Étiquette : Jeux méditerranéens

  • Le Grec et le Français, l’Algérien et le Croate…

    Le Grec et le Français, l’Algérien et le Croate…

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    par Abdou BENABBOU

    Quand on scrute le parfait rassemblement angélique de la jeunesse sportive méditerranéenne, on se surprend à se demander avec désolation pourquoi, cependant, le monde va si mal ? 5Au-delà de quelques gags infantiles perçus ici et là qui ont chagriné quelques officiels, notamment par des protubérances imbéciles dans les tribunes des stades, près de cinq mille athlètes ont uni leurs cœurs pour nous donner une magnifique leçon de sublime concorde et d’amitié profonde. Le gain essentiel à tirer des Jeux méditerranéens est l’osmose humaine gravée en lettres d’or, arme doucereuse qui a pourfendu les différenciations entre les hommes.

    Le Grec et le Français, l’Algérien et le Croate, l’Espagnol et le Monégasque, l’Italien et le Portugais, l’Egyptien et le Libanais et tous les autres en tenues de la sérénité ne sont pas à Oran en ambassadeurs de la paix seulement. Ils ont croisé leurs âmes pour démontrer qu’ils sont présents en grands maîtres à penser et qu’ils sont les représentants d’une génération nouvelle décidée à s’installer dans le monde en porte à faux contre le délire imbécile et la cohorte guerrière des aînés.

    Le témoignage de la chaleur humaine débordante d’amitié, manifesté pour quelques jours à Oran par des milliers de jeunes venus de tous les coins du bassin méditerranéen, rase par sa symbolique les murs et les barrières érigés aujourd’hui entre les peuples. Quelle heureuse enseigne que celle affichée au cours d’un olympisme et d’un regroupement pour signifier que la prépondérance est accordée au respect de l’autre et qu’il suffit de tendre la main à l’autre pour imprégner la concorde et la paix !

    Il est vrai que rien n’est évident. Mais les Jeux méditerranéens qui tirent à leur fin autorisent les rêves sains au moment où le monde entier vit une étape historique pénible. L’utopie cependant n’est pas de mise car la vague de la génération humaine nouvelle qui frappe à toutes les portes arrive armée de recettes bienheureuses pour que le bonheur pour tous se concrétise.

    Le Quotidien d’Oran, 06/07/2022

    #Algérie #Oran #JeunMéditerranéens

  • Maroc : Lekjaa, sous-entendus et haine profonde

    Maroc : Lekjaa, sous-entendus et haine profonde

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    Lors du tournoi football des Jeux Méditerranéens Oran-2022 (25 juin – 06 juillet), l’Algérie et le Maroc U18 ont évolué dans la poule ‘’A‘’ que complétaient la France et l’Espagne. Les juniors marocains ont dominé les Algériens (0-2) lors de la 2e journée. Un résultat qui a permis à Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), de placer, d’une manière intentionnelle, des tournures condescendantes et inacceptables à l’endroit de notre équipe nationale. Une attitude qui ne peut qu’attiser la haine et accentuer les tensions sur les plans sportif et diplomatique.

    Ça aurait été de bonne guerre s’il n’avait pas fait preuve de dénigrement en ne voulant volontairement pas prononcer le nom de l’Algérie. Lors d’un passage dans une émission radio marocaine, Lekjaa est revenu, brièvement mais en dérapant, sur la participation des « Lionceaux de l’Atlas » aux Méditerrannéades 2022 d’Oran.
    La sélection du Maroc a pu atteindre le carré d’as avant de se faire sortir par l’Italie (2-1). Les camarades de Khalifi Yassine avaient -au passage- dominé les nôtres à l’occasion de la deuxième journée de l’épreuve avec un score de 2 buts à 0. C’était après avoir essuyé une défaite face à la France (1-0) en ouverture de leur campagne méditerranéenne.

