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Maroc: Les tartufferies du chef du makhzen
Habitué aux discours édulcorés et la prestidigitation diplomatique, le roi du Maroc Mohamed 6, dont le pays est assis sur des braises chaudes, depuis l’éclatement du scandale « Pegasus », tend de nouveau un subtil piège à l’Algérie en appelant à « enterrer la hache de guerre » sans conditions et à rouvrir les frontières terrestres fermées entre les deux pays fermées depuis 1994. Sans la moindre allusion au grave dérapage de son ambassadeur à l’ONU qui, durant une réunion du Mouvement des Non-alignés a déclaré soutenir «l’autodétermination du peuple kabyle», encore moins sur l’affaire de l’espionnage de plus de 6 000 numéros de téléphone appartenant à des militaires, diplomates, journalistes, hauts responsables et chefs de partis algériens , le monarque marocain tend audacieusement ses mains à l’Algérie pour , tenez-vous bien, « l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance».La belle affaire! Sans rougir le moins du monde des coups fourrés de son pays contre l’Algérie, il appelle à tourner la page et à aller de l’avant, mais sans conditions et sans évacuer les points qui fâchent ! L’objectif de ce tour de passe-passe diplomatique et de ces « fausses offres de paix » du souverain marocain ne peut échapper à personne : il veut tenir la communauté internationale comme témoin de « sa bonne volonté » d’œuvrer pour l’apaisement avec l’Algérie. Si le roi du Maroc avait réellement de bonnes intentions et une réelle volonté de dialogue dans l’intérêt des deux peuple, il aurait du commencer d’abord par s’excuser sur la dérive dangereuse de son représentant diplomatique à New-York et aurait apporté des clarifications sur le scandale d’espionnage qui s’étale actuellement sur toutes les colonnes des médias internationaux !A aucun moment dans son discours prononcé à l’occasion de la fête du trône, il n’a cité les dernières attaques de son pays contre l’Algérie. Il ne suffit pas de dire que le Maroc n’est pas l’ennemi de l’Algérie et que la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont liées à la sécurité et la stabilité du Maroc pour se racheter ! L’Algérie n’est pas dupe ! Un discours où les mots « regrets », « excuses » n’apparaissent nulle part n’est qu’un discours creux destiné plus à la consommation médiatique internationale !C’est clair comme l’eau de roche! Ce qui intéresse le chef du Makhzen, c’est d’abord de faire bonne figure et se montrer en bon apôtre au niveau international, et ensuite parvenir à rouvrir les frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc. C’est tout ! Tout le reste n’est que du tam-tam gratuit !L’Express, 03/08/2021 -
«Prendre au sérieux les menaces contre l’Algérie»
Ameur Mosbah, spécialiste des études stratégiques : «Prendre au sérieux les menaces contre l’Algérie»
Les complots et les manœuvres ourdis contre l’Algérie sont une réalité irréfutable, affirme l’enseignant universitaire et spécialiste des études stratégiques et sécuritaires Ameur Mosbah.
Pour cet expert les mises en garde réitérées par le chef d’état-major de l’ANP concernant les dangers qui nous guettent sont à prendre au sérieux. «Ces menaces sont une réalité et n’ont pas une invention fabriquée de toutes pièces», affirme-t-il sans ambages.
L’escalade de la menace s’est confirmée, précise-t-il, lorsque le Maroc s’est clairement attaqué à l’Algérie en soutenant, au vu et au su de tous, le mouvement séparatiste MAK. Et bien avant en acceptant d’être l’allié d’Israël et de lui servir d’assise pour l’exécution de son plan visant à déstabiliser la région, ajoute-t-il.
«L’alliance conclue récemment entre Israël et le Makhzen atteste d’une convergence de leurs intérêts dans la région et il faut s’attendre, dès lors, à des manœuvres hostiles contre l’Algérie. L’entité sioniste va user de sa grande expérience en matière de soutien des groupes séparatistes dans la gérions du Moyen-Orient, mais aussi en Afrique. On n’est pas sans savoir qu’Israël s’est allié à Khalifa Hafter pour phagocyter l’approche algérienne proposée dans le cadre du règlement du conflit libyen», analyse-t-il.
Et pour faire barrage à toute cette campagne d’acharnement, le spécialiste estime qu’il faut mettre en place des approches de défense à la hauteur des enjeux géostratégiques et à même d’anticiper toute action subversive attentatoire à la sécurité nationale.
Le peuple au cœur de la stratégie de défense
Dans son discours, Chanegriha souligne le rôle du peuple devant être une soupape de sécurité face à la recrudescence des menaces qui pèsent lourdement sur la stabilité interne.
Le professeur relève que l’implication du peuple, comme pivot dans la stratégie sécuritaire, reste l’approche la «plus efficace», car il est la cible principale des agendas des parties qui conspirent.
