Étiquette : Kabylie

  • Le Maroc, ce mauvais élève ! (Edito de Horizons)

    Maroc, Algérie, MAK, Rachad, Kabylie,

    Par Amar Abbas

    Le Haut-Conseil de sécurité vient de décider de revoir les relations avec le royaume marocain. Il était temps, avec les milliers d’Algériens qui ne comprenaient pas pourquoi Alger a tant tardé pour réviser ces relations.

    L’incompréhension des Algériens était alimentée par les nombreux coups de boutoir que le royaume chérifien ne manquait aucune occasion pour asséner aux relations entre les deux pays. Les coups de Jarnac marocains avaient commencé bien avant l’indépendance.

    Mais nous ne retiendrons que l’accusation gratuite de l’Algérie par le Maroc qui, en 1994, avait désigné les services secrets algériens comme étant derrière des exactions terroristes qui avaient eu lieu sur son territoire.

    Conséquences à cela, le roi décida de fermer ses frontières avec l’Algérie et d’imposer le visa aux ressortissants algériens.

    L’Algérie ne tardera pas à répondre, tout naturellement, par la réciproque. Plus tard, le Maroc reconnaîtra que les services algériens étaient innocents…

    Viennent ensuite les tonnes de kif traité que le Makhzen envoyait régulièrement en Algérie pour pourrir le vécu de sa jeunesse. Sans oublier le trafic de gas-oil et de denrées alimentaires, subventionnées rubis sur ongle par la République algérienne, que les Marocains sifflaient sans vergogne.

    Et pour corser le tout, l’information donnée par les services de sécurité à propos du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, selon laquelle c’est le MAK, parrainé par le Maroc, qui est derrière cet acte, d’ailleurs condamné par la totalité de nos compatriotes.

    D’aucuns diront, également, que les services du Makhzen ne seraient pas étrangers aux feux de forêt qui ont embrasé de nombreuses wilayas et notamment la Kabylie.

    En 2020, le président Tebboune avait déjà confié à une chaîne de télé russe, à propos des relations algéro-marocaines : «Il est difficile d’être sur la même longueur d’onde lorsque des anciennes rancœurs sont ravivées par des manœuvres, des complots, des collusions avec des ennemis et des liaisons malintentionnées.»

    Il avait conclu, cependant, avec ce souhait : «Nous gardons espoir, et si Dieu le veut, les problèmes seront résolus.»

    Malheureusement, le royaume chérifien ne l’a pas entendu de cette oreille. Pire, il a poussé l’escalade jusqu’à implanter à notre frontière ouest l’entité israélienne qui n’a pas particulièrement l’Algérie dans le cœur.

    Bref, tous ces coups de couteaux répétés dans le dos de l’Algérie ont excédé Alger qui a décidé de mettre un terme aux jeux malsains marocains en révisant ses relations. Cela pourrait-il aller jusqu’à la cassure pure et simple entre les deux pays ? Il est trop tôt pour l’affirmer, mais on n’en est pas très loin.

    Horizons, 22/08/2021

  • Maroc-Algérie : Tournure dangereuse (Middle East Monitor)

    Maroc-Algérie : Tournure dangereuse (Middle East Monitor)

    Maroc, Algérie, MAK, Rachad, Kabylie,

    L’Algérie militarise sa frontière avec le Maroc et envisage de fermer l’espace aérien

    Les relations entre le Maroc et l’Algérie ont pris une tournure dangereuse après que l’Algérie a militarisé sa frontière avec le Maroc. Les observateurs n’ont pas exclu la possibilité de fermer l’espace aérien partagé avec son voisin occidental.

    Le Haut Conseil d’Etat algérien, dirigé par le président Abdelmadjid Tebboune, a tenu une réunion extraordinaire mercredi dernier, et a accusé Rabat de menacer la stabilité et la sécurité de l’Algérie en coordination avec Israël.

    Dans son communiqué, le conseil a accusé les autorités marocaines d’avoir provoqué les incendies dans le pays avec l’aide du mouvement indépendantiste kabyle MAK, tout en annonçant son intention de reconsidérer les relations avec le Maroc.

    En début de semaine, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a accusé le Maroc de se coordonner avec Israël pour déstabiliser l’Algérie et a dénoncé les déclarations du ministre des Affaires étrangères israélien, qui a évoqué la coordination entre l’Algérie et l’Iran lors de sa visite à Rabat .

    La presse algérienne mène une campagne sans précédent contre le Maroc, comme l’a rapporté vendredi soir le journal Algérie Patriotique que l’Algérie envisage de suspendre la liaison aérienne entre Alger et Casablanca pour reconsidérer les relations bilatérales entre les deux pays.

    Le journal, propriété de l’ancien ministre de la Défense Khaled Nizar, a confirmé que l’armée algérienne avait militarisé la frontière avec le Maroc et déclaré l’état d’urgence exceptionnel.

    De son côté, le Maroc a intensifié sa présence militaire aux frontières, et l’on craint des tensions conduisant à des escarmouches militaires.

    Malgré les mesures annoncées par l’Algérie, dont la révision des relations, Rabat est restée silencieuse et n’a pas répondu à la déclaration du Haut Conseil d’Etat algérien.

    La presse marocaine interprète les récentes prises de position de l’Algérie comme une tentative du pouvoir d’exporter ses problèmes internes à l’étranger.

