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  • Jack Lang et Jeffrey Epstein : des relations troubles

    Jack Lang et Jeffrey Epstein : des relations troubles

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    Quel lien y-a-t-il entre l’ancien ministre de la Culture Jack Lang et le criminel sexuel américain Jeffrey Epstein ? Le 5 octobre 2020, le site d’information américain Daily Beast révélait que Jeffrey Epstein, via son ONG Gratitude America LTD, avait fait en 2018 une donation de 57 897 dollars (environ 49 000€) à l’organisation française Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXe siècle. L’association, domiciliée 164, boulevard du Montparnasse dans le 14ème arrondissement de Paris, a été créée en juillet 2018. Si l’association, officiellement destinée à promouvoir la politique culturelle de la France des années 80 et 90, n’a ni site internet ni réseau social, elle est dirigée par des personnes liées d’une manière ou d’une autre à Jack Lang. En effet, Christophe Degruelle, le président, est conseiller municipal à Blois (Loir-et-Cher), dont Jack Lang a été le maire de 1989 à 2000. Jacques Renard, le trésorier, a été directeur adjoint et chef de cabinet de l’ancien ministre de la Culture quand celui-ci était en fonction dans les années 1980 et 1990. Cette mystérieuse association est l’une des trois dernières, -et la seule française- à avoir reçu une donation de la part de l’ONG de Jeffrey Epstein, peu de temps avant son arrestation le 7 juillet 2019 pour trafic sexuel de mineurs.

    Homme d’affaires et pédocriminel

    Né le 20 janvier 1953 à Brooklyn, Jeffrey Edward Epstein a fait carrière dans la finance. Millionnaire et personnalité mondaine, proche de l’ancien président des Etats-Unis Bill Clinton, du prince Andrew et du milieu du « show-business », il est soupçonné dès 1996 d’agressions sexuelles, accusé d’attouchements par l’artiste Maria Farmer et l’actrice Alicia Arden. En mars 2005, une femme contacte la police de Palm Beach (Floride), affirmant qu’Epstein a réclamé à sa fille de 14 ans un massage en sous-vêtements contre 300 dollars. Après 11 mois d’enquête, la police conclut que l’homme d’affaires avait payé plusieurs « escorts », dont certaines mineures, contre des relations sexuelles. Des caméras dissimulées dans sa propriété filmaient les relations sexuelles avec les filles et les personnalités qu’Epstein recevait chez lui, dans le but de les faire chanter par la suite. Une des raisons de sa fortune, estimée à 577 millions de dollars.

    Après un procès favorable à l’accusé, uniquement mis en cause pour « sollicitation de prostitution », Jeffrey Epstein est condamné à dix-huit mois de prison… pendant lesquels il peut se rendre à son bureau six jours par semaine. Un scandale éclate suite à la divulgation dans la presse de courriels échangés entre le procureur Alexander Acosta et les avocats d’Epstein, forçant Alexander Acosta, devenu entre-temps secrétaire au Travail dans l’administration Trump, à démissionner en 2019.

    En janvier 2015, Jeffrey Epstein est à nouveau accusé de viol sur mineures par Virginia Robert Giuffre, une Américaine de 31 ans qui affirme sous serment qu’elle a été abusée par Epstein et ses amis puissants, dont le Prince Andrew, alors qu’elle avait 17 ans. D’autres jeunes femmes témoignent, et le 7 juillet 2019, le milliardaire est arrêté pour trafic sexuel de mineurs.

    Alors que son procès est fixé à juin 2020, il est retrouvé suicidé au centre de détention Metropolitan Correctional Center de New York le 10 août 2019. Fin août, le parquet de Paris ouvre une enquête préliminaire pour « viols » et « agressions sexuelles », notamment sur mineurs, car l’homme d’affaires possédait plusieurs appartements à Paris, où il aurait reçu des « massages » rémunérés.

    A Paris, Epstein aurait entretenu des liens avec diverses personnalités françaises ; le nom de Jack Lang a été cité par une source.

    L’ancien ministre a expliqué s’être rendu une fois chez le multimillionnaire lors d’un dîner en l’honneur du réalisateur Woody Allen, accusé d’abus sexuels pédophiles sur sa fille adoptive qu’il a depuis épousée.

    Jack Lang décrit Epstein comme un homme « charmant, courtois et agréable », et déclare n’avoir jamais eu le moindre soupçon sur les activités criminelles de ce dernier. Contacté par le site d’information Daily Beast, l’ancien ministre n’a pas souhaité répondre

    Jack Lang, un homme politique soupçonné de pédophilie

    Ce n’est pas la première fois que Jack Lang, actuellement président de l’Institut du Monde arabe, est soupçonné dans des affaires de pédophilie :

    en plus d’avoir pris la défense de différentes personnalités accusées de pédophilie, comme les réalisateurs Roman Polanski et Woody Allen, son nom est cité à partir de 1982 dans l’affaire du Coral.

    Le Coral était un « lieu de vie » éducatif dans le Gard, développé par des enseignants souhaitant rompre avec les pratiques éducatives classiques, après Mai 68.

    A l’automne 82, des enfants vivant au Coral dénoncent des faits de pédophilies pratiquées par les éducateurs du Coral mais aussi des personnalités publiques.

    Dans une allocution célèbre lors de l’université d’été du Front National en 1998, Roger Holeindre déclarait que « Monsieur Jack Lang, qui prétendait être candidat à la présidence de la république, -qu’on m’arrête à la sortie si ce que je dis n’est pas vrai- a été compromis dans l’affaire des lieux de vie et dans un lieu de vie tenu par des socialistes qui s’appelait le Coral.

    Et là, des gamins étaient prostitués à des gens comme Jack Lang et un gosse a été trouvé mort sodomisé, la tête dans un seau de merde, que l’on m’arrête à la sortie si ce n’est pas vrai ! ».

    Roger Holleindre n’a jamais été poursuivi pour ses propos.

    Si l’ancien ministre de la Culture est innocenté dans l’affaire du Coral, il était également soupçonné d’avoir violé de jeunes garçons au Maroc.

    Le 28 mai 2011, le Figaro magazine relate que quelques années auparavant, lors d’une descente nocturne dans une villa de la Palmeraie, les policiers marocains surprennent des Français en train de « s’amuser » avec des jeunes garçons.

    Parmi eux, un ancien ministre. Si l’affaire est étouffée, le nom de Jack Lang circule pendant des années.

    L’hebdomadaire Le Canard Enchaîné écrira que le ministre en question est Philippe Douste-Blazy, mais Yves Bertrand, ancien patron des renseignements généraux français, décédé de manière inconnue le 3 juin 2013, avait noté le 12 février 2002 dans ses carnets :

    « Lang à la Mamounia en novembre s’est tapé des petits garçons ».

    Des zones d’ombres troublantes subsistent donc, entre Jack Lang et Jeffrey Epstein, liés par cette étrange donation à une non moins étrange association…

    Overblog, 10/10/2021

  • Le lien troublant du Prince Andrew avec Jeffrey Epstein

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    Le lien troublant de la famille royale avec Jeffrey Epstein
    L’année dernière, le prince Andrew s’est retiré de ses fonctions royales en raison de son association avec le délinquant sexuel condamné.

    En 2019, les procureurs fédéraux ont inculpé Jeffrey Epstein d’un chef d’accusation de trafic sexuel d’un mineur et d’un chef d’accusation de complot pour commettre un trafic sexuel. Après avoir plaidé non coupable pour les crimes, Epstein s’est vu refuser la libération sous caution, et a été retrouvé mort plus tard dans sa cellule de prison à Manhattan. La cause de la mort a été classée comme un suicide.

    Mais même après sa mort, le cercle social très en vue d’Epstein a continué à faire la une des journaux. En particulier, les associés d’Epstein comprenaient non seulement des politiciens des deux partis, mais aussi des membres de la royauté. Le fils de la reine Elizabeth, le prince Andrew, aurait eu des liens étroits avec Epstein à un moment donné.

    Depuis l’arrestation d’Epstein, le duc d’York a publié plusieurs déclarations concernant leur amitié, et en novembre si 2019, il a enregistré une interview au palais de Buckingham sur leur relation avec la journaliste Emily Maitlis.

    À la suite d’énormes critiques publiques sur leur conversation, dans laquelle Andrew a déclaré qu’il ne regrettait pas son amitié avec Epstein, le fils de la reine s’est volontairement retiré de ses fonctions royales.

    « J’ai demandé à Sa Majesté si je pouvais me retirer de mes fonctions publiques dans un avenir proche, et elle m’a donné sa permission », a-t-il écrit dans une déclaration.

    Peu de détails sont connus sur leur amitié, et ces derniers mois, Andrew s’est effacé de l’œil du public, mais en août 2021, le royal a été accusé d’abus sexuels dans un nouveau procès intenté par Virginia Roberts Giuffre, victime présumée d’Epstein. Auparavant, Andrew a nié l’avoir rencontrée. Son porte-parole n’a pas encore commenté la nouvelle action en justice. A la lumière de cette nouvelle, voici ce que nous savons de la relation entre le Duc d’York et Epstein :

    Ils se sont rencontrés en 1999.

    Selon le Guardian, leur amitié a commencé lorsque le Prince Andrew a été présenté à Epstein par Ghislaine Maxwell, une mondaine britannique et la petite amie d’Epstein à l’époque.

    L’étendue de la relation d’Epstein avec Andrew ou d’autres membres de la famille royale est largement inconnue, bien que des photos inédites du duc d’York avec Epstein à Royal Ascot en 2000 aient récemment fait surface. La femme portant du vert qui se tient entre eux est Maxwell.

    Les deux hommes ont également été photographiés en train de marcher ensemble dans Central Park en 2010 (ci-dessus), plusieurs années après la sortie de prison d’Epstein. Deux ans plus tôt, Epstein avait plaidé coupable d’une accusation de sollicitation de prostitution impliquant un mineur, et avait été condamné à 18 mois de prison ; il en a purgé 13.

