Étiquette : Jérusalem

  • Placer la cause palestinienne en tête des préoccupations de la Communauté internationale

    ALGER – Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a appelé, mardi, à sortir la cause palestinienne du cadre conventionnel de gestion des conflit pour la placer en tête des préoccupations de la Communauté internationale.

    « En cette dure période, il faut faire en sorte de sortir la cause palestinienne du cadre conventionnel de gestion des conflits pour la placer en tête des préoccupations de la Communauté internationale, afin d’accélérer la recherche d’une solution juste, globale et définitive préservant les droits légitimes du peuple palestinien frère », a déclaré M. Boukadoum lors de la réunion d’urgence du Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, consacrée à l’examen de l’action arabe face aux crime de l’occupant israélien en Palestine.

    Le ministre a plaidé, dans ce sens, pour « une urgente intensification des efforts dans le but d’amener la Communauté internationale, notamment le Conseil de Sécurité, à s’acquitter de leur responsabilité historique, juridiques et morale quant à la protection du peuple palestinien et la garantie du respect des règles du Droit international, dont le droit humanitaire, les droits de l’Homme et les résolutions onusiennes pertinentes ».

    « Se taire face à ces crimes ne fera qu’aggraver la situation dans une région, embourbée dans les conflits », a déclaré M. Boukadoum, estimant que l’urgence de la situation appelle à bannir les divisions et à réactiver la solidarité arabo-musulmane afin de consacrer la cohésion et le consensus indispensables pour le triomphe des questions centrales de notre monde arabo-musulman, à leur tête la cause palestinienne ».

    Adressant ses remerciements au Secrétaire général de la Ligue Arabe pour « la célérité dans l’organisation de notre réunion, aujourd’hui », M. Boukadoum a exprimé le souhait de « voir les positions de condamnation et les sentiments de réprobation qui nous animent tous en actions concrètes, à travers lesquelles nous œuvrerons, en unisson, pour le triomphe de nos frères palestiniens et la fin de l’injustice historique, dont ils font l’objet ».

    Evoquant la situation dans la Bande de Ghaza, le ministre a relevé que les bombardements barbares et sauvages d’hier contre les civils palestiniens dans la Bande de Ghaza assiégée, les crimes racistes et extrémistes et la poursuite des campagnes de judaïsation et d’annihilation de l’identité arabe d’El Qods « ne sont pas quelque chose de nouveau en sens qu’ils constituent l’essence même de la répugnante politique de l’occupant, mise en oeuvre au su et au vu du monde et en toute impunité ».

    Ces douloureux évènements, a-t-il souligné, « viennent nous rappeler, encore une fois, la réalité des souffrances du vaillant peuple palestinien, sous occupation et siège, dont nous saluons sa résistance mais aussi nous interpeller sur nos responsabilités individuelles et collectives à la lumière des périls auxquels est confrontée notre cause centrale ».

    M. Boukadoum a réaffirmé, à ce propos « le soutien inconditionnel de l’Algérie aux Palestiniens et son appui absolu au droit du peuple palestinien, frère, au recouvrement de ses droits légitimes, citant en premier son droit inaliénable à l’établissement de son Etat indépendant, pleinement souveraineté, avec El-Qods pour capitale, conformément au droit international, à la légalité internationale et à l’initiative arabe de paix.

    24 Palestiniens, dont 9 enfants, sont tombés en martyrs suite à l’agression sioniste contre la Cisjordanie, y compris El- Qods occupée et la Bande de Gaza, indique le bilan du ministère palestinien de la santé.

    APS, 11 mai 2021

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  • Amine Makboul appelle les régimes qui normalisent avec l’entité sioniste à revoir leurs politiques

    L’ambassadeur de l’Etat de Palestine à Alger, Amine Makboul, a appelé lundi certains régimes arabes ayant annoncé la normalisation avec l’entité sioniste à revoir leurs politiques et renoncer à leurs positions, notamment suite à la prise d’assaut par les forces d’occupation israéliennes des esplanades de la mosquée El-Aqsa et l’agression contre les habitants de de la ville en utilisant les bombes à gaz et sonores.

    Dans une allocution lors d’un rassemblement tenu au siège de l’ambassade de Palestine à Alger, en soutien d’El-Qods comme capitale éternelle de Palestine et contre les mesures d’occupation arbitraires dans les quartiers d’El-Qods et de l’enceinte de la mosquée, l’ambassadeur palestinien a formulé le vœux de voir « certains régimes arabes se retirer de ce qu’ils ont fait », soulignant que la normalisation de leurs relations avec l’entité sioniste « a encouragé cette dernière à commettre l’agression continue contre le peuple palestinien ».