    Middle East Monitor, 21/08/2021

  • Algérie : La riposte qui s’impose

    Algérie : La riposte qui s’impose

    Algérie, Maroc, Makhzen, MAK, Rachad, Kabylie, #Maroc, #Algérie,

    Les grands actes du vaste complot qui vise l’Algérie, son peuple et son unité se mettent en place les uns après les autres. Cela se passe depuis un certain temps, de manière soutenue et clairement assumée par les deux régimes honnis et haineux que sont le régime du makhzen marocain et l’entité sioniste qui comptent chacun arriver à ses fins en se liguant contre un pays qui tient à ses principes et ses idéaux, puisés de sa glorieuse guerre de Libération, et qui soutient sans faillir les causes justes que sont la cause palestinienne et la cause sahraouie.

    Et les manigances et tentatives de déstabilisation orchestrées par ces deux régimes oppresseurs et criminels menées dernièrement contre notre pays à travers les vendus et traîtres du MAK et de Rashed, ont toutes été vouées à l’échec, car le peuple algérien a su et saura encore faire face à ces attaques qui font partie d’un large complot qui vise notre pays aussi bien sur ses terres que dans les grandes rencontres diplomatiques, comme ce fut le cas lors de la dernière réunion de l’organisation des pays Non Alignés, où l’unité du pays a été frontalement attaquée par le représentant du makhzen, et comme cela se fait actuellement à l’UA où on tente de doter les criminels sionistes du statut de pays observateur.

    Mais le makhzen se trompe lourdement en s’en prenant de la sorte de l’Algérie. L’Algérie qui a fait, jusque là, preuve de beaucoup de retenue et de pondération, mais qui ne peut adopter à l’infini cette position face aux provocations répétées des chiens de sa Majesté, qui osent aujourd’hui diviser les enfants du même pays et s’en prennent publiquement à sa stabilité et à sa paix.

    Le peuple algérien est en droit d’attendre de son gouvernement une riposte à la hauteur des menaces qui lui sont faites. Et la moindre de ces ripostes est de rompre les relations diplomatiques avec des traîtres que personne ne regrettera.

    Les Algériens ne sont pas des va-t-en-guerre, mais ils sauront se défendre de la façon la plus ferme, même si à ce jour et comme l’a précisé le communiqué de la réunion du Haut conseil de sécurité : « Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest ».

    A ce jour on est encore à ce stade, mais s’il faut aller plus loin, alors il faut y aller, car l’Algérie a doublement les moyens de faire autrement plus mal au régime du makhzen, qui d’ailleurs le sait très bien, et joue à chaque fois l’hypocrisie de la vierge effarouchée comme on l’a vu avec le discours du roi marocain Mohamed 6 ou plutôt «Pegasus 6» (pour reprendre l’expression d’un confrère chroniqueur) lors de la fête du trône. Un discours où il avait tendu une hypocrite main amicale, alors que dans son autre main il avait le poignard de la traîtrise.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 21/08/2021

  • Maroc-Algérie: «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême» (politologue)

     Maroc, Algérie, Kabylie, MAK, Rachad, 

    AHMED DKHINISSA, ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE
    «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême» (politologue)
    Le président de le République a, lors d’une réunion du HautConseil de sécurité (HCS), «donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes, MAK et Rachad, a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat de défunt Djamel Bensmaïl», peut-on lire dans le communiqué publié après la réunion.
    Il était aussi question des hostilités continues du Maroc et de son allié sioniste contre l’Algérie. Des hostilités qui exigent une reconsidération «des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest», précise le communiqué.
    Au-delà de ces décisions qui ont mis en relief la sacralité de l’unité nationale, il est important de rappeler «l’urgence de la prise en charge de l’aspect préventif à travers des campagnes de sensibilisation et d’information sur le danger des discours haineux et racistes véhiculés par ces deux mouvements», estime Ahmed Dkhinissa, enseignant en droit public à l’Université d’Alger et à l’Ecole nationale d’administration.
    Pour lui, le discours prôné par le MAK tient son origine de la thèse colonialiste qui a été vulgarisée par des anthropologistes et des militaires français au XIXe siècle. «La politique menée contre les différents éléments de la population algérienne avait pour objectif de diviser pour mieux régner», souligne-t-il.
    Il explique dans ce contexte qu’outre ce facteur politique, les Français avaient tenté de créer des théories sur l’histoire de l’Algérie « pour nous embouteiller dans un discours ambigu que le Mouvement national a su dépasser durant toute la période coloniale».
    S’agissant des provocations incessantes menées par le Maroc contre l’Algérie, Dkhinissa affirme que la reconnaissance d’une entité terroriste est en soi une atteinte à l’intégrité territoriale et l’unité du pays. «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême. C’est une déclaration presque de guerre», juge-t-il.
    Cette série d’actes visant à provoquer un conflit généralisé a poussé, poursuit-il, le HCS à prendre des décisions fermes pour mettre fin à ces pratiques qui viennent décourager l’émergence d’une politique de bon voisinage.
    «Le fait de soutenir en sous-main des mouvements terroristes en Algérie et d’avoir probablement une main derrière les incendies qui se sont déclarés simultanément dans une même région a concouru à la maturation d’un diagnostic sans complaisance.
    Une conclusion qui a nécessité une réponse ferme, efficace et opérationnelle qui devrait se traduire par des mesures de types institutionnelles, juridiques et diplomatiques», faitil remarquer.
    Et d’ajouter : «Les choses vont devoir s’éclaircir à l’avenir et pourraient provoquer de nouvelles décisions à même de protéger l’intégrité territoriale du pays.»
    Assia Boucetta
    Horizons, 22/08/2021

