Étiquette : Israël

  • La DGED rencontre des responsables d’Elbit Security Systems

    La DGED rencontre des responsables d’Elbit Security Systems

    Tags : Maroc, Israël, Elbit Security Systems, DGED, Yassine Mansouri,

    Le directeur de la Direction Générale d’Etudes et Documentation, Yassine Mansouri, a accueilli mercredi une délégation représentant l’entreprise israélienne Elbit Security Systems. La délegation était composée de :

    M. Dror Harai – Vice-président de la société Elbit Security Systems

    M. Shlomo Shilo – Directeur de la division Intelligence & IT

    M. Abraham Raz – Directeur du marketing

    Elbit Systems est une entreprise internationale de haute technologie engagée dans un large éventail de programmes à travers le monde, principalement dans les domaines de la défense et de la sécurité intérieure. Nous développons et fournissons un large portefeuille de systèmes et de produits aériens, terrestres et navals pour la défense, la sécurité intérieure et les applications commerciales. Nos systèmes et produits sont installés sur de nouvelles plates-formes, et nous réalisons également des programmes complets de modernisation de plates-formes. En outre, nous fournissons une gamme de services de formation et de soutien.

    Nos principales activités comprennent :

    -les systèmes pour avions et hélicoptères militaires ;

    -les systèmes et aérostructures pour l’aviation commerciale

    -les systèmes d’aéronefs sans pilote (UAS) ;

    -les systèmes électro-optiques, de vision nocturne et de contre-mesures ;
    les systèmes navals ;

    -systèmes de véhicules terrestres ;

    -munitions ;

    -les systèmes de commandement, de contrôle, de communication, d’informatique, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (C4ISR) et les cyber-systèmes ;

    -systèmes de guerre électronique et de renseignement sur les signaux ; et
    d’autres activités commerciales.

    #Maroc #Israël #Elbit_systems #Renseignement #DGED




  • Les sous-marins, un point clé de la puissance algérienne

    Les sous-marins, un point clé de la puissance algérienne

    Tags : Espagne, France, armée, marine, sous-marins, Maroc, Algérie, Israël, Egypte, OTAN,

    Une approche rapide et simple, mais non moins vraie, pour définir les capacités d’un sous-marin est qu’il s’agit d’unités de combat d’une grande puissance offensive et stratégique dont le principal avantage par rapport aux navires de surface est qu’ils sont difficiles à détecter et à détruire lorsqu’ils naviguent à grande profondeur.

    C’est précisément leur discrétion et leur furtivité qui font des sous-marins la principale arme de dissuasion après les armes nucléaires, au point qu’aucune opération navale n’est menée sans tenir compte de la présence de sous-marins dans la zone. D’un autre point de vue, le simple fait de soupçonner la présence d’un éventuel sous-marin sur le théâtre des opérations limite la capacité de mouvement d’une flotte entière, d’où son pouvoir de dissuasion.

    L’année prochaine marquera le 20e anniversaire du conflit de Perejil. Un détail de cette époque, qui est peut-être passé inaperçu, est l’écrasante puissance navale mobilisée par l’Espagne, alors que le Maroc n’a pas mobilisé ses fleurons. Très probablement parce que l’Espagne a maintenu le sous-marin Tramontana à un endroit indéterminé du détroit de Gibraltar. D’autre part, l’Espagne aurait-elle mobilisé un tel nombre de navires si le Maroc avait eu une force sous-marine ?

    La guerre de 2011 en Libye a mobilisé une force navale de l’OTAN pour assurer la couverture des attaques terrestres depuis la Méditerranée, le blocus naval des principaux ports et les opérations de renseignement. Rien de tout cela n’a eu lieu avant que l’Alliance ne s’assure que la Libye n’exploite aucun des sous-marins qu’elle était censée exploiter.


    Ces deux exemples mettent en évidence le pouvoir furtif et dissuasif des sous-marins.

    En plus de leur indétectabilité, ils ont une grande puissance offensive. Il est tout simplement terrifiant de penser qu’une seule torpille lourde tirée depuis les profondeurs qui abritent un sous-marin est suffisante pour couler un navire de surface, alors qu’il est extrêmement difficile de le faire avec un seul missile lancé depuis les airs ou depuis une autre unité de surface.

    Avec ce qui a été dit jusqu’à présent et en tenant compte des capacités présentées, nous pouvons préciser un peu plus clairement les missions d’un sous-marin d’attaque :

    – Recherche et attaque.

    – Projection de forces sur terre.

    – Missions de reconnaissance, de renseignement et de surveillance.

    – La guerre des mines.

    – Soutien de la force.

    – Garantir la liberté d’action des forces de surface.

    – L’intelligence.

    – Poste de reconnaissance et d’information avancé destiné à soutenir une force navale.

    – Infiltration du rivage ennemi et couverture des commandos.

    L’un des points à prendre en compte selon la Strategic Defence Review et en relation avec les forces navales est de maintenir la capacité d’opérer sur des théâtres d’opérations éloignés, en mettant l’accent sur la projection navale sur terre. En d’autres termes, la prévalence de l’action côtière et du soutien à la force navale. Actions de couverture traditionnellement associées aux sous-marins.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Espagne #Armée #Armes #Maroc #Algérie #Marine #Sous-marins



  • Les sous-marins, un point clé de la puissance algérienne

    Les sous-marins, un point clé de la puissance algérienne

    Tags : Espagne, France, armée, marine, sous-marins, Maroc, Algérie, Israël, Egypte, OTAN,

    Une approche rapide et simple, mais non moins vraie, pour définir les capacités d’un sous-marin est qu’il s’agit d’unités de combat d’une grande puissance offensive et stratégique dont le principal avantage par rapport aux navires de surface est qu’ils sont difficiles à détecter et à détruire lorsqu’ils naviguent à grande profondeur.

    C’est précisément leur discrétion et leur furtivité qui font des sous-marins la principale arme de dissuasion après les armes nucléaires, au point qu’aucune opération navale n’est menée sans tenir compte de la présence de sous-marins dans la zone. D’un autre point de vue, le simple fait de soupçonner la présence d’un éventuel sous-marin sur le théâtre des opérations limite la capacité de mouvement d’une flotte entière, d’où son pouvoir de dissuasion.

