Étiquette : Joe Biden

  • Le G7 s’amuse !

    Le G7 s’amuse !

    G7, Boris Johnson, Joe Biden, Vladimir Poutine,

    par Djamel Labidi

    Ce dimanche 26 juin, les membres du G7 sont réunis autour d’une table. Au moment de prendre la photo officielle, le boute-en-train Boris Johnson, qui joue pour le président Biden le rôle du fou du roi, veut cette fois-ci faire rire de Poutine.

    Il demande à l’assistance s’ils doivent «enlever leur vêtement» pour montrer qu’ils «sont plus durs que Poutine». On rit autour de la table et on renchérit. Le président canadien, Justin Trudeau, rappelle la photo de Poutine, torse nu à cheval. C’est celle précisément qui semble plaire à la seule dame de la réunion , Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne qui s’écrie, ravie « Oh oui. L’équitation c’est le meilleur !» Une bande de joyeux lurons.(1-video)

    Les gens sont restés stupéfaits devant ce spectacle donné par ces grands du monde occidental, devant ce niveau de préoccupations, devant même cette vulgarité, à un moment où il y a tant de souffrances dans cette guerre en Ukraine, à un moment où pèsent tant de dangers sur l’avenir du monde.

    Mais aussi on est frappé de cette obsession qu’ils ont de Poutine. Et comment il occupe leur esprit. On pensait que c’était les medias qui personnalisaient ainsi outre mesure le conflit. Mais il s’avère que l’orientation vient d’en haut. Elle est le fait des dirigeants occidentaux eux-mêmes. «Un spectre hante les dirigeants occidentaux:, Vladimir Poutine».

    Toujours le G7. Autre vidéo (2), autre scène significative. Cette scène, tournée de façon impromptue, révèle l’étendue de la crainte qu’inspirent les dirigeants américains aux dirigeants européens. Ici , il s’agit de la France. Cela se passe le Lundi 17 juin. Les participants sont dans les jardins et regagnent probablement les travaux après une suspension de séance. Le président américain est avec son conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan. Ils conversent en marchant.. D’autres personnes de son entourage l’accompagnent. Derrière, on voit le président Macron accélérer le pas et s’efforcer de rejoindre le président américain, un peu comme le ferait un citoyen Lambda pour atteindre un président et lui remettre un message personnel. Le président Macron appelle «Joe !, Joe.!.» Mais Joe Biden ne se retourne pas. Comme effrayé par sa propre audace, Emmanuel Macron, rectifie : «Mr le Président ! «Mr le Président!», «Excusez-moi de vous déranger». Mais Biden ne se retourne toujours pas. Le président Macron arrive enfin à sa hauteur, et se glisse entre Biden et son conseiller. Sans autre introduction et devant le regard silencieux et interrogateur de Biden, il dit très vite ,» «j’ai téléphoné par l’intermédiaire de votre conseiller… les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ne peuvent pas augmenter de beaucoup leur production», content apparemment d’apporter ainsi à Biden des informations toutes fraiches. Mais. Biden ne montre pas un intérêt particulier pour ce «scoop» et ne fait toujours rien pour mettre à l’aise Macron qui parle de plus en plus vite, comme de crainte de l’importuner. L’entourage du président américain, gardes du corps y compris, calque son attitude sur celle de son chef: regards silencieux. Le président Macron est d’évidence de plus en plus mal à l’aise , et lorsque, semble-t-il , un conseiller l’appelle à plus de discrétion,, il a un petit sourire soulagé et dit , «Oui, continuons la conversation à l’intérieur».

    Sur les chaines officielles et officieuses françaises on diffuse cette vidéo après qu’elle se soit répandue dans les réseaux sociaux. On est d’évidence gêné de la posture du Président français et du traitement qui est fait au jeune président Macron . «Ah si c’était le Général de Gaulle. Lui, c’était tout autre chose avec les américains».

    Ce ne sont peut-être que des détails. Mais ils illustrent de façon intéressante les rapports de force entre États et comment ils se matérialisent dans les rapports entre leurs dirigeants. Ces détails d’ambiance sont par ailleurs très utiles. Ils expliquent, mieux qu’une analyse sophistiquée, le brusque retournement du président Macron après la tentative qu’il avait faite, lui et d’autres pays d’Europe occidentale, d’exposer des objectifs différents de ceux des anglo-saxons dans la guerre en Ukraine et sur l’attitude à avoir envers la Russie. Une campagne très violente avait été déclenchée contre lui, y compris dans les chaines françaises, sur sa fameuse phrase «il ne faut pas humilier la Russie».

    La petite révolte des pays de l’Europe occidentale, semble donc avoir été matée, les États Unis ont fait entrer tout le monde dans les rangs. Quelques jours après cet épisode du G7, le président Macron, probablement par besoin de compensation, livre aux médias des extraits soigneusement sélectionnés de ses conversations avec le président Poutine. Le ton d’Emmanuel Macron y est tout à fait différent: dur, tranchant, autoritaire, brutal, à la limite de la politesse avec l’usage notamment d’un tutoiement discourtois à l’égard de Vladimir Poutine.

    Mais surtout le procédé choque: enregistrer à l’insu de l’autre une conversation et, de plus, la diffuser, est immoral et délictueux déjà au niveau d’un individu, que dire alors à ce niveau de responsabilité. La crédibilité du président français dans ses relations avec ses homologues risque d’en être profondément affectée.

    A voir de tels comportements chez ceux qui gèrent la crise mondiale actuelle, comment ne pas être inquiets pour le sort du monde.


    Les réunions occidentales sont redondantes : Union européenne, G7, Otan, ce sont les mêmes qui se rencontrent et disent le même texte pour justifier chaque fois une nouvelle escalade dans l’armement fourni à l’armée ukrainienne et envers la Russie.

    Vendredi 29 juin, Madrid. L’Otan est déchainé, l’OTAN est euphorique, tout le monde se serre la main, tout le monde se donne l’accolade, comme dans une victoire en Coupe du Monde. L’OTAN exulte, il s’est trouvé un ennemi, comme au bon vieux temps, la Russie.. non, non, mieux! Poutine. On se prend en photo, on veut considérer cet instant comme historique.

    Et pourtant, au fond, rien n’a changé, si ce n’est une escalade encore plus grande, qui conduit encore plus loin, vers le risque d’anéantissement total de tous, y compris de ceux-là qui sablent le champagne sur des perspectives sanglantes.

    Oui, au fond rien n’a changé, car ce qui compte vraiment au bout du bout, c’est le rapport de forces nucléaire et il est là, toujours le même avec peut-être même, sur ce point, un léger avantage pour la Russie. De ce point de vue, les autres pays européens, à part quelque peu la France, ne comptent pas dans ce pouvoir de détruire la planète. À considérer les choses sous cet angle, les États Unis ont même à affronter, seuls, maintenant, à la fois deux puissances militaires du même ordre qu’eux-mêmes, La Russie mais aussi la Chine, qu’ils ont désigné aussi comme une menace. C’est un changement stratégique d’une importance énorme. Il explique probablement certaines prudences américaines.