    L’ambassadeur a adressé une série de messages à de nombreuses parties depuis l’Algérie dont il a salué la position officielle et populaire en faveur de la question palestinienne, soulignant que « les positions historiques de l’Algérie et de son peuple datent de nombreuses années.

    Louant les positions de l’Algérie et de son peuple, M. Makboul a exhorté le peuple palestinien à « faire montre de cohésion et de force », en raison des positions de certains régimes arabes », ajoutant que « la Palestinien défend l’honneur des deux nations islamiques et arabes ».

    Et d’insister que la Palestine a besoin de « positions pratiques de la part des nations islamiques et arabes concernées par El-Qods ».

    Dans ce sillage, il a appelé les nations arabes et islamiques à tenir la Conférence du sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui a été créée défendre la cause palestinienne, affirmant que « les déclarations, les dénonciations et les condamnations ne suffisent plus ».

    L’ambassadeur palestinien a également précisé que « l’agression est dangereuse et qu’El-Qods est visée par un schéma colonial occidental (…) même s’il n’est pas nouveau, car étant le cas depuis les croisades », a-t-il dit, confiant que « nous devons rester fermes, patients et conscients face à la politique agressive de l’occupation sioniste à l’égard de tous les Arabes et les Musulmans, à travers ses récentes attaques.
    En tant que Palestiniens, nous ne nous rendrons pas et nous ne permettrons pas la perte d’El-Qods ».M. Makboul a enfin souligné que « les Palestiniens poursuivront leur lutte pour la Palestine et la mosquée El-Aqsa ainsi que l’Eglise de la Résurrection », ajoutant que « la révolution palestinienne se poursuit contre l’entité sioniste « qui » ne reconnaît pas le droit international et les droits de l’homme.

    Algérie Medinfo, 11 mai 2021

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  • L’une des plus importantes escalades de violence au Proche-Orient : le point

    Barrage de roquettes de Gaza vers Israël, frappes meurtrières de l’Etat hébreu ciblant le Hamas, et heurts musclés entre policiers israéliens et manifestants palestiniens à Jérusalem-Est: Israël et les Palestiniens étaient engagés mardi dans l’une des plus importantes escalades de violences de ces dernières années.

    Les autorités du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans l’enclave palestinienne, ont fait état de 22 morts, dont neuf enfants, dans les frappes israéliennes menées en riposte à des salves de roquettes tirées depuis l’enclave palestinienne, en plus de 106 blessés. « Nous sommes dans la phase initiale de notre riposte contre des cibles militaires à Gaza », a prévenu mardi matin le porte-parole de l’armée Jonathan Conricus, faisant état de la mort de 15 membres du Hamas et du Jihad islamique, un autre groupe armé. L’armée israélienne a frappé 130 cibles militaires, appartenant pour la plupart au Hamas, a précisé M. Conricus.

    – Sirènes à Jérusalem –
    Les salves de roquettes tirées depuis la bande de Gaza constituent « une agression grave à l’encontre d’Israël, à laquelle nous ne pouvons pas ne pas répliquer », a-t-il estimé.

    Le Hamas avait menacé lundi après-midi l’Etat hébreu d’une nouvelle escalade militaire si ses forces ne se retiraient pas de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, où des heurts quotidiens opposant des Palestiniens à la police israélienne ont fait des centaines de blessés depuis vendredi.

    Fait rare, les sirènes d’alarme des autorités israéliennes ont retenti lundi à Jérusalem même.

    Des dégâts matériels ont été constatés dans deux localités touchées par des roquettes à une quinzaine de km de Jérusalem. Les secouristes israéliens ont fait état d’une trentaine de blessés, pour la plupart à Ashkelon, ville israélienne toute proche de la bande de Gaza.

    Selon un dernier bilan de l’armée, 200 roquettes ont été tirées de Gaza vers Israël depuis lundi, dont plus de 90% ont été interceptées par le bouclier antimissile « Dôme de fer ». De nombreuses autres roquettes sont tombées à l’intérieur de la bande de Gaza.

    Alors que d’autres roquettes ont été lancées mardi matin, la branche armée du Hamas a promis de faire de faire d’Ashkelon un « enfer » si les frappes israéliennes faisaient des victimes civiles dans l’enclave. « A la fin, les Palestiniens gagneront », a affirmé le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans un communiqué. Les frappes israéliennes sur Gaza sont les plus importantes depuis novembre 2019.

