Étiquette : Jack Lang

  • Une association liée à des proches de Jack Lang aurait bénéficié de dons de Jeffrey Epstein

    Tags : Maroc, Jack Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, pédocriminalité, Association pour la promotion de la politique culturelle nationale,

    9 oct. 2020

    Dans un article publié le 5 octobre 2020, le site d’information américain Daily Beast a révélé qu’une organisation dirigée par des proches et anciens proches de Jack Lang aurait reçu, en 2018, la somme de 57 897 dollars (environ 49 000€) de la part de Gratitude America LTD, une ONG appartenant à l’homme d’affaires et pédocriminel américain Jeffrey Epstein. Cette organisation, nommée Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle, serait l’un des trois derniers groupes – et le seul français – à avoir reçu des fonds de Jeffrey Epstein. La mission officielle de l’association est de promouvoir les grands leaders de la politique culturelle des années 1980 et 1990 et leurs accomplissements. Elle n’a aucun site Internet et n’est présente sur aucun réseau social. Lancée en 2018, son trésorier, Jacques Renard, a été directeur adjoint et chef de cabinet de Jack Lang alors ministre de la Culture dans les années 1980 et au début des années 1990.

    Le président de l’association, Christophe Degruelle, est conseiller municipal à Blois – la ville dont Jack Lang a été maire de 1989 à 2000 – et a été chef de cabinet de ce dernier au ministère de l’Education nationale de 2000 à 2002.  Contactés par le Daily Beast, les personnes concernées, y compris Jack Lang, actuellement président de l’ Institut du monde arabe, n’ont pas souhaité ou pris le temps de commenter ces informations. Jeffrey Epstein, «une personne charmante, courtoise et agréable» selon Jack Lang Jeffrey Epstein, hommes d’affaires américain dont la fortune est évaluée à 577 millions de dollars, est mort le 10 août 2019 dans la prison new-yorkaise où il était incarcéré dans l’attente d’un procès à pour trafic de mineurs et à l’issu duquel il risquait la perpétuité.

    Jack Lang et Jeffrey Epstein ne sont pas des inconnus l’un pour l’autre : ils se sont rencontrés il y a plusieurs années lors d’un dîner organisé en l’honneur de Woody Allen au domicile parisien de la princesse de Bourbon des Deux-Siciles. Dans une interview accordée à France Info en 2019, l’ancien ministre socialiste décrivait le milliardaire américain comme « une personne charmante, courtoise et agréable ». Jack Lang évoquait alors une «relation de rencontre» : «Je me suis rendu une seule fois chez lui avenue Foch pour un déjeuner. C’est vrai qu’il était souvent accompagné de quelques jolies femmes, mais qui n’étaient à l’évidence pas des mineures», avait-il précisé, tout en affirmant «être tombé de l’armoire en apprenant toutes ces histoires» concernant le pédocriminel américain. Jack Lang a également déclaré que lui et Jeffrey Epstein avaient participé à une fête pour les 30 ans de la pyramide du Louvre en mars 2019, soit environ quatre mois avant que le FBI n’arrête l’homme d’affaire à l’arrivée d’un vol en provenance de Paris, le 7 juillet 2019.

    Au printemps 2019, Jeffrey Epstein était déjà persona non grata en Amérique : le Miami Herald avait publié un article sur les abus commis par le financier sur des jeunes filles mineures, le ministère de la justice avait ouvert une enquête sur sa négociation de peine secrète de 2008, et les procureurs fédéraux de Manhattan étaient en train d’établir de nouvelles accusations criminelles contre lui. Les autorités françaises ont quant à elle commencé à enquêter sur Jeffrey Epstein en août 2019, après son suicide présumé (une version contestée par certains de ses proches) en prison. Le procureur de Paris Rémy Heitz avait à l’époque annoncé que l’enquête se concentrerait sur «les crimes potentiels contre les victimes françaises commis sur le territoire national ainsi qu’à l’étranger», et «sur les auteurs qui sont des citoyens français». La police avait alors perquisitionné l’appartement d’Epstein, situé avenue Foch, dont la valeur est estimée à 8,6 millions de dollars. Le «petit livre noir» de Jeffrey Epstein comportait plusieurs numéros de téléphone français, dont celui de l’architecte d’intérieur Alberto Pinto. Le bureau du procureur de Paris a déclaré au Daily Beast qu’il enquêtait également sur la complice présumée d’Epstein, Ghislaine Maxwell, qui est citoyenne française.

    Si les informations données par le Daily Beast interpellent, c’est que Jack Lang n’est pas étranger à la défense de personnalités accusées de pédophilie. En 1977, à une époque où les pratiques pédophiles étaient plus acceptées par certains cercles intellectuels qu’aujourd’hui, il a co-signé une lettre ouverte publiée dans Le Monde défendant trois hommes emprisonnés pour avoir abusé sexuellement des jeunes de 12 et 13 ans (13 et 14 ans selon certains rapports). Dans ce texte rédigé par Gabriel Matzneff, lui aussi connu pour son penchant pour les pratiques pédophiles, on peut lire : «Trois ans de prison pour des câlins et des baisers, c’est suffisant». Parmi les autres signataires figuraient Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Trente ans plus tard, Jack Lang, a défendu Woody Allen lorsque sa fille, Dylan Farrow, l’a accusé de l’avoir agressée sexuellement alors qu’elle était âgée de sept ans. Le jour de janvier 2018 où celle-ci a fondu en larmes lors d’une interview accordée à CBS This Morning, Jack Lang a tweeté #WoodyAllenforever et «l love you» pour soutenir le réalisateur américain.

    Dans une interview donnée à Franceinfo, l’ancien ministre a alors dénoncé un «Woody-bashing», et déclaré ne pas s’ériger «en juge ou en Cour suprême de la morale» dans cette période où il y aurait aux Etats-Unis, selon lui, «une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias».

    Source

    #Jack_Lang #Pédophilie #Pédocriminalité

  • Les liens du réseau Epstein avec l’ancien ministre Jack Lang

    Les liens du réseau Epstein avec l’ancien ministre Jack Lang

    Jack Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, Woody Allen, Association pour la promotion de la politique culturelle nationale, Christophe Degruelle, Gratitude America Ltd, Jacques Renard, Fabrice Parsy, Sylvie Aubry, Jean-Luc Brunel, Ghislaine Maxwell, Virginia Roberts Giuffre, Dylan Farrow,

    Par Kate Briquelet, Erin Zaleski et William Bredderman

    Au printemps 2019, Jeffrey Epstein était persona non grata en Amérique. Le Miami Herald avait publié un article sur les abus commis par le financier sur des jeunes filles mineures, le ministère de la justice avait ouvert une enquête sur son accord secret de 2008, et les procureurs fédéraux de Manhattan établissaient discrètement de nouvelles accusations criminelles contre lui.

    C’est peut-être pour cela qu’Epstein s’est réfugié à Paris, où tout le monde ne fuit pas le riche délinquant sexuel. L’homme politique français Jack Lang, ancien ministre de la culture et ministre de l’éducation, a ainsi déclaré à Franceinfo que lui et Epstein avaient participé à une fête pour les 30 ans de la pyramide du Louvre en mars 2019, soit environ quatre mois avant que le FBI n’arrête Epstein. Lang aurait invité le trafiquant sexuel, qu’il a décrit comme “une personne charmante, courtoise et agréable”.

    Le Daily Beast a ainsi rapporté qu’Epstein a financé une organisation française dont les dirigeants ont des liens avec Lang, qui, il y a des décennies, a défendu les relations sexuelles avec des jeunes de 13 ans et, comme Epstein, est ami avec le directeur Woody Allen, qui est aussi en difficulté pour des questions de mœurs.

    Le nom du groupe, l’Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle. La mission du groupe, mentionnée dans les documents constitutifs français, est aussi vague que son titre : promouvoir les principaux leaders et réalisations de la politique culturelle durant ces décennies (NDT : ô combien glorieuses décennies …).

    Pourtant, Lang est réputé pour son influence culturelle à cette époque. Un article de 2016 dans la revue d’art Apollo note : “La nomination de Jack Lang en 1981 est, avec le recul, la plus décisive pour façonner la forme que le ministère de la culture a prise aujourd’hui. Les années de Lang à la tête de ce ministère ont été mémorables, colorées, et ont semé la discorde”. Les politiques de Lang “ont également donné un véritable coup de fouet à la créativité et à sa libre expression”, a noté le magazine. Un article du New York Times de 1985 a salué Lang comme une “superstar de la culture française” pour son appel aux jeunes électeurs.

    Avant son arrestation en juillet 2019, la société Gratitude America Ltd. – une organisation à but non lucratif d’Epstein – a financé ce projet parisien obscur et deux autres groupes internationaux : une clinique du sexe à Rome et une compagnie de ballet lituanienne.

    L’organisation française, qui n’a pas de site web ni de présence dans les médias sociaux, a été lancée en 2018, la même année où elle a reçu 57 897 dollars de Gratitude America. Deux des anciens collaborateurs de Lang sont des dirigeants de l’association, tandis qu’un employé actuel du bureau de Lang est un représentant du groupe.

    Jacques Renard, le trésorier du groupe, a été directeur adjoint et chef de cabinet du ministère de la culture de Lang dans les années 1980 et au début des années 1990. Christophe Degruelle, président de l’association, est conseiller municipal à Blois et a travaillé comme chef de cabinet de Lang au ministère de l’éducation nationale de 2000 à 2002.