    A l’issue de cette réunion de l’OTAN, le Secrétaire général de l’Organisation Atlantique, Jens Stoltenberg, commente, péremptoire :»le prix que nous payons en soutenant l’Ukraine est bien inférieur au prix que nous paierons si nous ne la soutenons pas». Une phrase qui ne veut rien dire puisque, par définition, on ne peut évaluer «le prix de l’absence de soutien à l’Ukraine» et que la seconde proposition n’existe donc pas,. Voilà le niveau de rationalité du plus haut dirigeant de l’OTAN. Cela ne fait-il pas, là aussi, frémir?

    L’Ukraine dit qu’elle lutte pour son indépendance et sa souveraineté. Ses dirigeants ne comprennent pas qu’ils les perdent au fur et mesure de la durée de la guerre.

    En effet que reste-il aujourd’hui de la souveraineté de l’Ukraine par rapport aux États Unis . Avec 40 milliards de dollars et, en fait, probablement le double, les États Unis ne leur fournissent pas seulement des armes. Les États Unis paient les fonctionnaires ukrainiens, les administrations, tous les services, les importations de tous genres, Bref les États Unis entretiennent l’État Ukrainien. Quand on est entretenu, que reste-t-il de son indépendance, de sa liberté de décision , et même de sa dignité face à celui qui vous entretient.

    Derrière toutes les belles phrases nationalistes des dirigeants ukrainiens, il y a cette réalité bien moins glorieuse. Ils ont hypothéqué la souveraineté et l’indépendance de leur pays bien plus que ne l’auraient fait les accords de Minsk qu’ils ont rejetés. Peut-on être en paix sans l’être avec son voisin. Or c’est cette perspective d’une inimitié sans fin que proposent les États Unis à l’Ukraine mais aussi aux autres pays européens.

    Ne pourraient-ils pas aider réellement l’Ukraine, c’est-à-dire l’aider à être en paix. Mais cette option, pourtant si claire, est obscurcie, masquée en permanence par un brouillard idéologique sur «la défense des valeurs occidentales» dans la guerre en Ukraine. Et c’est ainsi que les Ukrainiens sont donc conviés à servir de chair à canon pour défendre ces «valeurs», un objectif aussi vague qu’ indéfini.

    (1) https://www.youtube.com/watch?v=vVa A4xBdiU8

    (2) https://www.huffingtonpost.fr/entry/g7-macron-interpelle-biden-et-ca-ne-passe-pas-inapercu_fr_62bae377e4b0adb8aa4c7b6c

    Le Quotidien d’Oran, 07/07/2022

    #G7 #Russie #Ukraine

  • En Oriente Medio, Biden no consigue cambiar de política

    Oriente Medio, Estados Unidos, Joe Biden, Palestina, Donald trump, Israël, Golan, Sahara Occidental,

    WASHINGTON (AP) – Joe Biden asumió el cargo con la intención de remodelar la política exterior de Estados Unidos en Oriente Medio, dando prioridad a la promoción de la democracia y los derechos humanos. En realidad, ha luchado en varios frentes para separar significativamente su enfoque del del ex presidente Donald Trump.

    La visita de Biden a la región esta semana incluye una reunión con el rey Salman de Arabia Saudí y el príncipe heredero Mohammed bin Salman, el líder de facto del reino rico en petróleo que los funcionarios de inteligencia de Estados Unidos determinaron que aprobó el asesinato en 2018 del periodista estadounidense Jamal Khashoggi en Turquía.

    Biden se había comprometido como candidato a recalibrar la relación de Estados Unidos con Arabia Saudí, a la que describió como una nación « paria » después de la postura más complaciente de Trump, pasando por alto el historial de derechos humanos del reino y aumentando las ventas militares a Riad.

    Pero ahora Biden parece estar calculando que se gana más cortejando al país que aislándolo.

    La primera parada de Biden en su visita a Oriente Medio será Israel. Aquí, de nuevo, su postura se ha suavizado desde las firmes declaraciones que hizo cuando se presentó a la presidencia.

    Como candidato, Biden condenó la política de la administración Trump sobre los asentamientos israelíes en Cisjordania. Como presidente, ha sido incapaz de presionar a los israelíes para que detengan la construcción de asentamientos judíos y no ha ofrecido ninguna iniciativa nueva para reanudar las conversaciones de paz entre Israel y los palestinos, estancadas desde hace tiempo.

    Biden también ha dejado pasar la decisión de Trump de 2019 de reconocer la soberanía de Israel sobre los Altos del Golán, que revirtió más de medio siglo de política estadounidense.

    El gobierno de Biden « ha tenido esta política bastante confusa de continuidad en muchos temas de Trump – el camino de menor resistencia en muchos temas diferentes, incluyendo Jerusalén, el Golán, el Sahara Occidental, y la mayoría de los otros asuntos », dice Natan Sachs, director del Centro de Política de Oriente Medio en la Institución Brookings.

    Ahora Biden parece estar tratando de encontrar un mayor equilibrio en su política hacia Oriente Medio, poniendo el foco en lo que es posible en una parte complicada del mundo en un momento en el que Israel y algunas naciones árabes están mostrando una mayor disposición a trabajar juntos para aislar a Irán -su enemigo común- y a considerar la cooperación económica.

    « Biden llega, en esencia, haciendo una elección », dijo Sachs. « Y la elección es abrazar la arquitectura regional emergente ».

    El sábado, Biden utilizó un artículo de opinión en el Washington Post -las mismas páginas en las que Khashoggi escribió gran parte de sus críticas al gobierno saudí antes de su muerte- para declarar que Oriente Medio se ha vuelto más « estable y seguro » en sus casi 18 meses en el cargo y se opuso a la idea de que su visita a Arabia Saudí equivalía a un retroceso.

    « En Arabia Saudí, hemos invertido la política de cheque en blanco que heredamos », escribió Biden. También reconoció que « hay muchos que no están de acuerdo » con su decisión de visitar el reino.

    Señaló los esfuerzos de su administración para presionar a la coalición liderada por Arabia Saudí y a los Houthis para que acepten un alto el fuego mediado por la ONU -ahora en su cuarto mes- después de siete años de una guerra que ha dejado 150.000 muertos en Yemen. Biden también citó como logros el papel de su administración para ayudar a organizar una tregua en la guerra de 11 días entre Israel y Gaza del año pasado, la disminución de la capacidad del grupo terrorista Estado Islámico en la región y el fin de la misión de combate de Estados Unidos en Irak.

    Pero el historial general de Biden en Oriente Medio es mucho más complicado. Ha evitado en gran medida enfrentarse a algunos de los problemas más acuciantes de la región, incluidos algunos que él mismo ha culpado a Trump de haber exacerbado.

    Biden habla a menudo de la importancia de las relaciones en política exterior. Su decisión de visitar Oriente Medio en un viaje que promete pocos logros tangibles sugiere que está intentando invertir en la región a largo plazo.

    En público, ha hablado de los conocimientos adquiridos gracias a las largas horas pasadas con Xi Jinping, de China, y a la evaluación de Vladimir Putin, de Rusia. Ha disfrutado estableciendo vínculos con una generación más joven de líderes mundiales, como el primer ministro canadiense Justin Trudeau y el japonés Fumio Kishida.

