Étiquette : Josep Borrell

  • Borrell: Gaza, un “cementerio al aire libre”

    Etiquetas: Josep Borrell, cementerio al aire libre, Gaza, Israel, Palestina, Hamás, Unión Europea

    Para el jefe de la diplomacia europea, Josep Borrell, la Franja de Gaza es ahora un “cementerio al aire libre” después de haber sido una “prisión al aire libre”.

    Antes del ataque, “Gaza era la prisión al aire libre más grande. Hoy es el mayor cementerio al aire libre para decenas de miles de personas, pero también para muchos de los principios más importantes del derecho humanitario”, afirmó Borrell el lunes, poco antes del inicio de una reunión de ministros de Asuntos Exteriores de la UE.

    En Gaza, « ya no estamos al borde de la hambruna, nos enfrentamos a una hambruna que afecta a miles de personas », afirmó esta mañana Josep Borrell en un discurso en un foro europeo sobre ayuda humanitaria.

    Sin embargo, subrayó, « cientos de camiones » que transportan « stocks para meses » de alimentos y ayuda humanitaria esperan en vano para entrar en la Franja de Gaza, por falta de autorización del ocupante sionista.

    Es “inaceptable”, “el hambre se utiliza como arma de guerra”, volvió a denunciar, como ya lo había hecho la semana pasada ante Naciones Unidas en Nueva York.

    Los ministros europeos de Asuntos Exteriores deben discutir la situación en Gaza el lunes en Bruselas, pero « no se debe tomar ninguna decisión importante », reconoció el jefe de la diplomacia lituana, Gabrielius Lansbergis, antes de la reunión.

    Sin embargo, los ministros deberían anunciar sanciones contra los colonos sionistas, acusados ​​de abusos contra los palestinos en Cisjordania.

    APS

    #Gaza #Israel #Palestina #Hamas #JosepBorrell #UE #crímenes #humanidad

  • L’Europe promet à Alger de l’aider à récupérer « ses biens »

    Tags : Algérie, Union Européenne, détournement d’argent, Josep Borrell,

    Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que l’Union européenne coopérera avec l’Algérie pour récupérer les fonds passés en contrebande à l’étranger.

    Alors qu’il a affirmé que l’Union européenne appelle l’Algérie à peser de tout son poids pour mettre fin à la guerre russo-ukrainienne, Josep Borrell a également donné la main à Alger dans sa quête judiciaire de récupération des fonds pillés, détournés et placés à l’étranger.

    On s’en souvient, le président Tebboune avait promis à maintes reprises de tout faire pour que l’argent des Algériens reviennent en Algérie, quoi qu’il en coûte de temps et de moyens.

  • Algérie-UE : la difficile mission de Josep Borrell

    Tags : Union Européenne, Algérie, Josep Borrell, Espagne,

    La délégation conduite par M.Borrell espère convaincre ses homologues algériens de renforcer la relation dans les énergies durables, sans toucher à l’accord d’association, actuellement largement défavorable à l’Algérie. Ce ne sera pas facile, voire impossible, estiment de nombreux observateurs qui retiennent les critiques qu’adresse l’Algérie aux résultats de cet accord.

    Le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, est arrivé, hier, en fin d’après-midi à Alger. Le diplomate européen effectue une visite de deux jours en Algérie, porteur sans doute de propositions et attendant de la part d’Alger une posture compréhensive à même de faire avancer le dialogue sur nombre de questions, aujourd’hui, en suspens à l’image du nécessaire amendement de l’Accord d’association Algérie-UE. A ce propos, la partie européenne demeure inflexible et refuse de négocier le fond du problème et estime que seule la mise en œuvre peut faire l’objet d’ajustement pour une meilleure efficacité. Alger n’est pas de cette avis et préconise de nouveaux mécanismes à introduire dans l’accord pour ouvrir le marché européen aux produits algériens. La mésentente sur ce volet des relations UE-Algérie est totale. Josep Borrell qui est venu à Alger avec l’idée fixe de ne rien changer à l’accord d’association devra faire l’effort d’une meilleure écoute s’il aspire vraiment à la réussite de sa mission.

    Pour centrale qu’elle est, la question économique n’est pas le seul article dans le couffin du diplomate. Il y a aussi la question de l’approvisionnement de l’Europe en énergie propre, avec la perspective d’une économie décarbonée à l’horizon 2035. Un engagement européen qui peut garantir à l’Algérie un apport en fonds et en technologie dans le secteur des énergies renouvelables. Le solaire et l’hydrogène vert, dont l’Algérie est hyper compétitive, intéressent l’UE au premier plan. D’ailleurs, l’on croit savoir que le gazoduc à trois tubes (gaz, hydrogène et ammoniac) constitue pour l’Europe une réalisation stratégique et un test grandeur nature de ce que sera le mix énergétique d’ici 2035 et après cette date-couperet.

