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  • Contribution: Gloire au feu Gaid Salah

    Contribution: Gloire au feu Gaid Salah

    Contribution: Gloire au feu Gaid Salah – Algérie, Issaba,

    Nous avons pleurés celui qui nous a quittés, nous devons nous souvenir de tous ceux qui ont fait le sacrifice ultime de notre pays.
    Nous tenons d’emblée, à rendre un hommage à celui qui avait découvert aux honnêtes gens le vrai visage caché et réel du système combiné de la nomenclature « AL-Issaba »! Sans fards ni masques.
    Gaid Salah , nous a légué l’amour de la patrie ainsi que le courage comme des héritages sacrés. Ces caractéristiques majestueuses, seront transmises aux futures générations, vont continuellement illuminer notre marche vers l’avenir et nous rendre encore et encore plus puissants.

    Les campagnes abjectes et récurrentes, que ne cesse de subir le feu Gaid Salah, après chaque pas sincère et étudié qu’il fait en toute conscience et perspicacité, ne sont que des campagnes stériles sans aucun résultat, car leurs objectifs sont désormais dévoilés et leurs intentions démasquées.
    Le peuple algérien a découvert leurs objectifs pernicieux et leurs moyens perfides pour les étouffer dans l’œuf. Cependant, ces porte-voix qui se sont érigés en tuteurs sur le peuple et ont cru qu’ils pouvaient investir en la crise que traverse l’Algérie et en tirer profit, voire s’enrichir de leur effort traitre, ont oublié ou font semblant d’oublier que l’Algérie possède des potentiels humains sains d’esprits et rationnels, nationalistes de par l’analyse des évènements et l’examen de leur faits, que représentent le peuple aux côtés de son Armée Nationale Populaire.
    L’un de ses leviers majeurs sinon le plus important de ces compagnes est cette entité de « Issaba » que l’ancien chef d’Etat-major le feu Gaid Salah, l’avait qualifié ainsi comme il se doit.
    En effet, cette bande n’a pas pour conséquence de diffuser la démocratie là où elle est inexistante, elle l’anéantit là où elle existait.

    C’est exactement l’objectif des terroristes ! C’est une escroquerie généralisée aux mains de  » tireurs de ficelles » au pouvoir Extraconstitutionnel non élus.
    Nous voyons cela aujourd’hui s’appliquer dans la traduction des généraux, officiers supérieurs, ministres, chefs d’entreprises et de partis politiques….pour des chefs d’inculpations qui leurs sont reprochés et contre eux : Conspiration avec l’ennemi, l’opposition contre les autorités légitimes; Accord secret entre plusieurs personnes hostiles au pays pour renverser le pouvoir établi.

    En effet, la clientèle de cet ordre établi pour mettre en œuvre et rationaliser son projet expansionniste, qui doit rester clandestin, non reconnu et non exprimé au peuple Algérien, elle demande un ennemi, qui prend la forme de l’institution militaire et son système de valeurs dans la vie active du citoyen l’imaginaire de son imagination. Les deux éléments évoluent en conjonction.
    Ils se développent en tandem dans un processus complexe d’adaptation mutuelle les frontières entre le réel et l’imaginaire disparaissent et, finalement, c’est l’imaginé de la « Issaba » qui hante nos imaginations et conduit nos politiques. Oui, c’est le fracas des contraires, une théorie cabalistique faite pour évoluer les choses ! Si vous pouvez contrôler les contraires, vous dominez la nature du résultat ! Un conflit Hégélien majeur !

    Mais nous n’oublions pas de préciser que tout ceci n’aurait pu se faire sans la manipulation organisée par les traitres et ceux qui ne connaissent pas le chemin de la sincérité et qui ne savent agir et se comporter avec dévouement et loyauté envers le pays. Ceux-là mêmes qui voient en chaque action sérieuse et dévouée envers la patrie une atteinte à leurs intérêts et aux intérêts de leurs maîtres, oui leurs maîtres. Une élite dépravée en réalité à l’origine de cette éternelle histoire de « la guerre par procuration »
    Ce qui est affligeant dans le contexte actuel, c’est que, malgré la constatation des dégâts considérables, des personnalités bloquantes, veuillent coûte que coûte, continuer dans la mauvaise direction, cherchant à maintenir le pays dans l’impasse et tentent sciemment de nous mener vers le vide constitutionnel avec tous les risques et menaces qu’il peut comporter une telle dérive.