    Dans une déclaration publiée le 24 août, le prince Andrew a déclaré qu’il avait séjourné dans plusieurs propriétés d’Epstein, mais qu’il « ne le voyait pas souvent et probablement pas plus d’une ou deux fois par an ».

    Epstein a également eu une relation financière avec l’ex-femme d’Andrew, Fergie.

    En 2011, le Telegraph a rapporté qu’Epstein avait versé à l’ancien assistant personnel de Sarah Ferguson, Johnny O’Sullivan, 15 000 £ à la demande du duc d’York. Ce paiement aurait ensuite « permis une restructuration plus large des 5 millions de livres de dettes de Sarah ».

    La duchesse d’York a depuis présenté ses excuses pour son association avec Epstein. Elle a déclaré à la publication à l’époque :

    « Je regrette profondément, en mon nom personnel, que Jeffrey Epstein ait été impliqué de quelque manière que ce soit avec moi. Je déteste la pédophilie et tout abus sexuel sur des enfants et je sais que c’était une gigantesque erreur de jugement de ma part. Je suis tellement contrit que je ne peux rien dire. Dès que je le pourrai, je rembourserai l’argent et je n’aurai plus jamais rien à voir avec Jeffrey Epstein. Je ne peux pas affirmer plus fermement que je sais qu’une terrible, terrible erreur de jugement a été commise en ayant quoi que ce soit à voir avec Jeffrey Epstein. Ce qu’il a fait était mal et pour lequel il a été emprisonné à juste titre ».

    Fergie a également confirmé que son ex-mari Andrew a facilité le paiement.

    Buckingham Palace a publié plusieurs déclarations concernant l’association d’Andrew avec Epstein.

    Alors que certains associés d’Epstein, dont le président Bill Clinton, ont publié des déclarations prenant leurs distances avec Epstein immédiatement après la nouvelle de son arrestation, le prince Andrew est resté silencieux sur la question pendant plusieurs semaines.

    Mais en août 2019, Buckingham Palace a publié plusieurs déclarations concernant la relation du fils de la reine avec Epstein. Dans une déclaration du 24 août, le prince Andrew a admis que c’était « une erreur et une faute » de passer du temps avec Jeffrey Epstein en 2010, alors qu’il était déjà un délinquant sexuel condamné. Andrew a également déclaré qu’il n’avait « ni vu, ni été témoin, ni soupçonné d’un quelconque comportement du type de celui qui a ensuite conduit à l’arrestation et à la condamnation de [Epstein] ».

    « Son suicide a laissé de nombreuses questions sans réponse et je reconnais et compatis avec tous ceux qui ont été affectés et qui veulent une forme de clôture », écrit le duc d’York, avant de conclure par « Je déplore l’exploitation de tout être humain et ne tolérerais, ne participerais ou n’encouragerais aucun comportement de ce type. »

    Il a signé simplement ANDREW. C’est la troisième déclaration publiée par la famille royale ce mois-là au sujet de la relation du duc d’York avec Epstein.

    Le 18 août, une déclaration de Buckingham Palace dit que le Duc d’York est « consterné » par les crimes présumés d’Epstein.

    Il se lit en entier :

    « Le Duc d’York a été consterné par les récents rapports sur les crimes présumés de Jeffrey Epstein. Son Altesse Royale déplore l’exploitation de tout être humain et l’idée qu’il puisse tolérer, participer ou encourager un tel comportement est odieuse. »


    Cette déclaration a été publiée après qu’une vidéo de 2010 du Prince Andrew à l’intérieur de la maison d’Epstein à New York (probablement prise à peu près au même moment que la photo ci-dessus) a été publiée par le Daily Mail. Dans la vidéo, on peut voir le Duc d’York saluer une femme depuis la porte.

    La veille du jour où Epstein a été retrouvé mort par suicide, un certain nombre de documents juridiques relatifs à son affaire pénale ont été dévoilés, l’un d’entre eux comprenant des allégations concernant le Prince Andrew. Interrogé sur ces allégations par NBC News, Buckingham Palace a fait la déclaration suivante :

    « Ceci concerne une procédure aux Etats-Unis, à laquelle le Duc d’York n’est pas partie. Toute suggestion d’inconvenance avec des mineurs est catégoriquement fausse. »

    La même déclaration a été faite au Daily Mail lorsque le journaliste de la publication a demandé si le Prince Andrew allait commenter la mort d’Epstein.

    Le 27 août, l’une des victimes présumées d’Epstein, Virginia Roberts Giuffre, a tenu une conférence de presse. Interrogée sur le prince Andrew, elle a déclaré : « Il sait exactement ce qu’il a fait, et j’espère qu’il va tout avouer ».

    En septembre, Mme Giuffre s’est assise avec Savannah Guthrie de NBC News pour une interview télévisée dans laquelle elle a déclaré que le prince Andrew « était un agresseur ». Dans le segment, Guthrie rapporte que Giuffre dit que le prince Andrew a abusé sexuellement d’elle à trois reprises au total.

    Le prince Andrew a toujours nié toute accusation de comportement inapproprié à l’encontre de Giuffre et d’autres personnes, et Buckingham Palace a publié une déclaration supplémentaire à NBC concernant les allégations de Giuffre. Le palais de Buckingham a publié une déclaration supplémentaire à NBC concernant les allégations de Giuffre : « Il est catégoriquement démenti que le duc d’York ait eu une quelconque forme de contact ou de relation sexuelle avec Virginia Roberts. Toute affirmation contraire est fausse et sans fondement. »

    À la mi-novembre 2019, le prince Andrew s’est assis avec la journaliste Emily Maitlis, pour ce qu’elle a appelé une interview « sans retenue ».

    Au cours de leur conversation au palais de Buckingham, Maitlis et le prince Andrew ont discuté de son association avec Epstein et de la raison pour laquelle il a rendu visite au délinquant sexuel condamné à New York en 2010. Le duc d’York a notamment déclaré qu’il ne regrettait pas sa relation avec Epstein et, ce qui est peut-être plus significatif, il n’a pas explicitement exprimé sa sympathie pour les victimes d’Epstein. Il a également nié à plusieurs reprises les allégations de Giuffre à son encontre.

    Quelques jours seulement après la diffusion de l’interview, le prince Andrew a annoncé qu’il se retirait de ses fonctions publiques « dans un avenir prévisible » dans une déclaration.

    Lisez-la dans son intégralité ici :

    Il m’est apparu clairement ces derniers jours que les circonstances liées à mon ancienne association avec Jeffrey Epstein sont devenues une perturbation majeure pour le travail de ma famille et le travail précieux qui se déroule dans les nombreuses organisations et charités que je suis fier de soutenir. J’ai donc demandé à Sa Majesté si je pouvais me retirer de mes fonctions publiques dans un avenir prévisible, et elle m’a donné son accord. Je continue à regretter sans équivoque mon association malencontreuse avec Jeffrey Epstein. Son suicide a laissé de nombreuses questions sans réponse, en particulier pour ses victimes, et je compatis profondément avec toutes les personnes qui ont été affectées et qui souhaitent une forme de clôture. Je ne peux qu’espérer qu’avec le temps, ils seront en mesure de reconstruire leur vie. Bien sûr, je suis prêt à aider tout organisme d’application de la loi approprié dans ses enquêtes, si nécessaire.


    Début décembre 2019, Giuffre a répondu à l’interview d’Andrew par une émission de son cru.

    Elle s’est assise avec Panorama pour discuter à la fois d’Epstein et du prince Andrew, et a qualifié la réponse de la famille royale à ses allégations de « BS ».

    « Les gens de l’intérieur vont continuer à trouver ces excuses ridicules comme son bras était allongé, ou la photo a été trafiquée, ou il est venu à New York pour rompre avec Jeffrey Epstein », a-t-elle déclaré.

    « Je veux dire, allez. J’appelle ça des BS parce que c’est ce que c’est. Il sait ce qui s’est passé. Je sais ce qui s’est passé, et il n’y a qu’un seul d’entre nous qui dit la vérité, et je sais que c’est moi. »

    Elle a également demandé au peuple du Royaume-Uni de se tenir à ses côtés. « J’implore les habitants du Royaume-Uni de se tenir à mes côtés, de m’aider à mener ce combat, de ne pas accepter cela comme étant acceptable. Il ne s’agit pas d’une sordide histoire de sexe. C’est l’histoire d’un trafic d’êtres humains ».

    Buckingham Palace a publié deux déclarations en réponse à l’émission, la première concernant l’association du duc d’York avec Epstein. Elle est assez similaire aux déclarations précédentes publiées par la famille royale au sujet de leur amitié, et se lit comme suit :

    « Le duc d’York regrette sans équivoque son association malencontreuse avec Jeffrey Epstein. Le suicide d’Epstein a laissé de nombreuses questions sans réponse, en particulier pour ses victimes. Le Duc compatit profondément avec les personnes affectées qui souhaitent une certaine forme de fermeture. Il espère qu’avec le temps, elles seront en mesure de reconstruire leur vie. Le Duc est prêt à aider toute agence d’application de la loi appropriée dans ses enquêtes, si nécessaire. »


    La deuxième déclaration se concentre plus spécifiquement sur les allégations de Giuffre. Elle se lit comme suit :

    « Il est catégoriquement nié que le duc d’York ait eu toute forme de contact ou de relation sexuelle avec Virginia Roberts. Toute affirmation contraire est fausse et sans fondement. »

    Town & Country, 10/08/2021

  • Jack Lang: De Marrakech à Epstein

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    Décidement, l’ancien ministre socialiste et directeur de l’Insititut du Monde Arabe arrive toujours à s’en tirer d’affaire. Des rumeurs de partouze pédophile à Marrakech, signataire de la pétition de 1977 et grand ami de Woody Allen, Jack Lang n’est pas sorti de l’auberge. Les détails dans cet article de The Daily Beast

    Epstein a financé une fondation étrange liée à un célèbre politicien français, Jack Lang.