    « Israël réagira avec force (…), celui qui attaque en paiera le prix fort. Je vous le dis, citoyens d’Israël, le conflit actuel pourrait durer un certain temps », a prévenu tard lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, estimant qu’une « ligne rouge » avait été franchie avec les tirs de roquettes en direction de Jérusalem.

    Enclave paupérisée de deux millions d’habitants, la bande de Gaza est soumise à un blocus israélien depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007. Depuis, le Hamas et Israël se sont affrontés dans trois guerres (2008, 2012, 2014).

    Les nouvelles frappes et salves de roquettes interviennent sur fond de violences à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la ville illégalement occupé et annexé par Israël selon le droit international.

    Si la majorité des roquettes ont été interceptées par le bouclier antimissiles « Dôme de Fer » certaines se sont abattues sur le territoire israélien, et un missile anti-char a fait un blessé léger dans une localité israélienne limitrophe de la bande de Gaza.

    – Médiation –
    Mardi matin, un calme précaire semblait être revenu dans la Vieille ville de Jérusalem et ses abords, ont constaté des journalistes de l’AFP. La veille, quelque 520 Palestiniens et 32 policiers israéliens ont été blessés dans de nouveaux heurts avec la police israélienne sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré du judaïsme, et dans d’autres lieux de Jérusalem-Est. Ces accrochages, les plus violents depuis 2017 à Jérusalem-Est, ont coïncidé avec la « Journée de Jérusalem », qui marque selon le calendrier hébraïque la prise de la partie orientale, peuplée de Palestiniens, de la Ville sainte par l’armée israélienne en 1967.

    – Pierre d’achoppement –
    Après un week-end marqué par de vives tensions à Jérusalem-Est, la journée de lundi avait débuté de manière frontale, avec des jets de pierre par des centaines de Palestiniens contre les forces de l’ordre israéliennes positionnées sur l’Esplanade des Mosquées et qui ont répliqué avec des grenades assourdissantes, du gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.

    Selon le Croissant-Rouge palestinien, plus de 520 Palestiniens ont été blessés, dont de nombreux aux yeux et à la tête, alors que la police israélienne a fait état d’au moins neuf blessés dans ses rangs. En début de soirée, une marche de milliers de jeunes Israéliens dans la Vieille ville pour commémorer la « Journée de Jérusalem », qui aurait pu mener à de nouveaux accrochages, a été annulée par ses organisateurs. Mais, tandis que des manifestations étaient rapportées dans plusieurs villes de Cisjordanie occupée, la tension dans la Ville sainte n’est pas retombée hier et des manifestations ont commencé à se multiplier dans différentes villes de Cisjordanie occupée, où le Croissant-Rouge a dénombré un total de 200 blessés. En fin de soirée, des milliers de fidèles musulmans étaient encore réunis sur l’Esplanade des Mosquées –où un incendie a eu lieu– pour prier avant la fin du mois de ramadan cette semaine. Et de nouveaux heurts ont éclaté entre des manifestants palestiniens et des forces de l’ordre israélienne, dont les grenades assourdissantes résonnaient dans la nuit de Jérusalem, tandis que les sirènes des ambulances hurlaient de nouveau.

    La dégradation de la situation au Proche-Orient a suscité de nombreuses réactions
    Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni lundi en urgence, mais sans s’entendre sur une déclaration commune, les Etats-Unis jugeant qu’un « message public n’était pas opportun à ce stade », selon des diplomates.

    – Washington –

    Le secrétaire d’Etat américain Anthony Blinken a appelé à la « désescalade ». « La violence doit cesser, toutes les parties doivent engager une désescalade, réduire les tensions, prendre des mesures concrètes pour calmer le jeu », a-t-il insisté.

    – Grande-Bretagne –

    « Nous avons besoin d’une désescalade immédiate de tous les côtés, et d’arrêter de cibler les populations civiles », a lancé le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab.

    – France –

    La France a mis en garde contre une « escalade de grande ampleur ».

    « La France appelle l’ensemble des acteurs à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute provocation pour permettre un retour au calme dans les plus brefs délais », a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

    – Union européenne –

    « La flambée de violence significative en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, ainsi qu’à Gaza et dans ses environs, doit cesser immédiatement », selon un porte-parole du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.

    « Les tirs de roquettes depuis la bande de Gaza sur des populations civiles en Israël sont totalement inadmissibles et nourrissent une escalade », a ajouté le porte-parole dans un communiqué.

    – Allemagne –

    Berlin, par la voix de son chef de la diplomatie, a appelé « toutes les parties » à « éviter de nouvelles victimes civiles ».