«Il ne s’agit plus d’une confrontation militaire sur un champ de bataille, mais nous avons affaire à un ennemi qui agit selon une stratégie de destruction et d’infiltration de l’intérieur, en engageant une série d’actions de guerre psychologique», appuie-t-il. Cette stratégie indirecte est inspirée, poursuit l’analyste, de la conception d’une guerre latente du stratège chinois Sun Tzu.
A ce titre, le professeur met l’accent sur un front interne «soudé et imperméable aux tentatives d’infiltration». En externe, il est question, voit-il, de renforcer le front à travers la reconfiguration des alliances et des relations de partenariat stratégiques avec les pays amis et voisins. Il cite la Tunisie qui peine à sortir de sa crise politique et la Libye au gouffre d’une guerre civile depuis 10 ans. Ces deux pays constituent, explique-t-il, la profondeur sociale et stratégique de l’Algérie, et toute instabilité au niveau des frontières est ou autres se répercute, ipso facto, sur la sécurité nationale. D’où l’impératif d’anticiper d’éventuels scénarios catastrophiques sur le plan sécuritaire, conclut l’analyste.
A. MehdidHorizons, Août 2021
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Algérie: Un hirak populaire contre… le Maroc
Le Maroc , ce lointain…proche voisin.
L’attitude du Makhzen qui prend conseil auprès de ses anciens-nouveaux alliés montre qu’il est loin de connaître cette nature de l’Algérien aux caractéristiques si singulières qui en font un citoyen totalement engagé dès qu’une partie exterieure manifeste sa tentation contre son pays.
Un acte franc contre l’unité de l’Algérie que l’imprudente diplomatie du makhzen a commis , sans se soucier des conséquences attendues, ne pourra que produire l’effet inverse dans cette Algerie endurcie par tant d’épreuves. Le Maroc se laisse emporter par cette autre dérive pour s’en prendre à ce qui est evidemment plus fort que toutes ses manoeuvres. Et il le sait. Il est hors sujet. L’Algérien n’etant ni sujet ni complément du roi.
En s’essayant dans ce sale jeu , avec cette maudite carte perdante du MAK , qu’il confond à toute la kabylie , le maroc commet la grave erreur d’ignorer la sociologie et l’histoire de l’Algerie. Les kabyles sont des algeriens , occupant tout le territoire national, sans délimitation de terrain ou de frontières, du sud au Nord et de l’Est à l’Ouest.
Mieux encore, ils sont à l’unanimité contre toute organisation ou un quelconque plan qui viserait à les soustraire de leur appartenance profondément algérienne. Les kabyles se révolteraient contre leurs propres chefs si ces derniers venaient à promouvoir la moindre idée de séparatisme. Pour preuve, le MAK est réduit à une sombre petite aventure massivement dénoncée par les kabyles eux mêmes.
Le makhzen aurait dû tirer les leçons de ce hirak algérien où l’union de tout un peuple a été encore une fois prouvée et sans concession .
Ce que ne semble pas bien apprecier le maroc de Mohamed 6, c’est que l’algerien , en homme libre est un farouche opposant, un etérnel mécontent qui dénonce le pouvoir dans son pays mais qui réagit promptement à toute ingérence étrangére. Surtout quand elle est averée.
L’opposant d’hier devient un allié féroce du pouvoir en place auquel il joint sa force le temps d’une guerre contre tout ce qui vient de l’etranger.
Plus que jamais, les calculs et le timing qui ont dû motiver la diplomatie marocaine ont provoqué ce sursaut populaire et cette union de toute une nation. Les algériens font une pause. Ils abandonnent leurs revendications et autres querelles internes pour passer à l’essentiel.
Le Maroc a réussi enfin à ressouder les enfants de ce pays. Qu’il en soit remercié.
Karim. A
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En toute honnêteté
A l’occasion de la célébration du 59e anniversaire de l’Indépendance et de la Fête de la jeunesse, la revue El-Djeich dans son éditorial a rappelé que la sécurité et la stabilité dont jouit aujourd’hui le pays et l’adhésion du peuple au projet d’édification de la nouvelle Algérie « n’est pas du goût de certains agitateurs et revanchards « , appelant les Algériens à se méfier des » prêtres de chapelle » au service d’agendas étrangers activant contre l’Algérie et son peuple. En effet, la volonté de l’Algérie à construire un Etat démocratique dérange énormément ceux qui ne veulent pas la voir adosser à des bases solides et saines.