    « Les autres », c’est nous

    Ce succès a permis aux voisins de se relancer dans ce challenge et parvenir à valider leur billet pour le carré d’as après avoir arraché le nul (1-1) contre les Espagnols lors de la 3e étape. « Nous avons un bon système de formation. Qu’est-ce que la sélection (U-18) a de moins que l’Espagne ou la France ? », s’est légitimement réjoui Lekjaa lors de son intervention. Il aurait pu s’arrêter là. Mais le patron de la FRMF a glissé: « les autres, je n’en parle même pas parce que nous avons joué un match d’entraînement ».
    Avec cette expression, il faisait allusion à l’Algérie en ne voulant pas citer son nom. Une attitude irresponsable et mesquine de la part d’un membre du gouvernement marocain. D’ailleurs, cela n’a pas échappé à l’ancien international marocain, Abdeslam Ouaddou, qui a estimé que « cette manière de parler est juste ignoble et dénuée de tout sens ». Il n’y a pas de meilleurs qualificatifs pour définir l’attitude de Lekjaa. Et il faut dire que, sans succès majeur de l’équipe nationale du Maroc depuis qu’il est à la tête de la FRMF, le premier responsable de la balle ronde au royaume chérifien n’a pu trouver d’autres stratégies que de sortir ce genre de « punchlines » pour satisfaire le Roi Mohamed VI. A défaut de ramener des consécrations à portée médiatique conséquente, Lekjaa devient coutumier du dérapage.

    Diagnostic : Lekjaa a la rage

    On se souvient tous de sa sortie après le triomphe de l’Algérie en Coupe Arabe FIFA 2021 au Qatar en décembre écoulé. Il avait indiqué « Le rendement de l’équipe marocaine lors du premier tour ne souffrait d’aucune contestation. Maintenant, si on se focalise sur le seul match des quarts, c’est autre chose. On a perdu aux tirs au but contre un adversaire dont la composante est celle de l’équipe A à 80% et on qualifie ça d’échec. Pourtant, à un moment donné les Marocains voulaient même que cette équipe nous représente à la CAN » en évoquant l’élimination face aux « Verts » dès les quarts de finale.
    Il avait aussi trouvé que « le match s’est joué sur des détails et nos joueurs n’ont pas pu supporter la pression qui entourait la rencontre. Ce qui a fait qu’ils ont joué à 30 ou 40% de leur potentiel ». Avant cette rencontre, il faisait partie de ceux qui ont accentué l’enjeu de cette explication. En effet, Lekjaa lui-même avait promis aux coéquipiers de Badr Benoun et consorts 30.000 euros chacun pour la victoire. Même son équipe, pourtant double détentrice du CHAN, n’a pas pu battre nos locaux. La pilule et le « golazo » de Youcef Belaïli, qui a envoyé un scud depuis le milieu de terrain pour inscrire un but d’anthologie, ont manifestement du mal à passer. C’est en travers de la gorge. Comme le nom de l’Algérie qu’il n’a pas pu prononcer.

    Reporters, 05 jui 2022

    #Algérie #Maroc #FouziLekjaa

  • Algérie. L’enjeu des Jeux

    Algérie. L’enjeu des Jeux

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    par El Yazid Dib


    Nous ne cherchons pas à être les premiers, ni tout le temps les meilleurs. Nous voulons être toujours à la hauteur. Nous avons la réussite des jeux. Reste à défier l’enjeu.

    L’humanité n’a jamais cessé d’essayer de ressouder perpétuellement les différents morceaux qui la désagrègent d’un aléa à un autre. Le jeu en était l’un des outils les plus performants dans la construction des harmonies inter-étatiques et l’un des ciments les plus ferments dans la symbiose inter-population. C’est aussi une flamme symbolique qui vient périodiquement illuminer les cieux rendus ténébreux par des complaisances par-ci ou des quiproquos par-là, de pays proie à l’hérésie ou à l’égoïsme. Les turbulences agitant les stabilités régionales le plus souvent en défaveur de ceux pour qui la domination de la puissance est presque devenue un sort et une fatalité de fait accompli à acquiescer sans bouger ; tendent à réorganiser la géostratégie mondiale. Devant ce monde qui bouillonne, qui se translate sans cri ni préavis et qui se travestit en l’absence des peuples ; les « jeux « sportifs universels tiennent à réunir les peuples, non pas autour d’une table de négociation ou à l’hémicycle du conseil de sécurité ; mais dans un village en totale communion.

