l’essentiel du pouvoir au royaume alaouite est entre les mains du roi. Ce qui a été, une fois de plus, confirmé par l’ancien chef de gouvernement marocain. «Le moment était difficile et douloureux (…) mais c’était une décision de l’état et moi j’étais chef du gouvernement», a indiqué El Othmani à une question relative à la contradiction de la démarche avec ce que prônait son parti et lui personnellement par rapport à la question palestinienne et la normalisation avec l’entit sioniste.

    En somme, et c’est cette ligne de défense qu’il tient depuis, El Othmani renvoie la balle dans le camp du palais royal puisque même s’il ne l’a pas dit explicitement l’ancien leader du PJD semblant clairement dire que « c’était la volonté du roi.» Il n’a pas tort quelque peu, mais cela ne le disculpe nullement lui et son parti d’avoir servi d’instruments à cette démarche décriée par la majorité du peuple marocain. D’ailleurs, dans ce même entretien avec la chaine de télévision « El Arabi el Jadid », El Othmani a évoqué la question de la reconnaissance par l’ancien Président américain, Donald Trump, de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Une reconnaissance qui a servi en quelque sorte de monnaie d’échange dans la question de normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

    « L’essentiel c’est que le roi s’est entendu avec le Président américain sur la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara » a –t-il encore précisé en ajoutant que « c’est ce qui a été fait à travers un communiqué du Président américain.» Bien sûr, alors que ni lui ni son parti ne sont aux commandes du gouvernement, El Othmani a clamé son soutien indéfectible à la cause palestinienne. Comme quoi il reste toujours fidèle à ses principes fondamentaux.

    En tout cas, cette normalisation des relations avec Israël, intervenue dans le cadre des « accord d’Abraham » qui a vu d’autres pays arabes en faire de même, continuera de faire couler beaucoup d’encre au Maroc. Un pays qui s’est mis contrairement à la volonté de son peuple mais avec la gran bénédiction de son roi, sous la domination sioniste.

    Par : KAMAL HAMED
    Le Midi Libre, 25/11/2022

    #Maroc #Israël #PJD #El_Othmani #Normalisation #Palestine

  • La guerre, la propagande et l’aveuglement

    La guerre, la propagande et l’aveuglement

    Tags : Ukraine, Russie, Volodymyr Zelensky, Israël,

    La propagande rend stupide. Nous savons que les nationalistes intégraux ukrainiens ont commis d’abominables massacres, particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale. Mais nous ignorons ce qu’ils font à nos portes depuis trente ans, notamment la guerre civile qu’ils conduisent depuis huit ans. Notre propre stupidité nous permet de supporter les cris de guerre de nos responsables politique aux côtés de ces criminels.

    Lorsque survient une guerre, les gouvernements croient toujours qu’ils doivent renforcer le moral de leur population en les abreuvant de propagande. Les enjeux sont tels, la vie et la mort, que les débats se durcissent et les positions extrémistes font recette. C’est très exactement ce à quoi nous assistons ou plutôt la manière dont nous nous transformons. Dans ce jeu, les idées défendues par les uns et les autres n’ont aucun rapport avec leurs présupposés idéologiques, mais avec leur proximité du pouvoir
    Au sens étymologique, la propagande, c’est juste l’art de convaincre, de propager des idées. Mais à l’époque moderne, c’est un art qui vise à reconstruire la réalité pour dénigrer l’adversaire et magnifier ses propres troupes.

    Contrairement à une idée répandue en Occident, ce ne sont pas les nazis, ni les Soviétiques qui l’ont inventée, mais les Britanniques et les États-uniens durant la Première Guerre mondiale [1].

    Aujourd’hui, l’Otan coordonne les efforts en la matière depuis son Centre de communication stratégique de Riga (Lettonie) [2]. Il identifie les points sur lesquels il veut agir et organise des programmes internationaux pour les mener à bon port.

    Par exemple, l’Otan a identifié Israël comme un point faible : alors que l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu était un ami personnel du président ukrainien Volodymyr Zelensky, son successeur Naftali Bennett, reconnut le bien-fondé de la politique russe. Il conseilla même de restituer la Crimée et le Donbass et, surtout, de dénazifier l’Ukraine. L’actuel Premier ministre, Yaïr Lapid, est plus hésitant. Il ne veut pas soutenir les nationalistes intégraux qui massacrèrent un million de juifs peu avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il veut aussi rester en bons termes avec les Occidentaux.

    Pour ramener Israël dans le droit chemin, l’Otan tente de persuader Tel-Aviv qu’en cas de victoire russe, Israël perdrait sa position au Moyen-Orient [3]. Pour cela, il diffuse le plus largement possible le mensonge selon lequel l’Iran serait l’allié militaire de la Russie. La presse internationale ne cesse de prétendre que, sur le champ de bataille, les drones russes sont iraniens et bientôt les missiles à moyenne portée le seront aussi. Pourtant Moscou sait fort bien fabriquer ces armes et n’en a jamais demandé à Téhéran. La Russie et l’Iran ne cessent de démentir ces allégations. Mais les responsables politiques occidentaux, s’appuyant sur la presse et non pas sur la simple réflexion, ont déjà pris des sanctions contre les marchands d’armes iraniens. Bientôt Yaïr Lapid, fils du président du mémorial Yad Vashem, sera cerné et contraint de se ranger du côté des criminels

    Les Britanniques, quant à eux, excellent traditionnellement dans l’activation de médias en réseau et dans l’enrôlement des artistes. Le MI6 s’appuie sur un groupe de 150 agences de presse travaillant au sein du PR Network [4]. Ils convainquent toutes ces sociétés de reprendre leurs imputations et leurs slogans.

