Étiquette : Jean-Luc Mélenchon

  • « Vous mettez a la tête de l’Etat des hommes accusés de viol »

    Emmanuel Macron, Damien Abad, Gérald Darmanin, Jean-Luc Mélenchon,

    C’est un début de quinquennat chahuté. Emmanuel Macron a été interpellé ce jeudi, en marge d’un déplacement dans le Tarn pour parler de la sécurité dans le monde rural, a propos de la présence de Damien Abad et de Gérald Darmanin dans son gouvernement, tout deux accusés par des femmes de violences sexuelles.

    “Vous mettez a la tête de l’Etat des hommes qui sont accusés de viol et de violences contre les femmes, pourquoi?”, lui a lancé Laura, une lycéenne de 18 ans.

    Macron défend la présomption d’innocence

    A la sortie de la gendarmerie de Gaillac où il s’est rendu ce jeudi matin pour échanger sur le déploiement de 200 nouvelles brigades de gendarmerie, Emmanuel Macron a décidé d’aller saluer les personnes qui l’attendaient sur place.

    C’est au milieu de ce bain de foule, entre selfies et poignées de main, que Laura, scolarisée au lycée a côté de la gendarmerie, a interpellé le chef de l’Etat. La jeune femme a expliqué par la suite a BFMTV qu’elle était elle-même également victime de violence sexiste et sexuelle mais qu’elle n’a jamais osé porter plainte car, selon elle “ça n’aboutit jamais mais aussi car il y a des hommes comme ça a la tête de l’Etat”.

    Le président Macron a répondu qu’il venait de parler de ces questions avec les gendarmes, déclarant qu’il était “pour la libération de la parole”. “Je l’ai accompagnée et je continuerai de l’accompagner, de la protéger”, a-t-il expliqué.

    “En même temps pour fonctionner en société vous devez avoir de la présomption d’innocence”, a-t-il ensuite ajouté.

    “Pour moi c’est du baratin”

    Les cris de “menteur” et un “vous êtes abominable” ont alors retenti. “Je ne comprends pas comment on peut parler de présomption d’innocence quand des milliers de femmes se font violer chaque année et qu’on les laisse être gouvernées par des hommes qui sont accusés de ce genre de choses”, a déclaré Laura à notre micro après son échange avec le chef de l’Etat.

    “Pour moi c’est du baratin, je trouve ça hypocrite”, ajoute-t-elle.

    “Il n’arrête pas de répéter que la grande cause du quinquennat c’est la lutte contre les violences faites aux femmes mais il nomme des hommes qui en sont accusés”, conclut-elle.

    Deux ministres accusés

    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait été visé par une plainte pour viol, d’abord classée sans suite, puis relancée et pour laquelle le parquet a requis un non-lieu début 2022.

    Fraîchement nommé ministre des Solidarités en mai, Damien Abad est quant a lui accusé de violences sexuelles. Dans ce dossier, le parquet de Paris n’a pas ouvert d’enquête préliminaire “en l’état”, faute “d’éléments permettant d’identifier la victime des faits dénoncés”.

    Mélenchon Premier ministre? ”Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, assure Macron

    Le président français Emmanuel Macron lors d’une cérémonie d’hommage a Françoise Rudetzki, ancienne dirigeante d’une association de victimes d’attentats, a l’Hôtel des Invalides, a Paris, le 1er juin 2022.

    Dans un entretien avec la presse régionale diffusé dès vendredi soir, Emmanuel Macron a répondu aux velléités de Jean-Luc Mélenchon de devenir Premier ministre a l’issue des élections législatives de juin. Le chef de l’Etat français assure qu’”aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, a rapporté France 24.

    Jean-Luc Mélenchon, futur Premier ministre? “Il est rare de gagner une élection a laquelle on ne se présente pas”, assène Emmanuel Macron dans un entretien avec plusieurs titres de la presse quotidienne régionale diffusé dès vendredi 3 juin dans la soirée. “Le président choisit la personne qu’il nomme Premier ministre en regardant le Parlement. Aucun parti politique ne peut imposer un nom au président”, prévient le chef de l’Etat, réagissant a l’éventualité où la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) obtiendrait la majorité aux législatives des 12 et 19 juin.

    Le locataire de l’Elysée appelle en outre les Français a faire le choix d’une “majorité stable et sérieuse pour les protéger face aux crises et pour agir pour l’avenir”. “Je vois dans le projet de Jean-Luc Mélenchon ou de Madame Le Pen un projet de désordre et de soumission. Ils expliquent qu’il faut sortir de nos alliances, de l’Europe, et batir des alliances stratégiques avec la Russie. C’est la soumission a la Russie”, assure-t-il.

    Selon le chef de l’Etat, le programme de la Nupes forgée par Jean-Luc Mélenchon utilise “20 fois le mot taxation et 30 fois le mot interdiction”. “C’est un projet de liberté sans doute ? Cela ne va pas rendre les gens fous, ça ?”, se demande-t-il.

    Echoroukonline

    #Macron #Mélenchon #Viol #Violences_sexuelles

  • Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron

    Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron

    Berlin, Madrid et Lisbonne appellent a voter Macron – António Costa, Pedro Sanchez, Olaf Scholz, Jean-Luc Mëlenchon, Portugal, Espagne, Allemagne,

    Dans une tribune publiée dans le quotidien Le Monde, António Costa, Pedro Sanchez et Olaf Scholz, respectivement chefs de gouvernement du Portugal, de l’Espagne et de l’Allemagne, appellent implicitement les Français a voter pour Emmanuel Macron le 24 avril.

    Les trois dirigeants européens mettent d’abord en garde contre les risques que ferait peser une présidente de la République française issue des rangs de l’extrême droite, selon BFMTV citant Le Monde.

    L’élection du 24 avril est “le choix entre un candidat démocrate, (…) et une candidate d’extrême droite, qui se range ouvertement du côté de ceux qui attaquent notre liberté et notre démocratie”, proclament-ils.

    Puis évoquant implicitement la candidature d’Emmanuel Macron, ils indiquent en conclusion: “nous espérons que les citoyens de la République française la choisiront”.

    Mélenchon agacé: “Macron ne sait pas tenir sa langue”

    Jean-Luc Mélenchon est furieux contre Emmanuel Macron après ses propos tenus récemment et qui laissent entendre que le premier aurait négocié avec lui.

