Étiquette : Kabylie

  • Maroc: Omar Hilale sur la question du Rif

    Maroc, Rif, amazigh, Kabylie, #Maroc,

    Vidéo: Une journaliste algérienne embarrasse l’ambassadeur du Maroc aux Nations unies

    La question d’une journaliste algérienne a donné des sueurs froides a l’actuel Représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, Omar Hilal.

    La consœur bossant pour le compte d’Algérie Presse Service a tapé fort lorsqu’elle a évoqué le sujet des terres occupées du Rif marocain.

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    Cette dernière a même demandé l’avis de l’ambassadeur tout en notifiant les appels multiples du mouvement de l’indépendance du Rif pour sensibiliser la communauté internationale de ce qui se passe.

    Coup de massue pour le représentant onusien qui semblait être embarrassé par ladite question: «Au Maroc il y a une démocratie : tous ceux qui ont une opinion différente de celle du gouvernement, peuvent s’exprimer librement sans pour autant qu’ils soient attaqués ou emprisonnés ».

    Echourouk online, 10/09/2021

  • Algérie-Maroc : Omar Hilale récidive sur la Kabylie

    Algérie, Maroc, MAK, Kabylie, Omar Hilale, #Algérie, #Maroc,

    Décidément le Makhzen ne veut pas comprendre. Ou du moins n’a pas la capacité de comprendre. à entendre les déclarations de son ambassadeur à l’ONU, il est évident que la cause de cet entêtement est dû à des problèmes psychiques.

    Et pour cause, moins d’une semaine après la décision d’Alger de rompre les relations diplomatiques avec Rabat, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU est revenu à la charge sur la Kabylie. Le Maroc poursuit ainsi sa politique de haine envers l’Algérie et qui veut déstabiliser le pays d’un million et demi de Chahids.

    Omar Hilale, qui est à l’origine de la décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le royaume, a de nouveau apporté le soutien du royaume au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), qui a été classé en mai comme « organisation terroriste » par les autorités algériennes. Il a accusé l’Algérie, qui soutient le combat du peuple sahraoui pour son indépendance, d’« oublier qu’il y a des populations dans son propre pays qui réclament de pouvoir bénéficier de ce même droit à l’autodétermination ».

    Omar Hilale s’exprimait lundi lors du séminaire du Comité spécial de la décolonisation des caraïbes en Dominique, selon le compte rendu de l’agence officielle marocaine de presse. L’ambassadeur du Maroc à l’ONU répondait à son homologue algérien Smail Mimouni, qui lui a rappelé vendredi lors de la même réunion que la question de la décolonisation du Sahara occidental a « été et demeure inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU, depuis 1963 ».

    Ce n’est pas la première fois que Hilale apporte publiquement le soutien du Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). Le 14 juillet, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a remis aux États membres du mouvement des Non-alignés une note dans laquelle il proclamait le soutien de son pays au droit à l’autodétermination du « vaillant peuple Kabyle ».

    L’Algérie a réagi vendredi 16 juillet en condamnant une « dérive dangereuse » et demandé des explications au Maroc. « Un diplomate marocain a fait des déclarations graves, suite à quoi nous avons convoqué notre ambassadeur à Rabat pour consultation, et avons avisé d’aller plus loin, mais aucune réaction n’a émané du Maroc », a déploré le Président Abdelmadjid Tebboune, dimanche 8 août, en réponse à la « main tendue » du roi du Maroc.

    Les Contradictions du discours marocain

    Dans son discours du samedi 31 juillet, le Roi du Maroc, Mohamed VI, a complètement ignoré la demande d’Alger. Au lieu de fournir des explications sur l’appel à la partition de l’Algérie, lancé par son ambassadeur à l’ONU, il a réitéré sa demande pour la réouverture des frontières entre les deux pays, et lancé un appel au Président algérien pour l’établissement de relations « sereines » et « fraternelles » entre les deux pays. Son appel sera qualifié de « prétendue main tendue » par Alger.

    Il a fallu attendre jeudi 26 août, soit deux jours après l’annonce de la rupture des relations entre les deux pays, pour que le chef du gouvernement marocain, Saad Edin El Othmani, évoque la question. Sa réponse illustre la dualité du discours marocain à l’égard de l’Algérie.

    Dans un entretien à Hespress, El-Othmani s’est désolidarisé de l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, en affirmant que la note verbale présentée par ce dernier « n’était pas une position politique, mais une réaction dialectique ».

    Moins d’une semaine plus tard, le même Omar Hilale a récidivé, en réclamant la présence du MAK aux réunions du Comité spécial de la décolonisation.