    Ce sont eux qui vous ont successivement convaincu que le président Vladimir Poutine était mourant, puis qu’il était devenu fou, ou encore qu’il rencontrait une forte opposition chez lui et qu’il allait être renversé par un coup d’État. Leur travail se poursuit aujourd’hui avec les interviews croisés de soldats en Ukraine. Vous entendez les soldats ukrainiens dirent qu’ils sont nationalistes et les soldats russes qu’ils ont peur mais doivent défendre la Russie. Vous entendez que les Ukrainiens ne sont pas des nazis et que les Russes, vivant sous une dictature, sont contraints de se battre. En réalité, la plupart des soldats ukrainiens ne sont pas« nationalistes » au sens de défenseurs de leur patrie, mais « nationalistes intégraux » au sens de deux poètes, Charles Maurras et de Dmytro Dontsov [5]. Ce n’est pas du tout pareil.

    Ce n’est qu’en 1925 que le pape Pie XI condamna le « nationalisme intégral ». À cette époque Dontsov avait déjà écrit son Націоналізм (Nationalisme) (1921). Maurras et Dontsov définissent la nation comme une tradition et pensent leur nationalisme contre les autres (Maurras contre les Allemands et Dontsov contre les Russes). Tous deux abhorrent la Révolution française, les principes de Liberté, Égalité et Fraternité et dénoncent sans relâche les juifs et les francs-maçons. Ils considèrent la religion comme utile à l’organisation de la société, mais semblent agnostiques. Ces positions conduisent Maurras à devenir pétainiste et Dontsov hitlérien. Ce dernier s’enfoncera dans un délire mystique varègue (viking suédois). Le pape suivant, Pie XII, abroge la condamnation de son prédécesseur, juste avant que la guerre n’éclate. À la libération, Maurras sera condamné pour intelligence avec l’ennemi (lui qui était germanophobe), mais Dontsov fut récupéré par les services secrets anglo-saxons et s’exila au Canada, puis aux USA.

    Quant aux soldats russes que nous voyons interviewés lors de nos journaux télévisés, ils ne nous disent pas qu’ils sont contraints de se battre, mais, qu’à la différence des nationalistes intégraux, ils ne sont pas fanatiques. Pour eux, la guerre, même lorsqu’on défend les siens, est toujours une horreur. C’est parce qu’on nous répète à l’envie que la Russie est une dictature que nous comprenons autre chose. Nous n’acceptons pas que la Russie soit une démocratie parce que, pour nous, une démocratie ne peut pas être un régime autoritaire. Pourtant, par exemple, la Deuxième République française (1848-1852) était à la fois une démocratie et un régime autoritaire.

    Nous sommes faciles à convaincre parce que nous ignorons tout de l’histoire et de la culture ukrainienne. Tout au plus savons nous que la Novorossia fut gouvernée par un aristocrate français, Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu, ami personnel du Tsar Alexandre Ier. Il poursuivit l’œuvre du prince Grigori Potemkine qui voulait édifier cette région sur le modèle d’Athènes et de Rome, ce qui explique qu’aujourd’hui encore la Novorossia est de culture russe (et non pas ukrainienne) sans jamais avoir connu le servage.

    Nous ignorons, en Ukraine, les atrocités de l’entre-deux-guerres et de la Seconde Guerre mondiale, et avons une vague idée des violences de l’URSS. Nous ignorons que le théoricien Dontsov et son disciple Stepan Bandera n’ont pas hésité à massacrer tous ceux qui ne correspondaient pas à leur « nationalisme intégral », les juifs d’abord dans ce pays khazar, puis les Russes et les communistes, les anarchistes de Nestor Makhno, et bien d’autres encore. Les« nationalistes intégraux », devenus admirateurs du Führer et profondément racistes, sont revenus sur le devant de la scène avec la dissolution de l’URSS [6]. Le 6 mai 1995, le président Léonid Kuchma se rendit à Munich (dans les locaux de la CIA) pour rencontrer la cheffe des nationalistes intégraux, Steva Stesko, la veuve du Premier ministre nazi. Elle venait d’être élue à la Verkhovna Rada (Parlement), mais n’avait pas pu y siéger car ayant été déchue de la nationalité ukrainienne. Un mois plus tard, l’Ukraine adopta son actuelle constitution laquelle dispose en son article 16 que : « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État » (sic). Par la suite, la même Steva Stetsko ouvrit par deux fois la session de la Rada, concluant ses intervention du cri de guerre des nationalistes intégraux : « Gloire à l’Ukraine ! ».

    L’Ukraine moderne a patiemment construit son régime nazi. Après avoir proclamé le « patrimoine génétique du peuple ukrainien », elle a promulgué diverses lois. La première n’accorde le bénéfice des Droits de l’homme par l’État qu’aux Ukrainiens, pas aux étrangers. La seconde définit ce que sont la majorité des Ukrainiens et la troisième (promulguée par le président Zelensky) qui forment les minorités. L’astuce est qu’aucune loi ne parle des russophones. Par défaut, les tribunaux ne leur reconnaissent donc pas le bénéfice des Droits de l’homme.

    Depuis 2014, une guerre civile oppose les nationalistes intégraux aux populations russophones, principalement celles de Crimée et du Donbass. 20 000 morts plus tard, la Fédération de Russie, appliquant sa « responsabilité de protéger », a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de Sécurité (Accords de Minsk) et mettre fin au martyre des russophones.