    « Rien ne justifie le tir de roquettes sur la population civile israélienne », a ajouté sur Twitter Heiko Maas, pour qui ces tirs ne conduisent « certainement pas à la résolution du conflit » mais plutôt à une « nouvelle escalade insensée ».

    – Turquie –

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné ce qu’il a qualifié de « terrorisme » israélien à Jérusalem.

    M. Erdogan a en outre affirmé qu’il ferait « tout ce qu’il peut pour mobiliser le monde, notamment musulman, pour mettre fin au terrorisme et à l’occupation israéliens », selon la présidence turque.

    – Iran –

    « Il n’a pas suffi au régime israélien de voler les terres et les maisons des gens, de créer un régime d’apartheid et de refuser de vacciner les civils sous occupation illégale. Il a dû tirer sur des fidèles innocents à l’intérieur de la troisième mosquée la plus sacrée de l’Islam », a déclaré sur Twitter le ministre des Affaires étrangères iranien Javad Zarif.

    L’Iran avait exhorté samedi les Nations unies à condamner ce qu’il a appelé un « crime de guerre » d’Israël à Jérusalem.

    – Egypte –

    Le ministère égyptien des Affaires étrangères a condamné « fermement la nouvelle incursion des forces israéliennes dans la Mosquée Al-Aqsa ».

    – Autres pays arabes –

    Des pays arabes, dont plusieurs ayant récemment normalisé leurs relations avec Israël –Soudan, Maroc, Emirats arabes unis et Bahreïn– ou l’Algérie, soutien inconditionnel de la cause palestinienne, ont dénoncé ce week-end les agissements de l’Etat hébreu.

    Le ministère soudanais des Affaires étrangères a notamment qualifié samedi les mesures prises contre les Palestiniens à Jérusalem de « répression » et d’ »action coercitive ».

    Abou Dhabi a appelé les autorités israéliennes à « assurer la responsabilité d’une désescalade » de la violence autour de l’esplanade des Mosquées.

    L’Algérie a, elle, condamné les « attaques racistes et extrémistes enregistrées dans la ville occupée d’Al-Qods (Jérusalem en arabe, NDLR) ».

    Et le roi Abdallah II de Jordanie a « condamné » dimanche « les violations israéliennes et les pratiques menant à l’escalade (des tensions) autour de la mosquée Al-Aqsa ».

    – Pape –

    Le pape François a appelé dimanche à la fin des violences à Jérusalem.

    « La violence engendre seulement la violence. Arrêtons ces heurts », a-t-il lancé dans un message dominical après la prière.

    Il a appelé les parties à faire en sorte « que l’identité multireligieuse et multiculturelle de la ville sainte puisse être respectée et que la fraternité puisse prévaloir ».

    Le Vif.be, 11 mai 2021

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  • Les soldats d’occupation transforment Al-Aqsa en champ de bataille

    Les forces spéciales d’occupation ont envahi la mosquée Al-Aqsa, en l’assaillant et en transformant ses places en champ de bataille, en lançant un déluge de bombes assourdissantes et à gaz ainsi que des balles en caoutchouc, sur les personnes présentes pour vider les places d’Al-Aqsa, au milieu d’un siège de fidèles dans les salles de prières de la mosquée Al-Aqsa.

    Le Croissant-Rouge a déclaré que 215 palestiniens ont été blessés lors d’affrontements avec les forces d’occupation dans la mosquée Al-Aqsa et les environs de la vieille ville, et plus de 80 blessés dont un des secouristes du Croissant-Rouge, ont été transférés à l’hôpital Makassed et Saint-Louis de Jérusalem.

    Les forces d’occupation ont également agressé et bombardé la presse et le personnel médical alors qu’ils faisaient leur travail sur les places d’Al-Aqsa.

    Et pendant que d’autres forces vidaient les places, les colons tentent d’abattre la porte du Maroc et de prendre d’assaut les places. Depuis les premières heures du matin, des milliers de jeunes palestiniens se sont préparés à bloquer les appels des colons à prendre d’assaut Al-Aqsa.

    France Palestine, 10 mai 2021

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  • L’ombre de Trump plane sur El Qods-Est occupée (Edito de L’Expression)

    Les évènements actuels à El Qods-Est occupée par l’Etat hébreu sont la conséquence directe de la politique cynique et outrageusement partisane de l’ancien président américain Donald Trump qui se devait de remercier les lobbysmes sionistes auxquels il doit son élection en novembre 2016. Il a tant fait en faveur d’Israël qu’il n’a pas douté, un seul instant, que le financement et la mobilisation médiatique autour de sa campagne en 2020 lui permettraient de poursuivre l’aventure messianique à la Maison-Blanche. D’où la fureur de la désillusion et la tentative de semer le chaos, sinon le désordre, dans le pays et au-delà. Car les errements de Trump sont aussi ceux de ses «amis», parmi lesquels le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et Monsieur Gendre, Jared Kushner, le prétendu «médiateur» et conseiller de son beau-père à la Maison-Blanche.