    Le Daily Beast a appris qu’Epstein a financé une organisation française dont les dirigeants ont des liens avec Jack Lang, qui a défendu des pédophiles il y a plusieurs décennies et qui est un ami de Woody Allen.

    Kate Briquelet, Erin Zaleski, William Bredderman

    Au printemps 2019, Jeffrey Epstein était persona non grata en Amérique. Le Miami Herald avait publié un exposé sur les abus du financier sur des mineures, le ministère de la Justice avait ouvert une enquête sur son accord de plaidoyer secret de 2008, et les procureurs fédéraux de Manhattan construisaient discrètement de nouvelles charges criminelles contre lui.

    C’est peut-être pour cette raison qu’Epstein s’est réfugié à Paris, où tout le monde ne fuyait pas le riche délinquant sexuel. Le politicien français Jack Lang, ancien ministre de la culture et ministre de l’éducation du pays, a déclaré au média Franceinfo basé à Paris que lui et Epstein ont assisté à une fête pour le 30e anniversaire de la pyramide du Louvre en mars 2019 – environ quatre mois avant que le FBI n’arrête Epstein. Lang aurait invité le trafiquant sexuel, qu’il a décrit comme « une personne charmante, courtoise et agréable. »

    Maintenant, le Daily Beast a appris qu’Epstein a financé une organisation française dont les dirigeants ont des liens avec Lang, qui, il y a des décennies, a approuvé une opinion dérangeante concernant le sexe avec des enfants de 13 ans et, comme Epstein, est ami avec le réalisateur en difficulté Woody Allen.

    Le nom du groupe, L’Association Pour La Promotion De La Politique Culturelle Nationale Menée Dans Les Années 80 Et 90 Du Xxème Siècle, se traduit par « Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du vingtième siècle ». La mission du groupe, énumérée dans les documents d’incorporation français, est aussi vague que son titre : promouvoir les principaux leaders et les réalisations de la politique culturelle de ces décennies.

    Pourtant, Lang est réputé pour son influence culturelle à cette époque. Un profil publié en 2016 dans Apollo notait : « La nomination de Jack Lang en 1981 est, avec le recul, la plus déterminante dans l’élaboration de la forme que prend aujourd’hui le ministère de la culture. Les années de Lang à la tête du ministère ont été mémorables, colorées et source de divisions. » Les politiques de Lang « ont également donné un véritable coup de fouet à la créativité et à sa libre expression », note le magazine. Un article du New York Times de 1985 a salué Lang comme une « superstar de la culture française » pour son attrait auprès des jeunes électeurs.

    Avant son arrestation en juillet 2019, l’association à but non lucratif Gratitude America Ltd. d’Epstein a versé des fonds à cet obscur projet parisien et à deux autres groupes internationaux : une clinique sexuelle à Rome et une compagnie de ballet lituanienne.

    L’organisation française, qui n’a pas de site Web ou de présence sur les médias sociaux, a été lancée en 2018 – la même année où elle a reçu 57 897 dollars de Gratitude America. Deux des anciens assistants de Lang sont des dirigeants de l’association, tandis qu’un employé actuel du bureau de Lang est un représentant du groupe.

    Jacques Renard, le trésorier du groupe, était directeur adjoint et chef de cabinet du ministère de la culture de Lang dans les années 1980 et au début des années 1990. Christophe Degruelle, président de l’association, est un conseiller municipal de Blois qui a été chef de cabinet de Lang au ministère de l’éducation de 2000 à 2002.

    En 1977, il a signé une lettre publiée dans Le Monde pour défendre trois hommes emprisonnés pour avoir abusé sexuellement d’enfants de 12 et 13 ans.

    Degruelle et Lang ont été photographiés ensemble pas plus tard qu’en 2018, et dans une interview de 2016, Degruelle a déclaré avoir passé les trois dernières années à conseiller Lang en tant que président de l’Institut du monde arabe. « J’ai deux passions dans la vie : la politique et la culture. J’ai la chance d’avoir un équilibre entre l’action publique locale et une activité avec Jack Lang qui répond à mes attentes », a déclaré Degruelle.

    Pendant ce temps, Fabrice Parsy est nommé comme agent du groupe dans un document signé par Renard, selon les dossiers. Parsy travaille actuellement dans le bureau de Lang.

    Sylvie Aubry, fleuriste et propriétaire de boutique, est la secrétaire de l’association, qui partage son adresse professionnelle dans le 14e arrondissement de Paris. On ne sait pas si elle est liée à Lang ou Epstein, ni comment elle est liée aux autres hommes.

    Aucun des responsables de l’association n’a répondu aux messages demandant un commentaire.

    Lang n’a pas répondu lorsqu’un journaliste du Beast lui a envoyé un courriel pour obtenir un commentaire ; à la place, Parsy a répondu en tant que membre du personnel du bureau de Lang, disant que Lang était occupé à planifier un événement pour l’Institut du monde arabe et n’était pas disponible.

    Parsy n’a pas répondu aux messages de suivi du Daily Beast.

    Epstein était un habitué des voyages à Paris. Lorsque le FBI lui a passé les menottes sur un tarmac du New Jersey l’année dernière, il revenait d’un voyage dans la capitale française.

    Les autorités françaises ont commencé à enquêter sur Epstein en août 2019, après qu’il se soit suicidé dans une prison fédérale américaine. L’enquête française « se concentrera sur les crimes potentiels contre des victimes françaises commis sur le territoire national ainsi qu’à l’étranger », avait alors déclaré le procureur de Paris Rémy Heitz, « et sur les auteurs qui sont des citoyens français. »

    Le petit livre noir d’Epstein contenait plusieurs numéros de téléphone français, notamment celui de l’architecte d’intérieur Alberto Pinto-, qui a décoré l’hôtel particulier d’Epstein à New York et a rencontré l’une des victimes d’Epstein à Paris, et celui de l’Hôtel de Crillon, où Aubry est le fleuriste officiel. Le rolodex contenait également une section intitulée « Massage – Paris ».

    La police a perquisitionné l’appartement d’Epstein, d’une valeur de 8,6 millions de dollars, avenue Foch, ainsi que les bureaux de l’agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, que les avocats des victimes (et même son propre ancien comptable) ont accusé de procurer des filles à Epstein et qui a déjà été accusé de viol lui-même. En 1988, l’émission 60 Minutes a révélé que Brunel avait drogué des mannequins et qu’il avait violé une femme alors qu’elle était inconsciente. (Brunel a nié toutes ces allégations).

    Le parquet de Paris a déclaré au Daily Beast qu’il enquêtait également sur la complice présumée d’Epstein, Ghislaine Maxwell, dans le cadre de l’enquête sur les viols et abus présumés de mineurs en France. Maxwell est une citoyenne française, où elle est née et où sa famille possède des maisons. Elle possède également la nationalité britannique et américaine.

    Après la mort d’Epstein, l’attention des médias s’est portée sur Maxwell et ses allées et venues, et certains tabloïds ont émis l’hypothèse qu’elle se terrait à Paris.

    Maxwell est détenue dans un centre de détention fédéral à New York dans l’attente de son procès pour des accusations liées au réseau sexuel d’Epstein. La mondaine britannique a longtemps nié toute implication dans les crimes sexuels d’Epstein et s’est opposée aux poursuites des victimes qui l’accusaient d’abus.

    Virginia Roberts Giuffre, une survivante du réseau de traite d’Epstein, a affirmé qu’Epstein et Maxwell l’ont emmenée à Paris et l’ont forcée à avoir des relations sexuelles avec eux et d’autres personnes, y compris le propriétaire non identifié d’une grande chaîne d’hôtels.

    Pour sa part, M. Lang a affirmé qu’il ne savait rien de l’histoire peu glorieuse d’Epstein.

    Il a déclaré à Franceinfo qu’il avait rencontré Epstein il y a quelques années, lorsque la princesse Camilla de Bourbon-Two Sicilies, la duchesse de Castro, aurait fêté le réalisateur Woody Allen – également un ami de longue date d’Epstein – dans sa maison à Paris.

    M. Lang, 81 ans, a défendu M. Allen à la suite des accusations d’abus sur sa fille, Dylan Farrow, lorsqu’elle avait 7 ans. Le jour où Farrow a fondu en larmes lors d’une interview de janvier 2018 avec CBS This Morning, Lang a tweeté pour soutenir Allen, écrivant « #WoodyAllenforever » et (la faute de frappe, la sienne) « Il t’aime ».

    « Pourquoi, dans cette étrange époque, devrions-nous jeter le mépris sur Woody ? Cela aboutit à la pire des choses : une censure économique, un interdit professionnel sur un grand maître du cinéma mondial », a déclaré Lang à Franceinfo, interrogé sur ces tweets. Il a ajouté : « Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux États-Unis, il y a eu une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias. »

    Lang n’est pas étranger à la défense des pédophiles accusés. En 1977, il a signé une lettre publiée dans Le Monde pour défendre trois hommes emprisonnés pour avoir abusé sexuellement d’enfants de 12 et 13 ans. (Selon certains rapports, les victimes avaient 13 et 14 ans). « Trois ans de prison pour des câlins et des baisers, c’est suffisant », peut-on lire dans la lettre du scribe français Gabriel Matzneff, connu pour avoir écrit sur son penchant pour les relations sexuelles avec des enfants. Parmi les autres signataires figurent les intellectuels français Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Les médias ont récemment appelé Matzneff « le Jeffrey Epstein de Paris », après la publication des mémoires de Vanessa Springora, Consentement, qui affirme que Matzneff a commencé à la violer lorsqu’elle avait 14 ans. La police française a demandé à d’autres témoins et victimes des abus de Matzneff de se manifester.

