Étiquette : Italie

  • Italie : Le marocain qui a sauvé une dame et sa fille vit, maintenant, dans sa voiture

    La voiture transportant la femme et sa fille s’est retrouvée dans une pente et Rashid, avec un ami, a réussi à les sauver avant qu’un incendie ne se déclare. Célébré par la presse locale, il est sans emploi et sans abri depuis trois ans. Seul quelqu’un du voisinage l’aide à survivre

    AGI « Je voudrais juste prendre une douche, manger assis à une table, dormir sur un lit et non sur le siège d’une voiture qui ne marche plus. » Rachid Saiad a 36 ans et depuis trois mois, il vit dans une Seat Ibiza garée dans la Via Fossata, dans le quartier de Borgo Vittoria à Turin. Né à Casablanca, au Maroc, il est arrivé en Italie avec sa famille lorsqu’il était enfant. Il y a étudié et aujourd’hui, il parle couramment cinq langues : l’arabe, l’italien, l’anglais, le français et l’espagnol. Il a travaillé dans le secteur du bâtiment, dans une entreprise spécialisée dans l’aménagement de stands.

    L’entreprise pour laquelle il travaillait a fait faillite.

    « J’ai payé vingt et un ans de cotisations à l’État italien – a-t-il déclaré à l’AGI – puis la société a fait faillite, ils me devaient beaucoup d’argent que je n’ai jamais vu ». L’histoire de Rachid semble être une histoire déjà entendue, avec la vie qui vous tourne le dos, laissant place à la malchance. Cette fois, cependant, il y a autre chose et nous devons faire un pas en arrière de huit ans, en juin 2013. C’est le soir lorsque Rachid, accompagné d’un ami, Hamid, roule sur le périphérique « Terzo Ponte » à Ivrea, près de Turin. Depuis la fenêtre de leur voiture, les deux hommes se rendent compte qu’une Fiat Panda a plongé dans un fossé, mettant fin à sa course contre un arbre.

    De la fumée sort du capot et la voiture risque de s’enflammer à tout moment. Les deux amis se sont arrêtés et ont atteint la voiture : à l’intérieur se trouvaient une femme de 43 ans de Cascinette et sa fille de 6 ans, toutes deux blessées. Rachid et Hamid ont essayé d’ouvrir les portes, mais l’impact avec le sol avait déformé les tôles et ils n’y sont pas parvenus. Ils ont donc décidé de briser le verre et ont finalement réussi à extraire la mère et la fille, qui ont été transportées à l’hôpital et se sont rétablies après quelques jours d’hospitalisation.

    Les journaux locaux ont relaté l’événement et les sauveteurs sont devenus des « anges ». « Nous avons simplement fait ce qu’il fallait faire », déclare Rachid en montrant une cicatrice bien visible sur son mollet droit. « C’est 124 points de suture, une blessure que je me suis faite en essayant de plier les tôles de la voiture. Après l’accident, pendant quelques années, la petite fille m’a écrit à Noël pour me souhaiter bon courage, puis nous nous sommes perdus de vue, j’espère qu’elle va bien. »

    Des petits boulots, mais la pandémie a aggravé la situation

    Entre petits boulots pour grappiller un peu d’argent et longues périodes d’inactivité, la vie de Rachid a dégringolé ces trois dernières années et la pandémie de Covid-19 n’a fait qu’empirer les choses. « J’ai toujours mon numéro de TVA, mais je ne trouve rien. J’ai dormi quelques jours sur un banc, puis un ami m’a dit que je pouvais utiliser sa voiture arrêtée au parking. La nuit, il fait froid, les couvertures ne suffisent pas. Puis il y a des gens sans cœur qui urinent contre les roues, crachent sur le pare-brise. Heureusement – dit Rachid avec des yeux brillants – beaucoup d’habitants du quartier m’aiment. Il y a ceux qui m’apportent de la nourriture, je ne veux pas mendier quoi que ce soit, mais j’en ai besoin ».