    La propagande de l’Otan nous abreuve des souffrances réelles des Ukrainiens, mais elle fait l’impasse sur les huit ans de tortures, de meurtres et de massacres qui ont précédé. Elle nous parle de « nos valeurs communes avec la démocratie ukrainienne », mais quelles valeurs partageons nous avec les nationalistes intégraux et où est la démocratie en Ukraine ?

    Nous n’avons pas à choisir entre les uns et les autres, mais uniquement à défendre la paix et donc les Accords de Minsk et la résolution 2202.

    La guerre nous rend fous. Il se passe alors un renversement des valeurs. Les plus extrémistes triomphent. Certains de nos ministres parlent « d’étouffer la Russie » (sic). Nous ne voyons pas que nous soutenons les idées contre lesquelles nous croyons combattre.

    Le Citoyen, 13/11/2022

    #Ukraine #Russie

  • Maroc : Les voies du Makhzen sont impénétrables

    Maroc : Les voies du Makhzen sont impénétrables

    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Israël, crise financière, tourisme sexuel, lobbying, France,

    Bien entendu on dit très souvent qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, d’autant plus que nous sommes en novembre, mais deux choses ont de quoi nous réjouir dans l’actualité internationale le mondial de foot 2022 au Qatar et bien sûr, l’info générale de la jungle médiatique du Makhzen Marocain centrée entièrement sur les Algériens et l’Algérie.

    Tout ce qu’il se passe au Maroc est fascinant, on est vraiment gâtés !!

    Amusante diatribe sauf qu’il y a une erreur dans cette histoire, le makhzen se trompe de cible par sa politique de hasbara ce qui ne fait pas avancer le schmilblick mais plus sûrement des propos de concierges.

    Tout au long de son histoire le Makhzen n’a pas vraiment changé de nature, il a toujours su créer et orchestrer ce type de campagnes qui tendent à discréditer le voisin algérien pour l’accuser de vouloir déstabiliser de facto le Maroc et se déclare comme un pays victime de l’ostracisme des autorités Algériennes afin de fabriquer l’Algérie comme l’Ennemi, nous avons même pu constater qu’un jour le consul général du Maroc à Oran avait osé qualifier l’Algérie de pays ennemi dans l’aveuglement de sa propre fonction symbolique. Quelle obsession !!!!

    Je crois que cette presse n’arrive pas à se rendre compte ni à admettre que le royaume du Maroc n’a jamais existé tel que la propagande du Makhzen l’a façonné à jamais dans les esprits marocains, ceci dans le but de vendre une image qui ne reflète ni la réalité historique ni l’honnêteté morale. Le Makhzen avec ses théories farfelues se perfectionne à vouloir créer un ennemi permanent afin de se régénérer et endoctriner le peuple. Totalement falsifiée par la propagande mensongère et stupide, l’histoire du Royaume du Maroc actuel demeure méconnue des Marocains, au point de devenir un ensemble de grandes énigmes et de nombreux évènements importants de l’histoire du Royaume du Maroc sont restés trop longtemps tabous par un régime du Makhzen féodal. C’est des historiens que le disent !!!!!

    Le Maroc est celui de tous les paradoxes et il est enlisé par une tension sociale extrême aujourd’hui avec un taux de chômage urbain de l’ordre de 40%, et que les maux des Marocains ont donc une seule source : des décennies d’absolutisme monarchique, avec un gouvernement qui ne gouverne pas ; il se contente d’exécuter les décisions prises au Palais via le cabinet royal, dominé par des hommes les plus influents du royaume, durant les absences intrigantes du monarque absolu de droit divin par le titre de commandeur des croyant et véritable visionnaire de l’exécutif, alors même que la situation du Maroc n’est guère reluisante, mais au royaume des aveugles, le monarque divin mène sa vie à Paris.

    C’est l’escroquerie intellectuelle insultante d’un régime qui avait promis une démocratie et plus de libertés, alors qu’il enregistre deux grands échecs de en matière de l’éducation et la santé, avec des injustices et d’inégalités qui ne cessent de se creuser. Selon des études économiques le Maroc reste un pays économiquement vulnérable avec des inégalités sociales dangereuses. On se souvient du soulèvement du Rif, en 2017, lorsqu’un jeune vendeur de poisson, Mouhcine Fikri (30 ans), a été broyé dans une benne à ordures alors qu’il tentait de récupérer sa marchandise confisquée par un fonctionnaire du port, à la suite plusieurs centaines de manifestants ont été condamnés, pour certains à vingt ans de prison ferme. Ainsi la mort atroce de Mohcine Fikri, a soudain réveillé la République du Rif, cependant les habitants de la commune d’Al-Hoceïma ne cessent de manifester pacifiquement contre, pêle-mêle, l’autoritarisme, la corruption, le chômage de masse, la pauvreté et contre la répression.

    Je peux à mon tour estime ce, vaillant peuple Rifain mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination »

    Contrairement au déversement de la propagande du Makhzen, j’aimerais bien faire un parallèle et un rapprochement entre les territoires occupés du Sahara et un rapprochement entre les territoires occupés du Sahara et la République du Rif occupée.

