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  • Algérie-France : pas de réconciliation à l’ordre du jour

    Tags : Algérie, France, Abdelmadjid Tebboune, Emmmanuel Macron, Colonialisme, Histoire, Mémoire, Italie, Mattarella

    Abdelmadjid Tebboune refuse catégoriquement de faire un quelconque premier pas en direction du président français Emmanuel Macron pour un éventuel réchauffement des relations après les propos « très graves » tenus par ce dernier envers l’Algérie.  

    « On ne touche pas à l’histoire d’un peuple, on n’humilie pas les Algériens » a-t-il affirmé dans un entretien avec le magazine allemand Der Spiegel, ce vendredi 5 novembre. « C’est un problème national, ce n’est pas un problème du président de la République », a-t-il insisté en précisant que Macron a blessé la dignité des Algériens. « Je ne vais pas être le premier à faire le pas, sinon je perds tous les Algériens (…) aucun Algérien n’accepterait que je reprenne contact avec ceux qui ont formulé ces insultes », a-t-il dit.

    L’Algérie officielle et populaire reproche au chef de l’Etat français d’avoir usé d’une rhétorique de l’extrême droite sur l’Algérie et la colonisation, allant jusqu’à douter de l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation. Pourtant, lorsqu’il était candidat à la magistrature suprême dans son pays en 2017, il avait osé qualifier, à Alger, le colonialisme de « crime contre l’humanité ».

    Ce retournement ainsi que les paroles hostiles à l’Etat algérien et à son histoire ont profondément choqué l’opinion à tel point que des voix se sont élevées pour réclamer la remise en cause en profondeur des relations entre les deux pays. D’ailleurs, rapidement, les autorités ont décidé d’interdire le survol du territoire algérien par les avions de guerre français en partance pour le Mali. Tebboune a maintenu que la décision était définitive et expliqué que les appareils français mettent « neuf heures et non plus quatre comme avant » pour se rendre au Niger ou au Mali.

    Tebboune s’est montré, enfin, pessimiste sur l’avenir des relations franco-algériennes, en affirmant que la fin de la crise n’est pas pour demain.

    Ali-Younsi-Massi

    Partenariat algéro-italien : Le baromètre est au beau-fixe

    Entre l’Algérie et l’Italie, l’entente, qu’elle soit diplomatique ou économique, est cordiale. La visite du président Sergio Mattarella confirme cette lune de miel.

    C’est fort d’une importante délégation que le président italien Sergio Mattarella est arrivé hier à Alger pour une visite d’Etat de deux jours. Au menu des discussions qu’il aura avec son homologue Abdelmadjid Tebboune et avec les plus hauts responsables du pays : dialogue politique et partenariat stratégique dans divers domaines ainsi que la coordination des efforts pour faire face, ensemble, aux problématiques du bassin méditerranéen et des développements que connaît le continent africain.

    L’Algérie et l’Italie ont, de tout temps, entretenu des relations équilibrées et, par différents aspects, amicales. Tout plaide donc pour le renforcement des ces liens. Rome a besoin de sécuriser ses approvisionnements en hydrocarbures, particulièrement en gaz qu’elle reçoit via le pipeline Enrico Mattei (du nom de l’ancien patron de l’ENI favorable à l’indépendance de l’Algérie) et d’une coopération en matière de lutte contre les migrations clandestines et le terrorisme transfrontalier. Les Italiens cherchent aussi à prendre une plus grande part du marché algérien où leurs entreprises sont déjà très bien représentées. Ils veulent aussi une porte d’entrée vers l’Afrique qui suscite actuellement la convoitise et la concurrence acharnée des puissances.

    De son côté, l’Algérie attend de son partenaire du nord une plus grande implication pour dynamiser son économie à travers des investissements directs et par le transfert de technologie. Les autorités, à commencer par le président Tebboune, ne tarissent pas d’éloges sur le Know how italien qui, selon les pouvoirs publics, pourrait facilement s’adapter au contexte algérien.

    Sur le plan diplomatique, les deux pays partagent des points de vue convergents sur plusieurs dossiers internationaux. Ainsi, concernant la Libye, les deux Etats œuvrent pour le retour rapide de la paix et la stabilité dans ce pays et pour le départ des forces étrangères ainsi que les mercenaires qui tentent de le contrôler par la force des armes.

    Il en est de même pour la question sahraouie. La solution à ce conflit doit tenir « dûment compte des droits du peuple sahraoui », a ainsi affirmé Sergio Mattarella qui a exprimé le souhait d’une reprise des négociations directes entre les parties en vue d’une solution « équitable et durable » de la question qu’il dit suivre de près.