    Tous portent la grave et entière responsabilité de la bombe à retardement qu’ils ont sciemment posée dans la ville sainte des religions du Livre, promise à une judéisation totale, et, partant de là, dans l’ensemble de la région. On imagine combien la tâche du successeur, le démocrate Joe Biden, dont on ne peut pas douter de l’attachement envers l’Etat hébreu, puisqu’il s’agit d’un sacerdoce incontournable pour tous les politiciens américains, s’ils veulent réussir leur carrière, va être difficile.

    Pour recoller les morceaux d’un édifice déjà inconséquent que Trump et ses quatre cavaliers de l’apocalypse sont venus briser, tels des enfants gâtés mécontents de la part dévolue dans un jeu à grande échelle, il va lui falloir des trésors de patience, d’arguments et de séduction pour parvenir à remettre un peu d’ordre dans la diplomatie américaine, totalement discréditée par les décisions à l’emporte-pièce du milliardaire républicain qui compte revenir, coûte que coûte, aux commandes des Etats-Unis.

    Sans doute, pense-t-il qu’il n’a pas suffisamment mis sens dessus dessous le monde et qu’il lui reste beaucoup à faire pour consacrer pleinement l’expansionnisme israélien en terre islamo-chrétienne. Qu’il se rassure, son ami Netanyahu s’y emploie activement et il le clame haut et fort, pour asseoir la permanence de son règne.

    Commentant les heurts de ces derniers jours à El Qods-Est, il affirme que l’expulsion des familles palestiniennes est légitime et qu’il poursuivra sa politique, envers et contre tous, y compris ses «amis» arabes, anciens et nouveaux. Les Palestiniens doivent, jour après jour, demeurer sur le qui-vive à El Qods-Est comme en d’autres lieux de la Cisjordanie où les colons sionistes cherchent, sans cesse, à pulluler.

    L’Expression, 11 mai 2021

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  • Jérusalem : préoccupée par les violences, l’ONU exhorte Israël à cesser les expulsions de familles palestiniennes

    Les Nations Unies et leurs partenaires ont exprimé leur profonde préoccupation concernant les affrontements et les violences qui continuent chaque jour à Jérusalem-Est entre manifestants palestiniens et policiers israéliens. 

    Après un weekend de violences, les affrontements se sont poursuivis lundi à Jérusalem-Est, notamment sur l’Esplanade des Mosquées où plus de 200 personnes ont été blessées, selon les informations rapportées par plusieurs médias.

    « Les autorités israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique », a dit le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans une déclaration de presse publiée dans la nuit de dimanche à lundi, soulignant que « tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine ».

    Dans un communiqué conjoint publié samedi, les envoyés du Quartet (ONU, Etats-Unis, Russie et Union européenne) ont appelé les autorités israéliennes « à éviter des mesures qui aggraveraient encore la situation pendant cette période des jours saints musulmans ». M. Guterres et les envoyés du Quartet ont demandé à ce que le statu quo sur les lieux saints de Jérusalem soit maintenu et respecté.

    « Nous sommes alarmés par les déclarations provocantes de certains groupes politiques, ainsi que par le lancement de roquettes et la reprise de ballons incendiaires de Gaza vers Israël, et les attaques contre les terres agricoles palestiniennes en Cisjordanie », ont déclaré les membres du Quartet. « Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine », ont-ils ajouté.

    Dès jeudi, Coordinateur spécial de l’ONU pour le processus de paix aux Moyen-Orient, Tor Wennesland, avait appelé à ce que « les auteurs de violence de tous bords rendent des comptes et soient rapidement traduits en justice ». M. Wennesland avait également appelé les dirigeants politiques, religieux et communautaires de toutes les parties à s’opposer fermement à la violence, à l’incitation à la violence et à la rhétorique incendiaire. « Si elle n’est pas résolue, la situation pourrait devenir incontrôlable », avait-il alors prévenu. 

    Mettre fin aux évictions de familles palestiniennes et aux démolitions de leurs maisons
    Le Secrétaire général de l’ONU, le Coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen- Orient et les membres du Quartet se sont également déclarés profondément préoccupés par les possibles expulsions de familles palestiniennes de leurs maisons dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan, à Jérusalem-Est, cette partie de la ville étant considéré comme un territoire occupé par les Nations Unies.