    Ceux-là même que les enquêtes persévérantes et approfondies en cours, ne manqueront pas de dévoiler dans l’avenir et seront eux aussi sanctionnés de manière juste et équitable par la force de la loi », a mis en garde « Gaïd Salah ». Il a assuré qu’il œuvrait sereinement et avec patience à démanteler les bombes à retardement qu’ont implantées ces corrompus et corrupteurs dans les différents secteurs et structures vitales de l’État.
    Ces potentiels du feu Gaid Salah, seuls, sauront déterminer la direction que prendra l’Algérie et forger son orientation nationale authentique, loin de toute forme de trahison et de tout manquement envers le legs des Chouhada.

    L’Algérie a besoin, aujourd’hui, de choisir son cap vers une carrière en développement international. Et de nous débarrasser pour toujours du joug de la dépendance sous toutes ses formes, car pour construire l’Algérie de demain, il nous faudra compter sur Allah en premier lieu, ensuite sur les efforts de ses fils dévoués. En effet, aujourd’hui, il n’y a pas de place pour les mercenaires, les traitres, les imposteurs et les malhonnêtes.
    Il n’y a plus d’opacité aujourd’hui dans l’horizon de l’Algérie, ni aucun effort ne s’élèvera au-dessus des efforts nationalistes dévoués.

    Faisant naître en nous peuple Algérien cette lutte inlassable qu’on avait pris ensemble pour l’Algérie indépendante et libre au lendemain de notre indépendance.
    Si nous voulons renforcer notre présence à l’échelle mondiale, rejoignant, pour l’essentiel, l’espoir du Père et frère Moudjahid le feu , Ahmed-Gaid Salah comme un homme clé de la solution nationale.
    Gloire au feu Gaid Salah.