  • Les autorités parlent d’un complot : l’Algérie se prépare à défendre son unité et sa sécurité

    Algérie, incendies, Djamel Bensmaïl, Kabylie, MAK, HCS, Maroc, #Algérie, #Maroc,

    Les incendies qui ont ravagé le nord du pays et le lynchage à mort de Djamel Bensmaïl en Kabylie ont provoqué un contexte sécuritaire très tendu. Selon les plus hautes instances de l’Etat, ces actes ont été commis pour servir des motifs politiques. Ils visent à déstabiliser l’Algérie. Il faut donc s’attendre à une riposte proportionnée.
    En une dizaine de jours, l’Algérie a connu une accélération des événements qui augurent d’un déploiement sécuritaire jamais vu depuis les années 1990. Les incendies, d’origine criminelle d’après les autorités, ainsi que le lynchage à mort de Djamel Bensmaïl augurent d’une réponse défensive d’envergure.
    Les feux de forêts ont causé la mort de dizaines de personnes et détruit des milliers d’hectares de végétation au nord du pays, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils ont été, selon des rapports officiels, allumés de concert par des pyromanes liés au Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (Mak) et à l’organisation islamiste Rachad.
    Ces actes ont été commis, disent les mêmes sources, pour servir un agenda étranger d’autant que les états-majors de deux organisations, classées terroristes par les autorités, activent depuis l’Europe et seraient financées par des pays hostiles à l’Algérie. Il est en est de même pour le meurtre, après une longue torture, du jeune Djamel Bensmaïl dont une partie des assassins et de leurs complices a été appréhendée par les forces de l’ordre qui recueillent en ce moment leurs aveux.
    Les faits des deux dernières semaines sont jugés tellement graves qu’ils ont nécessité une réunion extraordinaire, mercredi, du Haut conseil de sécurité (HCS), sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune. L’instance a ainsi conclu à la responsabilité directe du Mak et de Rachad dans les récents méfaits. 
    Elle a donc décidé, à la lumière des éléments d’une enquête en cours, «d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale». 
    Le HCS a cité nommément le Mak qui, selon son communiqué, «reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste». Rachad a également été mis à l’index par le document comme un des commanditaires des derniers incidents.
    Ces accusations annoncent certainement une répression à grande échelle contre les membres, les structures et les soutiens de ces appareils clandestins, sans compter des représailles diplomatiques contre le royaume chérifien.
    La décision de punir le pays voisin par, dans un premier temps, une «révision des relations» intervient après ses récentes provocations. Alger ne semble pas lui pardonner l’acte jugé hostile de son représentant à l’ONU qui avait distribué une note aux délégués de pays Non-alignés dans laquelle il offre, selon ses termes, son soutien «à l’autonomie du peuple Kabyle». Un dérapage qui a eu lieu quelques heures avant la révélation, par des médias internationaux, des écoutes illégales via le programme d’espionnage israélien Pegasus ciblant de hauts dirigeants algériens.
    Guerre d’intelligence
    Sur le plan interne, tout laisse penser que les forces de l’ordre, qui mènent actuellement une intense guerre d’intelligence pour déjouer «le complot » annoncé par le président lui-même, vont bientôt lancer une offensive d’ampleur pour déraciner le Mak et Rachad.
    Le choc créé par la maltraitance de Djamel Bensmaïl et l’émoi qui s’est emparé de la population, y compris en Kabylie, leur assure un soutien populaire sans retenue. Tous les Algériens attendent, en effet, avec impatience la mise hors d’état de nuire de tous ceux qui ont éliminé, de façon monstrueuse, le jeune artiste et militant humaniste de Miliana et espèrent que la Justice élucide tous les aspects du dossier. Beaucoup d’entre eux mènent d’ailleurs leur propre enquête à travers les réseaux sociaux pour tenter de démasquer les acteurs du drame et établir les liens entre eux.
    En parallèle, des appels citoyens se multiplient pour renforcer l’unité nationale en évitant l’amalgame entre la liquidation de Bensmaïl par un groupe restreint à Larbaa Nath Iraten et les habitants de la Kabylie. 
    D’ailleurs, l’élan de solidarité citoyen organisé à travers tout le territoire en faveur de la région sinistrée par les incendies ne s’est, à aucun moment, interrompu. Ultime témoin de cette aide inconditionnelle, le jeune volontaire Kermite Mabrouk, décédé, mercredi, des suites de ses blessures contractées lors de sa participation à la lutte contre la propagation du feu. Originaire de Oued Souf et âgé de 23 ans, il est maintenant célébré en héros dans tout le pays.
    Mohamed Badaoui
    La Nation, 21/08/2021
  • Algérie: Une dérive suicidaire

    Tags : Algérie, Maroc, incendies, Kabylie, Sahara Occidental, #Algérie, #Maroc, #SaharaOccidental,

    Une immense fierté a submergé l’Algérie de la fierté victorieuse de la nouvelle épreuve de la fitna. Le crime humain et écologique, commis par les enfants de la haine dont 3 membres ont tenté de prendre la fuite vers le Maroc et l’étranger, a suscité la réprobation de tous les Algériens attachés à la préservation de l’unité nationale placée au-dessus de toutes les considérations par le père de la victime du lynchage abominable.

