Étiquette : Israël

  • Politique américaine au Moyen-Orient: «Tout se joue autour de l’Iran»

    Les États-Unis vont repenser leur politique au Moyen-Orient, c’était l’une des promesses du nouveau président Joe Biden. À peine en poste, son chef de la diplomatie Antony Blinken a annoncé notamment, le « réexamen » du soutien militaire aux monarchies du Golfe et poser les premiers pas vers une reprise progressive du dialogue avec l’Iran. RFI a posé trois questions à Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales et professeur émérite à Sciences Po Paris.

    Ces annonces correspondent parfaitement à ce que Joe Biden avait lui-même annoncé avant d’être élu, à savoir la nécessité de réinventer la politique étrangère. Les premières mesures qui ont été annoncées autant par Biden lui-même que par Blinken vont précisément dans ce sens. Il y a donc un changement de forme, un changement de grammaire, ça ne veut pas dire pour autant qu’il faille s’attendre à des virages spectaculaires, la marge de manœuvre de Joe Biden reste limitée. Il y a un nationalisme très profond dans la politique étrangère américaine qui est enraciné dans un comportement protectionniste très perceptible au sein de la population américaine.

    RFI : L’une des premières annonces est celle de suspendre temporairement les ventes d’armes en cours vers les monarchies du Golfe. Est-ce qu’on peut sérieusement imaginer qu’elle soit annulée après réexamen ?

    Bertrand Badie : Il y a d’abord un effet d’annonce. C’est une façon de marquer sa méfiance à l’égard de régimes qui ne sont pas vraiment conformes à l’idéal des droits de l’homme – c’est le moins qu’on puisse dire. Notamment le régime des Émirats arabes unis du fameux MBZ et celui de l’Arabie saoudite de MBS. Pour les modalités, évidemment, les choses seront beaucoup plus compliquées, mais ça suffit aujourd’hui pour rassurer l’électorat et la communauté internationale, pour lancer une sorte d’avertissement aux partenaires de la péninsule arabique, et pour envoyer un discret message à l’Iran. Parce que je pense que tout se joue là.

    L’idée de Joe Biden est de pouvoir renouer les fils avec l’Iran tout en obtenant très vite de Téhéran un engagement d’arrêter sa politique d’enrichissement de l’uranium. L’Iran, de son côté, affirme qu’il n’est pas question de changer tant que les États-Unis n’auront pas réintégré l’accord sur le nucléaire de 2015. La formule intermédiaire qui semble être tentée par l’administration Biden, c’est d’envoyer des signaux positifs pour que ceux-ci enclenchent en Iran des réactions positives et que peu à peu on se remette dans les conditions d’une négociation.

    Le problème est de ne pas perdre la face. Donc, il y a une sorte de partie de cache-cache, une partie où chacun se tient par la barbichette. L’idée semblerait être de trouver dans les marges de cet accord les éléments qui puissent dénouer la situation et mettre en marche un mouvement positif.

    Dans les marges de la relations Iran-États-Unis il y a notamment le conflit yéménite. L’Iran soutient les rebelles houthis alors que l’Arabie saoudite, grand allié des Américains, mène la coalition internationale qui les combat. Le chef de la diplomatie américaine a pris plusieurs décisions à ce sujet; est-ce à nouveau un message vers l’Iran ?

    La structure du discours d’Antony Blinken à ce sujet était très intéressante parce qu’il a essayé de renvoyer les deux parties dos à dos en disant : « Les Houthis ont commis l’erreur de prendre la ville de Sanaa et donc de commettre un acte d’agression. Ils ont en quelque sorte renversé le  » gouvernement légal  » qui était installé. Mais, ajoute Blinken, ce qu’a fait la coalition n’est pas très propre non plus, puisque cela a créé une crise humanitaire extrêmement grave. »

    Les États-Unis, eux, n’étaient pas directement engagés dans la guerre du Yémen, donc ils n’ont pas besoin de gestes concrets. Mais c’est une façon de dire « nous n’acceptons pas systématiquement la politique menée par l’Arabie saoudite et par ses alliés du Golfe. Nous avons une politique indépendante par rapport au conflit qui se développe dans la région. » C’est une manière de dire à l’Iran : « Vous ne pouvez pas nous reprocher d’intervenir dans cette affaire et de ne pas être neutre. Mais à vous aussi, Iraniens, de montrer également un certain recul par rapport à ce conflit. »

    C’est aussi une façon subtile d’ouvrir le dossier très complexe des interventions de l’Iran dans la région. Puisque vous savez qu’à côté du nucléaire à proprement parler, il y a deux dossiers brûlants que sont le programme balistique iranien et les interventions de l’Iran dans la région. Les États-Unis voudraient que l’Iran bouge sur ces deux dossiers. L’Iran ne veut pas en entendre parler. En revanche, si les États-Unis expliquent qu’eux ne sont pas partie prenante dans ce conflit, c’est une manière très discrète de dire, nous attendons que l’Iran fasse la preuve qu’elle n’est pas partie prenante directe dans ce type d’affrontement régional.