    Par Tarek Benaldjia


    #Algérie

  • L’Algérie ne lâche pas

    L’Algérie ne lâche pas

    L’Algérie ne lâche pas – Justice, fonds détournés, Bouteflika, Issaba,

    Intervenant sur le plateau de la télévision privée, Echorouk TV, le directeur les affaires judiciaires et juridiques au ministère de la Justice a indiqué vendredi qu’il a été procédé à l’émission de 150 commissions rogatoires internationales dans le cadre les affaires de corruption traitées au niveau de différentes juridictions. Le but de cette procédure judiciaire est de récupérer l’argent détourné durant le règne de Bouteflika et la « Issaba » et placés dans les banques à l’étranger. Selon le même responsable, plusieurs pays ont déjà répondu favorablement à la requête. Lotfi Boudjemaâ n’a donné aucune indication, ni sur les pays concernés, ni sur l’identité des personnes ciblées, et encore moins sur les montants détournés. Il est à rappeler que lors des marches populaires du Hirak, les Algériens avaient évoqué la somme de 1 000 milliards de dollars, dilapidés selon eux en 20 ans, sans que l’Algérie n’en tire profit. Dans la foulée, la question des 1 000 milliards, à laquelle Djamel Ould Abbès et Ahmed Ouyahia avaient tenté de répondre en justifiant le bien-fondé de l’utilisation de cet énorme budget, a été récupérée par des chefs de partis à des fins politiciens et démagogiques. Mais officiellement, aucune partie ne s’est « aventurée » à comptabiliser avec plus ou moins de précision les sommes détournées. Ce qui est sûr cependant c’est qu’elles sont estimées à plusieurs dizaines de milliards de dollars ; transférés illégalement dans des comptes bancaires à l’étranger, ou convertis en biens immobiliers dans les pays occidentaux et les pays du Golfe. Ce qui est certain également, c’est que le préjudice financier causé à l’Algérie est monumental ! Dans sa campagne pour les élections présidentielles du 12 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune s’était engagé à récupérer l’argent volé, affirmant qu’il savait où les trouver. Pour mettre toutes les chances du côté de l’Algérie dans quête légitime, le président de la République a mis en place un comité d’experts chargé d’assurer le suivi de ce dossier. En octobre, le Premier ministre avait rappelé les instructions données par le président de la République aux ambassadeurs algériens accrédités dans les pays ciblés, tenus à s’impliquer dans l’opération de récupération de l’argent détourné, en « intensifiant les contacts avec les autorités étrangères compétentes pour suivre l’issue des différentes délégations judiciaires et demandes d’entraide judiciaire émises par les autorités algériennes concernées ». De nombreux experts se sont exprimés à ce sujet, pour dire que le processus n’est pas de tout repos et qu’il très complexe. La récupération de l’argent volé et placé à l’étranger nécessite une maitrise du dossier sur le plan financier et juridique. Il est à signaler dans ce contexte, et à titre d’exemple, qu’un pays comme la Tunisie n’a pas encore réussi à récupérer les fonds spoliés sous le régime de Ben Ali, que la Banque centrale tunisienne a localisé en Suisse, en France, au Canada, en Belgique, au Liban et en Allemagne entre autres. L’Organisation non gouvernementale Association Tunisienne pour la Transparence Financière a estimé à environ 23 milliards de dollars, les fonds détournés par le clan Ben Ali-Trabelsi et les anciens dignitaires du régime tunisien. En 2013, la Tunisie a pu récupérer 22 millions d’euros placés au Liban. En 2021, la Suisse a remis à la Tunisie 5 millions de dollars. Ce qui reste très insignifiant par rapport aux sommes détournées ! Tout cela pour dire que le processus de récupération de l’argent volé par la « Issaba » en Algérie est d’une grande complexité. C’est un travail de longue haleine.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 14/12/2021

    #Algérie #Fonds_détournés #Issaba #Corruption

  • Algérie : Foot, pelouse et Issaba

    Algérie, foot, Issaba, #Algérie, #Football, #Issaba,

    La pelouse du stade Tchaker n’en finit pas de faire des vagues. Après le coup de gueule de Belmadi, le mois passé, c’est au tour des joueurs, de dire leur soûl, sur le lamentable état de la pelouse.

    Mahrez puis Slimani se sont exprimés en termes très verts, en se demandant comment un pays comme l’Algérie, ne disposait pas d’un stade avec un terrain et son gazon qui iraient de pair avec le statut de son équipe nationale, championne d’Afrique en titre qui plus est.

    Suite à ça, le ministre de la jeunesse et des sports a déclaré avoir donné la gestion de la pelouse du stade Tchaker à la FAF. Et ajoute qu’il y’a une mentalité « Issaba » qui persiste dans la gestion de certains secteurs.

    Par Issaba, il explique que c’est une culture qui est en train de s’installer chez nous.

    Foot et quiproquos politiques…Grâces désincarnées du sport qui se diluent dans les mélodies languides de la langue de bois.

    Une banale pelouse d’un stade (qui n’est pas aux normes) vire à la crise au sommet de l’état. N’est-ce pas un peu exagéré ? Que vient faire la Issaba dans l’entretien d’une pelouse au gazon retors?

    Reprocher au gestionnaire de la pelouse de Tchaker de ne pas avoir la main verte…Soit.

    Mais s’épancher avec de vagues circonlocutions jusqu’à impliquer les gangs (Issaba) dans le piteux état de la pelouse blidéenne, est un peu fort de gazon.

    Laissons la pelouse au stade et le stade au sport…et réfléchir à ramener un irlandais ou un anglais (pour quelques mois, comme on fait aux émirats et même en Europe) pour pouvoir chanter «Qu’elle est verte ma vallée», au lieu de s’aveugler sur notre impuissance à faire bourgeonner les choses, tous secteurs confondus.

