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  • Rencontre ministérielle Italie-Afrique: Intense activité diplomatique de Lamamra à Rome

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    Depuis hier, à Rome, Italie, pour une durée de trois jours, en réponse à l’invitation de son homologue italien, Luigi di Maio, à prendre part à la 3me réunion ministérielle « Italie-Afrique », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra aura des rencontres bilatérales avec ses homologues africains. 
    Aussi durant son séjour en Italie, le chef de la diplomatie algérienne aura des entretiens avec son homologue italien « sur les dossiers de coopération et de partenariat entre L’Algérie et l’Italie, et des consultations sur un nombre de questions régionales et euro-méditerranéennes » indique, hier, un communiqué du MAE.
    La 3e réunion ministérielle « Italie-Afrique » qui entame ses travaux de deux jours, aujourd’hui, se penche cette année, selon la même source, sur « l’examen des défis énergétiques et climatiques auxquels fait face l’Afrique » ainsi que leurs répercussions, sur le processus de développement dans les pays africains qui subissent de plein fouet les multiples impacts des changements climatiques causés par les pays riches. 
    La rencontre Italie-Afrique, sur le thème précité se tient et ce parallèlement, à la triptyque de la présidence actuelle de Rome, du G20 intitulée « Population, Terre et prospérité ». À Rome il sera question selon le communique du ministère de Lamamra de l’examen « des voies pour la mise en place d’une approche à long terme » visant la consolidation, poursuit-on « des capacités des pays, notamment en voie de développement, face aux défis de la préservation de l’environnement et du développement économique », situation qui s’est aggravée en raison des conséquences de la pandémie Covid-19. 
    Pour bon nombre d’experts et responsables politiques, dont africains, l’explosion des risques sanitaires et de ses conséquences ne doivent pas occulter l’urgence climatique, en raison non seulement des impacts néfastes et conséquences désastreuses des changements climatiques touchant gravement les pays de la sphère sud, mais à cause de la persistance des pays riches à ne pas assumer non seulement ses dégâts mais peinent à freiner le rythme de leurs émission de CO2. 
    Outre les interventions des ministres africains des affaires étrangères sur l’ordre du jour de la rencontre de Rome, prennent part au rendez-vous de Rome, des experts internationaux et régionaux, gouvernementaux et non-gouvernementaux et des patrons de sociétés internationales ainsi que des investisseurs privés. 
    Le chef de la diplomatie algérienne interviendra lors cette 3ème rencontre ministérielle Afrique-Italie, consacrée à « l’examen des défis énergétiques et climatiques » auxquels fait face l’Afrique, sur « la transition énergétique en Algérie » selon la même source, thème inscrit dans le programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, comme « une nécessité impérieuse et choix stratégique pour l’Algérie » indique le communiqué du MAE. 
    Le chef de la diplomatie R.Lamamra, qui à New-York lors des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies a eu un marathon diplomatique soutenu, septembre dernier, avec ses homologues, notamment africains, a rejoint la capitale italienne, hier, au lendemain de son déplacement à des pays africains, l’Ethiopie et le Mali. 
    Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien, à Addis Abeba ou il a assisté à cette cérémonie, en qualité de représentant du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, Ramtane Lamamra a eu des entretiens avec le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de la République Ougandaise, Yoweri Museveni, le président de la République du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la République de Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo. 
    Aussi le chef de la diplomatie algérienne s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent ». 
    Aussi M.Lamamra s’est entretenu, avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun. Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh. 
    S’agissant des relations bilatérales entre l’Algérie et l’Italie, les deux pays maintiennent un rythme de dialogue et d’échange de points de vus périodiques et soutenu, sur les questions de coopération entre les deux pays ainsi que sur les questions et dossiers de l’actualité régionale et internationale. 
    Il y a lieu de rappeler, l’appel téléphonique, entre R. Lamamra et son homologue italien, Luigi Di Maio, juillet dernier, lors duquel ils ont « discut des importantes échéances du partenariat bilatéral et de la situation dans la région Sahélo-saharienne et le Moyen-Orient » avait tweeté Lamamra. 
    Des discussions, « en vue du renforcement de la concertation et de la coordination, de même que nous avons également évoqué les perspectives du partenariat algéro-européen », a écrit dans un tweet M.Lamamra.
    Karima Bennour
  • Italie: 3 joueurs de l’équipe marocaine de handball en fuite

    Italie: 3 joueurs de l’équipe marocaine de handball en fuite

    Maroc, Italie, handball, sport, migration, #Maroc,

    Selon Ennahar Online, l’ équipe marocaine de volley-ball, pour la catégorie des moins de 21 ans, connaît un scandale majeur en Italie, après que trois membres ont pris la fuite pour rejoindre l’El Dorado européen, dès leur arrivée à Milan.

    La même source indique que la Fédération royale marocaine de handball a publié un communiqué dans lequel elle a révélé que les éléments concernés ont obtenu leurs passeports, pour s’échapper de l’aéroport vers une destination inconnue, qualifiant le fait de « scandale ».

