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  • Marruecos justifica en « cuestiones técnicas » el retraso en las aduanas de Ceuta y Melilla

    Etiquetas : Marruecos, Ceuta, Melilla, aduanas, José Manuel Albares, Pedro Sanchez,

    Rabat, 14 dic (EFE).- El ministro de Exteriores marroquí, Naser Burita, afirmó que la apertura de las aduanas de Ceuta y Melilla « no es un problema de compromisos o político, es un problema de implementación técnica », tras reunirse en Rabat con su homólogo español, José Manuel Albares, quien dijo que por parte de España « todo está listo ».

    Albares y Burita se reunieron este jueves en Rabat en lo que supone la primera visita oficial del ministro español en la nueva legislatura y uno de los puntos que trataron fue la reapertura de la aduana de Melilla (cerrada en 2018) y la implementación de una aduana en Ceuta.

    En una rueda de prensa conjunta tras reunirse durante una hora, Burita aseguró que se procederá a una reapertura de los pasos en la que se aplicará « una fórmula común que se traduzca en una mejora », tras lo aprendido con los ensayos hechos, y Albares contestó: « Por nuestra parte todo está listo para que puedan empezar a operar, no son necesarias más pruebas piloto ».

    « Hemos avanzado bastante en este ámbito », dijo Burita preguntado por las aduanas y añadió que todos los compromisos de la hoja de ruta firmada en abril de 2022 entre el presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, y el rey Mohamed VI « van a ser implementados de forma clara ».

    Dicha hoja de ruta se acordó después de la reconciliación bilateral que siguió a una crisis de casi un año y se produjo con el apoyo de Sánchez al plan de autonomía de Marruecos para el territorio del Sahara Occidental, excolonia española reivindicada por el Frente Polisario y controlada de facto por Rabat.

    Uno de sus puntos, el más polémico, es el establecimiento de « dispositivos apropiados de control aduanero y de personas a nivel terrestre y marítimo », que incluiría la reapertura de la aduana de Melilla y la apertura de una nueva en Ceuta.

    Burita afirmó que el grupo de trabajo para avanzar en este tema es el que más reuniones ha celebrado y recordó que se han llevado a cabo tres experiencias piloto en las fronteras entre el territorio marroquí y los dos enclaves españoles del norte de África.

    De ellas, dijo, « hemos sacado lecciones de lo que hay que hacer y mejorar » que permitirán aplicar « una fórmula común que se traduzca en una mejora » para no volver a la situación prepandemia, cuando circulaba mercancía de contrabando por ambas fronteras.

    Esa situación, abundó el ministro marroquí, « generaba problemas legales, comerciales o incluso de imagen », en referencia a las porteadoras, mujeres que llevaban gran cantidad de mercancías a la espalda. « Hay que encontrar una solución diferente que respete los compromisos », dijo.

    El ministro marroquí abundó en que el retraso en la apertura no es un problema « de compromiso o político, sino de implementación técnica », y ahora es necesario que los técnicos sigan trabajando en el asunto para avanzar. EFE

    Fuente : Swissinfo, 14/12/2023

    #Marruecos #España #Ceuta #melilla #Aduanas

  • Espagne-Algérie : Tentatives maladroites

    Espagne-Algérie : Tentatives maladroites

    Espagne, Algérie, Pedro Sanchez, José Manuel Albares, Maroc, Sahara Occidental,

    par Abdelkrim Zerzouri


    Depuis la brouille diplomatique entre Alger et Madrid, qui dure depuis le revirement de la position espagnole sur le dossier du Sahara Occidental, publiquement assumé le 18 mars dernier, à travers son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc, le gouvernement de Pedro Sanchez ne s’est pas lassé de chercher maladroitement une voie de rapprochement avec l’Algérie. Tout en craignant de fâcher le Maroc, qui surveille de très près les faits et dires des responsables espagnols sur ce registre.

    Ainsi, jeudi dernier, le ministre espagnol des Affaires étrangères a réitéré le souhait du gouvernement espagnol d’entretenir les meilleures relations avec l’Algérie, qui sont mutuellement bénéfiques pour les deux pays, a-t-il estimé, non sans souligner que cette bonne relation que son gouvernement tente d’établir avec l’Algérie ne doit pas être au détriment de la relation avec le Maroc.