    A propos d’Epstein, Lang a déclaré à Franceinfo : « Je ne suis allée qu’une seule fois chez lui, avenue Foch, pour un déjeuner. Il est vrai qu’il était souvent accompagné de plusieurs jolies femmes, mais qui n’étaient manifestement pas mineures. » Il se dit très surpris d’apprendre les accusations portées contre Epstein.

    Je ne m’érige pas en juge ou en Cour suprême des mœurs, mais à cette époque, aux États-Unis, il y a eu une sorte de chasse aux sorcières dans la presse, dans certains médias.

    Jack Lang, défendant Woody Allen

    Interrogé sur Maxwell, Lang a affirmé qu’il ne se souvenait pas de l’avoir rencontrée mais qu’il connaissait son père, le défunt magnat de l’édition Robert Maxwell. « Robert Maxwell est quelqu’un que tout le monde a rencontré dans les années 1985-1986, pendant le maelström autour de la privatisation de TF1 », a déclaré Jack Lang, en référence à la chaîne de télévision nationale française.

    L’homme politique n’était pas le seul visiteur de marque du pied-à-terre d’Epstein.

    Le magnat du cinéma en disgrâce Harvey Weinstein a séjourné chez Epstein à Paris et aurait tenté d’agresser sexuellement l’une des femmes du financier lors d’un massage non sexuel.

    Pendant ce temps, le majordome français d’Epstein a affirmé que Steve Bannon, l’ancien stratège en chef du président Trump, a fait appel à Epstein à l’automne 2018. (Bannon a également été repéré entrant dans le manoir d’Epstein à Manhattan pour ce que Page Six a décrit comme une « réunion secrète »). L’employé a dit à Franceinfo que le prince Andrew, le magnat de Microsoft Bill Gates et sa femme Melinda, et l’ancien Premier ministre israélien Ehud Barak ont également rendu visite à Epstein à Paris.

    Plusieurs survivantes du trafic d’Epstein disent qu’il a abusé d’elles à Paris.

    Juliette Bryant avait 20 ans et était une aspirante mannequin quand Epstein l’a attirée d’Afrique du Sud en 2002 en lui promettant des emplois de mannequin à New York. Dans un procès, Mme Bryant affirme qu’Epstein l’a exploitée pendant des années, qu’il l’a violée à plusieurs reprises dans son complexe des Caraïbes et qu’il a abusé d’elle dans ses résidences à travers le monde, y compris à Paris.

    Juliette Bryant a été « forcée de se rendre au domicile d’Epstein à Paris, où elle a été hébergée par Ghislaine Maxwell, l’un des principaux recruteurs de jeunes femmes d’Epstein, et où [l’assistante et co-conspiratrice d’Epstein] Sarah Kellen l’a forcée à se faire photographier nue pour Epstein », peut-on lire dans sa plainte. « Au cours de ce voyage, Juliette a été témoin du fait que des jeunes femelles étaient sur appel pour donner du plaisir sexuel à Epstein ».

    Une plainte déposée par Teala Davies indique qu’elle avait 17 ans lorsque le financier s’est « glissé dans la chambre de Teala » à Paris et l’a violée en 2003. Une autre plainte déposée par une femme dénommée Mary Doe affirme que le trafiquant l’a invitée « à séjourner chez lui à Paris et s’est arrangé pour qu’elle assiste à un concert en compagnie d’un top model mondialement connu ».

    Anouska De Georgiou, mannequin et actrice britannique, a déclaré à la NBC qu’Epstein a abusé d’elle à ses domiciles de Paris, New York et des îles Vierges américaines. Et dans chaque endroit, il y avait ce microcosme d’acceptation, de gens qui disaient « oui », qui agissaient comme si c’était normal », a déclaré Mme De Georgiou.

    Giuffre, qui a été victime de la traite des êtres humains par Epstein de 1999 à 2002, a déclaré que lui et Maxwell l’ont abusée sexuellement en France à plusieurs reprises.

    Dans une déposition de 2016, Giuffre a déclaré avoir eu des contacts sexuels avec Maxwell, Epstein et une troisième personne (dont le nom a été caviardé) dans un hôtel donnant sur les Champs-Élysées. Par la suite, Maxwell se serait rendu en ville pour recruter une fille pour Epstein.

    Maxwell « s’est approché de cette fille française pour me montrer combien il était facile pour elle de se procurer des filles », a témoigné Giuffre. « Je n’étais pas très doué pour ça. Et, vous savez… une partie de ma formation consistait à amener d’autres filles. Alors elle s’est approchée d’elle. En cinq minutes, elle avait son numéro et cette fille est venue plus tard cette nuit-là à l’hôtel et a servi Jeffrey. »

    « Je n’ai pas vu Ghislaine avec elle », a ajouté Giuffre. « Je sais juste qu’elle m’a raconté ce qui s’est passé et que Jeffrey m’a raconté ce qui s’est passé. »

    Giuffre a déclaré qu’elle avait également été contrainte d’avoir des relations sexuelles avec Maxwell, Epstein et une troisième personne dans une résidence du sud de la France avant une fête d’anniversaire.

    Plus tard dans la déposition, Giuffre a déclaré que Maxwell l’avait envoyée chez le propriétaire d’une grande chaîne d’hôtels à l’époque de la fête d’anniversaire du top model Naomi Campbell. « Ghislaine m’a demandé d’aller lui faire un massage érotique », a déclaré Giuffre.

    Les relevés de vol du jet privé d’Epstein indiquent qu’il s’est souvent rendu à Paris ces dernières années, y compris juste avant son arrestation. Le 19 mars 2019, son avion a voyagé de New York à Paris, et de là, a fait des escapades à Nice et à Vienne, en Autriche, révèlent les carnets de vol publiés par Business Insider.

    Le 2 avril 2019, l’avion d’Epstein s’est rendu de Paris à New York, avant de revenir à Paris le 19 avril. De là, Epstein s’est rendu à Rabat, au Maroc, pendant une journée le 25 avril. Il s’est envolé pour New York trois jours plus tard. Son dernier voyage à Paris a eu lieu le 14 juin.

    La « petite amie » d’Epstein, Karyna Shuliak, était à Paris avec lui avant son retour le 6 juillet et son arrestation à l’aéroport de Teterboro, selon le New York Daily News. Shuliak, 31 ans, aurait été la dernière personne à parler à Epstein dans un appel téléphonique enregistré depuis la prison.

    Les voyages à l’étranger ont été mentionnés dans un procès que le procureur général des îles Vierges américaines a intenté contre la succession d’Epstein, d’une valeur de 634 millions de dollars.

    « La surveillance d’un délinquant sexuel disposant de ses propres îles privées et des ressources nécessaires pour faire entrer et sortir les victimes dans des avions et des hélicoptères privés a présenté des défis uniques et a permis à l’entreprise Epstein de limiter l’examen par le gouvernement des îles Vierges », indique la plainte.

    Epstein, un délinquant sexuel enregistré dans le territoire des Caraïbes, « a trompé le gouvernement concernant ses plans de voyage » avant de s’envoler pour Paris.

    « Le 19 mars 2019, les îles Vierges ont été informées qu’Epstein se rendrait en France pour 10 jours […]. Son formulaire de notification ne divulguait pas de voyage dans d’autres pays », indique la poursuite. « Il a ensuite été découvert par les autorités chargées de l’application de la loi qu’Epstein s’était également rendu à Vienne et à Monaco au cours de ce voyage. »

    Le U.S. Marshals Service enquêtait sur le voyage non déclaré d’Epstein en Europe quelques semaines avant son suicide et a demandé l’aide des autorités en France, à Monaco, en Autriche et au Maroc, selon les documents obtenus par Muckrock.

    Selon les documents expurgés, un contrôleur aérien des îles Vierges américaines a affirmé avoir vu Epstein débarquer de son avion avec des jeunes filles à plusieurs reprises entre juin 2018 et novembre 2018. Le contrôleur a déclaré avoir vu des filles qui semblaient avoir 11 ou 12 ans avec Epstein, et dans un autre cas, une fille qui semblait avoir 16 à 18 ans.

    Mais deux jours après la mort d’Epstein, le service des maréchaux américains a fermé l’enquête et annulé les demandes d’assistance de la France et des autres pays.

    The Daily Beast, 06 oct 2020

    Etiquettes : Jack Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, pédocriminalité, « Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du XXème siècle« , finacement, don, 58.000 dollars,

  • La 5ème demande de libération sous caution de Maxwell, rejetée

    #GhislaineMaxwell, Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein, #JeffreyEpstien, pédophilie,

    La 5ème demande de libération sous caution de la confidente d’Epstein, est rejetée

    La cinquième demande de libération sous caution de Ghislaine Maxwell, confidente d’Epstein, est rejetée alors que ses avocats dénoncent sa « torture » dans une cellule de prison à New York.

    Ghislaine Maxwell restera dans sa cellule de prison à New York après que l’ancienne mondaine britannique s’est vu refuser sa libération sous caution pour la cinquième fois, mercredi, par la cour d’appel du deuxième circuit des États-Unis.
    La femme de 59 ans a été incarcérée l’été dernier après avoir été accusée de trafic de jeunes filles mineures destinées à être abusées par son ancien associé, Jeffrey Epstein, le financier en disgrâce qui s’est suicidé en prison alors qu’il attendait son procès pour trafic sexuel présumé.

    Maxwell a plaidé non coupable de trafic sexuel et d’autres chefs d’accusation, mais elle risque jusqu’à 80 ans de prison si elle est condamnée pour les crimes présumés, qui auraient eu lieu entre 1994 et 2004.

    Le tribunal a également rejeté sa demande d’audience sur ses conditions de détention, sans toutefois préciser les raisons de ce refus.

    Ses avocats se sont fréquemment inquiétés de son bien-être derrière les barreaux et, en avril, ils ont publié une photo la montrant apparemment avec un visage meurtri après le rejet de sa quatrième demande de libération sous caution.

    Ils se sont également plaints de la perte de poids considérable qu’elle a subie, de la chute de ses cheveux et du fait que les gardiens de la prison de Brooklyn, où elle est détenue, la privent de sommeil en braquant des lampes de poche dans sa cellule la nuit.