    Parler d’une mentalité Issaba et la rendre responsable de l’état d’une pelouse de foot, équivaut à accuser le terrain de Tchaker de manger les pissenlits par la racine, ou s’égarer jusqu’à ne pas faire la différence entre le chiendent et le gazon, entre le lierre et les herbes folles.

    Mahrez ratant un contrôle sur la pelouse de Tchaker et c’est tout l’establishment politique qui s’incarne en Belmadi !

    On savait le foot opium du peuple, mais le foot, opium de l’État…on découvre !

    Madjid Khelassi

    La Nation, 12/10/2021

  • Algérie : Voilà de quoi la « Issaba » est le nom

    Algérie : Voilà de quoi la « Issaba » est le nom

    Algérie, Issaba, Mohamed Loukal, Bouteflika, #Algérie,

    En décidant hier de placer l’ex -ministre des Finances Mohamed Loukal, sous mandat de dépôt, le juge d’instruction du pôle pénal du tribunal de Sidi M’hamed, souligne un peu plus l’ampleur insondable de la corruption en Algérie durant le règne de Bouteflika et sa clique qui ont saigné à blanc le pays. Il suffit de rappeler les fonctions stratégiques qu’a eu à exercer Mohamed Loukal pour se rendre compte des dégâts immenses qu’a provoqué le serpent de mer de la corruption et le détournement des deniers publics qui aura « bouffé » tout le corps de l’État.

    Deux années après la chute de Bouteflika et ses hommes de main, on n’est pas encore au bout de nos surprises. Des personnalités et des responsables que nous croyions naïvement au-dessus de tout soupçon s’avèrent finalement être de vulgaires rapaces qui se sont servi de l’État au lieu de le servir. Faut-il rappeler que ce monsieur dont il est question, a été notamment Gouverneur de la banque d’Algérie, PDG de la banque extérieur de l’Algérie (BEA) avant de finir grand argentier du pays !

    En termes simples, Mohamed Loukal détenait les cordons de la bourse de notre pays pendant des années avec la bénédiction du clan Bouteflika dans le gouvernement de Nourredine Bedoui. La Issaba a assurément un nom. Plutôt des noms.

    Dans notre infinie suspicion, nous n’avions peut être jamais imaginé que l’Algérie était gérée aussi vulgairement par cette caste de voleurs sans foi ni loi qui n’ont eu aucun scrupule pour ce peuple qui souffre encore pour ce pays qui leur a tout donné pour assurer leurs arrières et ceux de leurs enfants et petits-enfants. Le constat est hallucinant. A Mohamed Loukal qui se jouait allégrement de notre argent, la justice reproche notamment « abus de fonction » et d’avoir accordé « d’indus privilèges » à des hommes d’affaires durant son long règne à la tête de la BEA – la banque de Sonatrach faut-il le souligner- entre 2001 et 2016.

    A ce stade des révélations, il n’est même pas exagéré de dire que l’Algérie était géré par une maffia qui se croyait tout permis et qui n’avait aucun scrupule si tant est qu’elle puisse en avoir ne serait-ce qu’un brin. Quasiment tous les hommes et les femmes qui avaient servi Bouteflika sont en prison où en instance de l’être.

    Il est rare de trouver un pays aussi mal servi au monde ! Et ce n’est pas fini. L’ex- Premier ministre Nourredine Bedoui a été entendu il y a quelques jours sur des affaires de corruption du temps où il était wali de Constantine. D’autres anciens hauts responsables sont placés sous ISTN le temps que les enquêtes les concernant aboutissent.

    De fait, le legs des années Bouteflika est très lourd. L’Algérie et son peuple vont payer cette corruption généralisée qui a gangrené toutes les sphères de la vie nationale. La « Issaba » est loin d’être finalement une simple formule creuse.

    La Issaba est une véritable bande organisée d’ex- hauts responsables qui avaient pris en otage le destin national. La Issaba fonctionnait comme une secte de voleurs qui avait entre les mains tous les pouvoirs y compris celui de disposer comme bon lui semblait de l’argent du peuple. La Issaba a trahi le peuple et a trahison les chouhadas. Elle ne mérite donc aucune pitié. Que justice soit faite et que les coupables reçoivent le châtiment exemplaire !