    Les Allemands qui ont dû rouvrir leurs centrales à charbon pour s’alimenter en électricité misent sur la filière algérienne de l’hydrogène vert et poussent les autres européens à l’adopter comme source énergétique peu chère. Il va de soi que la délégation conduite par M.Borrell espère réussir à convaincre ses homologues algériens de renforcer la relation dans les énergies durables, sans toucher à l’accord d’association, actuellement largement défavorable à l’Algérie. Ce ne sera pas facile, voire impossible, estiment de nombreux observateurs qui retiennent les critiques qu’adresse l’Algérie aux résultats de cet accord.

    Outre les aspects économiques, Josep Borrell est arrivé à Alger alors que le Parlement européen est au cœur d’un scandale de corruption qui fait ressortir des relations malsaines entre le Maroc et des eurodéputés. La raison de la collusion criminelle entre le Makhzen et des élus européen corrompus n’est autre que le Sahara occidental. Formellement, le même diplomate a affirmé récemment que l’UE n’a pas changé de position vis-à vis de la question sahraouie. Mais l’attitude irrespectueuse de l’Espagne a fait beaucoup de tort aux autres membres de l’Union européenne et bloque le fonctionnement de sa Commission, organe directeur de l’UE. Cette question sera-t-elle débattue à Alger ? On le saura à la lecture du communiqué sanctionnant cette visite. En attendant, le communiqué du ministère des Affaires étrangères, annonçant la visite de M.Borrell à Alger souligne que cette visite «s’inscrit dans le sillage de la visite en Algérie du président du Conseil européen, M. Charles Michel, effectuée en septembre 2022, marquant la volonté de l’Algérie et l’UE de rehausser leur coopération dans tous les domaines».

    Cette visite sera l’occasion «de poursuivre le dialogue politique entre les deux parties et de faire le bilan de la coopération et les perspectives de son approfondissement, dans le cadre d’une mise en œuvre équilibrée et adaptée de l’Accord d’association Algérie-UE». «Cette halte bilatérale devra, en outre, permettre aux deux partenaires d’examiner les questions régionales et internationales d’intérêt commun, au premier rang desquelles figurent le Sahel, la Libye, le Sahara occidental et la question palestinienne», conclut le communiqué.

    Anissa Mesdouf

    Source

    #Algérie #UE #Josep-Borrell #Espagne

  • UE : Le haut représentant Josep Borrell se rend en Algérie

    Tags : Union Européenne, UE, Josep Borrell, Algérie,

    Le haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité/vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, se rendra en Algérie pour une visite officielle les 12 et 13 mars.

    Le haut représentant rencontrera le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le Premier Ministre Aïmene Benabderrahmane et le ministre des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

    Cette visite sera l’occasion de discussions approfondies pour consolider et élargir le partenariat entre l’Union européenne et l’Algérie. Le haut représentant explorera des domaines d’intérêt mutuel couverts par l’Accord d’association UE-Algérie, dans le but de relancer ou renforcer davantage le dialogue et la coopération.

    Les rencontres permettront également d’échanger autour de questions régionales et internationales, y compris notamment la situation au Sahel et les défis communs dans le contexte mondial actuel suite à l’agression russe contre l’Ukraine.

    Source : EEAS

    #UE #Union_Européenne #Algérie #Josep_Borrell

  • Sahara Occidental : La position de l’UE « inchangée »

    Tags : Sahara Occidental, Union Européenne, UE, Maroc, Josep Borrell,

    La Commission européenne a réaffirmé que la position de l’Union européenne (UE) concernant le conflit au Sahara occidental était « connue et reste inchangée », soulignant son soutien aux efforts des Nations unies pour parvenir à « une solution politique juste », conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

    Dans une réponse au nom de la Commission européenne, son vice-président et Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a affirmé que « les développements au Sahara occidental sont suivis par le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et aucune modification de l’organigramme n’est prévue. La position de l’UE concernant la question du Sahara occidental est bien connue et reste inchangée ».

    Borrell a renouvelé dans le sillage « le ferme soutien de l’UE aux efforts déployés par les Nations unies, son secrétaire général et son envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour poursuivre le processus politique visant à parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».