    L’année prochaine marquera le 20e anniversaire du conflit de Perejil. Un détail de cette époque, qui est peut-être passé inaperçu, est l’écrasante puissance navale mobilisée par l’Espagne, alors que le Maroc n’a pas mobilisé ses fleurons. Très probablement parce que l’Espagne a maintenu le sous-marin Tramontana à un endroit indéterminé du détroit de Gibraltar. D’autre part, l’Espagne aurait-elle mobilisé un tel nombre de navires si le Maroc avait eu une force sous-marine ?

    La guerre de 2011 en Libye a mobilisé une force navale de l’OTAN pour assurer la couverture des attaques terrestres depuis la Méditerranée, le blocus naval des principaux ports et les opérations de renseignement. Rien de tout cela n’a eu lieu avant que l’Alliance ne s’assure que la Libye n’exploite aucun des sous-marins qu’elle était censée exploiter.

    Ces deux exemples mettent en évidence le pouvoir furtif et dissuasif des sous-marins.

    En plus de leur indétectabilité, ils ont une grande puissance offensive. Il est tout simplement terrifiant de penser qu’une seule torpille lourde tirée depuis les profondeurs qui abritent un sous-marin est suffisante pour couler un navire de surface, alors qu’il est extrêmement difficile de le faire avec un seul missile lancé depuis les airs ou depuis une autre unité de surface.

    Avec ce qui a été dit jusqu’à présent et en tenant compte des capacités présentées, nous pouvons préciser un peu plus clairement les missions d’un sous-marin d’attaque :

    – Recherche et attaque.

    – Projection de forces sur terre.

    – Missions de reconnaissance, de renseignement et de surveillance.

    – La guerre des mines.

    – Soutien de la force.

    – Garantir la liberté d’action des forces de surface.

    – L’intelligence.

    – Poste de reconnaissance et d’information avancé destiné à soutenir une force navale.

    – Infiltration du rivage ennemi et couverture des commandos.

    L’un des points à prendre en compte selon la Strategic Defence Review et en relation avec les forces navales est de maintenir la capacité d’opérer sur des théâtres d’opérations éloignés, en mettant l’accent sur la projection navale sur terre. En d’autres termes, la prévalence de l’action côtière et du soutien à la force navale. Actions de couverture traditionnellement associées aux sous-marins.

    Déjà dans ce document, la nécessité du sous-marin S-80 était énoncée comme un programme prioritaire pour « maintenir la liberté d’action et la mobilité de la force ».

    Le S-80, citant à nouveau cette Revue stratégique, devra remplir des missions peu différentes des missions générales précédentes :

    – Projection de la puissance navale sur terre.

    – Guerre navale spéciale.

    – Protection d’une force débarquée.

    – Surveillance et renseignement.

    – Protection de la force navale.

    – La dissuasion.

    Le S-80 vivra avec les menaces de son temps, c’est-à-dire celles des trois prochaines décennies au moins. C’est-à-dire qu’elle sera confrontée à des navires de surface dotés de sonars actifs et passifs de pointe, à des avions anti-sous-marins, à des bouées acoustiques et à des sonars calibrés, à des sous-marins nucléaires et conventionnels hautement technologiques, à des mines, à toutes sortes de systèmes autonomes : UAV, USV, UUV… et ce, dans un scénario de guerre sans restriction, de non-paix et de non-guerre, où aucun mode conventionnel de confrontation ne peut être exclu. Il est également vrai qu’il ne le fera pas seul, et ce n’est qu’une question de temps avant que, paradoxalement pour le S-80, il ne soit accompagné du F-110.

    Et tout cela vient du fait que le S-81 Isaac Peral permettra, dans la mesure du possible, de rétablir un équilibre instable en termes de force sous-marine en Méditerranée occidentale et dans le détroit de Gibraltar.

    Il n’échappe à personne que la décennie actuelle est une décennie pleine d’incertitudes impliquant un changement de paradigme dû à la pandémie et à l’évolution technologique rapide que nous observons dans tous les domaines de la société, et à laquelle la défense n’échappe pas.

    Il y a quatre aspects clés qui se produiront inexorablement au cours de ce siècle et qui font de la Méditerranée occidentale une « zone chaude » d’intérêt.

    – La fonte de la glace arctique.

    – Des crises migratoires nouvelles et plus prononcées.

    – Détérioration du bien-être et manque de leadership européen.

    – La présence stable et consolidée de la Russie en Méditerranée.

    La fonte des glaces de l’Arctique ouvrira de nouvelles routes maritimes pour le commerce sans qu’il soit nécessaire d’utiliser des brise-glace, même en hiver, aux latitudes situées autour du cercle polaire. Dans cette situation, le détroit de Gibraltar connaîtra une augmentation significative du trafic maritime de l’Atlantique vers la Méditerranée.

    Les pandémies plus nombreuses et plus fréquentes auxquelles il faut désormais s’attendre, ainsi que la perte du leadership européen au Sahel, entraîneront de graves crises migratoires, laissant les limites de la frontière avancée de l’Europe de l’autre côté de la Méditerranée, en Afrique du Nord.

    L’influence évidente de la Russie dans les pays d’Afrique du Nord, de la Syrie, en exploitant l’ancienne base navale soviétique de Tartous, à ses relations plus que bonnes avec l’Algérie.

    À ces quatre points s’ajoutent toutes les menaces et actions qui ne disparaissent pas, qu’il s’agisse d’actions prospectives illégales, des effets de la pollution, des actes terroristes, de la perte d’autonomie stratégique ou des actions hostiles d’acteurs non étatiques, entre autres.

    Sur les 21 pays qui bordent la Méditerranée, seuls huit ont la capacité d’exploiter des sous-marins : Espagne, France, Italie, Grèce, Turquie, Israël, Égypte et Algérie. Il serait bon d’inclure également le Portugal dans cette liste.