    Pourtant, le gouvernement espagnol a bien pris une décision (soutien au plan d’autonomie) en faveur du Maroc et au détriment du droit international que respecte l’Algérie ! Il s’agit là d’un message réconfortant pour le Maroc, qui pourrait signifier que la position de l’Espagne sur le dossier du Sahara occidental ne changera pas. «Nous souhaitons avoir avec l’Algérie les mêmes relations que nous entretenons avec tous nos voisins, de respect mutuel et de non-ingérence. Nous ne voulons pas que la relation solide que nous construisons avec le Maroc et qui profite à l’Espagne, et surtout à l’Andalousie, soit un obstacle pour celle avec l’Algérie», a-t-il affirmé dans une tentative de mettre ses deux voisins sur le même pied d’égalité. Une demande à l’Algérie de faire comme si de rien n’était ? Voilà à quoi se résument les vaines tentatives du gouvernement espagnol pour apaiser les relations entre les deux pays.

    Plus perspicace est la déclaration du plus haut représentant européen pour les Affaires étrangères Josep Borrell, lui-même ancien membre du gouvernement espagnol en tant que ministre des Affaires étrangères, et qui a estimé dans ce sens, à la fin du mois d’août dernier, que «la position du gouvernement espagnol, et celle de l’UE, est de défendre la tenue d’une consultation pour que le peuple sahraoui puisse décider de la manière dont il souhaite son avenir».

    Mais, ce responsable a apporté des rectifications à sa déclaration, en sautant le passage qui parle de la «la consultation pour que le peuple sahraoui puisse décider de son avenir», et dire que «la solution au problème du Sahara soit une solution convenue entre les parties dans le cadre des résolutions des Nations unies». Malgré cela, le Maroc n’a pas digéré la position de Borrell, et a procédé à l’annulation de sa visite prévue au courant du mois de septembre. L’Espagne reste avec ses pieds enlisés dans les sables du Sahara occidental. Car, l’Espagne ne peut arriver à aucun rapprochement avec l’Algérie tant que sa position sur le Sahara occidental n’est pas rectifiée. C’est l’un des caractères forts de la diplomatie algérienne.

    Le Quotidien d’Oran, 10/09/2022

    #Espagne #Algérie #Pedro_Sanchez #Albares

  • Espagne-Algérie. Le «caméléon» de Madrid

    Espagne-Algérie. Le «caméléon» de Madrid

    Espagne, Algérie, Sahara Occidental, Gaz, Pedro Sanchez, José Manuel Albares,

    Au moment où l’Europe, en guerre déclarée contre la Russie, se débat pour s’affranchir de l’emprise gazière de Poutine, l’Espagne de Pedro Sanchez se tourne vers Moscou. Summum de la trahison.

    Brahim TAKHEROUBT

    Par devoir d’honnêteté, il faut reconnaître que le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, fait des miracles: c’est une personne capable de donner le vertige à une girouette. Il y a à peine quelques semaines, n’a-t-il pas dépêché son ministre des Affaires étrangères, Albares, à Bruxelles dans l’espoir d’impliquer l’Union européenne dans une crise bilatérale avec l’Algérie? Pour donner de l’épaisseur à sa manoeuvre, n’avait-il pas évoqué la «main de Poutine» derrière la décision algérienne de suspendre son traité d’amitié comme si Alger se faisait dicter ses positions souveraines? Et puisque le Premier ministre espagnol a un palais sensible au goût des couleuvres, il lâche une autre encore plus grosse. Après l’UE, il tente de vendre la menace russe à l’Otan.

    Le ministre des Affaires étrangères a déployé toute sa rhétorique mensongère, lors du Sommet de l’Otan qui s’est tenu à Madrid les 28, 29 et 30 juin dernier pour convaincre les membres de cette alliance atlantiste de la gravité des menaces qui ont surgi dans le flanc sud de l’Otan. Il évoque encore une fois « la main russe» derrière la déstabilisation de l’Afrique du Nord et du Sahel. Usant de messages codés, il a directement fait allusion à l’Algérie signifiant que ces menaces venant du «sud», usaient de la question migratoire et de «l’énergie comme armes de pression». C’est sur ces éléments farfelus et ces thèses décousues que Sanchez et Albares ont bâti leur «château de cartes», comme dans la série de télé américaine, pour tromper qui? L’opinion internationale? Elle ne suit pas Madrid dans son délire. Fourvoyer l’opposition espagnole? Cette dernière ne décolère pas.