    Au regard des médias de sa majesté tout va bien au Maroc, ceci est le genre de discours absurde prôné par la presse du Makhzen et qu’on entend à longueur de journée, tout va mieux que bien, pas de censure, pas de répression, pas de torture, pas de morts, pas d’inégalités ni de corruption des baisé-main des officiers de sa majesté qui seront en fait bientôt formés par les sionistes et pourtant selon des documents Wikileaks Américains qui avaient fait la révélation: le souverain craignant d’être renversé et affolé par l’idée de se faire destituer a toujours peur de son armée car les forces armées marocaines restent minées par la corruption, l’inefficacité bureaucratique, les faibles niveaux d’éducation, certains de ses officiers risquent de tomber dans le radicalisme, ils sont politiquement marginalisés, chargées entre autres à gérer les plantations de la drogue et veiller à son acheminement et le gros de leurs troupes est déployé au Sahara occidental.

    Par ailleurs les même documents précisent, bien que la frontière entre les deux pays soit fermée et les relations rompues, l’Algérie ne constitue pas une menace imminente pour le Maroc et que sur le plan diplomatique le Maroc déploie de grands efforts pour s’acquérir les soutiens, ou au moins la neutralité, de membres du Congrès américain, de certains pays éloignés de tout enjeu sahraoui mais disposant d’un vote-clé à l’ONU, et, nécessairement des médias. Cette diplomatie se fit souvent à coups de chèques, d’invitations, de cadeaux… Ainsi toute la presse internationale fait état des dépenses colossales en dollars par le régime Marocain pour entretenir les lobbys Européens et Américains c’est à dire comme on le dit très souvent une « diplomatie de couscous » des séjours tous frais payés à la Mamounia (prestigieux hôtel de Marrakech) à des politiciens et des journalistes amis de la monarchie en vue d’un soutien majeur sur la marocanité du Sahara occidental, dans cette optique les services du Makhzen sont chargés de séduire, de corrompre et de manipuler ces prestigieux invités. Sans oublier que ces mêmes documents avaient mis en évidence l’obsession algérienne chez le Makhzen et les responsables marocains.

    Dans ce sens on a même l’impression, que les médias drogués à la propagande leurs élites se farcissent le nez de hachish, ne parlent que de cette obsession tout le temps alors à trop les écouter ou les voir, ils finiraient par convaincre que personne ne peut plus être d’accord avec eux. C’est ridicule, cette rancune contre l’Algérie n’en finissant pas de noyer leurs neurones !

    Tout comme Israél en Palestine occupée, le Maroc reste l’agresseur, et le territoire du Sahara Occidental est une occupation, et les militants sahraouis sont incarcérés dans des prisons situées au Royaume et surtout privés de la visite de leurs familles. Cela ne fait aucun doute, mais ils vont finir par fatiguer les gens d’autant plus que toutes les informations et tous les commentaires en général donnés par des érudits d’instituts géopolitiques dont ils plaident pour un royaume à l’étroitesse d’esprit, à l’égoïsme et à des magouilles pour se maintenir, en effet tous ces commentateurs se révèlent forcément sujets ce qui requiert une obéissance et une loyauté confirmées au Makhzen et sans la moindre nuance ou la moindre contradiction, donc ils ne peuvent en aucun cas dire le contraire. La loi royale de la loyauté (« Allah, la Patrie et le Roi », cette formule ayant cours au Maroc, fait taire toute contestation, seule la théorie du complot et de l’ennemi extérieur a fait son retour.

    Faut-il savoir qu’une solution ne viendra pas d’un pouvoir corrompu et conçu comme tel. Visiblement, le bilan de la Monarchie n’est pas brillant (largement favorisée par la France pour fin du protectorat). Le problème c’est l’accaparement des richesses par une couronne de possédants. Le monarque visionnaire du Maroc (dont on peut exceptionnellement dire du mal) pris à la gorge par la faillite financière du pays n’avait d’autre choix que d’officialiser des relations que le Maroc avait toujours entretenu avec Israël avec la bénédiction de ses amis, et se fâche avec tous les pays qui n’expriment pas avec précision leur acceptation de l’intégration du Sahara occidental au territoire marocain, intégration, faut-il le rappeler, non reconnue par les Nations unies, l’Union européenne et l’Union africaine, et plus encore par Israél mais admise par certains, dont les Etats-Unis, l’Espagne…?

    Le monde occidental a fermé les yeux un moment et certains politiques n’hésitent nullement à soutenir que « le Maroc est une maîtresse avec qui ont couche toutes les nuits, mais dont on est pas spécialement amoureux, qu’il faut bien défendre » !!!!

    Bref le grand gagnant dans ce drôle d’histoire c’est Israël et l’Occident, le dindon de la farce semble bien être la monarchie marocaine à la couleur arc-en-ciel. Ce sont les israéliens eux même ainsi que le Mossad qui en ont fait la révélation. C’est le Grand Jeu !!!

    La mystification reste le lieu de rapprochement pour ces deux pays, le régime du Maroc a émergé de la tyrannie et d’un régime dictatorial fondé sur le mensonge, tandis qu’Israël s’immerge dans le sionisme, racisme soutenu et protégé par les mensonges, entre ces deux similitudes, il y a un peuple pris en otage de part et d’autre.

