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  • Maroc: le PJD giflé au profit des franc-maçons de Mohamed VI

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    Législatives marocaines : les islamistes giflés au profit des franc-maçons proches de Mohamed VI

    Les législatives marocaines tenues ce mercredi 8 septembre 2021 ont réservé une mauvaise surprise au Parti de la justice et du développement (PJD) du chef du gouvernement Saadeddine El Othmani, grand perdant de cette joute électorale..

    Selon les résultats annoncés ce jeudi matin par le ministre marocain de l’intérieur Abdelouafi Laftit, le PJD arrive en queue de peloton derrière ses principaux adversaires le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (PI, centre droit), qui remportent respectivement 97, 82 et 78 sièges (sur 395).

    Le PJD de Saadeddine El Othmani passe de 125 sièges obtenus aux dernières législatives à 12 sièges obtenus lors des législatives de ce mercredi 8 septembre 2021.

    Le vainqueur de cette joute est le RNI, appartenant à la coalition gouvernementale, est dirigé par un homme d’affaires fortuné, Aziz Akhannouch, décrit comme proche de sa majesté.

    Mohmed VI devra désigner un chef du gouvernement issu du parti vainqueur des législatives, pour remplacer l’islamiste Saadeddine El Othmani, sachant que la constitution marocaine adoptée en 2011accordait de larges prérogatives au Parlement et au gouvernement. Toutefois, les décisions et les orientations dans des secteurs-clés continuent d’émaner d’initiatives du roi.

    Les francs-maçons bien servis par les islamistes

    Le PJD de Saadeddine El Othmani a bien joué le cheval de Troie pour ouvrir la voie royale des franc-maçons, proches de sa Majesté et du diktat du sionisme international.

    Saadeddine El Othmani qui annonçait à ses compatriotes que son parti est hostile à toute normalisation avec l’entité sioniste en août 2020, a bel et bien été celui qui signe cette normalisation pour rester au pouvoir. Une peine perdue pour ce parti avec cette gifle suite à la déroute électorale au profit de la main basse du sionisme sur le devenir de la monarchie.

    Il est quasi certain, que le monarque malade a cédé le royaume au lobby sioniste représenté par son conseiller André Azoulay en contrepartie de l’intronisation de son fils « mineur » et prince héritier Moulay Hassan

    La date des législatives, loin d’être fortuite

    Sa majesté a retenu la date du 8 septembre 2021 pour organiser les législatives marocaines, coïncidant avec le surmédiaisé procès en France des attentats terroristes du 13 novembre de 2015, un message codifié aux lobbys sionistes, en présentant la monarchie comme un modèle de pays musulman modéré, qui vient de se débarrasser relativement de sa confrérie musulmane qui a bien servi la cause de l’expansionisme sioniste, au détriment de la cause palestinienne.

    Algérie54, 09/09/2021

  • The Guardian : Au Maroc, les électeurs tournent le dos au PJD

    The Guardian : Au Maroc, les électeurs tournent le dos au PJD

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    Elections au Maroc : les islamistes subissent des pertes alors que les partis libéraux gagnent du terrain
    Les résultats préliminaires montrent un énorme revirement de fortune pour le parti RNI alors que les électeurs tournent le dos au PJD au pouvoir

    Le parti libéral marocain RNI a remporté le plus de sièges aux élections législatives du pays, tandis que les islamistes modérés co-dirigeants du PJD ont subi une défaite écrasante, selon les résultats préliminaires.

    Le RNI, dirigé par le ministre milliardaire de l’Agriculture Aziz Akhannouch, a remporté 97 des 395 sièges du Parlement. Un autre parti libéral, le PAM, a obtenu 82 sièges et le conservateur Istiqlal en a remporté 78.

    Le PJD, qui avait été un partenaire de coalition dans les deux gouvernements précédents, n’avait remporté que 12 sièges après un décompte de 96% de tous les sièges parlementaires jeudi.

    Les résultats montrent un retournement de fortune massif puisque le RNI n’avait remporté que 37 sièges aux dernières élections de 2016, tandis que le PJD en avait remporté 125.

    Les ministres du RNI contrôlaient les portefeuilles économiques clés de l’agriculture, des finances, du commerce et du tourisme dans le gouvernement sortant.

    Le taux de participation aux élections de mercredi s’est amélioré à 50,3 %, contre 43 % en 2016, le Maroc ayant organisé des élections législatives et locales le même jour.

    Les résultats montrent un retournement de fortune massif puisque le RNI n’avait remporté que 37 sièges aux dernières élections de 2016, tandis que le PJD en avait remporté 125.

    Les ministres du RNI contrôlaient les portefeuilles économiques clés de l’agriculture, des finances, du commerce et du tourisme dans le gouvernement sortant.

    Le taux de participation aux élections de mercredi s’est amélioré à 50,3 %, contre 43 % en 2016, le Maroc ayant organisé des élections législatives et locales le même jour.

    Le Maroc est une monarchie constitutionnelle où le roi détient des pouvoirs étendus. Il choisit le Premier ministre du parti qui a remporté le plus de sièges au parlement, qui formera ensuite un cabinet et le soumettra à l’approbation du roi.

    Le palais a le dernier mot sur les nominations concernant les départements clés, notamment l’intérieur, les affaires étrangères et la défense. Il définit également l’agenda économique dans le pays d’Afrique du Nord.

    Les nouvelles règles de vote devraient rendre plus difficile pour les grands partis de remporter autant de sièges qu’auparavant, ce qui signifie que le RNI devra engager des pourparlers de coalition pour former un gouvernement.

    Dans un communiqué publié mercredi, le PJD a accusé ses rivaux d’acheter des voix, sans en nommer ni fournir de détails.

    Bien qu’il soit le plus grand parti depuis 2011, le PJD n’a pas réussi à arrêter les lois auxquelles il s’oppose, notamment une pour renforcer la langue française dans l’éducation et une autre pour autoriser le cannabis à des fins médicales.

    Le PJD passera dans l’opposition s’il ne remporte pas les élections, a déclaré à la presse l’ancien ministre du PJD Lahcen Daoudi.

    The Guardian, 09/09/2021

  • Maroc : L’Istiqlal en quête de réconciliation avec la Mauritanie

    Maroc : L’Istiqlal en quête de réconciliation avec la Mauritanie

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    Selon le Centre Essahraa, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, a affirmé s’être rendu récemment en Mauritanie porteur d’un message de Sa Majesté le Roi Mohamed VI.

    Ce déplacement a été l’occasion d’inaugurer une nouvelle page dans la coopération maroco-mauritanienne, a-t-il indiqué, alors invité de l’émission-débat, « La voie vers les élections de 2021 ».

    « Mon séjour en Mauritanie visait à présenter la vision du Parti Istighlal pour l’action commune avec la nouvelle direction à Nouakchott, au service des deux peuples et de la région, a-t-il dit.


    Il y a eu un très bon accueil pour le message royal et l’atmosphère de coopération avec le parti au pouvoir (l’Union Pour la République) a-t-il ajouté.

    Sur un autre plan et évoquant le froid entre Alger et Rabat, Nizar Baraka estime que les dirigeants algériens devaient répondre d’une manière positive à la main tendue du Roi Mohammed VI qui, dira-t-il, a assuré dans le dernier discours du Trône, que le Maroc ne portera jamais atteinte au peuple algérien et veut ouvrir une nouvelle page de coopération avec son voisin de l’Est, ajoute la même source.

    Pour lui, une rupture des relations entre les deux pays porte préjudice aux peuples maghrébins, conclue-t-il.