    Biden se ha reunido con todos los primeros ministros israelíes desde Golda Meir, mantiene una larga relación con el rey Abdullah II de Jordania y, como vicepresidente, estuvo muy involucrado en ayudar al presidente Barack Obama a poner fin a la guerra de Irak. Pero Biden, que alcanzó la mayoría de edad en la escena de la política exterior durante la Guerra Fría y considera que el ascenso de China es la crisis más acuciante a la que se enfrenta Occidente, se ha orientado menos hacia Oriente Medio que hacia Europa y Asia.

    « No tiene las relaciones personales. No tiene la duración de las relaciones », dijo Jon Alterman, director del Programa de Oriente Medio en el Centro de Estudios Estratégicos e Internacionales.

    Llega en un momento incierto para el liderazgo israelí. El ex primer ministro Naftali Bennett y Yair Lapid disolvieron el mes pasado la Knesset al desmoronarse su coalición, políticamente diversa. Lapid, ex ministro de Asuntos Exteriores, es ahora el primer ministro interino.

    Biden también se enfrentará a nuevas preguntas sobre su compromiso con los derechos humanos tras el fatal asesinato de la periodista palestina estadounidense Shireen Abu Akleh. Las investigaciones independientes determinaron que probablemente fue disparada por un soldado israelí mientras informaba desde Cisjordania en mayo.

    La familia de Abu Akleh, en una mordaz carta dirigida a Biden, acusó a su administración de excusar a los israelíes por la muerte de la periodista. El Departamento de Estado dijo la semana pasada que los funcionarios de seguridad de Estados Unidos determinaron que los disparos israelíes probablemente la mataron, pero « no encontraron ninguna razón para creer que fuera intencional ».

    Dos de los momentos más vigilados durante la visita de cuatro días de Biden a Oriente Medio serán cuando se reúna con el líder de la oposición israelí y ex primer ministro Benjamin Netanyahu y cuando vea al príncipe heredero saudí.

    Pero no es probable que ninguno de los dos encuentros altere drásticamente la dinámica política entre Estados Unidos y Oriente Medio.

    Ambos líderes parecen haber puesto sus ojos en un Estados Unidos posterior a Biden, mientras el presidente demócrata lucha con los bajos números de las encuestas en su país, impulsados por la disparada de la inflación y el malestar con la gestión de la economía por parte de Biden, dicen los analistas.

    « Ambos líderes, a mi juicio, están ahora mirando más allá de la administración Biden, y esperando con gran interés el regreso de Donald Trump o su avatar », dijo Aaron David Miller, que sirvió a seis secretarios de Estado como asesor en las negociaciones árabe-israelíes y ahora es miembro senior de la Fundación Carnegie para la Paz Internacional. « Creo que es un viaje complejo, y creo que deberíamos ser extremadamente realistas sobre estas expectativas ».

    Las perspectivas de Biden de avanzar en el regreso de Estados Unidos al acuerdo nuclear con Irán, negociado por Obama en 2015 y del que se retiró Trump en 2018, siguen siendo esquivas. La administración ha participado indirectamente en las conversaciones de Viena destinadas a que tanto Washington como Teherán vuelvan a cumplir el acuerdo. Pero las conversaciones han resultado hasta ahora infructuosas.

    Como candidato, Biden prometió que los saudíes « pagarían el precio » por su historial de derechos humanos. La aguda retórica ayudó a Biden a contrastar con Trump, cuyo primer viaje oficial al extranjero como presidente fue al reino y que elogió a los saudíes como un « gran aliado » incluso después del asesinato de Khashoggi.

    La dura advertencia de Biden a los saudíes se produjo en un momento en el que el petróleo cotizaba a unos 41 dólares por barril; ahora, los precios están más cerca de los 105 dólares. Los elevados precios del petróleo están perjudicando a los estadounidenses en el surtidor de gasolina y haciendo subir los precios de los productos esenciales, al tiempo que ayudan a los resultados de los saudíes.

    Funcionarios de la Casa Blanca han dicho que las conversaciones sobre energía constituirán uno de los componentes de la parte saudí de la visita del presidente, pero han restado importancia a la posibilidad de que los saudíes accedan a aumentar aún más la producción de petróleo porque el reino dice que está casi al límite de su capacidad de producción.

    Pero Bruce Riedel, que fue asesor principal del Consejo de Seguridad Nacional de cuatro presidentes, dijo que la visita a Arabia Saudí es « completamente innecesaria » dadas las circunstancias.

    « No hay nada que Joe Biden vaya a hacer en Jeddah que el secretario de Estado o el secretario de Defensa, o francamente, un embajador realmente bueno no pudiera hacer por su cuenta », dijo Riedel. « No hay ningún resultado que vaya a salir de esto que realmente justifique una visita presidencial ».

    Por Associated Press Washington
    PUBLICADO 8:39 AM ET 10 de julio de 2022

    Spectrum News NY-1, 10 jul 2022

    #EEUU #Estados_Unidos #Oriente_Medio #Palestina #Jerusalén #Golan #Sahara_Occidental


  • Pedro Sanchez: Le Maroc, Qatar et Nigeria pour séduire Biden

    Espagne, Pedro Sanchez, Maroc, Qatar, Nigeria, Algérie, Etats-Unis, Joe Biden,

    Maroc, Qatar et Nigeria, les alliances énergétiques de Sánchez pour gagner les faveurs de Biden
    L’agenda international de la Moncloa s’est concentré sur les rencontres qui lui permettront de devenir indépendante des hydrocarbures russes et algériens. Tous « partenaires » des États-Unis

    Le 14 juin, l’image de Pedro Sánchez s’adressant à Joe Biden dans les couloirs du siège de l’Otan en guise de « réunion bilatérale » a occupé toute l’actualité. Une « impolitesse » que le président espagnol tente de corriger depuis un an. La menace russe et les alertes économiques rendent plus que jamais nécessaire l’amitié du président des Etats-Unis. Sánchez a choisi de s’attirer les faveurs de Biden par le biais d’une alliance énergétique avec la Maison Blanche et ses partenaires régionaux.

    « L’Espagne veut retrouver une position privilégiée dans ses relations avec les États-Unis », déclare José María Peredo, professeur de relations internationales à l’Université européenne. « La situation de guerre en Russie l’amène à renforcer les relations géopolitiques ainsi que dans la question énergétique . Dans ce scénario d’intérêts plutôt que de valeurs, l’énergie est un facteur clé. L’Espagne a un rôle actif car elle lie la question énergétique à ses intérêts de politique étrangère », ajoute le professeur.

    Le premier est le Maroc. La photo du 7 avril dernier de Sánchez à Rabat avec le roi du Maroc, Mohamed VI. Une poignée de main qui a témoigné du changement de position de la Moncloa avec le Sahara Occidental . Une décision qui a ouvert une crise diplomatique avec l’Algérie, grand fournisseur de gaz de l’Espagne via un gazoduc. Le malaise algérien a déclenché des alarmes énergétiques au milieu de la crise des prix du gaz après l’invasion de l’Ukraine et les sanctions correspondantes sur le nécessaire gaz russe.

    Depuis cette année, les États-Unis fournissent 34,6% de tout le gaz naturel qui entre sur le territoire espagnol et atteint 13 103 gigawattheures (GWh), la plus grande quantité de gaz américain de l’histoire des records de la Reserves Corporation Strategic Petroleum Products (Cores ) datant de 2004. Un chiffre qui dépasse de loin le chiffre de 25 % retenu par les méthaniers américains dans le bulletin statistique des hydrocarbures de décembre 2021.