    Pour la presse de sa Majesté et les influenceurs pro-Maroc, aux Algériens le monopole des atrocités, selon certains auteurs d’articles avec un style proche de l’ironie et du sarcasme parlent de guerre économique, guerre diplomatique menée par l’Algérie, qui se traduit par une course aux armements et la fermeture des frontières et un soutien à la cause légitime de la lutte du peuple Sahraoui pour se défaire d’une occupation, donc toujours selon cette presse, l’Algérie garde le monopole de la désorganisation, de l’effondrement toujours imminent mais aux Marocains celui de l’humanisme, du courage, des victoires qui s’enchaînent, les tout va mieux que bien, dans l’espoir de rallier à leur cause une population frustrée par la dégradation des conditions de vie mais le petit peuple est heureux et trop content de ses amuse-gueule la marocanité du Sahara et la normalisation avec l’entité sioniste.

    Par ailleurs nous constatons chez des personnalités publiques écrivains, journalistes, des fameux d’intellectuels complaisants de sa Majesté qui prennent aussi part à la promotion du récit officiel et pourtant le plus souvent ils sont décris comme parmi la nouvelle égérie mondiale de la lutte pour les droits de l’homme et contre toutes les tyrannies, notamment dans le monde arabo-musulman. Toutes les tyrannies ? Enfin presque, seulement voila le parfum de la lutte s’estompe chez ces intellectuels dès qu’il est question du régime politique du Makhzen et plus particulièrement de la monarchie Marocaine.

    En effet la réaction de ces intellectuels touche alors à tout: ils réagissent aux victoires diplomatiques du Maroc pour la marocanité du Sahara, se mêlent aux interminables débats virtuelles et surtout commentent la situation interne en Algérie. Ainsi par leur voix nous avons des cris de victoire de piètres stratèges politiques et journalistes du Palais qui semblent désormais s’aligner sur les thèses prêchées par une fantastique propagande du Makhzen en plein délire, complètement en déroute, leur timing est par ailleurs parfait pour générer un maximum d’intervention l’acceptation de la colonisation du Sahara Occidental ainsi que pour l’applaudissement à la normalisation des relations entre le Maroc et Israël.

    La fabrique royale de la propagande, de la démagogie, du clientélisme et de la médiocrité a propulsé sur le devant de la scène une pléthore de journaleux qui se sont avérés, au fil des jours, de piètres valets du Palais royale, des gens sans scrupules, sans honneur et sans dignité, chargés de faire oublier la répression étatique au Maroc qualifiées d’atteintes aux libertés d’expression et qui avait censuré et pénalisé les opinions trop éloignées de la doxa makhzennien, ainsi que les campagnes de diffamation dont sont victimes les opposants tel que Mohamed Ziane l’influent ex-bâtonnier de Rabat et ancien ministre jugé à cause de ses opinions l’avocat principal du chef de file de la rébellion du Rif et de Taoufik Bouachrine!
    Taoufik Bouachrine , le directeur d’Akhbar Al Yaoum, quotidien d’opposition. Omar Radi, Journaliste d’investigation. Maati Monjib, universitaire fondateur de l’Association Marocaine pour le Journalisme d’Investigation (AMJI). Soulaiman Raissouni d’éditorialiste au quotidien Akhbar Al-Yaoum en remplacement de son fondateur, Tawfik Bouachrine, condamné également.

    Ce qui est assez ridicule, tous ces personnages, sont accusés de trafic d’êtres humains, abus de pouvoir à des fins sexuelles, viol et tentatives de viol. C’est en effet l’autorité du Makhzen qui a largement utilisé la vie privée des dissidents et des militants pour les discréditer en public, sur la base d’images de leur vie en privé.

    Bien d’autres détracteurs virulents du système monarchique marocain actuel, surtout des activistes et influenceurs sur les médias sociaux Chafik Omerani, Mustapha Semlali, Jamila Saadane, Ikram Nazih, Saida El-Alami et Rabie al-Ablaq, ainsi que le manifestant Noureddine Aouaj, ont été condamnés à des peines de prison fermes, simplement pour avoir critiqué pacifiquement des personnalités de l’autorité du Makhzen. La liste reste ouverte.

    Les fausses larmes de crocodile ne trompent personne, le Makhzen aux coups fourrés au jeu malsain et dangereux, il ne nous reste plus qu’à retenir notre souffle par ce genre de bourrage de crâne, comme celui ou on disait en Israél que les balles Israéliennes tirées par les snippers de l’Armée la plus morale du monde, ne sont pas destinées à tuer mais juste à anéantir le Palestinien un ennemi qui diffame Dieu.
    Nul besoin d’en chercher très loin la preuve de l’appétit ambitieux de l’institution monarchique du Maroc par sa diplomatie en dent de scie, elle s’est tirée malheureusement une balle dans le pied à chaque revers. Ce royaume n’est qu’un épiphénomène qui ne deviendra que l’ombre de lui-même.

    Un petit rappel pour les médias de sa majesté, c’est l’ensemble du peuple Algérien qui opte pour la fermeture permanente des frontières ainsi que la rupture des relations avec le régime du Makhzen Marocain. Donc pour l’Algérie, le Maroc n’est nullement un rival, un ennemi mais juste un voisin agaçant, troublant et surtout sionisé. L’Algérie appartient à ceux qui savent la défendre et le Maroc appartient à ceux qui savent le vendre !!!!!

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental

  • Accord de normalisation: C’est pas moi, c’est le roi – Othmani-

    Accord de normalisation: C’est pas moi, c’est le roi – Othmani-

    Tags : Maroc, Israël, normalisation, Mohammed VI, Saadeddine El Othmani,

    L’ancien Premier ministre marocain Saadeddine Othmani a répudié la démarche de normalisation avec l’apartheid israélien, affirmant qu’il y avait été contraint en tant que politique d’État et par décision du roi. Il a également ajouté que ce moment était « douloureux et difficile ».