    L. B.

    PAR LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 02/09/2021

  • Rupture Algérie – Maroc : L’ANP évoque deux "provocations" marocaines

    Algérie, Maroc, Makhzen, MAK, Kabylie, #Algérie, #Maroc,

    Comme il fallait s’y attendre, le dernier numéro d’El Djeich, revue officielle de l’ANP, est revenu sur les événements de cet été et la rupture des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc.
    Le mois dernier, c’est le même organe qui a annoncé la couleur de ce que sera la réponse de l’Algérie au discours du roi Mohamed VI du 31 juillet, dans lequel il avait appelé à établir des relations fraternelles entre les deux pays. 
    Un commentaire contenu dans le numéro du mois d’août d’El Djeich avait rappelé au Maroc ses nombreuses « trahisons » à l’égard de l’Algérie avant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne pointe le manque de sérieux de la « main tendue » de Mohamed VI, en soulignant que « ni le roi ni les autres institutions marocaine n’ont répondu aux protestations de l’Algérie suite à une note de l’ambassadeur du royaume à l’ONU appelant à la partition du territoire algérien ». 
    La rupture des relations a été annoncée par l’Algérie le 24 août. L’éditorial du numéro de septembre de la revue de l’armée explique les raisons qui ont amené à cette décision extrême. 
    El Djeich évoque « l’implication du Makhzen, d’une manière ou d’une autre », dans les incendies de cet été, « en vertu du lien fort et avéré du Maroc » avec le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le mouvement Rachad, deux organisations classées « terroristes » par les autorités algériennes. Mais l’éditorial s’attarde particulièrement sur deux « provocations » marocaines. 
    D’abord, la tentative d’entraîner Israël dans un conflit avec l’Algérie. « Une des dernières (provocations) en date a été d’offrir, à partir de son territoire, une tribune à un ministre de l’entité sioniste en l’encourageant à émettre de fausses accusations contre notre pays et à proférer des menaces à peine voilées, ce qui reflète l’extrême hostilité que le Makhzen nourrit à l’encontre de notre pays », lit-on.
    A Rabat, le 12 août, le ministre israélien des Affaires étrangères Yaïr Lapid a affirmé à la presse qu’il a évoqué avec son homologue marocain leurs « inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine ». 
    Selon El Djeich, l’autre casus belli c’est le soutien apporté publiquement et officiellement par Omar Hilale le 14 septembre à la partition de l’Algérie en appelant à « l’autodétermination du vaillant peuple kabyle ». 
    Avant cela (la déclaration du MAE israélien, ndlr), « il y a eu les déclarations du ministre marocain auprès des Nations unies qui, en violation de tous les usages diplomatiques, à plus forte raison lorsqu’il s’agit de deux pays frères, en exprimant le soutien de son pays à un mouvement séparatiste classé terroriste et en appelant à l’atteinte de l’intégrité territoriale de l’Algérie », accuse l’auteur de l’éditorial. 
    Ce dernier a pointé du doigt « l’inertie » du gouvernement marocain par rapport aux « demandes d’explications sollicitées » par l’Algérie sur le soutien public apporté par le Maroc au MAK.
    Par : LAKHDARI BRAHIM
    Le Midi Libre, 05/09/2021
  • Algérie – Maroc : La décision de rupture est sans appel

    Algérie – Maroc : La décision de rupture est sans appel

    Algérie, Maroc, #Algérie, #Maroc, MAK, Kabylie, Omar Hilale,

    Le Royaume marocain, qui a constaté à ses dépens avoir perdu sur tous les plans du fait de la rupture des relations diplomatiques décidées par l’Algérie le 24 août dernier, tente par canaux médiatiques de faire revenir à Alger sa décision souveraine. Le Maroc peut toujours courir…

    À entendre récemment parler le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El-Othmani, il y avait à se demander sur les autorités marocaines n’avaient pas réellement appréhendé le degré de gravité de leur attitude belliqueuse à l’égard du voisin qui a poussé Alger à rompre définitivement avec Rabat. Faut-il le leur rappeler encore une fois ?

    Ainsi, dans une déclaration faite au site de l’agence russe « Sputnik », une source diplomatique algérienne qui a requis l’anonymat a affirmé que l’Algérie considère « clos » le dossier de la rupture des relations avec le Maroc. Ceci, comme décision prise sur une « situation antérieure » dont le Maroc s’est rendu responsable et est témoin de ce passif.

    Cette source diplomatique de haut rang a défendu la décision de l’Algérie, qu’il a qualifiée d’ « appropriée » eu égard aux « violations continues » par le Maroc des « obligations fondamentales » qui régissent les relations entre les deux pays. En conséquence, l’Algérie rejette fermement, ajoute la même source, toute entreprise de « médiation internationale » visant « à combler le fossé séparant les deux voisins, soulignant que les Algériens « ne sont pas prêts à répéter le scénario de juillet 1988 », lequel a permis aux deux pays de rétablir leurs relations après la rupture de 1976.

    Pour le même diplomate algérien, à propos de la médiation, « l’idée sur laquelle se fonde la médiation méconnaît la responsabilité du Maroc dans l’état des relations entre les deux pays, et occulte l’étendue des dommages politiques et moraux causés par les faits et méfaits soutenus par divers milieux marocains ».

    D’autre part, la même source diplomatique a exprimé son étonnement devant l’ « incohérence » des déclarations officielles du Maroc après la décision de rompre les relations diplomatiques, déclarant : « Le Premier ministre marocain a justifié l’échec du représentant du Royaume aux Nations unies avec une position officieuse, mais il l’a répétée le 30 août dernier lors de la réunion du Comité spécial sur la décolonisation », « déclarant son soutien public à l’organisation terroriste « MAK ».