    « Nous avons toujours soutenu avec conviction le rôle joué par les Nations unies » a-t-il ajouté, notant avec « satisfaction » la nomination du diplomate italo-suédois Staffan De Mistura comme envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU.

    D’autre part, au niveau bilatéral, l’Algérie et l’Italie ont signé, hier, trois accords dans les domaines de l’Education, de la Justice et de la sauvegarde du patrimoine culturel. Ceux-ci permettront déjà l’ouverture d’une école internationale italienne à Alger et le jumelage des Ecoles supérieures de la magistrature d’Algérie et d’Italie. Un accord-cadre a également été ratifié entre l’Ecole nationale supérieure de sauvegarde du patrimoine culturel et sa restauration de Tipasa (Alger) et l’Institut central de la restauration de Rome (Italie).

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 07/11/2021

  • Mattarella: Les droits du peuple Sahraoui doivent être garantis

    Tags : Sahara Occidental, Président Sergio Mattarella, Front Polisario, Maroc, Italie, Algérie,

    Dans un entretien accordé au quotidien El Moudjahid, dans son édition de ce samedi 06 novembre, le président Italien, Sergio Mattarella, a tenu à rappeler la position de son pays sur l’affaire du Sahara Occidental. S.Mattarella a affirmé que son pays soutien les efforts des nations unies pour la reprise des négociations entre l’ensemble des parties du conflit. Le Président Italien dira, également que son pays soutient toujours une solution équitable qui garantira les droits du peuple sahraoui : « Nous suivons de très près la question du Sahara occidental. Nous avons toujours soutenu avec conviction le rôle joué par les Nations unies qui pourra contribuer, malgré la situation actuelle de tension, à une reprise des négociations directes entre les parties du conflit, en vue d’une solution équitable et durable de la question, et qui tienne dûment compte des droits du peuple sahraoui ». A-t-il déclaré.

    Le président Mattarella a souligné, dans ce contexte, que l’Italie soutient « le rôle de l’Algérie et son attachement au cadre onusien sur le Sahara occidental ».

  • Algérie : La France n’est pas le centre du monde

    Algérie : La France n’est pas le centre du monde – Tebboune renforce les liens avec l’Europe

    Après avoir rassuré l’Espagne de la fourniture de gaz cet hiver à travers la livraison du surplus, si nécessaire, par le biais de la flotte de méthaniers que le pays possède, Tebboune reçoit aujourd’hui le président italien après avoir donné une riche interview à Der Spiegel le quotidien allemand ou il remercie notamment Angela Merkel et l’Allemagne pour leur soutien.

    Cette succession d’événements était perçus comme un pied de nez a Macron par la presse égocentrique hexagonale qui se précipitait sur le contenu de l’entretien au journal allemand, en le vidant de la plupart de son contenu, au passage.

    Le fait est que, la RE-détérioration des relations entre la France et l’Algérie s’installe sur le long terme même avec un président français plus jeune et se généralise au continent et en raison des propos “extrêmement dangereux” du président Emmanuel Macron, le président algérien Abdelmajid Tebboune a exclu une normalisation des relations avec la France.

    Tebboune a fait ces déclarations dans une interview à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, qui a été publiée vendredi, au palais présidentiel à Alger. Lorsqu’on lui a demandé si les relations entre Alger et Paris reviendraient bientôt à la normale, le président algérien a déclaré :

    “Aucun Algérien n’accepterait que je reprenne les pourparlers avec des individus qui ont lancé de telles insultes”.

    Les tensions entre l’Algérie et la France RE-déclenchées par les déclarations de Macron selon lesquelles le peuple algérien n’existait pas avant l’autorité coloniale française et qu’une autre colonisation a précédé celle de son propre pays, provoquant une avalanche de condamnations en Algérie.

    Macron a déclaré qu’”il y avait eu une colonisation avant l’autorité coloniale française” en Algérie, soulignant la présence ottomane dans la région entre 1514 et 1830, dans le but d’expier le terrible passé colonial du pays.

    Toutefois…

    Mais non, Tebboune n’a pas que ressassé sempiternellement le conflit mémoriel franco-algérien, il a aussi remercié l’Allemagne officielle et Angela Merkel, sur le départ, de son soutien. ” Les Allemands nous ont toujours traites avec respect et sont en accord avec nous sur de nombreux sujets”.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a aussi mis en exergue le “potentiel” existant dans la coopération en matière d’énergies renouvelables entre l’Algérie et l’Allemagne.

    “Il y a (…) beaucoup de potentiel dans les énergies renouvelables. Avec l’aide de l’Allemagne, nous pourrions approvisionner l’Europe en énergie solaire”

    A une question sur ses attentes par rapport au prochain gouvernement allemand dans le domaine de la coopération bilatérale, le chef de l’Etat a déclaré: “tout ce qui est possible”, affirmant que “l’Allemagne est un modèle pour nous à bien des égards”.