    Il aura été le troisième homme de l’élection présidentielle française en récoltant 21,95% des voix lors du premier tour qui s’est tenu le 10 avril dernier.

    Alors que le second tour se tiendra ce dimanche 24 avril, Jean-Luc Mélenchon a accordé une interview a BFM TV ce mardi 19 avril. Lors de cet entretien, il a notamment évoqué les élections législatives a venir, où il espère voir l’Union Populaire obtenir d’excellents résultats. Un scénario qui selon lui obligerait le Chef de l’Etat a compter sur lui dans son gouvernement: “Je demande aux Français de m’élire Premier ministre. (…) J’appelle tous ceux qui veulent rejoindre l’Union populaire a nous rejoindre pour cette belle bataille”, a-t-il lancé.

    Lors de cette interview, Jean-Luc Mélenchon a également tenu a faire une mise au point suite aux propos d’Emmanuel Macron a son égard. Au lendemain du premier tour, l’actuel président de la République avait affirmé avoir des échanges avec le candidat de l’Union Populaire. Une sortie médiatique qui n’a visiblement pas plu au principal intéressé.

    “Si on a eu un échange par SMS, c’est entre lui et moi. J’aimerais bien savoir pourquoi il me fait la leçon… Moi, je ne raconte pas ma vie. Oui, j’ai été en contact avec Emmanuel Macron pour essayer de tirer d’affaire quelqu’un qui court un très grand danger de mort a l’étranger. Et j’ai reçu de sa part les meilleures réponses. Et le travail a été fait (…) Pour le reste, je crois qu’il m’a appelé l’autre jour pour me dire: ‘Si vous voulez parler’. Non, je ne veux pas parler puisqu’il ne sait pas tenir sa langue. Il va faire croire a tout le monde que je suis en train de négocier. Je ne négocie rien avec monsieur Macron. Je n’en ai rien a faire, je ne veux pas parler avec lui”, a-t-il laché, très agacé.

    Accusé d’évasion fiscale, Macron soutenu par Rotschild & Co

    Accusé de cacher de l’argent dans un paradis fiscal, Emmanuel Macron vient d’obtenir le soutien public de la banque Rotschild & Co, qui dément les allégations.

    Dans un communiqué publié jeudi 31 mars, Rothschild and Co a “démenti formellement” que “les banquiers en France seraient rémunérés a l’étranger”. Ces déclarations répondent a l’enquête du site Off Investigation sur le patrimoine d’Emmanuel Macron, affirmant que les associés gérants seraient partiellement payés dans des paradis fiscaux, a rapporté Le Point. “Les banquiers en France sont rémunérés en France”, a insisté la banque d’affaires, qui a eu comme associé-gérant le chef de l’Etat.

    Un proche du président candidat avait dénoncé mercredi des “boules puantes” de fin de campagne, visant notamment une enquête du site Off Investigation publiée mardi soir qui s’interroge sur le patrimoine d’Emmanuel Macron. Dans cette enquête, une “personnalité” présentée comme “proche” de la banque Rothschild assure sous le couvert de l’anonymat que ses associés gérants sont payés partiellement dans des paradis fiscaux.

    “Il n’existe aucun rescrit fiscal [accord entre l’administration et une entreprise, NDLR] entre Bercy et la banque Rothschild pour défiscaliser hors de France les honoraires des associés gérants”, a lui aussi affirmé a l’AFP le ministère de l’Economie et des Finances. “Pas de fraude, pas de faits, pas de preuve”, a, elle, réagi l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.

    Ukraine: Macron prend ses distances de Biden

    Le président français Emmanuel Macron a mis en garde dimanche contre une “escalade des mots et des actions en Ukraine”, après les propos du président américain Joe Biden, qui a traité le président russe Vladimir Poutine de “boucher”.

    “Je n’utiliserais pas ce genre de propos parce que je continue de discuter avec le président Poutine”, a déclaré le candidat président sur France 3.

    Il était interrogé sur les fortes déclarations de Joe Biden la veille a Varsovie, qui a traité M. Poutine de “boucher” pour les crimes commis selon lui par l’armée russe en Ukraine, et qui a qualifié la guerre dans ce pays d’”échec stratégique pour la Russie”.

    “Nous voulons arrêter la guerre que la Russie a lancée en Ukraine sans faire la guerre. C’est l’objectif” et “si on veut faire cela, il ne faut pas être dans l’escalade ni des mots ni des actions”, a estimé Emmanuel Macron, selon France 24.

    “Nous ne devons pas, nous Européens, céder a quelque escalade. Nous ne devons pas, nous Européens, oublier notre géographie et notre histoire. Nous ne sommes pas en guerre avec le peuple russe”, a-t-il insisté, en soulignant que l’Europe n’était plus dans le contexte de “la Guerre froide” entre Moscou et Washington.

    Le candidat président a par ailleurs indiqué qu’il parlerait au président russe “demain (lundi) ou après-demain (mardi)” pour organiser une opération d’évacuation d’habitants de la ville de Marioupol, dans l’est de l’Ukraine, soumis a un siège et a des bombardements depuis des semaines.

    Mettant en garde contre “le cynisme de la partie russe” sur le sujet, Emmanuel Macron a souligné qu’il y avait “un droit humanitaire international”, que “nous entendons faire respecter”. “Cela ne doit pas être une opération humanitaire a la main de la Russie”, a-t-il averti.

    Présidentielle française: l’état de santé de Macron inquiète!

    Avec un agenda politique très chargé, Emmanuel Macron commence a montrer des signes d’épuisement. Un proche du président français se confie ce vendredi sur son état de santé inquiétant.

    Emmanuel Macron n’a pas le temps de penser a ses prochaines vacances. Le président de la République est en effet sur tous les fronts. Il doit assurer d’un côté sa campagne électorale depuis l’annonce de sa candidature le 3 mars dernier, enchaîner les réunions de crise face a l’invasion de l’Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine et assurer la fin de son mandat jusqu’au 24 avril prochain. Macron, victime de surmenage? Nous n’en sommes pas loin. Le stress de ces dernières semaines commencerait a affecter l’état de santé du président sortant, selon Closer.