    Reuters a rapporté mercredi avoir reçu un courriel de l’avocat de Maxwell, David Markus, dans lequel il déclare qu’elle est « soumise à des conditions plus éprouvantes que n’importe quel autre détenu ».

    Il a également affirmé que les gardiens de la prison avaient choisi de « torturer » Maxwell.

    Les procureurs ont précédemment nié des allégations similaires. L’équipe juridique de Maxwell affirme que ses mauvaises conditions de détention l’empêchent de préparer son procès à Manhattan, qui a été repoussé à novembre.

    RT, 02 juin 2021

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  • Ghislaine Maxwell plaide non coupable à un nouvel acte d’accusation fédéral.

    Le nouvel acte d’accusation ajoute une quatrième victime mineure présumée aux charges existantes.

    L’associée de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, a plaidé non coupable vendredi à l’égard d’un nouvel acte d’accusation comportant huit chefs d’accusation, selon lequel elle aurait aidé et conspiré avec Epstein dans l’abus sexuel de mineurs.

    Le nouvel acte d’accusation ajoute une quatrième victime féminine présumée aux charges existantes et élargit considérablement la période pendant laquelle elle aurait facilité les abus d’Epstein, qui comprend maintenant quatre victimes de 1994 à 2004. Epstein faisait face à des accusations de trafic sexuel lorsqu’il est mort par suicide en prison en 2019.

    L’acte d’accusation allègue également que Maxwell a commis un parjure lors de deux dépositions civiles en 2016.

    Il s’agissait de la première comparution en personne de Maxwell devant le tribunal. Dans une salle d’audience fédérale de Manhattan, les yeux de la femme de 59 ans semblaient enfoncés, ses bras frêles et ses cheveux — autrefois foncés et coupés court — semblaient tomber sous ses épaules et grisonner à la racine.

    Elle a affirmé avoir compris l’acte d’accusation complémentaire et a renoncé à sa lecture publique.

    Deux U.S. Marshals étaient assis derrière elle, se levant de leurs sièges lorsqu’elle s’est levée pour partir. Maxwell s’est arrêtée, a retiré son masque, a bu une bouteille d’eau et a été reconduite en prison.

    La juge Alison Nathan ne s’est pas prononcée vendredi sur la question de savoir si le procès aura lieu comme prévu le 12 juillet.

    Les avocats de Maxwell demandent une prolongation du procès jusqu’à l’automne ou l’hiver pour leur permettre d’enquêter et de se préparer aux nouvelles allégations. Le gouvernement s’oppose à ce report, invoquant, entre autres, le stress subi par les victimes présumées avant le procès.

    Mme Nathan a déclaré qu’elle donnerait bientôt une réponse sur la date du procès, mais elle a conseillé aux deux parties de continuer à se préparer pour la date prévue du procès.

    Les avocats de la défense ont également affirmé que Maxwell a été maltraité pendant son incarcération. Dans un document déposé en février, Maxwell a déclaré qu’elle « dépérissait » en raison de conditions qu’elle a décrites comme inutilement dures et que, dans un cas, elle avait été « maltraitée physiquement » lors d’une fouille par palpation par des gardiens. Ses demandes de libération sous caution ont été rejetées à plusieurs reprises.

    « Elle a hâte de se battre », a déclaré David Markus, l’avocat de la famille de Maxwell, à l’extérieur du tribunal vendredi. « Elle a été traitée de façon horrible ».

    ABC News, 24 avr 2021

    Etiquettes : Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein, pédophilie,

  • Ghislaine Maxwell plaide non coupable de trafic sexuel

    La mondaine britannique Ghislaine Maxwell a plaidé non coupable vendredi aux accusations fédérales de trafic sexuel dans l’affaire qui l’accuse d’avoir aidé le défunt financier Jeffrey Epstein à recruter et à abuser sexuellement de jeunes filles.

    Maxwell, 59 ans, a plaidé par l’intermédiaire de son avocat devant la juge Alison Nathan à Manhattan.

    Les charges avaient été incluses dans un acte d’accusation à huit volets dévoilé le 29 mars. C’était la première fois que Maxwell faisait face à un juge en personne depuis son arrestation en juillet dernier.

    Les procureurs ont accusé Maxwell d’avoir préparé et payé une fille qui, à partir de l’âge de 14 ans, a donné des massages nus à Epstein et s’est livrée à des actes sexuels avec lui de 2001 à 2004, et ont déclaré que la fille a recruté d’autres personnes pour offrir des massages érotiques.

    Maxwell avait auparavant plaidé non coupable des accusations selon lesquelles elle avait aidé Epstein à recruter et à préparer trois autres filles pour qu’il en abuse sexuellement de 1994 à 1997, et avait commis un parjure.

    Epstein, 66 ans, s’est suicidé dans une prison de Manhattan en août 2019, un mois après avoir été arrêté pour trafic sexuel.

    Le procès de Maxwell reste prévu pour le 12 juillet, à condition qu’une salle d’audience soit disponible, mais ses avocats demandent un délai de 120 ou 180 jours en raison des nouvelles accusations, une demande à laquelle les procureurs s’opposent.

    « Ghislaine est impatiente d’assister à ce procès », a déclaré un porte-parole, David Markus, après la lecture de l’acte d’accusation. « Elle a hâte de se battre et elle se battra. »

    Nathan n’a pas décidé s’il fallait retarder le procès, mais elle a dit qu’elle voulait commencer aussi près que possible du 12 juillet s’il n’y avait pas de retard.

    Dans une lettre publiée après l’acte d’accusation, les avocats de Maxwell ont proposé de commencer le 8 novembre 2021 ou le 10 janvier 2022.

    Maxwell risque jusqu’à 80 ans de prison s’il est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation.

    Les deux chefs d’accusation de parjure seraient traités séparément dans un second procès.

    APPEL DE LA CAUTION

    L’audience de vendredi a marqué la première apparition publique de Maxwell en personne depuis son arrestation en juillet dernier à son domicile dans le New Hampshire.

    Les procureurs ont déclaré qu’elle se cachait, tandis que ses avocats ont affirmé qu’elle s’y était installée pour échapper à l’incessante publicité négative des médias. Depuis son arrestation, elle est emprisonnée à Brooklyn.

    Maxwell portait une chemise bleue à manches courtes ample et un masque blanc, et ses cheveux noirs descendaient sous ses épaules. Sa sœur aînée, Isabel Maxwell, a assisté à l’audience. Maxwell avait comparu par vidéo pour sa précédente mise en accusation.

    Les avocats de Maxwell se sont plaints qu’elle avait perdu du poids et des cheveux en prison, ce que les procureurs ont nié.

    Nathan a refusé la libération sous caution à trois reprises, estimant que Maxwell présentait un risque important de fuite, malgré une proposition de caution de 28,5 millions de dollars.

    Lundi, les avocats de Maxwell devraient faire valoir devant la cour d’appel fédérale de Manhattan que le troisième refus de libération sous caution devrait être annulé.

    PAS UN « MONSTRE

    Dans leur demande de report du procès, les avocats de Maxwell ont cité la quantité « volumineuse » de preuves, ont reproché aux procureurs d’être trop lents à fournir des documents, et ont déclaré que les restrictions de la prison ont empêché Maxwell de préparer sa défense.

    Les avocats ont également émis à plusieurs reprises des doutes quant à la possibilité pour leur cliente de bénéficier d’un procès équitable, reprochant aux médias de la traiter comme un « monstre » en raison de « l’effet Epstein ».

    Les procureurs se sont engagés à faire des « efforts significatifs » pour s’assurer que Maxwell était prêt pour un procès en juillet.

    Ils ont également déclaré qu’un retard nuirait également aux quatre victimes présumées, affirmant que deux d’entre elles ont fait état d’un stress important lié à l’affaire et ont exprimé le désir d’aller au procès.

    « Tout le monde a eu le sentiment d’avoir été trompé par la mort de M. Epstein », a déclaré David Boies, avocat de certaines des accusatrices d’Epstein et de Maxwell, après la lecture de l’acte d’accusation.

    « Maintenant que Mlle Maxwell va être jugée », a-t-il ajouté, « je pense que c’est quelque chose qu’ils attendent avec impatience ».

    Même si aucun délai n’est accordé, la date du 12 juillet n’est pas garantie.

    Selon un porte-parole du tribunal, seules sept salles d’audience du palais de justice de Manhattan ont été reconfigurées pour la pandémie de COVID-19 afin d’accueillir les procès par jury.

    Les accusés emprisonnés dans des affaires criminelles sont prioritaires pour les procès par jury, mais certains accusés sont en avance sur Maxwell.

    Agences

    Etiquettes : Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein, pédophilie, pédocriminalité, sexe, mineurs, adolescents,

  • Jeffrey Epstein, le maître de « l’île de tous les vices »

    Jeffrey Epstein, #JeffreyEpstein, Ghislaine Maxwell, #GhsilaineMaxwell, Virginia Roberts Giuffre, #VirginiaRobertsGiuffre,

    Depuis que le monde est monde, tous les siècles ont eu leurs chantres de la « décadence ». C’est une banalité que de le rappeler. Ainsi, à notre époque dite « postmoderne », pour de nombreux observateurs- essayistes, sociologues, historiens, polémistes, etc., la France en particulier et l’Occident en général, seraient largement engagés sur la pente de la décadence, du déclin. On se gardera, évidemment, d’ouvrir le débat, mais chacun perçoit qu’il y a dans l’air, quelque chose de résigné, de désenchanté, le tout sur fond de culpabilisation permanente, de réflexes parfois haineux, et d’auto-dénigrement.