    Evoquant les secteurs de coopération pouvant être développés, il a cité, à titre d’exemple, celui de la santé. “Je voudrais que nous construisions ensemble un grand hôpital à Alger. Un établissement qui couvre toutes les spécialités de la médecine”, a-t-il précisé, soulignant que l’Algérie serait disposée à financer une “grand e partie” de ce projet. Un hopital qui soignerait les africains sans besoin pour eux d’aller en Europe.

    Le président Tebboune s’est félicité de la qualité des relations politiques entre les deux pays. “Les Allemands nous ont toujours traités avec respect, ils ne nous ont jamais traités avec arrogance, et il n’y a jamais eu de désaccord sur la politique étrangère”, a-t-il souligné.

    Pour finir, aujourd’hui, l’entretien avec le président italien a été élargi a toute la délégation algero-italienne et divers accords ont été signés. Le président italien a déclaré également que la solution au Sahara Occidental doit prendre en compte les droits des sahraouis.

    En conclusion, Alger rappelle à Paris qu’elle n’est pas le centre du monde et que le pays est capable de traiter avec le monde et ses voisins qui font de la politique en toute transparence loin des barbouzeries franco-françaises. En plus du partenariat stratégique que l’Algérie possède avec la chine et la Russie, alliés de longues dates.

    C’est un retour de l’Algérie sur la scène internationale en force que Macron prend dans les dents et il va falloir, en cas de deuxième mandat présidentiel, s’y habituer.

    Aldjazair, 06/11/2021

    #Algérie #France #Italie #Europe #UE #Tebboune #Macron

  • Algérie: Le marché italien va-t-il remplacer le français?

    Algérie: Le marché italien va-t-il remplacer le français? – L’expérience de l’Italie en économie, une chance à saisir

    Le premier dossier qui représente un grand un intérêt pour l’Italie et l’Algérie est le renforcement des relations algéro-italiennes dans l’hydrocarbure. L’Italie est considérée comme première destination dans l’exportation du gaz avec une progression de 109% durant le premier trimestre de l’année en cours par rapport à 2020. L’expérience italienne hors hydrocarbure et la réforme bancaire sont des atouts que les experts appellent le gouvernement algérien à acquérir.

    Renforcement des relations en hydrocarbure

    Dans le cadre économique, les Italiens visent bien le renouvellement du contrat de gaz naturel de gazoduc transméditerranéen entre l’Algérie, la Tunisie et l’Italie et qui se terminera en 2027, a souligné à Maghreb Info l’expert en économie Ishak Kharchi. Il a indiqué que les délégations espagnoles qui ont visité l’Algérie ont pu renouveler leur contrat de gaz jusqu’à 2045. L’expert a déclaré : « En pleine crise mondiale d’énergie, les italiens veulent décrocher des contrats de gaz de longues durées mais l’Algérie actuellement va vers les contrats de courtes durées de cinq à dix ans en conformément avec les changements des prix dans le marché international de l’hydrocarbure ». Pour rappel, le volume total de gaz algérien exporté en Italie est de 6,4 milliards de mètres cubes pendant les trois premiers mois de 2021. Sur ce sujet de l’hydrocarbure, les Algériens cherchent transporter du gaz algérien de l’Italie à l’Espagne dans le cas où la quantité du gaz exportée par le nouveau gazoduc vers l’Espagne ne sera suffisante, a indiqué l’expert Ishak Kharchi. « Le gazoduc transméditerranéen n’est pas exploité d’une façon complète. L’Algérie peut acheminer plus de quantité de gaz à travers ce gazoduc sous marin de l’Italie à l’Espagne », a-t-il indiqué.

    Il est à noter que l’Algérie expédiait 10 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an vers l’Espagne et le Portugal via le GME (Gaz Maghreb Europe) qui est le gazoduc traversant le Maroc, et suite à la crise diplomatique entre les deux pays, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a décidé de ne pas reconduire ce contrat.

    Dans ce contexte, l’expert a déclaré que « 10 milliards de mètres cubes de gaz ont été exportés par l’ancien gazoduc. Pour le nouveau gazoduc Medgaz qui lie directement l’Algérie avec l’Espagne, la quantité de gaz est de 8 milliards de mètres cubes dont il reste 2 milliards de mètres cubes.» Il a précisé qu’il y a trois solutions, transporter la quantité de gaz restante vers l’Espagne via le nouveau gazoduc, ou via l’Italie, ou que l’Algérie envoie des navires pour transporter le gaz vers l’Espagne.