    Un proche d’Emmanuel Macron révèle ainsi que le président, épuisé par son rythme de travail, peine a s’engager pleinement dans sa campagne. «Le président est physiquement très fatigué et psychologiquement, il n’a pas envie de s’y coller ça se voit. Il n’est pas bien en ce moment, il a plus de questions que de réponses», témoigne-t-il en gardant son anonymat. Des propos que confirment les rares apparitions du candidat Macron ces vingt derniers jours. L’ancien ministre de l’Economie de François Hollande s’est pour l’heure contenté de conversations très «cadrées» avec des Français, de trois passages a la télévision en plus d’une conférence de presse au cours de laquelle il a présenté son programme.

    Emmanuel Macron, proche du burn-out?

    Emmanuel Macron «avait prévu plus de temps de conversation avec les Français. Mais il est empêché», confie un représentant de la majorité. On s’attendait a le voir «aller a la rencontre des Français, ne pas se laisser enfermer dans la guerre en Ukraine» ajoute l’un de ses conseillers. La guerre en Ukraine en a décidé autrement. L’équipe d’Emmanuel Macron assure que la véritable «campagne de terrain» du candidat a l’élection présidentielle commencera bien dès la semaine prochaine. En attendant de le croiser sur les marchés, il investit YouTube chaque vendredi a 18h avec un format intitulé “Le candidat” consacré aux coulisses de sa conférence de presse et a ses conversations avec ses soutiens dans son QG. Un «récit hebdomadaire plus glaçant que rassurant », selon L’Opinion.

    Présidentielle française: Brigitte Bardot optera pour ce candidat!

    Elle fut l’une des supporters de la première heure du polémiste Eric Zemmour pour la présidentielle de 2022, avant même que l’éditorialiste ne change de casquette pour se lancer dans la course a l’Elysée.

    Mais Brigitte Bardot n’a pas franchement apprécié les derniers propos qu’a tenus le fondateur du parti Reconquête, selon Télé 7 jours .

    L’ex actrice qui consacre sa vie a la cause animale a été écœurée par ses engagements en faveur des chasseurs. Elle lui a ainsi trouvé “Un cœur sec et indifférent a la souffrance qu’elle soit humaine ou animale”. Et avec de telles idées, BB juge qu’on “ne peut sauver la France, ni en être Président”.

    C’est pourquoi elle s’est trouvé un nouveau champion, pour le 10 avril prochain. Brigitte Bardot a affirmé son soutien sur Twitter le dimanche 20 mars 2022 a celui qui est a la peine dans les sondages (depuis quelques scrutins déja): Nicolas Dupont-Aignan.

    A propos du président de Debout la France, elle explique: “C’est un grand défenseur des animaux”. Et de faire notamment référence dans son programme a son projet de mettre en place la vidéosurveillance dans les abattoirs, d’interdire l’abattage sans étourdissement, tout en créant un label “bien-être animal”.

    Engagée auprès de l’homme politique de droite, la star de “Et Dieu créa la femme” a par ailleurs déploré, ce dimanche sur la Toile: “Nicolas Dupont-Aignan mériterait plus de temps de parole a la télévision parce que son programme politique pour la France est très bon. Il est injuste qu’il soit autant oublié par les médias”.

    Gérard Larcher s’interroge sur la “légitimité” de Macron en cas de réélection sans campagne

    «S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», a averti le président Les Républicains du Sénat français Gérald Larcher en faisant bien entendu allusion au président sortant Emmanuel Macron.

    Dans une interview accordée au Figaro publiée mardi 15 mars, Gérard Larcher, le président Les Républicains (LR) du Sénat a déploré la stratégie du président candidat, accusé de vouloir « enjamber la présidentielle ».

    Larcher lance: «Le président de la République veut être réélu sans jamais avoir été réellement candidat, sans campagne, sans débat, sans confrontation d’idées. Tous les candidats débattent sauf lui. C’est un paradoxe!», peut-on lire dans les colonnes du Monde.

    Il affirme notamment, au sujet d’Emmanuel Macron, qu’«être en tête dans les sondages n’est pas une raison suffisante pour enjamber l’élection et considérer que ce scrutin n’est qu’une formalité, ne serait-ce que par respect de la démocratie».

    S’il reconnaît que, face a la guerre en Ukraine, «il ne peut pas y avoir d’autre réaction que l’unité nationale et européenne», ce soutien de Valérie Pécresse met tout de même en garde sur le fait que « le rendez-vous démocratique [de l’élection présidentielle] ne peut pas être occulté ». «S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera», poursuit-il.

    Alors qu’aucun président de la République sortant n’a accepté de débattre avant le premier tour avec ses concurrents, y compris Nicolas Sarkozy, il rétorque: «Mais étions-nous dans la même situation qu’aujourd’hui? Au moment où un appel a l’unité du pays s’impose, il est impossible de museler le débat démocratique. Il est important, au contraire, de retrouver un équilibre et des règles.» Dans une interview accordée le 1er mars a Europe 1, Gérard Larcher tenait le même discours d’alerte. «S’il n’y a pas de débat, s’il n’y a pas de bilan, de projet, imaginons le président de la République réélu, alors ce sera dans une forme d’omission de débat démocratique, avec un risque» sur la «légitimité au cours du mandat», avait averti le président LR du Sénat.

    L’exécutif se veut rassurant

    «On fait tout pour qu’il y ait une campagne», a réagi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, sur France 2, rappelant qu’Emmanuel Macron doit présenter jeudi lors d’une conférence de presse «de trois heures» son projet pour un second quinquennat.

    «Dès lors qu’il le peut», le chef de l’Etat «participe a cette campagne», a-t-il affirmé, «mais moi, je n’entends pas des Français lui demander de déserter ses fonctions de président a un moment où, on le voit dans l’actualité, évidemment on a besoin d’un président qui continue a agir et a protéger les Français». Julien Denormandie, le ministre de l’agriculture et homme fort de la campagne du président, est aussi monté au créneau. Il a dénoncé au micro de France Inter dans la matinée des «propos irresponsables» du président du Sénat, arguant que ce dernier, «garant de notre démocratie», fait «courir une petite musique qui serait un procès en illégitimité dans le cas où le président de la République actuel serait réélu, au motif que la campagne n’aurait pas été suffisamment faite».

    Découvrez les 12 candidats a la présidentielle française

    Le Conseil constitutionnel français a dévoilé, lundi midi, la liste officielle des candidats a l’élection présidentielle.

    Avec Philippe Poutou, ils sont finalement douze a avoir obtenu leurs 500 parrainages, selon France 24.