    Pour compliquer les choses, un ulcère perforant dont Rachid souffre depuis des années et qui l’a récemment réduit à la peau et aux os. « J’ai été opéré à Aoste, mais j’ai besoin de certains médicaments qui sont chers et que je ne peux pas me permettre. Luca, un garçon qui vit dans l’immeuble près du parking, s’approche. « Aujourd’hui, je vais t’acheter les médicaments, dis-moi ce dont tu as besoin », dit-il à Rachid, qui baisse la tête en énumérant les médicaments. Puis il explique : « Je veux retourner vivre dans une maison, essayer de recommencer. Mon permis de séjour a expiré, sans argent et sans résidence, il est impossible de le renouveler ». Si rien ne change, Rachid n’aura d’autre choix que de retourner au Maroc. « Sans argent, même là, ce serait compliqué. Lorsque je travaillais, j’envoyais toujours de l’argent à mes parents, qui vivent également dans des conditions précaires ».

    Agenzia Italia, 20 mars 2021

    Tags : Italie, Maroc, migration, RME, Rachid Saiad,

  • A Turin, Italie, la police doit intervenir pour imposer l’ordre devant le consulat marocain

    Source : La Stampa, 6 mars 2021

    Trop de monde devant le consulat marocain, la police doit intervenir


    TURIN – Une centaine de personnes. Le tout dans la Via Belfiore. Tous dans le même bloc, devant le consulat du Maroc, au numéro 27. La foule était telle que la police et les carabiniers sont intervenus et ils s’efforcent de gérer la file d’attente du mieux qu’ils peuvent.

    C’est ce qui se passe ce matin à San Salvario. La raison de ces files d’attente serait une ouverture extraordinaire du consulat pour la collecte des passeports. L’ouverture était censée concerner un nombre limité de personnes. Mais la nouvelle s’est répandue et de nombreuses personnes ont afflué ici. Tout cela alors que, précisément en raison des règles anti-Covid, les consulats doivent restreindre l’entrée. Compte tenu du fait que le Maroc a fermé ses frontières précisément à cause du Coronavirus. Et maintenant, beaucoup se demandent comment rentrer chez eux ou faire revenir leur famille.

    Pas de tension

    A San Salvario, il n’y a pas de tensions, à part quelques ralentissements pour les voitures qui ont du mal à passer de la Via Belfiore. Les officiers et les soldats de l’Arma ont déplacé la file d’attente sur un seul trottoir, pour éviter que les gens ne soient entassés devant l’entrée. Entre-temps, Davide Ricca, président de la Circoscrizione 8, est également arrivé sur les lieux. Depuis un certain temps, les habitants de ce bâtiment protestent contre les files d’attente et le chaos qui règnent devant leur porte d’entrée. En fait, le consulat envisage de déménager : le bureau pourrait être transféré via Botticelli.

    Tags : Maroc, consulat, Italie, passeports,

  • Libye-Tunisie. Un axe nord-africain pour l’Italie

    Par Giacomo Fiaschi

    La Tunisie, malgré la récente dégradation de sa notation par Moody’s, peut désormais jouer un rôle important dans la reconstruction de la Libye, ce qui lui a valu l’attention de l’Allemagne in primis. À ce stade, l’Italie peut et doit jouer un rôle central.

    Après le déclassement de la note de la Tunisie en B3 avec perspective négative par Moody’s, la presse locale a multiplié les commentaires, les analyses et les accusations mutuelles des parties sur les responsabilités concernant cet état de fait. Tout le monde est au banc des accusés, les partis de gouvernement et d’opposition, les syndicats et les associations professionnelles, la classe dirigeante et la classe ouvrière.

    En attendant, le parlement, le gouvernement et la présidence de la République, engagés depuis des mois dans une lutte à trois qui paralyse le pays, ne semblent pas vouloir entendre raison et continuent à se lancer des défis alors que le pays continue de s’effondrer et que les bailleurs de fonds, le FMI en tête, commencent à s’impatienter.