    Degruelle et Lang ont été photographiés ensemble pas plus tard qu’en 2018, et dans une interview de 2016, Degruelle a déclaré qu’il avait passé les trois dernières années à conseiller Lang en tant que président de l’Institut du monde arabe. “J’ai deux passions dans la vie : la politique et la culture. J’ai la chance d’avoir un équilibre entre l’action publique locale et une activité avec Jack Lang qui répond à mes attentes”, a déclaré M. Degruelle.

    Parallèlement, Fabrice Parsy est nommé agent du groupe dans un document signé par Renard, comme le montrent les archives. Parsy travaille actuellement dans le bureau de Lang.

    Sylvie Aubry, fleuriste et propriétaire de la boutique, est secrétaire de l’association, qui partage son adresse professionnelle dans le 14ème arrondissement de Paris. On ne sait pas si elle est liée à Lang ou à Epstein, ni comment elle est liée aux autres hommes.

    Aucun des responsables de l’association n’a envoyé de message demandant une explication.

    Lang n’a pas répondu lorsqu’un journaliste du Daily Beast lui a envoyé un e-mail pour lui demander son avis ; Parsy a quant à lui plutôt répondu en tant que membre du personnel du bureau de Lang, disant que Lang était occupé à planifier un événement pour l’Institut du monde arabe et qu’il n’était pas disponible.

    Parsy n’a pas répondu aux messages de suivi du Daily Beast.

    Epstein était un grand voyageur à Paris. Lorsque le FBI l’a menotté sur un tarmac du New Jersey l’année dernière, il revenait tout juste d’un voyage dans la capitale française.

    Les autorités françaises ont commencé à enquêter sur Epstein en août 2019, après qu’il se soit suicidé dans une prison fédérale américaine. L’enquête française “se concentrera sur les crimes potentiels contre les victimes françaises commis sur le territoire national ainsi qu’à l’étranger”, a déclaré à l’époque le procureur de Paris Rémy Heitz, “et sur les auteurs qui sont des citoyens français”.

    Le Petit Livre Noir d’Epstein comportait plusieurs numéros de téléphone français, notamment pour l’architecte d’intérieur Alberto Pinto – qui a décoré le manoir new-yorkais d’Epstein et a rencontré l’une des victimes d’Epstein à Paris – et pour l’Hôtel de Crillon, où Aubry est le fleuriste officiel. Le rolodex contenait également une section intitulée “Massage – Paris”.

    La police a perquisitionné l’appartement d’Epstein, situé avenue Foch et dont le coût s’élève à 8,6 millions de dollars, ainsi que les bureaux de l’agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, que les avocats des victimes (et même son propre ancien comptable) ont accusé de procurer des filles à Epstein et qui a déjà été accusé de viol lui-même. En 1988, 60 Minutes a fait un reportage sur les allégations selon lesquelles Brunel aurait drogué des mannequins et aurait violé une femme alors qu’elle était inconsciente. (Brunel a nié toutes ces allégations).

    Le bureau du procureur de Paris a déclaré au Daily Beast qu’il enquêtait également sur la complice présumée d’Epstein, Ghislaine Maxwell, dans le cadre de l’enquête sur ses soupçons de viol et d’abus sur mineurs en France. Maxwell est citoyenne française, elle est née en France et sa famille y a des maisons. Elle est également citoyenne du Royaume-Uni et des États-Unis.

    Après la mort d’Epstein, les médias se sont concentrés sur Maxwell et le lieu où elle se trouvait, et certains tabloïds ont spéculé sur le fait qu’elle se serait terrée à Paris.

    Maxwell est détenue dans un centre de détention fédéral à New York en attendant son procès pour des accusations liées au réseau sexuel d’Epstein. La citoyenne britannique a longtemps nié toute implication dans les crimes sexuels d’Epstein et s’est battue contre les procès des victimes l’accusant d’abus.

    Virginia Roberts Giuffre, une survivante du réseau de trafic d’Epstein, a affirmé qu’Epstein et Maxwell l’avaient amenée à Paris et l’avaient forcée à avoir des relations sexuelles avec eux et d’autres personnes, y compris le propriétaire non identifié d’une grande chaîne d’hôtels.

    Pour sa part, Lang a affirmé qu’il ne savait rien de l’histoire inconvenante d’Epstein. Il a déclaré à Franceinfo qu’il avait rencontré Epstein il y a quelques années, lorsque la princesse Camilla de Bourbon-Deux-Siciles, la duchesse de Castro, aurait fêté le réalisateur Woody Allen – également un ami de longue date d’Epstein – chez elle à Paris.

    Lang, 81 ans, a défendu Allen suite aux accusations d’avoir abusé de sa fille, Dylan Farrow, lorsqu’elle avait 7 ans. Le jour où Dylan Farrow a fondu en larmes lors d’une interview accordée en janvier 2018 à CBS This Morning, Lang a tweeté pour soutenir Allen, en écrivant “#WoodyAllenforever” et (la faute de frappe est la sienne) “Il love you”..

    “Pourquoi, en cette étrange époque, devrions-nous mépriser Woody ? Le résultat est le pire : une censure économique, l’interdiction professionnelle d’un grand maître du cinéma mondial”, a déclaré Lang à Franceinfo lorsqu’on l’a interrogé sur ces tweets. Il a ajouté : “Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux Etats-Unis, il y avait une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias”.

    Lang n’est pas étranger à la défense des accusés pédophiles. En 1977, il a cosigné une lettre publiée dans Le Monde pour défendre trois hommes emprisonnés pour avoir abusé sexuellement de jeunes de 12 et 13 ans. (Selon certains rapports, les victimes avaient 13 et 14 ans.) “Trois ans de prison pour des câlins et des baisers, c’est suffisant”, lit-on dans la lettre de l’écrivain français Gabriel Matzneff, connu pour ses écrits où il étale son penchant pour les relations sexuelles avec des enfants (NDT : et pas uniquement des adolescents comme le laisse entendre ses défenseurs en France). Parmi les autres signataires figurent les intellectuels français Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Des médias ont récemment qualifié Matzneff de “Jeffrey Epstein de Paris”, après la publication du mémoire de Vanessa Springora qui prétend que Matzneff a commencé à la violer à l’âge de 14 ans. La police française a demandé à d’autres témoins et victimes des abus de Matzneff de se manifester.

    Sur Epstein, Lang a déclaré à Franceinfo : “Je ne suis allé qu’une fois chez lui, avenue Foch, pour un déjeuner. Il est vrai qu’il était souvent accompagné de plusieurs jolies femmes, mais qui n’étaient manifestement pas mineures”. Il s’est dit très surpris d’apprendre les accusations portées contre Epstein.

    Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux Etats-Unis, il y avait une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias.

    Interrogé sur Maxwell, Lang a affirmé qu’il ne se souvenait pas de l’avoir rencontrée mais qu’il connaissait son père, le regretté magnat de l’édition Robert Maxwell. “Robert Maxwell est quelqu’un que tout le monde a rencontré dans les années 1985-1986 lors du maelström autour de la privatisation de TF1”, a déclaré Lang, en référence à la chaîne de télévision nationale française.

    L’homme politique n’était pas le seul visiteur de marque au pied-à-terre d’Epstein.

    Le magnat du cinéma en disgrâce Harvey Weinstein a séjourné chez Epstein à Paris et aurait tenté d’agresser sexuellement une des femmes du financier lors d’un massage non sexuel.

    Pendant ce temps, le majordome français d’Epstein a affirmé que Steve Bannon, l’ancien stratège en chef du président Trump, avait fait appel à Epstein à l’automne 2018. (Bannon a également été repéré entrant dans le manoir d’Epstein à Manhattan dans ce que le média Six Page a décrit comme une “réunion secrète”). L’employé a déclaré à Franceinfo que le prince Andrew, le magnat de Microsoft Bill Gates et son épouse Melinda, ainsi que l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak ont également rendu visite à Epstein à Paris.

    Plusieurs survivants du trafic d’Epstein disent qu’il a abusé d’eux à Paris.

    Juliette Bryant avait 20 ans et aspirait à devenir mannequin quand Epstein l’a attirée d’Afrique du Sud en 2002 en lui promettant des emplois de mannequin à New York. Dans un procès, Bryant dit qu’Epstein l’a abusée pendant des années, la violant à plusieurs reprises dans son complexe des Caraïbes et abusant d’elle dans ses maisons à travers le monde, y compris à Paris.

    Bryant a été “forcé de se rendre chez Epstein à Paris où elle a dû rester avec Ghislaine Maxwell, l’une des principales recruteuses de jeunes femmes d’Epstein, et où Sarah Kellen [l’assistante et la co-conspiratrice d’Epstein] l’a forcée à se faire photographier nue pour Epstein”, selon sa plainte. “Au cours de ce voyage, Juliette a constaté que les jeunes femmes étaient appelées à faire plaisir sexuellement à Epstein”.

    Selon un procès intenté par Teala Davies, elle avait 17 ans lorsque le financier “s’est glissé dans la chambre de Teala” à Paris et l’a violée en 2003. Une autre plainte d’une femme appelée Mary Doe prétend que le trafiquant l’a invitée “à rester dans sa maison à Paris, et s’est arrangé pour qu’elle assiste à un concert accompagnée d’un mannequin mondialement connu”.

    Anouska De Georgiou, mannequin et actrice britannique, a déclaré à NBC qu’Epstein l’avait maltraitée chez lui à Paris, à New York et dans les îles Vierges américaines. Et dans chaque endroit, il y avait ce microcosme d’acceptation, de “oui”, de personnes qui se comportaient comme si c’était normal”, a déclaré De Georgiou.

    Giuffre, qui a été victime de la traite des êtres humains par Epstein de 1999 à 2002, a déclaré que Maxwell et lui-même l’avaient abusée sexuellement en France à plusieurs reprises.