    L’Algérie et le Maroc sont les deux pays d’Afrique du Nord qui investissent le plus dans la défense. Avec une rivalité évidente, ils augmentent de manière inquiétante leur niveau de belligérance pour s’imposer comme une puissance régionale de premier plan.

    Au début du siècle, l’Algérie a provoqué un déséquilibre des forces en termes de puissance sous-marine en Méditerranée occidentale avec l’acquisition de quatre sous-marins de classe Projet 636M. Ces submersibles sont considérés comme les sous-marins conventionnels les plus silencieux du monde et sont surnommés « trous noirs ».

    Cette acquisition peut être comprise en fonction des principaux points de la politique étrangère algérienne :

    – Les relations plus que mauvaises avec le Maroc.

    – Les bonnes relations de l’Algérie avec la Russie.

    – L’instabilité de ses frontières due aux groupes terroristes islamiques.

    – Politique énergétique.

    Mais ce qui définit l’Algérie comme une puissance déstabilisatrice dans la région, en ce qui concerne la force sous-marine, c’est qu’elle possède sa propre école de sous-marins entièrement opérationnelle et le lancement réussi d’un missile sous-marin à terre (Asuw). Il s’agit d’une capacité que seul Israël possède dans toute la Méditerranée, du moins jusqu’à ce que les sous-marins nucléaires français de classe Barracuda soient pleinement opérationnels.

    Dans ce contexte, c’est le Maroc, principal rival de l’Algérie en Méditerranée occidentale, qui se trouve dans la situation la plus défavorable. Ne disposant pas d’armes sous-marines à l’heure actuelle (ou dans un avenir proche) malgré son insistance à en acquérir, elle tente par tous les moyens de compenser cette situation par des mesures secondaires visant à atténuer son infériorité vis-à-vis de l’Algérie, avec des corvettes néerlandaises de classe Sigma, une frégate française de classe Fremm, la méga-construction de la base navale de Ksar Sghir à dix miles au large de Ceuta ou, par exemple, en intensifiant les relations avec la France et les États-Unis.

    La France, seule en Méditerranée à avoir l’expérience, la tradition et la capacité suffisantes pour concevoir et produire ses propres sous-marins, voit son pouvoir de dissuasion garanti, malgré le retard pris par le programme Barracuda. L’Italie, avec l’Allemagne comme partenaire technologique, maintient huit sous-marins conventionnels qui assurent la stabilité et la sécurité contre tout adversaire auquel elle pourrait être confrontée.

    Jusqu’à présent, l’Espagne était dans une situation précaire par rapport à toutes ces analyses, ne nous leurrons pas, nous sommes toujours dans cette situation, mais le lancement de l’Isaac Peral donne de l’espoir. Il est risqué de dire certaines choses, mais il est plus qu’évident que nous avons commencé à nous doter d’une force de dissuasion propre.

    Le sous-marin, en l’absence d’arsenal nucléaire, est l’arme de dissuasion par excellence, capable de neutraliser l’initiative d’un acteur hostile de mettre sa menace à exécution, ce qui procure au pays qui compte sur eux :

    – Agilité et dominance.

    – Ce sont des qualités innées pour les nouveaux modèles de confrontation.

    – Discrétion.

    – Une contribution logistique minimale à leur déploiement.

    – Accès aux zones hostiles sans être détecté.

    – Ils sont les producteurs de l’innovation technologique.

    C’est ce que l’arme sous-marine renouvelée apportera à l’Espagne.

    Les défis et les menaces auxquels il faudra faire face à l’avenir ne seront pas combattus avec les moyens d’aujourd’hui, mais avec ceux que nous sommes capables de maintenir et de développer dans une ère post-pandémique. C’est pourquoi le lancement du premier sous-marin de la série S80, le S81 Isaac Peral, est si important en ce moment. Il garantit la continuité d’une force sous-marine dans la marine, dans ce qui est, comme nous l’avons dit, une décennie très compliquée.

    La journée d’hier, avec la cérémonie de parrainage par Son Altesse Royale la Princesse Leonor, est à marquer dans le calendrier. Aucun sous-marin n’a été lancé en Espagne depuis 1984, et celui-ci est aussi le nôtre.

    L’effet dissuasif de l’arme sous-marine, une réalité qui a conduit à un déséquilibre des forces entre les puissances de la Méditerranée occidentale, avec de nouveaux acteurs pertinents et accentuant encore l’incertitude constante dans la planification des opérations. L’exemple paradigmatique, comme nous l’avons vu, est l’Algérie, mais l’Espagne et la France espèrent renouveler leurs flottes ; le Maroc est à la recherche d’un sous-marin, et l’attention portée aux nouveaux sous-marins acquis par les puissances se multiplie.

    Quoi qu’il en soit, le S-81 sera le protagoniste incontesté de l’équilibre des forces sous-marines en Méditerranée occidentale, ou de l’équilibre qui cessera d’exister.

    #Espagne #Armée #Armes #Maroc #Algérie #Marine #Sous-marins

  • Maroc : Comment Hassan II a trahi les arabes en 1965

    Maroc : Comment Hassan II a trahi les arabes en 1965

    Maroc, Israël, Guerre des Six Jours, Ligue Arabe, Hassan II,

    La guerre des six jours en juin 1967, que continue d’agiter fièrement Israël à la face des Arabes et du monde pour vanter la supériorité de son armée Tsahal, n’aurait pas réussi sans le coup de main du roi du Maroc, Hassan II.

    Dans son émission « Orient », le présentateur Cyril Amar de la chaîne israélienne « I24News », a donné la parole à la journaliste Joanna Binder qui a enquêté sur cette affaire et qui a fait des révélations qui renseignent sur les gènes de la trahison de la famille royale marocaine. Dans ses révélations, elle avait affirmé qu’a la veille du 3e sommet de la Ligue arabe qui devait se tenir en 1965 à Casablanca, soit deux années avant la Guerre des six jours, le Maroc avait accepté de recevoir une équipe composée d’éléments du Mossad et du Shin Bet (Service de sécurité intérieure israélien).