    Plus grave encore, elle vient de découvrir, ahurie, le pot aux roses que pendant tout ce temps, le gouvernement espagnol pactisait avec Moscou. Triste constat. Summum d’une trahison corroborée par des chiffres incontestables: selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol, 24,4% du gaz importé par l’Espagne est ainsi venu de Russie le mois dernier, contre 29,6% des Etats-Unis. L’Algérie, longtemps premier fournisseur du pays, n’a pesé que pour 21,6% de ses importations. Comment ose-t-on exiger une «entière solidarité» de l’Otan, après l’avoir fait avec l’UE avec de pareils mensonges? À Bruxelles, l’information a été ressentie comme un coup de poignard dans le dos. Au moment où l’Europe occidentale, en guerre déclarée contre la Russie, se débat pour s’affranchir de l’emprise gazière de Poutine, voilà que l’Espagne de Pedro Sanchez se tourne vers Moscou. Quel culot!

    Noyé dans ses propres contradictions, le Premier ministre espagnol affolé, se cherche une issue. Une fois sa trahison rendue publique, il fait réagir sa ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera qui a appelé les groupes énergétiques du pays à «réduire au maximum» leurs importations de gaz russe. Contrairement au pétrole, le gaz russe n’est pas concerné par les sanctions européennes adoptées suite à l’opération militaire russe en Ukraine, mais «il est recommandable de rechercher des alternatives», a-t-elle insisté.

    Si au plan interne, le gouvernement Sanchez collectionne les blâmes de l’opposition, ce nouveau rebondissement ne manquera pas de susciter des réactions à l’international. Le «gaz-gate» a emporté le peu de crédibilité dont jouissait jusque-là Pedro Sanchez et son ministre des Affaires étrangères, Albares auprès de leurs alliés occidentaux. On ne peut pas faire la guerre avec un allié enclin à la traîtrise. La diplomatie du mensonge finit toujours par fondre comme neige au soleil. Lors de son déplacement à Bruxelles à la recherche du soutien de l’UE contre l’Algérie, le MAE espagnol a déclaré, torse bombé, qu’il a rencontré le vice-président de la Commission européenne en charge de la politique commerciale, Valis Dombroyskis et Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour la politique étrangère (un membre actif du parti PSOE espagnol au pouvoir), que c’est la Russie qui a poussé l’Algérie à s’en prendre économiquement» à l’Espagne. Suffisant, il complète son argumentaire par «les dernières visites de Lavrov à Alger», pour expliquer cette menace contre l’Europe venant du sud. Alors que la planète entière sait que la vraie raison de cette crise avec l’Algérie n’est dû qu’au revirement inattendu de Madrid sur la question sahraouie, sans avoir préalablement informé son partenaire algérien comme l’exigent les dispositifs du fameux traité suspendu. Ne va-t-il pas falloir maintenant à Pedro Sanchez d’expliquer à l’opinion espagnole et internationale qui a inspiré son rapprochement avec Moscou? «La main d’Alger» peut-être? Qui sait?

    L’Expression, 14/07/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Russie #OTAN #Pedro_Sanchez #Albares

  • El « camaleón » de Madrid

    España, Argelia, Sahara Occidental, Gas, Pedro Sánchez, José Manuel Albares,

    En un momento en el que Europa, en guerra con Rusia, lucha por liberarse del dominio del gas de Putin, la España de Pedro Sánchez recurre a Moscú. Esto es el colmo de la traición.

    Brahim TAKHEROUBT

    En aras de la honestidad, hay que reconocer que el presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, hace milagros: es una persona capaz de marear una veleta. ¿Acaso no envió hace unas semanas a su ministro de Asuntos Exteriores, Albares, a Bruselas con la esperanza de involucrar a la Unión Europea en una crisis bilateral con Argelia? Para dar más contenido a su maniobra, ¿no mencionó la « mano de Putin » detrás de la decisión de Argelia de suspender su tratado de amistad, como si Argel se dejara dictar en sus posiciones soberanas? Y como el Presidente del Gobierno español tiene un paladar sensible al sabor de los bocadillos, está dejando caer otro aún mayor. Después de la UE, intenta vender la amenaza rusa a la OTAN.