    Il est à noter qu’un contrat de vente de gaz a été signé entre le groupe Sonatrach et la grande société italienne des hydrocarbures ENI en 1977 et il a été ils renouvelé en 2019 pour pour une durée de huit années jusqu’en 2027. « La coopération entre l’Algérie et l’Italie est forte en matière d’énergie. La société italienne ENI est le plus grand partenaire pour l’Algérie et coopère avec Sonatrach depuis les années 70. C’est le dossier de l’énergie qui a conduit le président italien à visiter l’Algérie », a confirmé l’expert.

    Au début de l’année en cours, Sonatrach et ENI ont signé un accord qui s’inscrit « dans le cadre du processus de conclusion d’un nouveau contrat d’hydrocarbures sous l’égide de la nouvelle loi d’hydrocarbures 19-13 ». L’exploitation dans la région du bassin de Berkine et la réalisation d’un hub de développement de gaz et de pétrole brut à travers une synergie avec les installations existantes du périmètre 405b, sont programmés dans cet accord. A propos de l’exploitation des énergies renouvelables entre les deux pays, en mars dernier, un accord a été signé également entre Sonatrach et ENI qui comprend « un mémorandum d’entente qui s’étend du bio-raffinage à la production de l’hydrogène et aux énergies renouvelables.» A ce sujet, l’expert en économie a souligné que l’intérêt de l’Italie dans les énergies renouvelables est plus grand que celui de l’Algérie malgré l’importance que donne cette dernière à la transition énergétique.

    L’investissement algéro-italien hors hydrocarbure

    Ishak Kharchi a précisé que l’expérience italienne hors hydrocarbure est exemplaire et l’Algérie doit en profiter. « L’Italie en 2021 a exporté dans le secteur agroalimentaire environ 52 milliards de dollars, soit le double de la recette de l’Algérie en hydrocarbure. « Pourquoi l’Algérie vise à développer sa production locale mais à l’international elle renforce les coopérations dans le secteur hydrocarbure ?».

    L’expérience italienne dans le développement économique est une chance à saisir. L’expert a expliqué que l’économie italienne était à 85% une « économie informelle » et après dix ans le gouvernement italien a pu la rendre formelle. « Le gouvernement algérien est recommandé de suivre l’expérience italienne économiquement et juridiquement », a-t-il proposé. L’Italie a suivi des étapes dans son expérience économique à travers la création de confiance de la part de la catégorie qui a de l’argent comme les grands importateurs, la motivation par les taxes et leur permettre la création de grandes sociétés familiales, ainsi que le gouvernement a eu des capitaux sociaux dans le secteur privé fin d’avoir une part de gestion, a souligné l’expert. Il a ajouté que l’objectif des relations algéro-italiennes est de remplacer le marché français par le marché italien après que plusieurs contrats économiques entre la France et l’Algérie ne sont pas renouvelés, ce qui va permettre aux entreprises algériennes de se diriger de plus en plus vers le marché italien.

    L’économie est le principal dossier de la visite du président italien

    Aujourd’hui, le président italien Sergio Mattarella a effectué une visite d’Etat en Algérie pour deux jours. Il a déclaré dans un entretien avec le journal El Moudjahid que l’Algérie est le deuxième fournisseur de gaz de l’Italie. Il a souligné que l’ENI a joué un rôle central dans les relations économiques entre les deux pays. « Je suis convaincu que l’Algérie restera un partenaire central aussi dans le futur », a-t-il affirmé. Le président italien a déclaré également que le renforcement des projets dans les énergies renouvelables est parmi les objectifs économiques de son pays : « Du côté italien, il y a l’intérêt à diversifier le partenariat bilatéral en explorant de nouvelles collaborations avec des entreprises algériennes, dans des secteurs de nouvelles opportunités, tels que les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ce sont des secteurs qui sont notamment au cœur des stratégies de transition énergétique italienne et algérienne et dont les opportunités économiques vont se multiplier dans les prochaines années. »

    Dans le secteur hors hydrocarbure, le président italien Sergio Mattarella a indiqué que : « Le système économique italien est caractérise par la présence de plus de 4,5 millions de PME. Ce sont des entreprises généralement familiales, qui n’ont pas toujours les moyens pour s’établir à l’étranger et ont donc besoin de l’appui des institutions pour cela. » A propos des échanges entres les entreprises algériennes et italiennes, il a souligné que : « L’Italie favorise les échanges et la coopération entre entreprises italiennes et algériennes, surtout à travers notre Agence pour le Commerce ITA, qui promeut la participation d’entreprises italiennes aux foires économiques qui se déroulent en Algérie et vice-versa. » Le préside italien a précisé que le la prochaine réunion d’un Business Forum bilatéral pourra sûrement impulser ce processus. « Nous regardons avec attention à la mise en œuvre du plan d’action du Premier ministre Benabderrahmane. Un plan ambitieux qui vise à améliorer le climat des affaires dans le but d’accompagner les perspectives de diversification de l’économie algérienne, y compris en faveur des opportunités pour les nouvelles générations», a-t-il confirmé.