    Cette situation semble toutefois paradoxale et, d’une certaine manière, incompréhensible si on la considère à court terme, qui voit la Tunisie candidate pour être la plate-forme logistique de la reconstruction de la Libye, une entreprise gigantesque destinée à garantir au moins une décennie d’activité intense dans tous les domaines.

    La Libye, en effet, avec le gouvernement national qui sortira des urnes d’ici la fin de l’année, reviendra pour disposer pleinement, par le biais de la NOC (National Oil Corporation), des revenus financiers de l’extraction à grande échelle d’un pétrole de la plus haute qualité, largement suffisants pour couvrir l’ensemble des coûts de la reconstruction.

    Une reconstruction qui impliquera des dizaines de grandes entreprises dans tous les secteurs, des grands travaux de construction à la haute technologie, en passant par l’industrie du meuble et de l’ameublement.
    Et la Tunisie, en tant que base logistique où toutes les entreprises concernées trouveront les conditions idéales pour s’implanter tant du point de vue organisationnel que de celui des services financiers, sera la première à bénéficier de cette position, ce qui n’a certainement pas échappé aux observateurs nationaux et internationaux.

    Elle n’a certainement pas échappé à l’Allemagne, qui finance depuis huit ans en Tunisie, par le biais de la Gemeinschaft fuer internationale Zusammenarbeit (la coopération allemande au développement international), la formation des futurs cadres de la classe dirigeante libyenne au Cfad (Centre de formation et d’appui à la décentralisation) et à l’Ena (Ecole Nationale d’Administration), les deux centres de formation d’Etat qui dépendent du ministère tunisien de l’Intérieur.
    Une initiative, celle de la coopération internationale allemande, qui est estimée à pas moins de six milliards d’euros distribués au cours des huit dernières années.

    Dans ce jeu, qui représente l’une des plus grandes entreprises du siècle, l’Italie pourrait jouer un rôle formidable si elle s’arrêtait un instant pour considérer la Tunisie exclusivement comme le pays des immigrés clandestins et si elle entamait immédiatement un travail de coopération pour construire les structures nécessaires à la plate-forme logistique de reconstruction en Libye.

    Une tâche que le gouvernement italien pourrait (et devrait) assumer par l’intermédiaire des bureaux du ministère des affaires étrangères et de la Cassa Depositi e Prestiti, à laquelle appartient notre coopération italienne au développement. La présence sur le territoire tunisien d’environ neuf cents entreprises à capital italien représente un réseau virtuel au sein duquel évoluent des dizaines d’entreprises d’excellence dans divers secteurs manufacturiers, qui ont acquis une expérience précieuse en matière de gestion du personnel et de dialogue avec l’administration publique, expérience qui peut être mieux exploitée si elle est placée dans la perspective d’une stratégie de coopération plus large et plus efficace. Il est dommage que les relations entre l’Italie et la Tunisie soient perçues et symboliquement représentées presque exclusivement par ces onze millions d’euros destinés à la surveillance des côtes et au rejet des immigrés clandestins présentés comme une initiative vertueuse de notre gouvernement. Dommage, certes, mais peut-être pas entièrement, selon les mots de Monod, à cause du Hasard et de la Nécessité.

    Une initiative italienne en Tunisie dans la perspective offerte par le scénario de la reconstruction libyenne pourrait en effet s’avérer non moins catastrophique pour la concurrence intra-européenne qu’elle n’est providentielle pour les entreprises italiennes.

    D’une part, la proximité géographique de l’Italie, tant qu’elle restera confinée à la sphère de l’immigration clandestine, ne représentera pas un obstacle, tandis que d’autre part, l’affaiblissement de la fragile démocratie tunisienne produira l’effet d’une dévaluation qui rendra l’investissement plus rentable pour ceux qui se préparent à partager le gâteau libyen.

    Source : Formiche, 6 mars 2021

    Tags : Tunisie, Libye, Italie,

  • Sahara Occidental : après le Portugal, l’Italie dément toute volonté d’ouvrir un consulat

    Moins de vingt-quatre heures après le Portugal, l’Italie dément à son tour toute volonté d’ouvrir un consulat dans les territoires occupés du Sahara Occidental.