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 27/09/2021

    Bedoui sous contrôle judiciaire, Loukal incarcéré : Bedoui sous contrôle judiciaire, Loukal incarcéré
    La machine judiciaire en marche

    Cité dans plusieurs enquêtes sur la corruption, Mohamed Loukal a été placé hier sous mandat de dépôt sur ordre du juge d’instruction du pôle économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger). Parmi les chefs d’accusations retenus contre lui, plusieurs sources évoquent entre autres, »abus de fonction », « octroi de privilège illicites à de tiers personnes » et « dilapidation de deniers publics ». Il avait occupé le poste de PDG de la Banque extérieure d’Algérie, de 2001 à 2016, et toutes les charges qui pèsent sur lui sont en rapport avec cette période.

    En avril 2019, il est nommé ministre des Finances dans le gouvernement Bedoui, avant de disparaitre des radars, après l’investiture de Tebboune et la nomination du gouvernement Djerad. Cependant, il y a lieu de signaler qu’il avait déjà comparu devant le procureur de la République de Sidi M’hamed et auditionné pour des affaires de corruption. Son incarcération n’est donc pas une surprise.

    Dans le collimateur de la justice depuis 2019, il rejoint en prison 18 anciens ministres de l’ère Bouteflika, dont Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Hocine Nécib, Amar Ghoul, Saïd Barkat, Abdelmalek Boudiaf, Tayeb Louh, Youcef Yousfi, Khalida Toumi, Djamila Tamazirt, Tahar Khaoua, Djamel Ould Abbès, Amara Benyounès, Abdelghani Zaalane, Mahdjoub Bedda, Boudjemaâ Talaï, Houda Feraoun et Mohamed El Ghazi.

    Mohamed Loukal serait impliqué dans plusieurs affaires de corruption, à l’époque où il occupait le poste de PDG de la BEA. Les aveux de certains oligarques incarcérés ont fini par l’enfoncer. Dans le même contexte, Nouredine Bedoui, ancien wali, ministre et Premier ministre, a été placé sous contrôle judiciaire, après avoir été auditionné hier par le juge d’instruction.

    Il a déjà été entendu par le même magistrat, le 18 septembre dernier, où il avait répondu à des chefs d’inculpation liés à des affaires de corruption dans lesquelles il est cité. Il y’a environ une année, le 12 octobre 2020 plus précisément, il avait été entendu par la brigade économique et financière de la police judiciaire de Constantine dans le cadre d’une vaste enquête sur des transactions foncières ayant été actées durant la période où il occupait le poste de wali de cette wilaya.

    Tous les dossiers remis à la justice concernent la période située entre le 30 septembre 2010 et le 11 septembre 2013. A cette époque, il aurait octroyé dans des conditions opaques des lots de terrain à construire à des sénateurs et des députés. Les parcelles en question sont situées à Zouaghi, sur les hauteurs de la ville de Constantine, du côté de Aïn El Bey ; au niveau de la nouvelle ville Ali Mendjeli et à El Khroub.

    Des promoteurs immobiliers auraient également profité du passage de Nouredine Bedoui à la tête de la wilaya de Constantine, pour mettre la main sur les meilleurs sites, dans le but de les réserver à des projets de construction de milliers de logements promotionnels. Et ce n’est pas tout, puisqu’il doit s’expliquer sur la dilapidation du foncier industriel.

    Sous son autorité, des milliers de m² auraient été cédés en violation flagrante de la réglementation en vigueur. Ces terrains, propriété de l’Etat, auraient été bradés au profit de certains investisseurs fictifs, qui les ont ensuite détournés, en les vendant ou bien en changeant carrément leur caractère de manière illégale.