Le redressement de l’Algérie réside plus que jamais en l’édification d’un Etat de droit et de justice. Comme il fallait s’y attendre certaines sirènes ne se sont pas faites attendre pour riposter vertement à cette volonté politique d’immuniser l’Algérie pour le présent et le futur. Ces revanchards continuent de critiquer les réponses de l’Etat aux questions économiques et sociales et surtout la gestion de la crise sanitaire. Au regard de la situation sanitaire inquiétante et qui ne touche pas seulement l’Algérie mais tous les pays du monde, il fallait s’attendre à de telles réactions de ces » ces prêtres de chapelle » qui ont habitué l’opinion publique à cette thématique de critiques envers tout ce qui bouge dans le pays.
Il a donc été inévitable pour les chefs de file de cette opposition de louper une telle occasion, de chercher à tirer profit de ces difficultés conjoncturelles pour tenter de redresser la tête et à retrouver des points d’appui dans les régions du sud du pays puisque les Kabyles, toujours fiers de leurs valeurs et de leur nationalisme, leur ont complètement fermé les portes du Djurdjura, de la vallée de la Soummam et d’une grande partie des Bibans.
Maintenant que tout a été dévoilé le 25 juillet dernier par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune lors de l’installation du gouvernement en ce qui concerne la relance de la dynamique économique nationale créatrice de richesse, la recherche de solutions efficientes aux problèmes et préoccupations des citoyens. Il a assuré quant à la situation macroéconomique du pays, en l’absence de toute perturbation d’approvisionnement du marché et la capacité de l’Algérie à acquérir tous les moyens nécessaires pour faire face à tout imprévu. Il a avancé pour preuve le non recours de l’Algérie à l’endettement extérieur contrairement aux multiples prévisions fixant la fin de l’année 2020 et le début 2021 comme date de recours à cette mesure, réitérant le principe de non recours à l’endettement extérieur en vue de consolider la souveraineté de l’Algérie et exhortant à davantage de travail pour la pérennisation de cet objectif.
Aussi a-t-il assuré quand au niveau des réserves de changes s’élevant actuellement à 44 milliards USD contre 53 milliards USD en 2019, on est tenu avec la généralisation du vaccin contre le coronavirus (Covid-19) de se demander en toute honnêteté si l’actuelle pratique socio-politique telle qu’elle est menée sur le terrain, est capable de se ressaisir, de s’acquitter des tâches de plus en plus considérables qui lui incombent au titre de la stabilité du pays, en faveur du développement et l’établissement d’un champ autour de la préservation du climat et de l’unité nationale. A cette question, on estime ne pas pouvoir répondre par l’affirmative. C’est au contraire une opinion mûrement réfléchie que, pour être en mesure de mener à bien cette grande entreprise dont il s’agit, la pratique politique et démocratique doit être considérablement revue par certains acteurs pour le bien de toute la Nation. C’est seulement à cette condition que le dialogue national, les mesures d’organisation sur le plan économique, social et sur celui de la démocratie aux fins d’épanouissement global de la société algérienne deviendront le fait délibéré de la collectivité nationale et mettront une fin à cette gymnastique politicienne. Mais parallèlement, il n’est que juste aussi que la société civile qui a la conviction de le faire augmente sensiblement sa sérénité et son engagement aux sources du champ de l’unité nationale.
Les difficultés conjoncturelles économiques, financières et cette arène politique des plus polluées ne sauraient dispenser certains d’affronter les défis avec une juste compréhension des réalités et des responsabilités.
La fièvre à la fois politique et sociale que des agitateurs ont tenté de provoquer à la suite de la pénurie de l’oxygène médical dans les établissements hospitaliers, ne peut que retomber, les pouvoirs publics ayant fait preuve d’une prise en charge de la chose, ne se laissent pas prendre au piège et de la provocation tendue par nombre de manipulateurs.
B. C.
Le Maghreb, 03/08/2021
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Revirement ou tactique ? Mohamed VI feint l’apaisement
par El-Houari Dilmi
Rabat a-t-elle voulu demander implicitement pardon à Alger, à en juger par le « discours mielleux » du monarque marocain à l’égard de l’Algérie ? Alors que l’ambassadeur d’Algérie à Rabat, rappelé le 18 juillet dernier, n’a toujours pas rejoint son poste, le roi du Maroc Mohamed VI a déploré samedi, dans un discours prononcé à l’occasion de la fête du Trône, les « tensions » entre son pays et l’Algérie, réitérant son appel à rouvrir les frontières terrestres avec son voisin. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc (…) La sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc », a assuré le monarque marocain dans un discours en grande partie consacré à l’Algérie. Mohamed VI a invité le président Abdelmadjid Tebboune « à œuvrer à l’unisson au développement des rapports entre les deux pays voisins ».