    Le démenti de la diplomatie vient à la suite d’informations publiées par des médias annonçant l’ouverture d’un consulat italien dans les territoires occupés du Sahara Occidental.
    Le communiqué rappelle la position immuable de l’Italie vis-à-vis de la décision des Nations Unis concernant le règlement de la cause sahraouie.
    C’est aussi en réponse à ce qu’a publié le journal électronique ‘Espagnol’ qui a annoncé l’ouverture imminente d’un consulat italien en territoires sahraouis occupés, affirmant que cette idée n’a même pas effleuré les hauts responsables italiens.
    Ces annonces font partie d’une campagne médiatique orchestrée par le makhzen pour attirer plus de pays, surtout européens, à ouvrir des consulats à Dakhla ou à El Ayoun afin de donner à l’occupation marocaine une certaine légalité et mettre aussi bien le peuple sahraoui que les instances onusiennes devant le fait accompli.
    Contrairement donc aux espoirs du Maroc, le ministère italien des affaires étrangères dément toute allégation allant dans ce sens et confirme, si besoin est, de son soutien indéfectible aux résolutions de l’ONU concernant le Sahara Occidental qui est considéré comme un territoire occupé et inscrit dans son agenda comme une colonie à libérer.
    Tahar Mansour
  • Italie : Le haschich du Maroc finance Cosa Nostra

    Trafic de drogue avec le Maroc, un procès à Marsala est en cours

    Le procès de six des 19 suspects de l’opération «Eden 3» accusés de trafic international de drogue sous l’égide du patron de la mafia en fuite Matteo Messina Denaro a débuté hier après-midi devant le tribunal de Marsala. Angelo Greco, 51 ans, de Mazara del Vallo, a choisi le processus avec un rite ordinaire, qui le 11 novembre 2019 a été condamné à 8 ans de prison, en forme abrégée, par le gup de Palermo Cristina Lo Bue dans le cadre de la Procédure mafieuse « Year Zero », Nicolò Mistretta, 65 ans, de Campobello di Mazara, Sebastiano Botto, 63 ans, de Palagonia, Gaspare Bono, 30 ans, de Mazara del Vallo, Vincenzo Lo Voi, 46 ans, de Palerme, et Vincenzo Stefanelli, de 61 ans, d’Oppido Mamertina (Rc).

    Les treize autres accusés seront jugés selon une procédure abrégée devant le juge de Palerme. Le procureur du DDA Alessia Sinatra soutient l’accusation. Trois ont été arrêtés lors de l’opération «Eden 3», tandis que les autres n’ont été que dénoncés.

    Nicolò Mistretta s’est retrouvé en prison, qui a bénéficié à partir du mois d’avril d’un revenu de citoyenneté, malgré deux condamnations subies en 1998 et 2001, et Giacomo Tamburello, 60 ans, de Campobello di Mazara, tandis que, pour des raisons d’âge, l’assignation à domicile a été accordée à l’ancien avocat Antonio Messina, 74 ans, également du même centre de Belicino, mais résidant à Bologne.

    L’enquête a été menée par les carabiniers du Ros du commandement provincial de Trapani et par les financiers du Gico de l’unité de police économique et financière de Palerme, selon lesquels l’association criminelle aurait géré un trafic international de stupéfiants sous la supervision de Cosa Nostra . De 2013 à 2018, en particulier, de grandes quantités de haschich auraient été importées sur la route Maroc-Espagne-Italie.

    Source : Giornale di Sicilia, 5 nov 2020

    Tags : Italie, Cosa Nostra, Maroc, Haschich, cannabis, drogue, stupéfiants,

  • Italie-Maroc : (les migrants irréguliers sont un danger (Di Maio)

    MIGRANTS: LES FLUX IRRÉGULIERS CONSTITUENT UN DANGER, DIT DI MAIO À LA RÉUNION DU MINISTRE DU MAROC

    ROME – Ce que le gouvernement cache aux Italiens, ouvrant des ports et des portes à des migrants clandestins et peut-être infectés, a été explicitement dit lors de rencontres bilatérales avec les pays d’origine des migrants.