    Autre dossier en réexamen, les engagements offerts par Washington en échange d’un rapprochement de quatre pays arabes avec Israël. Est que l’on peut, là aussi, imaginer un retour en arrière sur ce dossier ?

    Biden lui-même a dit qu’il n’entendait pas remettre en cause cette politique de reconnaissance bilatérale de quatre États arabes (Émirats, Bahreïn, Maroc et Soudan) de l’État d’Israël. Donc, il n’y aura pas de rupture à attendre puisque Biden a dit qu’il approuvait cette diplomatie un peu étrange de troc par laquelle les États-Unis consentaient un certain nombre d’avantages à des pays arabes qui, en échange, reconnaissaient l’État d’Israël.

    Mais, il y a un deuxième point qui est peut-être encore plus important, c’est que Biden brûle d’envie bien entendu de pouvoir avancer sur le dossier iranien. Et donc il va se mettre Benyamin Netanyahu à dos. On sent bien qu’il y a en Israël une très grande méfiance à l’égard des intentions prêtées au nouveau locataire de la Maison Blanche. Donc, on ne peut pas blesser Netanyahu deux fois. Les concessions que les États-Unis feront peut-être en direction de l’Iran l’empêchent d’avancer sur le dossier palestinien et de mettre à nouveau à mal les relations entre Washington et Tel Aviv. Donc, il n’y a pas grand-chose à attendre du côté de ce dossier. Peut-être que les F35 promis aux Émirats ne seront pas livrés aussi facilement que prévu. Peut-être que la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ne sera pas aussi formalisée qu’on pouvait l’espérer à Rabat. Il y aura probablement des corrections à la marge, mais il n’y aura certainement pas de modification profonde dans la politique à l’égard d’Israël et de la Palestine. Encore une fois, ce sont les Palestiniens qui feront les frais de tous ces deals.

    Press From, 28 jan 2021

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Soudan, israël, Normalisation,

  • Sahara Occidental : Le Parlement canarien écrit au président Biden

     Les sept groupes du Parlement canarien demandent par lettre à Biden que les États-Unis respectent les résolutions de l’ONU sur le Sahara

    SANTA CRUZ DE TENERIFE, 28 ans (EUROPA PRESS)

    Tous les groupes du Parlement des îles Canaries, avec la signature de plus de 50 représentants – PSOE, CC-PNC, PP, NC, Sí Podemos, ASG et Cs – ont signé une lettre adressée au président des États-Unis , Joe Biden, pour annuler la décision de son prédécesseur au pouvoir, Donald Trump, sur le Sahara occidental.

    Les représentants des sept groupes demandent au président américain de reprendre son soutien aux résolutions des Nations Unies (ONU), qui reconnaissent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui, et à la légalité internationale étant donné son engagement reconnu en faveur du multilatéralisme.

    Par l’intermédiaire de l’Intergroupe de soutien au peuple sahraoui de la Chambre des Canaries, dans le cadre d’une campagne transférée au reste des législatures de l’État espagnol et d’autres pays et mettant la résolution pacifique du conflit en premier, les signataires soulignent que Trump la proclamation de la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental est en contradiction avec la Charte des Nations Unies et l’un des principes fondamentaux de la Constitution américaine, le droit à l’autodétermination.

    Ainsi, ils font appel à «l’engagement connu et ferme» de Biden envers le «multilatéralisme», et le «respect» des États-Unis pour ses obligations internationales les amène à «nourrir l’espoir qu’il révoquera cette déclaration illégale réaffirmant la position traditionnelle de son concernant le statut juridique du Sahara occidental et le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à la liberté « .

    Les représentants de l’Assemblée législative canarienne expriment l’espoir qu’elle « renouvellera son soutien aux préceptes de la légalité internationale, de l’état de droit et du respect scrupuleux du droit du peuple sahraoui de décider librement et démocratiquement de son statut politique conformément au principe du droit à l’autodétermination consacré dans la Charte des Nations Unies et dans les résolutions pertinentes des Nations Unies « .

    Source : Infobae, 28 jan 2021

    Sahara Occidental, Frente Polisario, Marruecos, Estados Unidos, EEUU, Donald Trump, Joe Biden, Normalización, Israel, Palestina,

  • Normalisation avec Israël: Biden va-t-il maintenir les engagements US envers Abou Dhabi, Khartoum et Rabat?

    Par Kamal Louadj

    Washington et Tel-Aviv renforceront leur partenariat sécuritaire «en s’appuyant sur le succès des accords de normalisation conclus par Israël avec les Émirats, Bahreïn, le Soudan et le Maroc», a affirmé le conseiller américain à la Sécurité nationale. Mais, la question sur les engagements US reste posée.

    Samedi 23 janvier, lors d’un entretien téléphonique avec son homologue israélien Meir Ben Shabbat, le nouveau conseiller américain à la Sécurité nationale Jake Sullivan a assuré que son pays allait soutenir tous les accords de normalisation conclus par Israël avec des pays arabes, surnommés «Accords d’Abraham», indique un communiqué de la Maison-Blanche publié sur son site.