    C’est d’abord un grand défi qui se juxtapose au sein même d’une crise multiple et sur tous les plans. Ensuite c’est une manifestation internationale qui s’exporte. Elle reflète nos jours et nos nuits, nos sens et nos plats, nos boutiques et nos rues. Certains vont, comme le font ceux qui cherchent à la loupe des poux sur une calvitie ; trouver des failles partout et en faire un roman.

    Même la baptisation du nouveau complexe sportif n’a pas échappé à des argumentaires hypothétiques arguant que l’ancien joueur de l’équipe nationale du FLN, feu Amara serait plus indiqué que celui du libero du Mouloudia d’Oran Miloud Hadefi. L’inverse ou autre nom aurait certainement provoqué à la même intensité les mêmes argumentaires. Que l’on fasse n’importe quoi, l’on mécontente toujours quelques uns. Chez nous, ceci est une empreinte génétique. Il y a même ceux qui après la cérémonie d’ouverture et n’ayant rien à se mettre sous la scie comme valeur à saccager ; se lancent à fustiger que son succès est inutile tant le prix d’un œuf et la cherté d’autres produits saisonniers chapeautent encore la mercuriale. La digression et le négativisme quand ils aveuglent ceux qui refusent de voir clair, qui ne savent que déprécier les prouesses, qui distinguent le mal partout, qui confondent cailles et merles ; tout est noir. Il y a aussi ceux qui tentent par intention de rabat-joie d’accoler la mer méditerranée aux jeux méditerranéens en invoquant, pris soudainement par de l’émotion malvenue ; l’âme des harragas et les nombreux ccadavres qu’elle avale chaque année. Drôle de jugement. L’événement va se finir, les maux subsisteront, le temps d’en parler également.

    Certains, trop alertes, dénichent dans le canevas chorégraphique et y trouvent même de la manipulation dans le feedback de la chanson mythe de Cheb Hosni, imputant au pouvoir via Derouaz, l’éveil sentimental d’une population à faire dormir debout dans le stade.

    Fantaisie de ramener toutes nos afflictions intérieures qui ne sont pas à faire taire et les coller perfidement à cet événement. Le comble de l’hérésie est d’attribuer les incendies de Sétif, des bus d’Alger à l’anathème de Dieu et les secousses telluriques d’Oran à la malédiction de Sidi el Houari à cause de la tenue des gymnastes de l’équipe nationale. Le délire dans son ampleur de haine viscérale.

    Il y a eu des hommes et des femmes, de l’énergie et de l’effort, de la passion parfois et de l’opiniâtreté quelque fois qui se sont engagés derrière chaque brique, chaque bout de terrain pour rendre une ville en une attractive métropole du grand bassin méditerranéen. Tant de ministres, tant de walis, tant de directeurs se sont investis dans ce projet depuis 2014. Si l’on déprécie l’acte de vouloir bien faire, c’est que l’on stagne l’ambiance et l’ambition de le refaire. Oran, une vitrine principale du pays pour une durée s’est vue bien représenter tout le corps territorial de ce pays. Les capacités sont là, au même titre que le sont les challenges. Il suffit de positiver, de porter son regard sur ce qui est beau, de semer l’espérance d’avoir toujours des rêves en mieux.

    L’enjeu n’est pas par contre dans les jeux. Ceux-ci vont se revêtir d’un habit traditionnel de compétition sportive et culturiste. Il est, cependant dans ce que ces jeux vont démontrer comme force d’organisation, discipline de conduite et adhésion par engouement populaire. De l’accueil et ses soubassements aux gradins et vestiaires ; le pays va s’exhiber au monde. Peu importe le score ou la finalité d’un uppercut mal endossé ou d’une chute réussie d’un saut gymnastique ; l’important est ce fair-play qui s’interprétera comme une position politique nationale.

    Derouaz, commissaire en chef des jeux n’a jamais affiché une référence professorale l’identifiant comme lauréat de l’université de Damas ou récipiendaire d’un doctorat es-lettres arabes de celle de Bassora. Ses lettres de noblesse sont toujours incrustées dans les annales de compétitions sportives internationales. Qu’il ait charcuté un discours trop long pour la circonstance ou s’est ânonné ; le reproche valable à lui faire c’est qu’il n’a pas osé parler en algérien tout court avec une traduction simultanée. Et puis avoir vécu plus de 60 ans dans un pays ou l’on étudie, l’on parle partout l’arabe et s’embrouiller à lire un texte ; n’est qu’une mauvaise volonté inadéquate. Pas plus.