    Tous les regards se sont tournés vers les États-Unis et Joe Biden. Le Maroc est l’allié stratégique des États-Unis en Afrique du Nord et l’Algérie est le partenaire classique de la Russie dans cette zone géographique. Dans ce contexte, du secteur, ils voient qu’il est compréhensible que l’équipe de Joe Biden soit à l’origine d’une amélioration des relations entre ses deux alliés, l’Espagne et le Maroc, au milieu de la crise entre l’Occident et la Russie. Avec cette opération, Biden atteindrait une meilleure relation entre deux « collègues » et s’assurerait qu’il maintienne sa position de plus grand fournisseur de gaz d’Espagne.

    « L’Espagne joue un rôle actif car elle lie la question énergétique à ses intérêts de politique étrangère. La première chose que nous allons faire est de nous désolidariser de la Russie et ensuite nous allons diversifier nos fournisseurs d’hydrocarbures. C’est là que s’interprète le changement de la relation avec l’Algérie dans son approche du Maroc, la visite du Qatar et du Nigeria », souligne José María Peredo.

    Le Qatar, un nouveau partenaire

    L’autre clin d’œil à Biden de Moncloa est venu le 18 mai. Une délégation massive a débarqué en Espagne accompagnant l’émir du Qatar, le cheikh Tamin Bin Hamad Al Thani. Le Qatar entretient ce type de dialogue stratégique avec très peu de pays : la France, l’Italie, le Royaume-Uni, le Japon, la Turquie et la Chine . Mais surtout, dans le contexte géopolitique actuel après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le pays dominé par la famille Al Thani s’est positionné comme l’un des grands partenaires moyen-orientaux des États-Unis.

    « Le Qatar est le deuxième producteur mondial de gaz naturel », a rappelé l’équipe de Pedro Sánchez dans son communiqué officiel à l’issue de la rencontre. Mais l’Espagne, pour le moment, n’est pas un acheteur privilégié pour le Qatar, comme le montrent les données de Cores.

    Au premier trimestre 2022, malgré le fait que les importations de gaz naturel soient les plus élevées pour cette période depuis 2008, les arrivées du Moyen-Orient (Qatar et Oman) ont à peine représenté 3%, avec une baisse des livraisons du Qatar de 67,4% entre janvier et mars.

    Pression sur Sánchez depuis Bruxelles

    La réactivation de l’agenda international de Sánchez est également marquée par la pression de Bruxelles pour rechercher davantage d’alliés pour assurer l’approvisionnement. « La situation géopolitique et la dépendance à l’égard de la Russie pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe contribuent à l’escalade des prix du gaz et de l’électricité », rappelle Carlos Solé, associé responsable de l’énergie et des ressources naturelles chez KPMG en Espagne.

    « Les recommandations de la Commission européenne pour freiner la hausse des prix pointent vers une accélération de la pénétration des énergies renouvelables et la transformation énergétique du secteur vers la réduction de la dépendance aux énergies fossiles et la décarbonisation, la réduction de la demande avec l’amélioration de l’efficacité énergétique et la recherche d’alternatives d’approvisionnement pour réduire la dépendance de l’Europe vis-à-vis de la Russie », précise l’associé de KPMG.

    Un ami en Afrique de l’Ouest

    Le dernier chapitre de l’agenda de Sánchez avec les « partenaires » de Biden a été cette semaine avec la visite à Madrid du président du Nigeria, Muhammadu Buhari. La première visite en Espagne d’un chef d’État nigérian au cours des 17 dernières années. Une rencontre qui a permis à l’Espagne de sourire au Nigeria comme l’un de ses principaux fournisseurs d’énergie « et des plus fiables » -gaz et pétrole- , et au Nigeria d’approcher son deuxième client avec ses hydrocarbures.

    La grande puissance d’Afrique de l’Ouest est devenue l’un des pays qui a le plus augmenté ses expéditions de méthaniers vers les ports espagnols, avec les États-Unis, après la fermeture d’un des gazoducs en Algérie. Le Nigéria a commencé 2021 en représentant 7,9 % de tout le gaz qui est entré en Espagne et, après la fermeture du gazoduc du Maghreb en novembre, il est passé à 17,4 %.

    Ce n’est pas un hasard si les États-Unis et le Nigéria sont venus au secours de l’Espagne lorsque le gaz algérien a cessé de pomper en raison de son conflit avec le Maroc. Les deux pays entretiennent d’excellentes relations bilatérales. La relation entre le Nigéria et les États-Unis est stratégique pour les deux parties, la composante sécuritaire prenant du poids et l’importance du pétrole et du gaz nigérian perdant du terrain en raison de l’exploitation de ses propres ressources aux États-Unis. De leur côté, les États-Unis participent aux tâches de surveillance et de contrôle dans le golfe de Guinée à travers l’initiative « African Partnership Station » et fournissent une coopération militaire, de renseignement et antiterroriste.

    Par conséquent, Pedro Sánchez a travaillé avec de grands alliés de Joe Biden ces derniers mois et a réussi à réduire son exposition énergétique à la Russie et, surtout, à l’Algérie. Une tâche diplomatique qui s’achèvera le 29 juin avec le sommet de l’Otan à Madrid . Une rencontre où Pedro Sánchez et son équipe espèrent transformer cette conversation de couloir en une rencontre avec les honneurs.

    Voz Populi, 05/06/2022

    #Espagne #PedroSanchez #Joe_Biden #Maroc #Nigeria #Qatar

  • L’ombre de Poutine

    L’ombre de Poutine

    L’ombre de Poutine – Donald Trump, Joe Biden, Occident, Marine Le Pen, affaire, argent,

    Pourquoi l’ombre de Poutine plane-t-elle sur les élections pré5sidentielles des puissances occidentales ? Par nature, ces pays sont foncièrement opposés à la Russie, pourtant leurs classes politiques flirtent intimement avec les dirigeants et les oligarques russes. L’exemple des deux dernières élections présidentielles américaines est édifiant à ce propos. Les accointances du candidat républicain à la présidentielle, en l’occurrence Donald Trump, ont été utilisées par ses adversaires politiques pour le détruire devant l’opinion. Les relations entretenues par Trump avec les hommes d’affaires russes, composés de milliardaires proches de Poutine, révèlent un tissu relationnel basé sur l’argent, le nerf de la guerre ou l’élément fondateur du monde capitaliste. Poutine, qui a vu passer bien des présidents occidentaux, a compris qu’on pouvait se rapprocher des classes politiques en leur offrant des opportunités d’affaires fructueuses avec les oligarques russes. La Russie cherche à changer son image dans ce monde, qui ne la voit autrement que comme «un axe du mal».

    La Russie pourrait ainsi compter sur le soutien international des élites politiques, une fois aux postes de commandes, pour mieux défendre ses intérêts.