    «Les flux migratoires irréguliers constituent une menace sérieuse pour la stabilité de nos pays et de toute la région. Un effort commun et partagé est donc nécessaire pour y faire face ». Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio a déclaré cela à l’issue d’une réunion à la Farnesina avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

    Di Maio a souligné qu’il « s’est déclaré satisfait de la collaboration existant entre les deux pays dans le domaine de la migration » et a rappelé que « l’Italie ne manquera jamais aux autorités marocaines de coopérer pleinement dans la lutte contre les réseaux criminels et de traite des êtres humains, travaillant également au sein de la communauté pour obtenir un plus grand soutien politique et économique de l’UE aux pays d’Afrique du Nord, dont le Maroc ».

    Source: Firenze Post, 8 oct 2020

    Tags : Italie, Maroc, migration, coronavirus, covid 19, 

  • Abdellah et la ministre Teresa : Un amour né en mission au Maroc

    Abdellah El Motassime, mari Teresa Bellanova / Un amour né en mission au Maroc

    Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée de « Honorable Confessions » sur Rai2

    Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée du premier épisode de «Confessions honorables», le nouveau programme de la Rai2 mené par Laura Tecce qui veut révéler les secrets de certains politiciens italiens.

    La première à parler d’elle-même est la ministre Teresa Bellanova, la troisième femme de l’histoire du Parlement italien à diriger le ministère de l’Agriculture. La femme est heureusement mariée à Abdellah: l’amour est né entre les deux lors d’une mission syndicale au Maroc; elle était là en mission et il était son traducteur. À partir de ce moment, une grande complicité et une grande harmonie sont nées entre Abdellah et Teresa qui les ont amenés non seulement à tomber amoureux l’un de l’autre, mais aussi à avoir un fils: Alessandro El Motassime né en 1991.

    Abdellah El Motassime et Alessandro: mari et fils de Teresa Bellanova

    Un amour important qu’Abdellah El Motassime et Teresa Bellanova, même si tous deux préfèrent garder un profil bas sur leur vie privée en faisant très peu de déclarations. Parmi les quelques déclarations publiées dans la presse, il y en a une à propos de son fils Alessandro El Motassime qui a été décrite AGI comme suit: « Il ne parle pas beaucoup et aime encore moins se vanter, car (comme il l’a déclaré) il ne croit pas qu’être parent soit en soi un mérite ».

    Lors du serment de Bellanova au Quirinal, très critiqué pour sa tenue, peu ont tenté de scruter en public s’il pouvait y avoir son mari ou son fils Alessandro qui était pourtant remarqué par Lilli Gruber. Le présentateur d’Otto e Mezzo, en effet, a félicité la ministre en disant: «c’est un très beau fils».

    On sait très peu de choses sur son partenaire: Abdellah travaille comme traducteur et sur son profil Facebook, nous lisons qu’il a étudié à la Faculté des sciences et techniques psychologiques de l’Université du Salento.

    Source : Il Ussidiario, 8 oct 2020

    Tags : Maroc, Italie, ministre, mariage, amour, politique, gouvernement italien, 

     

  • Savona – Arrestation d’un réseau de trafic de drogue entre le Maroc et l’Italie


    Les carabiniers ont découvert et bloqué un gang de trafiquants de drogue qui transféraient du haschich et de la cocaïne du Maroc – via l’Espagne – et approvisionnaient la Ligurie, le Piémont et une partie de la Lombardie.

    L’Unité d’enquête du Commandement provincial des carabiniers de Savone, à Alexandrie et Novi Ligure (AL), assistée de leurs collègues de Novi Ligure, a exécuté une ordonnance d’application d’une mesure de précaution personnelle rendue par le juge des enquêtes préliminaires de la Cour ordinaire d’Alexandrie, à la demande du parquet d’Alexandrie, contre ELGHARIB Kacem et BOUKHAIRAT Rachid, tous deux marocains de 33 ans, pour délits de trafic de drogue et d’extorsion.