    Affirmant que Washington tient «à la sécurité d’Israël», le responsable n’a cependant pas précisé si les décisions liées à la vente d’avions de combat F-35 aux Émirats arabes unis, à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et au retrait du Soudan de la liste des pays sponsors du terrorisme international allaient être maintenues.

    «Un engagement sans faille»

    Durant l’entretien, M.Sullivan a souligné «l’engagement sans faille du Président Biden pour la sécurité d’Israël». Les deux hommes «ont discuté des possibilités de renforcer le partenariat au cours des prochains mois, notamment en s’appuyant sur le succès des accords de normalisation conclus par Israël avec les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc».

    Enfin, Jake Sullivan a assuré que «les États-Unis consulteront étroitement Israël sur toutes les questions de sécurité régionale».

    Des engagements «à examiner attentivement»

    Lors de leur audition au Congrès pour confirmation de leur nomination, le chef du département d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin s’étaient exprimés sur les engagements pris par Donald Trump dans le sillage des accords de normalisation.

    «Il y a certains engagements qui ont pu être pris dans le contexte de la normalisation de leurs relations avec Israël par ces pays, que je pense que nous devrions examiner attentivement, et j’imagine que le comité [Commission des Affaires étrangères du Sénat, ndlr] est du même avis», avait répondu M.Blinken à un membre du Congrès, reliait l’Institut de Washington pour la politique proche-orientale.

    Dans le même sens, il a ajouté qu’il applaudissait «le travail qui a été fait pour faire avancer la normalisation avec Israël», espérant pouvoir «également bâtir sur cet acquis».

    Lloyd Austin, pour sa part, avait répondu au sénateur James Inhofe, président de la commission des Forces armées, que la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara occidental «est une question que je voudrais certainement examiner de plus près, monsieur le président, avant que je vous donne une réponse détaillée».

    Enlisement de la situation au Sahara occidental

    La reconnaissance unilatérale américaine le 10 décembre de la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental a été décidée après l’intervention le 13 novembre de l’armée marocaine pour prendre le contrôle du passage frontalier de Guerguerat.

    Suite à cette action armée, le Président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) Ibrahim Ghali avait signé un décret mettant fin à l’engagement de la RASD à respecter l’accord de cessez-le-feu avec le Maroc signé en 1991 sous les auspices de l’Onu.

    Dimanche 24 janvier, le ministère sahraoui de la Défense a annoncé de nouvelles opérations militaires menées la veille contre les unités de l’armée marocaine déployées au passage de Guerguerat, d’après l’agence officielle sahraouie (SPS). C’est le 73e jour consécutif d’attaques contre les forces marocaines le long du mur de séparation, ajoute la même source.
    Les autorités marocaines affirment quant à elles que la situation est calme au passage de Guerguerat et que le trafic commercial se poursuit normalement dans cette zone.

    Sputnik, 26 jan 2021

    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Soudan, israël, Normalisation,

  • Sahara occidental: les tensions persistent entre les forces de sécurité marocaines et le Front Polisario indépendantiste jusqu'au 31 janvier

    Les tensions vont s’intensifier entre les forces de sécurité marocaines et le Front Polisario indépendantiste au Sahara occidental jusqu’au 31 janvier.