    Dans une déposition de 2016, Giuffre a déclaré avoir eu des contacts sexuels avec Maxwell, Epstein et une troisième personne (dont le nom a été censuré) dans un hôtel surplombant les Champs-Élysées. Par la suite, Maxwell se serait rendu en ville pour recruter une fille pour Epstein.

    Maxwell “s’est approché de cette jeune Française pour me montrer combien il lui était facile de se procurer des filles”, a témoigné Giuffre. “Je n’étais pas très doué pour cela. Et, vous savez… une partie de ma formation consistait à faire venir d’autres filles. Alors elle s’est approchée d’elle. En cinq minutes, elle avait son numéro et cette fille est venue plus tard dans la nuit à l’hôtel et a servi Jeffrey.”

    “Je n’ai pas vu Ghislaine avec elle”, a ajouté Giuffre. “Je sais juste qu’elle m’a raconté ce qui s’est passé et que Jeffrey m’a raconté ce qui s’est passé.”

    Giuffre a déclaré qu’elle avait également été forcée de coucher avec Maxwell, Epstein et une troisième personne dans une résidence du sud de la France avant une fête d’anniversaire.

    Plus tard dans la déposition, M. Giuffre a déclaré que Maxwell l’avait envoyée au propriétaire d’une grande chaîne d’hôtels à l’époque de la fête d’anniversaire de la top-modèle Naomi Campbell. “J’ai été chargé par Ghislaine d’aller lui faire un massage érotique”, a témoigné Giuffre.

    Les enregistrements des vols du jet privé d’Epstein indiquent qu’il s’est souvent rendu à Paris ces dernières années, y compris juste avant son arrestation. Le 19 mars 2019, son avion s’est rendu de New York à Paris, et de là, il a fait des escapades à Nice et à Vienne, en Autriche, comme le révèlent les carnets de vol publiés par le Business Insider.

    Le 2 avril 2019, l’avion d’Epstein s’est envolé de Paris à New York, avant de revenir à Paris le 19 avril. De là, Epstein s’est rendu à Rabat, au Maroc, pour une journée le 25 avril. Il s’est envolé pour New York trois jours plus tard. Son dernier voyage à Paris a eu lieu le 14 juin.

    La “petite amie” d’Epstein, Karyna Shuliak, était à Paris avec lui avant son retour le 6 juillet et a été arrêtée à l’aéroport de Teterboro, a rapporté le New York Daily News. Shuliak, 31 ans, aurait été la dernière personne à parler à Epstein lors d’un appel téléphonique enregistré depuis la prison.

    Les voyages à l’étranger ont été mentionnés dans un procès que le procureur général des îles Vierges américaines a intenté contre la succession d’Epstein, qui s’élève à 634 millions de dollars.

    “La surveillance d’un délinquant sexuel avec ses propres îles privées et les ressources nécessaires pour faire entrer et sortir les victimes par avion et hélicoptère privés ont présenté des défis uniques et ont permis à l’entreprise Epstein de limiter l’examen du gouvernement des îles Vierges”, indique la plainte.

    Epstein, un délinquant sexuel enregistré sur le territoire des Caraïbes, a “induit en erreur le gouvernement concernant ses projets de voyage” avant de s’envoler pour Paris.

    “Le 19 mars 2019, les îles Vierges ont été informées qu’Epstein se rendrait en France pour 10 jours… Son formulaire de notification ne révélait pas ses projets de voyage dans d’autres pays”, indique le procès. “Les autorités policières ont par la suite découvert qu’Epstein s’était également rendu à Vienne et à Monaco au cours de ce voyage.”

    Le United States Marshals Service (USMS) enquêtait sur le voyage non déclaré d’Epstein en Europe quelques semaines avant son suicide et a demandé l’aide des autorités françaises, monégasques, autrichiennes et marocaines, comme l’ont révélé les dossiers obtenus par Muckrock.

    Selon les documents caviardés, une contrôleuse du trafic aérien des îles Vierges américaines a déclaré avoir vu Epstein débarquer de son avion avec des jeunes filles à plusieurs reprises entre juin 2018 et novembre 2018. Le contrôleur a déclaré avoir vu des filles qui semblaient avoir 11 ou 12 ans avec Epstein, et dans un autre cas, une fille qui semblait avoir 16 à 18 ans.

    Mais deux jours après la mort d’Epstein, le service des Marshals américains a fermé l’enquête et annulé les demandes d’assistance de la France et des autres pays.

    source : thedailybeast.com / traduction : strategika.fr

    #JackLang #JeffreyEpstein #GhislaineMaxwell #Pédophilie

  • Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Maroc, Sahara Occidental, Algérie – Les salamalecs de Jack Lang à la monarchie marocaine

    Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA), a appelé ce lundi à reconnaître le roi du Maroc Mohammed V « Juste parmi les Nations ». Le responsable français, ancien ministre de la Culture, a fait cette annonce lors de l’inauguration officielle de l’exposition-évènement « Les Juifs d’Orient, une histoire plurimillénaire » à l’IMA, en présence du président Emmanuel Macron et de responsables politiques et religieux.

    Selon les mauvaises langues, le discours mielleux envers le Maroc est en réalité sa manière de remercier le souverain marocain de l’avoir sorti du pétrin de Marrakech. Une histoire qui n’a pas cessé de le poursuivre tel un cauchemar de nuit. Rappelons sa balade dans les rues de Montpellier le 15 juin dernier. Alors qu’il se promenait tranquillement avec sa femme, l’ancien ministre de la Culture Jack Lang a été interpellé par deux femmes et elles l’ont traité de pédophile et de pédo-criminel. La raison? Les casserolles qu’il traîne des riads de Marrakech selon lesquelles il aurait été « poissé » dans les annés 2000 dans une partouze avec des enfants de moins de 15 ans. Il aurait été sortir d’un commissariat de police de la ville ocre par les autorités marocaines. On dit que, depuis lors, il ne sait plus comme rendre l’ascenseur à Mohammed VI.

    A l’instar de ses copains marocains, Jack Lang n’aime pas l’Algérie. Son animosité envers le pays du million et demi de martyrs avait été commenté dans les colonnes du Soir d’Algérie dont voici le texte intégral:

    Chronique du jour : DIGOUTAGE
    Ça va bien, Jack ?
    Par Arris Touffan

    Franchement, je ne reconnais pas le Jack Lang ami zaâma de l’Algérie, qui était à Alger comme chez lui, avec ses potes du gouvernement algérien et les patrons des grandes entreprises d’Etat algériennes. Qu’est-ce qui lui a pris de faire preuve d’une telle véhémence à l’égard de la Franco-Algérienne Leïla Aïchi, investie comme candidate En Marche pour les législatives prochaines ? Il reproche à la candidate ses positions de soutien au Front Polisario. De ce seul fait, Lang s’écrie : «Ces propos sur le Sahara et le Maroc sont inadmissibles. Il faut que son investiture soit retirée et c’est à nos hauts responsables de le faire.» Et il ajoute : «Inadmissible, inconcevable»!
    Et j’en passe des salamalecs à la monarchie marocaine.

    A. T.
    digoutagesoir@yahoo.fr

    Le Soir d’Algérie, 20/05/2021

    #Maroc #Algérie #Sahara_Occidental #Jack_Lang #Marrakech #Partouze #Pédophilie #Pédocriminalité

  • Epstein faisait du chantage aux politiciens pour le Mossad

    Jeffrey Epstein faisait du chantage aux politiciens pour le Mossad israélien, selon un nouveau livre (Middle EAst Monitor)

    Le financier étatsunien décédé et délinquant sexuel condamné Jeffrey Epstein et sa petite amie Ghislaine Maxwell étaient des espions israéliens qui utilisaient des filles mineures pour faire chanter les politiciens afin qu’ils donnent des informations à Israël, selon leur présumé maître d’œuvre du Mossad.

    Le couple aurait mené une opération de  » piège à miel  » dans le cadre de laquelle ils ont fourni des jeunes filles à des politiciens éminents du monde entier en échange de faveurs sexuelles, puis se seraient servis de ces incidents pour les faire chanter afin d’obtenir des informations pour les services de renseignements israéliens.Ces allégations sont faites par le présumé ancien espion israélien Ari Ben-Menashe dans un livre qui sera bientôt publié,  » Epstein  » : Epstein : Dead Men Tell No Tales » dans lequel il dit être le contact du père de Ghislaine, Robert Maxwell, qui était aussi un agent d’espionnage israélien et qui a présenté sa fille et Epstein au Mossad.

    « Vous voyez, faire l’imbécile n’est pas un crime. Cela pourrait être embarrassant, mais ce n’est pas un crime », a écrit Menashe dans le livre. « Mais baiser une fille de 14 ans est un crime. Et il prenait des photos de politiciens en train de baiser des filles de 14 ans… si vous voulez bien comprendre… Ils [Epstein et Maxwell] auraient fait du chantage aux gens comme ça. »

    Le suspect étatsunien du trafic sexuel Epstein a révélé ses liens avec l’Israélien Barack.

    Le responsable Ben-Menashe, lui-même un homme d’affaires israélien né en Iran qui dit avoir travaillé pour le Mossad de 1977 à 1987, est un personnage mystérieux qui a été arrêté en 1989 aux États-Unis pour trafic d’armes. Il a été acquitté en 1990, seulement après qu’un jury ait accepté qu’il agissait au nom de l’État israélien. Israël a alors nié que Menashe ait des liens avec ses services de renseignement et a tenté de se distancer de lui, malgré le fait que d’autres rapports de presse, tant aux États-Unis qu’en Israël, aient confirmé qu’il agissait pour le compte du pays.