    Or, cette décadence, qu’elle soit réelle ou fantasmée, est, désormais, de plus en plus alimentée par l’étalage de la vie privée de nos personnages publics. Il n’est plus guère de jours sans que des médias de masse et réseaux sociaux ne révèlent les dévergondages, les crimes d’ordre sexuel, les escroqueries ou compromissions de nos élites dirigeantes, tous milieux et toutes appartenances idéologiques confondus. Une vraie débauche de « révélations », et à cela, semble-t-il, il n’y a rien à faire comme dit la chanson…



    30 ans d’impunité

    En tout cas, s’il fallait se convaincre que le « club des élites » a parfois franchi allègrement la ligne rouge, voici un ouvrage aussi édifiant que glaçant : « L’île de tous les vices », de Jean-Gabriel Fredet. L’histoire du milliardaire américain, Jeffrey Epstein, qui fit la « une » de l’actualité mondiale en 2019. Incarcéré dans l’attente d’un procès pour trafic de mineurs et pédophilie, il est retrouvé pendu dans sa cellule. S’est-il suicidé ou a-t-il été suicidé ? La question reste ouverte. Fredet, qui fut plusieurs années correspondant de presse à Washington, a la double culture franco-américaine et maîtrise parfaitement son dossier. Son livre se lit comme un thriller ou, plutôt, comme un roman noir fondé sur une impressionnante palette de faits incontestés.

    Dès 2002, puis surtout en 2008, Epstein avait été accusé de « prostitution ». Il réussira à jouir de… 30 ans d’impunité ! L’homme était, en effet, une figure incontournable de la jet-set. On reste effaré devant la palette de ses « amis », et la fréquence de ses bacchanales. Il avait d’ailleurs un appartement, avenue Foch à Paris… Mais il a surtout convoyé vers son île des Antilles, à bord du « Lolita Express », un de ses avions privés, tous les noms qui comptent. Des Clinton aux Trump, de Kevin Spacey au prince Andrew, de l’ancien sénateur George Mitchell à Woody Allen… Les attendait une escouade d’escort-girls. Et, bien sûr, les ébats des convives étaient filmés !



    Le maître-chanteur tombera sous la pression de l’opinion, et non pas sous celle des juges… « Longtemps, écrit Fredet, Epstein a cru que l’argent lui permettrait toujours de vivre selon ses propres règles et d’acheter l’indulgence de la justice. Impossible désormais. » Au moins doit-on souhaiter que « l’affaire » fasse école.

    « L’île de tous les vices » est une chronique contemporaine, hélas, riche d’enseignements. Sade, expert en la matière, disait que la Régence, sous Philippe d’Orléans (1715-1723), fut la période « la plus débauchée de nos monarchies ». Pour nombre d’historiens, la Régence annonçait la Révolution…

    Le Télégramme, 16 avr 2021

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  • Kamala Harris critiquée suite à sa décision d’apparaître avec Bill Clinton lors d’un événement féminin

    Par Emily Jacobs

    La vice-présidente Harris est critiquée pour sa décision d’apparaître aux côtés de l’ancien président Clinton lors d’un événement de la Fondation Clinton consacré à l’autonomisation des femmes dans le contexte de la pandémie de Covid-19, compte tenu des antécédents présumés d’abus sexuels de Clinton.

    L’événement de la Clinton Global Initiative aura lieu vendredi et sera accueilli par l’université Howard, dont Mme Harris est une ancienne élève.

    Un communiqué de presse le présente comme « une conversation en tête-à-tête » entre Harris et Clinton « sur l’impact de la pandémie de COVID-19 sur les femmes, et l’autonomisation des femmes et des filles aux États-Unis et dans le monde ».

    Après que la nouvelle de l’événement ait circulé mardi, les médias sociaux se sont enflammés de réactions au choix de Mme Harris – notamment en tant que première femme vice-présidente – d’apparaître aux côtés d’un homme accusé par Paula Jones en 1991 de harcèlement sexuel et de viol par Juanita Broaddrick en 1978.

    Clinton a nié les deux accusations, et les deux femmes ont défendu leurs histoires pendant des décennies.

    Deux autres femmes, Kathleen Willey et Leslie Millwee, ont également accusé le 42e président d’agression sexuelle, ce que Clinton a également nié.

    Ce qu’il ne nie plus, c’est sa liaison avec Monica Lewinsky, qui a duré de 1995 à 1996, alors qu’elle était stagiaire à la Maison Blanche et qu’il était le leader du monde libre.

    En réaction à la nouvelle de l’apparition de Harris aux côtés de Clinton, Mme Broaddrick a tweeté son choc, demandant : « Est-ce une putain de blague ? Ce pervers, qui m’a violée, va parler de l’autonomisation des femmes ».

    « Inviter Bill Clinton à parler de l’autonomisation des femmes », a ensuite écrit Broaddrick mercredi après-midi, « c’est comme demander à Jeffrey Dahmer d’animer un cours de cuisine », a-t-elle poursuivi, faisant référence au célèbre tueur en série.

    Mme Broaddrick n’a pas été la seule femme à exprimer son indignation.

    L’une des victimes du trafic sexuel de Jeffrey Epstein a critiqué le vice-président Harris pour avoir prévu de participer à un séminaire sur l’émancipation des femmes avec l’ancien président Bill Clinton, un ami de longue date du pédophile condamné.

    « Wow ! Elle demande à Clinton comment donner du pouvoir aux femmes ??? ». Virginia Giuffre a tweeté mercredi : « Ce n’est pas la bonne personne, ce qu’elle devrait lui demander, c’est ce que diable Clinton faisait sur l’île de #Epstein et dans des jets privés 27 FOIS ! »

    Clinton a fait l’objet d’un examen approfondi en raison de son association de longue date avec Epstein et sa prétendue maquerelle Ghislaine Maxwell.

    Bien qu’il nie toute implication ou connaissance des crimes sexuels horribles de la paire, il est largement entendu que Clinton a maintenu son amitié avec au moins Maxwell aussi récemment qu’en 2014, des années après que la pédophilie d’Epstein soit devenue publique.

    Comme Broaddrick, Millwee a été consternée par la décision de Harris de s’asseoir avec l’ancien président, déclarant au Daily Caller dans une interview mercredi qu’elle ne pouvait pas penser à quelqu’un de plus « mal adapté » pour discuter de l’autonomisation des femmes.

    « Il va monter sur une scène et nous dire comment nous pouvons nous émanciper ? Je ne peux vraiment pas penser à quelque chose de plus effronté. Je pense que cela montre le pouvoir politique que les Clinton ont encore », a-t-elle déclaré au journal.

    « Cela remonte à la politique partisane et je déteste revenir là-dessus, mais je pense que c’est le cœur du problème. C’est effronté. Cet homme s’en est sorti avec tellement de choses au cours des 50 ou 60 dernières années. Et je pense que ça revient à un droit au pouvoir. Il sent qu’il peut faire ce qu’il veut. Rien ne va se mettre en travers de son chemin, et il va passer au bulldozer tout ce qu’il veut ».

    Un porte-parole de Harris n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire du Post.

    New York Post, 24 mars 2021

    Tags : Bill Clinton, Kamala Harris, pédophilie, pédocriminalité, Jeffrey Epstein, autonomisation des femme, Fondation Clinton, Ghislaine Maxwell,

  • Rumeurs nauséabondes, marécages médiatiques, et précisions juridiques autour d’un présumé partouzeur pédophile

    Lundi sur Canal+, Luc Ferry accuse. Et ses sources sont béton : « des autorités de l’État au plus haut niveau » l’on mis au courant…

    Or donc, un ancien ministre a commis des actes de pédophilie au Maroc «  un ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ».

    Le nullissime pseudo philosophe Luc Ferry dont chacun a pu constater la médiocrité du torchon « Le Nouvel ordre écologique » paru en 1992, ( le raisonnement s’arrête à peu de chose près à ce stade : dans l’Allemagne nazie, il y avait de nombreuses sociétés de protection de la nature , donc les protecteurs de la nature sont des Nazis- et en conséquence les écologistes français sont réactionnaires ). Chacun peut admirer la profondeur philosophique ! L ignorance crasse de L. Ferry de ce qui fonde l’écologique est consternante.

    Reprenons. Cet ex-piteux ministre de l’Éducation Nationale – sous gouvernement Raffarin – poste auquel il a succédé à Jack Lang, a lancé un pavé dans la mare cathodique. !

    Et il a, au passage, glissé une sacrée peau de banane aux socialistes.

    C’est le coup d’envoi de la présidentielle !

    C’est l’éviction de Lang au titre de Défenseur des droits.!

    Immédiatement, toute la classe médiatique s’ engouffre…. L’affaire, tombant à pic en ces temps de viols à répétition, est propice à vendre du papier et de l’image… L’accusation est gravissime… Et nos média de faire semblant de s’interroger sur la personnalité désignée qu’ il faut d’urgence jeter en pâture à la vindicte populaire.

    Évidemment Jack Lang est furieux et il le fait savoir.

    La très coquette, très politique girouette Jack Lang, a séduit les Français, au point qu’il s’est un moment tâté pour savoir s’il ne se sentirait pas, par hasard, une vocation et un destin présidentiels. Trop fin politique et trop vieux routier du PS pour s’illusionner bien longtemps sur ses chances de réussite il n’a – heureusement  pas persévéré bien longtemps dans cette voie.

    Jack Lang, un homme qui sait séduire.

    Il a atteint des sommets de popularité… dans un pays qui était pourtant plus homophobe à l’époque qu’il ne l’est aujourd’hui.

    Pour cela, il a utilisé deux moyens d’actions – ou d’inaction, je vous laisse choisir le terme le plus approprié

    En faisant croire qu’il avait considérablement augmenté le budget de son Ministère de la Culture à l’aide de simples tours de passe passe budgétaires, entre les différents services, et en distribuant moult et moult micro-enveloppes à une myriade d’ associations culturelles éphémères. Tel un Potentat régnant sur le petit monde de la culture, il a acheté sa popularité en distribuant des subventions.