    D’après des sources locales, Nouredine Bedoui serait poursuivi pour des affaires liées à l’octroi de marchés dans le cadre de contrats gré à gré à des opérateurs, qui ne remplissaient pas les conditions et les normes exigées par la législation. En outre, Hocine Ouadah, ex-wali de Tizi Ouzou a été auditionné le même jour et placé en détention provisoire. Ce dernier a lui aussi occupé le poste de wali de Constantine, de 2013 à 2015, succédant ainsi à Nouredine Bedoui.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 27/09/2021

  • Extradition entre l’Algérie et la France : Le glas a sonné pour les rescapés de la «Îssaba»

    C’est un grand pas de fait en matière de lutte contre la criminalité et la corruption, et en matière de stratégie de récupération des capitaux sortis illicitement vers l’étranger, qu’introduit le décret officiel annonçant la signature de convention d’extradition entre l’Algérie et la France.

    Autant dire que l’étau se resserre sur les fugitifs qui ont participé à la ruine du pays, et qui se prélassent à l’ombre des refuges et des paradis fiscaux. Ceux qui croyaient être sortis d’affaire, et qui sont passés à travers les mailles du filet de la lutte contre l’argent sale, ne sont plus dans l’impunité qui leurs a permis d’accomplir leurs méfaits et de fuir.

    A ce sujet la convention est on ne peut plus claire, elle stipule que «désireux de rendre plus efficace la coopération en matière de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes par la conclusion d’une convention d’extradition (…) s’engagent à se livrer réciproquement, selon les règles et sous les conditions établies par la présente convention, les personnes poursuivies ou condamnées par leurs autorités judiciaires compétentes. Aux fins de la présente convention, donnent lieu à extradition, les infractions punies par les lois des parties d’une peine privative de liberté d’au moins une année ou d’une peine d’emprisonnement plus sévère».

    C’est l’ouverture d’un front nouveau pour la lutte contre l’argent sale, qui risque de faire remonter à la surface un nombre considérable de scandales et de dossiers brûlants. La plupart des affaires, en plus de celles liées au terrorisme international, seront les résultats de plusieurs décennies de gestion despotique, ou les dirigeants du pays se sont affairés à s’enrichir et à ériger le pouvoir de l’argent, comme seule autorité reconnue, et ou la loi de la jungle, celle du plus fort sera appliquée et imposée au peuple.

    Autant dire que le glas a sonné pour ceux qui ont orchestré la ruine du pays, et que se sont retranchés après la chute de leurs régime, à l’étranger. Ils semblent être attrapés par un renversement de situation inattendu, ou sous l’effet d’un partage mutuel d’intérêt entre les deux pays, les parois épaisses qui composaient leur impunité se sont anéanties sans résistance, par l’unique truchement de la loi.

    Cependant, il s’agit de mettre en place des mécanismes et des outils issus d’une coopération sans failles, ou les investigations et le partage seraient les armes absolues dans cette coalition contre le crime et la corruption.

    Dans ces termes, la signature de cette convention, viendra mettre fin à une longue période d’errance juridique, accentuée par des conjonctures, souvent non favorables à de telles avancées. Il y a lieu de convenir que les intérêts économiques et les enjeux géopolitiques des deux pays sont au centre de la conjoncture actuelle, et devraient motiver le renforcement des relations bilatérales.

    Cela étant, le chemin vers la récupération massive des sommes mirobolantes qui ont quitté le sol algérien, durant le règne de la Îssiba, est encore long et parsemé d’obstacles. Dans la mesure où la méfiance a fait de ces derniers des orfèvres en matière de manipulations de lois et de documents. Souvent leurs acquisitions à l’étranger se font à travers des prête-noms, et ne laissent trace de leur réel patrimoine, qu’en infime portion.

    Mais il est important de retenir que malgré les difficultés que vont rencontrer les investigations et les enquêtes, il est indéniable que les nouvelles voies de coopération entre les deux, sont ouvertes, et représenteront désormais le cauchemar des oligarques et des criminels qui lorgnaient l’espoir d’échapper aux poursuites judiciaires, et aux jugements prononcés à leur encontre.

    Source : Algerie-Eco via Maghreb Aujourd’hui

    Etiquettes : Algérie, France, extradition, Issaba, Rachad, argent sale, détournement,

  • Algérie/ La détresse psychique du planning psychotique de la djoumouaâ !

    par Hakim Laâlam

    Vouloir dédiaboliser Rachad, c’est comme de tirer le diable par la queue.