    Evénement
    Les autorités marocaines ont blâmé le Front Polisario pour les manifestations qui ont entraîné de graves perturbations de la chaîne d’approvisionnement à El Guerguerat fin octobre. Le Front Polisario, qui cherche à obtenir l’indépendance du Sahara Occidental du Maroc, a qualifié l’opération militaire de Rabat d’acte d’agression et de violation flagrante du cessez-le-feu de 1991.
    Probabilité d’escalade 
    Des affrontements intermittents ont été signalés depuis le début de l’opération militaire. Les autorités marocaines ont déclaré que les forces armées du pays répondaient aux tirs du Front Polisario le long de la zone tampon patrouillée par l’ONU depuis le 13 novembre. 1700 miles) Mur de défense marocain qui bifurque le territoire. Le Front Polisario a déclaré le 15 novembre qu’il mobilisait des milliers de volontaires pour rejoindre sa lutte contre le Maroc. Le roi Mohammad VI a déclaré que le Maroc était attaché à un cessez-le-feu mais restait fermement déterminé à réagir avec la plus grande sévérité et en légitime défense contre toute menace à sa sécurité.
    Troubles civils et perturbations des transports 
    Des manifestations restent possibles dans les grandes villes du Sahara occidental, notamment Dakhla, El Guerguerat, Laâyoune et Mahbes. Il est peu probable que de telles manifestations soient excessivement perturbatrices. Néanmoins, les forces de sécurité marocaines se déploieront pour surveiller et gérer ces rassemblements. La violence et les affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants ne peuvent être exclus. Des manifestations pourraient également avoir lieu au Maroc et dans d’autres régions de la région, y compris en Algérie, en particulier si le conflit s’intensifie et qu’il y a des pertes militaires importantes.
    Les autorités marocaines ont déclaré avoir établi un cordon de sécurité et que toutes les activités commerciales et le trafic régulier ont repris à El Guerguerat. Cependant, des perturbations supplémentaires des transports et de la chaîne d’approvisionnement restent possibles en cas d’escalade militaire, ce qui incitera probablement le Front Polisario à cibler les avant-postes et les convois militaires marocains sur tout le territoire contesté.
    Le contexte
    Le Sahara occidental est un ancien protectorat espagnol. Le Maroc, qui contrôle la région depuis 1975, était engagé dans un conflit armé avec le Front Polisario jusqu’en 1991, date à laquelle l’ONU a négocié un cessez-le-feu. Le Maroc soutient que le Sahara occidental fait partie intégrante de son territoire; s’il a offert son autonomie, il a déclaré qu’il était déterminé à conserver sa souveraineté sur le territoire contesté. Le Maroc contrôle près de 80% du territoire, tandis que la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée contrôle le reste du territoire. Pendant ce temps, la RASD, qui gère un gouvernement en exil dans la province algérienne de Tindouf et reçoit le soutien d’Alger, s’est engagée à obtenir l’indépendance du Maroc et à créer un pays souverain sur le territoire.
    À la suite du cessez-le-feu de 1991 et dans le cadre de l’accord entre le Maroc et la RASD, l’ONU a créé une mission de maintien de la paix – la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) – pour superviser l’armistice et organiser un plébiscite au cours duquel le le peuple du Sahara occidental voterait soit pour l’intégration avec le Maroc, soit pour l’autodétermination. Le référendum ne s’est pas encore concrétisé en grande partie en raison de désaccords sur les personnes habilitées à voter sur le territoire.
    Conseil
    Si vous opérez au Sahara Occidental, soyez extrêmement prudent jusqu’à ce que la situation se stabilise. Tenez-vous strictement à l’écart des zones proches de la zone tampon. Évitez toutes les installations militaires, les convois de troupes et les concentrations de forces de sécurité, car ceux-ci peuvent être la cible d’attaques du Front Polisario. Respectez les instructions des autorités locales, en particulier en ce qui concerne les zones de sécurité spéciales ou les zones de fermeture militaire qui pourraient être déclarées lors de futures opérations. Planifiez en conséquence les retards de transport potentiels et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement dans le sud du Maroc et le nord de la Mauritanie. Évitez toute manifestation qui pourrait se matérialiser dans n’importe quelle partie du Maroc ou du Sahara occidental.
    Garda World, 25 jan 2021
    Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Donald Trump, Joe Biden, Etats-Unis, normalisation, Israël, 
  • Biden alterará la retórica, pero no cambiará de rumbo sobre el Sáhara Occidental

    El presidente de Estados Unidos, Biden, correrá el riesgo de alienar a Marruecos, un aliado confiable, si revierte el acuerdo de la administración Trump.