    Ils seront finalement douze candidats a avoir un bulletin de vote a leur nom, le 10 avril, lors du premier tour de l’élection présidentielle. Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, a dévoilé, lundi 7 mars, la liste officielle des candidats ayant obtenu leurs 500 parrainages d’élus nécessaires pour entrer dans la course a l’Elysée.

    Les électeurs auront donc le choix entre douze candidats:

    1- Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière),

    2- Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France),

    3- Anne Hidalgo (Parti socialiste),

    4- Yannick Jadot (Europe Ecologie-Les Verts),

    5- Jean Lassalle (Résistons!),

    6- Marine Le Pen (Rassemblement national),

    7- Emmanuel Macron (La République en marche),

    8- Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise),

    9- Valérie Pécresse (Les Républicains),

    10- Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste),

    11- Fabien Roussel (Parti communiste)

    12- Eric Zemmour (Reconquête !).

    Il reste désormais un peu peu plus d’un mois a ces derniers pour convaincre.

    Aux onze noms déja connus lors du dernier décompte publié le 3 mars s’est ajouté, lundi, celui de Philippe Poutou. Le candidat du NPA, déja présent en 2012 et en 2017 et a qui il manquait encore 61 signatures jeudi soir, est finalement parvenu a les obtenir in extremis.

    Laurent Fabius a précisé avoir reçu au total 13 672 parrainages d’élus, dont 13 427 ont été validés. Le Conseil constitutionnel s’est par ailleurs assuré du “consentement” des candidats a participer a l’élection, qui se déroulera les 10 et 24 avril, et a “constaté” le dépôt d’une déclaration de patrimoine et d’une autre d’intérêts et d’activité.

    Onze candidats avaient pu se présenter en 2017, dix en 2012, douze en 2007 et seize – un record sous la Ve République – en 2002.

    Echoroukonline, 2022/04/22

    #France #Macron #Election_présidentielle #Mélenchon

  • France: Mélenchon potentiel Premier Ministre

    France: Mélenchon potentiel Premier Ministre

    France: Mélenchon potentiel Premier Ministre – Election présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, deuxième tour, Emmanuel Macron,

    On n’a pas vu cela depuis l’instauration du quinquennat et le dernier attelage composé du président de droite Jacques Chirac et Premier ministre socialiste Lionel Jospin.

    La dernière “cohabitation” a cessé en 2002 quand celui-ci a perdu à la surprise générale une présidentielle dont il était le favori. Mais tellement favori que les candidatures de gauche ont foisonné provoquant une dispersion des voix qu’il a échoué dès le premier tour. Retenant la leçon de l’échec, Lionel Jospin s’est retiré de la vie politique.

    En tant que Premier ministre, il a inspiré une révision de la Constitution qui a introduit le quinquennat à la placé du septennat et une inversion du calendrier électoral, plaçant les législatives après les présidentielles. Le but est de permettre au président élu de profiter de la dynamique de sa victoire en remportant l’Assemblée nationale dans la foulée.

    C’est ce pari que Jean-Luc Mélenchon rêve de déjouer cette fois-ci. Le candidat arrivé troisième à la présidentielle veut une sorte de 3e tour qui lui permettra de gagner les élections législatives et d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale. Ainsi, il imposera au vainqueur de dimanche prochain une cohabitation. Il sera le Premier ministre d’Emmanuel Macron ou de Marine dont les pouvoirs se trouveront forcément limités.

    Le président de La France Insoumise a enterré son rêve de président puisqu’il a décidé de ne plus se présenter. Il nourrit désormais celui de devenir Premier ministre. Il a deux mois pour convaincre les Français de lui accorder leur confiance. “Je demande aux Français de m’élire Premier ministre” en votant pour une “majorité d’Insoumis” et de “membres de l’Union populaire” à ces élections du 12 et 19 juin, a-t-il déclaré sur BFMTV, dans sa première déclaration publique depuis le 10 avril. Il faut séduire l’ensemble de la gauche et les abstentionnistes.

    Jean-Luc Mélenchon vise donc à imposer une cohabitation au futur vainqueur de la présidentielle, avec lequel il exclut toute “négociation”. Et ce, que ce soit Emmanuel Macron ou Marine Le Pen.

    Il a d’ailleurs redit qu’il ne donnerait pas d’autre consigne au second tour que “pas une voix à Mme Le Pen”, qui incarne “la contradiction totale” avec son programme “d’harmonie”. Mais “la question de savoir qui est président à ce moment-là” de cohabitation ne compte pas à ses yeux, car “c’est le Premier ministre qui signe les décrets”, a-t-il affirmé, ajoutant vouloir appliquer son programme.

    Les cadres de La France insoumise ont exulté sur les réseaux sociaux. “Mélenchon à Matignon”, s’est exclamé son ami député Alexis Corbière. “Un autre monde est toujours possible”, a espéré la députée Caroline Fiat.

    Son lieutenant Alexis Corbière analyse: “Il ne faut pas juste donner la perspective d’une opposition forte, mais dire que l’on peut gagner”, que “l’affaire n’est pas perdue pour Mélenchon et son programme”. Selon lui, “rien ne sera réglé à la présidentielle et il ne faut pas réfléchir à l’ancienne”.

    Pour réussir à mobiliser à des élections législatives traditionnellement moins courues par les électeurs, les Insoumis espèrent donner l’image d’une “Union populaire” élargie.

    Dans ce but, ils ont appelé Les Verts, les Communistes et l’Extrême gauche à se rassembler derrière eux et leur programme, en proposant que l’attribution des circonscriptions soient appliqués à la proportionnelle des résultats du premier tour. Julien Bayou, le chef des Verts, a répondu qu’il espérait davantage.

    Mais il a aussi dit, mardi, prévoir un aboutissement des négociations d’ici la fin de semaine prochaine. Un autre cadre écolo a même jugé “atteignable”, devant des journalistes, qu’il y ait un accord “d’ici la fin de semaine pour donner un espoir” aux électeurs de gauche, qui vont voter à contrecœur dimanche au second tour.

    La France insoumise (LFI) va mener des rencontres bilatérales dans les prochains jours.

    Mardi soir, le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont LFI. Pour l’instant, le leader insoumis a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS.

    Soucieux de ne pas donner l’impression d’une “tambouille”, Jean-Luc Mélenchon s’est défendu de préparer un simple “accord électoral”, mais un “accord stratégique qui devient électoral”. “C’est pas la lutte des places mais la lutte des classes”, a-t-il scandé.

