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  • Les relations franco-algériennes après le départ de Le Drian

    Les relations franco-algériennes après le départ de Le Drian

    France, Algérie, Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron,

    Les relations algéro-françaises se réjouissent du rôle que la nouvelle ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, pourra jouer dans le retour au calme de l’axe Alger-Paris, et dans quelle mesure elle saura supporter ce lourd fardeau, après le départ de ce qu’on a qualifié de « pompier », l’ancien ministre Jean-Yves Le Drian, du Palais du Quai d’Orsay.

    Le Drian est considéré comme le manipulateur et le possesseur d’une personnalité calme, l’officiel français qui a su préserver « l’apaisement » dans les relations algéro-françaises, même dans leurs périodes les plus difficiles, notamment au temps du « Hirak ou mouvement populaire ». », quand les flèches étaient dirigées sur Paris en pratiquant « l’ingérence » dans les affaires intérieures de l’Algérie, et la seconde comme c’était des plus dangereux ; elle a été représentée dans les contrecoups des déclarations « irresponsables » du président français sur la nation algérienne en septembre dernier, qui ont conduit l’Algérie à convoquer son ambassadeur, Mohamed Antar Daoud, de Paris pour des consultations.

    Quant à la nouvelle venue au ministère français des Affaires étrangères, elle est considérée comme l’un des visages les moins en vue de la scène politique française ces dernières années, même si elle a occupé pendant de nombreuses années des responsabilités au niveau de l’appareil diplomatique de son pays. ans, car elle n’a jamais occupé un poste au niveau qu’il est aujourd’hui, et c’est la dernière responsabilité qu’elle a occupée, à savoir celle d’ambassadrice de France dans la capitale britannique, Londres.

    Les habitués des affaires diplomatiques en France ont lu dans l’affectation de Macron à Catherine Colonna, le portefeuille du ministère des Affaires étrangères, une tentative du premier homme à l’Elysée, de mettre la main sur ce secteur sensible, cinq ans après son premier plein mandat (2017/2022), au cours duquel l’ancien ministre des Affaires étrangères a pu, Le Drian, lui étendre sa vision, d’une manière que les empreintes digitales de Macron, dont la constitution du pays l’autorise à formuler la politique étrangère de son pays, sont absents.

    Le Drian se distingue de son successeur au Palais du Quai d’Orsay, en ce qu’il est un diplomate politisé (appartenant au Parti socialiste), ce qui a fait que sa longue expérience et son sens politique l’ont emporté sur le président de son pays, contrairement aux nouveaux étrangers ministre, qui est un diplomate technique et non partisan, et aidera Macron à étendre son influence sur la politique étrangère de son pays, selon ce qu’a déclaré l’ancien diplomate et expert des affaires de la région du Sahel et du Sahara, Ahmed Laraq. « Echorouk ».

    Et si Le Drian semblait avoir maintenu des ponts de communication entre l’Algérie et Paris dans les moments difficiles à travers ses visites en Algérie, mais il n’était pas populaire du point de vue de la diplomatie algérienne, comme l’a dit le diplomate, en raison des manœuvres qu’il a menées dans le région du Sahel, notamment au Mali et au Tchad, des pratiques néfastes que la partie algérienne n’a pas regardé avec satisfaction, car elles se sont souvent heurtées au point de vue algérien dans la résolution des crises de cette région.

    Quant aux perspectives d’amélioration des relations algéro-françaises sous le nouveau ministre, l’ancien ambassadeur estime que la question est liée à la perception qu’a Macron du cours de ces relations, car le président français va redonner l’initiative dans la politique étrangère de son pays.

    Le Drian, c’est lui qui a influencé le président et non l’inverse.

    Compte tenu de la nature de la formation de la personnalité du nouveau ministre, qui reste diplomatique plus technique que politique, cela aiderait le président Macron, d’une part, à cristalliser une certaine vision pour l’avancement des relations bilatérales, selon Ahmed Kara, qui attend la président français pour réparer ce qu’il a gâché pendant son mandat.

    En revanche, le diplomate ne voit pas de changements radicaux dans les positions françaises sur certains dossiers qui concernent l’Algérie, comme la question palestinienne ainsi que la question du Sahara occidental.

    Mohamed Meslem

    Echouroukonline, 23 mai 2022

  • Nouveau gouvernement français: Macron sacrifie Le Drian et Parly

    Nouveau gouvernement français: Macron sacrifie Le Drian et Parly

    France, Emmanuel Macron, nouveau gouvernement, Jean-Yves Le Drian, Florence Parly, Elizabeth Borne,

    Le secrétaire général de la présidence française Alexis Kohler, vient d’annoncer la composition du nouveau gouvernement, dirigé par Elizabeth Borne, le premier du second mandat d’Emmanuel Macron.