    Les autorités italiennes ont été informées de l’incident, afin de les arrêter au plus vite, d’autant plus que ce qui s’est passé n’est pas considéré comme une nouveauté pour les athlètes marocains. En effet, deux jeunes boxeurs ont séché leur équipe au mois d’Avril dernier.

  • LIBYE : Cinquième visite de l’année pour le MAE italien

    Le chef de la diplomatie italienne Luigui Di Maio a effectué, hier, sa cinquième visite officielle cette année en Libye, lors de laquelle il a rencontré le président du Conseil présidentiel, Mohammed Younes El–Manfi et le Premier ministre de l’exécutif libyen, Abdelhamid Debaiba avant de se rendre à Tobrouk et Benghazi. Le but de la visite du responsable italien, selon les médias italiens, est « d’encourager le dialogue entre les parties libyennes » en vue de conforter le processus en cours visant la tenue des élections générales en Libye, prévues le 24 décembre prochain.

    Le porte-parole du gouvernement d’union nationale libyen, Mohamed Hammouda avait indiqué, aux médias locaux, que la visite du Mae italien en Libye, est l’occasion pour les parties libyenne et italienne « d’examiner et traiter des dossiers d’intérêt commun » sans plus de précisions sur la teneur des questions abordées. Le déplacement du ministre italien intervient faut-il le rappeler, au lendemain de l’annonce vendredi dernier, par le Comité militaire libyen 5+5 issu de la conférence de Berlin 1 sur la Libye, de « la mise en place des mesures préparatoires pour le début du retrait des mercenaires et soldats étrangers de tout le sol libyen » et réitéré sa demande au gouvernement d’union nationale « d’accélérer la nomination du ministre de la Défense ».

    Aussi cette visite intervient, au lendemain de la visite de deux jours, du président du Conseil présidentiel, Mohammed Al-Manfi arrivé mercredi dernier, à Alger. Le responsable libyen El-Menfi avait affirmé à cette occasion que son pays « souhaite voir l’Algérie , pays frère, apporter sa contribution dans la réconciliation nationale libyenne », un des points essentiels, a-t-il poursuivi « de l’accord politique, jusqu’à l’organisation des élections » prévues avant la fin de l’année en cours.

    A deux jours de la tenue de la Conférence de Berlin 2 sur la Libye, juin dernier, Rosemary A. DiCarlo, la secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix (UNDPPA), a souligné l’ambition de l’ONU « à consolider les progrès réalisés » suite au cessez-le-feu décrété octobre dernier, en Libye, notamment par «le respect de l’embargo sur les armes et le retrait des mercenaires de Libye », conditions essentielles pour l’application de la feuille de route politique et du calendrier adoptés par le Forum du dialogue libyen.

    Alors que beaucoup reste à faire et des étapes à franchir, notamment en matière de réconciliation inter-libyenne, les acteurs étrangers, principalement occidentaux s’activent depuis le rendez-vous de Berlin sur la Libye, juin dernier, pour voir, selon leurs déclarations les élections en Libye se tenir décembre prochain. Mi-juillet dernier, le Mae italien a indiqué dans une tribune publiée que son pays «se trouve au premier plan en ce qui concerne la promotion de la centralité du Sahel au niveau multilatéral ».

    Lors de la réunion ministérielle des pays membres de la coalition anti-Daesh, qu’il a coprésidée à Rome le 28 juin dernier, avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, il dira que « nous avons proposé de constituer un groupe de travail ou une plateforme consacrée aux situations de crises en Afrique, en particulier en Sahel et au Mozambique ». Pays ayant consolidé son rôle sur la scène méditerranéenne et en Afrique, dont principalement au Sahel, avec le soutien des États-Unis, L’Italie qui entretient des relations particulières avec la Libye, étant l’ex- puissance coloniale en Libye, pèse parmi les acteurs occidentaux sur la scène libyenne à l’instar de la Turquie, son collègue au sein de l’Alliance militaire atlantique l’Otan.

    Présent à Rome , lors de sa visite de trois jours, juin dernier, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré que « le lien solide entre les États-Unis et l’Italie est important pour garantir la sécurité transatlantique, pour organiser le soutien aux progrès en Libye et pour faire face aux menaces communes en Méditerranée et dans le monde » avait-il souligné, à la veille de la tenue du Sommet du G20 des ministres des Affaires étrangères de l’UE-USA, à Matera.
    Karima Bennour

    Le Courrier d’Algérie, 03/08/2021

    Etiquettes : Libye, Italie, #Libye #Italie

  • Migrants : Salvini, priorité aux investissements au Maghreb

    Migrants : Salvini, priorité aux investissements dans les pays d’Afrique du Nord

    Rome, 15 Jul 14:19 – (Agenzia Nova) – Le leader de la Ligue, Matteo Salvini, œuvre pour que le problème de l’immigration ne soit plus la question la plus importante dans les relations entre l’Italie et les pays de la rive sud de la Méditerranée, mais que l’accent soit mis sur les investissements et les projets de développement visant à créer des emplois dans les pays d’origine des migrants. Salvini lui-même l’a déclaré lors d’un dîner organisé hier à l’initiative de l’ambassadeur d’Algérie à Rome, Ahmed Boutache, avec des représentants diplomatiques des pays d’Afrique du Nord.