    Le Jeune indépendant, 21/04/2022

  • France-élections: Le glaive des législatives

    France-élections: Le glaive des législatives

    France-élections: Le glaive des législatives -France insoumise, sondages, Emmanuel Macron, Rassemblement national, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon,

    La remontée spectaculaire du candidat de la France insoumise dans les sondages d’avant le premier tour de la présidentielle et son résultat donnent le ton des prochaines législatives qui, prédisent certains observateurs, vont constituer la vraie surprise de cette année électorale. Ni la République en Marche d’Emmanuel Macron ni le Rassemblement national de Marine Le Pen ne sont assurés, pour l’instant, de l’emporter avec une majorité parlementaire qui soutiendra leur action gouvernementale. Macron, propulsé par des forces centrifuges en 2017 et surprenant tout son monde, avait bénéficié de l’effet nouveauté pour arracher cette majorité mais sa formation politique, cinq ans plus tard, reste mal implantée sur l’ensemble du territoire.

    En face, l’extrême droite, diabolisée par son propre programme mais avec un électorat en plein essor, n’est jamais parvenue à entrer en force au Parlement. Du coup, les voilà tous deux à la peine pour ce qui est de disposer d’un crédit parlementaire adéquat pour pouvoir mener la politique voulue à leur guise. Suffrage uninominal majoritaire à deux tours, les législatives ne connaissent pas la proportionnelle et restent une élection couperet qui aura lieu les 12 et 19 juin prochain et donnera à la France 577 députés dont le mot reste décisif face aux sénateurs, en cas de désaccord pour l’adoption d’une loi. Elles auront pour caractéristique le fait que le vote de barrage auquel appellent nombre de partis et de dirigeants de gauche comme de droite, pour le second tour de la présidentielle, n’a pas lieu d’être et que les électeurs choisiront leur élu en fonction de critères autrement plus immédiats et plus proches de leur réalité.

    Le pari tient, d’ores et déjà dans la capacité de Macron comme de Marine Le Pen à élargir le spectre des alliances, à l’heure cruciale des investitures.

    Au soir du 1er tour, Macron a fait du pied aux électeurs de la gauche en leur assurant qu’il est «prêt à inventer quelque chose de nouveau pour rassembler les convictions et les sensibilités diverses afin de bâtir avec eux une action commune». Mais, pour la France insoumise qui reste sourde à l’appel de nombreux socialistes en faveur d’une «union des forces de gauche», ce sera l’occasion d’ «imposer une cohabitation». Signe que la concurrence de légitimité politique est, désormais, ouverte et que le résultat de la présidentielle pourrait bien être remis en cause.

    Chaabane BENSACI

    L’Expression, 14/04/2022

  • Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites – Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour, Valérie Pécresse,

    Comme lors de la présidentielle précédente, la gauche française n’aura pas de candidat au deuxième tour. C’est pourtant à elle, ou plus exactement à sa réserve de voix, qui reste importante, qu’il reviendra le 24 avril prochain de décider qui des deux finalistes de droite sera élu président de la République. Si ses forces actuelles ne lui permettent plus de faire accéder au deuxième tour l’un des candidats se réclamant d’elle, elle en conserve toutefois assez pour faire élire qui elle veut du camp opposé. C’était déjà le cas en 2017, mais ça l’est plus encore aujourd’hui, où les chances de l’extrême droite d’arriver au pouvoir se sont accrues dans l’intervalle.

    On dirait qu’à mesure que la droite étend son influence dans l’opinion, ce qu’elle fait bien sûr au détriment de la gauche, plus cette dernière, comme par compensation, est confortée dans son rôle d’arbitraire de ses divergences internes. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ne seront pas départagés par les seules voix encore indécises appartenant à la droite, à supposer qu’il ne leur en manque aucune de celles qui se sont portées sur eux au premier tour, pour la bonne raison qu’elles ne sont pas suffisantes pour faire balancer en faveur de l’un ou de l’autre.

    Au bout du compte, et ce n’est pas là le moindre des paradoxes de cette présidentielle, ce sont les électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui sont à même de faire, ou à l’inverse de ne pas faire, le prochain président de la République. On sait quelle a été la consigne de leur candidat au soir du premier tour : ne pas donner une seule voix à la candidate d’extrême droite. Ils peuvent la suivre strictement aussi bien en votant Macron qu’en s’abstenant, ou qu’en votant blanc. Il est d’ailleurs prévu que la consigne soit précisée d’ici le 24 avril. Elle le sera probablement en fonction des propositions du président sortant en direction des couches sociales dont Mélenchon et les autres candidats de gauche ont été dans cette élection les représentants.

    Le président sortant étant considéré comme franchement à droite sur le plan économique, il lui faudra lâcher du lest s’il veut qu’une partie significative de cette réserve de voix lui revienne, quand bien même il serait certain qu’aucune de celles-ci n’irait à sa rivale. Le seul effort qu’il ait fait en ce sens, c’est de faire baisser d’une année l’âge de départ à la retraite, le faisant passer de 65 à 64 ans. Il ne semble pas que ce soit assez pour pousser les électeurs de gauche à lui donner massivement leurs voix, d’autant que Le Pen est plus coulante en la matière, et qu’elle-même n’est pas loin de se considérer de gauche, sur ce point comme sur d’autres.

    Que Macron soit peu enclin à faire des concessions à cet électorat précis, qui pourtant est de taille à faire la différence, c’est qu’il se refuse à en appeler au front républicain. Mieux, il estime que ce n’est pas à ce dernier qu’il doit son élection de 2017. Il se garde de dire ce qui en fait l’a fait élire alors, mais il n’est pas difficile de deviner qu’il met cela sur le compte de ses mérites personnels, et notamment à ceux d’entre eux qui lui ont permis d’écraser sa rivale dans leur débat du deuxième tour. Macron pense que ce sont ses qualités intellectuelles, supérieures à celles de sa rivale, qui ont convaincu une majorité de Français de voter pour lui en 2017, et que ce sont elles qui tout naturellement vont le faire réélire. Car il ne doute pas qu’il ridiculisera Le Pen comme il y a cinq ans.

    ————————————————————

    Dons

    Désemparée, humiliée et ridiculisée au soir du 10 avril avec un score en dessous de la barre des 5 % de voix au premier tour de l’élection présidentielle, synonyme de remboursements des frais de campagne par l’État, la droite française tente tant bien que mal de justifier ses résultats. Dans la ligne de mire des instances des Républicains, le parti d’Éric Zemmour qu’ils accusent d’être responsable d’avoir poussé l’électorat de droite au vote utile pour Emmanuel Macron, en faisant croire à une possible victoire de leur candidat.