    A cette annonce, on remarque que le locataire de l’Elysée fraîchement réélu pour un second mandat vient de se passer des services de deux costauds de l’ancien gouvernement à savoir le ministre des affaires étrangères et de l’Europe à savoir Jean-Yves Le Drian, remplacé par une femme ( chiracienne) en la personne de Catherine Colonna et de la ministre de la défense Florence Parly remplacée par Sébastien Lecornu. Les ministres de l’intérieur et de la justice en l’occurrence Gérald Darmanin et Eric Dupond-Moretti ont été reconduits.

    Voici sa composition :

    Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique
    Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur
    Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères
    Éric Dupond-Moretti, Garde des sceaux, ministre de la Justice
    Amélie de Montchalin, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires
    Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse
    Sébastien Lecornu, ministre des Armées
    Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention
    Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’insertion
    Damien Abad, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées
    Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique
    Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation
    Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction Publique
    Rima Abdul Malek, ministre de la Culture
    Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
    Yaël Braun-Pivet, ministre des Outre-mer
    Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques
    Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement
    Les ministres délégués
    Olivier Véran, chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie Démocratique
    Isabelle Rome, chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances
    Gabriel Attal, chargé des Comptes publics
    Christophe Béchu, chargé des Collectivités territoriales
    Franck Riester, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité
    Clément Beaune, chargé de l’Europe


    #France #gouvernement #Macron

  • La justice malienne convoque Jean-Yves Le Drian

    La justice malienne convoque Jean-Yves Le Drian

    La justice malienne convoque Jean-Yves Le Drian – Mali, France, Barkhane, Takuba, corruption, tribunal de Bamako, Maliko, marché de fabrication de passeports,

    La justice malienne a convoqué le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le 20 juin prochain, dans le cadre d’une enquête portant sur une « atteinte aux biens publics et autres infractions » remontant à 2015, a indiqué mercredi, l’AFP citant un tribunal de Bamako.

    « Le juge d’instruction du deuxième cabinet au tribunal de grande instance de la commune III du district de Bamako (pôle économique et financier) invite Monsieur Jean Yves-Le Drian à se présenter à son cabinet le lundi 20 juin 2022 pour affaire le concernant », précise la convocation, qui a été authentifiée, mercredi 11 mai, à l’AFP par la justice malienne.

    Une source judiciaire malienne a précisé que cette enquête faisait suite à une plainte d’une plateforme de plusieurs associations de la société civile malienne, dénommée « Maliko » (« La cause du Mali »). « C’est une histoire d’attribution d’un marché de fabrication de passeports maliens à une société française (à laquelle) le fils de Le Drian serait lié », a ajouté cette source.

    Algérie54

    #Mali #France #Corruption #JeanYvesleDrian

  • Algérie: Visite de Le Drian en plein contexte électoral

    Algérie: Visite de Le Drian en plein contexte électoral

    Algérie: Visite de Le Drian en plein contexte électoral – élection présidentielle, Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian, OTAN, gaz, Russie, Ukraine,

    La visite de deux jours en Algérie de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, suit de très près celle que vient d’effectuer, à l’invitation du président Abdelmadjid Tebboune, le Président du Conseil des ministres italien, Mario Draghi et qui a été conclue par la signature d’accords énergétiques importants entre l’Algérie et l’Italie.

    L’annonce du déplacement de Tebboune en Italie en mai prochain confirme la tendance au renforcement des relations algéro-italiennes. Aucune indication n’a été donnée concernant le déplacement, à Alger du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, mais il n’est sans doute pas étranger au nouveau contexte énergétique créé par les mesures unilatérales prises par les pays membres de l’OTAN et leurs alliés contre la Russie, dans une vaine tentative de l’isoler au plan international. Le souci de l’approvisionnement en gaz naturel sur fond de crise ukrainienne fait bouger les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union européenne qui recherchent des alternatives, impossibles dans l’immédiat, au gaz russe.

    La venue de Le Drian à Alger intervient en pleine période électorale, entre les deux tours du scrutin présidentiel et avant le vote décisif du 24 avril qui permettra de savoir qui présidera la France durant les cinq années à venir : Emmanuel Macron ou Marine Le Pen. Le président Macron a visiblement été contraint à apporter des modifications à certaines positions qu’il a exprimées avant le premier tour. À propos de la crise ukrainienne, il s’est démarqué de l’hystérie politico-médiatique antirusse qui domine dans les pays membres de l’OTAN.