    Lubrique, le diable n’en demandait pas tant !

    Ces constats qui ne me feront pas aimer ! Tout de suite, d’entrée, ces précisions sur ma conception de l’amour. Je n’en manque pas, al-hamdoulillah ! Je ne me lève pas le matin en me disant de manière fébrile et fiévreuse « combien d’amis virtuels et de like vais-je gagner ce jour ? Et à combien se montera mon capital affection le soir, au coucher ? » Si c’était le cas, ma place serait sur un divan, allongé, à répondre aux questions d’une ou d’un psy, ou des deux à la fois, mon cas étant décidément désespéré !

    Donc, ma définition de l’amour et de l’affect ainsi posée, passons à ces questions qui ne me feront pas aimer et qui me feront sortir du confort de la reconnaissance et de la considération des barricades : en Suède, les sujets du royaume sont-ils soumis à l’obligation d’une autorisation pour manifester ? Oui !

    Dans cet autre royaume, le Danemark, des manifestants doivent-ils communiquer à l’avance, au moins 48 heures avant, l’itinéraire de leur manifestation ? Oui ! En Allemagne, qui n’est pas un royaume, mais un État fédéral, les manifestants des différents lands doivent-ils souscrire obligatoirement et légalement à la double obligation de l’autorisation de défiler et de la communication du trajet de la manif ? Là aussi, oui ! Oui ! Oui ! Et re-oui !

    Alors, pourquoi ceux qui appellent à l’établissement — enfin — d’un État de droit crient-ils comme des gorets à la dictature parce que Djidji applique enfin le principe républicain de l’autorisation de manifester ? Autre question. La revendication essentielle, pour ne pas dire l’unique revendication, celle du départ de Abdekka ayant été satisfaite depuis longtemps, se résume à un slogan : «Yetnahaw gaâ !» C’est le slogan le plus débilitant qu’il m’ait été donné d’entendre proférer ! Non ! Ma yet’nahawouch gaâ ! Parce que sinon, ça serait injurieux et profondément insultant pour toutes ces femmes et hommes, cadres et commis de l’État qui travaillent honnêtement depuis des lustres et qui ont souffert à leur niveau du règne des Bouteflika’s. Ou alors, si on veut jouer à ce jeu-là du « Yetnahaw gaâ », alors yetnahaw gaâ aussi ceux de la içaba du Hirak.

    Ceux qui s’y sont introduits par effraction religieuse et opportuniste et en ont quasiment pris le contrôle depuis. Ceux qui en vivent et en font un fonds de commerce qu’ils monnayent dans les chancelleries. Tu veux jouer ? Jouons ! Mais à fond, et de fond en comble, h’bibi ! Et puis dernière question : que faire de ces vendredis lorsqu’on ne sort pas balancer « fils de pute et prostituées à des flics femmes et hommes » ? Pour cette dernière question, peut-être la plus dramatique, je peux toujours refiler l’adresse de mes psys aux plus désespérés du planning soudain vide de la djoumouaâ ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

    Le Soir d’Algérie, 11mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, Rachad, Issaba, marches, manifestations,

  • Algérie : La justice traque les suppôts de la Issaba

    OULD KADDOUR, CHAKIB KHELIL, BOUCHOUAREB, BELKECIR ET ZITOUT AND CO : La justice traque les suppôts de la Issaba

    Le sulfureux Abdelmoumen Ould Kaddour, ancien P-DG du géant pétrolier Sonatrach, arrêté samedi à Dubaï en provenance de Paris, reste en instance d’extradition vers l’Algérie, pour rendre des comptes à la justice pour les graves torts causés au Trésor public, notamment dans ce qu’il est convenu d’appeler le scandale de la raffinerie d’Augusta, dont il est le principal concepteur.