    Enfin, tout ceci n’enlève en rien son brio managérial à avoir su modérer tous les procédés holographiques et les imbriquer l’une à l’autre au sein de nos us, notre histoire et nos défis.

    Sur un autre chapitre, ces jeux qui ne touchent en fait que les pays du pourtour de la méditerranée ne peuvent laisser insensibles ceux qui ne participent pas. Quoique, à l’apparence tout l’autre monde s’en fiche éperdument. L’on en discute point dans les medias, ni dans les séances spécialisées. Ailleurs les grands décideurs du monde sont en réunion et s’affairent inlassablement à réajuster les équilibres pour les maintenir en leur faveur.

    L’Ukraine plus que tout autre fait actuel retient leur souffle, l’armement et l’élan belliqueux persévèrent à être le seul langage de ces entités. Ainsi les feux de l’actualité mondiale ne sont pas sous les feux des jeux. Aucun fuseau de lumière médiatique de ces chaînes occidentales promptes à diffuser la perte d’un chiot ou l’adultère d’un haut fonctionnaire n’est à braquer sur Oran.

    C’est de cet enjeu là que chaque pays tend bien que mal à se soucier davantage de ses contraintes et contretemps. Assurer sa propre sécurité, son intégrité spatiale, sa souveraineté. L’organisation de ces joutes, sont pour l’Algérie une autre aubaine de prouver ses capacités à même de pouvoir accueillir de grands événements de portée universelle et d’être un pivot autour duquel peuvent se rassembler les synergies populaires. Le village olympique est plus qu’un lieu de rivalité. Il est devenu, du témoignage de ses résidents étrangers un plateau d’amitié et de fraternité. Tous les jeunes venus d’ailleurs vont certainement se faire une autre idée que celle véhiculée, de cette jeunesse algérienne qui développe les mêmes idéaux de paix et de liberté dans un monde, qu’ils souhaitent ouvert à tous. Ainsi ces jeunes de tout bord, d’horizons divers, réunis dans une Algérie qu’ils viennent de découvrir, se feront sans ambages une idée simple que ce pays n’aspire qu’au bonheur malgré les aléas fatidique qui l’entourent.

    Si les jeux ne concernent en primo que les joueurs, pour l’Etat c’est son enjeu qui est principalement en jeu. Il va ainsi affronter une épreuve testant depuis 1975 toutes ses capacités de mobilisation. Nonobstant les jeux panafricains les sommets de chefs d’état arabes, des pays non alignés, il demeure toujours de nouveaux challenges à relever. Autres temps, autres technologies, autres enjeux.

    C’est du gabarit de ces grands rendez-vous que chacun évalue, renforce et valide ses compétences. C’est d’eux que s’exigent par ailleurs les nouvelles performances de juguler les grands rassemblements. Si l’on devait se réjouir d’avoir pu et su tenir haut la barre de ces jeux, qui en somme n’ont qu’un caractère interrégional; il ne faudrait pas tomber dans l’hébétude ou être enivré d’un excès de confiance. Dire pouvoir organiser une coupe du monde; le wali d’Oran semble être obnubilé par les feux de la rampe. L’équation pour ainsi faire ne s’établit pas uniquement dans l’infrastructure ou dans le pack logistique, il y a cette architecture sociétale, cette géométrie comportementale, cette béatitude culturelle, cette tolérance rituelle à garantir. Restons paisibles, sobres et travaillons plus car d’autres haltes événementielles se pointent déjà.

    Quand l’on sait fabriquer ses propres drones, maîtriser leur usage, régler le flux et le séjour de plus de 4500 athlètes, croire en soi et en ses enfants; c’est qu’il y a quelque part une expression de détermination à lancer envers ceux qui prônent le doute et guettent la faille. Tahya Eldjazair ! toc !

    Le Quotidien d’Oran, 01/07/2022

    #Algérie #Oran #JeuxMéditerranéens

  • Algérie: Le prince de Monaco Albert II arrive à Oran

    Algérie: Le prince de Monaco Albert II arrive à Oran

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    ORAN – Son Altesse le prince de Monaco Albert II est arrivé mercredi à Oran pour une visite de deux jours pour assister à des épreuves de la 19e édition des Jeux méditerranéens.