    La mesure de précaution est née dans le cadre d’une enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone dénommée « Souk Express », concernant une association criminelle opérant dans les provinces de Savone, Gênes, Alessandria et Bergame, constituée de ressortissants du Maghreb, dédiée au trafic de grandes quantités de drogues telles que le haschich et la cocaïne.

    Les envois de drogues, en provenance du Maroc et d’Espagne, ont atteint la Ligurie par le transport routier, ou par l’utilisation de véhicules articulés (pour le haschich) et de voitures soigneusement modifiées (pour le transport de cocaïne).

    Au sommet de l’équipe criminelle a été identifié cet ELALOUI Said, un Marocain de 37 ans résidant à Novi Ligure (AL), qui opérait avec l’aide de subordonnés de confiance, en charge d’organiser les voyages et de recruter ceux qui devaient transporter la drogue.

    SAID était également propriétaire d’une société d’import-export de véhicules à Novi Ligure, qui au fil des ans avait acheté divers véhicules d’occasion, proposés à la vente par des particuliers ou des concessionnaires, puis utilisés pour le transport de stupéfiants.

    L’enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone, lancée en 2018 et coordonnée dans un premier temps par le parquet de Savone puis par celui d’Alexandrie, a permis de déceler une image complète des associés et des moyens de transport qu’ils utilisaient, des drogues, les sujets qui ont émergé étaient également déjà connus de ce commandement, car ils étaient impliqués dans des activités antidrogue similaires.

    Les enquêtes ont permis de découvrir comment les suspects avaient élargi leur champ d’action, ainsi que dans ce domaine, également dans le Bas-Piémont et en Lombardie, avec des objectifs évidents visant à consolider leur présence dans ces zones.

    La morphologie de la province de Savone, caractérisée par la présence de ports et de carrefours routiers (il suffit de penser aux ports maritimes, à l’Autostrada Dei Fiori et à Turin – Savona, qui grâce à l’utilisation des sorties et des routes intermédiaires vous permettent d’accéder facilement différentes villes du Piémont), il était bien adapté aux objectifs et aux besoins de l’association criminelle.

    Le suivi des «mouvements» des suspects a permis à l’Unité d’investigation, le 28 février 2019, de procéder à l’arrestation en flagrant délit d’ELALOUI Said et ELGHARIB Kacem, 33 ans marocain, dans le cadre d’activités de lutte contre le trafic de drogue préparé en collaboration avec la société Carabinieri de Novi Ligure. Le service était issu d’une analyse des mouvements des suspects, qui avait permis d’identifier l’arrivée dans notre pays, et plus précisément dans la province d’Alexandrie, en provenance d’Espagne et passant par la Ligurie, d’un grand lot de médicament.
    La découverte de grandes quantités des deux différents types de stupéfiants, le haschisch et la cocaïne, a permis de comprendre comment le groupe criminel a pu s’approvisionner, délocaliser et gérer divers marchés illicites en Ligurie, dans le Bas-Piémont et en Lombardie.

    En outre, certains suspects, afin de résoudre certains problèmes qui se sont posés entre eux, provenant de conflits au sein de la gestion de la pègre, ont procédé à de véritables agressions physiques et extorsion, battus et menacés avec des couteaux et autres objets contondants leurs clients en retard de paiements. pour les fournitures de médicaments.

    Les enquêtes menées sur la drogue saisie par les laboratoires d’analyse des substances narcotiques des Carabinieri, ont certifié l’excellente qualité des marchandises, certifiant en outre la compétence et la capacité pénale des suspects:

    – à partir de 90 Kg de haschich, divisé en 880 comprimés, environ 850 000 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale de plus de 5 000 000 euros;

    – à partir de 20 gr. de cocaïne, divisé en 8 boyaux, 102 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale d’environ 5 000 euros.