    Ce dernier qui était un soutien de poids pour le clan Bouteflika n’aurait dû jamais prendre la direction de la Sonatrach, lui qui avait été condamné pour une charge lourde, l’espionnage économique dans le cadre de l’affaire BRC (Brown Root and Condor). Et malgré un casier judiciaire chargé et une condamnation infamante, il fut bombardé patron de la plus grosse firme pétrolière algérienne.

    En mai 2018, alors que tous les experts du secteur des hydrocarbures avaient crié au scandale, l’homme-lige du clan Bouteflika, affirmait que Sonatrach venait de réaliser l’affaire du siècle en rachetant auprès d’Esso Italiana une filiale du groupe américain ExxonMobil, la Raffinerie Augusta en Italie. Il avait soutenu que cette opération est plus rentable que la réalisation d’une raffinerie à Hassi Messaoud pour un coût de 3 à 4 milliards de dollars. Mais en réalité il avait déboursé de l’argent pour s’offrir un tas de ferraille pour une raffinerie dépareillée. Alors que la maintenance du complexe avait ruiné son propriétaire, Ould Kaddour lui offre une solution tombée du ciel en achetant cette station et ses oléoducs.
    Ould Kaddour ne devait jamais accéder à un poste aussi sensible en raison des casseroles qu’il trainait, mais sa proximité avec le clan Bouteflika lui a permis de revenir, en seigneur, à la direction de la Sonatrach.

    Les maillons de la chaîne

    Cette affaire nous renvoie aux dossiers Sonatrach 1 et 2, et dans lesquels est cité nommément l’ancien ministre des hydrocarbures, Chakib Khelil. Dans le cadre de l’enquête diligentée il y a quelques années par le parquet d’Alger, le magistrat instructeur, l’actuel ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, alors procureur général près la cour d’Alger, avait émis en 2013 un mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil. L’accusé qui faisait partie du cercle très rapproché de l’ancien Président avait alors fui le pays, le temps de permettre à l’ancien garde des Sceaux, Tayeb Louh, de trouver la parade pour invalider le mandat émis par la justice.

    Ce qui fut fait en arguant un vice de forme, permettant ainsi à Chakib Khelil de revenir au pays et de se lancer dans une véritable campagne de séduction des zaouïas en se posant, pour la « Issaba », comme une alternative en cas de retrait de Bouteflika pour la course à un cinquième mandat. Ce plan fut éventé grâce au Hirak du 22 février 2019. Aujourd’hui, l’homme est sous la menace d’un mandat d’arrêt international qui pourrait être délivré par la justice algérienne tant son nom est cité dans plusieurs affaires et scandales de corruption.

    La justice a également condamné l’ancien ministre de l’industrie, Abdeslam Bouchouareb et émis, à son encontre, un mandat d’arrêt international. Ce dernier, cité à comparaitre dans l’affaire du montage des véhicules et plusieurs autres affaires, a quitté le pays depuis la chute de l’ancien Président et ses relais. Plusieurs autres noms d’acolytes de la Issaba pourront bientôt faire face à la justice algérienne.

    Le général Ghali Belkecir et son épouse, l’ancienne présidente de la cour de Tipaza, qui avaient mis en place une justice parallèle avec le soutien de Tayeb Louh, en fuite à l’étranger, pourraient un jour revenir au pays pour répondre des lourdes charges qui pèsent sur eux.

    C’est dans la même veine que des mandats d’arrêt international ont été lancés, ce dimanche, contre Zitout, Hichem Aboud, Amir Dz et le gendarme déserteur Mohamed Abdallah, s’inscrivent d’ailleurs dans la nouvelle dynamique de la justice algérienne qui veut faire payer ceux qui ont voulu attenter à la stabilité du pays et de le ruiner, d’avilir le peuple par leurs pratiques maffieuses, et surtout osé mettre le pays et ses richesses au seul service de la Issaba et ses relais.
    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 24 mars 2021

    Tags : Algérie, justice, Zitout, Hichem Aboud, Amir Dz, Mohamed Abdallah, Abdelmoumen Ould Kaddour, Sonatrach, Augusta, Bouteflika, Chakib Khelil, Tayeb Louh, Ghali Belkecir, Issaba,