    Des déclarations, cite cette source, qui confirment une fois de plus l’adhésion du roi du Maroc Mohammed 6 à la logique d’hostilité contre l’Algérie, et qui contrastent avec les fausses justifications faites par la diplomatie marocaine. »

    Farouk Bellili

    Le Courrier d’Algérie, 05/09/2021

  • Algérie-Maroc : Le feuilleton noir

    Algérie-Maroc : Le feuilleton noir

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, MAK, Kabylie, Omar Hilale, Rachad,

    Les deux poids lourds du Maghreb, l’Algérie et le Maroc, entretiennent depuis des décennies des relations difficiles en raison de l’épineux dossier du Sahara occidental, seul territoire du continent africain dont le statut post-colonial reste en suspens.

    Le conflit du Sahara occidental oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l’Algérie, depuis le départ du colonisateur espagnol dans les années 1970. Rabat, qui contrôle près de 80% du territoire, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.

    Rupture : Le 7 mars 1976, Rabat rompt ses relations diplomatiques avec l’Algérie après la reconnaissance par Alger de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée par le Front Polisario. Dès 1963, une « guerre des sables » avait opposé les deux voisins après plusieurs incidents frontaliers et leurs relations s’étaient gravement détériorées avec la « Marche verte » de 350.000 Marocains en direction du Sahara occidental en 1975.

    – Accord sur une libre circulation

    Le 26 février 1983, le roi Hassan II et le président algérien Chadli Bendjedid se retrouvent en tête-à-tête à la frontière. En avril, la libre circulation est rétablie pour les résidents des deux pays et, en mai, un accord sur la libre circulation progressive des personnes et des biens ainsi que l’ouverture des lignes aériennes et ferroviaires est signé.

    – Reprise des relations

    Le 11 juillet 1987, le ministre algérien des Affaires étrangères rencontre Hassan II. Le 22 novembre, c’est au tour du chef de la diplomatie marocaine de se rendre à Alger. Le 16 mai 1988, Alger et Rabat annoncent la reprise de leurs relations diplomatiques. Le 5 juin, leurs frontières respectives sont officiellement rouvertes. Le 7 juin, Hassan II effectue sa première visite à Alger depuis 15 ans, où il participe à un sommet arabe extraordinaire. Début février 1989, la visite du président Bendjedid à Ifrane, la première d’un chef d’Etat algérien au Maroc depuis 1972, scelle la réconciliation. Un accord est conclu pour un projet de gazoduc devant relier l’Algérie à l’Europe, à travers le Maroc. En juin 1992, la promulgation par Rabat de la convention de juin 1972 met fin aux problèmes frontaliers à l’origine de la « guerre des sables ».

    – Fermeture des frontières

    Mais, le 16 août 1994, les déclarations du président algérien Liamine Zeroual selon lesquelles il reste en Afrique « un pays illégalement occupé » -allusion au Sahara occidental- sont très mal perçues à Rabat. Le 26 août, le Maroc instaure un visa d’entrée pour les Algériens après l’attaque d’un hôtel de Marrakech où deux touristes espagnols ont été tués par des islamistes franco-maghrébins. Rabat accuse des services de sécurité algériens d’être derrière l’attentat. L’Algérie ferme sa frontière avec le Maroc. Le 25 juillet 1999, le président Abdelaziz Bouteflika assiste aux obsèques de Hassan II à Rabat. Mais ce début de réconciliation est brutalement freiné le 15 août après un massacre qui fait 29 morts dans le sud-ouest algérien. Bouteflika accuse le Maroc de faciliter l’infiltration d’islamistes armés.

    – Léger dégel

    En mars 2005, une série de rencontres entre le président Bouteflika et Mohammed VI marque un « dégel ». En juillet 2011, le roi se prononce pour la réouverture des frontières terrestres et une normalisation des relations. M. Bouteflika affirme quelques mois plus tard sa volonté d’oeuvrer au « raffermissement » des relations « au mieux » des intérêts des deux pays. En décembre 2019, Mohammed VI appelle à ouvrir une « nouvelle page » dans un message de félicitations au nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    Normalisation Israël-Maroc

    En décembre 2020, l’Algérie dénonce des « manoeuvres étrangères » visant à la déstabiliser et pointe du doigt Israël après la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie d’une normalisation des relations de Rabat avec l’Etat hébreu. « Le conflit du Sahara occidental est une question de décolonisation qui ne peut être résolue qu’à travers l’application du droit international », réaffirme Alger.