    M. Guterres a exhorté Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations au titre du droit international humanitaire et du droit international relatif aux droits de l’homme, relayant ainsi l’appel similaire fait par M. Wennesland trois jours plus tôt.

    Dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan, les familles palestiniennes menacées d’être expulsés de leurs maisons y « vivent depuis des générations », ont rappelé les membres du Quartet qui ont exprimé « leur opposition aux actions unilatérales, qui ne feront qu’aggraver l’environnement déjà tendu ».

    Réunion d’urgence du Conseil de sécurité
    Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU a réaffirmé son engagement, notamment par le biais du Quartet, à aider les Palestiniens et les Israéliens à résoudre le conflit sur la base des résolutions pertinentes des Nations Unies, du droit international et des accords bilatéraux.

    La Chine qui préside le Conseil de sécurité des Nations Unies au mois de mai a annoncé, lundi, que ce dernier tiendra des consultations d’urgence sur la situation à Jérusalem-Est.

    « Le Conseil doit agir rapidement pour demander une désescalade des tensions et réaffirmer son attachement à la solution de deux États », a déclaré l’Ambassadeur chinois aux Nations Unies, Zhang Jun, sur Twitter.

    ONU Info, 10 mai 2021

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  • Plus de 300 Palestiniens blessés dans un affrontement sur le lieu saint de Jérusalem

    JERUSALEM (AP) – La police israélienne, qui a tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc, a affronté des Palestiniens qui lançaient des pierres sur un lieu saint de Jérusalem, le dernier d’une série de confrontations qui menacent de pousser la ville contestée vers un conflit plus large.

    Plus d’une douzaine de bombes lacrymogènes et de grenades assourdissantes ont atterri dans la mosquée Al-Aqsa, située dans une enceinte sacrée à la fois pour les juifs et les musulmans, a déclaré un photographe de l’Associated Press présent sur les lieux. De la fumée s’élevait devant la mosquée et l’emblématique sanctuaire à dôme doré du site, et des pierres jonchaient la place environnante. Dans une partie du complexe, des chaussures et des débris étaient éparpillés sur des tapis ornés.

    Plus de 305 Palestiniens ont été blessés, dont 228 se sont rendus dans des hôpitaux et des cliniques pour y être soignés, selon le Croissant-Rouge palestinien. Sept des blessés étaient dans un état grave. La police a déclaré que 21 agents avaient été blessés, dont trois ont été hospitalisés.

    La confrontation de lundi était la dernière en date après des semaines de tensions croissantes entre les Palestiniens et les troupes israéliennes dans la vieille ville de Jérusalem, le centre émotionnel de leur conflit. Les affrontements ont eu lieu pendant le mois sacré musulman du Ramadan, qui est déjà une période où les sensibilités religieuses sont exacerbées.

    Plus récemment, les tensions ont été alimentées par un plan d’expulsion dans un quartier arabe de Jérusalem-Est où des colons israéliens ont mené une longue bataille juridique pour s’approprier des propriétés.

    Des centaines de Palestiniens et environ deux douzaines de policiers ont été blessés ces derniers jours lors d’affrontements sur le site sacré, connu par les juifs sous le nom de Mont du Temple et par les musulmans sous le nom de Noble Sanctuaire. Ce lieu, qui a été le déclencheur de violences israélo-palestiniennes par le passé, est le troisième site le plus sacré de l’islam et est considéré comme le plus sacré du judaïsme.

    Un photographe de l’AP présent sur les lieux a déclaré que tôt lundi matin, des manifestants avaient barricadé les portes de l’enceinte avec des planches de bois et de la ferraille. Peu après 7 heures du matin, des affrontements ont éclaté, les personnes à l’intérieur jetant des pierres sur les policiers déployés à l’extérieur. La police est entrée dans l’enceinte, tirant des gaz lacrymogènes, des billes d’acier recouvertes de caoutchouc et des grenades paralysantes.

    À un moment donné, environ 400 personnes, jeunes manifestants et fidèles plus âgés, se trouvaient à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa recouverte de moquette. La police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes dans la mosquée.

    Selon la police, les manifestants ont lancé des pierres sur les officiers et sur une route adjacente près du Mur occidental, où des milliers de Juifs israéliens s’étaient rassemblés pour prier.

    Après plusieurs jours d’affrontements à Jérusalem, Israël a fait l’objet de critiques internationales croissantes pour ses actions musclées sur le site, en particulier pendant le Ramadan.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a prévu des consultations à huis clos sur la situation lundi.