    Trump a su, intelligemment, échapper à l’ombre de Poutine, dépasser l’étalement public de ses relations avec les Russes, et se faire élire à la présidence. Faisant en sorte que sous sa conduite, les Etats-Unis ont relativement laissé tranquille la Russie. Ce qui n’est pas le cas avec l’accession d’une administration démocrate, complètement hors de toute influence russe, et qui a immédiatement montré ses crocs face à la Russie, en orchestrant des sanctions économiques jamais vues dans l’histoire.

    La même histoire est-elle en train de se reproduire en France, où la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, qui se retrouve au second tour face au président sortant Emmanuel Macron, est enfoncée dans la marmite russe ? Plus, peut-être, que ses positions radicales contre les musulmans et les immigrés, M. Le Pen risque de perdre beaucoup de voix dans son propre bastion avec cette embarrassante affaire de prêts qu’elle a obtenu auprès de banques russes. D’autant que cela coïncide avec une période d’une haine occidentale contre Poutine qui n’a jamais été ressentie et exprimée, surtout, aussi ouvertement. Le boulet russe accroché aux pieds de M. Le Pen va certainement la retarder dans sa course au fauteuil présidentiel. La leçon, chèrement payée, va-t-elle servir les classes politiques occidentales ?

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 23/04/2022

    #Vladimir_Poutine #Occident #Trump #JoeBiden #Affaires #Argent #Marine_le_pen

  • Ukraine: attaque aux armes biologiques sous faux drapeau ?

    Ukraine: attaque aux armes biologiques sous faux drapeau ?

    Ukraine: attaque aux armes biologiques sous faux drapeau ? – Russie, manipulation, armes chimiques, Joe Biden, Etats-Unis, CIA, Mossad,

    Sommes-nous à la veille d’une importante opération de manipulation qui va mettre la Russie et Poutine au ban des accusés pour utilisation d’armes chimiques ? Joe Biden accuse ouvertement les russes de préparer une attaque de ce genre et le rappelle presque tous les jours. Cette insistance cacherait-elle des intentions peu louables ?

    Connaissant les précédentes mises en scène de la CIA, notamment en Syrie, on ne peut que s’inquiéter de ces avertissements répétés du président américain. On se rappelle ces accusations contre Bachar El Assad avec force images et témoignages alors que les fameux gaz mortels étaient en fait de la poudre blanche sur les visages des supposées victimes. Une fillette participant au tournage des films de propagande a d’ailleurs été démasquée puisque jouant le même rôle de morte dans plusieurs apparitions ! Ces opérations sous faux drapeau sont une spécialité de la CIA et du Mossad.

    Pourtant, les russes sont formels : le Pentagone travaille sur plusieurs sites de fabrication d’armes biologiques en Ukraine. Ils affirment détenir des preuves sur ces activités et les lieux où ils s’opèrent. Ils ont trouvé des armes chimiques très dangereuses qui peuvent propager des maladies incurables. Ils ont même affirmé que leurs investigations ont permis de découvrir que ces laboratoires clandestins avaient prévu d’utiliser des oiseaux pour transporter ces virus pour les transmettre facilement à l’homme.

    Leur représentant aux Nations-Unies vient d’en reparler pour la énième fois mais personne ne veut l’entendre. Comme si l’on attendait une opération similaire à celle de Khan Chaikhoune et Marea, en Syrie, pour passer aux accusations.

    L’impérialisme ne se renouvelle pas dans ces méthodes. Comme il avait raison le Général Giap de marteler : « l’impérialisme est un mauvais élève ! »

    M. F.

    Le Soir d’Algérie, 22/03/2022

    #Ukraine #Russie #Armes-chimiques #armes_biologiques


  • Ukraine – Sahara Occidental, une « hypocrisie américaine »

    Ukraine – Sahara Occidental, une « hypocrisie américaine »

    Ukraine – Sahara Occidental, une « hypocrisie américaine » – Maroc, Joe Biden, Russie,

    Alors que l’administration Biden a condamné l’invasion russe d’une Ukraine souveraine et indépendante, elle a refusé de reconnaître ou de soutenir de la même manière le Sahara occidental, qui est occupé par le Maroc depuis 1975. Des groupes de défense des droits de l’homme ont documenté la répression brutale des militants indépendantistes et la Population autochtone, connue sous le nom de Sahraouis. La disparité entre le traitement américain des deux pays révèle l’hypocrisie et la discrimination occidentales lorsqu’il s’agit de pays qui ne sont pas blancs, chrétiens et européens, déclare Stephen Zunes, professeur de politique et d’études internationales à l’Université de San Francisco. Il ajoute que la politique américaine sur le Sahara occidental renforce les revendications de Poutine sur l’Ukraine, car elle montre que les États-Unis manquent d’opposition de principe à l’expansion territoriale illégale. « Quand Biden dit que la Russie n’a pas le droit de modifier unilatéralement les frontières internationales, que les pays ne peuvent pas étendre leur territoire par la force, il a certainement raison. Mais il semble penser que ce n’est pas grave si vous êtes un allié des États-Unis comme le Maroc.

    Transcription

    (Il s’agit d’une transcription urgente. La copie peut ne pas être dans sa forme finale)

    AMY GOODMAN : C’est la démocratie maintenant ! , Democracynow.org, Le rapport sur la guerre et la paix. Je suis Amy Goodman.

    Alors que nous continuons à regarder l’invasion russe de l’Ukraine, nous sommes rejoints par le professeur Stephen Zunes de l’Université de San Francisco. Il a récemment publié un article dans The Progressivetitrait « L’hypocrisie américaine sur l’Ukraine ». Zunes condamne l’invasion russe mais critique ce qu’il considère comme l’hypocrisie du président Biden. Il écrit : « Si Biden croyait vraiment que les pays ont un droit à l’autodétermination, il ne refuserait pas de reconnaître ce droit pour le Sahara occidental, comme l’ont demandé la Cour internationale de justice et pratiquement tous les pays de la planète, et il ne refuserait pas non plus de soutenir L’autodétermination palestinienne en dehors des paramètres convenus par leurs occupants israéliens. Ce sont les mots du professeur Zunes. Il a beaucoup écrit sur le Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975.

    Dans quelques minutes, nous allons passer à une interview que j’ai réalisée vendredi avec un éminent défenseur sahraoui des droits de l’homme qui est de facto assigné à résidence depuis novembre 2020. Mais nous nous tournons d’abord vers le professeur Zunes. Ses livres incluent Western Sahara: War, Nationalism, and Conflict Irresolution .

    Bienvenue à la démocratie maintenant ! Alors que nous voyons se dérouler l’invasion russe de l’Ukraine, Stephen Zunes, expliquez pourquoi vous parlez du Sahara occidental.

    STEPHEN ZUNES : Eh bien, Trump a reconnu, officiellement reconnu, l’annexion illégale du Sahara Occidental par le Maroc au cours des dernières semaines de sa présidence. Et comme un certain nombre de décisions impétueuses de Trump, on a supposé que Biden l’annulerait dès son arrivée au pouvoir, d’autant plus qu’un groupe bipartisan de membres du Congrès, de fonctionnaires de carrière du Département d’État et de gouvernements alliés l’encourageait à le faire. Il a cependant refusé de le faire.