    Dans une interview au journal français Le Point, le président Macron a estimé que le monde traverse une période de transformation globale, et « n’est plus un monde bipolaire, mais un monde multipolaire ». « Je pense que Poutine respecte la France et la distingue des autres pays occidentaux. Il tient également compte du fait que nous avons un dialogue avec lui depuis longtemps, et ce dialogue est toujours franc et requis », a déclaré également Macron, « Nous voyons aussi que la Chine n’est pas prête à faire pression sur la Russie, et les pays du Golfe ont adopté une position neutre en raison de leur attitude sceptique envers les États-Unis, et de nombreux pays africains ont choisi de ne pas prendre parti », a-t-il ajouté.
    C’est la deuxième visite de Le Drian en Algérie après celle qu’il a effectuée en décembre dernier. Il avait été reçu en audience par le président Abdelmadjid Tebboune et à l’issue de cette audience, dans une déclaration à la presse, Jean-Yves Le Drian avait indiqué que sa visite en Algérie a eu pour objectif de « renouer une relation de confiance », marquée par le respect de la souveraineté de chacun, exprimant son « souhait » de travailler à « lever les blocages et les malentendus qui peuvent exister entre les deux pays ».

    « Ce déplacement (en Algérie) a pour double objectif de renouer une relation de confiance entre nos deux pays, marquée par le respect de la souveraineté de chacun, mais aussi de regarder vers l’avenir pour travailler à la relance et à l’approfondissement de notre partenariat qui est indispensable », avait-il indiqué.

    En décembre 2021, il s’agissait pour Le Drian de « relancer la relation franco-algérienne » après la crise provoquée par les propos– qualifiés d’irresponsables par les Algériens- qui ont été attribués au président Macron par les médias français mais qui n’avaient pas été démentis. Les commentateurs français avaient été unanimes à lier les déclarations du président français, en octobre 2021, au contexte pré-électoral à ce moment en France. Pour se faire réélire à un deuxième mandat, il avait lui aussi privilégié le thème de l’Algérie en s’attaquant à notre pays sur la base de contre-vérités. Pour rappel, en 2017, alors qu’il était dans la course à l’Elysée, Emmanuel Macron s’était rendu en Algérie pour y tenir un tout autre langage sur le système colonial qu’il fallait « regarder en face », et qu’il qualifiait de « crime contre l’humanité ».
    M’hamed Rebah

  • Algérie-France : Prémices de retour aux bons comptes…

    Algérie-France : Prémices de retour aux bons comptes…

    Algérie-France : Prémices de retour aux bons comptes… – Emmanuel Macron, Tebboune, Mémoire, Sahel, Mali,

    Après plusieurs semaines de crise aiguë, le bilatéral algéro-français semble désormais évoluer sur une voie de règlement pour une «relation de confiance», a déclaré hier à Alger Jean-Yves Le Drian, à l’issue de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. La visite du chef de la diplomatie française – un geste fort – augure d’un retour aux bons comptes et d’une reprise de la coopération au plus haut niveau des deux gouvernements.

    La visite effectuée hier en Algérie par le ministre français des Affaires étrangères ne ressemble certainement pas à ses devancières sur le registre des relations entre les deux pays. Cette nouvelle présence à Alger de Jean Yves Le Drian intervient dans une conjoncture marquée par un refroidissement glacial de ces relations qui dure depuis plus de deux mois, après les propos que s’est autorisé à tenir Emmanuel Macron à l’égard de l’Algérie et de son histoire.
    Partant, la visite d’hier est inscrite dans le cadre du déploiement de Paris en faveur d’un apaisement et d’un retour à la normale avec Alger, après la crise provoquée par le dérapage incontrôlé du président français, fin septembre dernier, à travers des déclarations qui n’ont pas tardé à être relayées par le quotidien Le Monde, sonnant l’entame d’une rupture entre les deux pays.

    Le chef de la diplomatie française a d’ailleurs explicitement exposé les motifs de sa nouvelle mission algéroise en indiquant d’emblée que son déplacement en Algérie avait «pour doble objectif de renouer une relation de confiance entre nos deux pays, marquée par le respect de la souveraineté de chacun, mais aussi de regarder vers l’avenir pour travailler à la relance et à l’approfondissement de notre partenariat qui est indispensable».