    La déroute est donc totale pour le couple illégitime ébranlé par la solidité d’un front uni, le soutien inébranlable aux cause justes dans le monde et le retour en force dans la scène régionale et continentale de l’Algérie au service de la paix et de la stabilité.

    Enlisé dans l’aventure sahraouie, le Makhzen tente le pari du pire pour sauver un trône chancelant. La dérive suicidaire jette un discrédit sur la main tendue du roi conçue comme une manœuvre de diversion qui se confirme dans l’appel à l’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie, la sortie haineuse du ministre marocain des Affaires étrangères, paradant au côté de son homologue israélien, et l’exploitation éhontée du drame qui a frappé l’Algérie livrée à un embrasement provoqué par les deux organisations terroristes soutenues et financées par le Maroc et l’entité sioniste.

    «Les actes hostiles et incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relation entre les deux pays et l’intensification du contrôle aux frontières Ouest», a indiqué un communiqué de la présidence de la République, à l’issue de la réunion du Haut-Conseil de sécurité présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

    Des instructions ont été données pour apporter une aide aux blessés, aux sinistrés et aux victimes, la poursuite des efforts pour l’arrestation de tous les membres impliqués dans les incendies et l’assassinat du jeune Djamel Bensmaïl et l’éradication totale des deux mouvements terroristes présentant, en levier de la déstabilisation, une menace contre la sécurité publique et l’unité nationale.

    La fuite en avant sans lendemain, aux couleurs de la normalisation entre le bourreau des peuples sahraoui et palestinien, marque un échec total d’une monarchie en désarroi qui a vendu son âme au sionisme et ne doit sa survie qu’au soutien de ses alliés européens, pourtant soumis au chantage et trahis par l’affaire d’espionnage attentatoire à la sécurité publique.

    Horizons, 21/08/2021

  • Algérie : Et sinon, qui a brûlé la Kabylie ?

    Algérie, Kabylie, incendies, #Algérie,

    Un impitoyable tapage médiatique est mené depuis quelques jours par le régime pour détourner l’attention de l’opinion publique sur les vrais auteurs des incendies qui ont ravagé la Kabylie.

    L’Algérie veut savoir. Elle veut la vérité. Toute la vérité. Elle veut savoir sans plus attendre quelle est cette main assassine qui a allumé plus de 70 incendies en quelques instants dans plusieurs régions de Kabylie. Pourquoi les autorités ont tardé à réagir laissant les villageois seuls pour affronter les incendies ?

    Selon un bilan provisoire rendu public par la cellule de crise de la wilaya de Tizi-Ouzou, les incendies ont provoqué la mort de 160 victimes dont 34 militaires. 794 bâtisses dont 750 habitations et 45 établissements scolaires ont été incendiés. 832 exploitations agricoles sont parties en fumée.

    Des centaines d’éleveurs ont perdu leurs exploitations avec tout ce qu’ils ont comme vaches, moutons, chèvres, ruches…

    Des familles entières ont été décimées. Un village à lui seul (Ikhlidjen à Larbaa Nat Irathen) a enterré 19 victimes. Le traumatisme laissé par cette hécatombe est terrible.

    Nous ignorons pour l’heure le nombre de personnes brûlées qui sont entre la vie et la mort, ceux qui luttent pour reprendre vie, ni le le nombre de disparus dans l’enfer des flammes.

    Il faudra sans nul doute établir, si tant est qu’il y ait une volonté politique, le sinistre bilan des dizaines de milliers d’hectares de forêts, pâturages, oliveraies, que des individus toujours inconnus ont décimés.

    Il ne sert à rien d’allumer des contre-feux médiatiques pour endormir la vigilance. L’opinion publique algérienne et la Kabylie en premier veulent comprendre comment des dizaines d’incendies soigneusement étudiés ont été déclenchés ? Par qui ?

    Ce sont les vraies questions auxquelles doivent trouver des réponses ceux qui tiennent le pouvoir. Tout le reste n’est qu’enfumage et tromperie de mauvais goût.

    Yacine K.