    Durante su audiencia de confirmación ante el Senado de los Estados Unidos, se le preguntó al recién nombrado Secretario de Defensa sobre su opinión sobre el Sáhara Occidental. El secretario general Lloyd Austin respondió tentativamente: « Ese es un tema que ciertamente me gustaría analizar más de cerca antes de darles una respuesta detallada ». 
    El reconocimiento de Washington de la soberanía marroquí sobre el Sáhara Occidental fue uno de varios cambios importantes en la política exterior anunciados por el ex presidente Donald Trump poco antes de su partida. El caso de Marruecos, sin embargo, es notable porque el apoyo estadounidense a las reclamaciones del reino sobre el territorio se cambió por el compromiso de Rabat de normalizar las relaciones con Israel. 
    Sin embargo, las rápidas acciones que siguieron a este acuerdo, el primer vuelo directo entre Israel y Marruecos y la visita de altos diplomáticos estadounidenses a Dakhla en preparación para un consulado estadounidense, se han detenido después de la toma de posesión del presidente Biden. 
    Los comentarios del secretario Austin no brindan indicios de cómo la administración Biden planea avanzar y parecen indicar que el tema está lejos de estar en la cima de la lista de prioridades. Mientras tanto, el silencio de la administración Biden sobre el asunto ha asustado a Marruecos: según algunas fuentes , el reino está esperando la apertura tanto del consulado estadounidense en el Sahara Occidental como de las oficinas de enlace israelíes antes de tomar más decisiones sobre las futuras relaciones Marruecos-Israel. 
    Mientras tanto, el Frente Polisario presuntamente lanzó cuatro cohetes contra Guerguerat, una de las zonas de amortiguación de la ONU ubicada en la frontera entre Marruecos y Mauritania. El ataque es una escalada del continuo intercambio de disparos entre el ejército marroquí y el Frente Polisario que se ha informado desde mediados de noviembre. El momento de este evento no es una coincidencia; Hay mucho en juego para que el Frente Polisario deje clara su oposición al cambio de política de Washington. 
    Sin embargo, a pesar del silencio del presidente Biden hasta el momento, así como la promesa de su administración de ‘un regreso a la normalidad’ de la era Trump, es poco probable que Biden cambie de rumbo en el tema. 
    Washington considera a Rabat un aliado confiable, con diferentes niveles de participación, en la promoción de sus intereses regionales. A Biden no le interesa renegar del reconocimiento de los Estados Unidos de las afirmaciones de Marruecos y perder el favor de Rabat. 
    Si bien Trump anunció la nueva postura de Estados Unidos sobre el Sáhara Occidental de manera abrupta y casual, el quid pro quo había sido cuidadosamente negociado por partes israelíes, marroquíes y estadounidenses durante años. De hecho, Washington había comenzado a cambiar su postura sobre el Sáhara Occidental a favor de Rabat mucho antes de la administración Trump. Existe cierto desacuerdo sobre cuándo exactamente Washington pasó de apoyar la neutralidad positiva y el alto el fuego negociado por la ONU, a presionar por el lenguaje en las resoluciones del Consejo de Seguridad sobre el Sáhara Occidental para priorizar las negociaciones diplomáticas. 
    Sin embargo, a lo largo de los años, Washington ha allanado el camino para una solución de la disputa que no se base en un referéndum. La administración Biden tomará sus decisiones no basándose en la espontaneidad percibida de los tuits de Trump, sino más bien en la relación de larga data de Washington con Rabat y un cambio de política que ha estado en marcha durante décadas. 
    La administración Biden se enfrenta ahora a una situación en la que su postura sobre el Sáhara Occidental está directamente vinculada a su relación con Israel. El quid pro quo diplomático significa que cualquier retroceso por parte de Washington afectará negativamente a su aliado más cercano en la región. Si Estados Unidos no logra construir un consulado en Dakhla, por ejemplo, Rabat no continuará con el acuerdo de normalización. 
    Mientras Israel impulsaba este tratado, así como acuerdos similares con los Emiratos Árabes Unidos, Bahrein y Sudán, cualquier obstáculo importante en su capacidad para llegar a buen término sería visto negativamente por el gobierno israelí y el lobby de Israel en Estados Unidos. Con la administración Biden de menos de un mes, no quiere tener que reconstruir los términos de la compleja relación Marruecos-Israel desde cero. 
    Además, el asesor de seguridad del presidente Biden Jake Sullivan expresó recientemente que Estados Unidos espera aprovechar el « éxito » de estos acuerdos de normalización en los esfuerzos políticos futuros. La administración Biden, por lo tanto, se sentirá motivada a cumplir sus compromisos dentro de los acuerdos de normalización existentes para garantizar su legitimidad en el futuro. 
    El presidente Biden también ha expresado su opinión sobre volver a comprometerse con las instituciones internacionales. Las Naciones Unidas no apoyan los reclamos de soberanía de Marruecos sobre el Sáhara Occidental. Esta realidad probablemente influirá en la administración de Biden no en el contenido de sus políticas, sino más bien, en la redacción pública de las mismas. Si bien habrá actores dentro de la ONU que criticarán la posición de Washington, es difícil imaginar un escenario en el que esta presión sea suficiente para influir en la política estadounidense. 
    Como resultado, podemos esperar ver un cambio de tono en la retórica de la nueva administración sobre el Sáhara Occidental. Sin embargo, la reintroducción del lenguaje diplomático debe analizarse junto con las acciones de la administración. 
    Si bien es poco probable que Biden cambie el rumbo del Sáhara Occidental, ciertamente hay factores indeterminados que pueden influir en el futuro de esta política. El reciente lanzamiento de cohetes es un conmovedor recordatorio de que el alto el fuego de la ONU ya no se aplica por completo al conflicto; un mayor aumento de la violencia puede desestabilizar la región y mostrarle al gobierno de Biden que la política de la última era de Trump servirá mejor a los intereses de Washington solo mientras no se vean arrastrados a una guerra. 
    Si esta escalada aumenta drásticamente, la nueva administración puede encontrarse reconsiderando lo que más valora en su esfuerzo por la « normalidad ». 
    TRT World, 26 jan 2021
    #SaharaOccidental #WesternSahara #Polisario #Marruecos #Morocco #DonaldTrump #JoeBiden #Normalizacion #israel
  • La chaîne israélienne révèle les secrets du monarque marocain Mohammed VI!

    Le régime marocain n’interférait pas avec son audace et la normalisation des relations diplomatiques, de renseignement, économiques et médiatiques avec Israël, alors que la Douzième chaîne israélienne publiait un long reportage sur les dangereux secrets du monarque marocain, intitulé «Les neuf secrets de Mohammed VI».