    Le responsable a indiqué en outre que l’UE était « régulièrement en contact avec l’émissaire de l’ONU et se tient prête à accompagner ses efforts en vue de relancer le processus de négociation (entre le Front Polisario et le Maroc) ».

    En février dernier, Borrell avait une nouvelle fois réfuté les allégations du régime du Makhzen marocain sur le prétendu « détournement » de l’aide humanitaire de l’UE destinée aux camps des réfugiés sahraouis, soulignant que la Commission européenne « n’a décelé à ce jour aucune preuve » sur ce sujet.

    #Sahara_Occidental #Maroc #UE #ONU

  • Panzeri a fait pression pour favoriser Avramopoulos

    Tags : Qatargate, Marocgate, Dimitri Avramopoulos, Antonio Panzeri, Josep Borrell,

    Qatargate, la pression de Panzeri sur Borrell pour bloquer Di Maio sur la nomination de l’UE

    L’objectif était de favoriser l’ancien commissaire européen Dīmītrīs Avramopoulos

    Nouveau chapitre dans l’affaire Qatargate. L’eurodéputé Antonio Panzeri aurait tenté de faire pression sur le haut représentant pour la politique étrangère, Joseph Borrell , pour bloquer la nomination de Di Maio comme représentant spécial de l’Union européenne dans le golfe Persique et favoriser celle du Grec Dīmītrīs Avramopoulos. C’est ce qui ressort – comme l’écrit Repubblica – des dernières interceptionsdéposée dans le dossier d’enquête. L’ancien commissaire européen Avramopoulos aurait, en effet – écrit le journal – des relations étroites avec l’ONG « Fight Impunity » de Panzeri. En effet, du procès-verbal il ressortirait qu’Avramopoulos représente « un membre honoraire du conseil d’administration ».

    L’accident

    Tout est parti d’un accident : en effet, l’envoi d’un document confidentiel directement à Borrell figurerait dans les cartons joints au dossier . Elle lui aurait été envoyée par erreur par Cristina Castagnoli , responsable de l’Unité pour la démocratie et les enseignements du Parlement européen et il s’agirait, selon ce que raconte Rep , d’une « note interne confidentielle préparée par Francesco Giorgi » pour Avramopoulos, où à l’intérieur, il est également fait référence au fait que l’ancienne vice-présidente Eva Kaili pourrait être « d’aide » dans cette opération(Grec comme Avramopoulos). La police belge, pour le moment, croit à la version de l’erreur, même si l’histoire a mis en lumière l’improbabilité de commettre une erreur de ce type. En tout cas, les enquêteurs ne font aucune référence à la possibilité que Borrell ait effectivement subi des pressions.

    La candidature

    Bien que la nomination de Di Maio en tant qu’envoyé spécial de l’UE dans le golfe Persique ait été ralentie, l’arrêt a été attribué exclusivement aux doutes de l’exécutif de Meloni. Mais pas seulement. Dans une autre interception, cependant, toujours entre Panzeri et un autre personnage dont les enquêteurs ne mentionnent pas le nom, une comparaison est faite avec le film Ocean Eleven , dans lequel une bande de voleurs cambriole le casino de Las Vegas. « J’ai l’impression – dit l’interlocuteur anonyme de l’ancien député européen – que nous sommes comme Ocean Eleven « . Et puis il ajoute : « Donnez-moi deux enveloppes » : selon les agents, Panzeri aurait remis quelques « sommes d’argent » à son interlocuteur.

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    #Qatargate #Marocgate #Parlement_européen #Antonion_Panzeri #Avramopoulos #Josep_Borrell

  • Marocgate : des eurodéputés dénoncent la complicité de Borrell

    Marocgate : des eurodéputés dénoncent la complicité de Borrell

    Tags : Maroc, Qatargate, Josep Borrell, corruption,

    Par Houneida Acil – Des eurodéputés ont estimé, dans une lettre adressée à la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, que l’action du Parlement vis-à-vis du «scandale du Morocgate» est insuffisante.

    «En décembre dernier, le Parlement européen a adopté une résolution sur le Qatar, dans laquelle il déclarait que tous les travaux liés au Qatar devaient être suspendus, avec interdiction d’accès au Parlement pour les représentants qataris, la création d’une commission d’enquête pour enquêter sur les cas de corruption par des pays tiers et d’une commission spéciale sur la transparence ainsi qu’un appel à l’interdiction au niveau de l’UE des dons de pays tiers aux députés et aux partis politiques», écrivent les signataires de cette lettre qui rappellent que ladite résolution «a été adoptée, à juste titre, à la quasi-unanimité».