    Le sondage Qotmii relayé par les partisans d’Éric Zemmour juste avant le premier tour aurait ainsi précipité la déconfiture de Valérie Pécresse. Pour certains cadres des Républicains, c’est certain : ce sondage, devenu viral en quelques heures sur les réseaux sociaux et qui plaçait le candidat de Reconquête ! au deuxième tour devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, aurait entraîné une réaction chez les électeurs LR, lesquels ont préféré voter utile au dernier moment et ont placé un bulletin Macron dans l’urne. Surtout que dimanche, Valérie Pécresse qui est passée sous la barre fatidique des 5 % (4,8 %) et est désormais contrainte de rembourser cinq millions d’euros alors qu’Éric Zemmour a, lui, recueilli 7,1 % des voix.

    Celle qui affiche le plus haut patrimoine parmi les candidats à la présidentielle avec 9,7 millions d’euros d’avoirs, lance aujourd’hui un appel aux dons pour tenter d’éponger la dette de la campagne. «J’ai besoin de votre aide d’urgence (…) La situation financière de ma campagne est désormais critique», déclarait-elle au siège des Républicains. «Nous n’avons pas atteint les 5 % qui nous permettraient d’obtenir les 7 millions de remboursement de l’État que nous escomptions». Pour les candidats sous ce seuil fatidique, le remboursement ne s’élève qu’à 800 000 euros. «Les Républicains ne peuvent pas faire face à ces dépenses», souligne-t-elle dans ce message, ajoutant qu’elle s’est «personnellement endettée à hauteur de 5 millions d’euros». C’est pourquoi la présidente de la région Île-de-France, qui a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour, «lance un appel national aux dons».

    Valérie Pécresse en appelle «à tous ceux qui m’ont apporté leur suffrage, mais aussi à tous ceux qui ont préféré hier (dimanche) le vote utile. Et enfin, à tous les Français qui sont attachés au pluralisme politique et à la liberté d’expression» pour l’aider à boucler ses comptes de campagne d’ici au 15 mai. Il est possible de faire une donation en ligne sur le site de la candidate. «Il en va de la survie des Républicains et au-delà, de la survie de la droite républicaine», alerte-t-elle. Il n’est toutefois pas certain que les Français, qui sont de plus en plus confrontés à la précarité et qui doivent faire face à de multiples hausses des prix dans tous les secteurs, soient beaucoup à compatir avec une millionnaire faisant partie de la caste des plus riches.

    Reste à voir surtout si cette dette mettra réellement le parti Les Républicains en danger ou si ce dernier laissera finalement sa candidate se débrouiller seule pour régler la dette de sa mauvaise campagne.

    Le jour d’Algérie, 13/04/2022

    #France #Elections #Présidentielle #Macron #Marinelepen #Pécresse #Melenchon



  • Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite

    Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite

    Présidentielle en France: Percée inquiétante de l’extrême droite- Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon,

    Comme il y a cinq ans, les Français vont devoir choisir à nouveau entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour diriger leur pays durant un quinquennat. Comme en 2017, le premier tour de la présidentielle en France a accouché du même résultat, avec Emmanuel Macron en tête et la présidente du Rassemblement national (RN, extrême droite) derrière. Il y a cinq ans,

    Emmanuel Macron avait gagné et cette fois, le 24 avril prochain, il affrontera à nouveau la fille de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle pour un nouveau mandat à la tête de la France. Le Président sortant a obtenu 28 % des voix contre 23,1 % pour la candidate d’extrême droite et 21,7 % des suffrages exprimés alors qu’Eric Zemmour, l’autre candidat de l’extrême droite, n’a obtenu que 7 %. L’ex-polémiste, qui a banalisé le discours extrémiste et anti-immigration en France, s’est félicité d’avoir obtenu un tel score pour une première tentative dans la course à l’Elysée. Il a souligné que deux millions de Français ont voté pour lui, ce qui représente beaucoup dans un pays où l’extrême droite s’est nettement renforcée depuis la présidentielle de 2002 où Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national qui deviendra plus tard Rassemblement national, avait créé la surprise en arrivant au second tour. Anne Hidalgo, la candidate du Parti socialiste a obtenu moins de 2 % (1,8 %). Elle a appelé à voter Emmanuel Macron alors qu’Eric Zemmour a demandé à ses partisans de choisir le bulletin de Marine Le Pen.

    Pour Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise (extrême gauche), et contrairement à 2017 où il n’avait pas donné de consigne de vote, il a été clair cette fois.

    L’extrême droite grignote encore du terrain

    Il a appelé publiquement à ne donner aucune voix à la fille de Jean-Marie le Pen. « Il ne faut pas donner une seule voix à Madame Le Pen », a-t-il lancé dans un discours prononcé devant ses partisans après la publication des résultats. La candidate du parti Les Républicains (droite) Valérie Pécresse a créé la surprise en arrivant 5e derrière Eric Zemmour avec moins de 5 % des voix (4,7 %). « Je voterai Emmanuel Macron pour empêcher l’arrivée au pouvoir de Marine Le Pen et le chaos qui en résulterait », a-telle déclaré après la publication des résultats préliminaires du premier tour.

    Mme Pécresse a estimé que « l’extrême droite n’a jamais été aussi près de l’emporter », en accusant le Président sortant d’avoir « joué avec le feu ». Le premier tour de la présidentielle française consacre le fort recul des partis traditionnels qui ont dominé la vie politique française pendant des décennies, le PS (gauche) et les Républicains (droite), dont les candidats ont obtenu ensemble des voix. Ce scrutin marque aussi la percée inquiétante de l’extrême droite en France, avec deux candidats dans les cinq premières places au premier tour.