Cette nouvelle « sortie » du roi du Maroc intervient au moment où les relations entre l’Algérie et le Maroc sont plombées depuis plusieurs décennies par la question du Sahara occidental. Ces rapports, déjà tendus, ont été marqués par un nouvel accès de tension il y a deux semaines quand l’ambassadeur marocain à l’ONU a annoncé durant une réunion du mouvement des non-alignés soutenir « l’autodétermination » du « peuple kabyle » en Algérie, en réaction au soutien de l’Algérie aux Sahraouis. Alger n’a pas tardé à riposter en rappelant son ambassadeur à Rabat pour consultations.
« A sa plus proche convenance, j’invite le Président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par nos deux peuples durant des années de lutte commune », a déclaré Mohamed VI. Il a également réitéré son appel à rouvrir les frontières fermées depuis l’été 1994 à l’initiative de l’Algérie. Alger avait, rappelle-t-on, riposté à la décision de Rabat d’imposer un visa d’entrée à son territoire aux Algériens. Depuis 2004, le visa a été supprimé et les lignes aériennes entre les deux pays rétablies mais l’Algérie refuse de rouvrir ses frontières terrestres.
«Une dérive dangereuse»
Pour rappel, le 16 juillet dernier, l’Algérie, via un communiqué du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, avait condamné une « grave dérive dangereuse de la diplomatie marocaine » au sujet d’un prétendu « droit à l’autodétermination du peuple kabyle ». En effet, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger avait condamné « énergiquement » « une dérive particulièrement dangereuse » de la représentation diplomatique marocaine à New York. « La représentation diplomatique marocaine à New York a fait distribuer à tous les pays membres du Mouvement des Non-Alignés une note officielle dont le contenu consacre formellement l’engagement du Royaume du Maroc dans une campagne hostile à l’Algérie, à travers un soutien public et explicite à un prétendu droit à l’autodétermination du peuple kabyle qui, selon ladite note, subirait la plus longue occupation étrangère », avait souligné le MAE dans son communiqué. « Cette double assertion vaut reconnaissance de culpabilité en ce qui concerne le soutien marocain multiforme actuellement accordé à un groupe terroriste connu, comme cela a été le cas du soutien aux groupes terroristes qui ont ensanglanté l’Algérie durant la décennie noire », toujours selon le communiqué du MAE.
« Cette communication diplomatique marocaine est aventuriste, irresponsable et manipulatrice ; elle relève d’une tentative à courte vue, simpliste et vaine, destinée à cultiver un amalgame outrancier entre une question de décolonisation dûment reconnue comme telle par la communauté internationale et ce qui n’est qu’un complot dirigé contre l’unité de la nation algérienne», avait ajouté le ministère des Affaires étrangères, précisant que « dans la situation ainsi créée par un acte diplomatique douteux commis par un ambassadeur, l’Algérie, République souveraine et indivisible, est en droit d’attendre une clarification de la position définitive du Royaume du Maroc sur cet incident d’une gravité extrême ».
Système d’espionnage visant l’Algérie
Les relations entre Alger et Rabat se sont encore détériorées par l’affaire « Pegasus ». L’Algérie avait réagi via l’ouverture d’une enquête judiciaire, ordonnant l’ouverture d’une enquête préliminaire sur l’existence d’un système d’intelligence informatique d’écoute et d’espionnage ayant visé les intérêts de l’Algérie, mais aussi des personnalités algériennes espionnées par le Maroc. « Si les faits, objet de cette enquête, sont avérés, ils constitueraient des infractions réprimées par la législation algérienne sous sa forme criminelle pour avoir rassemblé des renseignements, objets et documents au profit d’une puissance étrangère aux fins de nuire à la défense nationale et constitueraient également des infractions d’accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et d’atteintes aux secrets des communications», selon le parquet du tribunal de Sidi M’Hamed.
Le Quotidien d’Oran, 02/08/2021
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Maroc-Algérie: Il faut des excuses !
Le roi est-il bien informé ?
par Maâmar Farah
En qualifiant le climat trouble qui préside aux relations algéro-marocaines d’héritage du passé, Mohammed VI fait abstraction de toutes les hostilités présentes dirigées contre notre pays. Le silence sur le dérapage de son ambassadeur à l’ONU et l’«oubli» de l’affaire Pegasus nous donnent à penser que le souverain marocain est peut-être mal renseigné sur l’ampleur de la crise.
Croire qu’une réouverture des frontières réglerait tout relève de la légèreté en politique.
Vous avez touché à notre unité nationale en demandant officiellement à New York «l’indépendance de la Kabylie» et vous avez espionné nos dirigeants en collaboration avec les sionistes. Il faut un peu plus qu’un discours conciliant pour réparer le mal ! Il faut des excuses !
M. F.
Le Soir d’Algérie, 02/08/2021
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MAROC-ALGÉRIE Mohammed VI : quel revirement !