    El ministro de Asuntos Exteriores utilizó toda su mendaz retórica en la cumbre de la OTAN celebrada en Madrid los días 28, 29 y 30 de junio para convencer a los miembros de esta alianza atlantista de la gravedad de las amenazas surgidas en el flanco sur de la OTAN. Volvió a hablar de la « mano rusa » detrás de la desestabilización del norte de África y el Sahel. Utilizando mensajes codificados, aludió directamente a Argelia, lo que significa que estas amenazas procedentes del « sur » utilizaban la cuestión de la migración y la « energía como armas de presión ». Sobre estos elementos inverosímiles y tesis inconexas, Sánchez y Albares han construido su « castillo de naipes », como en la serie de televisión americana, ¿para engañar a quién? ¿Opinión internacional? No sigue al Madrid en su ilusión. ¿Engañar a la oposición española? Este último no se lo toma a guasa.

    Peor aún, acaba de descubrir, con asombro, que todo este tiempo el gobierno español estaba pactando con Moscú. Un hecho triste. Según el gestor de la red de gas española, el 24,4% del gas importado por España procedió de Rusia el mes pasado, frente al 29,6% de Estados Unidos. Argelia, que durante mucho tiempo fue el principal proveedor del país, sólo representa el 21,6% de sus importaciones. ¿Cómo se atreve alguien a exigir la « plena solidaridad » de la OTAN, después de haberlo hecho con la UE con semejantes mentiras? En Bruselas, la información se sintió como una puñalada por la espalda. En un momento en el que Europa Occidental, en guerra con Rusia, lucha por liberarse del dominio del gas de Putin, la España de Pedro Sánchez recurre a Moscú. ¡Qué nervios!

    Ahogado en sus propias contradicciones, el angustiado presidente del Gobierno español busca una salida. Una vez hecha pública su traición, hizo reaccionar a su ministra para la Transición Ecológica, Teresa Ribera, que pidió a los grupos energéticos del país que « redujeran al máximo » sus importaciones de gas ruso. A diferencia del petróleo, el gas ruso no se ve afectado por las sanciones europeas adoptadas a raíz de la operación militar rusa en Ucrania, pero « es conveniente buscar alternativas », insistió.

    Si el gobierno de Sánchez está recogiendo las culpas de la oposición en casa, este nuevo giro provocará sin duda reacciones a nivel internacional. El « gas-gate » ha acabado con la poca credibilidad que Pedro Sánchez y su ministro de Asuntos Exteriores, Albares, tenían hasta ahora con sus aliados occidentales. No se puede hacer la guerra con un aliado traicionero. La diplomacia de la mentira siempre acaba derritiéndose como la nieve al sol. Durante su viaje a Bruselas en busca del apoyo de la UE contra Argelia, el MAE español declaró, sacando pecho, que se había reunido con el vicepresidente de la Comisión Europea para la política comercial, Valis Dombroyskis, y con Josep Borrell, alto representante de la UE para la política exterior (miembro activo del partido gobernante en España, el PSOE), que era Rusia la que había empujado a Argelia a « atacar económicamente a España ». Basta con completar su argumento con « las últimas visitas de Lavrov a Argel » para explicar esta amenaza contra Europa desde el sur. Mientras que todo el mundo sabe que la verdadera razón de esta crisis con Argelia se debe al inesperado giro de Madrid sobre la cuestión saharaui, sin haber informado previamente a su socio argelino como exigen las disposiciones del famoso tratado suspendido. ¿Tendrá ahora Pedro Sánchez que explicar a la opinión española e internacional quién inspiró su acercamiento a Moscú? ¿La « mano de Argel » quizás? ¿Quién sabe?

    L’Expression, 14/07/2022

    #Algérie #Espagne #Gaz #Russie #OTAN #Pedro_Sanchez #Albares

  • Le MAE espagnol n’exclut pas une intervention de l’OTAN au Mali

    Le MAE espagnol n’exclut pas une intervention de l’OTAN au Mali

    Espagne, José Manuel Albares, OTAN, Mali, Sahel,

    MADRID, 30 juin (Reuters) – Le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Albares a déclaré jeudi qu’il n’excluait pas une intervention de l’OTAN au Mali si nécessaire, après que le sommet de l’alliance à Madrid a mentionné le terrorisme parmi les « menaces hybrides » que des puissances hostiles peuvent utiliser pour porter atteinte à sa stabilité.

    Interrogé sur une intervention de l’OTAN au Mali, il a déclaré à la radio locale RNE : « Non, nous ne l’excluons pas ».

    « Si c’était nécessaire et si cela représentait une menace pour notre sécurité, nous le ferions », a-t-il ajouté.