    Les États-Unis sont pratiquement le seul pays au monde, le seul pays, à reconnaître formellement l’annexion illégale du Maroc. Si vous regardez des cartes des Nations Unies, de Google, de Rand McNally, de National Geographic , peu importe, elles sont représentées comme deux pays distincts. Les cartes du gouvernement américain, en revanche, montrent le Sahara occidental comme faisant partie du Maroc, sans démarcation entre eux. Ainsi, lorsque Biden dit que la Russie n’a pas le droit de modifier unilatéralement les frontières internationales, que les pays ne peuvent pas étendre leur territoire par la force, il a certainement raison. Mais il semble penser que ce n’est pas grave si vous êtes un allié américain comme le Maroc.

    AMY GOODMAN : Donc, pour ceux qui ne connaissent pas la dernière colonie d’Afrique, pouvez-vous expliquer, très rapidement, comment le Maroc a occupé le Sahara Occidental ?

    STEPHEN ZUNES :Le Maroc s’est emparé du territoire en 1975 au bord de son indépendance de l’Espagne. Et le Sahara occidental – son nom officiel est la République arabe sahraouie démocratique – a été reconnu par plus de 80 pays. C’est un État membre à part entière de l’Union africaine. Donc, ce que Biden fait, c’est qu’il reconnaît essentiellement la conquête d’un État africain reconnu par un autre à un moment où il parle de façon moralisatrice de la façon dont le monde doit s’unir contre l’agression russe parce qu’elle viole des normes juridiques internationales de longue date. La Cour internationale de Justice, le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Assemblée générale des Nations Unies, l’Organisation de l’unité africaine ont tous appelé au retrait des forces marocaines et à un acte d’autodétermination tel qu’un référendum. Mais les États-Unis ont discrètement soutenu l’occupation depuis 1975.

    AMY GOODMAN : Et parlez de pourquoi vous aussi, dans les mêmes articles, parlez à la fois de la Palestine et du Sahara Occidental. Et puis il y a un lien avec Trump poussant le Maroc et acceptant leur pouvoir sur le Sahara Occidental.

    STEPHEN ZUNES : Eh bien, les États-Unis sont aussi le seul pays au monde à avoir formellement reconnu l’annexion illégale par Israël des hauteurs du Golan syrien. Nous avons reconnu de facto l’annexion par Israël du grand Jérusalem-Est. Et depuis l’administration Trump, nous considérons les colonies illégales comme faisant partie d’Israël. Et donc il y a un lien là. Mais en ce qui concerne — mais nous parlons de toute une nation quand nous parlons du Sahara Occidental.

    Et ce qui est intéressant – et ce développement vient de se produire la semaine dernière – nous pensions avoir remporté une grande victoire lorsque le Congrès a bloqué la coopération militaire américaine avec les forces armées répressives du Maroc jusqu’à ce que le Maroc accepte de trouver une solution politique mutuellement acceptable au Sahara occidental, mais le L’administration Biden a récemment affirmé que le Maroc l’avait fait via son plan d’autonomie douteux, qui nie au peuple son droit à l’autodétermination, comme l’ont exigé les Nations Unies et la Cour mondiale. Elle exclut l’indépendance et pérennise l’occupation. Je veux dire, si la Russie conquérait 80 % de l’Ukraine et offrait une vague forme d’autonomie sous souveraineté russe, Biden trouverait-il que cela constituait une solution politique mutuellement acceptable ? Mais c’est ce qu’est la politique américaine. Et encore une fois, nous sommes une grande valeur aberrante ici.

    Democracy Now, 21/03/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #JoeBiden #Ukraine #Russie

  • Hypocrisie: L’USA soutient les annexions illégales d’Israël et du Maroc

    Hypocrisie: L’USA soutient les annexions illégales d’Israël et du Maroc

    Hypocrisie: L’USA soutient les annexions illégales d’Israël et du Maroc – Etats-Unis, Sahara Occidental, Joe Biden, Ukraine,

    L’Amérique doit être cohérente. Elle ne peut pas choisir quand elle veut suivre le droit international.

    En décembre dernier, alors que les forces russes encerclaient l’Ukraine, l’administration Biden et ses alliés ont adressé un avertissement sévère à Vladimir Poutine : « Tout recours à la force pour modifier les frontières est strictement interdit par le droit international. » En janvier, alors que les troupes russes se massaient encore plus nombreuses, le secrétaire d’État Antony Blinken a ajouté que « l’inviolabilité des frontières » faisait partie des « principes directeurs du comportement international. » Le mois dernier, après que le Parlement russe a reconnu l’indépendance de deux républiques autoproclamées que Moscou avait séparées de l’Ukraine orientale, M. Blinken a qualifié cette atteinte à « la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine » de « violation flagrante du droit international ».

    Tout cela est indiscutablement vrai. La modification des frontières par la force viole un principe fondamental du droit international. C’est pourquoi l’administration Biden doit faire plus que résister à l’agression de la Russie en Ukraine. Elle doit cesser de violer ce principe elle-même.

    En 2019, l’administration Trump a fait des États-Unis le seul pays étranger à reconnaître l’annexion par Israël du plateau du Golan, qu’Israël a saisi à la Syrie lors de la guerre de 1967. Le professeur de droit de l’université de Tel Aviv Eliav Lieblich a noté que cette décision – qui contredisait une résolution unanime du Conseil de sécurité des Nations unies soutenue par les États-Unis eux-mêmes – constituait un « écart important par rapport à l’interdiction juridique fondamentale de l’annexion unilatérale. » Oona Hathaway, de la faculté de droit de Yale, a qualifié cette décision de « scandaleuse et potentiellement déstabilisante pour l’ordre international d’après-guerre ». Le gouvernement russe l’a qualifiée d’ »indication du mépris que Washington affiche pour les normes du droit international ».

    Après la décision de Trump, le sénateur de l’Illinois Richard Durbin a demandé au secrétaire d’État Mike Pompeo d’expliquer la différence juridique entre l’annexion du Golan par Israël et l’annexion de la Crimée par Moscou en 2014, qui avait conduit les États-Unis à imposer des sanctions. Pompeo a répondu qu’ »il existe une doctrine de droit international sur ce point précis. Nous n’avons pas le temps de commencer à la parcourir aujourd’hui. Mais [je suis] heureux de demander à une équipe d’y aller et de vous guider à ce sujet. » Lorsque les journalistes ont fait un suivi, le Département d’Etat n’a cité aucune doctrine de droit international. Au contraire, une porte-parole du département a déclaré, de manière insensée, que « la politique américaine continue d’être qu’aucun pays ne peut changer les frontières d’un autre par la force. »

    Puis, en 2020, l’administration Trump a enchaîné en faisant des États-Unis le seul pays étranger à reconnaître l’annexion par le Maroc du Sahara occidental, un territoire que le Maroc a envahi en 1975 après le retrait des dirigeants coloniaux espagnols du territoire. L’ancien secrétaire d’État James Baker III a qualifié cette décision de « recul stupéfiant par rapport aux principes du droit international ». Une fois de plus, les États-Unis ont contredit les résolutions du Conseil de sécurité qu’ils avaient eux-mêmes soutenues. Une fois de plus, la Russie a reproché aux États-Unis de transgresser un principe de « droit international universellement reconnu ».