    Son Altesse le prince Albert II a été accueilli à l’aéroport international « Ahmed Ben Bella » d’Oran par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra qui lui a souhaité au nom du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, la bienvenue et un bon séjour à El Bahia.

    A son tour, le prince Albert II a exprimé ses chaleureux remerciements au Président Abdelmadjid Tebboune pour cette aimable invitation, félicitant l’Algérie, peuple et gouvernement, pour l’excellente organisation et le franc succès que connait cette manifestation sportive méditerranéenne.

    Le prince Albert II rencontrera durant sa visite de deux jours à Oran la délégation de la principauté en lice aux Jeux méditerranéens, et assister à des épreuves des JM.

    A noter que le souverain monégasque préside le Comité olympique de la Principauté de Monaco.

    APS

    #Algérie #Oran #JeuxMéditerranéens #PrinceAlbertI

  • Algérie. Même Dar Khali Moh, faut tousser avant d’entrer !

    Algérie. Même Dar Khali Moh, faut tousser avant d’entrer !

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    Même Dar Khali Moh, faut tousser avant d’entrer !

    Argent détourné par la Içaba. Les autorités sont formelles : tout récupérer avant le 31 octobre.

    De l’hégire ou du calendrier Maya ?

    Non, mais essaie une seconde, une seconde Bark d’atterrir à l’aéroport JFK de New York ou sur le tarmac du londonien Heathrow ou sur l’une des deux pistes de l’aérodrome de Sao Tomé-et-Principe, d’y déclarer à la police des frontières que t’es journaliste, et que tu viens couvrir les Jeux olympiques, la Coupe du monde de Badminton ou le championnat inter-archipels de couture en trois points, sans dés ! On te dira partout, dans tous ces endroits cités et ailleurs «Bienvenue Madame, Monsieur, votre accréditation, s’il vous plaît !». Tu l’as cette accréditation, Allah Ouma Barek, tu passes, Marhaban. Tu ne l’as pas, tu reprends l’avion vers chez toi et s’il est déjà parti, sans toi, t’attends le prochain dans l’aérogare, comme Tom Hanks, la classe et le cachet de la Paramount en moins ! Citez-moi un pays qui accepterait sur son sol une femme ou un homme ou les deux, déboulant, sourire Colgate au coin de la bouche, affirmant qu’il est journaliste, sans pouvoir le prouver, sans avoir formulé ce que formulent tous les journalistes du monde, déjà chez eux, avant de boucler leur valise : une demande d’accréditation.

    Et chez nous, parce que des «confrères» marocains ont ramené leur fraise mentholée à l’aéroport d’Oran en parfaits «sans papiers», il faudrait que la Dézédie les accepte, leur offre le cocktail de bienvenue, leur embrasse la main en signe de «fraternité-khawa-khawa», sinon, nous serions une dictature pire que la Corée du Nord ? Yaw ? Y’a écrit quoi sur le fronton de l’aérodrome d’Oran ? Dar Khali Moh ? Maiiiis ! Même chez Khali Moh, tu tousses à l’entrée, tu déclines ton pédigrée, tu montres patte blanche avant d’en franchir le seuil, Si Mohamed ! Mais bon ! On l’aura compris, il fallait trouver le nonos à ronger.

    Comme ça n’a pas « marché » avec la délégation officielle marocaine, athlètes, entraîneurs et dirigeants accueillis avec Zorna, embrassades et youyous, il fallait en dénicher un de nonos, farfouiller dans quelque poubelle pour l’en extirper, le montrer à tout le monde comme du pur gigot de bœuf bio et frétiller de la queue devant Momo 6, la conscience d’avoir bien fait son boulot de fouilleur de poubelles et de touilleur de merde, Hachakoum !