    Le ministre français des Affaires étrangères s’exprimait devant la presse, au sortir de l’audience qui lui a été accordée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune. Il a donc réitéré le discours qu’il s’emploie à tenir à l’égard de l’Algérie depuis que son Président l’a mis devant le fait accompli, l’obligeant à redoubler de marketing diplomatique pour faire baisser la colère d’Alger. Faut-il rappeler, à ce propos, que Le Drian n’avait pas tardé à monter au créneau dans la semaine même qui avait suivi les propos de Macron, dans l’objectif de calmer la colère des Algériens, offusqués par l’attitude du locataire de l’Elysée. Le même responsable est revenu plusieurs fois à la charge dans l’espoir d’un dégel qui n’a pas eu lieu.

    Mais sa visite d’hier laisse assez clairement se dégager les prémices d’un apaisement en cours qu’il est venu chercher en insistant, une nouvelle fois, sur les relations entre les deux pays. «La France et l’Algérie ont des liens profonds animés par la densité des relations humaines entre Algériens et Français, et ancrés dans une Histoire complexe», dira-il à ce sujet, avant de formuler «le souhait de travailler à lever les blocages et les malentendus qui peuvent exister entre les deux pays», précisant qu’au cours des échanges, les deux parties ont convenu de reprendre certains axes de la coopération bilatérale.

    «Cela se traduira par la reprise d’un dialogue opérationnel entre partenaires sur les questions humaines et migratoires, et aussi par la reprise d’un dialogue opérationnel sur la lutte contre le terrorisme et par nos efforts communs pour assurer la sécurité de nos deux pays», a-t-il dit, exprimant aussi son «souhait que le dialogue que nous relançons aujourd’hui puisse conduire à une reprise des échanges politiques entre nos deux gouvernements en 2022».
    On voit donc bien que le chef de la diplomatie française n’hésite pas à se mettre d’ores et déjà à l’heure de la normalisation accomplie. Partant, il ne manque pas, non plus, d’inscrire les relations entre l’Algérie et la France dans une nouvelle étape de coopération et de partenariat, bilatéral, mais aussi sur la scène régionale, notamment à travers le dossier libyen ou celui du Sahel.

    «L’Algérie est un partenaire essentiel»

    «Je veux redire, ici, que l’Algérie est un partenaire essentiel pour la France sur le plan bilatéral, mais également sur le plan régional. Nous entendons continuer à coordonner nos initiatives diplomatiques pour favoriser le processus d’une transition politique en Libye à la suite de la Conférence de Paris à laquelle le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avait représenté le Président Tebboune», ajoutera le même responsable français.

    «Nous avons également fait le point sur la situation au Mali où l’Algérie joue un rôle important», a-t-il indiqué, soulignant que «l’engagement de l’Algérie dans la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation est un élément essentiel du processus de paix au Mali».

    «Je tiens à saluer cet engagement et je forme le vœu que notre dialogue se poursuive sur ce sujet», a-t-il affirmé.
    Dans le même sillage, il a indiqué que la France et l’Algérie font face ensemble à «des défis majeurs dans un environnement régional et international incertain», soulignant que les deux pays «doivent être en mesure de proposer des réponses opérationnelles aux défis que représente le terrorisme dans la région sahélienne, mais aussi l’émigration clandestine ainsi qu’aux enjeux de développement économique».

    «Sur tous ces sujets et parce que nos intérêts sont communs, notre concertation est primordiale et c’était le sens de ma présence aujourd’hui à Alger», a ajouté M. Le Drian qui s’est dit «heureux de revenir en Algérie» où «j’ai eu l’honneur et le plaisir de m’entretenir longuement avec le Président Tebboune et avec mon homologue M. Lamamra».
    Mais sans doute bien plus que les retrouvailles entre les deux chefs de la diplomatie algérienne et française, qui n’ont d’ailleurs pas cessé de se rencontrer durant les deux mois de crise entre les deux pays (sommet de l’ONU puis à la conférence sur la Libye), c’est l’audience accordée par Abdelmadjid Tebboune à Jean Yves Le Drian qui laisse entendre une avancée dans la normalisation algéro-française.

    Faut-il rappeler, à ce propos, que le président de la République avait clairement affiché son refus de faire le premier pas dans le cadre de ce processus revendiqué aussi publiquement par Emmanuel Macron.

    Par Feriel Nourine

    Reporters, 09/12/2021

    #Algérie #France #Macron #Tebboune #Mémoire #Colonisation #Mali #Sahel

  • Le Drian, réussira-t-il à relancer la relation France-Algérie?

    Le Drian, réussira-t-il à relancer la relation France-Algérie?