    Selon « Agenzia Nova », le secrétaire fédéral de la Lega a énuméré une série de secteurs dans lesquels les entreprises italiennes pourraient investir afin de créer des emplois pour les jeunes de la rive sud de la Méditerranée qui tentent de rejoindre les côtes européennes en s’appuyant sur des trafiquants sans scrupules. L’agriculture, l’industrie, les nouvelles technologies et les infrastructures sont autant de secteurs dans lesquels les entreprises italiennes pourraient faire la différence dans des pays comme la Tunisie, la Libye, l’Égypte, l’Algérie et le Maroc.

    Au cours du dîner, M. Salvini a souligné que la lutte contre l’immigration clandestine est une nécessité, mais il a précisé qu’il travaillait pour que les priorités deviennent autres : investir pour créer du développement, du travail et des perspectives de vie meilleure en Afrique du Nord et dans les pays d’où proviennent les migrations. Selon « Nova », le discours du leader de la Ligue a été très apprécié par les ambassadeurs d’Afrique du Nord présents.

    Le Maroc, qui n’a pas pu être présent physiquement car il était en congé, s’est mis d’accord sur tous les points par liaison téléphonique.

    La réunion a officiellement donné naissance à une coordination des pays d’Afrique du Nord qui se réunira chaque mois pour examiner conjointement les questions relatives à l’immigration, aux investissements, au développement local et aux relations avec l’Union européenne.

    Agenzia Nova, 15/07/2021

    Etiquettes : Italie, Tunisie, Maroc, Algérie, Libye, migration,

  • Maroc: 3,5 ans de prison pour une blague sur Facebook

    Un étudiant italien condamné à 3,5 ans de prison au Maroc pour une phrase écrite sur Facebook

    Rome – Une étudiante italienne a été condamnée à trois ans et demi de prison, à purger dans des prisons marocaines, pour une phrase de « blasphème » postée sur Facebook.

    La Farnesina tente également de trouver une solution au cas incroyable d’Ikram Nazih, l’étudiante universitaire originaire de Vimercate, dans la province de Monza et possédant la double nationalité italo-marocaine, qui a été arrêtée dès son atterrissage à Casablanca, au Maroc, pour avoir publié sur Facebook, il y a deux ans, une phrase considérée comme « blasphématoire » pour la religion islamique.

    La jeune femme, qui ne savait pas qu’elle était « recherchée » au Maroc, a été condamnée pour avoir « tourné en dérision le Coran » en transformant le texte d’une sourate du texte sacré musulman en une sorte de « moquerie » de l’interdiction de consommer de l’alcool.

    Une phrase écrite pour s’amuser, certainement sans penser à offenser la religion et, cependant, publiée dans un contexte ironique, d’où il est facile de comprendre que la jeune femme n’avait certainement pas l’intention de manquer de respect, mais plutôt, a grandi dans un environnement laïque et où les religions (toutes) ne constituent pas une « limite insurmontable » et ne sont pas « intouchables ».

    Et c’est précisément sur ce détail, sur l’environnement laïque et sur la volonté de ne pas offenser qui que ce soit, que se base la défense de la jeune femme, qui a également le soutien « bienveillant » de certaines communautés islamiques italiennes qui ont lancé une pétition pour demander aux autorités marocaines de « pardonner » la jeune femme.

    Mais qu’a écrit Ikram Nazih qui était si grave qu’elle a été arrêtée et condamnée à trois ans et demi de prison ?
    Sur son profil Facebook, la jeune fille aurait écrit, en paraphrasant une sourate du Coran : « Nous vous avons en effet donné du whisky, et buvez-le au nom de votre Seigneur, pur et non mélangé à du Pepsi ».

    Une phrase qui, dans l’Occident laïc, prêterait à sourire, mais qui, au Maroc, où la religion d’État est musulmane, a coûté à la jeune fille sa peine.

    La jeune femme a été arrêtée à l’aéroport de Casablanca par la police locale, qui l’a embarquée dès sa descente d’avion et l’a transférée en prison.

    Une étudiante italienne, bien qu’elle ait la double nationalité et soit donc également un sujet du roi du Maroc, a été traînée en prison et pourrait être contrainte d’y rester pendant trois ans et demi à la suite de sa condamnation pour « atteinte à la religion ».

    La jeune fille rendait visite à des proches et n’avait certainement aucune idée du risque qu’elle courait en retournant dans l’un des deux pays dont elle est une citoyenne libre.

    L’affaire, extrêmement délicate, fait désormais appel à la diplomatie et au dense réseau de connexions entre les communautés islamiques italienne et marocaine.

    Liguria oggi, 14/07/2021

    Etiquettes : Italie, Maroc, Ikram Nazih, Islam, Blasphème,

  • Italie: Expulsé vers le Maroc, il revient pour un procès, puis disparaît

    Déporté, retourne en Italie pour le procès et disparaît : arrêté

    L’homme était revenu du Maroc et s’était ensuite rendu introuvable : il s’était même teint les cheveux pour ne pas être reconnu, mais il a été retrouvé à Sarzana.