    Marine Le Pen et Eric Zemmour totalisent ensemble 30 % des voix exprimées ce dimanche 10 avril, soit plus que le score du Président sortant Emmanuel Macron (28 %), ce qui n’était pas le cas en 2017 où la présidente du Rassemblement national était pratiquement la seule représentation de ce courant. A ces deux-là, il faut ajouter les 2 % de voix obtenus par le candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan qui a appel

    Le Midi Libre, 11/04/2022

  • La majorité de la communauté maghrébine soutient « Jean-Luc Melenchon »

    La majorité de la communauté maghrébine soutient « Jean-Luc Melenchon »

    La majorité de la communauté maghrébine soutient « Jean-Luc Melenchon » – France, élections présidentielles, migration,

    Pour qui voteront les membres des communautés algérienne et maghrébine à l’élection présidentielle française, dont le premier tour est attendu dimanche prochain ? C’est la question primordiale qui trouble les 12 candidats qui remplissent les conditions pour se présenter à cette course, alors que les membres de la communauté concernée attendent les élections avec appréhension en raison de la présence dans la course électorale de candidats extrémistes qui ont bâti leur stratégie de campagne sur l’attaque des étrangers. et de les restreindre.

    A moins de deux semaines du premier tour, l’Institut d’études d’opinion et de marketing en France et dans le monde, a mené une enquête d’opinion s’attachant notamment à essayer de connaître les tendances de l’opinion publique de la communauté africaine en France, y compris la communauté marocaine, aux prochaines élections françaises.

    L’étude n’a pas fourni de chiffres précis concernant le nombre de la communauté africaine et maghrébine en France, et a attribué la raison à la loi française qui interdit d’identifier les citoyens en fonction de leurs origines, de leur religion, de leurs opinions ou de tout critère affectant leur vie personnelle, une loi qui remonte à la Révolution française de 1789, afin d’éviter les discriminations bien qu’il ne reste que sur le papier.

    Les 1 108 répondants qui ont répondu à cette enquête font partie d’un groupe plus large de 27 102 personnes interrogées qui ont généralement plus de 18 ans et qui affirment avoir au moins un parent ou grand-parent d’ascendance africaine.

    Si les électeurs du continent brun, et précisément du Maghreb (surtout Algérie, Tunisie et Maroc), avaient l’habitude de voter pour les candidats du Parti socialiste, dont le dernier était l’ancien président François Hollande, cette fois les orientations de l’Afrique et l’opinion publique maghrébine semble avoir changé ses intentions de vote et s’être tournée vers un autre candidat qui n’est pas issu du Parti socialiste, mais qui en est proche en termes d’orientation politique.

    Le candidat adoré des Algériens, des Marocains et des Africains en général cette fois-ci, selon une enquête d’opinion réalisée par l’institut précité, est le candidat du parti « La France Fière », à savoir Jean-Luc Mélenchon, arrivé en tête dans les enquêtes d’opinion de même le président sortant, Emmanuel Macron.

    Ce que Melenchon a obtenu, selon l’étude, c’est 38% des intentions de vote des Algériens et du reste de la communauté maghrébine et africaine en général, contre seulement 25% pour le candidat président, un pourcentage non négligeable qui ferait la différence dans du premier tour des élections à venir, d’autant plus que le nombre de cette communauté est estimé à plusieurs millions, et pourrait dépasser les six millions de personnes au moins, alors que l’étude ne fournissait qu’un chiffre de trois millions.
    Des observateurs soulignent que Melenchon devance les autres candidats pour ses positions équilibrées et défendant les droits des communautés musulmanes (algériennes, maghrébines et africaines en général), comme il l’a affirmé dans l’un de ses tweets.

    « Melenchon » est fier d’avoir participé à plusieurs rassemblements condamnant l’islamophobie dans son pays, mais il nie être un islamiste, comme le prônent certains dirigeants du Front national extrémiste, qui qualifie d’ »islamo » ceux qui défendent les droits des communautés musulmanes. -gauchisme » (c’est-à-dire la gauche islamique).

    Ce qui est remarquable, c’est que la candidate du Parti socialiste, représentée par Anne Hidalgo, maire de Paris, n’a pas dépassé les trois pour cent d’intentions de vote, alors que son parti est depuis des années le favori des communautés musulmanes, et peut-être est-ce dû à sa l’absence de réponse aux campagnes de propagande contre ces communautés, dont la source reste toujours l’extrême droite représentée par deux candidats, Marine Le Pen, l’ancienne dirigeante du « Front national » et de l’actuel « Rassemblement national », et Eric Zemmour, le candidat du Recovery Party, qui prétend vouloir restaurer la France des immigrés.

    Ces derniers (Le Pen et Zemmour), malgré leur hostilité déclarée aux communautés musulmanes, ont obtenu des intentions de vote à moins de dix pour cent pour le candidat du Front national, et sept pour cent pour Zemmour, contre quatre pour cent pour le candidat écologiste, Yannick Jadot, et trois pour cent pour le candidat du Parti communiste Fabien Roussell.

    Mohamed Meslem

    Echourouk, 05/04/2022

    #France #Elections #Présidentielles #Immigrés #Maghreb #Maroc #Algérie

  • France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Tags : France, élections présidentielles, sondages, Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, France: Des candidats incapable de décoller dans les sondages

    Incapable de décoller dans les sondages, de nombreux candidats de la gauche française à la prochaine élection présidentielle lancent des propositions qui, pensent-ils sûrement, vont accaparer l’intérêt de la presse et pourquoi pas relancer leurs campagnes auprès du public. C’est ainsi que Yannick Jadot veut supprimer totalement l’exploitation de l’énergie nucléaire en France ou encore que Anne Hidalgo réfléchirait à l’instauration des 32 heures de travail par semaine. Dimanche, c’était au tour d’Arnaud Montebourg de tenter de présenter sa proposition choc. Invité dimanche midi au «Grand Jury» RTL-LCI-Le Figaro, Arnaud Montebourg a ainsi proposé de bloquer temporairement les transferts d’argent privé, via Western Union, vers les pays qui «refusent de reprendre leurs immigrés clandestins présents sur le territoire français».

    La proposition a créé un vif émoi à gauche de l’échiquier politique, à commencer par son concurrent dans la course à l’Élysée, Jean-Luc Mélenchon. «Montebourg, ce serait une erreur cruelle d’interdire les transferts de salaires vers la famille au pays d’origine au nom des mauvaises actions des gouvernements», a-t-il jugé sur Twitter. «Reconnaissez l’erreur. Il y a assez d’angoisses comme ça. Ne passez pas sur ce terrain glauque», lui a demandé le candidat de La France Insoumise. «Singer les idées abjectes et stupides de l’extrême droite pour espérer se faire remarquer. Posture vaine et délétère, qui alimente la course au pire. Montebourg n’a-t-il rien de mieux à faire que de jouer le rantanplan du zemmourisme ?», a également raillé le député LFI, Bastien Lachaud.