    Le nouveau concept stratégique de l’OTAN mentionne le terrorisme et les migrations comme des éléments à surveiller au cours de la prochaine décennie, et désigne le flanc sud comme une nouvelle source de risque pour la stabilité.

    Déclaration d’Albares à la Radio Nationale d’Espagne

    Reuters, 30 juin 2022

    #Espagne #Mali #OTAN #Albares

  • Une éventuelle intervention militaire de l’OTAN au Mali?

    Une éventuelle intervention militaire de l’OTAN au Mali?

    OTAN, Mali, Sahel, Espagne, José Manuel Albares,

    Le MAE espagnol évoque une éventuelle intervention militaire de l’OTAN au Mali

    La réunion de l’OTAN jeudi à Madrid marque un tournant dans la conception de la menace de l’organisation atlantique. La nouvelle doctrine militaire de base de l’OTAN qualifie le terrorisme et la migration de « menaces hybrides » et inclut le flanc sud comme une nouvelle source de risque pour la stabilité des pays membres.

    Le conclave de l’OTAN à Madrid a été l’occasion pour le très contesté ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Albares, de menacer les pays du sud de nouvelles interventions militaires.

    Interrogé par des journalistes en marge du sommet de l’alliance, le diplomate ibérique, a déclaré, le jeudi 30 juin, qu’ « une intervention militaire de l’OTAN au mali n’est pas exclue ». Les propos du chef de la diplomatie espagnole, rapportés par la station de radio locale RNE, engage l’OTAN dans une nouvelle ère et risque de créer des vagues sur le continent africain déjà en colère contre les interventions étrangères. « Si c’était nécessaire et si cela représentait une menace pour notre sécurité, nous le ferions », a répondu clairement José Manuel Albares.

    Nouveau concept stratégique

    Incluant le terrorisme et les migrations comme « menaces hybrides » que des « puissances hostiles pourraient instrumentaliser pour nuire à la stabilité » des pays membres de l’Alliance, l’OTAN compte désormais renforcer ses capacités de défense et étendre son champ d’action vers le sud. D’ailleurs, la déclaration du MAE espagnol intervient au moment de l’adoption du nouveau « concept stratégique » de l’OTAN qui implique la zone du Sahel et l’ensemble du flanc sud dans ses nouveaux plans stratégiques. Pour l’alliance, cette région représente un intérêt stratégique pour les pays membres, mais aussi elle peut être « source de menaces potentielles » à cause d’une instabilité sécuritaire devenue chronique en Afrique.

    Influence russe
    Cette nouvelle vision de l’OTAN renseigne sur les objectifs de l’actualisation de la doctrine militaire de l’organisation atlantique en se tournant vers le sud notamment l’Afrique. L’influence russe en Afrique est constamment évoquée. Madrid qui abritait ce sommet de l’OTAN, avait appelé le 25 mai dernier, par le biais de sa ministre de la Défense, Margarita Robles, l’OTAN à prendre en charge les inquiétudes des européens concernant « l’influence croissante des russes en Afrique ». Quelques heures avant l’ouverture du sommet des pays membres de l’OTAN, c’est le chef de la diplomatie espagnol qui s’est alarmé de la « présence russe croissante en Afrique, et plus particulièrement en Afrique du Nord ».

    Cette offensive de l’OTAN en termes de vision militaire et d’appréciation des menaces qui visent l’Afrique et particulièrement l’Afrique du Nord semble être impulsée par les pays du sud de l’Europe notamment l’Espagne et la France, deux ex-puissances coloniales en perte de vitesse en Afrique.

    Il est, par ailleurs, utile de rappeler au MAE espagnol les dégâts de l’intervention militaire de l’OTAN en Lybie et les conséquences sécuritaires sur toute la région de l’Afrique du Nord et le Sahel. Cette logique d’intervention militaire n’a jamais été une solution aux crises de l’Afrique, au contraire elle creusera le faussé entre les partenaires occidentaux et les pays africains hostiles aux interventions étrangères.

    L’Algérie aujourd’hui, 01 jui 2022

    #Afrique #Sahel #OTAN #Espagne #Mali #Russie

  • Argelia-España: el retrato mordaz de José Manuel Albares

    España, Argelia, José Manuel Albares, Union Europea, Pedro Sanchez, OTAN, Josep Borrell,

    Daños colaterales de la crisis política entre Argelia y España, surgida el pasado mes de marzo, por el cambio de postura del Gobierno-Sánchez respecto a la causa saharaui, la diplomacia española expuso a plena luz las fallas del asunto, difíciles de contradecir.