    – Nouvelles tensions

    Le 18 juillet 2021, Alger rappelle son ambassadeur à Rabat pour « consultations ». Un diplomate marocain a exprimé son soutien au séparatisme kabyle, en réaction à l’appui apporté par Alger aux indépendantistes sahraouis. Une ligne rouge pour Alger qui s’oppose à toute velléité indépendantiste de la Kabylie, région berbérophone du nord-est de l’Algérie. Le 31 juillet, à l’occasion de la fête du Trône, Mohammed VI déplore les « tensions » avec l’Algérie, réitérant son appel à rouvrir les frontières terrestres. Le 18 août, Alger annonce « revoir » ses relations avec le Maroc, accusé d’être impliqué dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord du pays. –

    Nouvelle rupture

    Le 24, le ministre algérien des Affaires étrangères annonce la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, en raison « d’actions hostiles » du royaume.(AFP)

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    Réaction du Maroc suite à la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques

    Le Maroc, via son ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a réagi, hier dans la soirée, à la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le voisin de l’ouest.

    « Le royaume du Maroc a pris note de la décision unilatérale des autorités algériennes, de rompre, à partir de ce jour, les relations diplomatiques avec le Maroc », indique le ministère des Affaires étrangères.

    « Le Maroc regrette cette décision complètement injustifiée mais attendue – au regard de la logique d’escalade constatée ces dernières semaines – ainsi que son impact sur le peuple algérien », poursuit la même source, rejetant « catégoriquement les prétextes fallacieux, voire absurdes, qui la sous-tendent ».

    « Quant à lui, le royaume du Maroc restera un partenaire crédible et loyal pour le peuple algérien et continuera d’agir, avec sagesse et responsabilité, pour le développement de relations intermaghrébines saines et fructueuses », conclut le communiqué marocain.

    Pour rappel, L’Algérie a décidé de rompre les relations diplomatiques avec le Royaume du Maroc à partir de mardi 24 août, a déclaré le ministre algérien des affaires étrangères Ramtane Lamamra, lors d’une conférence de presse.

    Le ministre a expliqué les raisons de cette décision en affirmant que « l’histoire avait montré que le Royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie ». 

    « Les services de sécurité et la propagande marocains mènent une guerre ignoble contre l’Algérie, son peuple et ses dirigeants », a-t-il accusé, promettant toutefois que cette décision « ne touchera pas les citoyens des deux pays » et que « les affaires consulaires travailleront normalement ».

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    Le gaz algérien vers l’Europe ne transitera plus par le Maroc

    Le ministre de l’énergie Mohamed Arkab a indiqué jeudi que l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel algérien sera assuré à travers le gazoduc Medgaz. Autrement dit le gaz ne transitera plus à travers le territoire marocain.

    S’exprimant lors d’une rencontre avec l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Fernando Moran, Arkab a réitéré « l’engagement total de l’Algérie de couvrir l’ensemble des approvisionnements de l’Espagne en gaz naturel à travers le Medgaz ».

    Un communiqué du ministère de l’énergie précise que lors de cette rencontre, les deux parties ont examiné les relations de coopération entre l’Algérie et l’Espagne dans le domaine de l’énergie, « qualifiées d’excellentes, notamment celles relatives à l’approvisionnement en Gaz Naturel du marché espagnol à partir d’Algérie », souligne le communiqué.

    S’agissant du domaine des hydrocarbures, M. Arkab a rappelé « les efforts déployés par l’Algérie pour garantir la sécurité des approvisionnements en gaz naturel du marché espagnol à travers les importants investissements consentis pour acheminer dans les meilleures conditions le gaz naturel sur ce marché ».

    Lancé en 2011, Medgaz est un gazoduc offshore d’une longueur de 210 km ; il relie la station de compression de Beni-Saf (Aïn Témouchent) jusqu’au port d’Almería en Espagne avec capacité de transport annuelle de 10.2 milliards mètres cubes.

  • Algérie-Maroc : Omar Hilale récidive sur la Kabylie

    Algérie, Maroc, MAK, Kabylie, Omar Hilale, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc,