    Sarzana, 27 juin 2021 – Il avait été expulsé d’Italie, emmené à Milan et mis dans un avion pour le Maroc. Il est ensuite revenu pour participer au procès qui lui était intenté, mais le lendemain de l’audience, il s’est enfui et a disparu : il s’est même teint les cheveux pour ne pas être reconnu, mais il a été retrouvé à Sarzana et arrêté.

    C’est l’histoire d’Hicham Bajoud, qui est recherché depuis qu’il a décidé de se cacher. Ses premiers ennuis avec la justice italienne remontent au jour où il a affiché un pistolet jouet à des fins d’intimidation sur le volet d’un commerçant voisin (il l’accusait d’être à l’origine des contrôles auxquels il avait été soumis par la Guardia di Finanza et la police locale, au cours desquels 400 vêtements contrefaits avaient été trouvés). C’était en 2020 et il a été soumis à une interdiction de l’approcher.

    Ensuite, il a été dénoncé pour avoir troublé une fonction religieuse et en ajoutant tous ses antécédents, en tenant compte du fait qu’il avait déjà reçu l’avertissement oral, le chef de la police de La Spezia a décrété la révocation de son permis de séjour et le préfet a émis un décret d’expulsion qui, après avoir été validé par le juge, a été exécuté par le bureau de l’immigration de la préfecture de police, de sorte que Bajoud a été accompagné à l’aéroport de Milan et ensuite rapatrié au Maroc, son pays d’origine.

    Le 15 octobre 2020, il est retourné en Italie afin d’assister à l’audience fixée le 16 au tribunal de La Spezia. Le jour suivant, il a disparu. Aucune nouvelle de lui jusqu’à samedi, où il a été vu dans le centre de Sarzana : il s’était même teint les cheveux pour ne pas être reconnu. Pour remarquer la présence du jeune homme a été le personnel engagé dans les services préparés pour la conférence dédiée à la journée contre les drogues et la toxicomanie. Les recherches du personnel du Commissariato ont donc permis de traduire en justice l’homme recherché.

    La Nazione, 27 juin 2021

    Etiquettes : Italie, Maroc,

  • Rome-Washington : Convergence de vues sur la Libye

    « Rome Caput Mundi » : avec un président catholique à la Maison Blanche, la redécouverte d’une centralité romaine ne devrait pas être une surprise. La visite du secrétaire d’État américain, Antony Blinken, rend hommage à la capitale italienne en tant que carrefour stratégique pour la géopolitique de la Méditerranée et les relations Est-Ouest.

    Le chef de la diplomatie américaine concentre les réunions et les sommets en Italie : le G20 sous la présidence italienne et la visite au pape François ; le sommet intergouvernemental anti-Isis et l’arrêt à la FAO pour parler des urgences alimentaires dans l’hémisphère sud. La journée d’aujourd’hui sera surtout consacrée au sommet de la Coalition anti-État islamique : la tendance de nombreux partenaires est d’essayer de transférer les mécanismes qui ont fonctionné contre Daesh en Irak et en Syrie également dans la zone sahélienne. Luigi Di Maio affirme que la réunion de Rome servira à confirmer l’engagement « sur la lutte contre le terrorisme, qui est fondamentale pour arrêter les attentats et l’immigration irrégulière ». Non seulement au Moyen-Orient, où Isis a été contenu pour l’instant, mais aussi en Afrique, où la région du Sahel est désormais traversée par des groupes djihadistes imitant Isis.

    Le tourbillon de l’activité diplomatique de l’envoyé américain n’éclipse pas le volet bilatéral américano-italien. Au contraire, de très fortes attentes sont concentrées sur ce point. Blinken vient chercher des garanties et des assurances : pour l’administration Biden, il est essentiel que l’unité transatlantique proclamée lors de la tournée européenne du président (G7, OTAN, US-EU) soit confirmée dans les faits.

    Après avoir rencontré M. Di Maio à la Villa Taverna, M. Blinken a fait l’éloge de la collaboration avec le gouvernement italien : « Vous voyez le travail que fait l’Italie, avec notre soutien, son leadership rassemble la coalition contre Isis, dirige le G20, travaille sur la Syrie et d’autres questions : c’est la démonstration pratique d’une coopération qui fonctionne et produit des résultats ».

    Lors de sa tournée en Europe, le président Biden avait tenté d’unir le front atlantique sur une stratégie commune face à la Chine et à la Russie. Avec le départ de Biden, cependant, les Européens ont commencé à envoyer des signaux dissonants qui inquiètent Washington. Il y a eu la discorde interne de l’Union sur le sommet avec la Russie voulu par les Allemands. Un autre signal problématique est venu d’Allemagne, la prise de position du successeur d’Angela Merkel à la tête de la Cdu, Armin Laschet, contre la  » nouvelle guerre froide  » : au-delà des formules, il semblait un retour de l’Allemagne à des positions de  » troisième force « , dans une logique de puissance mercantile qui ne veut pas perdre les avantages de son accès au marché chinois.

    Enfin, l’appel téléphonique du ministre chinois des Affaires étrangères à Luigi Di Maio a été perçu comme le début d’une offensive diplomatique de Pékin pour « annuler » les effets de la visite de Biden, à commencer par le seul pays du G7 qui a signé un « protocole d’accord » sur l’initiative « Belt and Road ».