    Hay que decir que la brillantez, sobre todo la firmeza y actualidad de la respuesta de Argel a un decomiso consumado, había derrocado rápidamente al Ejecutivo español y a sus eminencias grises, dejándoles poco margen de maniobra, por lo demás gesticulaciones “con el carácter grotesco de lo diplomático”. espectáculo”, según los términos de la agencia oficial Aps.

    En esta línea, la Aps partió, desde ayer, un mordaz retrato del jefe de la diplomacia española, José Manuel Albares.

    El comentario, titulado  »Sobre la embestida del incendiario Albares », se dedica a una vapulea formal, poniendo inmediatamente en duda las capacidades de « un diplomático indigno » de este gran país mediterráneo « y de su gran pueblo que siempre ha inspirado respeto » destaca la escritura en una sutil distinción.

    Y para continuar, implacable, avanzando que “M. Albares, que irrumpió en la diplomacia y nunca se quedó sin pifias, logró (¡hay que reconocerlo!) manipular a un compatriota, compañero de partido, exministro de Relaciones Exteriores de su estado y hoy al frente de las relaciones exteriores de la Unión Europea, para empañar tristemente la credibilidad de esta importantísima institución comunitaria, mediante la publicación de un comunicado sin fundamento contra Argelia », se revela minuciosamente.

    Reduciéndolo, prácticamente, a la etapa de la caricatura, el editor de la diatriba destaca « la declaración guiñolesca », escribió « realizada el mismo día en la explanada de la Comisión de la UE, llamando, incluso insinuando a las autoridades argelinas a dialogar, y esto con un lenguaje de contornos irreverentes y sobre todo indigno de su función ».

    O incluso su « lastimero llamamiento a Estados Unidos y la OTAN para rescatar a un pequeño ministro abrumado por su propia bajeza, después de haber intentado en vano movilizar a la Unión Europea y esto agitando al espantapájaros ruso para convencer a sus pares europeos de estar a su lado ». . ¡Se ha dicho misa!

    ¿El réquiem también? Pieza de antología, para el epílogo: “La historia no retendrá mucho de Albares, porque nada grande nace de la pequeñez. Al agudizar la crisis entre Argelia y España y envolverla en un lenguaje tomado de la Guerra Fría, Albares tampoco crece”, concluye el panfleto.

    AN24News, 15 jun 2022

    #Argelia #España #Albares #Rusia #OTAN #UE #EEUU #PedroSanchez


  • Crise Algérie-Espagne : Le problème, c’est Sanchez

    Crise Algérie-Espagne : Le problème, c’est Sanchez

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, Maroc, Sahara Occidental, José Manuel Albares, UE,

    «L’Espagne donne l’Image d’un pays incapable de gérer seul sa diplomatie en faisant appel à l’Union européenne ».

    La décision de l’Algérie de suspendre le Traité d’amitié avec l’Espagne suite à sa nouvelle position sur le Sahara occidental place le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez dans une situation fort inconfortable. Que faut-il faire pour mobiliser ses alliés de l’Union Européenne (UE) contre Alger ? Pedro Sanchez s’agite dans tous les sens pour trouver une issue honorable. Se plaindre à Bruxelles ? L’ancien ministre des Affaires étrangères espagnol, José Manuel Garcia-Margallo, a critiqué lundi les actions de l’actuel gouvernement de Pedro Sanchez, après son revirement dans le dossier sahraoui et la suspension par l’Algérie du Traité bilatéral d’amitié, de bon voisinage et de coopération, estimant que c’était « une erreur » d’aller se plaindre à l’Union européenne (UE).

    Dans son intervention lors d’une émission sur la chaîne espagnole ‘Telecinco’ concernant la crise diplomatique avec l’Algérie, Garcia-Margallo a critiqué les actions de l’Exécutif espagnol et déclaré ironiquement : « C’est un exploit diplomatique qu’aucun gouvernement n’a réalisé jusqu’à présent », soulignant toutefois que « le problème n’est pas l’Espagne, mais Sanchez ».