    Décidément le Makhzen ne veut pas comprendre. Ou du moins n’a pas la capacité de comprendre. à entendre les déclarations de son ambassadeur à l’ONU, il est évident que la cause de cet entêtement est dû à des problèmes psychiques.
    Et pour cause, moins d’une semaine après la décision d’Alger de rompre les relations diplomatiques avec Rabat, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU est revenu à la charge sur la Kabylie. Le Maroc poursuit ainsi sa politique de haine envers l’Algérie et qui veut déstabiliser le pays d’un million et demi de Chahids.
    Omar Hilale, qui est à l’origine de la décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le royaume, a de nouveau apporté le soutien du royaume au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), qui a été classé en mai comme « organisation terroriste » par les autorités algériennes. Il a accusé l’Algérie, qui soutient le combat du peuple sahraoui pour son indépendance, d’« oublier qu’il y a des populations dans son propre pays qui réclament de pouvoir bénéficier de ce même droit à l’autodétermination ».
    Omar Hilale s’exprimait lundi lors du séminaire du Comité spécial de la décolonisation des caraïbes en Dominique, selon le compte rendu de l’agence officielle marocaine de presse. L’ambassadeur du Maroc à l’ONU répondait à son homologue algérien Smail Mimouni, qui lui a rappelé vendredi lors de la même réunion que la question de la décolonisation du Sahara occidental a « été et demeure inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale de l’ONU, depuis 1963 ».
    Ce n’est pas la première fois que Hilale apporte publiquement le soutien du Maroc au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). Le 14 juillet, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, a remis aux États membres du mouvement des Non-alignés une note dans laquelle il proclamait le soutien de son pays au droit à l’autodétermination du « vaillant peuple Kabyle ».
    L’Algérie a réagi vendredi 16 juillet en condamnant une « dérive dangereuse » et demandé des explications au Maroc. « Un diplomate marocain a fait des déclarations graves, suite à quoi nous avons convoqué notre ambassadeur à Rabat pour consultation, et avons avisé d’aller plus loin, mais aucune réaction n’a émané du Maroc », a déploré le Président Abdelmadjid Tebboune, dimanche 8 août, en réponse à la « main tendue » du roi du Maroc.
    Les Contradictions du discours marocain
    Dans son discours du samedi 31 juillet, le Roi du Maroc, Mohamed VI, a complètement ignoré la demande d’Alger. Au lieu de fournir des explications sur l’appel à la partition de l’Algérie, lancé par son ambassadeur à l’ONU, il a réitéré sa demande pour la réouverture des frontières entre les deux pays, et lancé un appel au Président algérien pour l’établissement de relations « sereines » et « fraternelles » entre les deux pays. Son appel sera qualifié de « prétendue main tendue » par Alger.
    Il a fallu attendre jeudi 26 août, soit deux jours après l’annonce de la rupture des relations entre les deux pays, pour que le chef du gouvernement marocain, Saad Edin El Othmani, évoque la question. Sa réponse illustre la dualité du discours marocain à l’égard de l’Algérie.
    Dans un entretien à Hespress, El-Othmani s’est désolidarisé de l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, en affirmant que la note verbale présentée par ce dernier « n’était pas une position politique, mais une réaction dialectique ».
    Moins d’une semaine plus tard, le même Omar Hilale a récidivé, en réclamant la présence du MAK aux réunions du Comité spécial de la décolonisation.
    L. B.
    PAR LAKHDARI BRAHIM
    Le Midi Libre, 02/09/2021
  • ONU : Nouvelle provocation du Maroc

    ONU : Nouvelle provocation du Maroc

    Algérie, Maroc, Sahara Occidental, MAK, Kabylie, #Algérie, #Maroc,

    par Abla Chérif

    Les provocations marocaines se poursuivent, lancées par les mêmes centres qui ont fini par mener à la rupture des relations entre Alger et Rabat et confirmant, si besoin est, le jeu dangereux auquel ils se livrent en direction de la Kabylie.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Ces provocations sont encore le fait de l’ambassadeur du Maroc aux Nations-Unies. Au cours de la semaine écoulée, et lors d’une réunion organisée par le comité spécial chargé du dossier de la décolonisation des Caraïbes, Omar Hilale a de nouveau évoqué la Kabylie dans une réponse à l’ambassadeur algérien qui venait d’achever une intervention dans laquelle il rappelait que la question de la décolonisation du Sahara Occidental était inscrite depuis 1963 à l’ONU.

    «Il semble oublier que dans son propre pays, il y a des populations qui réclament le droit de pouvoir bénéficier de l’autodétermination», dit-il. Sa déclaration est suivie de propos plus graves puisqu’il réclame la présence du MAK aux réunions du comité spécial sur la décolonisation.

    Il faut savoir que Omar Hilale est un élément très important dans l’échiquier diplomatique mis en place par Mohammed VI pour la gestion du dossier du Sahara Occidental à l’échelle internationale. Comme Nasser Bourita, chef de la diplomatie marocaine (et tout le reste du personnel politique marocain d’ailleurs), il applique strictement les ordres en provenance du palais royal.

    Sa nouvelle intervention annule, écrase même la dernière sortie publique du chef du gouvernement marocain, Saâd-Eddine El Othmani, à travers laquelle il tentait de tempérer la première déclaration de Omar Hilale.

    En juillet dernier, et lors d’une réunion des non-alignés, il avait évoqué «le droit à l’autodétermination de la Kabylie» et distribué une carte d’Algérie amputée de ce territoire.

    Cette nouvelle provocation, grave, a été considérée par l’Algérie comme étant la goutte qui a fait déborder le vase et précipité la décision de rompre les relations avec ce pays animé d’intentions hostiles dévoilées au grand jour. Avant l’annonce de sa décision, Alger avait toutefois réclamé à Rabat de clarifier publiquement sa position, ce qui n’avait pas été fait.

    Quelques jours après l’annonce du Haut conseil de sécurité (HCS), le Premier ministre marocain est intervenu pour se désoler de la décision algérienne et «expliquer» qu’il s’agissait d’une «réaction verbale de Omar Hilal et non pas d’une décision politique».

    Ces «explications», il faut le dire, ont été livrées dans un contexte marqué par de grands shows savamment organisés aux frontières et sur les réseaux sociaux pour décrier la rupture des relations entre les deux pays. L’intervention du chef du gouvernement marocain en faisait-elle partie ? Très probablement puisque Omar Hilal, beaucoup plus puissant que lui dans la hiérarchie «makhzenienne», est à son tour intervenu pour rétablir la situation à son origine. Pour apporter aussi cette confirmation qu’Alger attendait. Elle clarifie de ce fait les intentions du Maroc à l’égard de la Kabylie et confirme, si besoin en est, tout ce que dit Alger au sujet des manipulations en direction de cette région.