    Dimanche dernier, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, s’est entretenu avec son homologue israélien, Meir Ben-Shabbat. Selon un communiqué de la Maison Blanche, M. Sullivan a appelé Israël à « prendre les mesures appropriées pour assurer le calme » et a fait part des « graves préoccupations » des États-Unis concernant les violences en cours et les expulsions prévues.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi aux critiques lundi, décrivant les actions d’Israël à Jérusalem comme une question d’ordre public. Netanyahu a déclaré qu’Israël est déterminé à garantir les droits de culte pour tous et que cela « nécessite de temps en temps de se lever et de rester fort comme la police israélienne et nos forces de sécurité le font maintenant. »

    Ofir Gendelman, un porte-parole de Netanyahu, a affirmé dans un tweet que « les Palestiniens extrémistes avaient planifié bien à l’avance de mener des émeutes » sur le lieu saint, partageant des photos de monticules de pierres et de barricades en bois à l’intérieur du complexe.

    Ayman Odeh, un homme politique arabe de premier plan en Israël, a imputé la violence aux politiques discriminatoires d’Israël à l’égard des Palestiniens et a déclaré qu’elle avait provoqué la violence. « Partout où vous trouvez l’occupation, vous trouverez la résistance », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Sheikh Jarrah, près des maisons dont les résidents sont menacés d’expulsion.

    Dans d’autres violences, des manifestants palestiniens ont lancé des pierres sur un véhicule israélien circulant juste à l’extérieur des murs de la vieille ville. Le conducteur a déclaré plus tard à la chaîne publique Kan que ses vitres avaient été brisées par des pierres et des jets de gaz poivré sur sa voiture alors qu’il passait devant la vieille ville. Les images de vidéosurveillance de l’incident publiées par la police montrent une foule entourant la voiture et la bombardant de pierres, sa vitre arrière brisée, lorsqu’elle a quitté la route et a heurté une barrière de pierre et un passant.

    Selon la police, deux passagers ont été blessés.

    La journée a commencé par l’annonce par la police de l’interdiction faite aux Juifs de se rendre sur le lieu saint à l’occasion de ce que les Israéliens appellent la Journée de Jérusalem, avec un défilé de drapeaux dans la vieille ville, largement perçu par les Palestiniens comme une provocation dans la ville contestée. Les manifestants célèbrent la prise de Jérusalem-Est par Israël lors de la guerre du Proche-Orient de 1967.

    Au cours de ce conflit, Israël a également pris la Cisjordanie et la bande de Gaza. Il a ensuite annexé Jérusalem-Est et considère la ville entière comme sa capitale. Les Palestiniens souhaitent créer un futur État dans les trois régions, avec Jérusalem-Est comme capitale.

    La police a autorisé la tenue du défilé de la Journée de Jérusalem malgré les craintes croissantes qu’il n’exacerbe les tensions après les violences survenues presque chaque nuit pendant le ramadan.

    Tout a commencé lorsqu’Israël a bloqué un endroit populaire où les musulmans se rassemblent traditionnellement chaque soir à la fin de leur journée de jeûne. Israël a ensuite levé les restrictions, mais les affrontements ont rapidement repris sur fond de tensions liées à l’expulsion prévue des Palestiniens du quartier arabe de Sheikh Jarrah.

    La Cour suprême d’Israël a reporté lundi une décision clé qui aurait pu contraindre des dizaines de Palestiniens à quitter leur maison, invoquant les « circonstances ».

    La répression israélienne et les expulsions prévues ont suscité des condamnations sévères de la part des alliés arabes d’Israël et des expressions de préoccupation de la part des États-Unis, de l’Union européenne et des Nations unies.

    Les tensions à Jérusalem ont menacé de se répercuter dans toute la région.

    Des militants palestiniens de la bande de Gaza ont tiré plusieurs barrages de roquettes sur Israël, et des manifestants alliés au groupe militant Hamas au pouvoir ont lancé des dizaines de ballons incendiaires sur Israël, déclenchant des incendies dans le sud du pays.

    « L’occupant joue avec le feu et il est très dangereux de toucher à Jérusalem », a déclaré Saleh Arouri, un haut responsable du Hamas, à la chaîne de télévision Al-Aqsa du groupe militant.

    En réponse, le COGAT, l’organe du ministère israélien de la défense responsable des points de passage avec la bande de Gaza, a annoncé lundi qu’il fermait le point de passage d’Erez à tous, sauf aux cas humanitaires et exceptionnels, jusqu’à nouvel ordre.

    Associated Press, 10 mai 2021

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  • Turquie : Erdogan appelle la communauté internationale à agir efficacement contre les agressions israéliennes

    – Le président turc a affirmé que la protection de la dignité, de la fierté et de l’honneur de Jérusalem est « un devoir pour chaque musulman ».