    Le nouveau livre, qui spécule également que Maxwell a pu travailler pour d’autres gouvernements comme agent double ou triple, dit que malgré les rapports selon lesquels Epstein et Ghislaine se sont rencontrés au début des années 1990 à New York, ils se sont en fait rencontrés plus tôt par l’intermédiaire de son père qui a présenté Epstein au Mossad avant que Ghislaine ne se joigne aux activités plus tard.


    Jeffrey Epstein, qui faisait face à des accusations de trafic sexuel de mineurs, a été retrouvé mort dans sa cellule de prison à New York le 10 août. Selon les rapports officiels, il s’est suicidé, mais il y a eu beaucoup de spéculations et d’allégations qu’il a en fait été tué, beaucoup affirmant qu’il a peut-être été assassiné parce qu’il connaissait les personnes qu’il faisait chanter et les actes qu’ils ont commis.

    Les déclarations faites par Ben-Menashe sont jusqu’à présent sans fondement, mais si elles s’avéraient vraies, elles fourniraient des preuves significatives de l’implication d’Israël dans le chantage exercé sur des hommes politiques et des personnalités de haut rang aux États-Unis.

    Cela ne ferait qu’ajouter aux antécédents déjà révélés de l’État en matière de manipulation des systèmes politiques des nations occidentales, comme on l’a vu dans les révélations de la tentative du lobby israélien de  » faire tomber  » les politiciens britanniques et étatsuniens révélés ces dernières années.

    Middle East Monitor, 06/01/2021

    #Jeffrey_Epstein #Jack_Lang #Pédophilie #Pédocriminalité #Trafic_sexuel

  • Quand le scandale Epstein rattrapait Jack Lang

    Tags : Jack Lang, Jeffrey Epstein, trafic sexuel, pédophilie, pédocriminalité – Quand le scandale Epstein rattrapait Jack Lang

    Jack Lang, homme politique français, affirme que le don d’Epstein était destiné à financer un film.
    L’ex-ministre doit répondre à des questions sur l’argent provenant de l’association caritative du financier disgracié.

    PARIS – Le politicien français à la retraite Jack Lang a rompu son silence sur un don important du financier en disgrâce Jeffrey Epstein, déclarant à POLITICO qu’il était destiné à financer un film.
    En 2018, un an avant son arrestation pour trafic sexuel et son suicide en prison, Epstein a fait un don de plus de 57 000 dollars à un organisme à but non lucratif français par le biais de son organisme de bienfaisance privé. Le président, le trésorier et le secrétaire de l’organisation à but non lucratif étaient tous des collaborateurs ou des amis de longue date de Lang, ministre français de la culture au début des années 1980, puis de 1988 à 1993.

    La nouvelle de ce don, rapportée pour la première fois la semaine dernière par le Daily Beast, a soulevé une foule de questions pour M. Lang, une personnalité éminente du Parti socialiste français étroitement associée à la promotion des arts par le président François Mitterrand.
    L’ancien ministre, aujourd’hui président de l’Institut français du monde arabe, a refusé de répondre à toutes ces questions lorsqu’il a été joint par téléphone mardi. Mais, lors d’une brève conversation, il a déclaré que l’argent était destiné à financer un film – sans donner de détails.

    A la question de savoir si le travail avait commencé sur le film, il a répondu : « Il est en cours de finalisation, je crois. »

    « Ce sont des gens qui ont levé des fonds pour financer un film, c’est tout » – Jack Lang, ancien ministre français de la culture.

    Une enquête de POLITICO suggère que l’association à but non lucratif a jusqu’à présent à peine existé au-delà de quelques papiers de base.

    Sylvie Aubry, amie de longue date de Jack Lang et cofondatrice de l’association, a déclaré lors d’une conversation téléphonique qu’elle n’avait « aucun souvenir de l’association ayant été réellement active ». Elle a également déclaré que l’association « a été essentiellement créée par Jack Lang », bien que le nom de l’homme politique n’apparaisse sur aucun document.

    L’association à but non lucratif, dont le nom se traduit par « Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 1980 et 1990 du XXe siècle » – période durant laquelle Lang était aux commandes de la politique culturelle française – a été créée en juillet 2018 par les trois personnes proches de l’ex-ministre.

    Le don de 57 897 dollars à l’association est inscrit dans les déclarations fiscales de l’organisme caritatif privé d’Epstein, Gratitude America. L’association est la seule entité française à laquelle Epstein a fait des dons, selon les déclarations fiscales.

    L’énoncé de mission de l’association française à but non lucratif, détaillé dans les documents soumis au registre des ONG locales et obtenus par POLITICO, était de « soutenir les relations entre les milieux culturels et économiques [en France] », de « favoriser les liens entre les créateurs, les chercheurs et les producteurs qui en découlent » et de « soutenir la production d’œuvres créatives… notamment audiovisuelles et cinématographiques, visant à sensibiliser à cette politique. »

    « Ce sont des gens qui ont collecté des fonds pour financer un film, c’est tout », a déclaré Lang.

    Lang a renvoyé POLITICO à son bureau pour d’autres questions. Son bureau a refusé de répondre aux multiples demandes de commentaires et de précisions, notamment sur le stade auquel se trouve le film ou son sujet.

    Il n’est pas clair si l’association à but non lucratif avait d’autres donateurs. Mme Aubry a déclaré qu’elle n’avait pas connaissance du don d’Epstein et qu’elle n’avait jamais reçu de revenus par l’intermédiaire de l’association.

    Fleuriste et ami
    Fleuriste qui travaille notamment pour l’hôtel de luxe parisien Le Meurice, Aubry est une amie de longue date de Lang.

    Sur une photo datée du 27 avril 2018 et publiée sur son profil Instagram, on peut voir Lang s’adonner à un thé et à des pâtisseries sous une toile de plafond monumentale peinte à la main en or et en ocre dans le restaurant du Meurice. Elle a posté une autre photo de Lang célébrant un anniversaire familial en décembre de l’année dernière.

    En juin 2018, Aubry a signé un mémorandum d’association, une déclaration légale signée par tous les directeurs acceptant de former l’organisme à but non lucratif.

    Lorsqu’elle a été contactée par POLITICO, Aubry a d’abord dit qu’elle n’était pas au courant de l’existence de l’association à but non lucratif. Plus tard dans la conversation, elle a dit qu’elle se souvenait que Lang avait discuté du projet avec elle et l’avait « essentiellement mis en place ».

    Lors d’une conversation téléphonique ultérieure, Mme Aubry a déclaré qu’ »à un moment donné, je me souviens qu’on m’a demandé si je voulais [créer l’OSBL] et j’ai dit oui ». Elle a déclaré qu’elle pensait que l’OSBL avait l’intention de « faire un film sur la culture des années 1980 et 1990 ou quelque chose comme ça », mais a refusé de fournir toute preuve matérielle du projet de film.

    Dans les archives publiques, l’organisation indique une adresse dans le 14e arrondissement de Paris, dans un immeuble principalement occupé par des cabinets médicaux où vit également Aubry. L’association ne figure pas actuellement parmi les boîtes aux lettres et les sonnettes de l’immeuble.

    Le groupe ne semble pas avoir de présence en ligne. L’Observatoire français des politiques culturelles, un organisme national étroitement impliqué dans la vie culturelle du pays, a déclaré n’avoir jamais entendu parler de l’ASBL.

    Aux côtés d’Aubry dans la structure de gouvernance de l’association, on trouve Christophe Degruelle, désigné comme président, et Jacques Renard, désigné comme trésorier.

    Christophe Degruelle a été le directeur de cabinet de Lang lorsque ce dernier était ministre de l’éducation et a passé trois ans à conseiller Lang à l’Institut du monde arabe. M. Degruelle est aujourd’hui élu président de la communauté urbaine de Blois, une ville de la vallée de la Loire dont M. Lang a été le maire pendant 11 ans. Ils y ont été photographiés ensemble lors d’un événement culturel en octobre 2018.

    Degruelle n’a pas répondu aux multiples messages et courriels demandant des commentaires.

    Renard était le chef de cabinet de Lang au ministère de la Culture. Il a refusé de répondre aux questions en personne et par téléphone.

    Lien avec Lang
    Bien que le nom de Lang n’apparaisse pas sur les documents officiels de l’association à but non lucratif, son nom rappelle son activité politique dans les années 1980 et 1990.

    Lang est largement reconnu pour le rôle qu’il a joué en rendant la culture plus accessible à un public de masse et pour avoir créé un festival populaire de musique de rue (Fête de la Musique) qui se tient chaque année le premier jour de l’été et au cours duquel des musiciens amateurs donnent des représentations gratuites en plein air dans tout le pays.

    En 2013, le président français de l’époque, François Hollande, l’a nommé président de l’Institut du monde arabe, un centre culturel dédié à la civilisation arabe à Paris. M. Lang a également été conseiller spécial de Ban Ki-Moon lorsque celui-ci était secrétaire général de l’ONU.

    En août 2019, Lang a déclaré à France Info qu’il connaissait Epstein. Il a dit avoir rencontré Epstein lors d’un dîner en l’honneur de Woody Allen en 2012 à Paris. Lang a exprimé son soutien au réalisateur – également ami d’Epstein – suite aux accusations d’abus sexuels portées par sa fille adoptive Dylan Farrow. En janvier 2018, le jour où Dylan Farrow a détaillé les abus présumés de son père dans sa première interview télévisée, Lang a tweeté « #WoodyAllenforever ». Allen a nié à plusieurs reprises ces accusations.