    Très loquace depuis l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre, le responsable du MAK n’a, de son côté, jamais nié toutes les accusations portées à son encontre au sujet de ses accointances avec le Maroc. Dans ce contexte très tendu, Ferhat Mehenni a même pris position avec Rabat puisque, déclarait-il dernièrement, «l’Algérie s’en est prise à son organisation et allumé le feu en Kabylie, après l’annonce du soutien marocain au MAK».

    Ces propos semblent toutefois avoir très peu d’effets dans la région concernée où le MAK, classé organisation terroriste, se trouve désormais totalement isolé.

    A. C.

    Le Soir d’Algérie, 04/09/2021

  • Maroc-Algérie : Conflit imminent

    Maroc, Algérie, Sahara Occidental, MAK, Kabylie,

    Ce qui devait arriver, est arrivé. L’Algérie et le Maroc ont rompu leurs relations diplomatiques. Que va-t-il se passer maintenant ?

    Ce qui devait arriver, est arrivé. L’Algérie et le Maroc ont rompu leurs relations diplomatiques. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, en a fait l’annonce le mardi 24 août 2021, lors d’un point de presse. Avant d’annoncer cette issue fatale, Lamamra a fait un long exposé dans lequel il a énuméré tous les griefs de son pays envers le Maroc depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962.

    Lamamra a commencé par rappeler la guerre des sables, qui a opposé les deux armées maghrébines entre fin 1963 et début 1964. Il a ensuite décrit tous les malentendus entre les deux Etats depuis 60 ans, rappelant bien sûr l’éternel différend sur le Sahara occidental entre les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenu par Alger, et le Royaume du Maroc depuis 1975. Il est ensuite passé à l’histoire récente, en évoquant les récentes tensions, qui secouent les deux pays et qui ne sont pas mineures.

    Voici les raisons qui ont poussé Alger à rompre ses relations avec Rabat. L’Algérie considère que la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël en décembre 2020 signifie l’installation d’une « avant-garde sioniste » au Maghreb. Et cela, affirme-t-elle depuis décembre, constitue une menace pour sa sécurité. La récente visite officielle au Maroc du ministre des affaires étrangères et futur premier ministre d’Israël, Yair Lapid, n’a fait que jeter de l’huile sur le feu.

    Bien que l’on ne sache pas encore s’il l’a fait avec l’approbation des autorités marocaines, depuis Raba, Lapid a critiqué le « rapprochement [de l’Algérie] avec l’Iran », exprimant ainsi l’opposition de l’axe Rabat-Tel Aviv au supposé axe Alger-Téhéran. Ce faisant, il a exporté au Maghreb la rivalité géostratégique entre Israël et l’Iran. Cette démarche a été perçue comme une erreur aux yeux de nombreux Marocains qui, malgré une campagne saoudienne amère qui a conduit à la rupture des relations diplomatiques entre le Maroc et l’Iran, ne considèrent pas l’Iran comme un ennemi.

    Depuis plusieurs années, Rabat tente d’accréditer l’idée que Téhéran, par le biais du mouvement libanais Hezbollah, soutient militairement le Front Polisario, avec l’assentiment de l’Algérie.

    Depuis plusieurs années, Rabat tente d’accréditer l’idée que Téhéran, à travers le mouvement libanais Hezbollah, soutient militairement le Front Polisario, avec l’assentiment de l’Algérie. Mais pour l’instant, malgré quelques rares articles d’opinion dans les médias marocains et étrangers liés au régime marocain, aucune enquête sérieuse n’a pu confirmer ce scénario. Même les Américains, pourtant vigilants vis-à-vis de l’Iran et du Hezbollah, n’ont rien détecté.

    L’autre bévue marocaine qui a mis le feu aux poudres est la quasi-reconnaissance du MAK, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, soutenu par Rabat et considéré comme une « organisation terroriste » par le gouvernement algérien.

    Lors d’une réunion virtuelle des pays du Mouvement des Non-Alignés, qui a eu lieu à New York les 13 et 14 juillet, le représentant permanent de la mission diplomatique marocaine auprès de l’ONU, l’Ambassadeur Omar Hilale, a distribué une note aux Etats membres de l’ONU dans laquelle il décrit le « vaillant » peuple kabyle qui a subi la plus longue occupation étrangère et qui « mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination. » La Kabylie est une région algérienne, et contrairement au Sahara occidental, elle ne figure pas sur la liste des territoires non autonomes qui ont le droit à l’autodétermination.

    L’indignation et la réponse menaçante du ministre algérien des affaires étrangères Lamamra témoignent du niveau de tension entre les deux pays. Il a dit que le Maroc utilise une partie du territoire algérien pour dire qu’il mérite l’autonomie, qu’il est occupé, et que c’est quelque chose de très grave qui peut conduire à des choses plus graves comme un conflit armé.