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les pays islamiques et le monde entier à prendre des mesures actives contre les agressions israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa, Jérusalem et les maisons des Palestiniens.

    Le président turc a affirmé que la protection de la dignité, de la fierté et de l’honneur de la ville sainte de Jérusalem, est « un devoir pour chaque musulman ».

    C’est ce qui est ressorti d’un tweet d’Erdogan posté samedi soir.

    Recep Tayyip Erdogan a aussi ajouté : « Toute attaque contre des lieux de culte à Jérusalem, dont surtout la mosquée Al-Aqsa, et contre des musulmans, constitue, par là même, une attaque contre nous ».

    Il a d’ailleurs souligné qu’il est du devoir de tous ceux qui se disent « humains » de se dresser contre les oppresseurs qui profanent Jérusalem, la ville qui réunit les édifices sacrés des trois religions, à travers leurs attaques qui dénotent une absence de conscience, de morale et de manque de respect, bafouant toutes les lois internationales.

    Erdogan a affirmé que quiconque garde le silence ou ne montre pas une position respectable, ou soutient indirectement les attaques d’Israël, est un complice de l’injustice qui s’y déroule.

    Depuis le début du Ramadan, la ville de Jérusalem a été le théâtre d’attaques de la part des forces de police et des colons israéliens, en particulier dans les quartiers « Bab al-Amoud » et « Sheikh Jarrah ».

    Aux soirs du vendredi et samedi derniers, les attaques israéliennes contre des fidèles de la mosquée Al-Aqsa et de Jérusalem ont fait environ 300 blessés, selon le Croissant-Rouge palestinien.

    Agence Anadolou, 09 mai 2021

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  • Israël / Palestine: Déclaration du porte-parole sur la montée des tensions et de la violence

    Ces derniers jours, les tensions et la violence en Cisjordanie occupée, en particulier à Jérusalem-Est, ont dangereusement augmenté. La nuit dernière, de graves affrontements ont eu lieu au Mont du Temple / Haram al-Sharif, qui ont fait de nombreux blessés. La violence et l’incitation sont inacceptables et les auteurs de toutes parts doivent être tenus pour responsables.

    L’Union européenne appelle les autorités à agir de toute urgence pour désamorcer les tensions actuelles à Jérusalem. Les actes d’incitation autour du Mont du Temple / Haram al-Sharif doivent être évités et le statu quo doit être respecté.

    Les dirigeants politiques, religieux et communautaires de tous bords doivent faire preuve de retenue et de responsabilité et s’efforcer de calmer cette situation instable.

    La situation en ce qui concerne les expulsions de familles palestiniennes à Sheikh Jarrah et dans d’autres régions de Jérusalem-Est est également très préoccupante. De telles actions sont illégales au regard du droit international humanitaire et ne servent qu’à alimenter les tensions sur le terrain.

    EEAS, 08 mai 2021

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  • Député européen: déclaration à la presse conjointe des envoyés du Quatuor pour le Moyen-Orient

    Les envoyés du Quatuor pour le Moyen-Orient de l’Union européenne, de la Russie, des États-Unis et des Nations Unies surveillent de près la situation à Jérusalem-Est, y compris dans la vieille ville et le quartier de Sheikh Jarrah.

    Les envoyés se déclarent profondément préoccupés par les affrontements et la violence quotidiens à Jérusalem-Est, en particulier les affrontements d’hier soir entre les Palestiniens et les forces de sécurité israéliennes à Haram Al-Sharif / Mont du Temple. Nous sommes alarmés par les déclarations provocantes de certains groupes politiques, ainsi que par le lancement de roquettes et la reprise de ballons incendiaires de Gaza vers Israël, et les attaques contre les terres agricoles palestiniennes en Cisjordanie.

    Les Envoyés ont noté avec une vive inquiétude les éventuelles expulsions de familles palestiniennes des maisons dans lesquelles elles vivent depuis des générations dans les quartiers de Sheikh Jarrah et Silwan à Jérusalem-Est et expriment leur opposition aux actions unilatérales, qui ne feront qu’aggraver l’environnement déjà tendu.

    Nous appelons les autorités israéliennes à faire preuve de retenue et à éviter les mesures qui aggraveraient encore la situation pendant cette période des jours saints musulmans. Nous appelons toutes les parties à maintenir et à respecter le statu quo sur les lieux saints. Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine. Dans ce contexte, les Envoyés du Quatuor ont réaffirmé leur attachement à une solution négociée à deux États.

    EEAS, 08 mai 2021

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