    Depuis son entrée en fonction, l’administration Biden n’est revenue sur aucune de ces décisions de Trump. Au contraire, les États-Unis continuent de fournir à Israël une aide militaire de près de 4 milliards de dollars par an, sans aucune condition relative aux droits de l’homme, alors même que Human Rights Watch et Amnesty International affirment que ce pays pratique l’apartheid. L’administration Biden a également augmenté les ventes d’armes au Maroc, même si l’organisme américain de surveillance de la démocratie Freedom House rapporte que les habitants du Sahara occidental jouissent de moins de libertés que les habitants de Chine ou d’Iran.

    L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie donne à l’administration Biden une chance de reconsidérer cette voie dangereuse. Elle peut exploiter la répulsion mondiale actuelle contre l’agression de Poutine pour reconstruire le principe selon lequel aucun pays ne doit redessiner les frontières d’un autre par la force. Mais seulement si elle revient sur les décisions de Trump et prouve que les États-Unis sont prêts à vivre selon les normes qu’ils exigent de Moscou. Politiquement, ce ne sera pas facile, car Israël, qui bénéficie d’un fort soutien à Washington, a bénéficié des deux décisions de Trump – sa décision sur le plateau du Golan et sa décision sur le Sahara occidental, qui a contribué à convaincre le Maroc de normaliser ses relations diplomatiques avec l’État juif. Mais les normes internationales ne restent fortes que si les pays les respectent lorsqu’elles sont gênantes. Et si les États-Unis choisissent de continuer à faire preuve d’hypocrisie, ils rendront plus vulnérables l’Ukraine, Taïwan et toute autre nation plus faible bordée par un voisin rapace.

    Après que le secrétaire d’État Pompeo a défendu la reconnaissance par Trump de l’annexion du plateau du Golan par Israël, le sénateur Durbin a prévenu : « Je ne pense pas que l’administration pense clairement à la façon dont cela se termine bien. » Il avait raison. L’érosion continue de la norme contre l’agression internationale ne se terminera pas bien. L’attaque de la Russie contre l’Ukraine n’en est que le dernier signe. L’administration Biden peut endiguer cette érosion dès maintenant. Mais en plus de la bataille militaire à laquelle elle participe en Ukraine, elle doit mener une bataille politique au niveau national.

    Peter Beinart est professeur de journalisme et de sciences politiques à la Newmark School of Journalism de la City University of New York. Il est également rédacteur en chef de Jewish Currents et rédige The Beinart Notebook, une lettre d’information hebdomadaire.

    The Guardian, 10/03/2022

    #Maroc #SaharaOccidental #EtatsUnis #JoeBiden #Israël

  • Emhoff: « Les valeurs juives sont des valeurs américaines »

    Emhoff: « Les valeurs juives sont des valeurs américaines »

    Emhoff: « Les valeurs juives sont des valeurs américaines » – Joe Biden, Doug Emhoff, Kamala Harris

    Bidens, Harris et Emhoff célèbrent Hanoucca à la Maison Blanche
    WASHINGTON (AP) – Le président Joe Biden, le vice-président Kamala Harris et leurs épouses ont organisé une célébration « familiale » de Hanoucca à la Maison Blanche mercredi, avec la première épouse juive d’un vice-président, le deuxième gentleman Doug Emhoff, se joignant à l’allumage de la menorah .

    S’adressant à plus de 150 invités, dont des dirigeants de la communauté juive, des membres du Cabinet, des législateurs et le nouvel ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Michael Herzog, Biden a cherché à établir des parallèles entre sa présidence et les huit jours de commémoration de la consécration du temple à Jérusalem par les Maccabées.

    « Que ce soit dans le temple de Jérusalem ou le temple de notre démocratie, rien de cassé ou de profane n’est irréparable, rien », a déclaré Biden. « Nous pouvons toujours reconstruire mieux, peut-être reconstruire plus brillant. »

    Reconnaissant son rôle historique alors qu’il rejoignait le chef de la majorité au Sénat Chuck Schumer et les dirigeants juifs pour allumer la menorah marquant la quatrième nuit de Hanoucca, Emhoff a déclaré : « Les valeurs juives sont des valeurs américaines.

    L’événement a fourni un premier avant-goût des plans de vacances épurés de l’administration au milieu de la pandémie de COVID-19 en cours et de la nouvelle menace de la variante omicron. Les invités, tous portant des masques, se sont assis côte à côte dans la salle Est pour l’événement, qui n’incluait pas la réception habituelle de nourriture et de boissons par la suite.

    Au lieu de cela, les invités ont reçu des biscuits décorés et emballés individuellement préparés par la cuisine de la Maison Blanche pour marquer les vacances alors qu’ils quittaient la résidence ornée.

    La menorah choisie pour l’occasion était la menorah Liberty Bell, conçue par le survivant de l’Holocauste Manfred Anson. Il est prêté à la Maison Blanche par le National Museum of American Jewish History.

    Associate Press, 02/12/2021

    #EtatsUnis #JoeBiden #Hannouca #LobbyJuif #Israël

  • Un « sommet pour la démocratie » ou pour la dicature?

    Joe Biden, Etats-Unis, Russie – Un « sommet pour la démocratie » ou pour la dicature?

    Lavrov dénonce le « Sommet pour la démocratie » de Biden, stratagème pour remplacer la démocratie par la dictature
    Les 9 et 10 décembre, Washington a l’intention d’accueillir le Sommet pour la démocratie, qui réunira les dirigeants des pays, les militants des droits et les hommes d’affaires

    MOSCOU, 30 novembre. /TASS/. L’initiative des États-Unis d’organiser le Sommet pour la démocratie implique le droit de Washington d’imposer sa vision de la démocratie aux autres et sa réticence à accepter l’égalité souveraine de tous les pays, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors de l’événement Dialogue au nom du futur. , organisé mardi par le Fonds de diplomatie publique Gorchakov.

    « Le président américain Joe Biden, qui convoque un sommet pour la démocratie, a dressé une liste de 110 pays de manière totalement arbitraire. La liste soulève de nombreuses questions, tout comme l’idée même du sommet pour la démocratie, qui implique les États-Unis  » droit – un droit revendiqué par Washington – de décider qui est une démocratie et qui ne l’est pas. Et d’ailleurs, pourquoi la notion américaine de démocratie devrait-elle être considérée comme l’organisation parfaite de la société ? » Lavrov songea.

    Le haut diplomate russe a souligné que la politique américaine visait à promouvoir le point de vue de Washington sur la démocratie tout en rejetant « toute forme de coopération internationale qui serait vraiment démocratique signifie le mépris des engagements du pays en vertu de la Charte des Nations Unies, qui consacre l’égalité souveraine des pays comme l’un de ses grands principes. » « Alors, avant d’enseigner aux autres comment organiser leurs démocraties, parlons de démocratie dans les relations internationales. L’Occident hésite à l’accepter et cherche à la remplacer par sa dictature », a conclu le ministre russe des Affaires étrangères.

    Les 9 et 10 décembre, Washington a l’intention d’accueillir le Sommet pour la démocratie, qui réunira des dirigeants de pays, des militants des droits et des hommes d’affaires. Au total, 110 pays et territoires ont été invités à participer à l’événement, dont Taïwan. Cependant, ni la Chine ni la Russie ne figurent sur la liste. Lavrov a déclaré plus tôt que l’objectif du sommet « est de diviser les peuples et les pays en [un] démocratique et un non-démocratique ».