    « Conflit armé » a été dit et en public. Puis les choses sont devenues très sérieuses : le président algérien Abdelmadjid Tebboune a convoqué une réunion du Haut Conseil de Sécurité (HCS) qui s’est terminée par des annonces solennelles et très explicites.

    L’Etat algérien annonce sa décision de « revoir » ses relations avec Rabat et d’intensifier le contrôle sécuritaire aux frontières occidentales en raison des « actes hostiles incessants » du Maroc.

    Quelques jours plus tard, l’Algérie a déclaré que les feux de forêt qui ont ravagé le nord du pays ont été causés par des militants du MAK. Pour accroître encore sa pression sur le Maroc, Alger accuse ce dernier d’entraîner les militants du MAK dans des camps militaires.

    La rupture des relations diplomatiques n’a été qu’une question de jours. Pour montrer qu’il n’y a pas de retour en arrière et pour signifier que les ponts entre les deux pays sont définitivement coupés, Alger annonce le 26 août qu’elle n’utilisera plus le gazoduc Maghreb-Europe qui relie les champs pétroliers algériens à l’Europe via le Maroc. Mohamed Arkab, le ministre algérien de l’énergie, a expliqué aux Espagnols que désormais, le gaz algérien passerait uniquement par Medgaz, un autre gazoduc qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, sans passer par le Maroc.

    Cette décision algérienne constitue une perte économique pour le Maroc, qui pompait 900 millions de mètres cubes de gaz naturel par an, sans parler des pertes financières que subira Rabat, qui ne percevra plus d’argent de l’Espagne pour l’utilisation de son territoire.

    Que va-t-il se passer maintenant ? Il est peu probable que l’escalade entre l’Algérie et le Maroc se termine par la rupture des liens diplomatiques.

    Que va-t-il se passer maintenant ? Il est peu probable que l’escalade entre l’Algérie et le Maroc se termine par la rupture des liens diplomatiques. La crainte que les Marocains et les Algériens résidant dans les deux pays soient expulsés de leurs foyers comme ce fut le cas en 1976 au plus fort de la reconnaissance du Front Polisario par Alger est palpable, mais peu probable, à moins que la situation ne s’aggrave.

    Aujourd’hui, il n’y a que des escarmouches entre les Forces Armées Royales (FAR) et les indépendantistes sahraouis qui ont rompu le cessez-le-feu avec le Maroc l’année dernière après les événements du poste frontière de Guerguerat qui sépare le territoire contesté du Sahara Occidental de la Mauritanie.

    Mais nous sommes toujours dans une situation de pré-guerre qui a le potentiel de se poursuivre. Elle peut également basculer dans un conflit total si l’Algérie autorise et soutient le Front Polisario à aller au-delà des engagements militaires actuels.

    Le Maroc et l’Algérie se sont engagés dans une dangereuse course aux armements au cours des dernières décennies. En 2015, le budget militaire de l’Algérie était de 11 milliards de dollars, tandis que celui du Maroc n’était que de 3 milliards de dollars. Le Maroc a rattrapé l’Algérie après avoir lancé un plan de réarmement quinquennal de 22 milliards de dollars en 2017, puis réintroduit le service militaire obligatoire en 2018. Les deux pays ont sans doute atteint un dangereux équilibre militaire qui, selon les experts, se terminera souvent par une conflagration.

    Une guerre, même limitée et courte, affaiblirait considérablement les deux économies, déjà mal en point, provoquerait des sentiments, et rendrait lointaine la réconciliation tant attendue. Surtout, elle déstabiliserait toute la région du Maghreb. Cela ne convient pas à l’Union européenne, qui a besoin de l’Algérie et du Maroc pour lutter contre l’immigration clandestine.

    Le Maroc et l’Algérie partagent une histoire, des religions et des langues vernaculaires communes. Même si les deux peuples ne se reconnaissent pas dans les querelles diplomatiques et les velléités belliqueuses de leurs dirigeants, un conflit avec mort et destruction briserait ce lien fraternel qui aujourd’hui, malgré les assurances des deux parties, ne tient qu’à un fil.

    Ali Lmrabet

    Politics Today, 02/09/2021

  • Algérie: Le Maroc poursuit sa politique de tension

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    Le représentant permanent du Makhzen aux Nations Unies ne semble pas être prêt à mettre un terme à ses provocations. Après avoir remis, le 14 juillet dernier, aux Etats membres du mouvement des non-alignés une note dans laquelle il affirmait le soutien de son pays à une prétendue autodétermination de la Kabylie, il vient de récidiver, en commettant un autre dérapage, de nature à faire monter la tension entre les deux pays. 