    Le président restera jusqu’au 7 novembre, pour étudier plusieurs dossiers dans plusieurs secteurs et en économie en particulier en attendant le résultat de cette rencontre.

    Maghreb Info, 06/11/2021

  • Le président italien en visite d’Etat de 2 jours en Algérie

    Le président italien en visite d’Etat de 2 jours en Algérie – Privilégier un partenariat solide et stratégique dans divers domaines et secteurs afin de faire face aux défis régionaux auxquels ils se trouvent confrontés.

    Le président de la République italienne, Sergio Mattarella, a entamé, ce samedi, une visite d’Etat de deux jours en Algérie, à la tête d’une importante délégation. M. Mattarella a été accueilli à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.

    Etaient également présents à la cérémonie d’accueil, le Président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, le président l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, le Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, et le Général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP).
    Les deux Présidents ont écouté les hymnes nationaux des deux pays, puis ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine et des trois corps de l’ANP qui leur ont rendu les honneurs. La visite du Président italien s’inscrit dans le cadre de la consolidation du partenariat et du renforcement des relations de coopération étroite entre les deux pays amis ainsi que l’ouverture de nouvelles perspectives au service des intérêts des deux peuples.


    Cette visite permettra également aux deux pays de poursuivre le dialogue politique qu’ils entretiennent depuis plusieurs années, tout en privilégiant un partenariat solide et stratégique dans divers domaines et secteurs afin de faire face aux défis régionaux auxquels ils se trouvent confrontés.

    En ce sens, les relations séculaires algéro-italiennes, marquées du sceau de l’amitié et du respect mutuel, sont appelées à se consolider davantage.

    Pour rappel, le Mémorandum d’entente sur le dialogue stratégique sur les relations bilatérales et les questions politiques et de sécurité globale, signé entre les deux pays en décembre 2020 à Alger, s’inscrit dans le prolongement du Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération liant les deux pays, signé en 2003 à Alger.

  • Florence: Un marocain agresse un couple avec une hache

    Florence: Un marocain agresse un couple avec une hache. L’agresseur, âgé de 25 ans, a été arrêté pour tentative de meurtre

    L’auteur présumé a été identifié comme un homme de 25 ans. Le jeune homme, originaire du Maroc, aurait brisé les vitres de la voiture avec une hache et aurait ensuite tenté de blesser les petits amis avec la même arme.
    Il aurait brisé les vitres de la voiture dans laquelle ils se trouvaient avec une hache et aurait ensuite tenté de blesser un couple de 20 ans avec une hache. Pour cette raison, la police a identifié un homme de 25 ans originaire du Maroc qui a été arrêté pour suspicion de tentative de meurtre.

    L’attaque à la hache a eu lieu le 3 octobre dans la Via dell’Isolotto, près du parc Cascine. Les enquêtes qui ont conduit à l’identification de l’homme ont été menées par les digos, qui ont écarté la possibilité d’une matrice fondamentaliste derrière l’acte. Les deux petits amis qui ont été victimes de l’attaque sont sains et saufs.

    D’après ce qui a été expliqué, l’homme a brisé les vitres de la voiture avec une hache et a ensuite essayé de blesser les petits amis avec la même arme. Les deux personnes se sont sauvées en s’enfuyant dans le véhicule.

    Selon la reconstitution effectuée par Digos à partir d’images vidéo prises par des caméras dans la zone, peu avant, le jeune homme de 25 ans avait attaqué deux jeunes hommes sur un scooter, donnant des coups de pied au véhicule, puis un groupe de jeunes sur la voie piétonne sous le viaduc indien, leur jetant des pierres.

    Controradio, 27/10/2021

  • Italie: Arabpop, un magazine pour comprendre le monde arabe

    Italie: Arabpop, un magazine pour comprendre le monde arabe. Il traite de la culture arabe dans son essence esthétique, sans politique, car c’est exactement ce qui nous a manqué ces dernières années.