    «Cependant, ce scandale ne se limite pas au Qatar», précisent-ils. «Il y a des signes que le Maroc aurait agi de la même manière, s’ingérant dans le processus démocratique du Parlement européen», ont noté ces eurodéputés, lesquels s’appuient sur les investigations de la police belge qui a découvert que «l’ambassadeur du Maroc en Pologne a versé des sommes importantes et fait des cadeaux éloquents à Antonio Panzeri et sa famille».

    Les investigations de la police ont montré, selon ces députés, que «le Maroc est impliqué dans un réseau organisé depuis des années pour influencer les décisions européennes avec des pots-de-vin».

    Miguel Urban Crespo, Ana Miranda, Rivasi Michèle, Pineda Manu, Alfonso François, signataire de la lettre, ne comprennent pas l’attitude laxiste de Josep Borrell, haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, qui s’est rendu au Maroc, juste après ce scandale. «Josep Borrell a assuré avoir discuté de la question avec son homologue marocain, Nasser Bourita. Cependant, malheureusement, la ligne dominante qui ressort de cette visite est que l’Union européenne considère le Maroc comme un ami fiable et un partenaire stratégique, malgré son implication présumée dans les scandales», dénoncent-ils.

    «A la lumière de cela, nous, en tant que membres du Parlement européen, vous demandons d’utiliser vos pouvoirs afin que le Parlement européen prenne les mêmes mesures avec le Maroc, comme il l’a fait pour le Qatar», exigent les signataires.

    #Qatargate #Maroc #Parlement_européen #Josep_Borrell #Corruption #Marocgate

  • UE-CELAC: Declaraciones de Borrell y Santiago Cafiero

    Tags : Unión Europea, Argentina, Santiago Cafiero, Josep Borrell,

    Muchas gracias, canciller [Santiago Cafiero].

    Se pueden ustedes imaginar 54 países que no se veían juntos desde hacía más de cuatro años. Muchos y muchas cosas que decirse, y por eso ese día largo e intenso que es el punto de partida de un reencuentro.

    El año que hoy empieza y que acabará con el final de la Presidencia española [del Consejo de la Unión Europea] a finales del año que viene tiene que ser el año de América Latina en Europa y de Europa en América Latina. Ese es solo el pistoletazo de salida que ha tenido el valor de existir, de tener lugar, de discutir. 54 país es evidente que no pueden estar de acuerdo en todo y en algunas cosas con algunos países ciertamente no lo estamos, y ellos tampoco con nosotros. Pero precisamente por eso es necesario vernos más, discutir más, cooperar más. Cooperar para unos objetivos que creo que han quedado claros hoy, unos objetivos que, por otra parte, son evidentes, pero que conviene señalarlos.

    El objetivo es contribuir a la paz en el mundo, a construir democracias estables, a un progreso económico compartido y sostenible y al respeto de los derechos humanos. Esto es la tarea que abordamos.

    Quiero hacer hoy estos días en las que la región vive en procesos electorales importantes y en los que estamos sufriendo las consecuencias todavía de la pandemia y las más inmediatas de la guerra, una llamada al buen funcionamiento de las instituciones democráticas porque de ellas depende todo. De ellas depende la existencia de instituciones que garanticen las libertades y los derechos, que ofrezcan un entorno económico atractivo para la inversión, que permita generar empleo, riqueza y distribuirla. Todo eso exige que las instituciones políticas que son las garantes de los procesos electorales funcionen, funcionen bien, no se cuestionen, se acepten los resultados y así contribuir a la estabilidad de la región y del mundo. En eso que creo que ha habido y hay un gran consenso.

    Naturalmente, hemos hablado de las ondas de choque de la guerra de Ucrania produce en el mundo y que también afectan a la región. No todo el mundo lo ve igual, pero creo que América Latina ha sido la región del mundo que de una manera más consistente y más unánime ha condenado la agresión de Rusia a Ucrania y ha pedido el fin de la guerra; y hoy se ha vuelto a ocurrir.

    El tamaño de la dimensión de nuestra acción conjunta puede hacer la diferencia. Puede hacer la diferencia porque juntos América Latina, el Caribe y Europa podemos hacer grandes contribuciones a resolver los problemas globales que hoy nos afectan. No quiero que nadie piense que este este regreso, este reencuentro es la consecuencia mecánica de las dificultades por las que atravesamos. No, hace ya tiempo que se viene incubando el sentimiento de que América Latina y el Caribe no están lo suficientemente altos en la agenda política europea. Hoy he recordado a los ministros que Europa es el gran inversor en América Latina: no es su principal cliente pero sí su principal inversor. También es el principal, el más importante cooperante y que tenemos la ambición de serlo más.