    L’enquête préparée par les journalistes Shimon Avergen et Alyssa Choudev sur les secrets du roi du Maroc, Mohammed VI, a révélé les détails du versement par le monarque marocain de deux millions d’euros aux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Gracia, pour ne pas avoir publié leurs livres, «Le roi prédateur», qui traite de la vie privée du roi.
    L’enquête israélienne pointe en particulier la tyrannie de l’influence de l’homme d’affaires qui travaillait dans le secteur bancaire juif, Andrew Ozilai, sur le roi, et qu’il était celui qui l’a poussé à apprendre le «Hajjra», c’est-à-dire le «Talmud babylonien», aux mains des rabbins juifs au Maroc.
    L’enquête a également abordé les relations étroites entre le Mossad et le régime du Makhzen pendant des décennies, et l’assistance du Maroc au Mossad pour espionner les sommets et les réunions arabes organisés au Maroc.
    L’enquête a également souligné la corruption économique du roi Mohammed VI, notant que sa richesse s’élève à 8,5 milliards de dollars et qu’il monopolise de nombreux aspects de l’investissement et des secteurs dans le Royaume et détient des parts dans des sociétés internationales.
    L’enquête de la chaîne israélienne a suivi les manifestations de l’extravagance du roi Mohammed VI, qui possède des montres « Rockless » d’une valeur de 170 millions d’euros , une flotte de yachts, et que l’année dernière il a acheté un terrain à « Emile Dachtal » à Paris pour 8 millions d’euros, à la lumière de l’effondrement de l’économie marocaine dû à l’épidémie de Corona, Et l’état de congestion sociale et économique et l’augmentation des taux de pauvreté et de chômage.
    L’enquête a également révélé que le roi Hassan II avait envoyé son ministre de l’Intérieur de l’époque, Driss Al-Basri, en France pour suivre l’actuel roi alors qu’il étudiait à l’université pour s’assurer qu’il ne provoquait pas de «scandales» qui embarrassent le roi, notamment ceux liés à son homosexualité.
    L’enquête a mis en évidence en détail la relation suspecte du roi du Maroc Mohammed VI avec son ex-épouse Lalla Salama, qu’il a épousée et divorcée dans des circonstances mystérieuses et n’a pas comparu publiquement après son divorce.
    L’enquête a conclu que le palais connaît un état de tension sans précédent, car les rapports indiquent qu’il y a un conflit entre les sœurs du roi d’une part et sa divorcée, Lalla Salamah, la mère du prince héritier, et entre son frère et lui personnellement sur qui a droit à la succession.
    source: Maghreb Part, 20 jan 2021
    #Maroc #Israël #LallaSalma
  • Blinken prend le relais au département d’État avec un examen des politiques de Trump

    Le Sénat a confirmé Antony J. Blinken comme secrétaire d’État. Il cherche à inverser l’approche conflictuelle de l’administration Trump en matière de diplomatie.

    Par Lara Jakes

    WASHINGTON – Le Sénat a confirmé mardi Antony J. Blinken en tant que 71e secrétaire d’État du pays, installant le conseiller de longue date du président Biden avec pour mission de rejoindre les alliances qui ont été fracturées après quatre ans d’une politique étrangère «Amérique d’abord».

    Centristes avec une tendance interventionniste , M. Blinken a été approuvé par 78 voix contre 22, signe que les sénateurs étaient impatients de dépasser l’ approche conflictuelle de l’administration Trump en matière de diplomatie .

    «Blinken est la bonne personne pour rassurer les prérogatives américaines sur la scène mondiale», a déclaré le sénateur Chuck Schumer, démocrate de New York et leader de la majorité, avant le vote.

    «C’est la personne pour le poste», a déclaré le sénateur Jim Risch de l’Idaho, le principal républicain du Comité des relations extérieures.

    M. Blinken, 58 ans, hérite d’un département d’État qui, selon lui, souffrait d’un moral bas et d’un effectif d’environ 1 000 employés de moins que lorsqu’il a quitté ses fonctions de secrétaire adjoint au début de 2017. Lors de son audition de nomination la semaine dernière, M. Blinken a déclaré ses plans pour assurer le multiculturalisme dans le corps diplomatique seraient «une mesure significative de si j’ai réussi ou échoué, quelle que soit la durée de mon travail.

    Au-delà des frontières de la nation, ce sera sa capacité à fusionner des alliés sceptiques et à gérer une gamme d’adversaires qui sera le véritable test de son influence. Ses rôles passés au centre des erreurs du président Barack Obama en Syrie, en Irak et en Libye restent également un point de friction pour ses détracteurs.

    Quelques minutes avant le vote de mardi, le sénateur Rand Paul, républicain du Kentucky, a prononcé un discours solitaire pour s’opposer à M. Blinken, le blâmant d’avoir aidé à entraîner les États-Unis dans les conflits en Libye en 2011 et en Syrie en 2014 qui ont alimenté le chaos et l’instabilité régionaux.

    «Lorsque nous avons eu l’administration Obama, avec Blinken et d’autres interventionnistes militaires, nous avons eu plus de guerre», a déclaré M. Paul. Il a déclaré que M. Blinken avait échoué lors de son audition de confirmation pour assurer aux sénateurs «que le changement de régime est incorrect».

    Dans l’une des décisions politiques les plus controversées à son horizon, M. Blinken a déjà décrit une volonté mesurée de rejoindre d’autres puissances mondiales dans un accord de 2015 visant à limiter le programme nucléaire iranien, dont l’administration Trump s’est retirée en 2018 .