    Le Drian, réussira-t-il à relancer la relation France-Algérie? Emmanuel Macron, mémoire, colonialisme,

    Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian est en visite mercredi à Alger afin de « relancer la relation franco-algérienne », extrêmement complexe et tendue depuis des mois. Il s’agit d’une « visite de travail, d’évaluation et de relance des relations », a précisé le Quai d’Orsay. Le voyage, tenu secret jusqu’au dernier moment, verra Jean-Yves Le Drian rencontrer son homologue algérien Ramtane Lamamra ainsi que le président algérien Abdelmadjid Tebboune, selon cette source.

    Cette visite intervient alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis des mois. Le président Emmanuel Macron a déclenché l’ire d’Alger en octobre en accusant, selon des déclarations rapportées par le quotidien français Le Monde, le système « politico-militaire » algérien de maintenir une « rente mémorielle » autour de la guerre d’indépendance et de la France, ancienne pouvoir, et alors que Paris s’est engagé dans des travaux pour tenter d’apaiser cette question mémorielle en France.

    LE NOMBRE DE VISAS SUR LA TABLE ?
    Selon le quotidien, il s’est également interrogé sur l’existence d’une « nation algérienne » avant la colonisation française, provoquant de vives réactions dans la société algérienne. L’Algérie a alors rappelé son ambassadeur à Paris et interdit le survol de son territoire aux avions militaires français ralliant le Sahel. Le président français a depuis fait part de ses « regrets » face à la polémique générée et s’est dit « fortement attaché au développement » de la relation bilatérale.

    Paris et Alger se sont également opposés après l’annonce par la France début octobre de la réduction du nombre de visas accordés à ses ressortissants, pour faire pression sur le gouvernement algérien, jugé peu coopératif sur la réadmission des Algériens expulsés de France. Alger a alors déploré une décision prise « sans concertation préalable », qui « comprend l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un battage médiatique », avant de convoquer l’ambassadeur de France en Algérie. Mi-novembre, Jean-Yves Le Drian a appelé à une relation « de confiance » et à un « partenariat ambitieux » avec l’Algérie, au-delà des « blessures » mémorielles qui peuvent « parfois » réapparaître. Mais rien ne dit que la question des visas ne sera pas mise sur la table.

    Paris-Beacon, 08/12/2021

    #Algérie #France #Tebboune #Macron #Mémoire #Colonialisme #JeanYvesLeDrian #Visa

  • Algérie-France : Le Drian s’exprime à nouveau

    France, Algérie, Jean-Yves Le Drian, Macron – Algérie-France : Le Drian s’exprime à nouveau

    Les relations entre l’Algérie et la France se sont fortement dégradées depuis près de deux mois, pour plusieurs raisons, parmi lesquelles, les déclarations du Président français, Emmanuel Macron…

    Ce dernier avait accusé « le système politico-militaire algérien d’entretenir une rente mémorielle en servant à son peuple une histoire officielle qui ne s’appuie pas sur des vérités ». Le Président français, dont les propos avaient été rapportés début octobre dernier par le journal Le Monde, s’était également interrogé sur l’existence de la « nation algérienne » avant la colonisation française, ce qui a déclenché la colère d’Alger, qui a rappelé son ambassadeur à Paris et interdit le survol de son territoire aux avions militaires français ralliant le Sahel. Début novembre, dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le président de la République,

    Abdelmadjid Tebboune, a déclaré qu’il ne fera pas « le premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions provoquées par des propos critiques d’Emmanuel Macron sur la nation algérienne. « Je ne serai pas celui qui fera le premier pas » « Je n’ai pas de regrets. Macron a rouvert un vieux conflit de manière totalement inutile », a indiqué le Président Tebboune. « Si Zemmour (polémiste de l’extrême droite française, ndlr) dit quelque chose comme ça, qu’importe, personne ne fait attention. Mais quand un chef d’État déclare que l’Algérie n’était pas une nation distincte, c’est très grave », a-t-il dit. « Je ne serai pas celui qui fera le premier pas », a déclaré le chef de l’État. Sinon je vais perdre tous les Algériens, il ne s’agit pas de moi, mais d’un problème national. Aucun Algérien n’accepterait que je contacte ceux qui nous ont insultés », a-t-il expliqué. « On ne touche pas à l’Histoire d’un peuple, et on n’insulte pas les Algériens », a ajouté le Président Tebboune. « Pourquoi (Emmanuel Macron) a-t-il dit ça ? Je pense que c’était pour des raisons électorales stratégiques », a-t-il estimé. « C’est le même discours que le journaliste d’extrême droite

    Éric Zemmour utilise depuis longtemps : l’Algérie n’était pas une nation, c’est la France qui en a fait une nation », a-t-il dit. Selon Tebboune, « avec cette déclaration, Macron s’est placé du côté de ceux qui justifient la colonisation ». Existe-t-il une perspective de dénouement avec la France ? l’interroge Der Spiegel. « Non, si les Français veulent aller au Mali ou au Niger maintenant, ils devront juste faire 9 heures de vol au lieu de 4 », rétorque Tebboune, assurant toutefois qu’une « exception serait faite pour le sauvetage de personnes blessées. Mais pour tout le reste, nous ne sommes plus obligés de coopérer les uns avec les autres, c’est peut-être terminé maintenant », prévientil, accusant Macron d’avoir « porté atteinte à la dignité des Algériens ».