    Por eso creo, canciller [Santiago Cafiero], que la hoja de ruta que hoy hemos definido – y que tendrá hitos sucesivos a través de los cuales haremos un esfuerzo para poner en contacto a nuestras sociedades civiles, a nuestras universidades, a nuestros centros de pensamiento y reflexión política – [hace] camino hacia el 2023, lo que hemos llamado la Ruta 23. La primera cita tendrá que ser – sino la primera, seguramente la más importante – una cumbre donde los jefes de Estado y de gobierno continúen lo que hoy hemos empezado a nivel ministerial.

    Gracias a Argentina por su hospitalidad y gracias también a todas las personas, que han sido muchas, las que han hecho posible este encuentro: desde los que nos han servido los innumerables cafés que hemos tomado, hasta los intérpretes, hasta todo el aparato de logística. No se pueden ustedes imaginar cuán importante es para conseguir que 54 ministros se desplacen, 54 representantes de 54 países se desplacen y pasen un día entero discutiendo entre ellos.

    P&R

    Señor Borrell, quisiera preguntar dos cosas. Quisiera preguntar si, desde el punto de vista de la Unión Europea, si pudieron hablar del acuerdo comercial entre Mercosur y la Unión Europea, por qué no se puede avanzar y se ha formalizado. También, un tema más central [en] Argentina, el Gobierno argentino está buscando una reducción de las sobretasas de la deuda con el Fondo Monetario Internacional. Quisiera preguntar si ustedes hablaron de ese tema y si la Unión Europea apoya a Argentina en una reducción de sobretasas en el Fondo Monetario Internacional.

    Nosotros apoyamos a Argentina en todo aquello en lo que le podamos apoyar. Debo decirles la verdad, este tema concreto no ha sido objeto de la discusión, pero sí hemos hablado, cómo no, del problema de la excesiva carga de la deuda que soportan muchos países como consecuencia de los desequilibrios económicos que sean producido durante la pandemia. La pandemia fue para muchos países un game changer negativo: ha habido una acumulación de deuda en muchos países, no conozco las cifras argentinas, pero le puedo asegurar que en muchas partes se ha producido un mayor endeudamiento como consecuencia de una ralentización de la actividad económica que siempre aumentan los gastos y disminuyen los ingresos. Ciertamente, el mundo está hoy enfrentándose a una ralentización provocada por otras razones – la subida de los tipos de interés, a su vez causada por un aumento de la inflación, a su vez causada por los aumentos de los precios de la energía y la alimentación, a su vez causados por la guerra. Esa es la onda de choque que se transmite desde el frente de guerra en Ucrania a los balances hacendísticos de medio mundo. Seguramente también afectan a América Latina y a Argentina. Hay que buscar una solución que alivie esta carga de la deuda, porque de lo contrario podemos entrar en una recesión de la economía global con consecuencias negativas para todos.

    La primera pregunta, el acuerdo comercial: pero, ¿cómo no vamos a hablar del acuerdo comercial si desde que estoy aquí no hablo de otra cosa? Está claro que el acuerdo con Mercosur – pero no solo Mercosur, es que no es el único acuerdo que estamos discutiendo con América Latina. Estamos discutiendo un acuerdo importantísimo con Chile, qué es la modernización de uno que ya tiene 20 años de existencia, o va a cumplirlos a finales de año. También estamos intentando desatascar el acuerdo ya acordado, pero, todavía, no iniciada la ratificación con México. Tenemos multitud de acuerdos, uno en particular con Argentina – no comercial pero sí de cooperación política y económica – que también hay que desempolvar, porque tiene 33 años de existencia y necesita un lifting, necesita ponerlo al día, porque han pasado muchas cosas en 33 años. Luego, desde luego, hemos hablado de Mercosur, claro que sí que hemos hablado de Mercosur: [casi] todo el mundo que ha intervenido ha hablado de Mercosur. Tiene que ser así porque [el acuerdo con] Mercosur es un problema poliédrico, tiene muchas caras. Partimos de un acuerdo político de principio del 2019 que no ha podido ser desarrollado y culminado porque, como ha dicho muy bien el ministro, mientras tanto ha habido iniciativas en Europa, como el Pacto Verde, que sin duda altera también los parámetros de juego. El tema de la sostenibilidad ha tomado mayor importancia. Hay que repensar el acuerdo político del 2019 para concretarlo. Yo sigo creyendo que es un acuerdo que, si llegamos a superar los obstáculos que hay, y los hay, puede ser un win-win para las dos regiones. Pero no va a ser para mañana. De entrada, los europeos tenemos que concretar cuáles son nuestras demandas de protección ambiental, que no son solo una obligación o una carga para América Latina, sino una acción conjunta que nos permita trabajar en el marco de este acuerdo para mejor proteger los bienes públicos globales que hay en América Latina – como, sin duda alguna, uno de ellos en el bosque tropical. Pero hay muchas más cosas de lo que hoy sale claro, creo, es la voluntad de hacer todos los esfuerzos posibles para que en este año que hoy empieza, el año de América Latina en Europa y de Europa en América Latina, evaluemos concienzudamente los problemas y sus soluciones. Ojalá que seamos capaces de llegar a un acuerdo para el final de este periodo.

