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  • Jacob Cohen: Le Maroc, cheval de Troïe d’Israël dans la région

    Jacob Cohen: Le Maroc, cheval de Troïe d’Israël dans la région

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    Jacob Cohen: « Derrière la présence du Mossad au Maroc, une volonté de peser sur toute la région»

    Dans une vidéo que nous a postée Jacob Cohen, l’écrivain et politologue antisioniste, auteur du « Printemps des sayanim » et de « main-basse du Mossad sur Tinghir », Salem Maataoui, le Dr Salem Ouihmane (présent surtout pour la traduction du français vers l’arabe) et Jacob Cohen, tous trois Marocains, musulmans et juif, liés par le lien sacré de l’antisionisme, se sont retrouvés pour une vidéo de réinformation. La réunion de ces trois intellectuels, attachés par un même combat, est d’autant plus intéressante à suivre que les thèmes de la discussion, d’une durée d’1 heure 50 minutes, sont d’une brûlante actualité.

    Le motif semble être le sionisme galopant qui a totalement déteint sur la démarche officielle des autorités qui ne savent plus où finit le judaïsme et ou commence le sionisme, mélange qui a été d’autant plus détonnant qu’il a créé des zones de tensions, voire de turbulences dans tout le royaume.

    Maataoui a débuté son propos par égratigner les Marocains qui ne distinguent plus entre sionisme et judaïsme ; d’autant que certains sont en train de mener les gens en bateau en mélangeant les genres, comme ils mélangeront demain, antre antisionisme et antisémitisme, et cela risque d’être une grande catastrophe pour le peuple marocain, qui risque de se réveiller demain, avec des lois qu’il ne comprendra pas et qui vont le submerger dans les abimes de ce type de mélange de genres.

    Jacob Cohen, qui a donné des indications sur son livre sur la palmeraie de Tinghir, est revenu sur le contexte de ce livre, tout en donnant des précisions majeures sur l’avancée du Mossad dans le royaume. Tinghir, où il a séjourné, est une ville du Haut Atlas oriental. Durant son séjour là-bas, juste avant le confinement dû à la propagation planétaire du coronavirus, il a pu constater l’avancée du Mossad dans le royaume.

    « Dans ce livre, j’ai reconstitué un climat, très réaliste, j’ai imaginé comment et de quelle manière les sionistes s’infiltraient dans ce territoire pour le contrôler et pour pousser certains de leurs objectifs ; généralement, les sionistes avancent à visage masqué : ils viennent avec des prétextes culturels, civilisationnels, religieux, jamais militaires. Ils sont là avec de très bonnes intentions, développer la langue, l’histoire ; mais derrière cette façade il y a autre chose.

    « Derrière, en fait, il y a une recherche de comment peser sur la région. Voilà.

    Autre point important soulevé par Jacob Cohen, la manipulation des Amazighs par les sionistes. Ou du moins, leur souhait de les manipuler à travers la crise identitaire. Pour Jacob Cohen, les sionistes méprisent autant les arabes, tous les arabes, sans distinction, que les Berbères, également, qui tentent de manipuler par le biais des liens culturels, humains et civilisationnels, ou par le biais des loges juives, comme le B’naï Brith. « Moi je dis à ces gens, faites attention. Les sionistes méprisent arabes et berbères sans distinction ».

    Nous aurons l’occasion de revenir sur cette vidéo, qui demeure certes un point de vue d’un écrivain connu pour son engagement contre le sionisme, mais qui est également un point de vue d’un homme d’un courage et d’une probité qui lui ont valu le respect de tout le vaste monde arabo-musulman.

    L’Express, 23/08/2022

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    #Maroc #Israël #Mossad #Amazigh #Berbères

  • Un conte de trois royaumes : Les Juifs d’Andalousie, du Maroc et de Gibraltar

    L’Andalousie (Andalucía) – la région méridionale de l’Espagne autrefois considérée comme la société la plus avancée et la plus instruite du monde occidental, et où le judaïsme s’est développé à profusion et a atteint de grands sommets d’excellence, est la même terre où tout cela a pris fin brusquement. C’est la terre où, en un malheureux jour de mémoire déchirante, un décret infâme a été publié – dans les murs du plus beau palais que l’on puisse imaginer – et a forcé à l’exil un groupe d’Espagnols dont le seul péché avait été de penser différemment leur relation avec Dieu.

    Certains de ces Juifs partirent vers le sud, traversèrent le détroit de Gibraltar et s’installèrent sur les terres du sultan wattaside Abu Zakariya Muhammad al-Saih al-Mahdi. Ils y sont devenus une élite mercantile érudite et ont rapidement dominé la vie communautaire juive dans le pays déjà connu sous le nom de Maroc. Deux cents ans plus tard, certains descendants de ces Juifs du Maroc sont retournés – principalement en tant que commerçants – à Gibraltar, un rocher de moins de deux miles carrés situé tout au fond de la péninsule ibérique qui venait de faire partie de l’Empire britannique après la guerre de succession d’Espagne. Ils ont obtenu le droit de s’installer de façon permanente en 1749 et depuis lors, il y a une présence juive importante sur le rocher.

    À propos de Moisés

    Moisés Hassán-Amselém, né à Séville et d’origine marocaine, est professeur honoraire d’études sur l’Holocauste et l’antisémitisme à l’université « Pablo de Olavide » de Séville, en Espagne.

    Il a participé à un échange scolaire en Californie pendant sa dernière année de lycée. Après avoir obtenu son diplôme, Moises est retourné en Espagne et a fréquenté l’université de Séville, où il a obtenu un diplôme de droit en 1995. Cependant, il a décidé de changer complètement de carrière et de se concentrer sur l’histoire juive de l’Espagne. C’est ainsi qu’il a fondé Jewish Spain Tour, un tour-opérateur agréé spécialisé dans les voyages juifs dans la péninsule ibérique et au Maroc.

    En plus de son rôle à l’université « Pablo de Olavide », Moisés est également impliqué dans l’éducation juive informelle.

    The Media Line, 14 mai 2021

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