    Parfois avec largesse… enfin quand il s’agissait des copains…

    Mais Jack est aussi adroit qu’il se prétend à gauche. Il est l’homme qui a fait de la fête de la musique une institution, il a soutenu de sa présence les Gay Pride( Fiertés Homosexuelles) et, point d’orgue de sa carrière narcissique, il a magnanimement orchestré avec Jean Paul Goude – un pro de la Pub qui nous inflige la promotion des Galeries Lafayette depuis des lustres  la commémoration du Bicentenaire de la révolution… Hollywood sur les Champs Elysées voilà qui a de la gueule !

    La France branchée et la France profonde ont communié dans cette commémoration en 1989 ! L’artiste ( l’illusionniste ?) ne manque pas de talent de communiquant…

    Il fut à une époque omniprésent sur les plateaux de télévision. Un quasi don d’ubiquité.

    Tel un empereur romain, Jack avait parfaitement intégré en fréquentant tout ce que la France compte de metteurs en scène au Festival de Nancy- dont il assura longtemps la direction – que le Faste et le Jeu restent les méthodes les plus efficaces pour se faire aimer du populo. C’est peut être également la raison pour laquelle il fréquentait assidument la plus célèbre et plus grande noctambulesque et homosexuelle boîte de nuit parisienne, le Palace.

    Ces nuits arrosées et vitaminées lui permettaient de séduire dans ces fêtes, souvent privées, le tout Paris branché de la mode, des arts, de la pub. Bref les gens qui comptent, sur qui il pouvait compter.

    Au ministère de l’Éducation Nationale il n’a strictement rien fait, ce qui lui a évité d’être aussi catastrophique que ses prédécesseurs et successeurs, et donc, de renforcer sa popularité.

    A part cela, et selon la rumeur, Jack Lang serait un véritable expert en droit constitutionnel et un professeur adoré de ses élèves.

    Mais pourquoi Ferry n’a-t-il pas dénoncé plus tôt ce crime présumé, cet acte de pédophilie quasi ministériel ?

    Alain

    Pour mémoire on pourra jeter un œil sur ce n° de l’express Copié collé d’un vieil article de l’express

    France : Secrets et ragots

    Par par Christophe Barbier, Aude Rossigneux

    Jack et l’argent

    «S’il a réussi à la Culture, c’est qu’il avait des budgets et il les obtenait par sa pugnacité», témoigne l’un de ses anciens collaborateurs. Jack Lang a toujours dépensé sans hésiter l’argent public pour la création. Ainsi, en 2000, il fit refaire à une designer une série complète de meubles destinés à la salle à manger du ministère, les premiers ayant été jugés inconfortables. On l’accuse aussi d’oublier des notes dans les restaurants. «Tout est parti d’un établissement de Blois où je ne n’étais jamais allé et qui a fait courir ce bruit, plaide-t-il. Des années plus tard, dans un banquet, des vignerons ont dit à ma femme: « On votera pour votre mari, même si on est de droite. Mais pourquoi ne paie-t-il pas au restaurant? » François Mitterrand m’a rassuré un jour sur ces ragots: « Ça n’influence que ceux qui sont déjà contre vous. »»

    Lang à peine battu aux municipales, la mairie invita tous les Blésois, le 23 mars 2001, à un verre de l’amitié. Son successeur, l’UDF Nicolas Perruchot, refusa de régler la note (22 143,84 euros); le préfet puis le tribunal administratif le 28 juin dernier l’obligèrent à payer, mais il a fait appel.

    Lang est surtout accusé, depuis des années, d’avoir gardé pour lui, en toute légalité, les fonds secrets que Matignon dispensait, jusqu’à leur suppression par le gouvernement Jospin. En 1999, Jack Lang a traîné en justice Sophie Coignard et Alexandre Wickham, auteurs de L’Omerta française (Albin Michel), qui avaient évoqué cette assertion. Il perdit en première instance et gagna 1 franc de dommages et intérêts en appel. Et il protesta auprès d’Arnaud Montebourg quand il apprit que le député PS de Saône-et-Loire, pourfendeur des fonds secrets, témoignait au procès en livrant une description précise de ce mécanisme.

    Propriétaire d’un appartement place des Vosges depuis 1984, il a montré lors du procès comment il l’avait payé (2,7 millions de francs, par la revente d’un appartement du boulevard Saint-Germain et trois emprunts), levant le voile sur un patrimoine jusqu’alors bien opaque. «Je n’ai jamais passé une nuit dans un ministère: je trouve que ce n’est mentalement pas bon, explique-t-il. Mon grand-père était l’une des fortunes de Nancy. J’ai souffert à l’école d’être traité de « gosse de riches ». Plus tard, on me soupçonna là-bas de posséder un bar louche à Paris. « Bar louche »: j’ai toujours trouvé l’expression fascinante.»

    Témoignant au procès de «l’omerta», le journaliste Daniel Carton, citant un collaborateur de Michel Rocard, fixa à 120 000 francs mensuels les fonds remis au cabinet Lang par Matignon entre 1988 et 1991. Pour un conseiller de Lang, qui vit ces fonds de près, le montant fut de 30 000 francs à la Culture et de 85 000 francs quand l’Education s’ajouta au portefeuille – ministériel – du maire de Blois. «Je n’ai jamais gardé un centime pour moi», assure l’ex-ministre. La vérité est plus nuancée. «Lang ne s’en occupait pas, confie un proche. Deux tiers étaient distribués en primes: certains touchaient, d’autres pas, sans que j’aie su pourquoi. A l’Education, tout le monde percevait. Le dernier tiers allait aux faux frais du ministre, dont ceux de ses officiers de sécurité pour les séjours à Blois.» Mécanisme classique. Conseillère de Lang de 1981 à 1986, Odette Grzegrzulka déclara avoir reçu – à partir de 1983 seulement – 500 francs par mois en liquide Rue de Valois; rempilant de 1988 à 1993, elle ne toucha rien, puis perçut 2 000 francs en prime officielle quand, en 1992, Lang géra aussi la Rue de Grenelle.

    Jack et les «nègres»

    Comme beaucoup d’hommes politiques, Jack Lang est accusé de faire écrire ses livres. «Je tiens mes manuscrits à disposition», réplique-t-il. Et de n’accepter comme muse récente que ce staphylocoque qui l’alita quinze jours: «J’ai décidé alors de rédiger un livre sur les idées à reprendre du modèle scandinave, ou bien une profession de foi en dix propositions.» Le résultat est Changer (Plon). Un éditeur confie la méthode Lang. «Il arrive avec une idée, jamais gratuite: il va écrire sur François Ier ou sur la Ve République parce qu’il a tel ou tel objectif politique. Un spécialiste ou des documentalistes font un « plâtre ». Lang le lit, fait des remarques et le renvoie à « l’atelier » pour une deuxième version qui va ensuite chez l’éditeur. Ce dernier apporte ses retouches, puis, après un autre passage à ?l’atelier?, Lang met le vernis. C’est un peu comme Rembrandt et ses aides. Lang est perfectionniste, travaille beaucoup, fait des remarques. Il a une vraie culture personnelle, remarque un détail dans des archives, exige qu’il soit évoqué dans un passage du livre, qu’il trouve trop court et fait reprendre selon ses consignes.» Système efficace et habile: l’une de ses plumes avoue n’avoir jamais rencontré Jack Lang? Vrai travail, aussi, à défaut d’écriture totale. «Un jour, il est venu corriger son texte ici, se souvient un autre éditeur. On y a passé un temps infini, il a fallu faire livrer des plateaux-repas, puis d’autres car ils n’étaient pas à son goût?»

    Jack et la calomnie

    A part Dominique Baudis, aucun homme politique n’a tant subi de calomnies sur ses m?urs que Jack Lang. En janvier 1995, dans la rivalité au PS pour la présidentielle, des jospinistes font courir la rumeur. «Je me souviens d’une réunion place des Vosges où il était effondré, témoigne un proche. Il a dit: « Là, je n’en peux plus. De telles ignominies! »» «On m’a traité alors de pédophile, raconte Lang, parfaitement lucide sur ces ragots. C’était immonde. J’ai trouvé les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus.» «Je sais qu’il pense cela, répond ce dernier, qui fut ensuite conseiller de Jospin à Matignon. Il se trompe, je n’ai jamais rien dit.»

    En 1996, un «blanc» – document non signé – des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n’a jamais entendues et qui ont été, selon la note? détruites depuis. La hiérarchie policière n’accorde aucune crédibilité à l’assertion. Enfin, à l’approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de m?urs, suivie d’une exfiltration discrète organisée par l’Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d’autrui pour se livrer à quoi que ce soit d’illégal en la matière.» La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l’a fait avec L’Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l’aventure présidentielle.

    L’Express, 22/09/2005

    Source : Blog du Collectif de Résistance d’Intervention Citoyenne – Manosque

    Tags : France, Jack Lang, rumeurs, ragots, pédophilie, pédocriminalité, Jeffrey Epstein,

  • Le politicien français Jack Lang dit que le don d’Epstein était pour financer un film

    L’ancien ministre est confronté à des questions sur l’argent de l’organisme de bienfaisance du financier en disgrâce.

    Par PAUL DE VILLEPIN 14/10/20,

    PARIS – Le politicien français à la retraite Jack Lang a rompu son silence sur un don important du financier en disgrâce Jeffrey Epstein, disant à POLITICO qu’il était censé financer un film.

    En 2018, un an avant son arrestation pour trafic sexuel et son suicide en prison, Epstein a fait un don de plus de 57000 dollars à une association française par le biais de son association caritative privée. Le président, le trésorier et le secrétaire de l’association étaient tous des collaborateurs de longue date ou des amis de Lang, ministre de la Culture de la France au début des années 1980, puis de 1988 à 1993.

    La nouvelle du don – rapportée pour la première fois la semaine dernière par le Daily Beast – a soulevé une foule de questions pour Lang, une personnalité éminente du Parti socialiste français étroitement associée à la grande promotion des arts du défunt président François Mitterrand.