    En dos semanas, el presidente argentino Alberto Fernández asistirá al Foro de París sobre la Paz, al que fue invitado por su par francés Emmanuel Macron quien desea impulsar una instancia multilateral alternativa para lograr la paz en Ucrania. Quería saber en qué estado se encuentra esta iniciativa y si acaso fue unos de los temas tratados en esta cumbre.

    Muy bien, yo también estaré en el Foro por la Paz en París, y tendré ocasión de encontrarme de nuevo con el presidente.

    Quería preguntarles, ¿qué han hablado hoy con los representantes de Nicaragua, Venezuela y Cuba?, ¿qué ha estado sobre la mesa: se ha hablado de Derechos Humanos, de situación de presos?, ¿qué se ha hablado, qué se ha decidido?

    Tiene mucha razón el ministro [Cafiero]. Yo comprendo que ustedes quieren un titular, “se acordó tal cosa”. Pero no era el objetivo de hoy, acordar tal cosa. Como dice el ministro, no podemos entrar a decir: “y fulanito dijo, y menganito le contestó”. A nadie se le oculta que las relaciones de la Unión Europea con Nicaragua son mucho más difíciles que las que tenemos con Argentina: eso está claro. Los reproches han sido mutuos y, desde luego, el tema de los derechos humanos ha estado allí y se ha hablado de ello. Y digo, los reproches han sido mutuos. Yo he recordado incluso que, naturalmente, tenemos discrepancias: en algunos casos, tenemos tantas discrepancias que la Unión Europea llega a sancionar a algunos de los países aquí presentes. Pero hay sanciones y sanciones. Las sanciones que adopta la Unión Europea son siempre sanciones orientadas al personal político que entendemos responsable de determinados comportamientos. No afectan a los ciudadanos. Hay sanciones que sí afectan a los ciudadanos – como, por ejemplo, el bloqueo americano contra Cuba que la Unión Europea rechaza. Eso no es un descubrimiento, pero conviene recordarlo. Todos los años, en las Naciones Unidas, la Unión Europea, todos sus Estados miembros votan las resoluciones en las que se pide el fin del bloqueo. Eso también conviene que se sepa, porque a veces se dice, “ah, las sanciones”, [pero] hay sanciones y sanciones. No estoy descubriéndoles nada, pero quizá ustedes no lo sepan: todos los años en Naciones Unidas se votan resoluciones, y en esas resoluciones los estados europeos unánimemente toman una posición pidiendo el levantamiento del bloqueo. Eso es algo que, naturalmente, cuando se entra a discutir, pues se habla de eso. En cambio, hay otras sanciones que sí, que nosotros adoptamos porque creemos que determinados comportamientos políticos merecen ser sancionados. Se nos ha reprochado también que tomamos medidas de tipo fiscal con respecto a países que entendemos que sus comportamientos fiscales pues permiten un grado de incumplimiento por parte de nuestros contribuyentes. Fíjense, esto es el interés de esta clase de encuentros: que alguien diga, “mire, usted me hace eso, y yo no estoy de acuerdo”, y no le asiste la razón al hacerlo, y expliquemos por qué. Creo que eso es un gran paso adelante. El hecho de que hayan estado todos, que no hayamos excluido a nadie, no hemos dicho que “si viene fulanito, no venimos nosotros”. No, hemos estado todos los que han querido venir.

    Si es una cumbre inclusiva y no exclusiva, ¿cuál es la hoja de ruta en materia de democracia y derechos humanos para aquellos tres países en América Latina que no tienen democracia, no tienen respeto para los derechos humanos y tienen presos políticos?, ¿cuál es la hoja de ruta, en ese plano y en otros, también, si hay una declaración?