    Pour cette raison, la visite de Blinken à Rome a été précédée d’une « diplomatie de la séduction » qui met en évidence l’importance, non seulement historique, mais très actuelle, des liens entre l’Italie et les États-Unis. « Nous sommes le plus grand marché de débouchés pour les exportations du Made in Italy en dehors de l’Union européenne », a souligné le département d’État, « avec un échange de biens et de services qui a atteint 80 milliards de dollars l’année dernière ». Le flux des investissements est tout aussi important. Les dernières données disponibles citées par le département d’État, qui datent de 2018, sont les suivantes : « Les investissements directs des entreprises américaines en Italie ont atteint 35 milliards de dollars. Il y a 250 000 emplois italiens qui dépendent de ces investissements. »

    Une longue liste de dossiers d’intérêt commun est dressée par les collaborateurs de Blinken, en vue des rencontres que le secrétaire d’État aura avec Mattarella, Draghi, Di Maio : « Toute la situation sur le flanc sud de l’OTAN ; les missions conjointes qui unissent nos forces en Irak, au Kosovo, au Liban, en Afghanistan ; la Libye ».

    Le G20 est également le lieu où M. Blinken, comme M. Biden, est convaincu que le leadership de M. Draghi fera progresser deux défis prioritaires pour la Maison Blanche : l’impôt minimum mondial sur les multinationales (déjà approuvé comme principe au G7) et la lutte contre la crise climatique. Dans les autres réunions, romaines par leur lieu mais non italiennes par leur gestion, le dialogue avec le pape François sera d’un intérêt aigu pour l’opinion publique américaine : une tentative est en cours de la part de la droite catholique, hégémonique au sein de la Conférence épiscopale américaine, pour obtenir l’excommunication de Biden pour ses positions sur l’avortement, manœuvre dont le pontife s’est distancé.

    MSN Notizie, 28 juin 2021

    Etiquettes : Italie, Etats-Unis, Libye,

  • Analyse : L’accord fiscal des grands pays va révéler le fossé en Europe

    Un accord mondial sur l’impôt sur les sociétés semble devoir mettre en évidence un conflit profondément ancré dans l’Union européenne, opposant les grands pays membres que sont l’Allemagne, la France et l’Italie à l’Irlande, au Luxembourg et aux Pays-Bas.

    Bien que les petits partenaires de l’UE, au centre d’une lutte de plusieurs années pour leurs régimes fiscaux favorables, aient accueilli favorablement l’accord du Groupe des Sept le 5 juin, qui prévoit un taux minimum d’imposition des sociétés d’au moins 15 %, certains critiques prédisent des difficultés à le mettre en œuvre.

    La Commission européenne, l’exécutif de l’UE, s’efforce depuis longtemps d’obtenir un accord au sein de l’Union sur une approche commune de la fiscalité, une liberté jalousement préservée par les 27 États membres, grands et petits.

    « Les holdouts traditionnels de l’UE en matière de fiscalité essaient de garder le cadre le plus souple possible afin de pouvoir continuer à faire des affaires plus ou moins comme d’habitude », a déclaré Rebecca Christie du groupe de réflexion Bruegel basé à Bruxelles.

    Paschal Donohoe, ministre irlandais des finances et président de l’Eurogroupe de ses pairs de la zone euro, a réservé un accueil mitigé à l’accord des pays riches du G7, qui doit être approuvé par un groupe beaucoup plus large.

    « Tout accord devra répondre aux besoins des petits et des grands pays », a-t-il déclaré sur Twitter, évoquant les « 139 pays » nécessaires à un accord international plus large.

    Hans Vijlbrief, vice-ministre des finances des Pays-Bas, a quant à lui déclaré sur Twitter que son pays soutenait les projets du G7 et avait déjà pris des mesures pour mettre fin à l’évasion fiscale.

    Bien que les fonctionnaires de l’UE aient critiqué en privé des pays comme l’Irlande ou Chypre, s’attaquer à eux en public est un sujet politiquement sensible. La liste noire des centres fiscaux « non coopératifs » établie par l’Union, en raison de ses critères, ne mentionne pas les paradis fiscaux européens.

    Ces derniers ont prospéré en offrant aux entreprises des taux réduits par le biais de centres dits « boîtes aux lettres », où elles peuvent comptabiliser leurs bénéfices sans avoir une présence significative.

    « Les paradis fiscaux européens n’ont aucun intérêt à céder », a déclaré Sven Giegold, membre du Parlement européen appartenant au parti des Verts qui milite pour des règles plus équitables, à propos des perspectives de changement.

    Néanmoins, le ministre luxembourgeois des finances, Pierre Gramegna, a salué l’accord du G7, ajoutant qu’il contribuerait à une discussion plus large en vue d’un accord international détaillé.

    Si l’Irlande, le Luxembourg et les Pays-Bas se sont félicités de cette réforme réclamée de longue date, Chypre a eu une réaction plus prudente.

