Étiquette : Jean-Luc Mélenchon

  • Sondages : Référendum par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe


    Édouard Philippe jouit d’une popularité indéniable depuis qu’il a été contraint de quitter Matignon en juillet dernier. Indépendamment des institutions électorales, l’ancien Premier ministre gère les premières places des personnalités politiques préférées des Français.

    Ce mardi, Édouard Philippe a pris la première place du baromètre Odoxa-Dentsu Consulting-La Dépêche avec un total de 45% d’adhésion (17% de soutien et 28% de sympathie), loin devant la ministre de la Culture Roselyne Bachelot (37%). Mieux, il fait 41% des adhérents parmi les sympathisants de gauche (derrière Christiane Taubira, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo) et 66% parmi les sympathisants de droite (derrière Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand). Dans la liste des rejets, Edouard Philippe est en 22ème position avec seulement 22% de rejets.

    Même son de cloche chez BVA, qui dans son baromètre de mars place l’ancien Premier ministre en tête des personnalités préférées des Français avec 41% de bonnes opinions. A la question de savoir si les Français souhaitent que telle ou telle personnalité ait plus d’influence sur la vie politique en France, Edouard Philippe arrive à 64% (première place) chez les sympathisants des Républicains et… à 80% (première place) chez les sympathisants de la République élue en Marche. Même parmi les sympathisants du Rassemblement national, Edouard Philippe compte 33% des membres.

    L’observatoire politique de l’Institut Elabe pour le mois de mars place également Edouard Philippe en première ligne. Edouard Philippe continue de dominer le classement des personnalités politiques (54%), devant Nicolas Hulot (47%) et Roselyne Bachelot, qui voit sa popularité baisser de 7 points (38%).

    Scoop Cube, 3 avr 2021

    Etiquettes : Edouard Philippe, Roselyne Bachelot, Christiane Taubira, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Nicolas Sarkozy, Nicolas Hulot,

  • La carrière de Mélenchon, arrive-t-elle à sa fin?

    Carrière

    Par Faouzia Mahmoudi

    Jamais Jean-Luc Mélenchon n’avait été aussi critiqué par la classe politique française comme il est l’est depuis dix jours après l’atroce assassinat d’un professeur, Samuel Paty, par un terroriste islamiste. Cet acte de barbarie a fait l’effet d’un électrochoc sur toute une France traumatisée de voir le symbole de l’école touché de façon aussi sauvage. Ce crime horrible a aussi libéré la parole de nombreuses personnes, qui auraient été accusées d’islamophobie à s’attaquer, sans concession, à l’islamisme et aussi à ceux qui l’ont encouragé et soutenu.

    L’«islamogauchisme» dénoncé depuis des années par quelques personnalités, souvent ostracisées, est aujourd’hui évoqué par de nombreux ministres et personnalités de La République En Marche, de la droite et même de la gauche. L’un de ses plus célèbres représentants est depuis quelques années le chef de La France Insoumise, qui avait annoncé qu’il se prononcerait fin octobre sur une troisième candidature en 2022. Invité hier matin sur France Inter, le député de Marseille a répondu : «Je dois terminer de consulter beaucoup de gens qui m’importent et qui m’intéressent, sur ce que je dois faire», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «Et puis moi-même, j’ai beaucoup hésité, et j’hésite encore».

    Interrogé par un électeur sur la nécessité de faire l’union à gauche pour empêcher une victoire d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon a répliqué que cela n’était pas la bonne solution. «Si nous recommençons à penser qu’il suffit de se mettre d’accord sur des sigles, et après on fait un texte pour que tout le monde soit d’accord au rabais où il n’y a pratiquement rien dedans comme ça tout le monde est d’accord, on ne convaincra personne», a assuré l’ancien candidat.

    Le dirigeant de LFI a appelé à «créer une majorité d’adhésion sur des idées qu’on rassemble et qu’ensuite on applique». L’ancien candidat a notamment cité le passage à «la VIe République», «la planification écologique», «le partage des richesses». «Et à ce moment-là, on entraînera des millions de gens qui ont aujourd’hui l’intention de ne pas aller voter, ou de tout envoyer balader», a affirmé celui qui a été critiqué lourdement ces dix derniers jours pour ses accointances avec les milieux racialistes et indigénistes.

    Jean-Luc Mélenchon a toutefois certifié qu’il ne s’agissait pas, de son côté, «d’une affaire d’ego», lui qui est souvent qualifié d’«autocrate» par ses détracteurs. «Je vais avoir 70 ans l’été prochain, ma carrière n’est plus une préoccupation. De même, ma gloire, si vous me le permettez, est assurée par mes actes. Donc ce que je peux faire, c’est de me rendre utile», a-t-il proposé. Reste que son parti prend l’eau ces dernières années avec de plus en plus de partisans qui préfèrent se tourner parfois vers le Rassemblement National ou la gauche traditionnelle et surtout alors que les sondages sont très pessimistes sur sa réussite à la prochaine élection présidentielle.

    La fin de carrière de Mélenchon semble aujourd’hui vouée à finir tristement, entachée par ses trop nombreux accommodements raisonnables avec les indigénistes et les racialistes, qui, loin de lui apporter les électeurs qui lui manquaient pour faire la différence à l’échelle nationale, ont au contraire fissuré le parti d’extrême-gauche.

    Le Jour d’Algérie, 26 oct 2020

    Tags : France, Jean-Luc Mélenchon, Samuel Paty, Islam, islamisme, terrorisme, gauche, La République en Marche, Rassemblement National, Marine Le Pen, droite, extrême droite,