    Bueno, ministro, señor canciller, complementando tus palabras. La preocupación por los derechos humanos no es una exclusiva de los europeos. Hay igual de preocupación por los derechos humanos en Latinoamérica. Latinoamérica – y Argentina, en particular – ha sufrido mucho la represión de los derechos humanos, las violaciones de los derechos humanos en un pasado felizmente superado, pero no tan lejano. Por lo tanto, lejos de nosotros aparecer aquí como los que damos lecciones de respeto a los derechos humanos a los demás. Es evidente que alguno de los países [a] los que usted ha citado, nuestras relaciones son muy difíciles. Hemos pasado incluso con una expulsión de los embajadores hace cuatro días. Bueno, pues quizá un encuentro región a región ofrece una posibilidad de diálogo que a nivel bilateral es más difícil. Sabemos que hay diferencias claras con algunos gobiernos, con algunos países. ¿Eso nos debería llevar a no querer sentarse y compartir mesa y mantel, o café con ellos? No, creo que eso no ayudaría. Al contrario, creo que hemos de propiciar y presionar para que el diálogo político aporte soluciones. Estoy pensando en el diálogo político que todos deseamos que arranque en el caso de Venezuela, [con] México estamos esperando que ocurra, que tenga lugar. Es la única forma de salir adelante de situaciones políticamente bloqueadas. Ese es el valor de esta clase de encuentros: no esperen ustedes pociones mágicas que resuelvan los problemas por mero contacto. Pero esa la diplomacia, una tarea paciente que necesita marcos, que necesita puntos de encuentro, que necesita posibilidades de expresar abiertamente a las discrepancias. No todo se acaba expulsando al embajador y que te expulsen a ti el tuyo. También llega un momento en el que se necesitan marcos multilaterales como el que esta reunión ha facilitado.

    Enlace al vídeo: https://audiovisual.ec.europa.eu/en/video/I-232306

    EEAS, 28/10/2022

    #UE #Unión_europea #Argentina #Josep_Borrell #Santiago_Cafiero


  • Josep Borrell: Des propos racistes sur les pays non européens

    Josep Borrell: Des propos racistes sur les pays non européens

    Unio Européenne, UE, Josep Borrell, Immigration, racisme, frontières,

    Nous exigeons la démission du chef des affaires étrangères de l’UE, Josep Borrell, pour ses propos racistes sur les pays non européens

    Le 13 octobre, Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, s’est exprimé lors de l’inauguration du programme pilote de l’Académie diplomatique européenne. Ses remarques révèlent l’effroyable état d’esprit raciste et colonial qui imprègne même les plus hauts niveaux de la direction politique européenne.

    « L’Europe est un jardin. Nous avons construit un jardin. Tout fonctionne », a déclaré Borrell. « La majeure partie du reste du monde est une jungle, et la jungle pourrait envahir le jardin. »

    « Les jardiniers devraient s’en occuper, mais ils ne protégeront pas le jardin en construisant des murs. Un joli petit jardin entouré de hauts murs pour empêcher la jungle d’entrer ne sera pas une solution. Parce que la jungle a une forte capacité de croissance et que le mur ne sera jamais assez haut pour protéger le jardin.

    Cette supposée analogie devrait être inacceptable, peu importe le contexte. Le fait qu’il provienne du chef des affaires étrangères de l’UE, lors d’un événement public avec la prochaine génération de diplomates de l’UE, est tout simplement choquant et grotesque. En qualifiant la majeure partie du reste du monde de « jungle », Borrell a dégradé des milliards de personnes dans des régions du monde sous-développées en conséquence directe de l’héritage colonial de l’Europe, et a montré que, loin de vouloir expier cette immense injustice , sa priorité absolue est de le perpétuer.

    La conduite de Borrell, en termes simples, est inadaptée à la fonction qu’il occupe. Nous exigeons sa démission immédiate.

    Diem25

    #Union_Européenne #UE #Josep_Borrell #Racisme #Immigration

  • Isolé, le Maroc gagné par l’hystérie

    Isolé, le Maroc gagné par l’hystérie

    Maroc, Tunisie, Sahara Occidental, TICAD 8, Union Européenne, Josep Borrell, Union Africaine, Japon,

    Le qualificatif qui sied le plus au comportement du Makhzen est incontestablement «hystérique». Oui, le Maroc de Mohammed VI est gagné par l’hystérie. Ce sentiment qui révèle un état d’extrême panique s’explique notamment par le fait que ses innombrables tentatives pour faire main basse sur le Sahara Occidental se sont toutes soldées par des échecs patents. Cela vaut autant pour le plan juridique que pour le domaine diplomatique.