    Deux ans après avoir signé de ses propres mains l’accord de normalisation avec l’entité sioniste, l’ancien chef du gouvernement marocain Saad Eddine El Othmani fait son mea culpa tout en tentant de se dédouaner assurant avoir été contraint de le faire car c’était selon lui la volonté du roi.

    Interrogé lors d’une interview accordée à El Arabi Al Jadid si ce qu’il a fait n’était pas contraire aux principes qu’il défendait concernant la question palestinienne et le rétablissement des relations avec Israel et les positions de son parti d’obédience islamique, El Othmani dira: “le moment était douloureux et difficile”, avant de relativiser: “Mais c’était la décision de l’Etat et j’étais alors chef du gouvernement”.

    “Le plus important était la reconnaissance par Washington de la souveraineté du Maroc sur le Sahara…”, a-t-il ajouté.

    El Othmani qui prétend que son pays avait certes signé un accord avec Tel Aviv dans le but d’envoyer d’ouvriers pour construire de nouvelles colonies mais “cela ne signifie en rien que l’on renonce au droit du peuple palestinien d’édifier son Etat avec El Qods comme capitale”.

    Ainsi donc, l’ancien chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani, a avoué qu’il fut forcé de signer cet accord, alors qu’il était le principal chef de file du courant islamiste au royaume. Il a tenté de se dédouaner, assurant avoir été contraint de signer cet accord avec les sionistes. Selon ses déclarations, c’était la volonté du roi Mohamed VI.

    #Maroc #Israël #Normalisation

  • NewMed Energy va investir au Maroc

    Topics : Maroc, Israël, énergie, Sahara Occidental, gaz,

    Selon Yossi Abu, PDG de NewMed Energy, le Maroc est idéalement positionné pour devenir une plaque tournante mondiale de l’énergie, en raison de sa stabilité, de sa géographie et de son accès à l’Europe.

    A l’occasion de sa participation au Forum mondial sur l’investissement du Jerusalem Post à Marrakech, Abu a noté que NewMed Energy possède une vaste expérience dans la région, comme en témoigne le fait que la société a connecté les réseaux de gaz naturel entre Israël, la Jordanie et l’Égypte et le Maroc pourrait bénéficier de ses investissements. « Nous pensons que le Maroc a un vaste potentiel de découvertes de gaz naturel, principalement dans le Sahara marocain », a-t-il déclaré.

    NewMed a récemment signé un accord avec Enline, le leader israélien des énergies renouvelables, et travaillera avec eux dans les pays MENA, dont le Maroc. L’entreprise est également impliquée dans le vaste développement de l’hydrogène vert et bleu dans la région. « Nous fournissons énormément d’énergie à notre région, nous voulons être un acteur important au Maroc et nous venons pour investir », a-t-il déclaré.

    #Maroc #Energie #NewMed_Energy #Israël #Sahara_Occidental


  • Il y a 34 ans, l’Etat de Palestine était né à Alger

    Il y a 34 ans, l’Etat de Palestine était né à Alger

    Tags : Palestine, Israël, Algérie, Yasser Arafat,

    À l’occasion du 34e anniversaire de la proclamation de la création de l’Etat de Palestine, le parlement arabe a réaffirmé son soutien « total » et « continu » aux droits du peuple palestinien dans sa juste cause pour restaurer ses droits nationaux légitimes et lui permettre d’établir son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    Le Parlement arabe a souligné hier à travers un communiqué « son rejet total de tout projet ou tentative portant atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien », mettant en garde contre l’ « escalade continue des attaques par la puissance occupante contre les citoyens palestiniens ». Il a également renouvelé son soutien « ferme » et « permanent » à la cause palestinienne, étant la question centrale du peuple arabe, soulignant que le Parlement et poursuivra ses efforts à tous les niveaux et avec les Nations unies, les parlements régionaux et internationaux et les organisations de défense des droits humains afin que les Palestiniens puissent établir leur Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    Le président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a tenu à rappeler que la proclamation il y a 34 ans, le 15 novembre 1988 par le défunt dirigeant Yasser Arafat à Alger, de la création de l’Etat de Palestine avec comme capitale El-Qods Al-Charif. A « constitué un tournant important dans l’histoire de la cause palestinienne » appelant à la reconnaissance des droits du peuple palestinien, dont le droit à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale.

    A l’occasion du 34e anniversaire de la proclamation du défunt président Yasser Arafat devant le Conseil national palestinien Abbas a tenu à mettre en valeur l’importance de cette dernière dans l’histoire de la cause, car elle a ouvert la voie au début d’une nouvelle phase de lutte basée sur l’acceptation de décisions de légitimité internationale. Ajoutant que « le peuple palestinien célèbre aujourd’hui le 34e anniversaire de la Déclaration d’indépendance, adhérant fermement à ses principes nationaux malgré tous les crimes commis par l’occupation sioniste ». Et « Grâce à ces sacrifices consentis pour protéger nos droits légitimes et préserver la décision nationale indépendante, nous avons obtenu la reconnaissance de plus de 140 pays et l’Etat de Palestine a rejoint les dizaines d’organisations et d’institutions internationales », a tenu à rappeler Abbas. Il a, en outre, souligné que « notre reconnaissance de la légitimité internationale et l’adoption de ses résolutions comme référence, pour parvenir à une paix juste et globale exige de la communauté internationale, de faire pression sur l’occupation pour la forcer à accepter les résolutions de l’ONU et à rejeter la politique des deux poids deux mesures ».