    Omar Hilale, dont la déclaration est en grande partie à l’origine de la rupture des relations diplomatiques, décision prise par l’Algérie, après avoir attendu vainement des explications de Rabat, est de nouveau revenu à la charge, pour annoncer lors du séminaire du Comité spécial de la décolonisation des caraïbes en Dominique, que le Maroc soutient le MAK de Ferhat Mehenni, mouvement séparatiste très minoritaires en Kabylie, dont les principaux animateurs vivent en France. 
    Reprochant à l’Algérie ses positions de principe en faveur du libre choix du peuple sahraoui en lutte pour son autodétermination, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU n’a pas hésité à faire le parallèle entre le Sahara occidental et la Kabylie ! 
    Aveuglé par une haine sans limite, il est allé jusqu’à contredire le chef du gouvernement marocain, qui a déclaré le 26 août que la note verbale présentée par Omar Hilale « n’était pas une position politique, mais une réaction dialectique ». Mais, coup de théâtre, moins d’une semaine plus tard, le même Omar Hilale récidive, et réclame la présence du MAK aux réunions du Comité spécial de la décolonisation. 
    Considérant que l’autodétermination est un droit onusien, il n’a pas hésité à excepter de ce droit le peuple sahraoui, en soutenant contre toute logique que le Sahara occidental fait partie intégrante du territoire marocain. 
    Chargés de ramener les feux de l’actualité sur eux, pour empêcher que le roi Mohamed VI ne soit exposé aux critiques, du moins aux questionnements, le chef du gouvernement et le représentant du Palais royal à l’ONU se sont attelés à leur mission avec beaucoup de zèle, quitte à se donner en spectacle aux médias à travers leurs déclarations contradictoires. 
    En réalité, les deux serviteurs du Makhzen sont de simples exécutants d’une politique de tension, dont le but principal est de détourner l’attention de l’opinion publique marocaine de ses problèmes majeurs, ainsi que de la réalité qui prévaut au Sahara occidental. 
    Mohamed VI, qui a officialisé le statut du Maroc en tant que pays vassal à la solde d’Israël, a besoin de points de fixation pour faire diversion. En un mot, il a vendu tout ce qui lui restait de souveraineté au Mossad, en attendant qu’en contrepartie, il recevrait tout le soutien nécessaire pour se maintenir et maintenir sa politique expansionniste, qui lui permettrait d’éloigner son armée de la politique, comme cela lui fut inculqué par son père, le roi Hassan II. 
    Le syndrome du général Oufkir est toujours présent dans l’entourage du monarque. Celui-ci est devenu avec le temps l’otage de ses conseillers, dont certains sont arrivés à le manipuler, sans qu’il ne se rende compte. 
    A l’inverse de son père, il n’est pas arrivé à s’imposer totalement après 22 ans au trône. C’est donc en toute logique que Tel Aviv en a fait un pion pour s’introduire dans l’espace Maghreb.

    Mohamed M.

  • Maroc-Algérie: Omar Hilale persiste et signe

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    Un haut diplomate marocain renouvelle les propos qui ont irrité l’Algérie

    RABAT (Reuters) – Un haut diplomate marocain a renouvelé lundi les propos cités par l’Algérie lorsqu’elle a rompu ses relations avec Rabat la semaine dernière, une décision qui pourrait aggraver la querelle entre les voisins nord-africains.

    Omar Hilale, ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies, a établi une équivalence entre les différends dans le territoire marocain du Sahara occidental et la région de Kabylie en Algérie dans des commentaires cités par l’agence de presse marocaine MAP.

    Ses propos sont susceptibles de provoquer une réaction de l’Algérie, qui a déclaré la semaine dernière qu’elle coupait les relations diplomatiques tout en maintenant les consulats ouverts dans les deux pays.

    La frontière entre le Maroc et l’Algérie est fermée depuis 1994 et l’Algérie a indiqué qu’elle détournerait les exportations de gaz d’un gazoduc traversant le Maroc, qui devait être renouvelé plus tard cette année.

    « Le peuple kabyle… a aussi le droit à l’autodétermination. Pourquoi l’Algérie leur refuse-t-elle ce droit qu’elle revendique pour les Marocains du Sahara ? Hilale a été cité comme disant.

    Le Maroc considère le Sahara occidental comme le sien, mais la souveraineté du territoire a été contestée par le Front Polisario, un mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie, depuis le départ de la puissance coloniale espagnole dans les années 1970.

    Bien que les États-Unis aient soutenu les revendications du Maroc l’année dernière en échange du renforcement des liens de Rabat avec Israël, la plupart des pays ont déclaré qu’ils voulaient une résolution soutenue par l’ONU. Plus de 20 États, pour la plupart africains et arabes, ont ouvert des consulats au Sahara occidental, reconnaissant effectivement la souveraineté marocaine.

    L’Algérie a accusé le Maroc de soutenir le MAK, un groupe dont la direction est basée en France et qui soutient l’indépendance de la région de Kabylie dans le nord-est de l’Algérie, qu’il accuse d’incendies de forêt meurtriers ce mois-ci. MAK a nié cela.

    En coupant les liens, l’Algérie a cité la position du Maroc sur le Sahara occidental, les commentaires précédents d’Hilale sur la région de Kabylie et ce qu’elle a dit être l’utilisation par le Maroc du logiciel espion Pegasus contre des responsables algériens.

    Le Maroc a répondu que l’Algérie était injustifiée de couper les ponts et que ses arguments étaient « fallacieux et même absurdes ». Il a précédemment nié posséder Pegasus.