    Lang a déclaré n’avoir déjeuné qu’à une seule occasion dans l’appartement d’Epstein, avenue Foch, près des Champs-Élysées, et a qualifié le financier de « personne charmante, courtoise et agréable. »

    « Il est vrai qu’il était souvent accompagné de jolies femmes, mais qui n’étaient évidemment pas mineures », a-t-il déclaré à France Info. M. Lang s’est dit sidéré lorsqu’il a appris « toutes ces histoires à son sujet ».

    « Epstein a violé les droits des jeunes filles » et il y avait « toutes les raisons de croire qu’il [allait] commettre de mauvaises actions à l’avenir » – Patricia Illingworth, professeur d’éthique.

    Lang a également invité Epstein en mars 2019 pour célébrer le 30e anniversaire de la Pyramide du Louvre, auquel assistait également le ministre de la Culture de l’époque, Franck Riester.

    Il n’y a absolument aucune indication que Lang ait participé aux crimes d’Epstein. L’ancien ministre n’a fait l’objet d’aucune accusation de la part d’une des victimes d’Epstein.

    Epstein a d’abord plaidé coupable d’une accusation de sollicitation de prostitution impliquant un mineur en 2008, et a été condamné à 18 mois de prison en Floride, dont 13 ont été purgés. Le financier a ensuite été contraint de se faire enregistrer comme délinquant sexuel.

    Il a de nouveau été arrêté en 2019 et accusé d’avoir abusé sexuellement de nombreuses jeunes filles mineures pendant plusieurs années.

    Dans les années qui ont suivi sa première peine d’emprisonnement, Epstein a vanté ses efforts philanthropiques dans des communiqués de presse hagiographiques réguliers, se peignant comme un mécène des arts et des sciences dans un effort pour brûler sa réputation.

    La fondation Gratitude America d’Epstein a été créée en 2012 pour « apporter un soutien à d’autres organisations dans le monde qui cherchent à célébrer les États-Unis d’Amérique et les idéaux américains, notamment la liberté, l’égalité, la démocratie, l’individualisme, l’unité et la diversité. »

    L’argent de la fondation proviendrait d’un don de 10 millions de dollars effectué par le biais d’une société à responsabilité limitée liée au milliardaire du capital-investissement Leon Black.

    Selon le Wall Street Journal, Gratitude America a effectué ses opérations bancaires par l’intermédiaire de la Deutsche Bank AG, qui a été condamnée en juillet 2020 à une amende de 150 millions de dollars « pour des manquements importants en matière de conformité » dans ses relations avec Epstein.

    Deux des associés d’Epstein en charge de Gratitude America, les avocats Darren Indyke et Erika Kellerhals, n’ont pas répondu à plusieurs messages et appels demandant des commentaires.

    Les activités philanthropiques d’Epstein ont fait l’objet d’un examen approfondi. Le scandale Epstein a poussé les philanthropes à réfléchir à la question de l’acceptation de dons provenant de sources corrompues. Plusieurs scientifiques, organisations à but non lucratif et institutions, comme Harvard, ont été critiqués pour avoir reçu des millions de dollars d’Epstein.

    Selon Patricia Illingworth, professeur d’éthique à la Northeastern University aux États-Unis, il est difficile de justifier le fait de solliciter ou de recevoir de l’argent de donateurs controversés comme Jeffrey Epstein.

    « Epstein a violé les droits de jeunes filles » et il y avait « toutes les raisons de croire qu’il [allait] commettre de mauvaises actions à l’avenir », a-t-elle déclaré.

    Epstein a été arrêté le 6 juillet 2019 à l’aéroport de Teterboro, dans le New Jersey, à son arrivée de France.

    En août 2019, après le suicide d’Epstein dans sa cellule de prison à New York, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur des infractions sexuelles présumées liées aux activités du financier en France.

    Politico, 14/10/2020

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    Des ministres français demandent une enquête sur les activités d’Epstein

    Le scandale du trafic sexuel pourrait avoir des victimes françaises.

    PARIS – Deux ministres du gouvernement français ont demandé lundi l’ouverture d’une enquête sur les activités de Jeffrey Epstein en France.

    Le financier milliardaire américain, qui était lié à de puissantes personnalités politiques comme Donald Trump et Bill Clinton, a été retrouvé mort samedi dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center de New York d’un suicide apparent.

    Epstein avait été arrêté le 6 juillet aux États-Unis à son arrivée de France. Il était en attente de son procès pour des accusations fédérales de trafic sexuel pour des abus présumés sur des jeunes filles mineures, certaines n’ayant que 14 ans.

    « Sa mort en prison met fin à la préparation du procès initialement prévu en 2020 et laisse donc de nombreuses questions sans réponse… L’enquête américaine a mis en lumière des liens avec la France. Il nous semble donc fondamental, et pour les victimes, qu’une enquête soit ouverte en France afin que toute la lumière soit faite », ont déclaré dans un communiqué commun la secrétaire d’État française à l’égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et le secrétaire d’État à la protection de l’enfance, Adrien Taquet.

    Epstein aurait possédé un appartement à Paris, ce qui a soulevé des questions quant à savoir s’il s’était livré à un trafic sexuel en France.

    « La France est préoccupée (…) puisque les enquêtes du FBI mentionnent de multiples personnes de nationalité française », a écrit l’ONG française Innocence en danger dans une lettre adressée au procureur français lundi, publiée par le magazine français L’Obs. Elle y affirme également avoir « obtenu la confirmation que de nombreuses victimes du réseau de prostitution créé par Jeffrey Epstein et ses complices, sont également de nationalité française. »

    Politico, 12/08/2019

    #Trafic_sexuel #Prostitution #Pédophilie #Pédocriminalité #Jeffrey_Epstein #Jack_Lang

  • Marrakech, la ville où les pédophiles font la loi

    Tags: Maroc, Marrakech, tourisme sexuel pédophilie, pédocriminalité, Luc ferry, Jack Lang – Marrakech, la ville où les pédophiles font la loi

    SCANDALE. Le gouvernement marocain a ordonné, le 8 juin 2011, l’ouverture d’une enquête après les propos de l’ancien ministre français, Luc Ferry accusant un ancien membre du gouvernement français d’avoir eu des relations pédophiles au Maroc.

    Cette affaire d’un ancien ministre français pédophile qui se serait livré à ses dépravations à Marrakech est désastreuse. Pour l’image du Maroc. Pour le tourisme national. Pour la ville ocre aussi. Et elle doit conduire à une forte réactivité. Le pire serait de se contenter de la voir condamner par telle ou telle ONG et de laisser les choses en l’état comme si ce fléau social était une fatalité contre laquelle on ne peut rien faire. C’est l’ancien ministre français de l’Education nationale (2002-2004), le philosophe Luc Ferry, qui a balancé ce gros pavé dans la mare médiatique et politique le lundi 30 mai 2011, sur la chaîne Canal +.

    Citant un entrefilet sur cette affaire publié dans l’hebdomadaire Le Figaro Magazine, M. Ferry a précisé qu’«un ancien ministre s’est fait poisser (NDLR : arrêter) à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. Probablement, nous savons tous ici de qui il s’agit. L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier le Premier ministre.» Pressé de questions, il a ajouté: «Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l’histoire est vraie».

    Une réaction est nécessaire Deux jours plus tard, lors du “Grand journal” de cette même chaîne, la question est posée à un autre ancien ministre français, Jack Lang, qui donne son avis: «Ce n’est pas moi qui suis en cause spécialement». L’affaire connaît désormais une suite judiciaire avec l’ouverture par le parquet de Paris d’une enquête préliminaire et l’audition de Luc Ferry par la “Brigade de protection des mineurs”. Pour l’heure, aucun nom précis n’a été donné, mais les rumeurs persistent… Deux ONG marocaines –dont “Touche pas à mon enfant”, présidée par Najat Anwar– ont déposé plainte à Paris.

    Si les faits incriminés sont établis, les questions ne manquent pas. La première est celle-ci: Qui a “couvert” ce fait délictueux sans faire appliquer la loi et faire juger le coupable? Quelles mesures opératoires sont prises pour enrayer la pédophilie, devenue l’un des vecteurs porteurs d’un certain tourisme sexuel? Quoi qu’il en soit la ministre marocaine de la Famille, Nouzha Skalli a affirmé le 8 juin 2011 que Le gouvernement marocain a ordonné l’ouverture d’une enquête. Tourisme et pédophilie Depuis 2001, plus de 40 touristes ont été jugés au Maroc pour des affaires de pédophilie et de prostitution.

    Mais combien de centaines d’autres visiteurs étrangers ont échappé aux mailles du filet judiciaire? Tout paraît encore se passer comme si, en dernière instance, le touriste pédophile ou client de la prostitution bénéficiait d’une sorte d’“immunité” du fait de son statut. On ferme les yeux, on ne veut pas voir, on fait comme si…; un regard libéral, permissif, marqué au coin de la tartufferie, recouvre d’un voile des réalités bien visibles dans des villes touristiques comme Marrakech, Agadir et d’autres. Or, le pédophile étranger est aussi punissable que le pédophile autochtone. Et les autorités ont mis du temps pour prendre conscience de ce fléau et se résoudre à en constater les dégâts.
    Dans un certain discours officiel, le tourisme sexuel n’existait pas et, d’ailleurs, on n’en parlait pas. Multiplication des affaires Le sujet n’était vraiment abordé qu’ici et là, dans les conversations de café ou dans les manchettes de certains journaux enclins au sensationnalisme et qui n’étaient guère pris au sérieux. N’était-ce pas, au fond, un sujet resté si longtemps tabou? Le tandem police-justice sévissait à l’occasion mais sans tapage, comme pour rassurer des pans conservateurs de la société rétifs à prendre l’exacte ampleur de la situation.