    Ces espions sionistes chargés de la mission dont le nom de code était ‘’Sipourim’’, devaient occuper une chambre du dernier étage de l’hôtel qui devait accueillir le 3e sommet de la Ligue arabe pour y installer des équipements d’enregistrement. « Mais à la dernière minute, les responsables marocains se ravisent et proposent à Israël de procéder eux-mêmes à l’enregistrement des travaux. À la fin du sommet, une copie des enregistrements fut remise à des émissaires du Mossad.

    Dans ces enregistrements, les Israéliens ont appris que les dirigeants arabes avaient convenu de mettre sur pied un commandement unifié et que les armées arabes n’étaient pas préparées pour mener une guerre contre l’Etat hébreu », a-t-elle indiqué dans ses révélations. Forts des informations contenues dans les enregistrements, notamment ceux relatifs à la faible préparation des armées arabes, Israël lancera deux années plus tard, le 5 juin 1967, la guerre des six jours qui lui avait permis d’occuper le Sinaï, une partie du Golan, Jérusalem est, et la Cisjordanie.

    Le Maroc recevra comme « rétribution », un programme de soutien logistique à la formation de son armée et un autre coup de main dans l’assassinat de l’opposant Mehdi Ben Barka dont la dépouille reste introuvable à ce jour. » C’était dans le cadre de l’opération +Babatra+ (le nom d’un traité du Talmud). Des barbouzes marocains qui avaient profité du soutien logistique du Mossad, ont enlevé et assassiné Mehdi Ben Barka en France », a souligné la journaliste qui ne manquera pas d’affirmer que les relations stratégiques entre Israël et le Maroc ne datent pas d’aujourd’hui mais remontent à plusieurs années.

    « Le Maroc est le seul pays arabe qui avait permis aux juifs marocains d’émigrer vers Israël », a précisé Joanna Binder. Ces révélations font les masques et montrer la nature faite de trahison et de traîtrise de famille royale marocaine.

    Sans les cohortes de juifs marocains, Israël aurait trouvé des difficultés pour peupler les colonies installées dans les territoires annexés en Palestine occupé. Ce qui n’était que de simples supputations est aujourd’hui une réalité et le déballage n’est pas venu de sources peu fiables, mais bien de la bouche de ceux qui ont profité de l’opération ‘’Sipourim’’ pour occuper des terres arabes et jeter dans l’errance des milliers de réfugiés notamment palestiniens.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 24/10/2022

    #Maroc #Israël #Guerre_des_six_jours

  • Palestine-Israël : Douleurs et espoirs

    Palestine-Israël : Douleurs et espoirs

    Palestine, Israël, Ghaza, Al Aqsa, Jérusalem,

    L’occupant sioniste se permet toutes les exactions contre le peuple palestinien. De l’agression caractérisée et systématique des lieux saints de l’islam à l’excecution des innocents civils, toute l’horreur possible et inimaginable est excercée contre les Palestiniens dans un silence inadmissible de la communauté internationale.

    D’un autre côté et de façon systématique et arbitraire des centaines de Palestiniens sont jetés dans les prisons sionistes sans aucune forme de justice. La loi du plus fort et l’injustice sont le lot quotidien d’un peuple qui fait face à un régime d’appartheid des plus sauvages qui soit. Ainsi et selon des chiffres officiels, ils sont plus de 5.300 Palestiniens qui ont été arrêtés par la police et l’armée sionistes depuis le début de l’année 2022.

    Et ce ne sont là que les chiffres de cette seule année 2022, parmi lesquels on dénombre 30 femmes et quelques 190 mineurs. Selon les mêmes sources , «la souffrance des prisonniers est aggravée par l’augmentation du nombre de détenus et la surpopulation dans les centres de détention et les points de passage». Et il faut savoir en plus de cela que «certains prisonniers restent 70 jours ou plus dans des centres d’interrogatoire, malgré la conclusion de leur interrogatoire en raison de la surpopulation dans les centres de détention».

    En plus de cette situation insoutenable, rapportée par le Club des prisonniers palestiniens, il faut ajouter la politique de colonisation qui a vu des milliers de Palestiniens spoliés de leurs terres sur lesquelles sont érigées des habitations des colons juifs qui viennent bouleverser la donne démographique, avec des intentions sionistes claires d’étendre leur présence sur les terres palestiniennes. La mosquée d’Al Aqsa fait aussi l’objet d’agressions ininterrompues de colons juifs protégés et encouragés par les forces armées sionistes.

    Les meurtres de jeunes et moins jeunes palestiniens sont aussi devenus des actes banals excercés par une force d’occupation sioniste qui ne se fixe aucune limite et se comporte de la manière la plus sauvage et la plus inhumaine de tout ce qu’a connu le monde de toute son histoire.

    Et face à ce martyre quasi quotidien du peuple palestinien, les grands de ce monde, s’ils ne soutiennent pas l’agresseur sioniste préfèrent regarder ailleurs, alors que certains pays arabes ont, eux, fait le choix de normaliser leurs relations avec les bourreaux des enfants palestiniens.

    Une situation des plus dramatiques pour un peuple laissé à son triste sort, mais qui garde l’espoir de voir le Sommet arabe d’Alger remettre les choses à l’endroit et engager un autre chemin vers le retour de la cause palestinienne au centre des préoccupations arabes pour arriver à l’instauration de l’État de Palestine sur les frontières de juin 1967 avec Al Qods comme capitale.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 24/10/2022

    #Palestine #Israël #Ghaza

  • Maroc : Le directeur de la DGED a rencontré Tzipi Livni en 2007

    Maroc : Le directeur de la DGED a rencontré Tzipi Livni en 2007

    Maroc, DGED, Yassine Mansouri, Israël, Tzipi Livni, services secrets marocains, Wikileaks, David Welsh,

    Lors d’une rencontre tenue en février 2008 avec le sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Welsh, en visite à Rabat, le chef de file du contre-espionnage marocain, Mohamed Yassine Mansouri a confié qu’il s’est bel et bien entretenu avec Tzipi Livni à Paris en juillet 2007 et qu’il la trouve « sérieuse ». C’est ce qui a été révélé par un câble américain daté de 2008 dont voici le texte intégral:

    B. RABAT 0178 (NOTAL) C. RABAT 0171 (NOTAL) Classé par : Ambassadeur Thomas T. Riley pour la raison 1.4 (b, c et d).

    1. (S) RESUME : Le 25 février, le directeur général des études et de la documentation (DGED) Mohamed Yassine Mansouri (l’équivalent marocain du directeur de la Central Intelligence Agency) et le sous-secrétaire de l’AEN David Welch et son parti ont eu un entretien cordial et franc échange de deux heures sur des questions régionales, allant d’est en ouest. Welch a expliqué les plans américains pour maintenir et renforcer les institutions libanaises. Il a décrit le rôle inutile de la Syrie à la fois au Liban et dans le processus de paix au Moyen-Orient (MEPP), Mansouri notant que la Syrie a commencé à réaliser que les combattants étrangers pourraient menacer sa propre sécurité intérieure. Welch a mis à jour Mansouri sur le MEPP, et Mansouri a répondu que lui et le ministre des Affaires étrangères Fassi Fihri avaient rencontré la ministre israélienne des Affaires étrangères Livni.

    Mansouri a prédit une « succession monarchique » en Egypte. Il a déclaré que la Libye continuait de blâmer le wahhabisme saoudien pour le problème du terrorisme dans la région. Il s’est dit préoccupé par la rapacité et la fragilité en Tunisie. Mansouri a déclaré que le problème du terrorisme en Algérie revenait alors qu’Al-Qaïda se concentrait davantage sur l’Afrique du Nord ; Pourtant, Bouteflika a catégoriquement refusé de participer à un sommet de l’UMA sur la sécurité. Les ambassadeurs Welch et Riley ont exhorté le Maroc à s’en tenir à la voie diplomatique pour résoudre le différend sur le Sahara occidental et ont déclaré que le soutien diplomatique à la proposition d’autonomie du Maroc augmentait. Mansouri a terminé la tournée avec un plaidoyer pour une plus grande aide américaine à la Mauritanie.

    FIN RÉSUMÉ.

    SYRIE ET ​​LIBAN

    2. (C) Avec la venue du ministre syrien des Affaires étrangères au Maroc le 26 février, l’ambassadeur Welch s’est enquis de la coopération de la Syrie avec le Maroc. Mansouri a déclaré que même si ce n’était pas tout ce que le Maroc souhaitait, cela s’est amélioré au cours des derniers mois. Welch a déclaré que les Syriens ont reconnu que le pipeline de chasseurs étrangers pouvait présenter un risque pour leur propre pays. Cependant, la Syrie continue d’exercer de fortes pressions sur le Liban et semble déterminée à maintenir coûte que coûte ses intérêts au Liban.

    Avant la conférence d’Annapolis, la Syrie avait été relativement calme vis-à-vis des Palestiniens. Cependant, il y a trois ou quatre semaines, il a accueilli la conférence des refus. Damas a perdu le soutien de nombreux amis arabes, et le sommet de la Ligue arabe n’est pas une incitation suffisante pour adopter un meilleur comportement. 3. (C) A/S Welch a demandé comment le Liban pouvait être une menace pour la Syrie ; pourtant la Syrie est déterminée à détruire les institutions libanaises, c’est-à-dire le gouvernement, l’armée et la banque centrale. En conséquence, les États-Unis augmentaient leur aide au Liban, travaillant en tandem avec l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et d’autres amis.

    Mansouri a déclaré que les positions de l’Arabie saoudite, de la Jordanie et de l’Égypte avaient évolué. Welch a noté que la famille, l’intelligence et les affaires ne font qu’un en Syrie. Il a terminé cette partie de la discussion en soulignant le soutien des États-Unis à une solution politique et une focalisation à court terme sur le maintien et le renforcement des institutions libanaises.

    Israël et le processus de paix au Moyen Orient

    4. (S) Passant à Israël, Welch a déclaré que la bonne nouvelle était réelle bien qu’invisible. Il a assuré à Mansouri que les pourparlers israélo-palestiniens abordaient toutes les questions et progressaient. Il a dit à Mansouri que le secrétaire puis le président avaient l’intention de retourner dans la région. Une aide financière arabe accrue à l’Autorité palestinienne serait utile. Mansouri a déclaré que lui et le ministre des Affaires étrangères Taieb Fassi Fihri avaient rencontré la ministre israélienne des Affaires étrangères Livni et l’avaient trouvée sérieuse.

    GAZA ET L’EGYPTE

    5. (C) La conversation s’est ensuite tournée vers Gaza et l’Egypte. L’ambassadeur Welch a noté que le GOE avait contenu 300 000 Palestiniens dans le Sinaï après qu’ils aient traversé la frontière. Pendant ce temps, le Hamas n’utilisait pas les fonds reçus de l’Iran pour améliorer la situation humanitaire. Interrogé sur la transition attendue en Égypte, Mansouri a convenu que l’armée ne contrôlerait pas la prochaine transition. Il s’attendait néanmoins à une « succession monarchique ».

    LE MAGHREB

    6. (C) Passant à l’ouest, Mansouri a déclaré que le Maroc et la Libye entretenaient de très bonnes relations et étaient d’accord sur de nombreuses questions régionales. Mansouri a noté que la Libye continue de croire que le wahhabisme saoudien est la source du terrorisme dans la région. Welch a reconnu que les relations libyennes-américaines sont actuellement tendues en raison de différends historiques. Mansouri a été surpris lorsque Welch a exprimé son inquiétude au sujet de la Tunisie. Mansouri a déclaré que le Maroc est très préoccupé par la cupidité et la fragilité du régime de Ben Ali. Mansouri a ajouté que les événements de décembre 2006/janvier 2007 avaient effrayé le GOT.

    7. (C) Poursuivant la progression vers l’ouest, Mansouri a déclaré que le problème de la terreur en Algérie revenait, alors qu’Al-Qaïda se concentrait sur l’Afrique du Nord pour compenser les revers en Irak et en Afghanistan. Il a dit que même si les hauts responsables algériens refusent de venir à Rabat, les Marocains y vont. Mansouri a déclaré que le Maroc a tout essayé pour améliorer les relations bilatérales. Il a noté que si la coopération antiterroriste doit fonctionner, le président Abdelaziz Bouteflika a récemment complètement rejeté une initiative tunisienne d’organiser un sommet sur la sécurité des membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA).