    L’ancien ministre, aujourd’hui président de l’Institut français du monde arabe, a refusé de répondre à toutes ces questions lorsqu’il est contacté par téléphone mardi. Mais, dans une brève conversation, il a dit que l’argent était destiné à financer un film – sans fournir de détails.

    Lorsqu’on lui a demandé si le travail avait commencé sur le film, il a répondu: « Il est en cours de finalisation, je crois. »

    Une enquête menée par POLITICO suggère que l’organisation à but non lucratif a jusqu’à présent à peine existé au-delà de quelques formalités administratives de base.

    Sylvie Aubry, amie de longue date de Lang et l’un des cofondateurs de l’organisation à but non lucratif, a déclaré lors d’une conversation téléphonique qu’elle «ne se souvenait pas que l’organisation à but non lucratif ait jamais été vraiment active». Elle a également déclaré qu’il «avait été essentiellement mis en place par Jack Lang», bien que le nom du politicien n’apparaisse sur aucun des documents.

    L’association à but non lucratif, dont le nom se traduit par «Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 1980 et 1990 du XXe siècle» – période pendant laquelle Lang était à la tête de la politique culturelle de la France – a été créée en juillet 2018 par les trois des proches de l’ex-ministre.

    Le don de 57 897 $ à l’association est enregistré dans les déclarations de revenus de l’organisme de bienfaisance privé d’Epstein, Gratitude America. L’association est la seule entité française à laquelle Epstein ait jamais fait un don, selon les déclarations fiscales.

    La mission de l’association française, détaillée dans les documents soumis au registre local des ONG et obtenus par POLITICO, était de «pérenniser les relations entre les milieux culturels et économiques [en France]», de «favoriser les liens entre les créateurs, les chercheurs et les producteurs qui en découlent » et « soutenir la production d’œuvres de création … y compris audiovisuelles et cinématographiques, visant à sensibiliser à cette politique ».

    « Ce sont des gens qui ont collecté des fonds pour financer un film, c’est tout », a déclaré Lang.

    Lang a renvoyé POLITICO à son bureau pour d’autres questions. Son bureau a refusé de répondre à de multiples demandes de commentaires et de clarifications, notamment à quel stade en était le film ou à son sujet.

    On ne sait pas si l’organisation à but non lucratif avait d’autres donateurs. Aubry a déclaré qu’elle n’avait aucune connaissance du don d’Epstein et qu’elle n’avait jamais reçu de revenu via l’organisation à but non lucratif.

    Fleuriste et ami

    Fleuriste qui travaille notamment pour l’hôtel de luxe parisien Le Meurice, Aubry est un ami de longue date de Lang.

    Sur une photo datée du 27 avril 2018 et publiée sur son profil Instagram, on peut voir Lang se livrant à du thé et des pâtisseries sous une toile monumentale de plafond en or et ocre peinte à la main dans le restaurant du Meurice. Elle a posté une autre photo de Lang célébrant un anniversaire de famille en décembre de l’année dernière.

    En juin 2018, Aubry a signé un protocole d’association, une déclaration légale signée par tous les administrateurs acceptant de former l’association.

    Contactée par POLITICO, Aubry a d’abord déclaré qu’elle n’était pas au courant de l’existence de l’organisation à but non lucratif. Plus tard dans la conversation, elle a dit qu’elle se souvenait que Lang avait discuté du projet avec elle et « en gros mis en place ».

    Dans une conversation téléphonique ultérieure, Aubry a déclaré: «à un certain moment, je me souviens qu’on m’avait demandé si je voulais [créer l’association à but non lucratif] et j’ai dit oui. Elle a dit qu’elle croyait que l’organisation à but non lucratif avait l’intention de «faire un film sur la culture dans les années 1980 et 1990 ou quelque chose du genre», mais a refusé de fournir des preuves matérielles du projet de film.

    Dans les archives publiques, l’organisation répertorie une adresse dans le 14e arrondissement de Paris, dans un immeuble majoritairement occupé par des cabinets de médecins où réside également Aubry. L’organisme à but non lucratif n’est actuellement pas répertorié parmi les boîtes aux lettres et les buzzers du bâtiment.

    Le groupe ne semble pas avoir de présence en ligne. L’Observatoire français des politiques culturelles, un organisme national étroitement impliqué dans la vie culturelle à travers le pays, a déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler de l’organisation à but non lucratif.

    Aux côtés d’Aubry dans la structure de gouvernance de l’association, on trouve Christophe Degruelle, coté président, et Jacques Renard, coté trésorier.

    Degruelle a travaillé comme chef de cabinet de Lang lorsque ce dernier était ministre de l’éducation et a passé trois ans à conseiller Lang à l’Institut du monde arabe. Degruelle occupe désormais un poste élu de président de la communauté urbaine de Blois, ville de la vallée de la Loire où Lang a été maire pendant 11 ans. Ils y ont été photographiés ensemble lors d’un événement culturel en octobre 2018.

    Degruelle n’a pas répondu à plusieurs messages et e-mails sollicitant des commentaires.

    Renard était le chef de cabinet de Lang au ministère de la Culture. Il a refusé de répondre aux questions en personne et par téléphone.

    Lien Lang
    Bien que le nom de Lang n’apparaisse pas sur les documents officiels de l’organisation à but non lucratif, son nom rappelle son activité politique dans les années 80 et 90.

    Lang est largement reconnu pour son rôle en rendant la culture plus accessible à un public de masse et pour la création d’un festival de musique de rue populaire (Fête de la Musique) organisé chaque année le premier jour de l’été, lorsque des musiciens amateurs donnent des spectacles gratuits en plein air. à travers le pays.

    En 2013, le président français de l’époque, François Hollande, l’a nommé président de l’Institut du monde arabe, un centre culturel dédié à la civilisation arabe à Paris. Lang a également été conseiller spécial de Ban Ki-Moon lorsqu’il était secrétaire général des Nations Unies.

    En août 2019, Lang a déclaré à France Info qu’il connaissait Epstein. Il a dit avoir rencontré Epstein lors d’un dîner en l’honneur de Woody Allen en 2012 à Paris. Lang a exprimé son soutien au réalisateur – également un ami d’Epstein – à la suite d’accusations d’abus sexuels portées par sa fille adoptive Dylan Farrow. En janvier 2018, le jour où Dylan Farrow a détaillé les abus présumés de son père dans sa première interview télévisée, Lang a tweeté «#WoodyAllenforever». Allen a nié à plusieurs reprises les accusations.

    Lang a déclaré qu’il n’avait déjeuné à l’appartement d’Epstein sur l’avenue Foch près des Champs-Elysées qu’une seule fois et a qualifié le financier de «personne charmante, courtoise et agréable».

    «Il est vrai qu’il était souvent accompagné de jolies femmes, mais qui n’étaient évidemment pas mineures», a-t-il déclaré à France Info. Lang a dit qu’il était sidéré quand il a appris «toutes ces histoires à son sujet».

    Lang a également invité Epstein en mars 2019 à célébrer le 30e anniversaire de la pyramide du Louvre, en présence également du ministre de la Culture de l’époque, Franck Riester.

    Rien n’indique que Lang ait participé aux crimes d’Epstein. L’ancien ministre n’a fait l’objet d’aucune accusation de la part d’aucune des victimes d’Epstein.

    Epstein a d’abord plaidé coupable à une accusation de sollicitation de prostitution impliquant un mineur en 2008, et a été condamné à 18 mois de prison en Floride, dont il a purgé 13 ans. Le financier a ensuite été contraint de s’inscrire comme délinquant sexuel.

    Il a de nouveau été arrêté en 2019 et accusé d’avoir abusé sexuellement de nombreuses filles mineures pendant plusieurs années.

    Dans les années qui ont suivi sa première peine de prison, Epstein a vanté ses efforts philanthropiques dans des communiqués de presse hagiographiques réguliers, se décrivant comme un mécène des arts et des sciences dans le but de raffermir sa réputation.

    La fondation Gratitude America d’Epstein a été créée en 2012 pour «apporter un soutien à d’autres organisations du monde entier qui cherchent à célébrer les États-Unis d’Amérique et les idéaux américains, notamment la liberté, l’égalité, la démocratie, l’individualisme, l’unité et la diversité».

    L’argent de la fondation proviendrait d’un don de 10 millions de dollars effectué par l’intermédiaire d’une société à responsabilité limitée liée au milliardaire de capital-investissement Leon Black.

    Gratitude America a mis en banque via Deutsche Bank AG, a rapporté le Wall Street Journal, qui a été condamné en juillet 2020 à une amende de 150 millions de dollars «pour manquements importants à la conformité», dans ses relations avec Epstein.

    Deux des associés d’Epstein en charge de Gratitude America, les avocats Darren Indyke et Erika Kellerhals, n’ont pas répondu à plusieurs messages et appels demandant des commentaires.

    Les activités philanthropiques d’Epstein ont fait l’objet d’un examen minutieux. Le scandale Epstein a incité à un compte philanthropique d’accepter des dons de sources corrompues. Plusieurs scientifiques, organisations à but non lucratif et institutions, telles que Harvard, ont été critiquées pour avoir reçu des millions d’Epstein.

    Selon Patricia Illingworth, professeur d’éthique à la Northeastern University aux États-Unis, il est difficile de justifier la sollicitation ou la réception d’argent de donateurs controversés comme Jeffrey Epstein.

    «Epstein a violé les droits des jeunes filles» et il y avait «toutes les raisons de croire qu’il [ferait] de mauvais actes à l’avenir», a-t-elle déclaré.

    Epstein a été arrêté le 6 juillet 2019 à l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey à son arrivée de France.

    En août 2019, à la suite du suicide d’Epstein dans sa cellule de prison à New York, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur des infractions sexuelles présumées liées aux activités du financier en France.

    Source : POLITICO, 14 oct 2020 (traduction non officielle)

    Tags : Jack Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, pédocriminalité,