Dans un contexte de tension extrême entre les deux pays, le roi du Maroc a prononcé un discours qui se veut apaisant en direction de l’Algérie, à qui il a consacré la moitié de son discours, soit 8 minutes sur les 16 qu’a duré son allocution.Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Mohammed VI s’est exprimé ce samedi à l’occasion de la fête du Trône et son allocution traditionnelle s’est transformée en un véritable plaidoyer en faveur d’une accalmie dans les relations entre Alger et Rabat. Le roi, qui n’est pas apparu au plus haut de sa forme, a surtout consacré la plus grande partie de son discours à des appels à un retour à la normale en des termes empreints de messages de différents niveaux.Le premier de ces messages est directement lié aux derniers événements qui ont exacerbé les tensions entre les deux pays et là on observe une grosse différence entre les faits très graves qui se sont produits et les propos tenus sur le sujet. « Vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc (…) la sécurité, la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc », a-t-il déclaré. Ces mots qui se veulent rassurants sont inévitablement considérés comme étant la réponse attendue par Alger après la grosse provocation de Omar Hillal au sujet de la Kabylie.Lors d’une réunion des non-alignés (en juillet dernier), le représentant permanent du Maroc à New York avait plaidé, dans une note officielle de son pays, « l’autodétermination de la Kabylie », ce qui a provoqué une forte réaction d’Alger qui a exigé de Rabat d’éclaircir sa position officielle sur le sujet. Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, Alger a exigé des explications qui ne sont jamais venues, ce qui a valu le rappel de l’ambassadeur d’Algérie au Maroc et un nouveau communiqué du MAE annonçant que l’Algérie se réservait le droit d’aller plus loin dans ses actions. Compte tenu de la gravité de la situation, Mohammed VI a tenu à répondre en personne à la demande algérienne en des termes qui désavouent également Omar Hillale, l’homme fort dans l’échiquier posé par le roi à l’échelle internationale, puisque son discours marque un net retrait par rapport aux propos de Hillal qui, lui, évoquait ouvertement « l’indépendance de la Kabylie ».Le second message contient un appel à l’ouverture des frontières terrestres fermées en 1994 par l’Algérie en riposte à la décision de Rabat d’imposer un visa d’entrée à son territoire aux Algériens accusés d’être responsables des attentats terroristes de Marrakech.«À sa plus proche convenance, déclare à ce sujet Mohammed VI, j’invite le Président algérien à œuvrer à l’unisson au développement des rapports fraternels tissés par nos deux peuples durant des années de lutte commune .» Mohammed VI insiste sur le sujet, il appelle à la « sagesse de l’Algérie » qui campe sur sa position. La sollicitation marocaine n’est pas une nouveauté, elle a même pris l’allure de supplication, de harcèlement permanent pour un changement de position d’Alger qui ne s’est pas laissé influencer en dépit de la suppression du visa en 2004 et du rétablissement des lignes aériennes entre les deux pays.La question qui se pose bien évidemment depuis la prononciation de ce discours est le pourquoi de la volte-face marocaine, le pourquoi du changement radical du ton en provenance de Rabat qui a accéléré provocations et jeux dangereux tout au long de ces derniers mois. Ce que l’on peut dire aujourd’hui est que tous les spécialistes du dossier Algérie-Maroc s’accordent sur un constat : « Le Maroc a pour habitude de faire marche arrière, de se rétracter, peut-être tactiquement, lorsque l’Algérie perd patience et fait preuve de grande fermeté, l’histoire de ces deux pays est ponctuée d’événements de ce genre qui ne servent en fait qu’à apaiser une tension qui s’est trop exacerbée.»Les spécialistes font une seconde lecture du discours prononcé à l’occasion de la fête du Trône. « L’allocution est traditionnellement très attendue par les Marocains, et elle l’était encore plus cette année puisque le roi, que l’on dit malade, était très peu visible, pratiquement inexistant au point où tous se demandaient qui gère encore ce pays englué dans des problèmes sérieux.Le roi est finalement apparu mais lorsqu’il s’est exprimé, c’était, encore une fois, pour détourner l’attention de la situation interne, pour dire, une fois de plus, que l’Algérie est le problème essentiel, tout le paradoxe marocain est là », conclut-on.A. C.Le Soir d’Algérie, 02/08/2021Etiquettes : Maroc, Algérie, Kabylie, MAK, Espionnage, Pegasus, #Maroc #Algérie #Pegasus -
Algérie- Maroc : seule l’ouverture des frontières terrestres intéresse le Makhzen