    SAHARA OCCIDENTAL

    8. (C) Mansouri a déclaré à Welch et à son parti que les problèmes internes de l’Algérie n’empêchaient pas une solution au différend du Sahara occidental. Il s’est dit préoccupé par le fait que le changement générationnel à Alger pourrait compliquer une solution, déclarant que l’ancienne génération avait créé le problème et était la mieux placée pour le résoudre. Mansouri a déclaré que le gouvernement marocain est « très inquiet du déplacement du POLISARIO dans la zone à l’est de la berme ». L’ambassadeur Welch s’est ensuite lancé dans une longue discussion sur le soutien américain à la proposition d’autonomie du Maroc et sur une solution diplomatique. Lui et l’ambassadeur Riley ont mis en garde contre une action militaire. Welch a déclaré que si neuf membres du CSNU ne soutenaient toujours pas la position du Maroc, le soutien international augmentait. Mansouri a ensuite expliqué que l’envoyé spécial de l’ONU, Peter Van Walsum, avait exprimé une certaine déception face au soutien américain et international. Welch a déclaré que nous examinerions les moyens de soutenir publiquement les efforts de Van Walsum pour parvenir à une solution. Il a ajouté que le POLISARIO n’aurait jamais un État indépendant.

    MAURITANIE

    9. (C) Enfin et surtout, Mansouri s’est dit profondément préoccupé par la détérioration de la situation sécuritaire en Mauritanie et a demandé au gouvernement américain d’envisager une assistance renforcée pour soutenir le nouveau gouvernement démocratique. Welch a déclaré que les États-Unis fournissaient davantage d’aide à la fois par le biais de l’Initiative de partenariat au Moyen-Orient et du Partenariat transsaharien de lutte contre le terrorisme.

    COMMENTAIRE

    RABAT 00000194 003 SUR 003 ——-

    10. (C) Le Directeur Général Mansouri, qui est très proche du Roi Mohammed VI, a manifestement apprécié ses trois heures avec l’Ambassadeur Welch et a fait la fête. L’échange a été franc et collégial comme on pouvait s’y attendre avec un allié qui partage des intérêts et des perspectives similaires sur de nombreux enjeux régionaux et internationaux.

    FIN DU COMMENTAIRE.

    PARTICIPANTS

    11. (U) Américains Marocains

    NEA A/S C. David Welch Directeur général de la DGED, Mohamed Yassine Mansouri

    Amb. Thomas T. Riley

    DCM Robert P. Jackson

    Conseiller RAO George Gaydos Gen. Abdeljabbar Azaoui

    Assistant exécutif du DAPNSA Elliot Abrams

    Erin Yerger Assistant du personnel de la NEA

    Kimberly Harrington

    12. (U) NEA A/S Welch n’a pas eu l’occasion d’effacer ce message.

    Riley

    #Maroc #Israël #Yassine_Mansouri #DGED #Tzipi_Livni #Sahara_Occidental #Mauritanie #Palestine

  • Câbles Wikileaks : Le Maroc a opté pour le silence

    Câbles Wikileaks : Le Maroc a opté pour le silence

    Maroc, Wikileaks, corruption, armée, FAR, Israël, Nicolas Sarkozy,

    L’impact de Wikileaks ne peut être sous-estimé, et pourtant il existe (jusqu’à présent) des exceptions notables aux gouvernements mentionnés. Jusqu’à présent, l’un des ingrédients manquants les plus étranges est le manque de câbles sur Israël. Ibn Warraq rend compte des fuites à ce jour.

    Alors que les Israéliens semblent absents des câbles de Wikileaks, les Français n’ont pas cette chance. Un câble décrit la réaction du président français lors de sa récente visite au Maroc : « Alors que Sarkozy était généralement bien reçu, il y avait beaucoup de commérages dans les salons marocains au sujet d’un président « trop détendu » affalé confortablement dans son fauteuil alors que lui et le roi présidaient une Cérémonie de signature du 22 octobre au Palais Royal de Marrakech. Sur une image, Sarkozy a été vu croisant les jambes et pointant la semelle de sa chaussure vers le roi – un geste tabou dans le monde islamique. Sarkozy a été accompagné tout au long de la visite, y compris à un banquet avec la famille royale par sa ministre de la justice (d’origine marocaine) Rachida Dati « .

    Le Maroc est mentionné dans plusieurs câbles. L’un, rédigé par l’ancien ambassadeur des États-Unis au Maroc Thomas T. Riley, classé « SECRET », a été envoyé le 4 août 2008, sous le titre : « L’ARMÉE MAROCAINE : ADÉQUATE, EN MESURE DE MODERNISATION, MAIS FACE À DE GRANDS DÉFIS ». « Les Forces armées royales marocaines (FAR) se modernisent mais restent accablées par des problèmes de longue date. Le roi Mohammed VI, qui a hérité en 1999 d’une armée à professionnaliser, a mis en œuvre certaines réformes nécessaires, mais il reste encore beaucoup à faire. Civil le contrôle, s’il est attribué à la personne du Roi, est complet, mais il n’y a pas de véritable ministère de la Défense. En dehors des FAR, il n’y a qu’une petite administration.

    L’implication royale dans les affaires est un sujet brûlant au Maroc, mais le débat public à son sujet est sensible. Il y a donc eu une onde de choc compréhensible lorsque l’ambassade des États-Unis à Rabat a rapporté à Washington dans plusieurs télégrammes que « la corruption est répandue à tous les niveaux de la société marocaine ». Pourtant, ce n’est pas une nouvelle fraîche et le roi Mohammed VI s’est donné pour tâche d’éradiquer la corruption à tous les niveaux. Comme le rapporte The Guardian , le roi marocain Mohammed VI s’est efforcé d’éliminer la corruption au sein de la famille royale, mais grâce à leurs intérêts, ils conservent une emprise puissante sur les grandes entreprises du pays.