    Il a promis une ligne plus dure contre la Russie que ce que le président Donald J. Trump était disposé à adopter, et examinera la politique américaine à l’égard de la Corée du Nord, qu’il a décrite à l’audience du Sénat comme «un problème qui ne s’est pas amélioré; en fait, ça a empiré .

    M. Blinken a l’intention de garder le ton plus dur que M. Trump a frappé contre la Chine – une stratégie globale que l’administration Biden utilisera soit pour affronter Pékin sur les violations des droits de l’homme et les agressions militaires, soit pour la concurrencer en Afrique, en Europe et en Inde. Pacifique.

    « Je ne suis pas du tout d’accord avec la façon dont il s’y est pris dans un certain nombre de domaines, mais le principe de base était le bon », a déclaré M. Blinken aux sénateurs la semaine dernière, faisant référence à l’approche de M. Trump envers la Chine. «Et je pense que c’est vraiment utile pour notre politique étrangère.»

    Il a également appelé les accords d’Abraham – accords que l’administration Trump a aidé à négocier pour qu’Israël réchauffe les relations avec Bahreïn, le Maroc, le Soudan et les Émirats arabes unis – une «bonne chose».

    Cependant, a-t-il dit, certaines des incitations offertes aux quatre États pour améliorer leurs relations avec Israël méritaient «un examen attentif». Parmi eux figurent des avantages qui défient les normes internationales , comme la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

    Certaines des politiques que M. Blinken examine actuellement sont des décisions qui ont été rendues dans les derniers jours de l’administration Trump et qui étaient «clairement conçues pour enfermer» M. Biden, a déclaré Anne W. Patterson, une ancienne diplomate de carrière.

    M. Blinken «doit renverser certains de ces problèmes», a déclaré Mme Patterson, ambassadrice sous les administrations Obama et George W. Bush et secrétaire d’État adjointe à la politique au Moyen-Orient de 2013 à 2017.

    Lara Jakes est une correspondante diplomatique basée au bureau de Washington du New York Times. Au cours des deux dernières décennies, Mme Jakes a publié des reportages et édité dans plus de 40 pays et a couvert la guerre et les combats sectaires en Irak, en Afghanistan, en Israël, en Cisjordanie et en Irlande du Nord.@jakesNYT

    The New York Times, 26 jan 2021

    Tags : Donald Trump, Joe Biden, Maroc, Sahara Occidental, Maroc, Israël, normalisation, Palestine, Chine, Iran,

  • Sahara Occidental / Le coup de force de Donald TRUMP, dernier scandale d’une diplomatie de voyou

    Au lendemain de cette nouvelle, nous avons pris connaissance de très nombreuses réactions condamnant ce double coup de force qui atteint à la fois le peuple palestinien et le peuple sahraoui. Diplomatie du marchandage qui bafoue le droit international, mais le Sahara n’est pas à vendre, seul son peuple peut en disposer. 

    Le recensement des déclarations dénonçant ce coup de force est à faire, il reprend presque exactement la liste des élus, associations, villes qui avaient dénoncé la violation du cessez-le-feu et rappelé leur soutien à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce qui est nouveau, ce sont les déclarations de personnalités américaines reconnues comme James Baker et John Bolton, tous deux républicains et impliqués dans le règlement du conflit dans les années 90. Ainsi James Baker déclare : « La normalisation des relations entre le Maroc et Israël représente un compromis cynique qui sacrifie le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ». De même John Bolton indique : « C’est un renoncement à 30 ans de politique américaine au Sahara occidental ». 
    Christopher Ross partage cette même incompréhension : Il a dénoncé les manœuvres d’obstruction menées par le Maroc à l’égard des envoyés personnels désignés par le Secrétaire général des Nations-unies. 
    Sahraouis et Palestiniens un même combat 
    Le Comité national palestinien a déclaré le 1er décembre : « Défendre sans réserve le droit de toutes les nations à l’autodétermination, un droit qui est à la base de notre plaidoyer pour les droits des Palestiniens en vertu du droit international. Nous soutenons la résolution 690 de 1991 du Conseil de sécurité qui appelle à l’organisation d’un référendum pour l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. L’application de cette résolution servira les intérêts de tous les peuples frères de la région ». 
    Le 11 décembre, l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), déclare dans un communiqué : « Le peuple sahraoui doit pouvoir exercer son droit à l’autodétermination et la France doit garder une ligne ferme sur le respect du droit des peuples à leur autodétermination ». Comme le Représentant du Front Polisario à Bruxelles, Oubi Bouchraya Bachir, qui souligne : « Cette démarche du Maroc n’est pas surprenante et a le mérite de démasquer auprès des peuples marocains et arabes l’hypocrisie de 60 ans de fausse solidarité avec le peuple palestinien. A ce titre, les causes sahraouies et palestiniennes se rejoignent sur le droit des deux peuples à l’indépendance, face à deux colonisateurs expansionnistes qui bafouent le droit des peuples à la liberté et à la dignité ». 
    Que vont faire les Etats-Unis avec l’arrivée du Président Biden ce 20 janvier 
    Ce dernier coup de force va sans doute embarrasser la nouvelle administration américaine qui à la fois ne néglige pas les relations avec Israël mais ne peut se laisser enfermer dans ce chantage marocain. L’ONU de son côté déclare sa position inchangée et Joe Biden peut s’appuyer sur les déclarations des spécialistes même Républicains qui viennent de dénoncer cette décision. La situation sur le terrain sera-t-elle décisive ? Les Etats-Unis ne peuvent durablement trahir le droit international et négliger un peuple mobilisé désormais en armes. Sans doute coup d’épée dans l’eau ou feu de paille, c’est toujours à l’ONU et à l’UA de prendre résolument en charge l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Sahara Info n° 181, décembre 2020
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara,
     Donald Trump, Joe Biden, Israël,
  • Normalisation entre le Maroc et Israël: Mise à nu de plans sionistes visant le Maghreb