    C’est dans l’exacte lignée et dans la dimension jumelle que celle d’envoyer, en escadrons, des migrants s’écraser contre les barbelés de Ceuta et Melilla. Ou de les écraser soi-même ! Ça porte un nom en diplomatie : la politique du pire ! Et très franchement, à voir l’ambiance tellement bon enfant qui règne à Oran, malgré la frayeur due à la secousse tellurique, la politique du pire du Makhzen, les taupes à plumes, on s’en tape un peu, beaucoup, passionnément, un chouia, totalement ! Et nous fumons du thé pour rester éveillés à ce cauchemar voisin qui continue.

    H. L.
    LSA, 28 juin 2022

    #Algérie #Maroc #JeuxMéditerranéens #Oran #JournalistesMarocains

  • Maroc-Algérie : Deux pays, deux valeurs

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    On pourrait dérouler un chapelet de qualificatifs pour décrire la cérémonie d’ouverture de la 19è édition des Jeux méditerranéens à Oran, mais un seul mot suffit : beau. On s’attendait à quelque chose de pas vraiment ordinaire, selon les déclarations des organisateurs, mais les tableaux qui ont été offerts aux milliers de personnes présentes au stade « Hadefi Miloud », mais aussi aux millions de téléspectateurs, étaient tout simplement sublimes. Et on pourrait même dire assez inattendus.

    Car il faut se l’avouer, on avait quelques appréhensions de voir les choses connaitre quelques couacs, mais il n’en fût rien. Tout s’est déroulé à la perfection. Et les lumières, les jeux de scène, les danseurs, la synchronisation, les feux d’artifice, la prestation des chanteurs, des musiciens et des danseurs, tout était réglé au moindre détail. Et tout a fonctionné comme une horloge suisse. Oran dans ce premier volet de ces jeux a relevé grandement le défi et a prouvé qu’elle était une ville qui n’avait rien à envier aux grandes métropoles de la région et même du monde.

    Les participants venus de 26 pays méditerranéens étaient aux anges et profitaient de chaque instant de ce moment magique, dans un pays qui a réussi à faire planer sur tout le stade cette sensation de paix et d’ouverture, qui est au fond la pierre angulaire de la politique extérieure de l’Algérie qui milite sans relâche pour la paix dans la région et qui consacre toute son énergie pour que les conflits cessent partout où ils se déclarent.

    Et dire qu’au même moment où s’élevait dans les cieux d’Oran ce magnifique message de paix, de tolérance et de fraternité entre les peuples, à quelques kilomètres de là se déroulait un effroyable crime, où les agents du makhzen n’ont pas hésité à commettre un abject massacre contre de pauvres migrants subsahariens qui voulaient rejoindre l’enclave de Melilla. Sans aucune pitié, les policiers marocains ont massacré, tabassé et tué sans sommation plus de vingt pauvres hommes et femmes qui avaient fui les guerres et la misère dans leurs pays. Et leurs vies se sont arrêtées là, aux frontières de l’Espagne, exterminés par les exécutants des basses besognes d’un régime voyou sans foi ni loi qui a clairement fait le choix de piétiner tous les droits de l’homme. Un pays vecteur de déstabilisation et d’insécurité pour toute la région, à commencer par la région méditerranéenne.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 28 juin 2022

    #Maroc #Algérie #Espagne #Melilla #Migrants

  • Jeux Méditerranéens: le monde découvre la nouvelle Algérie

    Jeux Méditerranéens: le monde découvre la nouvelle Algérie

    Algérie, Jeux méditerranéens, Oran,

    L’Algérie a fasciné le monde par un spectacle grandiose haut en couleur alliant traditions et technologies numériques mettant en scène une nuée de drones, et par les infrastructures mises en place lors de la cérémonie d’ouverture des 19es Jeux méditerranéens à Oran.

    À bien des égards, la cérémonie d’ouverture de ces jeux a été un succès, au-delà de quelques couacs, d’une couverture télévisuelle ratée, d’une chorégraphie qui laissait à désirer par moment, l’occultation d’une bonne partie des drapeaux qui étaient absents lors de la représentation des délégations participant à ces Jeux. Mais, cela ne réduit en rien la réussite de l’organisation de cet événement, comme en témoigne l’écho positif suscité auprès des athlètes participant à ces joutes sportives qui ont exprimé leur émerveillement devant la chaleur de l’accueil des Oranais et la qualité des infrastructures. Le jeu en vaut la chandelle. En mettant le paquet dans cette édition, l’Algérie a fait d’une pierre deux coups. Elle a «créé l’événement», par une première mondiale, qui a vu le public renouer avec les gradins comme jamais depuis deux ans. En raison de la pandémie de la Covid-19, les Jeux olympiques de Tokyo ou ceux d’hiver de Chine se sont déroulés en effet, à huis clos.