    Tass, 30/11/2021

    #Etats_Unis #Joe_Biden #Sommet_démocratie #Russie #Sergueï_Lavrov

  • Algérie : Reprise de la ligne maritime Mostaganem-Valence

    Algérie : Reprise de la ligne maritime Mostaganem-Valence

    Algérie, bateau, Chine, Balearia, Joe Biden – Algérie : Reprise de la ligne maritime Mostaganem-Valence

    La ligne de transport maritime des voyageurs reliant le port de Mostaganem à celui de Valence (Espagne), a repris dimanche, après une interruption de plus de 20 mois d’arrêt suite aux dispositions préventives de la propagation du coronavirus (Covid-19). Le ferry de la compagnie espagnole « Baléaria » a accosté au port de Mostaganem, dimanche à 8 heures du matin, avec à son bord 349 passagers et 148 véhicules, a annoncé, à l’APS, le directeur de wilaya chargé des transports, Boumediène Riadh. L’opérateur espagnol devra assurer le transport de voyageurs en aller retour via cette ligne maritime à une moyenne d’une desserte par semaine, a ajouté le même responsable. Les autorités locales ont mis en place un programme sanitaire pour assurer l’arrivée et le départ des passagers et leur départ dans les meilleures conditions avec le respect des mesures sanitaires de prévention du coronavirus, a souligné, pour sa part, le directeur local de la santé et de la population, Toufik Mohamed Khelil. Une équipe médicale mobile a été mise en place au niveau de la gare maritime de transport des voyageurs de Mostaganem. Elle est composée d’un médecin et quatre agents paramédicaux, dotés de caméras thermiques et de thermomètres à distance. Quatre laboratoires d’analyses de PCR et antigéniques ont été mobilisés pour faciliter l’entrée des voyageurs à la gare maritime et pour assurer les procédures administratives, a ajouté le DSP.

    Plus de 75 migrants illégaux se noient au large des côtes libyennes, selon l’OIM
    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué samedi que plus de 75 immigrants illégaux se sont noyés en mer au large des côtes de l’ouest de la Libye, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe. « Plus de 75 migrants se sont noyés mercredi après avoir quitté la Libye, selon 15 survivants secourus par des pêcheurs et amenés à Zuwara », a tweeté l’OIM. « Cette dernière tragédie porte le nombre de vies perdues en Méditerranée centrale cette année à plus de 1 300″, a déclaré l’OIM. La Libye est devenue depuis 2011, un point de départ privilégié pour les immigrants clandestins qui veulent traverser la mer Méditerranée vers les côtes européennes.

    Tébessa : trois morts et deux blessés dans un accident de la route
    Trois (3) personnes sont décédées et deux (2) autres ont été blessées dans un accident de la circulation, survenu samedi après-midi à l’entrée Est de la ville de Tébessa, a indiqué un communiqué émanant de la cellule de communication de la direction locale de la Protection civile. Les éléments de ce corps constitué de l’unité de Bab Ezziatine, soutenus par ceux de l’unité principale, sont intervenus suite à cet accident survenu sur la RN 16 à l’entrée Est de la ville de Tébessa, plus exactement sur la route de Bekaria où un véhicule de tourisme a heurté un poteau électrique, a précisé la même source. L’accident a fait trois morts et causé des blessures à deux autres personnes, a relevé le même communiqué. Les deux blessés ont été transférés vers l’hopital de Bekkaria pour bénéficier des soins nécessaires, a indiqué la même source signalant en outre l’evacuation des dépouilles vers le même établissement de santé. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territorialement compétents afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

    Démantèlement d’un réseau de trafic de psychotropes à Oran
    Les services de police d’Oran sont parvenus à mettre un terme à l’activité d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de psychotropes composé de cinq individus et à saisir 2.000 comprimés psychotropes, a-t-on appris, dimanche, de la direction de la sûreté de wilaya. Cette opération a eu lieu suite à l’exploitation d’informations parvenues à la brigade de lutte contre la commercialisation de stupéfiants et de psychotropes, selon lesquelles les membres de ce réseau ont conclu un accord pour vendre ces psychotropes dans les milieux des jeunes, indique la cellule communication et des relations publiques. Après avoir opéré une surveillance des mouvements des membres de ce réseau, les policiers ont procédé à leur arrestation et saisi 2 000 comprimés de psychotropes dans le domicile de l’un des individus impliqués dans cette affaire, qui était le repaire de cette bande servant au stockage et au trafic de la drogue, indique le même source. Une procédure judiciaire a été ouverte contre les individus impliqués dans ce trafic, dont un individu recherché faisant l’objet de deux mandats d’arrêt, et seront traduits devant la justice pour formation d’association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants et de psychotropes, indique-t-on de même source.

    Biden, le plus vieux président des Etats-Unis, souffle ses 79 bougies
    Joe Biden, le plus vieux président américain en exercice, a fêté samedi ses 79 ans en famille au lendemain d’un bilan médical le jugeant « apte » à diriger les États-Unis. Le président démocrate passe son week-end d’anniversaire dans son fief de Wilmington, à 170km de la capitale Washington. Il n’a pas d’évènement public à son agenda.
    « Bon anniversaire à mon ami, à mon frère », lui a souhaité Barack Obama, dont Joe Biden a été le vice-président durant huit ans, sur Twitter. « L’Amérique est reconnaissante pour votre compassion, votre décence, votre amour de la nation ainsi que pour votre leadership et votre ambition », a aussi souligné la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, de deux ans son aînée.

    À la veille de son anniversaire, Joe Biden s’était plié à un bilan de santé lors duquel il a été jugé « apte » à remplir ses fonctions de président, selon son médecin. L’examen incluait une coloscopie sous anesthésie durant laquelle il a brièvement transféré ses pouvoirs à la vice-présidente Kamala Harris, devenue ainsi la première femme à détenir les prérogatives présidentielles dans l’histoire des États-Unis. Joe Biden a déjà fait savoir publiquement qu’il comptait se représenter en 2024.

    Mais certains partisans de Donald Trump, lui aussi septuagénaire, ne perdent aucune occasion de s’interroger publiquement, de manière plus ou moins détournée, sur sa santé physique et sa lucidité.

    La Chine comptera plus de 300 millions d’automobiles immatriculées d’ici la fin de l’année
    La Chine, le plus grand marché automobile du monde, devrait compter plus de 300 millions d’automobiles immatriculées d’ici la fin de l’année, a annoncé samedi un responsable de l’Association des constructeurs automobiles de Chine (ACAC). Fin septembre, la Chine comptait déjà 297 millions d’automobiles immatriculées, a indiqué Shi Jianhua, secrétaire général adjoint de l’association, lors d’un forum organisé en marge du Congrès mondial de la fabrication, à Hefei, capitale de la province orientale de l’Anhui. Le marché automobile chinois devrait poursuivre sa croissance, avec une croissance annuelle moyenne de 4% prévue pendant les cinq années jusqu’à 2025, a fait remarquer M. Shi.

    Le Courrier d’Algérie, 22/11/2021

    #Algérie #Balearia #Mostaghanem #Bateau #Valence #Chine #JoeBiden