    Macron regrette les malentendus avec l’Algérie

    Quelques jours plus tard, le Président français avait « regretté les polémiques et les malentendus » avec l’Algérie, et assuré avoir « le plus grand respect pour la nation algérienne et son Histoire ». Le président de la République est « fortement attaché au développement de la relation entre la France et l’Algérie », a précisé un conseiller Afrique et Moyen-Orient du Président français, au cours d’un popint de presse consacré à la conférence sur la Libye organisée le 12 novembre à Paris.

    Selon le même conseiller, Emmanuel avait également invité le Président Tebboune pour prendre part à cette conférence. Si les déclarations du Président français ont été saluées par Alger, le Président Tebboune ne s’est toutefois pas rendu à Paris, pour participer à la conférence sur la Libye. ll y a été représenté par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra. Ramtane Lamamra avait indiqué que « les conditions ne sont pas réunies pour y participer personnellement à cette conférence, en dépit de son attachement (Président) au rôle actif de l’Algérie aux côtés des frères libyens ainsi qu’au règlement pacifique et démocratique souhaité de la question libyenne ».

    Paris plaide pour une « relation apaisée »

    Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est à nouveau exprimé, ce vendredi 19 novembre, sur la crise entre l’Algérie et la France. Dans un entretien publié dans le journal Le Monde, Jean-Yves Le Drian a été interrogé sur l’existence de la nation algérienne avant la colonisation française. Le MAE français, qui n’a pas répondu directement, a rappelé que le Président Macron « a pris des initiatives fortes, notamment dans le domaine sensible de la mémoire et que l’Algérie et la France ont des liens ancrés dans l’histoire. »

    C’est « logique, quand on connaît notre histoire, qu’il y ait parfois des résurgences de blessures, mais il faut aller au-delà pour retrouver une relation de confiance », a-t-il dit. « C’est ce que nous souhaitons, ce que souhaite le président de la République. Il y a parfois des malentendus, mais cela n’enlève rien à l’importance que nous attachons aux relations entre nos deux pays. Il faut conserver ce lien fait de respect des souverainetés et d’une volonté commune de dépasser les contentieux pour retrouver une relation apaisée », a soutenu Le Drian. Mardi, à l’Assemblée nationale française, Le Drian a fait savoir que « des efforts ont été engagés afin de rétablir les conditions d’une relation apaisée avec l’Algérie ».

    Par : KAHINA HAMMOUDI

    Le Midi Libre, 21/11/2021

    #France #Algérie #Macron #Ledrian

  • Le Drian s’épuise à rectifier les mauvaises épreuves de Macron

    Le Drian s’épuise à rectifier les mauvaises épreuves de Macron

    France, Algérie, Jean-Yves Le Drian, Emmanuel Macron – Le Drian s’épuise à rectifier les mauvaises épreuves de Macron

    S’il est une personnalité française qui essaye de rectifier, rattraper et corriger vainement son président, c’est bien Le Drian. Notamment concernant l’Algérie. Alors que les gestes et actes de Macron enfonce le clou chaque fois plus profondément, élargissant le fossé entre Alger et Paris, le Drian, sans ignorer la passif qui alourdit les discussions et assombrit le ciel commun, tente de regarder vers demain et espérer que tout ira pour le mieux, en s’appuyant sur ce qu’il dir d’intérêts communs sur beaucoup de sujets.

    Ces tentatives de redresser la barre des rapports entre les deux pays intervient à un moment où les relations entre l’Algérie et la France se sont fortement dégradées depuis près de deux mois, pour plusieurs raisons, parmi lesquelles, les déclarations du président français, Emmanuel Macron, qui avait accusé « le système politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » en servant à son peuple une « histoire officielle » qui « ne s’appuie pas sur des vérités ».

    Le président français, dont les propos avaient été rapportés début octobre dernier par le journal Le Monde, s’était également interrogé sur l’existence de la « nation algérienne » avant la colonisation française, ce qui déclenché la colère d’Alger, qui rappelé son ambassadeur à Paris et interdit le survol de son territoire aux avions militaires français ralliant le Sahel.