Le discours du souverain marocain a tourné autour de deux axes. Dans le premier, M6, a répété, à satiété, que son pays n’est pas l’ennemi de l’Algérie : «Je peux rassurer nos frères Algériens que le mal et les problèmes ne viendront jamais du Maroc. Aucune menace ni aucun danger ne viendra de nous parce que ce qui vous touche nous touche et ce qui vous atteint nous fait mal. Aussi, considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie et la quiétude de son peuple sont liées à la sécurité et la stabilité du Maroc. Le contraire est valable aussi. Ce qui touche le Maroc affecte l’Algérie parce qu’ils sont comme un seul corps.»Le deuxième point, sur lequel le roi du Maroc a longuement discouru est la question des frontières terrestres. Il semble d’ailleurs qu’il s’agit du seul sujet qui intéresse le pouvoir marocain. « Ma conviction est que les frontières ouvertes constituent un état naturel entre deux pays voisins et entre deux peuples frères. La fermeture des frontières va à l’encontre d’un principe légal consacré par les conventions internationales dont la Déclaration de Marrakech constitutive de l‘Union du Maghreb arabe (UMA) qui consacre la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux entre les Etats membres.»Dans cette déclaration, M6, invite l’Algérie à rouvrir les frontières terrestres entre les deux pays sans conditions, occultant le contexte historique qui avait présidé à la fermeture. Faut-il rappeler que les frontières terrestres entre l’Algérie et le Maroc sont fermées depuis 1994. Alger a décidé de fermer les frontières après que Rabat ait instauré le régime des visas entre les deux pays et que Rabat a accusé l’Algérie d’être impliquée dans l’attentat terroriste du 24 août 1994 ayant ciblé un hôtel à Marrakech. Rabat a renvoyé des centaines d’Algériens.Sans un mot n’a été prononcé, dans le discours du roi, sur les graves dérives de la diplomatie marocaine, ces derniers temps.L’Algérie attend, toujours, des clarifications exigées suite à l’attitude de l’ambassadeur du Maroc à New York.Cette dérive qui, faut-il le rappeler, est d’une gravité extrême en ce qu’elle constitue un soutien officiel, public et explicite, à une sédition fomentée par une organisation terroriste.A la mi-juillet, la représentation diplomatique du Maroc à New-York avait remis une note aux Etats membres du mouvement des Non-alignés dans laquelle elle affirmait le soutien du royaume à «l’autodétermination du vaillant peuple kabyle ».La note a été qualifiée à Alger de « dérive dangereuse » et fait réagir tout le pays, y compris des militants kabyles détenus. Le 16 juillet, l’Algérie a rappelé son ambassadeur au Maroc « pour consultations ».L’affaire «Pegasus», est venue s’ajouter aux autres pour envenimer davantage les relations entre les deux pays. «Pegasus», ce programme informatique israélien utilisé par le Maroc pour espionner des personnalités et des entreprises algériennes.Pour le chef du Makhzen, rien n’est intéressant, sauf l’ouverture des frontières terrestres. Et c’est sur cette base, seulement, qu’il formule son appel à l’Algérie «pour travailler ensemble sans conditions afin de construire des relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage. Nous ne sommes pas satisfaits de l’état actuel de ces relations, cela n’est pas dans l’intérêt de nos deux peuples, jugé inacceptable par un certain nombre d’Etats.»C’est à méditer du crédit qu’il faudrait accorder à un tel discours. L’Algérie officiel n’a, à l’heure où nous mettons sous presse, n’a pas répondu.Abir N.La Nation, 01/08/2021Etiquettes : Algérie, Maroc, Kabylie, MAK, espionnage, Pegasus, #Algérie #Maroc #Pegasus #Espionnage -
Maroc-Algérie : Quand M6 se trompe d’argumentaire
IL A TENTÉ DE FAIRE PORTER À L’ALGÉRIE LA RESPONSABILITÉ DE LA CRISPATION DES RELATIONS AVEC SON PAYS : Quand M6 se trompe d’argumentaire
À l’occasion de la Fête du Trône, le roi du Maroc, Mohammed VI, s’est fendu d’un discours soporifique, par lequel il a tenté d’appeler, encore une fois, les autorités algériennes à prendre la décision de rouvrir les frontières terrestres avec son pays.Le roi du Maroc, qui a passé à la trappe les raisons qui ont créé la situation de crispation des relations de son pays avec l’Algérie, affirme que ni lui ni Bouteflika et l’actuel président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne sont responsables de la situation actuelle de froid entre les deux pays à laquelle les responsables des deux pays doivent trouver une solution.C’est un véritable discours réquisitoire par lequel il tente de charger l’Algérie et de laver le Makhzen et le gouvernement islamiste d’El-Othmani qui a multiplié les gestes belliqueux à l’égard de l’Algérie se permettant même d’attenter à sa souveraineté nationale par espionner ses responsables et ses institutions au profit de l’État hébreu. En 1994, après un attentat terroriste contre l’hôtel Asni à Marrakech, le gouvernement marocain et sans attendre les conclusions d’une commission d’enquête qu’il avait pourtant mise en place, avait rendu l’Algérie responsable de cet événement sanglant. Il avait procédé à la fermeture