    Le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Wihmane, a appelé, mardi, le peuple marocain, toutes catégories confondues, à la mobilisation afin de faire face à la normalisation et aux plans sionistes dans le Maghreb à partir du Maroc. 

    «La situation actuelle exige la mobilisation de tout un chacun afin de faire face à la normalisation», a-t-il déclaré, jugeant que tout le monde est concerné par cette question. Il ne s’agit pas uniquement des instances opposantes à l’accord de normalisation, mais de toutes les catégories du peuple. 
    Il atteste que l’entité sioniste cherchait à transférer «l’Etat israélien» dans la région du Maghreb à partir du Maroc, le même responsable a déclaré : «Ils ne planifient pas sur le court terme, mais préparent la voie à un nouvel Etat d’Israël». «Savez-vous que les choses sont allées jusqu’à l’ouverture de camps de formation au maniement des armes sous la supervision directe d’officiers et de rabbins sionistes dans plusieurs régions du pays», a-t-il révélé, mettant en garde, dans ce sens, contre «les plans visant la désintégration des pays du Maghreb, notamment l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie et la Libye». 
    Pour le militant marocain, l’annonce du régime marocain concernant la normalisation des relations avec l’entité sioniste était moins étonnante que les déclarations des responsables qui ne cessaient de réitérer leur refus à la normalisation, à leur tête le Chef du gouvernement marocain, Saâd Eddine El Otmani, qui avait déclaré, peu de semaines avant, que la Palestine et El-Qods étaient des lignes rouges». 
    Il a mis en garde, à ce propos, que le danger de la normalisation réside dans le fait que certaines voix sionistes commencent à s’élever pour faire la promotion de certaines légendes, dont la découverte d’un petit Jérusalem dans le sud du Maroc et de tombes de certains prophètes juifs», affirmant que ces derniers essayent de tout faire pour prétendre que cette terre leur appartient en vue de l’établissement de leur nouvel Etat. 
    Pour rappel, la majorité des vidéos dans lesquelles le président de l’Observatoire marocain met à nu les plans sionistes dans le Maroc et le Maghreb sont supprimés des pages Facebook.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara,
     Donald Trump, Joe Biden, Israël,
  • Communiqué de presse de l’EUCOCO concernant la nouvelle position de l’administration Biden sur le conflit au Sahara occidental

    La Task Force de la Coordination des Comités européens de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) se réjouit de la décision du nouveau Président des Etats-Unis J. Biden de geler la décision prise par son prédécesseur de reconnaitre la souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara Occidental.

    Pour mémoire, le 10 décembre 2020, Donald Trump a annoncé que les États-Unis reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, en affirmantqu’ « un Etat sahraoui indépendant n’est pas une option réaliste pour résoudre le conflit ». Cette position du gouvernement états-unien constitue une flagrante violation du droit international car le Sahara Occidental est inscrit sur la liste des territoires non autonomes, établie par les Nations Unies, et son peuple doit bénéficier du droit à l’autodétermination, comme l’ont reconnu de nombreuses résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies (notamment la résolution 2229 du 20 décembre 1966), ainsi qu’un avis de la Cour Internationale de Justice rendu en 1975. En violation de ces principes, la majeure partie du territoire du Sahara Occidental a été envahie militairement par le Maroc en 1975. Cette présence marocaine a été qualifiée d’« occupation » par l’Assemblée générale de l’ONU (résolution 34/37 du 21 novembre 1979).
    Aujourd’hui, nous actons la « marche arrière » de la nouvelle administration états-unienne et espérons qu’il s’agit là d’un témoignage de son retour vers le respect de la légalité internationale et des droits fondamentaux du peuple sahraoui.
    Le large mouvement international de solidarité avec le peuple sahraoui appelle le Président Biden à annuler définitivement la décision prise par l’ancien président D. Trump, et à concourir à la mise en œuvre du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination. 
    Fait à Bruxelles, le 21 janvier 2021
    Tags : Sahara Occidental, Etats-Unis, Donald Trump, Joe Biden, Western Sahara, Israël, Normalisation,