    L’enquête a rapidement révélé que le financement, la planification, l’organisation et la cruauté avec lesquels le marché de la drogue illicite était géré étaient la seule activité et source de revenus d’ELALOUI Said et de ses associés.

    A l’issue de l’enquête, un total de 6 personnes d’origine marocaine, âgées de 33 à 39 ans, ont été dénoncées à l’autorité judiciaire compétente.

    Le 3 octobre 2020, une ordonnance d’application d’une mesure conservatoire rendue par le G.I.P. de la Cour d’Alexandrie, soumettant:

    • ELGHARIB Kacem, déjà incarcéré à Alessandria, à l’interdiction de rester sur le territoire de la municipalité de Novi Ligure;

    • BOUKHAIRAT Rachid en garde à vue en prison.

    Les arrêtés étaient tous deux associés à la prison d’Alexandrie

    Source : liguriaoggi.it, 8 oct 2020 (traduction non officielle)

    Tags : Maroc, Italie, drogue, cannabis, cocaïne, stupéfiants, haschich, kif,

  • Italie : Marocain de 27 ans dénoncé pour trafic de cocaïne

    Carrara. La police dénonce un citoyen marocain pour trafic de cocaïne et résistance à un agent public

    La police d’État du Commissariat de Carrare, dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le trafic de drogue, a dénoncé un citoyen du Royaume du Maroc âgé de 27 ans pour avoir trafiqué et résisté à un agent public. En particulier, le dimanche 4 septembre, les agents de la police d’État ont remarqué un homme à bord d’une bicyclette se conduisant de manière suspecte dans le quartier d’Avenza, le sujet a donc reçu l’ordre de s’arrêter pour être soumis à un contrôle. A la vue des agents, cependant, le citoyen non-européen s’est enfui, s’engageant dans le mauvais sens sur des routes même à fort trafic, constituant un réel danger pour la sécurité des personnes affectées par la circulation routière.

    Au bout d’un moment, l’état-major de la brigade volante du Commissariat a réussi à retrouver le sujet et après l’avoir soumis à une fouille personnelle, ils ont décidé d’aller vérifier son domicile. A l’intérieur d’une cave appartenant au domicile du sujet, un véritable kit pour la vente a été retrouvé: une dose de cocaïne enveloppée dans un emballage cellophane, divers autres bouts de matériel pour le conditionnement du médicament totalement compatible, pour la couleur et la forme, à celle utilisée pour la cocaïne liée à la saisie et enfin un slingbar de précision allumé et fonctionnel, utilisé pour diviser les doses pour être ensuite destinées à la vente au détail. Pour ces raisons, le pousseur a été déféré en état de liberté à l’A.G. tant pour la possession de stupéfiants à des fins évidentes de trafic que pour la résistance à un agent public lors du contrôle de police.

    Source : Il Metropolitano, 5 oct 2020

    Tags : Italie, Maroc, trafic, cocaïne, drogue, cannabis, haschich, marocain, 

  • Italie : Marocain de 38 ans vole un vélo électrique à Pontinia

    Selon le site LatinuaTu, un marocain de 38 ans a été arrêté par les Carabiniers de la ville italienne de Sabaudia en possesion d’un vélo électrique volé.

    Dans la soirée du 28 septembre dernier, à Pontinia, les militaires de la station Sabaudia Carabinieri, à l’issue d’un service de contrôle territorial, ont arrêté un citoyen marocain de 38 ans pour le délit de réception de biens volés.

    L’homme avait avec lui un vélo électrique d’une valeur d’environ 650 euros qui a fait l’objet d’un vol qui a eu lieu le même matin. Le vélo appartenait à un citoyen indien à qui les biens volés ont été restitués.

    Le trafic de vélo est devenu monnaie courante en Europe. A l’instar des voitures volés, les vélos  sont revendus au Maroc.

    Tags : Maroc, Italie, vol, trafic, vol de voitures, vol de vélos, crime,