des frontières terrestres.L’Algérie n’a usé que du principe de la réciprocité en décrétant, elle aussi la fermeture des postes frontaliers, terrestres avec le Maroc. Aujourd’hui, la situation a évolué et la réouverture de ces frontières est conditionnée par le règlement du lourd dossier du contentieux entre les deux pays.Il faut reconnaître que malgré les tentatives de l’Algérie, depuis son indépendance, de régler le contentieux entre les deux pays, notamment le tracé des frontières, le Maroc s’y est toujours dérobé. Aussi bien lors du sommet des chefs d’État de l’UMA le 10 juin 1988 à Zeralda, ou lors du sommet de Marrakech le 17 février 1989, le Maroc a toujours usé de subterfuges pour ne pas ouvrir le dossier du contentieux. Pire encore, il avait conditionné le règlement de certains dossiers, en suspens, à la reconnaissance de sa souveraineté sur les territoires de la RASD qu’il avait occupés en 1975 au terme d’une marche verte, organisée par le Makhzen et encadrée par les Forces armées royales.Les conditions qui ont prévalu à la fermeture des frontières sont toujours présentes et aujourd’hui l’attitude inamicale du Maroc est venue crisper encore plus les relations entre les deux pays. Le rapprochement de ce pays avec Israël, les déclarations irresponsables de son représentant permanent à l’ONU, l’affaire du logiciel espion, Pegasus, l’occupation du Sahara occidental et le refus de mettre en branle un processus d’autodétermination du peuple sahraoui et le trafic de drogue sont autant de dossiers qui peuvent justifier largement le refus des autorités algériennes de rouvrir les frontières terrestres.En 1994, le Maroc avait joué avec le feu en ayant une attitude provocatrice à l’égard de l’Algérie et il s’est brûlé les doigts. Les peuples des deux pays sont, certes, frères et ont une histoire commune. Mais le palais royal et son Makhzen ont tout fait pour éviter le rapprochement des deux peuples. La drogue, aujourd’hui soumise à des manipulations génétiques, continue d’inonder l’Algérie. Ce ne sont plus aujourd’hui de petites quantités que s’échangent de petits dealers, mais des cargaisons par tonnes que tentent d’introduire dans notre pays le Makhzen et ses relais. Le gouvernement islamiste marocain, qui n’a pas réussi à pousser les producteurs de cannabis de la région de Ketama à accepter des cultures de substitution, s’apprête à proposer au parlement un projet de loi légalisant cette culture. C’est là un autre motif qui pousse l’Algérie à garder fermées ses frontières terrestres.Il faut reconnaître que quelque part, on subodore dans le discours de M6, l’influence non seulement du Makhzen mais aussi de ses nouveaux mentors, les services israéliens, car évoquer une situation qui va à l’encontre des traités internationaux et qui préoccupe la communauté internationale est un élément nouveau dans l’argumentaire de M6, qui doit faire l’effort de se mettre autour d’une table avec les responsables de son voisin de l’Est pour discuter de l’ensemble du lourd contentieux entre les deux pays.C’est à cette condition seulement que la réouverture des frontières terrestres pourrait être envisagée.Et en attendant le prochain discours du monarque alaouite et ses prochaines gesticulations pour tenter de faire porter le chapeau à l’Algérie dans la situation de crispation des relations entre les deux pays, le Makhzen doit comprendre que le fait de faire parader des représentants de tours opérators israéliens est en lui-même un geste belliqueux qui mérite une riposte de l’Algérie.Slimane B.Le Courrier d’Algérie, 02/08/2021Etiquettes : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Pegasus, Kabylie, MAK, #Algérie #Maroc #SaharaOccidental #Pegasus #Espionnage -
Mohammed VI sur l’Algérie: Entre hypocrisie et belles promesses
Par Mohamed Kouini
Comme à son habitude et comme dans ses rares discours, le roi du Maroc, Mohammed VI, a une nouvelle fois fait appel du pied à l’Algérie, samedi soir, l’invitant à la réouverture des frontières terrestres, fermées depuis 1994, arguant que “les raisons ayant conduit à la fermeture des frontières sont totalement dépassées et n’ont plus raison d’être aujourd’hui”.
Un discours où il ne cessa de répéter les mêmes arguments sur le bon voisinage, l’histoire commune des deux peuples, évitant soigneusement de faire allusion aux deux affaires récentes qui ont provoqué l’ire des autorités algériennes et qui ont soulevé un mécontentement populaire.
Deux affaires qui furent dénoncées en leur temps par l’Algérie, d’abord, quand un diplomate de haut rang du Makhzen, établi au siège de l’ONU, a expressément annoncé le soutien marocain à une organisation qualifiée de terroriste, le MAK, et à une soi-disant autodétermination du “peuple kabyle”. Cette position a poussé le gouvernement algérien à rappeler son ambassadeur de Rabat pour consultations, en attendant d’autres décisions dans le futur.