    Le Matin d’Algérie, 19/08/2021

  • Algérie : Bensmaïl père, une leçon de dignité et de vivre ensemble

    Algérie, Djamel Bensmaïl, incendies, #Algérie, Kabylie, #Kabylie, 

    par Chems-Eddine Chitour*
    «Ira brevis furor est» «La colère est une courte folie « Maxime d’Horace. «Les Kabyles sont nos frères, nos parents, nous ne voulons pas de la «fitna». Mon fils est mort en martyr.»
    Un drame à nul autre pareil. ! Des Algériens se sont acharnés sur un jeune algérien venu participer avec ses faibles moyens à éteindre le feu à Larba Nath Irathen Comment ce jeune venu apporter son aide puisse t il subir un sort aussi injuste ? D’une façon inhabituelle le père de la victime a eu un comportement digne. A l’horreur, il a opposé la raison Dans la nuit de la souffrance avec les siens il a compris étant pieux qu’il peut retrouver la sérénité : son fils est mort en martyr de la noble cause de l’unité du pays Ceci s’est fait rapidement dans la tête du père qui -avec les siens- accepte dans un éclair de lucidité de pardonner et de transcender sa condition de père ravagé par la douleur pour contribuer à sauver le pays de ses démons Il a ainsi maîtrisé ce désir de vengeance, en appelant à la justice des hommes. Ceux par qui le malheur est arrivé doivent rendre compte à tout les Algériens Pour que plus jamais cela !
    Le comportement digne du père du martyr
    Dans un bel article Ali Amzal résume le comportement exemplaire du père : « Aucune haine, aucune colère, dans les propos du père du défunt Djamel Bensmaïl, sur une vidéo, qui a subjugué tout le pays. Une avalanche de réactions s’est déclenchée sur les réseaux sociaux, pour saluer l’humilité de ce père, qui venait d’apprendre la mort de son fils. Au lieu de crier sa douleur, ou de montrer une rage envers les auteurs de cet acte barbare, le père de Djamel, s’est empressé de lancer un appel à la préservation de l’unité du pays «les Kabyles sont nos frères, nos parents, nous ne voulons pas de la ‘‘fitna ». Mon fils est mort en martyr». Il est vrai que les grandes douleurs sont muettes, mais il est tout autant vrai que le courage du père de la victime demeure déconcertant, et dénote d’une grande conscience et sagesse.
    Ces paroles ont fait le tour de l’Algérie, et ont atteint le cœur de tous les Algériens, Une grande leçon de sagesse, lorsqu’ il s’est adressé aux habitants de la Kabylie et en particulier ceux de Larbaâ Nath Irathen, les assurant, qu’il «comprend leur désarroi et leur peine pour le décès de Djamel». (1)
    Les images de l’arrivée de la mère et du père de la victime à l’hôpital de Tizi Ouzou, restent insoutenables, et ont plongé des millions de citoyens dans un bouleversement qui a été à l’origine du lancement d’une campagne de sensibilisation, autour du fait que ces actes ne représentent en aucun cas la région kabyle. Des vidéos et des publications émouvantes, font le tour de la Toile, pour expliquer que les auteurs de ce crime ne représentent qu’eux-mêmes, et que la majorité des Kabyles sont convaincus que le jeune Djamel était venu pour aider à éteindre les feux et se solidariser avec ses frères kabyles. Il faut dire qu’à l’unanimité, les habitants de la région de Kabylie insistent sur l’importance de rester vigilants. Leur position est claire et vise à faire face à ces manœuvres dangereuses, d’où l’importance de l’effet de l’appel du père de Djamel, qui a été le déclencheur d’une grande vague de compassion entre les deux régions » (1).
    « La tragédie du jeune Djamel a révélé, encore une fois, que le peuple est au-dessus des sournoises tentatives des vrais ennemis de la nation. Ce qui aurait pu être à l’origine d’une grande discorde entre les régions, a, finalement, servi à les rapprocher. Et ce, grâce à l’intelligence et l’amour de la patrie dont ont fait preuve les parents de la victime et les habitants de la Kabylie. Une leçon de pacifisme magistrale, de pardon, et de fraternité, que l’Algérie a encore prodiguée au monde, démontrant la vraie identité algérienne, celle qui animait le cœur du jeune Djamel et qui fera de lui désormais un martyr. Repose en paix…Djamel»
    Le père de Djamel Bensmail, a tenu à ré-intervenir il a appelé à l’apaisement les tensions. Il à dénoncer les usurpateurs d’identités qui prennent le parole sur les réseaux sociaux se faisant passer pour les membres de la famille de défunt : « Ne parlez pas en notre nom, mes fils et ma femme ne son pas intervenus ni sur les réseaux sociaux ni sur les télévisions » « nous sommes une famille révolutionnaire. Nous sommes les rassembleurs. Nous dénonçons ceux qui usurpent notre identité Nous accepterons les décisions de la justice algérienne et nous lui ferons confiance non à le revanche », les propos clairs destinés aux agitateurs qui cherchent à diviser » (2).
    Les suspects arrêtés
    Trente-six suspects, dont trois femmes, ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête sur le meurtre ignoble du jeune Djamel Bensmail, qui s’est rendu à la wilaya de Tizi Ouzou pour aider ses concitoyens avant d’être lynché, égorgé puis dont le corps a été brulé par une horde de jeunes chauffés à blanc, c’est que vient d’annoncer le directeur de la police judiciaire au sein de la DGSN, lors d’une conférence de presse qu’il a animé à l’école de police d’Alger.
    Une des trois femmes est celle qui avait appelé à ce qu’il soit égorgé. « Les mis en cause ont participé d’une manière ou d’une autre à cet assassinat. (…) les policiers ont évité de tirer des coups de semonce suite aux instructions strictes des autorités concernées pour éviter tout dérapage sécuritaire dangereux face à une foule hystérique qui ne comprenait pas encore ce qui lui arrivait, et c’est d’ailleurs ce que recherchaient les parties connues pour leur animosité envers l’Algérie ». Les autres suspects se sont tous étalés dans le même sens, affirmant qu’ils ont été induits en erreur par certains individus inconnus dans la région de L’Arba Nath Irathen qui poussaient les gens à tuer les ‘arabes’ suspectés d’avoir allumé les incendies. Ils ont tous déclaré regretter leurs gestes et demandent le pardon de la société » (3)
    Et maintenant ?
    Supposons que toute l’action ira à son terme Que la justice fasse son travail et que globalement l’Algérie surmonte cette alerte dangereuse, est ce pour autant que nous sommes sortis de l’auberge ? Quand bien même les assassins étaient dans un état second, il est utile de retenir que le message de haine a pu « prendre » car le fond rocheux de l’imaginaire des Algériens est traversé par des vents mauvais attisés par les réseaux sociaux d’autant plus prosélytes qu’il faut combattre pied à pied l’hydre de la division de la fitna de la Sécession. On peut expliquer ce qui s’est passé et il ne faut pas être grand clerc pour répéter la technique du comportement de meutes de foules chauffées à blanc comme l’écrit Gustave Lebon dans son ouvrage : « de la psychologie des foules » . Pour lui une foule en furie est comme un enfant de six ans qui réfléchit par slogan unique. Il suffit alors qu’un meneur un haut parleur idéologique qui peut être de loin crie, un slogan hostile pour qu’il soit repris en cœur et amène à l’irréparable.
    Ce qui se passe dans le monde : Nous ne sommes pas invulnérables