    Mais ces dernières années, l’information étant devenue plus ouverte et plus osée, la multiplication des “affaires” a contribué à soulever le problème. Pornographie, prostitution et pédophilie, voilà le triptyque récurrent dans la vie sociale de certains touristes. Le tournant est intervenu en 2005, cette année-là, à Marrakech, a lieu le scandale d’un Français pédophile et la fermeture d’un établissement touristique. A Agadir, un couple trouve la mort au quartier Charaf, un homosexuel est tué à Taghazout et une résidence touristique est fermée pour prostitution.
    Un grand scandale frappe la capitale du Souss avec ce citoyen belge, Phillipe Servaty, pour des faits remontant à l’année 2003. Des Marocaines nues sont photographiées et filmées dans différentes postures pornographiques. Si 15 victimes de ce “touriste” ont été condamnées à des peines de six mois à un an de prison ferme, des dizaines d’autres sont toujours en fuite. Toutes étaient mineures au moment des faits. Le drame frappe leurs familles à qui rien n’est épargné, ni les brimades, ni les insultes, ni les mises en quarantaine dans leurs quartiers…

    Une association (Anaruz) est créée pour venir en aide aux victimes, mais elle se heurte à un “mur” d’incompréhension et de rejet au nom d’une morale du culturellement correct plutôt rigide et quelque peu autiste. Les victimes de la société Pourtant, aujourd’hui, une prise de conscience s’est faite autour de plusieurs axes. Le premier d’entre eux, c’est que les “objets sexuels” –enfants mineurs ou autres– sont d’abord des victimes de la société, de ses inégalités comme de ses exclusions sociales et économiques, et qu’il faut donc une politique publique appropriée associant la société civile.

    Le second, lui, a trait au fait que le tourisme sexuel est devenu constitutif du tourisme à Marrakech, à Agadir et ailleurs. Et cette perversion d’une industrie nationale de premier plan n’est pas le moins du monde tolérable, ce qui implique que l’on y apporte des correctifs. Questions de dignité nationale, car c’est tout le tout Maroc, qui ne saurait admettre cet amalgame entre ses traditions d’accueil et d’hospitalité et des pratiques immorales, qui risque de pâtir de cette situation en étant rangé –au côté de la Thaïlande ou des Philippines par exemple– comme un des hauts lieux du tourisme sexuel. En termes de marché, on n’a que faire de ce segment-là alors qu’il y a tant à faire pour améliorer l’attractivité du produit touristique national auprès des touristes bien intentionnés et bienvenus…

    Noureddine jouhari

    Maroc Hebdo via Maghress


    « Un ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. »

    L’ancien ministre de l’Education nationale Luc Ferry a accusé lundi soir un ex-ministre d’avoir eu des relations pédophiles au Maroc. Il affirme avoir eu « des témoignages » à ce sujet de la part « des autorités de l’Etat au plus haut niveau », à commencer par un Premier ministre. « Probablement, nous savons tous ici de qui il s’agit », a-t-il lancé lors du Grand Journal de Canal +, tout en avouant n’avoir

    « évidemment pas » de preuves. Ferry a expliqué qu’il ne donnait pas le nom de l’ancien ministre en question parce que, selon lui, « si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen et à coup sûr condamné, même si je sais que l’histoire est vraie ».

    Le Républicain Lorrain, 01/06/2011

    Politique et pédophilie : les étranges accusations de Luc Ferry

    Etrange moment, hier soir au Grand Journal : le philosophe Luc Ferry s’est mué quelques instants en pro de la rumeur, accusant un ancien ministre de pédophilie.powered by Audion

    Stupeur, hier soir, sur le plateau du Grand Journal. En plein débat sur l’affaire Strauss-Kahn et son traitement médiatique, l’ancien ministre de l’Education et philosophe Luc Ferry s’est laissé aller. Et sous couvert d’expliquer que la loi française protégeait comme il faut la vie privée des politiques et des personnalités publiques, Ferry a relancé une vieille rumeur qui tourne depuis des années dans les dîners parisiens. « Le problème est : « Est-ce qu’on veut une presse qui fait fi du principe de la diffamation et du respect de la vie privée ou pas. Est-ce qu’on veut une presse à l’américaine ou pas ? » Nous n’en voulons à aucun prix, pour l’essentiel des journalistes que je connais. Dans les pages du Figaro Magazine de cette semaine, vous avez un épisode qui est raconté d’un ancien ministre, qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons. Bon. Probablement nous savons tous de qui il s’agit », a-t-il lâché devant un Ali Baddou médusé, qui a répliqué en demandant des preuves à Luc Ferry.

    Des preuves ? Evidemment, il n’en a pas, puisque ce n’est qu’une rumeur. « J’ai des témoignages des membres de cabinets au plus haut niveau, et des autorités de l’Etat au plus haut niveau. Si je sors le nom maintenant et que je lâche le nom dans la nature, premièrement c’est moi qui serais mis en examen et je serais à coup sûr condamné même si je sais que l’histoire est vraie », a-t-il tenté d’argumenter.

    Bravo à Luc Ferry qui, en une déclaration a : défendu l’omerta sur d’éventuels vrais dérapages d’hommes politiques, relancé une rumeur bien sordide sans aucune preuve, et rendu hommage à la première dame avec sa reprise bien à lui de Quelqu’un m’a dit.

    Voici, 31/05/2011

    #Maroc #Marrakech #Pédophilie #Pédocriminalité

  • Jack Lang et Jeffrey Epstein : des relations troubles

    Jack Lang et Jeffrey Epstein : des relations troubles

    Jack, Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, Ghislaine Maxwell, Maroc, Prince Andrew,

    Quel lien y-a-t-il entre l’ancien ministre de la Culture Jack Lang et le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ? Le 5 octobre 2020, le site d’information américain Daily Beast révélait que Jeffrey Epstein, via son ONG Gratitude America LTD, avait fait en 2018 une donation de 57 897 dollars (environ 49 000€) à l’organisation française Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle. L’association, domiciliée 164, boulevard du Montparnasse dans le 14ème arrondissement de Paris, a été créée en juillet 2018. Si l’association, officiellement destinée à promouvoir la politique culturelle de la France des années 80 et 90, n’a ni site internet ni réseau social, elle est dirigée par des personnes liées d’une manière ou d’une autre à Jack Lang. En effet, Christophe Degruelle, le président, est conseiller municipal à Blois (Loir-et-Cher), dont Jack Lang a été le maire de 1989 à 2000. Jacques Renard, le trésorier, a été directeur adjoint et chef de cabinet de l’ancien ministre de la Culture quand celui-ci était en fonction dans les années 1980 et 1990. Cette mystérieuse association est l’une des trois dernières, -et la seule française- à avoir reçu une donation de la part de l’ONG de Jeffrey Epstein, peu de temps avant son arrestation le 7 juillet 2019 pour trafic sexuel de mineurs.

    Homme d’affaires et pédocriminel

    Né le 20 janvier 1953 à Brooklyn, Jeffrey Edward Epstein a fait carrière dans la finance. Millionnaire et personnalité mondaine, proche de l’ancien président des Etats-Unis Bill Clinton, du prince Andrew et du milieu du « show-business », il est soupçonné dès 1996 d’agressions sexuelles, accusé d’attouchements par l’artiste Maria Farmer et l’actrice Alicia Arden. En mars 2005, une femme contacte la police de Palm Beach (Floride), affirmant qu’Epstein a réclamé à sa fille de 14 ans un massage en sous-vêtements contre 300 dollars. Après 11 mois d’enquête, la police conclut que l’homme d’affaires avait payé plusieurs « escorts », dont certaines mineures, contre des relations sexuelles. Des caméras dissimulées dans sa propriété filmaient les relations sexuelles avec les filles et les personnalités qu’Epstein recevait chez lui, dans le but de les faire chanter par la suite. Une des raisons de sa fortune, estimée à 577 millions de dollars.

    Après un procès favorable à l’accusé, uniquement mis en cause pour « sollicitation de prostitution », Jeffrey Epstein est condamné à dix-huit mois de prison… pendant lesquels il peut se rendre à son bureau six jours par semaine. Un scandale éclate suite à la divulgation dans la presse de courriels échangés entre le procureur Alexander Acosta et les avocats d’Epstein, forçant Alexander Acosta, devenu entre-temps secrétaire au Travail dans l’administration Trump, à démissionner en 2019.

    En janvier 2015, Jeffrey Epstein est à nouveau accusé de viol sur mineures par Virginia Robert Giuffre, une Américaine de 31 ans qui affirme sous serment qu’elle a été abusée par Epstein et ses amis puissants, dont le Prince Andrew, alors qu’elle avait 17 ans. D’autres jeunes femmes témoignent, et le 7 juillet 2019, le milliardaire est arrêté pour trafic sexuel de mineurs.

    Alors que son procès est fixé à juin 2020, il est retrouvé suicidé au centre de détention Metropolitan Correctional Center de New York le 10 août 2019. Fin août, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « viols » et « agressions sexuelles », notamment sur mineurs, car l’homme d’affaires possédait plusieurs appartements à Paris, où il aurait reçu des « massages » rémunérés.

    A Paris, Epstein aurait entretenu des liens avec diverses personnalités françaises ; le nom de Jack Lang a été cité par une source.

    L’ancien ministre a expliqué s’être rendu une fois chez le multimillionnaire lors d’un dîner en l’honneur du réalisateur Woody Allen, accusé d’abus sexuels pédophiles sur sa fille adoptive qu’il a depuis épousée.