    « Les petits États membres de l’UE doivent être reconnus et pris en considération », a déclaré à Reuters le ministre chypriote des finances, Constantinos Petrides.

    Et même la France, membre du G7, pourrait avoir du mal à s’adapter complètement aux nouvelles règles internationales.

    « Les grands pays comme la France et l’Italie ont également des stratégies fiscales qu’ils sont déterminés à conserver », a déclaré M. Christie.

    Le Tax Justice Network classe les Pays-Bas, le Luxembourg, l’Irlande et Chypre parmi les paradis fiscaux mondiaux les plus importants, mais il inclut également la France, l’Espagne et l’Allemagne dans sa liste.

    ÉQUITÉ ET FINANCE

    Les divisions de l’Europe ont éclaté en 2015 après que des documents surnommés « LuxLeaks » ont montré comment le Luxembourg aidait les entreprises à canaliser leurs bénéfices tout en payant peu ou pas d’impôts.

    Cela a déclenché une répression de la part de Margrethe Vestager, la puissante responsable antitrust de l’UE, qui a utilisé des règles empêchant les aides publiques illégales aux entreprises, arguant que ces accords fiscaux équivalaient à des subventions injustes.

    Mme Vestager a ouvert des enquêtes sur la société finlandaise d’emballage en papier Huhtamaki pour arriérés d’impôts au Luxembourg et sur le traitement fiscal néerlandais d’InterIKEA et de Nike.

    Les Pays-Bas et le Luxembourg ont nié que ces accords violent les règles de l’UE.

    Mais Mme Vestager a connu des revers, comme l’an dernier, lorsque le Tribunal de première instance a annulé l’ordre qu’elle avait donné au fabricant d’iPhone Apple (AAPL.O) de payer 13 milliards d’euros (16 milliards de dollars) d’arriérés d’impôts irlandais, décision qui fait actuellement l’objet d’un appel.

    Mme Vestager a également rejeté l’ordre donné à Starbucks de payer des millions de dollars d’arriérés d’impôts néerlandais.

    Malgré ces défaites, les juges ont approuvé son approche.

    « La fiscalité équitable est une priorité absolue pour l’UE », a déclaré un porte-parole de la Commission européenne : « Nous restons déterminés à faire en sorte que toutes les entreprises (…) paient leur juste part d’impôt. »

    Les Pays-Bas, en particulier, ont souligné leur volonté de changement après avoir été critiqués pour leur rôle d’intermédiaire permettant aux multinationales de transférer leurs bénéfices d’une filiale à l’autre tout en ne payant pas ou peu d’impôts.

    Ils ont introduit en janvier une règle imposant les redevances et les paiements d’intérêts envoyés par des sociétés néerlandaises dans des juridictions où le taux d’imposition des sociétés est inférieur à 9 %.

    « La demande d’équité a augmenté », a déclaré Paul Tang, un membre néerlandais du Parlement européen. « Et maintenant, elle est combinée avec un besoin de financer les investissements ».

    Reuters, 08 juin 2021

    Etiquettes : Union européenne, UE, Allemagne, France, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, accord fiscal , G7, paradis fiscaux,

  • Voyage et Covid-19 : France, Espagne, Algérie, pass sanitaire

    La saison estivale a débuté. Les vacances et voyages en Europe sont possibles sous conditions selon les pays (quarantaine, test…) et avec un pass sanitaire à partir du 1er juillet. Dès le 1er juin, Air Algérie reprend ses vols vers Paris et Marseille. Hors UE, seul un motif impérieux ou une vaccination complète autorise l’arrivée en France. Liste des restrictions à date par pays et conditions en avion ou en train.

    [Mis à jour le mardi 25 mai à 9h44] Les déplacements en France sont autorisés sans restrictions de distance. Il faut uniquement respecter le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin. En Europe, les voyages sont possibles mais soumis aux restrictions en vigueur dans chaque pays notamment la présentation d’un test PCR négatif. A partir du 1er juillet, il faudra se munir du pass sanitaire. A partir du 7 juin « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à aller en Espagne, a annoncé vendredi le chef du gouvernement Pedro Sanchez. Les règles changent notamment pour aller en Grèce, au Portugal ou en Italie. D’autres gardent leurs frontières complètement fermées comme la Norvège et la Hongrie. Hors Europe, les frontières restent fermées, hors motifs impérieux ou professionnels, et tout déplacement international est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre. « Trois vols hebdomadaires de et vers la France seront assurés » à partir du 1er juin par Air Algérie à raison de deux vols de/vers Paris et un vol de/vers Marseille, en plus d’un vol hebdomadaire qui sera assuré de et vers la Turquie (Istanbul), l’Espagne (Barcelone) et la Tunisie (Tunis) », selon un communiqué des services du Premier ministre diffusé par l’agence APS. Les 27 membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour revenir en France, il faut obligatoirement présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. En parallèle, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent respecter une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français. La restriction prévaut déjà pour l’Inde, le Brésil, le Chili, l’Argentine et l’Afrique du Sud. Actuellement, où peut-on voyager ? Dans quels pays peut-on aller ? Faut-il faire un test avant son voyage ? S’isoler à l’arrivée ? Quels sont les motifs impérieux ? Quand faut-il une attestation de voyage ? Voici les dernières annonces à date.