    Le président palestinien a conclu « Nous n’accepterons pas la poursuite éternelle de l’occupation, et nous adopterons des positions sérieuses et fermes pour protéger les droits de notre peuple ». Pour rappeler c’était au Palais des Nations, à Club des Pins à Alger que le défunt dirigeant Yasser Arafat a proclamé dans son célèbre discours devant le Conseil national de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la création de l’Etat palestinien avec comme capitale El-Qods Al-Charif. « Le Conseil national palestinien, au nom d’Allah et au nom du peuple arabe palestinien, proclame l’établissement de l’Etat de Palestine sur notre terre palestinienne, avec pour capitale El-Qods » dit-il. Le document de la déclaration, connu sous le nom de la « Déclaration d’indépendance », appelait à poursuivre la lutte pour mettre fin à l’occupation sioniste et consolider la souveraineté et l’indépendance. La déclaration a également souligné que la Palestine « est un Etat épris de paix, attaché aux principes de coexistence pacifique. Il coopérera avec tous les Etats et les peuples du monde pour instaurer une paix durable et croit en la résolution pacifique des problèmes internationaux et régionaux ».

    M. Seghilani

    Le Courrier d’Algérie, 17/11/2022

    #Algérie #Palestine

  • L’affaire Ben Barka dans le dictionnaire du Mossad

    L’affaire Ben Barka dans le dictionnaire du Mossad

    Tags : Maroc, Israël, Mehdi Ben Barka, Mossad,

    Source : Historical Dictionary of Middle Eastern Intelligence, d’Ephraim Kahana, Muhammad Suwaed.

    Extraits évoquant l’assassinat de Mehdi Ben Barka :

    18 janvier 1965 : Les Syriens découvrent la véritable identité de Cohen et il est capturé. Ses interrogateurs tentent de le contraindre à maintenir le contact avec Israël ; il profite de cette occasion pour informer Israël de son exposition par un code spécial. 18 mai : Cohen est pendu à Damas après avoir été condamné à mort pour espionnage au profit d’Israël. Automne : le directeur du Mossad Amit et le général Muhammad Oufkir, chef de la sécurité intérieure marocaine, se réunit en France pour parvenir à un accord par lequel des agents du Mossad tendront un piège à Mehdi Ben-Barka. Ben Barka, ancien précepteur du roi Hassan et ex-président de l’Assemblée nationale consultative marocaine, est désormais un opposant au gouvernement marocain. Dans l’intérêt des Juifs marocains, Israël accepte de retrouver Ben-Barka et de permettre ainsi aux autorités marocaines d’en faire ce qu’elles veulent.

    29 octobre 1965 : Un agent du Mossad persuade Ben-Barka de quitter Genève, soi-disant pour une rencontre avec un producteur de film à Paris.

    Trois agents de sécurité français, coopérant avec les Marocains, arrêtent Ben-Barka.

    30 octobre 1965 : Ben-Barka est abattu par Oufkir ou l’un de ses agents marocains.

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    AFFAIRE BEN-BARKA. Mehdi Ben-Barka, ancien précepteur du roi Hassan et ex-président de l’Assemblée nationale consultative marocaine, est devenu un opposant au gouvernement marocain à partir du milieu des années 1950, lorsqu’il a fondé le Parti socialiste marocain (USFP). Il a été impliqué dans des complots visant à renverser la monarchie marocaine et a été condamné à mort par contumace par les tribunaux marocains. Il a vécu en exil à Genève et le roi Hassan a apparemment décidé de faire exécuter la peine de mort partout où Ben-Barka vivait. Le roi a confié la tâche au général Muhammad Oufkir, son ministre de l’intérieur, qui était responsable de la sécurité intérieure. Le général Oufkir, un ami proche de son homologue Meir Amit, directeur du Mossad, a approché Amit pour obtenir de l’aide dans cette affaire. Amit, préoccupé par la sécurité des Juifs dans le monde, y compris au Maroc, craignaient que le refus d’aider le gouvernement marocain n’affecte négativement la communauté juive là-bas.

    Amit et Oufkir se sont rencontrés en France au début de l’automne 1965 et sont parvenus à un accord selon lequel les agents du Mossad ne participeraient pas au meurtre de Ben-Barka mais aideraient à lui tendre le piège. Le 29 octobre 1965, un agent du Mossad persuade Ben-Barka de quitter Genève pour une rencontre avec un « producteur de films » à Paris. Juste à l’extérieur d’une brasserie sur la rive gauche de la Seine, trois agents de sécurité français, coopérant avec les Marocains, ont arrêté Ben-Barka. Le soir du 30 octobre 1965, Ben-Barka est abattu par Oufkir ou l’un de ses agents marocains. Une enquête a révélé que les ravisseurs de Ben-Barka avaient agi avec la complicité, sinon l’encouragement, de hauts responsables du Service français de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

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    KIMCHE, DAVID (DAVE) (1928– ). Né en Angleterre dans une famille juive d’Europe de l’Est qui a déménagé en Suisse puis en Grande-Bretagne, Kimche, en tant que sioniste, a immigré en Palestine en 1946 mais a conservé ses habitudes britanniques. Il a travaillé pendant un certain temps comme rédacteur de nuit au Jerusalem Post. Après avoir échoué à un examen d’entrée au ministère israélien des Affaires étrangères, il s’est lancé dans des études universitaires sur le Moyen-Orient. En 1953, il est recruté au Mossad. Le comportement calme et cultivé de Kimche, son anglais non israélien raffiné et sa capacité à se fondre dans presque toutes les foules lui convenaient parfaitement en tant qu’homme pour les missions du Mossad à l’étranger.