    Au niveau juridique, le Makhzen a perdu toutes batailles. Et cela depuis longtemps. Aucune institution internationale et aucun ensemble géopolitique ne reconnaît la prétendue « marocanité » du Sahara Occidental. Malgré les sommes colossales investies dans le lobbying et l’achat de personnalités politiques notamment en Europe, Rabat ne compte, à ce jour, aucun allié de poids sur la scène internationale capable de faire pencher la balance en sa faveur au Conseil de sécurité de l’ONU. Même les Etats-Unis qui ont souvent affiché une certaine complaisance à l’égard du Makhzen reviennent doucement mais sûrement sur la décision de Trump.

    L’Union européenne qui semblait acquise à Mohammed VI s’en tient aussi aux résolutions de l’ONU sur le conflit du Sahara Occidental. Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Joseph Borrell, a d’ailleurs fait la semaine dernière une déclaration à la chaîne publique espagnole TVE 1, dans laquelle il a souligné la nécessité de consulter le peuple sahraoui qui est le seul à même de décider de son avenir. La sortie du chef de la diplomatie européenne a fait beaucoup de mal aux autorités marocaines qui se gargarisaient il y a peu d’avoir mis les Européens dans leur poche. Cela à tel point que le MAE marocain a annulé une rencontre avec Joseph Borrell.

    L’autre balle assassine est venue des Allemands qui, malgré qu’ils ont accepté de jeter un coup d’œil à l’arnaque politique appelée « plan d’autonomie marocain » restent respectueux des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU se rapportant au conflit du Sahara Occidental. La ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a réitéré à ce propos jeudi le soutien de son pays au processus mené par les Nations unies pour une solution politique « réaliste » et « durable » au dossier du Sahara occidental. Dans le document, tous les observateurs auront noté qu’il est question du « Sahara occidental », appellation que Rabat a acceptée pour désigner les territoires occupés. Les deux parties ont convenu, en outre, de « l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique » et « réaffirment également leur soutien à la MINURSO » (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), un aveu implicite du Maroc que la solution à ce dossier passe par la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui.

    Et enfin, le coup de grâce a été porté jeudi au Maroc par le président tunisien Kaïs Saied qui a refusé d’obéir aux injonctions du Makhzen et d’interdire au président de la République arabe Sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, de participer aux travaux de la TICAD 8 (Sommet Afrique-Japon) qui se tiennent actuellement à Tunis. L’exigence du Makhzen est surréaliste du moment que la RASD est membre fondateur de l’Union africaine (UA). Rien qu’à ce titre, les Sahraouis ont le droit le plus absolu de participer à tous les rendez-vous de UA. Même Kaïs Saied n’aurait pas eu le droit de tenir à l’écart le président de la RASD. La réaction hystérique du MAE marocain Nacer Bourita à l’égard de la Tunisie a étonné les observateurs surtout que Mohammed VI a fini par prendre l’habitude de croiser Brahim Ghali dans le sommet de l’Union africaine et surtout de se faire à l’idée que la RASD est une réalité incontournable. La décision de Bourita de rappeler l’ambassadeur du Maroc à Tunis traduit en réalité le profond désarroi du Makhzen sur la question du Sahara Occidental.

    Nullement impressionné par les gesticulations du Maroc, la Tunisie a elle aussi rappelé son ambassadeur à Rabat pour consultations suite à la réaction marocaine « inacceptable ». Dans un communiqué publié, hier, le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé ainsi son « profond étonnement face à ce qui a été déclaré dans un communiqué du Royaume du Maroc ». Insistant sur « sa neutralité et son respect pour la légalité internationale », la Tunisie s’est dite engagée « à respecter les résolutions onusiennes au même titre que celles de l’Union africaine (UA) dont le pays est l’un des membres fondateurs ». « Il convient de préciser dans ce cadre que l’Union africaine, en tant que principal participant à cette conférence, avait appelé tous ses membres, y compris la RASD, à y prendre part », ajoute la même source.

    Balayant d’un revers de la main les allégations mensongères de la diplomatie marocaine, le ministère tunisien des Affaires étrangères n’a pas manqué également de préciser que l’UA avait ensuite adressé une invitation individuelle, à la RASD, en application des décisions de son Conseil exécutif lors de la réunion les 14 et 15 juillet à Lusaka, en présence d’une délégation marocaine. Il n’y a pas à dire, le Maroc est isolé et dos au mur. De plus, il a été pris en flagrant délit de mensonge. Au-delà, le Makhzen confirme qu’il est un danger pour toute la région.

    La Sentinelle, 28/08/2022

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