    Voyager en France : où peut-on partir et comment ?
    Les déplacements inter-régionaux sont à nouveau autorisés. Ils sont possibles sans restriction de distance mais le couvre-feu à 21 heures reste en vigueur. Malgré tout, il faut continuer à faire preuve de prudence : le gouvernement conseille fortement de limiter les déplacements inutiles en cette période de pandémie afin de freiner la circulation du virus.

    Pour les déplacements vers et depuis les territoires ultramarins, la production d’un test PCR négatif datant de moins de 72 heures est obligatoire. Les règles variant selon les territoires, il est impératif, là aussi, de se renseigner au moment de la préparation du voyage.
    Pour les voyageurs à destination de la Corse, une déclaration sur l’honneur doit être remplie par les passagers depuis le 19 décembre 2020. Cette déclaration sur l’honneur, imprimée et signée, sera exigée au moment de l’embarquement par la compagnie de transport. Les passagers devront avoir réalisé un test RT-PCR ou antigénique 72h avant le départ.
    Venir en France : comment ça se passe ?
    « La liste des motifs et des catégories de personnes autorisées à venir en France est restreinte », depuis le 24 avril, a indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur Europe 1 le 19 avril. Il s’agit pour l’essentiel des ressortissants nationaux, de leurs conjoints et enfants, et des ressortissants de l’Union européenne ou d’un pays tiers ayant leur résidence principale en France. « La France n’est pas prête à ouvrir ses frontières à tous les pays. Alors que certains de nos voisins européens assouplissent les conditions d’entrée sur leur territoire », confirme le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune le 16 mai sur Europe 1. « Nous mettons en place des restrictions aux frontières. Je ne peux pas vous donner de date limite, mais cela durera le temps nécessaire, au moins jusqu’à la fin de l’été » pour les pays les plus touchés par l’épidémie. À partir du mois de juin, « la réouverture sera progressive, mesurée avec les pays qui ont une bonne situation sanitaire ».

    ► Depuis un pays d’Europe. Depuis le 24 janvier 2021, selon un décret publié au Journal Officiel, tout voyageur de 11 ans ou plus souhaitant venir en France en provenance d’un pays de l’espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) a l’obligation de présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. Cette mesure ne s’applique pas aux frontaliers. Par ailleurs, au retour d’un voyage dans un pays de l’espace européen, il vous faudra aussi remplir deux déclarations sur l’honneur. La première, attestant d’une absence de symptômes du Covid-19 et d’un contact avec une personne infectée. La seconde, vous engageant à vous isoler pendant sept jours à l’arrivée puis à passer de nouveau un test à l’issue de votre isolement.

    ► Depuis un pays hors Europe. Les 27 membres de l’Union Européenne ont trouvé un accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour les personnes non vaccinées : seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.. Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national,

    – qu’il s’engage à respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, dans le cas d’un voyageur de plus de onze ans, un examen biologique de dépistage virologique (PCR).

    ►Depuis le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Afrique du Sud, l’Inde : Seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.

    Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 36 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ou, à défaut, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (PCR) réalisé moins de 72 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 et d’un test antigénique réalisé moins de 24 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    un justificatif permettant d’attester l’adresse du domicile ou d’un lieu d’hébergement adapté (hôtel ou assimilé), précisant le cas échéant les modalités d’accès permettant aux agents de contrôle de vérifier le respect de la mesure de quarantaine ou d’isolement, sauf en cas d’isolement dans un lieu d’hébergement mis à disposition par l’administration (des cellules territoriales d’appui à l’isolement ont été mises en place pour accompagner les personnes placées à l’isolement) ou de transit en zone internationale ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national.

    Les voyageurs feront systématiquement l’objet d’une mesure de quarantaine ou d’isolement qui sera prononcée par arrêté préfectoral à leur arrivée en France métropolitaine pour une durée de 10 jours, qui sera accompagnée de restriction des horaires de sortie du lieu d’isolement (sauf en cas de transit en zone internationale).

    ► Depuis samedi minuit, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent observer une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français.

    Voyager en Europe : dans quels pays peut-on aller ?

    Partir dans les pays d’Europe est possible mais impose de se plier aux restrictions sanitaires mises en place dans les différents pays membre. Le gouvernement a mis en place un site pour suivre en temps réel l’ouverture des frontières des pays membres de l’Union européenne et leurs conditions d’accès. Pour revenir en France depuis le reste de l’Union européenne, il faut présenter le résultat d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.

    ►Les pays de l’espace européen sont les États membres de l’Union européenne, Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. Les voyageurs arrivant d’un État de l’espace européen mais ayant séjourné dans les 14 jours précédant leur arrivée dans un État extérieur à l’espace européen, doivent respecter la procédure applicable aux voyageurs arrivant d’un État extérieur à l’espace européen.

    Partir en Espagne
    A partir du 7 juin, « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à venir en Espagne, a annoncé ce vendredi 21 mai le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

    ► Tout passager devant se rendre en Espagne par avion doit compléter un formulaire personnel et non transférable. Une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur reçoit un QR code associé à son voyage qu’il doit conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire.