    Arabpop – le nouveau magazine semestriel édité par Tamu edizioni – comble un vide de contenu mais surtout restitue la culture arabe dans son essence esthétique, dépourvue de rhétorique politique. Le magazine est un recueil de contributions, d’écrits, de poèmes et de dessins d’auteurs et d’auteurs qui gravitent autour du monde arabe – du Maghreb au Machrek, en passant par la péninsule arabique. Le premier numéro parle de la métamorphose, un processus de changement souterrain qui se poursuit au-delà de la saison du printemps arabe, touchant tous les aspects de la culture du Moyen-Orient. « Il faut s’habituer à considérer les productions artistiques comme des productions esthétiques », a déclaré Fernanda Fischione – l’une des éditrices qui nous a parlé de la playlist électronique Metamorphosis. et de toutes les fréquences qui n’émergent pas en surface.

    Qu’avons-nous manqué sur la scène musicale arabe ?

    Presque tout ces dernières années. On ne regarde jamais la culture arabe contemporaine d’un point de vue purement esthétique. Il doit y avoir une tragédie ou un commentaire politique, mais nous traitons rarement les musiciens comme nous traiterions n’importe quel musicien européen ou américain.

    Quelqu’un a acquis une certaine notoriété internationale également pour l’attention portée à certains problèmes, par exemple le groupe libanais Mashrou ‘Leila avec les problèmes LGBT. L’aspect le plus sociologique a probablement été considéré comme le plus digne d’intérêt. Nous avons eu plusieurs réfugiés en Europe en provenance de pays arabes, vient à l’esprit Ramy Essam, lauréat de la première édition du prix Club Tenco Grup Yorum. Son histoire a été reprise dans le reportage d’Amedeo Ricucci diffusé sur TV7 en novembre 2020, qui parle de son métier de musicien et de réfugié politique en Suède depuis l’Égypte.

    Comment dépasser cette perspective occidentale ?

    Prêter attention aux manifestations culturelles qui ne satisfont pas forcément notre idée du monde. C’est la raison qui m’a poussé à faire la playlist sur l’électronique – en laissant de côté les éléments les plus orientaux. Dans la liste de lecture, il y a le morceau Mohammed de Shkoon – un groupe syrien / allemand – le seul qui a des réminiscences évidentes qui s’inspirent du chant arabe et de la musique arabe traditionnelle. Pour le reste, ce sont des traces auxquelles on ne s’attendrait pas, en Arabie Saoudite par exemple. J’ai essayé de sélectionner les pistes le plus complètement possible, en partant du Maroc pour rejoindre la péninsule arabique. Il faut s’habituer à considérer les productions artistiques comme des productions esthétiques. L’œil de l’engagement politique ne nous aide pas toujours à rendre justice à ce qui se passe dans cette partie du monde. Il ne s’agit pas de se désengager mais de considérer le produit artistique comme tel. Le divertissement existe aussi dans le monde arabe.

    Quel est le lien entre la playlist que vous avez sélectionnée et le concept de morphing ?

    L’intention n’était pas tant de montrer une métamorphose qu’un chemin, mais de rechercher un genre – qui en fait est composé de divers sous-genres – qui expliquerait en quelque sorte où un processus de transformation de la culture pop qui a duré des années a conduit . De la musique de rue et de protestation, nous nous dirigeons vers une musique mondialisée – le rap, la trap et l’électronique sont parmi les genres les plus écoutés dans le monde au cours des deux dernières décennies, mais ils contiennent un changement en ce qui concerne la sensibilité artistique.

    Comment l’approche de la musique a-t-elle changé dans le monde arabe après la révolution ?

    Nous ne pouvons plus nous permettre de nous exprimer – et je fais référence au contexte que je connais le mieux, c’est-à-dire l’Egypte – où en 2011 la place servait de lieu de production. Avec le retour du régime, ceux qui auraient pu partir. Tant de personnes que j’ai contactées pour faire mes recherches aujourd’hui ne vivent plus en Egypte. Il n’y a plus cette génération qui a fait la révolution il y a 10 ans, il y a des enfants plus jeunes qui ont grandi dans cette période de reflux en quelque sorte un grand élément de changement.

    La musique se nourrit tellement du transnationalisme d’internet, et n’a pas besoin de support physique comme c’est le cas avec le street art. En fait, vous pouvez vous connecter immédiatement avec des musiciens : une maison de disques saoudienne peut produire un artiste tunisien, jordanien ou marocain sans jamais le voir.

    Nous pensons souvent aux autres cultures comme un monde unitaire. Existe-t-il des différences régionales à la fois dans la production et dans le choix du genre et des sujets ?