    Début novembre, dans une interview accordée à l’hebdomadaire allemand « Der Spiegel », le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déclaré qu’il ne fera pas « le premier pas » pour tenter d’apaiser les tensions provoquées par des propos critiques d’Emmanuel Macron sur la « nation » algérienne.

    Pour faire un peu de « nettoyage » dans la macronie, Le Drian est en effet revenu, vendredi dernier, dans un entretien accordé au journal Le Monde, sur les tensions extrêmes qui caractérisent désormais l’Algérie et la France, depuis les impairs commis par le locataire de l’Elysée. Le chef de la diplomatie française s’épuise à en atténuer l’impact, en tentant de minimiser la porté de telles divergences entre deux pays dont l’histoire, la géographie et les intérêts communs « condamnent » à composer ensemble.

    Dans cet entretien, il a affirmé que la France et l’Algérie étaient liées par «liens ancrés dans l’histoire», Le Drian a, en effet, mis en avant «la volonté de la France de nouer un partenariat ambitieux avec l’Algérie, malgré les blessures mémorielles qui peuvent parfois ressurgir», a- t- indiqué. Un partenariat que le chef du Quai d’Orsay estime être «indispensable pour la stabilité de l’espace méditerranéen».

    Dans ce sens, il n’a pas manqué de saluer la position d’Alger, notamment sur la question du Sahel ; rappelant à cet effet les efforts de l’Algérie à aider le pays à sortir de la crise, soulignant que la France ne voyait «que les avantages à ce que l’Algérie s’inscrive plus fortement encore dans la mise en œuvre des accords y afférents», s’est- il félicité.

    En définitive et quand l’Algérie n’attendait pas moins que des excuses publiques et franches au dérapage politique en règle du Président Macron, la diplomatie française botte en touche, semblant plus donner l’encensoir que faire pénitence.

    Le Driant n’arrive pourtant pas à supprimer le lourd contentieux généré par Macron, même s’il estime qu’il s’agit de «résurgences de blessures» et survenant de façon «logique» eu égard à l’histoire commune entre les deux pays, selon Le Drian, ou encore à de simples «malentendus».

    Le fardeau est trop lourd même pour Le Driant, qui, il le sait, a compris que son président est parti trop loin et qu’il est difficile de rectifier tout sur le moment.

    L’Express, 21/11/2021

    #France #Algérie #Macron #Colonialisme #mémoire #Histoire

  • France-Algérie : Messages apaisants, mais pas d’explications

    France-Algérie : Messages apaisants, mais pas d’explications

    Tags : Algérie, France, Jean-Yves Le Drian – France-Algérie : Messages apaisants, mais pas d’explications

    LES OFFICIELS FRANÇAIS MULTIPLIENT LES DÉCLARATIONS EN DIRECTION D’ALGER
    Messages apaisants, mais toujours pas d’explications
    Il ne se passe plus une occasion sans que le sujet des relations algéro-françaises soit abordé par les officiels à Paris. Cette fois, c’est au tour de Jean-Yves Le Drian d’exprimer des propos apaisants.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Le chef de la diplomatie française s’est exprimé devant l’Assemblée, affirmant que la France «regrette un certain nombre de malentendus récents, car cette situation ne correspond pas à l’importance que nous attachons aux relations entre nos deux pays», avant d’ajouter : «Nous avons le plus profond respect pour la nation algérienne et pour la souveraineté de l’Algérie.» Jean-Yves Le Drian, qui répondait en fait à une question soulevée par la présidente du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée nationale française, s’est ensuite attelé à rappeler les «liens qui unissent les deux pays (…) La France et l’Algérie sont unies par un partenariat qui est indispensable pour la stabilité de l’espace méditerranéen et nous sommes convaincus de l’intérêt des deux pays de travailler ensemble dans tous les secteurs».

    Le Drian déclare, ensuite, que «cette vision de la relation franco-algérienne est partagée par des responsables algériens avec qui j’ai eu l’occasion de travailler de manière approfondie sur de nombreuses questions d’intérêt commun et avec lesquels nous avons toujours trouvé des solutions aux problèmes lorsqu’ils sont survenus», puis fait part de la volonté française de «travailler avec sérieux dans le respect mutuel et dans le respect réciproque de la souveraineté de chaque pays et c’est sur cette base que nous entendons poursuivre notre action». Puis il conclut : «Des efforts ont été engagés afin de rétablir les conditions d’une relation apaisée avec l’Algérie.»