    Dans la rue, les Marocains soutiennent généralement Wikileaks en raison de l’aperçu que les câbles ont donné sur l’attitude des diplomates américains dans les coulisses. La plupart des révélations n’ont guère surpris les Marocains ici à Rabat, en particulier les câbles de WikiLeaks qui décrivent l’Arabie saoudite comme une machine à sous pour les terroristes et dans un autre câble qui prétend qu’al-Jazeera a changé de couverture pour s’adapter à la politique étrangère qatarie.

    De leur côté, les Américains sont en mode Damage Control et n’ont pas réagi de la manière la plus sensée. Les appels aux attaques contre Wikileaks et ses fondateurs commencent à se retourner contre eux. L’écume à la bouche, l’appel au meurtre de M. Assange et l’étouffement de son compte bancaire se sont révélés internationalement impopulaires. Tirer sur le messager n’est pas la meilleure réponse. Au lieu de cela, les Américains devraient se tourner vers leur propre cybersécurité. Leurs attaques fanfaronnades ont transformé Wikileaks et son fondateur, M. Assange, en un héros populaire moderne. Heureusement, la réponse publique du Maroc a été un silence digne.

    #Maroc #Wikileaks #Corruption #Armée_marocaine #FAR

  • L’Australie ne reconnaît plus Jérusalem comme capitale d’Israël

    L’Australie ne reconnaît plus Jérusalem comme capitale d’Israël

    Australie, Palestine, Jérusalem, Al Qods, Israël,

    Le statut de Jérusalem devrait être résolu « dans le cadre de toute négociation de paix entre Israël et le peuple palestinien », a déclaré le ministre australien des Affaires étrangères.

    La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a confirmé mardi que Canberra avait annulé sa reconnaissance de Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël.

    « Jérusalem est une question de statut final qui devrait être résolue dans le cadre de toute négociation de paix entre Israël et le peuple palestinien », a déclaré Wong dans un communiqué.

    Wong a tenu une conférence de presse peu de temps après la publication de la déclaration, affirmant que l’Australie était attachée à une solution à deux États dans laquelle « Israël et un futur État palestinien coexisteraient, dans la paix et la sécurité, et à l’intérieur de frontières internationalement reconnues ».

    Elle a déclaré que l’Australie ne soutiendrait pas une approche qui saperait la perspective, ajoutant: « L’ambassade d’Australie a toujours été et reste à Tel-Aviv ».

    Wong a également déclaré que Canberra serait toujours « un ami fidèle d’Israël », continuant en disant qu’ils étaient « les premiers pays à reconnaître officiellement Israël ».

    « Nous n’hésiterons pas dans notre soutien à Israël et à la communauté juive d’Australie. Nous sommes tout aussi inébranlables dans notre soutien au peuple palestinien, y compris l’aide humanitaire », a-t-elle ajouté.

    Israël critique vivement la décision, les Palestiniens louent la décision
    Mardi, le Premier ministre israélien Yair Lapid a dénoncé la décision de l’Australie de ne plus reconnaître Jérusalem-Ouest comme capitale de son pays.

    Lapid a qualifié cette décision de « réponse hâtive ».

    « Jérusalem est la capitale éternelle et unie d’Israël et rien ne changera jamais cela », a déclaré le Premier ministre dans un communiqué publié par son bureau.

    « Nous ne pouvons qu’espérer que le gouvernement australien gère les autres affaires de manière plus sérieuse et professionnelle », a-t-il ajouté. Pendant ce temps, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré qu’il avait convoqué l’envoyé australien pour déposer une protestation officielle.

    Les autorités palestiniennes ont cependant salué cette décision.

    « Nous saluons la décision de l’Australie concernant Jérusalem et son appel à une solution à deux États conformément à la légitimité internationale », a écrit sur Twitter le ministre des Affaires civiles de l’Autorité palestinienne, Hussein al-Sheikh.

    Il a salué « l’affirmation de l’Australie selon laquelle l’avenir de la souveraineté sur Jérusalem dépend de la solution permanente basée sur la légitimité internationale ».

    L’Australie a reconnu Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël en 2018
    En 2018, le gouvernement de coalition conservateur dirigé par [l’ancien Premier ministre] Scott Morrison a officiellement reconnu Jérusalem-Ouest comme la capitale d’Israël, inversant des décennies de politique.

    L’Australie est devenue le troisième pays à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, après les États-Unis et le Guatemala.

    Mais contrairement aux autres, l’Australie ne reconnaissait que la partie ouest de la ville contestée .

    L’ancien président américain Donald Trump n’a fait aucune distinction entre l’est et l’ouest de la ville lorsqu’il a annoncé sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël en 2017 et son projet de déplacer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.

    Scott Morrison a déclaré à l’époque que l’ambassade d’Australie resterait à Tel-Aviv, bien que les plans puissent changer.

    Les Palestiniens revendiquent Jérusalem-Est comme capitale de tout futur État , tandis qu’Israël considère la ville entière comme sa capitale. Jérusalem-Est abrite les sites les plus religieux de la ville.

    Le ministère des Affaires étrangères abandonne le langage concernant Jérusalem-Ouest
    L’annonce est intervenue quelques heures seulement après que le ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce a publié deux lignes sur son site Internet concernant la reconnaissance par le gouvernement Morrison de Jérusalem-Ouest comme capitale d’Israël.

    Le ministère a laissé tomber la ligne disant que l’Australie avait hâte de déplacer son ambassade à Jérusalem-Ouest après la résolution du conflit entre Israël et la Palestine.

    Après presque une décennie de régime conservateur, Anthony Albanese du parti travailliste est devenu Premier ministre en mai 2022.

    rm/rt (AFP, Reuters)

    DW, 18/10/2022

    #Palestine #Israël #Jérusalem #AlQods #Australie

  • La réponse de l’Iran aux accusations du Maroc

    La réponse de l’Iran aux accusations du Maroc

    Maroc, Iran, Israël, Sahara Occidental,

    Un responsable iranien a Bourita: inutile de compter sur Tel Aviv.

    Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a dit a Nasser Bourita – en réaction aux rumeurs sur l’ingérence de son pays dans la région- qu’il appartenait a Rabat de trouver des réponses sur les risques qui pèsent la normalisation sur la région et le règlement de la crise du Sahara occidental selon la légalité internationale plutôt que de compter sur Tel Aviv pour atteindre ses objectifs.

    Selon l’agence de presse iranienne “Mehr”, le porte-parole du MAE iranien Nasser Kanani a rejeté “les allégations mensongères et répétées du chef de la diplomatie marocaine qui prétend que la République Islamique d’Iran s’ingère dans les affaires intérieures du Yémen et de la région arabe”.

    “Au lieu de porter des accusations infondées contre la République Islamique d’Iran, il échoit au Maroc de répondre au sujet des craintes liées a l’insécurité qui menace les pays et les peuples de la région après la normalisation de ses relations avec le régime d’apartheid israélien”, a déclaré Nasser Kanani.

    Le responsable iranien a conseillé a Bourita “de consacrer son temps a jeter les bases de l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions des Nations-Unies plutôt que de compter sur Israël pour réaliser ses objectifs dans la région”.

    #Maroc #Iran #Sahara_Occidental #Israël

  • Guerre diplomatique entre l’Algérie et le Maroc

    Guerre diplomatique entre l’Algérie et le Maroc

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Israël, Normalisation, Etats-Unis, Donald Trump,

    La grave crise entre l’Algérie et le Maroc au sujet du Sahara occidental s’est transformée en une guerre d’usure diplomatique qui dépasse la région et fait craindre une déflagration faute d’issue en vue, selon des analystes.

    Enhardi par la reconnaissance par l’administration de Donald Trump fin 2020 de sa souveraineté sur ce territoire disputé en contrepartie d’un rapprochement avec Israël, le Maroc déploie depuis une diplomatie de plus en plus offensive pour rallier d’autres pays à ses positions.

    Le roi Mohammed VI a averti en août qu’un tel soutien ne devait « prêter à aucune équivoque », affirmant que le dossier du Sahara était « le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ». En face, le grand rival algérien continue d’afficher son soutien indéfectible aux indépendantistes sahraouis du front Polisario.

    Alger met aussi à profit son statut d’exportateur gazier choyé par l’Europe cherchant à compenser le gaz russe pour marquer des points dans son duel diplomatique à distance avec Rabat, avec lequel il a rompu les relations en août 2021.

    « Nous assistons à une guerre diplomatique dans laquelle les deux parties usent de tous les moyens sans aller jusqu’à un conflit ouvert », estime Riccardo Fabiani, spécialiste de l’Afrique du nord à l’International Crisis Group (ICG).

    Le dernier épisode de cet affrontement diplomatique a eu lieu fin août lorsque le Maroc a rappelé pour consultations son ambassadeur en Tunisie après que le président Kais Saied a reçu le chef du Polisario, Brahim Ghali, à l’occasion d’un sommet économique Japon-Afrique.

    Cet incident montre que « le conflit au Sahara occidental commence à avoir des répercussions en dehors du cadre bilatéral Maroc-Algérie », souligne Ricardo Fabiani. « Le Maroc va désormais considérer la Tunisie comme faisant partie du camp pro-algérien ».

    L’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne en avril 2021 avait provoqué une grave crise entre Madrid et Rabat, culminant avec l’entrée le mois suivant de plus de 10 000 migrants en 24 heures dans l’enclave espagnole de Ceuta, à la faveur d’un relâchement des contrôles frontaliers côté marocain.

    Madrid a mis fin à cette crise en s’alignant en mars sur le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole contrôlée à 80% par Rabat. Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination sous l’égide de l’ONU.

    En réaction au revirement de Madrid, l’Algérie a suspendu sa coopération avec l’Espagne, rappelé son ambassadeur et évoqué une hausse des prix du gaz algérien livré à l’Espagne.

    Un cessez-le-feu au Sahara occidental en vigueur depuis 1991 avait volé en éclats en novembre 2020 après le déploiement de troupes marocaines à l’extrême sud du territoire pour déloger des indépendantistes qui bloquaient la route, selon eux ouverte illégalement, vers la Mauritanie.

    La tension est encore montée en novembre 2021 après que l’Algérie a fait état d’un bombardement marocain qui a causé la mort de trois camionneurs algériens en territoire sahraoui.

    Pour Ricardo Fabiani, la reconnaissance par Donald Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara en contrepartie d’une normalisation avec Israël, au grand dam d’Alger, a « réactivé un conflit qui était gelé pendant longtemps à la faveur d’une sorte de pax americana ».

    Situé sur la côte Atlantique, le Sahara occidental (266 000 km2) est riche en phosphates et doté d’un littoral très poissonneux de plus de 1 000 km. « Pendant la décennie écoulée, le Maroc a musclé sa diplomatie, notamment en Afrique et envers certains pays de l’Union européenne (UE) alors que l’Algérie était à la traîne », décortique Dalia Ghanem, de l’Institut d’études de sécurité de l’UE (IESUE).

    L’Algérie, forte de sa richesse gazière mise en valeur par le conflit en Ukraine, « entend renforcer son rôle dans la région et devenir leader en Afrique », estime-t-elle. « Nous assistons à une tendance inquiétante qui consiste à tout voir dans la région à travers le prisme de la rivalité algéro-marocaine », note Anthony Dworkin, du Conseil européen pour les relations internationales. « C’est un moment délicat et dangereux ».

    L’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, a effectué ce weekend une nouvelle visite dans la région sans le moindre signe d’une possible reprise du dialogue en suspens depuis plusieurs années.

    « Le risque d’un conflit militaire est faible car aucune des deux parties ne le souhaite. Mais cela ne doit pas être sous-estimé, il suffit d’un incident frontalier et d’un mauvais calcul », met en garde Ricardo Fabiani, l’expert de l’ICG.

    Africanews, 06/09/2022

    #Algérie #Maroc #Sahara_Occidental #Tunisie #Israël #Normalisation