Au même moment, plusieurs médias occidentaux ont fait des révélations troublantes et avérées sur un vaste réseau d’espionnage contre l’Algérie, ses personnalités politiques, des chefs militaires, des activistes de l’opposition, des hommes d’affaires et des journalistes. Au moyen d’un logiciel israélien Pegasus, les services marocains ont été accablés par des preuves tangibles.
Mais pour le Roi, ces deux affaires ne constituent point un sujet important. Ni regret ni excuses, M6 s’est fendu d’un discours classique, allant jusqu’à lancer une banderille codée, au milieu de sa diatribe, en évoquant le mot “intrus”, allusion claire au Polisario et au peuple sahraoui. Pour certains observateurs, c’est déjà de l’hypocrisie pure de la part de la monarchie marocaine.
Dans ce discours à la nation à l’occasion du 22e anniversaire de son accession au trône en 1999, Mohamed VI affirme : “Nous renouvelons notre invitation sincère à nos frères en Algérie pour œuvrer, de concert et sans conditions, à l’établissement de relations bilatérales fondées sur la confiance, le dialogue et le bon voisinage”.
Pour le roi du Maroc, qui feint de faire le bilan des relations bilatérales, “l’état actuel de ces relations ne nous satisfait guère car il ne sert en rien les intérêts respectifs de nos deux peuples. Il est même jugé inacceptable par bon nombre de pays. Entre deux pays voisins et deux peuples frères, l’état normal des choses, c’est notre conviction intime, est que les frontières soient et demeurent ouvertes”.
Poursuivant son discours, Mohamed VI souligne qu’”à cet égard, force est de constater que ni Son Excellence, l’actuel président algérien, ni l’ex-Président, ni moi-même ne sommes à l’origine de cette décision de fermeture. Néanmoins, devant Dieu, l’histoire et nos concitoyens, nous sommes responsables politiquement et moralement de la persistance du statu quo”.
“Nous ne voulons ni faire de reproches ni donner de leçons à quiconque. Nous nous percevons plutôt comme des frères qu’un corps intrus a divisés, alors qu’il n’a aucune place parmi nous. Par ailleurs, d’aucuns soutiennent l’idée erronée que l’ouverture des frontières apporterait seulement un cortège de malheurs et de problèmes à l’Algérie et au Maroc. A l’ère de la communication et des nouvelles technologies, personne ne peut donner crédit à pareils discours”, ajoute le roi du Maroc.
Visiblement, Mohamed VI, qui paraissait malade ou affaibli, prononçant difficilement son allocution, a voulu balayer, selon ses assertions, des contre-vérités sur le Maroc, colportées par des médias.
Il dit : “A ce propos, je rassure nos frères en Algérie : vous n’aurez jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc, qui n’est nullement un danger ou une menace pour vous. En fait, ce qui vous affecte nous touche et ce qui vous atteint nous accable. Aussi, nous considérons que la sécurité et la stabilité de l’Algérie, et la quiétude de son peuple sont organiquement liées à la sécurité et à la stabilité du Maroc. Corollairement, ce qui touche le Maroc affecte tout autant l’Algérie car les deux pays font indissolublement corps. La vérité est que le Maroc et l’Algérie sont tous deux confrontés aux problèmes de l’immigration, de la contrebande, du narcotrafic et de la traite des êtres humains. Les bandes qui s’adonnent à ces activités criminelles sont notre véritable ennemi commun. Si, ensemble, nous nous attelons à les combattre, nous parviendrons à mettre fin à leurs agissements en extirpant leur mal à la racine”.
A la fin de son discours, le monarque a tenté de jouer “à la main tendue” en affirmant :”Nous déplorons les tensions médiatiques et diplomatiques qui agitent les relations entre le Maroc et l’Algérie. Elles nuisent à l’image des deux pays et laissent une impression négative, notamment dans les enceintes internationales. Aussi, nous appelons à faire prévaloir la sagesse et les intérêts supérieurs de nos deux pays. Nous pourrons ainsi dépasser cette situation déplorable qui gâche les potentialités de nos deux pays, au grand dam de nos deux peuples et des liens d’affection et de fraternité qui les unissent. Plus que deux nations voisines, le Maroc et l’Algérie sont deux pays jumeaux qui se complètent. Par conséquent, à sa plus proche convenance, j’invite Son Excellence le président algérien à œuvrer, à l’unisson, au développement des rapports fraternels tissés par nos deux peuples durant des années de lutte commune”, conclut le roi du Maroc.
Pour le moment, aucune réaction officielle algérienne n’a été enregistrée quant au contenu de ce discours.
Le Jeune Indépendant, 01/08/2021
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