    L’échec des plans de sabotage

    Cela vaut aussi une mise à l’échec des plans de sabotage de ces Jeux, à en croire les appels lancés sur les réseaux sociaux, mais jamais démentis, par des éléments de la nébuleuse terroriste à l’étranger, pour faire de ces Jeux méditerranéens un «brasier». Cela va de pair avec les appels au boycott des Jeux, dont se sont rendus coupables des sites et blogs marocains, et des tentatives de piratages du site d’organisation des Jeux, à mettre à l’actif aussi des trolls et mouches électroniques, tout comme d’ailleurs les attaques personnelles dont ont été victimes certaines figures de proue du sport et de l’organisation de ces Jeux. Ces vaines tentatives de faire échec aux Jeux, visaient en fait la déstabilisation de l’Algérie.

    Bien que concoctés par les «égarés» du mouvement terroriste dénommé Rachad, ces attaques profitent à des agendas étrangers, dont ceux de l’Etat profond du voisin de l’ouest – le Makhzen- qui n’hésite jamais à délier les cordons de la bourse pour venir à la rescousse de tous «missionnés» pour peu qu’ils veuillent s’en prendre à l’Algérie, à porter atteinte à son aura auprès de l’opinion internationale. Le Makhzen et ses relais avançaient même avec certitude que l’organisation des JM allait être retirée à l’Algérie. Aujourd’hui, c’est eux qui essuient un échec cuisant au moment où le monde découvre la nouvelle Algérie.

    Par son grandiose défilé d’ouverture qui a fait étalage des multiples facettes du patrimoine national artistique, vestimentaire et musical, la jeunesse algérienne a tenu ses promesses d’une Algérie meilleure, ancrée dans son histoire séculaire et ouverte sur l’universalité, qu’elle a défendue en battant le pavé lors d’un certain mouvement du hirak qui a émerveillé le monde par son pacifisme et son civisme.

    La réussite de la 19e édition des Jeux Méditerranéens tenue sur le sol oranais, va, en fin de compte, dépasser le seul cadre de cette manifestation. Et cela peut donner le contraire de l’effet attendu. Ce que vont apprendre à leurs dépens, ceux qui s’adonnent à la «pêche en eaux troubles» est que l’Algérie pourrait bien investir dans cette image qui s’en dégage pour éventuellement envisager d’autres beaucoup plus importantes, et se présenter en sérieux prétendant à l’organisation de la prochaine édition de la coupe d’Afrique du football de 2025, ou pour en faire un hub sportif mondial pour les équipes nationales européennes. Et par extension, une destination touristique.

    L’Algérie aujourd’hui, 27 juin 2022

    #Algérie #JeuxMéditerranéens #Oran


  • France: La presse ignore les Jeux Méditerranéens d’Oran

    France: La presse ignore les Jeux Méditerranéens d’Oran

    France, Algérie, Jeux Méditerranéens, Oran, presse, journalisme,

    Silence assourdissant !

    Tiens, bizarrement les chaines de télé françaises d’habitude si prolixes quand il s’agit de descendre en flamme l’Algérie restent muettes sur les JM 2022 d’Oran !

    Aucune information sur l’évènement sportif, pourtant planétaire, walou, nada, pas un traitre mot ! Pas même notre chère France 24 qui, d’habitude, est si prompte à déverser son « fiel » quand il s’agit d’Algérie. Mais bon, ils doivent avoir bien assez à faire chez eux sans gouvernement et menacé par Melenchon, Marine et la crise économique !

    Mais vous, vous allez sûrement me dire « on s’en fiche comme en 14 de la France et de sa presse Zelenskyenne». Je vous dirais « et moi donc ! » Je me contrefiche de Bolloré, Lagardère, Bouygues et même de Dassault. Je me contrefiche de Melilla envahie par des migrants « lâchés » par les sbires de M6 faisant un pied de nez au Sanchez qui goutte enfin à l’amertume de la trahison, Echeh !