    L’ancien chef de la diplomatie espagnol affirme que « Les dernières démarches que le gouvernement a entreprises, comme se rendre à Bruxelles, me semblent être une erreur », expliquant que ce que l’Algérie a suspendu, c’est l’accord d’amitié, de bon voisinage et de coopération signé en 2002. Il poursuit et explique qu’ «Alger reproche à Madrid l’ingérence regrettable de l’UE et dissocie la suspension de l’accord, des engagements commerciaux avec l’UE » et a dans ce sens, blâmé le Premier ministre Pedro Sanchez d’avoir commis des erreurs au Maghreb, qualifiant cette crise avec l’Algérie de « plus grand désastre diplomatique en Espagne depuis 1975 « .

    C’est au lendemain de la décision souveraine de l’Algérie qui a suspendu le Traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Espagne, en réaction à la position réitérée du gouvernement de Pedro Sanchez de se ranger sur celle du Makhzen en ce qui concerne le statut légal du Sahara occidental, que le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, s’est allé dare- dare vers Bruxelles pour réclamer l’entité européenne à la rescousse.

    Le MAE espagnol a obtenu, le soutien du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell Fontelles, son compatriote et figure du Parti socialiste espagnol (PSOE) dirigé par Pedro Sanchez. La réponse de la représentation algérienne auprès de l’Union européenne n’a pas tardé. L’Algérie n’a jamais violé ses engagements.

    Un blasphème nommé «La main de Moscou » !

    Dans sa fuite en avant, le gouvernement espagnol de Pedro Sanchez en rajoute une couche en invoquant cette fois-ci, la «main de Moscou» pour tenter de mobiliser son pays contre la décision de l’Algérie de suspendre le Traité d’amitié entre les deux pays. Rien que ça ! La main de Moscou”! , Le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares, est en train d’insinuer que la crise entre Alger et Madrid, serait le fait de Moscou. Le ministre espagnol à court d’arguments n’hésite pas à faire dire que la Russie serait derrière la crise.

    Selon les medias, il a déclaré avoir été informé lors de sa virée bruxelloise, où il a rencontré Valis Dombroyskis, vice-président de la Commission européenne en charge de la politique commerciale, et Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, que l’Algérie avait été poussée par la Russie à attaquer l’Espagne, notamment son tissu commercial. Albares n’a fourni aucune donnée précise sur l’impulsion supposée donnée par Moscou à Alger.

    Il a souligné que l’objectif du dirigeant russe, Vladimir Poutine, était, au fond, de briser l’UE par le sud, opposant l’Espagne à l’Italie où Abdelmadjid Tebboune, a effectué une visite d’Etat de trois jours à Rome en mai. À son retour de Bruxelles, vendredi soir, en effet, le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a tenté de rameuter tout le monde contre l’Algérie : groupes parlementaires et homme d’affaires espagnols ayant des intérêts en Algérie, entre autres.

    « Albares, la risée de l’Europe! »

    Le journal espagnol El Independiente souligne dans un article titré “Malestar en Exteriores: « Albares es el hazmerreír de Europa” (Malaise aux affaires étrangères: Albares est la risée de l’Europe ) que même dans les couloirs du ministère des affaires étrangères espagnol, on ne lésine pas sur les adjectifs pour dénoncer « l’incompétence d’Albares.” “De « voyou » à «pyromane » ou directement « incompétent ». « L’image que nous donnons en Europe, c’est que nous sommes entrés dans la catégorie des pays comme Chypre ou la Grèce, des pays qui ne savent pas gérer seuls leur diplomatie et recourent à l’Union européenne. C’est scandaleux. Albares est la risée de l’Europe », glisse un diplomate espagnol chevronné dans des déclarations à El Independiente. Une affaire à suivre et qui risque de bouleverser la situation géopolitique dans le pourtour méditerranéen.

    Khlail Ben

    Fil d-Algérie, 13 juin 2022

    #Algérie #Espagne #PedroSanchez #Maroc #SaharaOccidental

  • Belani: « Pas de normalisation avec le gouvernement de Sanchez »

    Belani: « Pas de normalisation avec le gouvernement de Sanchez »

    Algérie, Espagne, Pedro Sanchez, José Manuel Albares, Maroc, Sahara Occidental,

    L’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, a écarté toute possibilité de normalisation des relations bilatérales avec l’Espagne alors que le gouvernement de Pedro Sanchez est toujours aux commandes.

    Le diplomate algérien, ancien ambassadeur de l’Algérie à Bruxelles, très au fait des rouages de l’Union européenne, n’a pas manqué de rappeler que les déclarations irresponsables du chef de la diplomatie espagnole Jose Albares ont torpillé toute possibilité de normalisation entre l’Algérie et l’actuel gouvernement de Madrid, précisant dans une déclaration au journal espagnol « El Confidencial », « nous devons attendre l’avènement d’un nouveau gouvernement en Espagne pour aller vers une normalisation ».