    On sait que tous les pays sont à des degrés divers vulnérables. Plus que jamais nous sommes victimes du Rapport Lugano conçu par l’Empire et dont le message global est celui de provoquer l’errance identitaire qui touche à des degrés divers tous les pays et d’une façon dangereuse les pays vulnérables. Les interférences externes dans le combat de titans qui oppose actuellement deux visions du monde: un monde ancien, comme nous l’avons vu avec l’Irak, la Libye, le Yémen et l’Afghanistan En face le nouveau monde multipolaire empêché d’apparaître. Tout est fait pour attiser les tensions religieuses et «ethniques» avec toujours l’arrière pensée de s’emparer des richesses présumées des pays faibles Voulons-nous finir comme ces pays qui n’ont pas pris les mesures adéquates pour permettre tisser un récit national ?
    De plus comme tous les pays faibles nous ne sommes pas à l’abri de perturbations allogènes. Nous devons tout faire pour favoriser le vivre-ensemble par le brassage qui permettra aux Algériennes et aux Algériens de se connaître et de s’estimer et de se sentir solidaires envers le pays et envers l’Histoire.
    D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ?
    Nous habitons un grand pays, le premier d’Afrique le dixième au monde. Nous avons une histoire qui peut être revendiquée par chacun d’entre nous.
    L’Algérie est un pays Amazigh, Arabe et Musulman. L’histoire de l’Algérie ne commence avec la propagation de l’Islam au VIIème siècle, L’histoire de l’Algérie ne s’est pas arrêtée au VIIème siècle avec l’arrivée des conquérants arabes porteur du message du Coran.
    L’histoire de l’Algérie commence avec le premier homme avec les restes sur cette terre: près de Ain Hnech (Sétif) où les premières traces de l’humanité ont été trouvés concomitamment avec celle en Ethiopie Ce qui fait dire aux archéologues que l’Algérie est le deuxième berceau de l’humanité il y a 2, 4 millions d’années Bien plus tard l’homme de Tifernine (mascara) celui l’homme de Mechta El Arbi ( Chelghoum Laid) il y a à 500.000 ans déjà.
    Nous ne nous sommes jamais posé la question de savoir ce que nous sommes réellement. Sommes-nous algériens par la naissance, par la religion, par l’ethnie ou par la présence lointaine dans le pays? Toutes ces questions attendent d’être résolues.
    Sommes-nous une nation? Nous sommes en 2021, il y a encore des Algériens qui s’identifient à leurs quartiers, leurs tribus, leurs régions, mais jamais à l’Algérie plurielle en tant qu’Algériens.
    La grande erreur est d’avoir reproduit l’Etat à l’échelle de la wilaya. Un jeune naît, va à l’école, au lycée dans sa ville, dans son université, dans sa wilaya où toutes les spécialités existent sans les compétences Il ne connaît pas sont pays. C’est sa tribu qui l’intéresse et au mieux sa wilaya.
    Que voulons-nous ? 59 ans après nous sommes toujours en quête d’un projet de société Entre ceux qui croient que l’Occident va nous « accompagner » et ceux pensent que le salut de l’Algérie est à rechercher auprès d’une sphère moyen-orientale arabe avec qui à l’évidence, nous n’avons aucun atome crochu, le moment est venu de faire preuve d’audace pour être en phase avec le mouvement du monde, sans rien perdre de nos identités multiples.
    Qu’on prenne garde! La bête immonde de la partition qui a eu raison de civilisations millénaires aussi prestigieuses, comme l’Irak, la Syrie, ne nous fera pas de cadeau nous ne sommes pas invulnérables. Le Soudan a perdu 1 million de kM2 qui ont été offerts à une ethnie chrétienne par les Occidentaux.
    Il nous faut imaginer un modèle de vivre ensemble qui libère les initiatives. Comment alors conjurer les démons de la division et aller vers le vivre-ensemble? Pour Renan « Une nation repose à la fois sur un héritage passé qu’il s’agit d’honorer, et sur la volonté présente de le perpétuer ». L’avènement d’une nation passe par une Histoire assumée par tous.
    Les vrais défis qui nous attendent se résument à tout ce qui favorise l’éducation. Pour moi, tout commence à l’école ; le meilleur capital, la meilleure richesse de ce pays consiste en la mise en place graduelle d’un système éducatif performant. Tout doit être fait pour amener à ce brassage.
    Les spécialités doivent être réparties à travers le pays de telle façon à ce que le brassage soit une réalité contribuant à ce creuset du vivre ensemble comme le fait à l’époque le Service national.
    Les défis exaltants auxquels est confronté le pays nous commandent plus que jamais d’être unis pour les grandes causes, il s’agir d’assurer à l’Algérie de garder sa place dans le concert des nations et de préparer l’avenir en barrant la route à l’aventure.
    Car une nation apaisée qui s’accepte dans ses multiples dimensions pourra mettre ses citoyens en ordre de marche pour conjurer les périls à venir. En définitive, la plus grande richesse du pays est sa jeunesse à qui nous devons expliquer les enjeux pour la faire participer aux défis du pays.
    L’Algérien du XXIe siècle, fier de son socle identitaire trois fois millénaire, aura sans nul doute à cœur de rattraper le temps perdu, il participera à la construction du pays en étant, acteur ce faisant de son destin ne laissant aucun interstice à l’aventure dans cette Algérie qui nous tient tant à cœur.
    Il nous faut pour cela et pour citer James Freeman Clarke « des hommes d’Etat qui pensent aux générations futures et non des hommes politiques qui pensent aux prochaines élections ».
    Conclusion
    La colère comme toute passion violente est une aliénation mentale momentanée! Les partis politiques ont une mission historique, celle de contribuer à sauver le pays. Le peuple se souviendra le moment venu de ceux qui jouent les Ponce Pilate alors que le feu est dans la maison. Dans mes écrits, je cite souvent Cheikh Nahnah qui avec une rare lucidité parlait d’une ligne rouge indépassable. Al djazair min ta lata min Tizi Ouzou li Tamanrasset oua Min Tlemcen li Tebessa » parlant à sa façon de l’algérianité et l’enthousiasme à inventer pour affirmer son désir de vivre ensemble puis de faire ensemble pour construire le pays
    Il ne faut pas que cette tragédie disparaisse une fois que la compassion laisse la place à l’indifférence et plus grave à l’oubli.
    C’est un électrochoc. Nous sommes vraiment en danger. Il faut consolider ce vivre ensemble a l’instar de ce que nous avons connu dans le service national la trentaine de martyrs du service national qui sont venus mourir à Tizi Ouzou sont venus de toutes les régions du pays.
    Les dons qui affluent de toutes les régions du pays indiquent en creux que les Algériens sont mûrs et qu’ils rêvent globalement d’unité d’algérianité Nous avons un devoir de reconnaissance envers monsieur Bensmaïl père pour sa lucidité. Je propose qu’un cours spécial sur le vivre ensemble soit dispensé chaque année dans les écoles et les universités avec à la clé un examen annuel.
    A titre d’exemple dans les universités américaines, un cours est dispensé et donne lieu à une évaluation qui compte.
    Le projet de société est pour nous un fil conducteur qui imprègne chacune de nos actions en étant persuadés que nous sommes avant tout et après tout des Algériens qui ont une dette envers ce pays et comme l’écrit Renan «la Nation devrait être pour nous un plébiscite de tout les jours ».
    *Prof. Ecole Polytechnique Alger
    Notes
    1.Ali Amzal 14-08-2021 https://www. operanewsapp.com/dz/fr/share/detail? news_id=7be 30c53fbb 9c60cfad222536e555535& news_entry _id=76adae45210813fr dz&open_type= transcoded&from= newslite&request_id=share_request
    2.La Patrie News https://www.operanewsapp.com/dz/fr/main/assassinat-du-jeune-djamel-bensmail%C2%A0-%E2%80%98on-nous-a-induit-en-erreur%E2%80%99-avouent-les-mis-en-cause-arr%C3%AAt%C3%A9s?
    3.https://www.operanewsapp.com/dz/fr/main/assassinat-du-jeune-djamel-bensmail%C2%A0%E2%80%98on-nous-a-induit-en-erreur.
  • La Kabylie, beauté Algérienne et Africaine tourmentée par l’État profond Français