    Jack Lang décrit Epstein comme un homme « charmant, courtois et agréable », et déclare n’avoir jamais eu le moindre soupçon sur les activités criminelles de ce dernier. Contacté par le site d’information Daily Beast, l’ancien ministre n’a pas souhaité répondre

    Jack Lang, un homme politique soupçonné de pédophilie

    Ce n’est pas la première fois que Jack Lang, actuellement président de l’Institut du Monde arabe, est soupçonné dans des affaires de pédophilie :

    en plus d’avoir pris la défense de différentes personnalités accusées de pédophilie, comme les réalisateurs Roman Polanski et Woody Allen, son nom est cité à partir de 1982 dans l’affaire du Coral.

    Le Coral était un « lieu de vie » éducatif dans le Gard, développé par des enseignants souhaitant rompre avec les pratiques éducatives classiques, après Mai 68.

    A l’automne 82, des enfants vivant au Coral dénoncent des faits de pédophilies pratiquées par les éducateurs du Coral mais aussi des personnalités publiques.

    Dans une allocution célèbre lors de l’université d’été du Front National en 1998, Roger Holeindre déclarait que « Monsieur Jack Lang, qui prétendait être candidat à la présidence de la république, -qu’on m’arrête à la sortie si ce que je dis n’est pas vrai- a été compromis dans l’affaire des lieux de vie et dans un lieu de vie tenu par des socialistes qui s’appelait le Coral.

    Et là, des gamins étaient prostitués à des gens comme Jack Lang et un gosse a été trouvé mort sodomisé, la tête dans un seau de merde, que l’on m’arrête à la sortie si ce n’est pas vrai ! ».

    Roger Holleindre n’a jamais été poursuivi pour ses propos.

    Si l’ancien ministre de la Culture est innocenté dans l’affaire du Coral, il était également soupçonné d’avoir violé de jeunes garçons au Maroc.

    Le 28 mai 2011, le Figaro magazine relate que quelques années auparavant, lors d’une descente nocturne dans une villa de la Palmeraie, les policiers marocains surprennent des Français en train de « s’amuser » avec des jeunes garçons.

    Parmi eux, un ancien ministre. Si l’affaire est étouffée, le nom de Jack Lang circule pendant des années.

    L’hebdomadaire Le Canard Enchaîné écrira que le ministre en question est Philippe Douste-Blazy, mais Yves Bertrand, ancien patron des renseignements généraux français, décédé de manière inconnue le 3 juin 2013, avait noté le 12 février 2002 dans ses carnets :

    « Lang à la Mamounia en novembre s’est tapé des petits garçons ».

    Des zones d’ombres troublantes subsistent donc, entre Jack Lang et Jeffrey Epstein, liés par cette étrange donation à une non moins étrange association…

    Overblog, 10/10/2021

  • Maroc-France : Un ministre pédophile dans les années 80

    L’affaire lancée par Luc Ferry, sur le plateau de Canal+ à propos d’un ancien ministre impliqué dans une affaire de pédophilie à Marrakech protégé par « les plus hautes instances de l’Etat. Retour sur de vieilles histoires que les politiques et leurs complices médiatiques, la presse aux ordres, ont toujours éssayé de cacher.

    L’ancien ministre et philosophe a lancé, sans le nommer, des accusations graves à l’encontre d’un ancien ministre qui aurait, selon lui, été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. L »affaire avait été discrètement révélée dans l’encart suivant publié dans le Figaro

    Mais l’information fut cependant fort peu relayée pour des faits tout de même particulièrement sordides.

    « Si je sors le nom maintenant, c’est moi qui serai mis en examen »

    « L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat, en particulier par le Premier ministre » (Jean-Pierre Raffarin), affirme Luc Ferry, qui refuse cependant de citer quelque nom que ce soit. Au passage on notera le grand courage du dénonciateur qui fut un temps en charge de nos chers têtes blondes.

    Déclarant n’avoir aucune preuve de ce qu’il avance, l’ex-ministre assure pourtant détenir « des témoignages des membres de cabinet au plus haut niveau » qui. lui ont confirmé cette arrestation et la libération probablement gérée en secret par l’Elysée de cet individu qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».

    Tout celà nous ramène sous la Présidence de François Mitterand où la pédophilie supposée de Jack Lang, alors ministre de la culture, avait déjà été évoquée.

    Nous tenons à préciser que la présomption d’innocence est un droit fondamental, celui à l’information aussi. Avant de poursuivre, sur les propos même de Ferry, deux réactions à chaud : la députée socialiste d’Indre-et-Loire, Marisol Tourraine a déclarée sur RMC: « Ou les choses sont avérées, et alors il est inacceptable qu’un premier ministre et des ministres aient couvert des agissements pénalement réprimés par la loi; ou il s’agit simplement d’alimenter une espèce de discours ambiant sur le fait que la dépravation des moeurs dans la classe politique serait absolument spectaculaire. Donc moi je ne sais pas. Je trouve que M. Ferry en dit trop ou pas assez ». L’ancienne ministre de la Justice – et magistrate – Rachida Dati, a estimé pour sa part que « juridiquement, il s’agit de non-dénonciation d’un crime ».
    – L’affaire dite du Coral désigne une affaire politico-judiciaire de pédophilie qui éclata en 1982, impliquant plusieurs personnalités politiques ou intellectuelles.

    En mai 1982 , un animateur de vingt et un ans, qui avait séjourné quelques semaines au Coral peu de temps auparavant, Jean-Claude Krief accuse de nombreuses personnalités politiques ou intellectuelles, dont le ministre Jack Lang et les écrivains Gabriel Matzneff et René Schérer d’actes de pédophilie avant de complètement se rétracter en novembre 1982.

    La procès correctionnel tenu en janvier 1986 ne verrra l’accusation d’aucune personnalité politique ou intellectuelle. Le verdict du tribunal conclut que « des mineurs du Coral avaient été incités à la débauche sans violence, ni contrainte et se soldera par les condamnations de quelques membres de la communauté, dont le directeur Claude Sigala, à trois ans de prison avec un ou deux ans de sursis.

    Révélation d’Yves Bertrand. C’est pendant l’émission « Les Grandes Gueules » sur RMC en 2009 que l’ancien directeur central des Renseignements généraux évoque un ministre soupçonné de pédophilie dans les années 80. Celui-ci n’aurait jamais été inquiété.

    Jack Lang a adressé ses « sentiments d’amitié, de solidarité et de soutien » à Frédéric Mitterrand face à « la campagne orchestrée » contre lui. Il avait également défendu le cinéaste pédophile Roman Polanski.

    Lang déclarait aussi le 31 janvier 1991 à Gay Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    Dès le 4 avril 1981, il s’affiche publiquement en faveur d’une marche homosexuelle, fréquentant le Palace, boite parisienne où se déroulaient de fameuses orgies homosexuelles. Il aurait participé à des soirées pédophiles où des jeunes mongoliens auraient été abusés, en compagnie de Gilbert Durand, Willy Marceau, et, petit clin-d’œil à mes amis philosophes : René Schérer, le célèbre traducteur des Recherches logiques.

    Schérer, Durand et Marceau sont inquiétés par la justice. Les pétitionnaires de l’époque se mobilisent : Deleuze, Glucksmann, Sartre, Kouchner, Sollers, Catherine Millet, lesquels « ne comprendraient pas que trois pédophiles ne recouvrent pas la liberté. » (p96) prennent la défense des pédophiles. Schérer en profite pour publier un Emile perverti, manifeste apologétique de la pédophilie. Jack a évidemment signé la pétition. Il sera encore un peu plus associé à la pédophilie.

    En 1996 avait à nouveau explosé une affaire de pédophilie autour de Jack et de son épouse. « En 1996, un «blanc» – document non signé – des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n’a jamais entendues et qui ont été, selon la note… détruites depuis. » (L’Express du 22 novembre 2005;

    Observatoire des conspirations

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  • Pédophilie : Le lobby médiatique protège-t-il Jack Lang?

    « De nombreux éditorialistes français estiment que les accusations de pédophilie avancées sans preuves par l’ex-ministre, Luc Ferry, à l’encontre d’un homme politique relèvent de la dénonciation calomnieuse », écrivait France24 dans un article sous le titre de « Entre sarcasmes et mépris, la presse française se déchaîne contre Luc Ferry ». C’était le lendemain de la bombe jetée par Luc Ferry sur les antennes de Canal+. France 24 dénonçait ainsi la protection médiatique dont a bénéficié Jack Lang.

    Onze ans après l’histoire se répète. La presse française a ignoré l’incident vécu par l’ancien ministre de la culture et directeur de l’Institut du Monde Arabe à Montpellier lorsqu’il a été abordé par deux dames qui le traitait de « pedophile » et « pédocriminel ». Encore une fois, Jack Lang semble protégé par les médias français.

    Voici un rappel des faits rédigé, à l’époque, par le blog « Pédocriminalités« .

    Luc Ferry : Un ancien ministre dans une partouze pédophile avec des petits garçons à Marrakech ?

    2011 Scandale : Un ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons (…) Probablement nous savons tous ici de qui il s’agit. Se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ »un ancien ministre » dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste est plus qu’évidente et a même été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ».

    24/06/11 :
    Accusations de pédophilie : des témoins étayent les déclarations de Luc Ferry. Plusieurs personnes ont raconté aux policiers que leurs vacances au Maroc avaient été perturbées par des affaires d’agressions sur mineurs. (…) Ces témoins ont livré des éléments « concrets » aux enquêteurs, notamment sur les dates et les lieux des faits relayés par Luc Ferry, le 30 mai sur les plateaux de Canal +. (Le Parisien)
    RMC : Des touristes ont été bloqués dans un hôtel par la police marocaine entre 2001 et 2002 après la découverte de faits criminels impliquant des mineurs.
    Écouter sur RMC :

    23/06/11 : La police veut entendre des diplomates français. Les policiers chargés de l’enquête sur des accusations d’actes de pédophilie lancées par Luc Ferry contre un ancien ministre veulent entendre les diplomates français en poste au Maroc à l’époque des faits présumés. (Le Progrès).