    Sûrement oui, il y a la macro différence entre le Maghreb et le Machrek [ l’ensemble des pays arabes qui sont situés à l’est de l’Egypte et au nord de la péninsule arabique] dans le monde arabe qui se reflète également dans la musique. Je parlais tout à l’heure avec une maison de disques indépendante d’Arabie saoudite et je lui ai demandé s’ils n’avaient pas l’intérêt de produire aussi des artistes du Maghreb, après avoir produit des artistes égyptiens et jordaniens. Il a répondu ‘Non, parce que je suis plus avancé sur le plan technique’. Au Maroc et en Algérie le rap s’est développé à la fin des années 1980 – également en lien avec la France – et pour cette raison il y a une qualité technique plus élevée. C’est naturellement qu’un phrasé politique tranchant que l’on pouvait retrouver dans les chansons égyptiennes de 2011, dans d’autres pays arabes avait du mal à émerger, également pour des questions liées à la censure. Mais ensuite, il y a eu ce phénomène panarabe, où une nouvelle identité commune a été redécouverte. Les échanges sont là et ils sont forts, la mondialisation agit :

    Quelle place les femmes occupent-elles dans cet univers musical tracé par ArabPop ?

    Récemment, l’album Mazghuna du duo égyptien Elbouma – deux soeurs – est sorti, produit après une série d’ateliers réalisés avec des femmes des zones rurales d’Egypte. Ces histoires sont racontées en musique, avec une attention aux thèmes féministes.

    Bien qu’il y ait beaucoup de musiciennes dans les pays arabes, la playlist a été compilée suivant d’autres logiques, principalement liées à mes goûts personnels et à ma richesse de connaissances. La seule musicienne de la playlist est la DJ libanaise Liliane Chlela (2020). Dans les enregistrements, cependant, deux albums « féminins » apparaissent : celui de Bab L’Blouz, un groupe dirigé par la chanteuse Yousra Mansour, et celui de l’artiste d’origine koweïtienne Fatima Al Qadiri.

    Une partie de l’équipe éditoriale d’Arabpop a étudié l’arabisme, y compris des doctorats. Comment toutes ces connaissances sont-elles mises en lumière dans un magazine ?

    J’ai vécu de nombreuses années à l’extérieur entre l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. Dans mon cas, ce sont des connaissances qui viennent de la vie quotidienne, elles sont de première main. Intégrer la recherche dans la revue : Nous voulions que la revue ne soit pas académique. Certains chercheurs ont participé au premier appel à articles, nous voulions valoriser la formation sur le monde arabe mais par le biais d’informations exploitables.

    Il y a ceux qui disent que plus personne n’achète de magazines et de journaux. Comment est née l’idée de faire un magazine sur la culture du monde moyen-oriental ?

    L’idée du magazine est née du livre ( Arabpop. Art et littérature en révolte des pays arabes, Mimesis 2020) car il nous a semblé la meilleure solution pour rester dans la discussion et le débat public de manière plus structurée et durable. Avec le livre, nous avons eu un succès que nous ne pensions pas avoir et nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une demande et le magazine l’a confirmé. Nous en sommes maintenant à la troisième réimpression. L’édition papier n’est pas morte, il me semble tout le contraire. Il existe des magasins spécialisés qui vendent principalement des magazines, comme Edicola 518 à Pérouse et Frab’s à Forlì. Les magazines papier nés ces deux dernières années sont très nombreux et traitent des thématiques les plus variées, voire des thématiques très niches. Un magazine en italien sur la culture arabe dans ce riche panorama ne nous paraissait plus si étrange.

    Rolling Stone, 26/10/2021

  • Début du procès de l’ancien ministre de l’intérieur italien

    Début du procès de l’ancien ministre de l’intérieur italien. Matteo Salvini, est accusé d’avoir bloqué illégalement en mer 147 migrants en 2019 dans des conditions sanitaires désastreuses en leur refusant de débarquer.

    Le procès de l’ancien ministre de l’Intérieur italien d’extrême droite, Matteo Salvini, accusé d’avoir bloqué illégalement en mer 147 migrants en 2019 dans des conditions sanitaires désastreuses en leur refusant de débarquer, a démarré aujourd’hui samedi à Palerme. L’ancien responsable italien encourt jusqu’à 15 ans de prison.

    L’acteur américain Richard Gere, dont la venue a été demandée par l’ONG espagnole Open Arms qui opérait le navire de secours bloqué et est partie civile dans ce procès, sera autorisé à venir témoigner, ainsi que l’ex-Premier ministre italien Giuseppe Conte, a dit le juge Roberto Murgia.

    Richard Gere était monté à bord du navire d’Open Arms en août 2019 pour apporter son soutien aux migrants, une visite alors raillée par Matteo Salvini, à l’époque ministre de l’Intérieur et vice-Premier ministre du gouvernement dirigé par Giuseppe Conte.

    Le fondateur et directeur d’Open Arms, Oscar Camps, a assuré que le procès n’avait pas de motivation politique. « Sauver des gens n’est pas un crime mais une obligation, non seulement pour les capitaines mais pour l’Etat tout entier », a-t-il déclaré.