    Pour ma part, je suis fier de voir notre Président Tebboune intervenant lors de la réunion du BRICS et être écouté par les plus grands de ce monde. Cela me suffit amplement, nous avions été longtemps aphones. Et tant pis (pour eux) si les médias de l’Hexagone passent sous silence les réalisations de l’Algérie, on s’en portera beaucoup mieux car, comme l’avait toujours répété le défunt Boumediene : « il faut se méfier quand la France vous félicite ». Nous les attendrons l’hiver venu, comme cette cigale !

    La Sentinelle, 26 juin 2022

    #France #Algérie #Presse #Journalisme #JeuxMéditerranéens

  • Jeux méditerranéens: L’espoir du renouveau

    Jeux méditerranéens: L’espoir du renouveau

    Algérie, Jeux méditerranéens, culture, sport – Jeux méditerranéens : L’espoir du renouveau

    Les Jeux méditerranéens, célébrés tous les quatre ans, constituent pour les pays du bassin méditerranéen l’événement sportif pluridisciplinaire le plus prestigieux, après les jeux Olympiques. Ils permettent la rencontre de diverses cultures et de peuples mais aussi de consacrer les plus hautes vertus du sport.

    Il faut rappeler que l’Algérie avait déjà abrité les JM, en 1975, à Alger.
    Les autorités de l’époque voulaient administrer la preuve de leur capacité à prendre en charge de grands événements sportifs. Le pari a été gagné et le souvenir de cette confrontation demeure toujours vivace dans les esprits.
    Après Alger, Oran va associer son nom à la Méditerranée, en obtenant le privilège de renouveler l’expérience en 2022.
    Elle a supplanté Sfax, lors d’un vote organisé à l’issue de l’assemblée générale du Comité international des Jeux méditerranéens qui s’est déroulée à Pescara.

    La 19e édition, initialement prévue du 25 juin au 5 juillet 2021, a été décalée d’une année, jour pour jour, en raison de la pandémie de nouveau Coronavirus.
    Le report est essentiellement motivé par le souci de rehausser la qualité des Jeux et leur rayonnement, ainsi que la préservation de la santé des athlètes, tout en leur assurant une préparation optimale.

    Près de 4.500 athlètes sont attendus dans les 26 disciplines sportives prévues au programme, dont quatre sports aquatiques (natation, voile, aviron et canoë-kayak), les plus symboliquement suivis, car représentatifs du dénominateur commun entre tous les pays participants : la Méditerranée.

    Les Algériens attendent avec impatience ces Jeux, quand on sait que la dernière compétition majeure date de 1990.
    Alger avait, alors, abrité la Coupe d’Afrique des Nations de football qu’elle a brillamment remportée.
    Le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, avait déclaré que le président de la République accorde une attention particulière à cette manifestation et veille pour que toutes les conditions soient réunies pour sa réussite.

    Tous les moyens, financiers, humains et matériels sont fournis, tant sur le plan matériel qu’humain.
    Les pouvoirs publics ont mis en place un ambitieux programme de réalisation de nouvelles infrastructures sportives et de réhabilitation des structures existantes.

    On peut, à titre d’exemple, citer la nouvelle aérogare de l’aéroport international Ahmed-Ben- Bella, le tramway d’Oran, la rénovation de plusieurs autres équipements, tels que le Palais des sports Hamou-Boutlelis et le complexe de tennis de la cité Essalem. Ils ont tous été mis à niveau selon des critères internationaux.

    La culture n’a pas été omise. Les Jeux graviteront autour d’activités culturelles multiples: promotion de l’artisanat national, expositions diverses, musique et chants… Le pays nourrit de grands espoirs quant à la réussite de ces Jeux, étant reconnu que le sport est un indicateur de la vitalité d’une nation.

    Par conséquent, il s’agira de répercuter l’image d’un pays dynamique, confiant en ses possibilités, déterminé à redorer son blason sur la scène internationale.
    Cela permet aussi d’affirmer que le mouvement sportif national va reprendre de la vigueur après avoir vécu de nombreux déboires. Nul doute que la capitale de l’Ouest sera à la hauteur de cette ambition.

    El Moudjahid, 25/11/2021

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