    Poursuivant sa déclaration, il affirmera que « l’Espagne ne transgresse pas seulement les lois internationales mais a également foulé aux pieds les lois européennes qui ont établi que le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires distincts ». Il affirmera, dans ce contexte, qu’avec la fin du conseil législatif en Espagne, de nouvelles données prévaudront en Espagne notamment concernant le dossier du Sahara occidental.

    Très au fait des arcanes de l’Union europeenne, il n’écartera pas l’annulation de l’accord de partenariat et de pêche entre le Maroc et l’UE ce qui conduira à une crise entre ces deux parties. Il y a lieu de signaler que la Cour européenne avait annulé, au mois de septembre dernier, les accords de pêche conclus avec Rabat, car ils avaient englobé, dans les zones de pêche, le Sahara occidental. Et même si ce verdict a fait l’objet d’un recours introduit par l’appareil exécutif de l’UE, Belani, voit dans son maintien, une question de temps seulement.

    « À partir de là, les pays scandinaves, à leur tête la Suède, presseront l’UE et les États membres à se prononcer clairement sur leur respect des résolutions internationales », a-t-il indiqué, précisant qu’à partir de là aucun accord englobant les territoires du Sahara occidental ne sera signé et « il sera difficile pour les États membres de l’UE de soutenir la proposition marocaine pour le règlement du conflit ». Dans sa déclaration au journal El-Confidencial, Amar Belani n’a pas manqué de rappeler que l’Espagne, soutenant la proposition marocaine, a balayé d’un revers de la main sa responsabilité historique et morale, elle qui est considérée comme l’ancienne puissance administrative des territoires du Sahara occidental.

    « Ses tentatives de justifier son revirement dans le dossier du Sahara occidental ne l’exonèrent pas de sa responsabilité qui reste engagée, « tant que les Nations unis n’auront pas mené, à terme, le processus de décolonisation des territoires du Sahara occidental». Et en attendant, le gouvernement de Pedro Sanchez se trouve chaque jour un peu plus isolé sur la scène politique espagnole. Il pourrait faire l’objet, dans les prochains jours, d’une procédure de défiance de la part de certains députés qui continuent de voir qu’il a commis l’irréparable en se mettant à dos l’Algérie et son peuple.

    Aujourd’hui, plusieurs entreprises ibériques commencent à ressentir les effets de la rupture des échanges avec l’Algérie. L’économie espagnole, fortement impactée par l’épidémie et qui espérait une relance avec la reprise des vols et des rotations entre les deux rives de la méditerranée, a déchanté. Aujourd’hui, des personnalités politiques, des syndicalistes et des partis n’hésitent plus à dire que le salut du pays passe par le départ de Pédro Sanchez et son gouvernement.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 18 juin 2022

    #Algérie #Espagne #PedroSanchez #Maroc #SaharaOccidental

  • Mauritanie: La bourde du MAE espagnol

    Mauritanie: La bourde du MAE espagnol

    Mauritanie: La bourde du MAE espagnol -José Manuel Albares, Mohamed Salem Ould Merzoug, Maroc, Etat Islamique, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed,

    Décidément, le ministre espagnol des affaires étrangères n’a pas de chance. Après l’ouragan qui l’a secoué suite à l’alignement de Pedro Sanchez aux thèses du Maroc, José Manuel Albares s’est rendu à Rabat en vue de participer à la réunion sur la lutte contre le terrorisme de l’Etat islamiste où il a profité pour multiplier les contactes avec les différentes autorités présentes à cette occasion. Parmi celles-ci, Mohamed Salem O. Merzoug, le chef de la diplomatie mauritanienne.

    Après la rencontre, Albares a souhaité en parler sur son compte Twitter, mais il ignorait le nom de son homologue mauritanien. Il pose la question à Google et ce dernier lui sort le nom du prédécesseur d’Ould Merzoug. Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, en l’occurrence. Cinq heures après, Albares a été prévenu sur sa bourde et a procédé immédiatement à la suppression du twit en question dont nous avons gardé la capture.

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    #Espagne #Mauritanie #Maroc #EtatIslamique #MohamedSaled_ould_Merzoug #Ismail_ould_Cheikh_ahmed