  • Crise Maroc-Algérie: Sonatrach rassure l’Espagne et l’Italie

    Crise Maroc-Algérie: Sonatrach rassure l’Espagne et l’Italie – À dix jours de la fin de ce contrat, aucune annonce officielle algérienne n’a été faite pour un renouvellement.

    L’Algérie, à travers sa société nationale d’hydrocarbures Sonatrach, a engagé des discussions avec ses clients traditionnels importateurs de gaz, l’Espagne et l’Italie. Ces pays sont inquiets suite à la crise diplomatique qui s’est aggravée entre Alger et Rabat et qui pourrait conduire à une rupture des importations via le gazoduc « Maghreb-Europe », qui traverse le territoire marocain pour acheminer le gaz algérien vers l’Espagne et le Portugal. L’Algérie multiplie les déclarations et les gestes pour rassurer ses clients en Europe.

    Alger veut garantir à ses clients européens « un approvisionnement sûr et stable », même en cas de non-renouvellement du contrat d’acheminement via le Maroc. À dix jours de la fin de ce contrat, aucune annonce officielle algérienne n’a été faite pour un renouvellement. Mais Alger a donné des garanties pour que les réductions dans la fourniture de gaz à l’Europe, enregistrées l’hiver dernier, ne se reproduisent pas.

    Toufik Hakkar, le PDG de Sonatrach, a voulu aussi rassurer. Il s’est exprimé, lundi 18 octobre, à la télévision nationale algérienne :

    « L’Espagne et l’Italie sont des clients historiques de l’Algérie et de la Sonatrach. Nous sommes liés à eux par des contrats à moyen et long terme. Nous allons livrer à l’Espagne toute la quantité de gaz sur laquelle nous sommes engagés. Nous respecterons nos engagements sur la quantité et les prix, même si les besoins augmentent en interne. »

    Toufik Hakkar a ajouté : « Selon le contrat signé avec l’Espagne, nous devrons transporter 10,5 milliards de m³ par an. La ligne Medgaz pourra transporter facilement cette quantité. Si l’Espagne réclame plus, nous avons des usines capables de liquéfier une quantité importante de gaz en un seul jour afin de le transporter. »

    Sonatrach a inauguré, il y a quelques semaines, une extension du gazoduc Medgaz sur une distance de 200 kilomètres, ce qui renforce ses capacités d’exportation.

    RFI, 20/10/2021

  • Lamamra se félicite du niveau de partenariat algéro-italien

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    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra et son homologue italien, Luigi Di Maio se sont félicités du niveau de partenariat établi entre les deux pays et du volume important de potentialités offertes pour sa promotion au plus haut niveau.

    Lors d’une séance de travail coprésidée par M. Lamamra et son homologue italien Luigio Di Maio, dans le cadre de sa visite à Rome, les deux responsables ont passé en revue « l’état des relations algéro-italiennes, notamment dans les domaines, politique, économique et commercial, en sus des dossiers de coopération en matière d’énergie et de migration ».

    Les deux responsables ont exprimé « leur satisfaction du niveau de partenariat entre les deux pays et leur conviction commune quant aux potentialités offertes pour sa promotion à de plus hauts niveaux qualitativement et quantitativement ». Les chefs des deux délégations ont réaffirmé leur engagement commun à intensifier la concertation et la coordination pour bien préparer les prochaines échéances bilatérales, à commencer par la visite du président de la République d’Italie en Algérie, prévue à la première quinzaine du mois de novembre prochain, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Au niveau régional, les deux parties ont convenu de l’impératif d’insuffler une nouvelle dynamique aux relations euro-méditerranéennes, notamment le partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), et échangé les vues sur les derniers développements politiques survenus sur la scène libyenne, à l’approche des échéances électorales dans ce pays.

    L’évolution des situations dans la région du Sahel et du Sahara occidental s’est également imposée lors de cette réunion, notamment « la situation sécuritaire actuelle dans la région Sahélo-saharienne et le dossier du Sahara occidental à la lumière de la reprise du conflit armé et l’absence du lancement d’un processus politique sérieux en vue d’un règlement juste et permanent de la décolonisation dans le Sahara occidental ».

    L’hôte de l’Italie avait accordé plusieurs interviews à la presse au club des reporters étrangers à Rome lors desquelles le Chef de la diplomatie algérienne a donné un exposé exhaustif sur la réalité et les perspectives du renforcement des relations algéro-italiennes dans tous les domaines.

    Il a évoqué, en détail, les positions, les visions et les initiatives de l’Algérie en tant qu’acteur important dans la région et son souci de participer à la recherche et la promotion de solutions pacifiques aux conflits et crises dans les pays du voisinage.

    APS