    11/06/11 : L’ex-patron des RG en avait informé Lionel Jospin. Il a explique en avoir parlé en 2001 aux «autorités de tutelle». Il s’agissait de Lionel Jospin, Premier ministre de 1997 à 2002 et de Daniel Vaillant, ministre de l’Intérieur. Une assertion aussitôt démentie par les deux intéressés. (Le parisien).

    10/06/2011 : Yves Bertrand, est actuellement entendu comme témoin par la police dans l’enquête ouverte à la suite d’accusations d’actes de pédophilie lancées par le philosophe contre un ex-ministre, indique une source proche de l’enquête. Cette audition était attendue. Mis en cause par le philosophe, Yves Bertrand avait déclaré au début du mois au Figaro : «Je n’ai rien à voir avec cette histoire. Je ne connais pas Luc Ferry. Qu’il prenne ses responsabilités au lieu de se défausser.» (Le figaro).

    L’ex-patron des Renseignements Généraux Yves Bertrand a prévenu qu’il ne donnerait aucun nom aux policiers, dans un entretien à l’AFPTV avant son audition vendredi à Paris dans l’enquête sur les accusations de pédophilie contre un ancien ministre portées par Luc Ferry. (Le figaro).


    Revoir : Yves Bertrand sur RMC le 27 novembre 2008.

    08/06/2011: Le gouvernement marocain ouvre une enquête. Une semaine après les révélations fracassantes de Luc Ferry accusant un ancien ministre français d’actes pédophiles à Marrakech, le gouvernement marocain se saisit de l’affaire. (Le Parisien).(France24)

    06/06/11 : Pédophilie au Maroc : Trois associations vont porter plainte. (francesoir).

    03/06/11 : Luc Ferry a répété ses accusations devant les enquêteurs. (Le Parisien)

    02/06/11 : Demain Online, (ndlr : site marocain) affirme dans son édition de ce matin au sujet de l’ancien ministre pédophile cité par Luc Ferry : « Il n’est pas le seul. Un mécène, un directeur de théâtre et d’autres, tous Français, ont été épinglés pour des histoires de h’chouma (littéralement, sexualité honteuse en arabe, ndlr) ».

    Le site poursuit : « En tout cas, et pas seulement à Marrakech, tout le monde sait qui est cet ex-ministre. »
    Demain Online cite même le nom d’un directeur de théâtre, qui aurait tourné l’affaire en sa faveur en défendant une relation homosexuelle alors que son partenaire était mineur, il n’y a jamais eu de suites judiciaires. (Midi Libre)
    Luc Ferry s’explique et dénonce « le bal des faux-culs ».

    01/06/11 : Jack Lang se dit prêt à attaquer pénalement « ceux qui mettront son honneur en cause », et ce, après les sous-entendus et ambiguïtés de l’ancien ministre de l’Education. (Midi Libre).

    Une enquête préliminaire a été ouverte ce mercredi par le parquet de Paris après les accusations de pédophilie lancées par Luc Ferry contre un ancien ministre non identifié (sic), afin que le philosophe précise ses déclarations, a annoncé le parquet.

    31/05/11, 22h14 : Presque 24 heures après la diffusion sur Pédocriminalités de la vidéo des accusations de Luc Ferry et du scan de l’article du Figaro Magazine, Le Parisien.fr relaie l’information. 21h23 : selon les sites 24 heures actu et Arrêt sur Images, Luc Ferry visait sans le nommer l’ancien ministre socialiste Jack Lang.

    31/05/2011 10h15 : Les Grandes Gueules sur RMC reviennent sur les déclarations de Luc Ferry : Écouter :
    « Luc Ferry est extrêmement condamnable pour ce qu’il vient de faire et de dire ».
    « S’il a connaissance de faits et qu’il ne les dénonce pas, c’est un complice ».
    « Le déni de cette réalité là est en réalité le meilleur carburant de l’extrême droite ».

    30/05/11 : Dans le Grand Journal de Canal+ diffusé lundi 30 mai 2011, Luc Ferry a affirmé qu’un ancien ministre français avait eu des relations pédophiles au Maroc.

    Scandale : Luc Ferry accuse Jack Lang de pédophilie au Maroc. L’ancien ministre et philosophe Luc Ferry a lancé, sans le nommer, des accusations gravissimes à l’encontre de Jack Lang, qui aurait selon lui été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. Arrêt sur images a donné le nom de la personne visée. De quoi, ou de qui, parle-t-on ? Jusqu’ici, ni Le Figaro Magazine ni Ferry n’ont cité de nom. Voici donc le troisième temps: comme le souligne sur Twitter Guy Birenbaum, ces rumeurs avaient été évoquées, et « évacuées », par L’Express en 2005, dans un article entièrement consacré aux rumeurs sur la vie privée de Lang : « A l’approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de mœurs, suivie d’une exfiltration discrète organisée par l’Elysée.

    Luc Ferry sur Canal+ le 30 mai 2011 :
    L’affaire m’a été racontée par les plus hautes autorités de l’Etat.
    Luc Ferry
    « Les journalistes ne peuvent pas dire les choses qu’il savent parce qu’ils tombent sous le coup de la diffamation (…) Regardez, le dernier exemple en date est frappant. Dans les pages du Figaro Magazine de cette semaine, vous avez un épisode qui est raconté d’un ancien ministre, qui s’est fait poisser à Marrakech, au Maroc, dans une partouze avec des petits garçons. »

    Lu sur le Figaro Magazine :
    À Marrakech, un ex-ministre « s’amuse »

    La loi du silence peut aussi couvrir des crimes à l’étranger. Il y a quelques années, des policiers de Marrakech effectuent une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où une fête bien spéciale bat son plein. Les participants, des Français, sont surpris alors qu’ils « s’amusent » avec de jeunes garçons. Comme il se doit, la police embarque les adultes pris en flagrant délit. Parmi eux, un personnage proteste avec véhémence.


    Au commissariat, son identité est confirmée : il s’agit d’un ancien ministre français.


    Le consul de France local est aussitôt avisé, qui informe à son tour l’ambassade à Rabat. L’affaire est rapidement arrangée et « l’excellence », libérée sur-le-champ, peut embarquer dans un avion pour la France. Aucune procédure ne sera engagée contre quiconque au Maroc. Et, bien que le tourisme sexuel soit, en principe, poursuivi par la justice française, cet homme n’aura aucun ennui à son retour.


    Notre source marocaine craint pour sa carrière, l’affaire a été étouffée. Faute d’éléments de procédure ou de témoignage, la loi nous interdit légitimement de nommer le personnage.

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  • Les casseroles traînées par Jack Lang, du Coral au Maroc

    « Un matin de juillet 1977, un garçon âgé de dix ans, Marc, pensionnaire du Coral, est retrouvé mort, la tête plongée dans un seau d’eau javellisée. Les gendarmes prennent aussitôt les dépositions des éducateurs et des enfants présents. M. Sigala et sa femme sont en voyage en Italie. M. Mignacca, coresponsable du centre, est également absent. Les témoignages concordent : il s’agit d’un accident. Mais une information est ouverte. Le juge d’instruction demande une expertise médicale. Elle prouve que l’enfant n’est pas mort noyé mais qu’il a eu les vertèbres cervicales cassées et qu’il a été sodomisé. » (Le Monde du 18 novembre 1982).

    L’affaire commence le 13 octobre 1982 avec une perquisition de gendarmes dans le Coral situé à Aimargues, dans une vieille ferme du Gard.

    Trois membres du Coral sont mis en examen pour « attentat à la pudeur sans violence sur mineurs de quinze ans et incitation de mineur à la débauche ». Des noms de personnalités sont citées dans cette affaire. Parmi eux, le nom de Jack Lang, alors ministre de la Culture. Mais le magistrat se méfie : aucune preuve ne vient étayer la liste de noms, sinon des faisceaux de soupçons.

    Le nom de Jack Lang a été lié à d’autres affaires de pédophilie que celle du Coral. En 1988 à Cannes, l’école de danse de Rosella Hightower, une ancienne danseuse, était suspectée d’abriter des enseignants pédophiles. Au final, personne n’a été condamnée. L’Adjudant en charge de l’affaire aurait dit que l’enquête avait été sabotée par le magistrat instructeur, car des enfants auraient été fournis à des personnalités pédophiles. Jack Lang aurait fait partie des coupables présumés grâce à des écoutes téléphoniques le mettant en cause.

    En 2011, l’ancien ministre Luc Ferry révélait sur un plateau de télévision que les plus gautes autorités de l’Etat lui avaient rapporté le fait qu’un ministre se serait fait attraper par la police à Marrakech lors d’une orgie avec des enfants. Une enquête a été ouverte suite à ces propos. Elle a alors tourné autour de la personne de Jack Lang. Dans des carnets d’Yves Bertrand, le patron des RG, saisis dans le cadre d’une autre enquête, il était inscrit que Jack Lang avait eu des relations avec de petits garçons au Maroc en novembre 2001, mais Yves Bertrand aurait en fait juste reporté des rumerus.

    De fait, des rumeurs circulaient dans le tout Paris dès 2001 : Jack Lang, après s’être fait prendre aurait été exfiltré par l’Etat français. Une dépêche AFP aurait même été publiée sur internet au moment des faits tard le soir, mais elle ne serait restée en ligne qu’un court instant. Jack Lang a d’ailleurs été entendu par les enquêteurs en tant que témoin. L’affaire débouchera finalement sur un non-lieu.

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