    Les déclarations du MAE français ne sont pas les premières du genre à avoir été prononcées sur la question. Le 10 novembre dernier le conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient de Macron avait exprimé les «regrets» de son Président après «les malentendus nés des propos rapportés». Ces propos critiquant sévèrement le système algérien, accusé de vivre sur une «rente mémorielle», avaient été prononcés lors d’une rencontre avec de jeunes binationaux invités par Macron à l’Élysée. Ils avaient provoqué le courroux d’Alger qui a rappelé son ambassadeur et fermé son espace aérien à l’aviation militaire française enrôlée dans l’opération Barkhane, au Nord-Mali. Le conseiller du chef d’État français avait prononcé d’autres mots apaisants au nom de son Président, notamment en évoquant le «rôle primordial de l’Algérie dans la région». Bien que favorablement accueillies, ces déclarations n’ont pas suffi à dissiper les grosses tensions entre les deux pays.

    Abdelmadjid Tebboune, qui affirmait, il y a quelques jours, avoir refusé de répondre aux appels téléphoniques de Macron, ne s’est pas rendu à la conférence sur la Libye à Paris à laquelle il avait été convié, et l’Algérie avait été représentée par son MAE qui n’a eu aucun contact diplomatique ou officiel avec les dirigeants du pays. Si les interventions d’officiels français se multiplient sur la question des relations bilatérales, Alger reste, en revanche, silencieuse. Entre les deux pays, la brouille est aussi partie de questions qui n’ont toujours pas trouvé réponses. Ces questions sont, entre autres, liées à la décision française de réduire de 50% le quota de visas à octroyer aux Algériens.

    Le ministre français de l’Intérieur a annoncé que cette décision était entrée en vigueur au début du mois de novembre. Elle a été justifiée par le «refus de l’Algérie (mais aussi le Maroc et la Tunisie) de rapatrier des ressortissants en situation irrégulière». Là également, une bataille des chiffres oppose les deux pays. Paris parle de 7 737 personnes en attente d’expulsion mais Alger, par la voix du Président Tebboune, affirme que la liste comporte 94 personnes à expulser.
    Plusieurs sources annoncent que l’Algérie serait d’ailleurs en attente de réponses à toutes ces questions. La réduction du quota de visas réservé à l’Algérie a été perçue comme étant une remise en cause des accords passés en la matière entre les deux pays.

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 18/11/2021

    #Algérie #France #Visa #Macron

  • Rencontre Lamamra-le Drian à Kigali : prémices d’un dégel?

    Rencontre Lamamra-le Drian à Kigali : prémices d’un dégel? Elle s’apparente à un outil de brise-glace sur le chemin d’un dégel virtuel à venir, se risquent à noter certains observateurs.

    Les deux chefs de la diplomatie, algérienne et française, Ramtane Lamamra et Jean-Yves Le Drian ont eu un bref échange, hier mardi, en marge de la réunion UA- UE, tenue à Kigali, au Rwanda.

    Et c’est le ministre français qui en a fait l’annonce dans une déclaration à l’AFP. «Je l’ai croisé, nous avons eu un échange de courtoisie», dira en substance Le Drian, alors que la même source croit savoir que l’entretien a porté sur le processus de transition en Libye, devant faire l’objet d’une conférence internationale le 12 novembre à Paris.

    Cette rencontre «inopinée» qui pourrait cadrer dans les pratiques diplomatiques rituels, à l’occasion de grands forums, ne manque pas pour autant d’interroger, à l’ombre des tensions extrêmes cruciales, prévalant actuellement entre l’Algérie et la France.

    En soi, elle s’apparente à un outil de brise-glace sur le chemin d’un dégel virtuel à venir, se risquent à noter certains observateurs.

    Pour rappel, l’Algérie avait adopté des mesures poussées, à l’issue des déclarations du Président français, Emmanuel Macron ; jugées attentatoires à sa souveraineté et à son Histoire, et traduites, notamment, par le rappel de son ambassadeur à Paris, Mohamed-Antar Daoud, fixé désormais au même poste à Monaco et l’interdiction du survol des avions militaires français dans son espace aérien au Sud du pays.

    A noter que ce n’est pas la première fois que les deux chefs de la diplomatie se rencontrent après le coup de froid automnal et c’est bien la multiplication de telles rencontres, rendues publiques ou passées sous silence, qui retiennent l’attention sur les deux rives.

    En tout état de cause, la participation ou non de l’Algérie à la conférence de Paris sur la Libye, apportera à coup sûr une plus grande lisibilité sur les dispositions des uns et des autres à faire la paix. Ou alors, à faire perdurer la guéguerre.