    Algérie, Kabylie, #Algérie, #Kabylie,

    Par Said Radjef

    Je vous réponds: j’appartiens à la plus haute noblesse kabyle et on m’a nourri au sein du PPA-MTLD au sein du 1er novembre 1954

    Ce sont l’Émir Abdelkader, Messali Hadj et le premier novembre 1954 qui ont donné au Djurdjura ses lettres de noblesse. Mais dans cette Kabylie si majestueuse, si noble, si charmante…qui a abrité toutes les formes de résistance pour la liberté de l’homme, nichent à l’ombre de l’administration, des institutions de la république des Kabylistes, des arouchistes, des tribalistes…Des Kabylistes, mais aussi des Arabistes qui servent de soldats mercenaires à l’État profond Français. Comme le faisait autrefois Bocchus pour le compte de Rome, ou encore les Bachaghas pour le compte du gouverneur général…et ses généraux de sinistre mémoire.

    L’Etat profond Français sait que la tribu, les arouchias sont l’ennemi mortel de l’Etat, de la Nation…Or, l’Algérie est un jeune Etat, une jeune Nation en pleine construction.

    La colonisation Française n’a rien retenu des leçons de son passé…

    La Kabylie ne ressemble en rien à la France et au peuple Juif…

    La Kabylie ce ne sont pas ses milliardaires cocotte-minute surgis brutalement du 20 avril 80, son printemps noir qui a accouché du MAK, ses arouchistes, ses tribalistes, ses bataillons de promoteurs immobiliers, ses leaders politiques sous-développés et analphabètes qui pensent que diaboliser l’État et l’ANP est une marque d’appartenance à la noblesse d’Etat…

    La Kabylie c’est Belhaddad, c’est Boubaghla et Fathma N’Soummer, c’est Cheikh Ben Abderrahmane, ce sont ses bandits d’honneur, c’est Ait Ahmed, c’est Ali Zammoum, c’est Ben Lounes Said avec ses lieutenants Krim, Ould Hamouda, Benai, Ouamrane, Ali Mellah…La Kabylie c’est le 8 mai 1945, le 1er novembre 1954…

    L’Algérie n’est pas non plus ses minorités Arabistes exaltées qui entretiennent la fitna au nom de l’Islam, au moment ou le peuple à travers un gigantesque élan de solidarité ressoude ses rangs pour poursuivre la construction de l’État et de la Nation Algérienne.