    En mai 1965, Kimche est impliqué dans l’affaire Ben-Barka. Sa tâche était d’évaluer la demande du roi Hassan du Maroc au Mossad de l’aider à assassiner Mehdi Ben-Barka.

    Bien que personne n’ait publiquement admis que le Mossad était impliqué dans l’affaire Öcalan, le Mossad a en conséquence perdu un réseau d’espionnage kurde en Irak. L’affaire Öcalan révèle comment le Mossad travaille parfois comme sous-traitant pour d’autres gouvernements, comme dans l’affaire Ben-Barka.

    #Maroc #Mossad #Israël #Ben_Barka

  • Le Maroc mène campagne contre les manoeuvres militaires Algéro-Russes

    Le Maroc mène campagne contre les manoeuvres militaires Algéro-Russes

    Maroc, Algérie, Russie, Israël, exercices militaires,

    Le Makhzen et ses alliés sionistes sont en train de mener une campagne insidieuse contre l’Algérie et sa coopération avec la Russie. Certains cercles occidentaux alliés du Makhzen tentent ainsi de faire pression sur l’Algérie pour la dissuader de développer sa coopération avec la Russie.

    Déjà bien établie, la coopération militaire algéro-russe n’a eu de cesse d’aller en se développant. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les manoeuvres militaires conjointes qui auront lieu, à partir d’aujourd’hui mercredi, dans la région de Bechar, dans le sud-ouest algérien. Dénommé «Desert Shield – 2022», il s’agit d’un exercice anti-terroriste conjoint entre les armées des deux pays qui se déroulera sur le terrain d’entraînement de Hammaguir dans la commune d’Abadla relevant de la wilaya de Bechar. Selon l’agence de presse russe Sputnik « près de 200 soldats, pour moitié algériens, pour moitié russes, entameront les exercices antiterroristes Bouclier du désert ». Il y a quelques mois, des responsables militaires russes ont indiqué que cet exercice aura pour thèmes principaux la détection et la destruction des groupes terroristes dans le désert. Pour ce faire, environ 80 soldats des unités de fusiliers motorisés stationnés dans le Caucase du Nord, et environ 80 soldats algériens seront impliqués.

    Ce n’est pas la première fois que les deux armées mènent un exercice militaire conjoint puisque en 2021 des exercices conjoints ont eu lieu sur le terrain d’entraînement de Tarskoïe en Ossétie du Nord, ou environ 200 militaires des deux pays y ont participé. A l’occasion, le général d’armée Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) avait salué la « participation distinguée » des membres de la formation militaire des forces terrestres. Il avait souligné que cette participation reflète « incontestablement » la réputation dont jouit l’ANP au niveau international.

    Pour l’exercice de ces jours ci rappelons que la porteparole du ministère russe des Affaires étrangères avait précédemment souligné que «ces manoeuvres conjointes programmées du 16 au 28 novembre ne visaient aucun pays tiers.» « Ces exercices de lutte contre le terrorisme sont planifiés et mené dans le cadre du programme de coopération militaire avec l’Algérie», avait en effet fait savoir Maria Zakharova. Une coopération militaire ample entre les deux pays et qui ne date pas d’aujourd’hui. «Tout récemment le Général d’Armée, Saïd Chanegriha, Chef d’état-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a reçu, à Alger, le directeur du Service fédéral de la Coopération militaire et technique de la Fédération de Russie, Chougaev Dimitri Evguenievitch,» indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

    «Cette rencontre a permis aux deux parties de passer en revue l’état de la coopération militaire bilatérale et les voies de sa diversification aux domaines d’intérêt commun», a indiqué un communiqué du MDN. En somme, l’exercice entre dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Pourtant cet exercice est vu d’un mauvais oeil par certaines parties étrangères puisque des voix se sont en effet élevées ces derniers jours pour mettre en doute les objectifs réels de ces manoeuvres militaires. à ce titre, le Makhzen et ses alliés sionistes sont en train de mener une campagne insidieuse contre l’Algérie et sa coopération avec la Russie.

    Ce dernier pays, la guerre d’Ukraine aidant, n’est plus en odeur de sainteté en occident et tous ses faits et gestes sont scrutés à la loupe. Dans la presse occidentale en général, et française en particulier, l’on s’interroge même sur le lieu de ces manoeuvres non loin de la frontière avec le Maroc. «C’est taquin de la part des Algériens d’avoir choisi Béchar », commente donc un haut gradé d’un pays méditerranéen, même si la porte-parole des Affaires étrangères russes souligne que ces manoeuvres conjointes « ne visent aucun pays tiers ». Cela est consigné dans un article du journal français JDD dont l’intitulé est révélateur de cette animiste contre l’Algérie : Que font les armées algérienne et russe à la frontière marocaine ? Le même article note aussi que « ce sera la première fois que des soldats des deux pays s’entraîneront ensemble sur le sol algérien ». Il est aussi rappelé, comme pour mieux enfoncer le clou et chargé l’Algérie, que Bechar n’est pas loin du territoire du Sahara occidental. En tout cas, certains cercles occidentaux alliés du Makhzen tentent ainsi de faire pression sur l’Algérie pour la dissuader de développer sa coopération avec la Russie.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi Libre, 16/11/2022

    #Maroc #Algérie #Russie #Exercices_militaires