    «Quand La Remontada se fait à droite, vraiment à droite», a déploré le député Matthieu Orphelin, porte-parole du candidat écologiste Yannick Jadot pour la présidentielle, en référence au slogan de l’ancien ministre. Un soutien inattendu a en revanche «défendu» le candidat de la Remontada : Eric Zemmour. «En panne d’idées, Arnaud Montebourg a regardé en replay les vidéos de ma chaîne YouTube. Bravo Arnaud», l’a-t-il félicité.

    Dans une de ses vidéos face caméra, le pas-encore-candidat à la présidentielle proposait en effet lui aussi de «bloquer les transferts de fonds des travailleurs immigrés». Il y voyait un «moyen de pression pour obliger les pays à reprendre leurs immigrés».

    Toutefois, plus sur le plan technique que sur le plan moral, cette mesure serait très difficile à mettre en place car au final assez simple à contourner. Reste à voir si néanmoins cette proposition séduira des électeurs ou si le candidat de gauche continuera à stagner autour des 3 % d’intentions de vote.

    Fouzia Mahmoudi

    Le jour d’Algérie, 09/11/2021

    #France #Sondages #Elections_présidentielles #Arnaud_de_montebourg #Macron #Anne_hidalgo #Jean_luc_melenchon

  • Giflés, enfarinés, insultés… La série des politiciens français

    Macron giflé, de Rugy et Melenchon enfarinés, Dupont- Moretti Dupond-Moretti s’est fait malmener verbalement par des opposants politiques sur un marché… Une semaine d’enfer, c’est le moins que l’on puisse dire ! Et pour couronner le tout, le directeur de l’Institut du Monde Arabe, Jack Lang est pris à partie en pleine rue par deux dames qui le traitent de « pedophile » et de « pédocriminel » alors qu’il se baladait avec sa femme sans masque dans les rues de Montpellier.

    Pourquoi Jack Lang?

    L’ancien ministre de la culture de François Mittérand traîne de nombreuses accusations qui n’ont jamais été prouvées, mais qui ont été alimentées par des vérités :

    -En 1977, Jack Lang signait une pétition publiée dans Le Monde appelant à libérer trois hommes ayant eu des relations sexuelles avec des mineurs.

    -En 1991, il déclarait à Gai Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »

    -En 1995 pendant des primaires socialistes pour la présidentielle, des soutiens de Lionel Jospin répandent les rumeurs sur ses prétendus penchants pédophiles.

    -En 2002, des rumeurs auraient été véhiculées par des partisans de Jacques Chirac. Ceux-ci lieraient Jack Lang à une affaire de tourisme sexuel avec des mineurs au Maroc.

    -En 2010, il prend la défense de Roman Polanski, poursuivi pour crime sexuel sur une mineure de 13 ans. 

    – En 2020, il est cité dans une affaire de financement d’une association par Jeffery Epstein.

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, Dupont-Moretti, Jack Lang, Jean-Luc Mélenchon, François de Rugy, pédophilie, pédocriminalité, Jeffrey Epstein, Maroc, Marrakech,

  • Jean-Luc Mélenchon : Candidat

    Fouzia Mahmoudi

    Jean-Luc Mélenchon qui avait reçu près de 20 % des voix à l’élection présidentielle de 2017 pourrait, dans une année, ne pas être le seul candidat d’extrême-gauche à l’élection présidentielle. Par ailleurs, tous les sondages et les intentions de vote en direction du dirigeant de La France Insoumise ne cessent de baisser et nombre de ses anciens sympathisants affirment ne plus se reconnaître dans la ligne politique de LFI aujourd’hui. Pourtant, Mélenchon avait encore l’espoir de rassembler autour de sa candidature en cas de ralliement des autres partis de gauche, notamment les écologistes et les communistes. Mais il semblerait que loin de réussir à les réunir, il a poussé ses anciens alliés à présenter leurs propres candidats. C’est le cas aujourd’hui du Parti Communiste Français (PCF), qui faisait liste commune avec Mélenchon depuis dix ans mais qui a décidé aujourd’hui de se présenter seul.

    En effet, Fabien Roussel a annoncé cette semaine qu’il s’engage dans la course à l’Élysée. Le secrétaire national du PCF a été investi, ce dimanche, candidat à la présidentielle de mai 2022 par une large majorité. Plus de 73 % des 889 membres de la conférence nationale des communistes ont approuvé son investiture, au cours d’une visioconférence ce week-end. «Je demande aux autres forces de gauche et aux écologistes de respecter notre choix», a déclaré Fabien Roussel après le vote, en avertissant qu’il irait «jusqu’au bout».

    Et d’ajouter : «Travaillons ensemble dans le respect de nos diversités», lançant un appel à toute la gauche, partis et citoyens, pour «conclure un pacte» pour 2022. 73,57 % des 889 délégués ont voté en faveur d’une candidature du secrétaire national de leur parti. Les deux autres candidats, Emmanuel Dang Tran (militant à Paris 15e) et Grégoire Munck (Val-de-Marne) ont chacun obtenu 1,97 % des voix. 22,48 % se sont abstenus.

    Pour autant, il n’est pas encore certain que Fabien Roussel soit bel et bien candidat : les quelque 50 000 adhérents communistes doivent encore valider sa candidature le 9 mai prochain. Roussel avait été élu secrétaire national en 2018 sur la promesse que le PCF aurait un candidat en 2022. En interne toutefois, il fait face à une mini-fronde, 200 cadres et militants environ s’opposant à une candidature PCF en 2022.

    Marie-George Buffet, ex-ministre et ex-numéro un du PCF, qui fut la candidate de son parti en 2007, a déjà apporté son soutien à Jean-Luc Mélenchon.

    Sans aller jusque-là, le député Sébastien Jumel a estimé, en «homme de gauche», qu’il faudrait «choisir le meilleur d’entre nous pour porter la bataille contre Macron».

    Reste à voir si les adhérents feront le choix de soutenir une fois encore Mélenchon, dont la ligne politique à fortement dévidé depuis 2017 et dont la popularité ne cesse de baisser, ou s’ils choisiront de porter leur propre candidat au scrutin présidentiel d’avril de l’année prochaine.

    Le Jour d’Algérie, 14 avr 2021

    Etiquettes : France, Jean-Luc Mélenchon, candidats, élections présidentielles, Emmanuel Macron, LREM, PCF,