    Un dernier point pour terminer : la gendarmerie nationale doit réinvestir tous les villages et communes du Djurdjura et rendre à l’État son autorité, ses monopoles, à travers les institutions et les représentations locales…

    La Kabylie est en Algérie, en Afrique et non à TF1, M6, France 24, Mademoiselle l’AFP de l’État profond Français…”

    Algérie54, 19/08/2021

  • Assassinat de Djamel Bensmail : un acte signé le MAK (DGSN)

    Algérie, MAK, Kabylie, #Algérie,

    L’odieux assassinat du jeune artiste Djamel Bensmail, lynché puis décapité par la foule à Larbâa Nath Iraten (Tizi-Ouzou, le 11 août dernier, serait l’œuvre du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie), organisation classée terroriste par les autorités, selon des confessions filmées des auteurs du crime rendues publiques ce mardi par la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
    La DGSN a affirmé que l’enquête menée par les services spécialisés de la sûreté nationale a permis de mettre à découvert un réseau criminel, classé comme organisation terroriste, qui était derrière ce plan ignoble, causant le décès du jeune Bensmail.
    Les 25 suspects interpelés, qui étaient en état de fuite et dont deux étaient arrêtés à l’ouest du pays alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire national, ont avoué avoir participé au meurtre, à l’immolation et à la mutilation du cadavre de feu Djamel.
    Certains des suspects ont avoué leur appartenance au mouvement séparatiste MAK, dont le suspect, Mohand Obelaid, trésorier au sein de ce mouvement interdit en Algérie, qui a déclaré qu’il a rejoint le Mak en 2012, et qu’il participait également à la distribution des affiches de propagande en faveur de ce mouvement terroriste.
    De son côté, le dénommé S. Hassan a déclaré avoir rejoint le Mak par l’intermédiaire d’une personne qui s’appelait Mohand Umzi, qui publiait sur Facebook des publications sur les Amazighs.
    Un autre suspect a déclaré qu’il a rejoint le MAK en 2016, et qu’il participait à certains rassemblements du mouvement.
    Et, c’est avec effroi que l’un des assassins de Djamel, le dénommé K. Mohamed a affirmé qu’il a mis un carton sur son corps après l’avoir brûlé pour que le feu puisse s’enflammer davantage.
    L’un des principaux acteurs de ce crime crapuleux, Z. Aghiles, qui a poignardé le défunt et l’a frappé dans le fourgon de la police, a expliqué qu’il a été poussé par la foule vers Djamel, qui n’a pas cessé de clamer son innocence.
    Le suspect a également affirmé que c’est un autre suspect, «portant ce jour-là une casquette bleue», qui lui a donné le couteau pour poignarder la victime, disant s’être exécuté à deux reprises.
    « Je me suis déguisé parce que j’avais peur que les gens m’identifient. J’ai fait une erreur. J’ai regretté et j’ai pleuré. Que Dieu ait pitié de lui. Je n’avais pas l’intention de le tuer ».
    Un autre suspect a avoué avoir battu le défunt qui était allongé sur le sol, avant de le traîner des pieds vers la place du village pour le brûler.
    Il a également indiqué qu’il s’était teint les cheveux afin que les forces de sécurité ne puissent pas l’identifier et l’apréhender.
    Il convient de signaler, que la direction générale de la sûreté nationale(DGSN) avait annoncé hier dans un communiqué que les services spécialisés de la sureté nationale ont procédé à l’arrestation de 25 autres suspects, en état de fuite dans plusieurs wilayas du pays, affirmant notamment avoir découvert «des informations étonnantes » sur les mobiles du meurtre.
    La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis « l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police ».
    Utilisant des techniques modernes, les mêmes services ont pu récupérer le téléphone portable de la victime. L’exploitation de l’appareil a permis aux enquêteurs de découvrir des « informations étonnantes sur les véritables mobiles du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, qui seront révélées par la Justice ultérieurement en raison du secret de l’instruction », ajoute le communiqué.
    Il est à rappeler que le défunt Djamel Ben Ismail, jeune artiste venu en volontaire à Tizi-Ouzou pour participer aux opérations d’aides aux sinistrés des incendies qui sévissent dans la wilaya depuis lundi dernier, a été lynché à mort puis brûlé, mercredi dernier, par la foule qui le soupçonnait d’avoir allumé des feux.
    Originaire de Meliana dans la wilaya d’Ain Defla, Djamel Bensmaïl, 35 ans a été accusé à tort par un groupe de citoyens à Larbaa Nath Iraten où il menait ses actions d’aides, d’avoir allumé des feux avec des bidons d’essence qui auraient été retrouvés dans une voiture dépourvue de plaques d’immatriculation.
    Arrêté par la police, la nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre, amenant des dizaines de jeunes de la commune à encercler le commissariat et l’arracher du véhicule de police où il se trouvait pour le rouer de coups jusqu’à ce que mort s’en suive avant de prendre son corps et le brûler devant le regard impuissant des policiers submergés par la foule, selon des vidéos choquantes qui circulent sur les réseaux sociaux.