    ► Un test PCR effectué moins de 72h avant l’arrivée et dont le résultat doit être négatif, est exigé à l’entrée du territoire espagnol par voie aérienne (aéroports) ou maritime (ports). Cette obligation est étendue aux voyageurs entrant par la route, depuis la France, à compter du 30 mars. Ne sont pas concernés par cette mesure : les enfants âgés de moins de six ans, les voyageurs en correspondance aérienne, et, s’agissant de l’arrivée par la route, les professionnels du transport routier entrant en Espagne dans le cadre de leur activité, les travailleurs transfrontaliers et les résidents de la zone frontalière pour des déplacements ne dépassant pas un rayon de 30 km de leur lieu de résidence.

    Aucune mise en quarantaine à l’entrée sur le territoire espagnol n’est en vigueur.

    Partir au Portugal
    Le Portugal a débuté un déconfinement le 1er mai. Le pays autorise à partir de ce 17 mai, les séjours touristiques pour les ressortissants de la plupart des pays de l’Union européenne ayant une incidence du coronavirus « inférieure à 500 cas pour 100 000 habitants ». Les voyageurs en provenance de ces pays peuvent donc se rendre au Portugal peu importe le motif. Les passagers de plus de 2 ans doivent présenter, avant l’embarquement, un test PCR négatif de moins de 72 heures. Les voyageurs en provenance de Chypre, de Croatie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Suède mais aussi d’Afrique du Sud, du Brésil et d’Inde doivent, en plus des tests, respecter une quarantaine de 14 jours à leur arrivée.

    Partir en Italie
    Les conditions de voyage vers l’Italie s’assouplissent le 16 mai. L’Italie a annoncé la fin de la quarantaine de cinq jours imposée aux voyageurs en provenance des pays de l’Union européenne. « Le ministre de la Santé Roberto Speranza a signé une ordonnance qui prévoit l’entrée en provenance des pays de l’Union européenne, de la zone Schengen, de Grande-Bretagne et d’Israël avec un test négatif, annulant ainsi le système actuellement en vigueur de mini-quarantaine », a indiqué son ministère dans un communiqué.

    Partir en Grèce
    Les citoyens de l’espace européen, Schengen et assimilés, ainsi que les résidents permanents des pays suivants : Australie, Macédoine du Nord, Emirats Arabes Unis, États-Unis d’Amérique, Royaume-Uni, Israël, Canada, Biélorussie, Bahrein, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Quatar, Chine, Koweit, Ukraine, Rwanda, Russie, Arabie saoudite, Serbie, Singapour et Thaïlande L’arrivée en Grèce est autorisée par voie aérienne, de et vers l’ensemble de ses aéroports, ainsi que par voie maritime, routière et ferroviaire. Pour voyager en Grèce, il est impératif de :

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  • Une étude italienne montre que les infections et les décès dus au COVID-19 chutent après les vaccinations.

    Les infections au COVID-19 chez les adultes de tous âges ont chuté de 80 % cinq semaines après l’administration d’une première dose de vaccin Pfizer (PFE.N), Moderna (MRNA.O) ou AstraZeneca (AZN.L), selon une étude italienne publiée samedi.

    La première étude de ce type menée par un pays de l’Union européenne sur l’impact réel de sa campagne de vaccination a été réalisée par l’Institut national italien de la santé (ISS) et le ministère de la santé sur 13,7 millions de personnes vaccinées dans tout le pays.

    Les scientifiques ont commencé à étudier les données à partir du jour où la campagne de vaccination de l’Italie a commencé, le 27 décembre 2020, jusqu’au 3 mai 2021.

    L’analyse a montré que le risque d’infection par le SRAS-CoV-2, d’hospitalisation et de décès diminuait progressivement après les deux premières semaines suivant la vaccination initiale.

    « Dès 35 jours après la première dose, on observe une réduction de 80 % des infections, de 90 % des hospitalisations et de 95 % des décès », indique l’ISS, ajoutant que le même schéma a été observé chez les hommes et les femmes, quel que soit leur âge.

    « Ces données confirment l’efficacité de la campagne de vaccination et la nécessité d’atteindre rapidement une couverture élevée dans toute la population pour mettre fin à l’urgence », a déclaré le président de l’ISS, Silvio Brusaferro, dans le communiqué.

    Parmi les quelque 14 millions de personnes incluses dans l’étude italienne, 95 % de celles qui avaient pris Pfizer et Moderna avaient terminé le cycle de vaccination, tandis qu’aucune de celles qui avaient pris AstraZeneca n’avait reçu de seconde dose.

    Jusqu’à présent, l’Italie a suivi les recommandations des fabricants, en administrant une deuxième dose de Pfizer trois semaines après la première, une deuxième dose de Moderna après un intervalle de quatre semaines et une deuxième dose d’AstraZeneca après un intervalle de 12 semaines.

    Samedi matin, quelque 8,3 millions d’Italiens, soit 14 % de la population, étaient complètement vaccinés, tandis qu’environ 10 millions de personnes avaient reçu un premier vaccin.

    Reuters, 15 mai 2021

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