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  • Comment le plan d’engrais de Ruto l’oblige à calmer le Maroc

    Comment le plan d’engrais de Ruto l’oblige à calmer le Maroc

    Maroc, Kenya, Engrais, phosphates, Sahara Occidental, RASD, Union Africaine,

    Le Maroc est le plus grand producteur d’engrais du continent.
    -Ce n’est un secret pour personne que les premiers 1,4 millions de sacs d’engrais proviendront du Maroc, le nouveau régime cherchant à conclure des accords à plus long terme dans ce domaine.
    -En coulisses, des discussions sur le commerce, le coût, l’importation et l’investissement des engrais sont en cours entre les deux nations.

    Lors de son premier jour complet de mandat, le président William Ruto a déclaré que les relations du Kenya avec le Royaume du Maroc seraient « accélérées dans les domaines du commerce, de l’agriculture, de la santé, du tourisme, de l’énergie, entre autres, pour le bénéfice mutuel de nos pays ».

    Un jour plus tôt, dans son discours d’investiture, le président s’était engagé publiquement à réduire le prix des engrais, qui passerait de 6 500 shillings à 3 500 shillings par sac de 50 kilogrammes.

    Lors d’une réunion commerciale tenue mercredi avec Nasser Bourita, le ministre des affaires étrangères du Royaume du Maroc, le président Ruto a cherché à établir de nouvelles relations commerciales mutuellement bénéfiques avec le géant économique nord-africain.

    Le Maroc est le plus grand producteur d’engrais du continent.

    En ce qui concerne la petite affaire de la gaffe diplomatique sahraouie, le Kenya a adopté la position selon laquelle le cadre des Nations unies est le mécanisme exclusif de résolution des différends sur toute question territoriale, comme ceux auxquels le Maroc est confronté dans sa province sahraouie du sud.

    Ce n’est un secret pour personne que les premiers 1,4 million de sacs d’engrais proviendront du Maroc, le nouveau régime cherchant à conclure des accords à plus long terme dans cette région dans l’espoir de voir les prix des engrais rester bas ou stables.

    « Les prix élevés des engrais sont l’une des principales raisons pour lesquelles le coût des denrées alimentaires est devenu inabordable », a déclaré M. Ruto à plusieurs reprises au cours de sa campagne pour la présidence, « et nous les ferons baisser une fois élus. »

    L’entreprise marocaine OCP (Office Chérifien des Phosphates) est le premier fabricant mondial d’engrais à base de phosphate, avec un tiers du marché mondial et plus de 6 milliards de dollars de revenus en 2021.

    « À long terme, pour utiliser un exemple pratique, si le nouveau président souhaite établir des prix d’engrais plus bas pour les agriculteurs sans subventions et d’autres mesures non durables à moyen et long terme, comme cela a été fait précédemment avec le pétrole sous le régime précédent, il peut souhaiter faire entrer le Kenya dans le commerce intracommunautaire avec une entreprise comme l’OCP, ce qui signifie que les politiques étrangères des deux pays doivent être alignées dans un axe amical pour le bénéfice mutuel du Kenya et du Maroc », a déclaré au Sunday Nation un conseiller délégué au Bureau des Nations unies, qui est au courant de ces discussions commerciales.

    Il n’y a aucun avantage pratique pour le Kenya à s’engager sur les questions sahraouies en dehors du cadre de l’ONU, dit-il.

    La semaine dernière, lors d’un service d’action de grâces à Maua, dans le comté de Meru, le président élu de l’époque, M. Ruto, a promis qu’il annoncerait les nouveaux prix des engrais dans la semaine, une promesse qu’il a rapidement tenue en prenant le pouvoir.

    « J’ai parlé aux représentants du ministère de l’Agriculture pour annoncer les nouveaux prix des engrais », a déclaré le président Ruto. « Nous commençons le voyage de la réforme du secteur agricole la semaine prochaine (cette semaine), afin que nous puissions changer le coût de la vie au Kenya. »

    En coulisses, des discussions sur le commerce, le coût, l’importation et l’investissement des engrais sont en cours entre les deux nations.

    Cartels

    Le président Ruto semble impatient de s’attaquer aux questions agricoles et a également promis de s’attaquer aux cartels qui contrôlent la circulation du miraa (khat) à Meru. Il a également promis de supprimer les subventions aux denrées alimentaires et aux carburants qui pèsent lourdement sur les caisses.

    En 2017, après que la République du Nigeria et le Royaume du Maroc ont conclu un accord commercial à long terme sur le commerce des engrais, le prix du sac est passé de l’équivalent de 5 000 Sh à 1 700 Sh.

    « Le Kenya se place stratégiquement, surtout dans ce régime, pour les affaires à travers l’Afrique », déclare le Dr Hawa Z Noor, analyste de la paix et de la sécurité pour la Corne de l’Afrique. « C’est la voie à suivre ».

    Une vingtaine de chefs d’État africains ont assisté à l’inauguration du président Ruto à Kasarani mardi.

    Au cours des 20 dernières années, le Maroc est devenu le premier investisseur africain direct en Afrique de l’Ouest, contribuant à 4 % du PIB du Cameroun et à 9 % du PIB de son voisin, le Sénégal.

    Grâce à sa politique « Sud-Sud », le Royaume considère désormais le Kenya comme un excellent « pays de coopération commerciale mutuelle, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la santé et du tourisme ».

    Dans les prochaines années, le royaume buveur de thé aimerait « engloutir le thé kenyan », selon un représentant diplomatique.

    Le Maroc est le huitième importateur de thé au monde, avec 200 millions de dollars, tandis que le Kenya est le troisième exportateur, avec 1,2 milliard de dollars, ce qui signifie qu’un sixième du thé kenyan pourrait aller au seul Maroc.

    African-markets.com, une plateforme de suivi numérique, a classé huit entreprises marocaines parmi les plus précieuses des 20 entreprises étudiées dans les 52 pays du continent africain.

    Dans un avenir pas trop lointain, il est également prévu de coopérer avec le Royaume sur le front du tourisme.

    Alors que le Maroc, avec ses panoramas diversifiés de montagne et de mer, a accueilli plus de 13 millions de visiteurs avant le 19 décembre, le Kenya n’en a reçu qu’un peu plus de deux millions malgré ses paysages de côte et de safari.

    Il est prévu de revoir le marketing du Kenya, en utilisant l’exemple du Maroc.

    Mombasa est déjà la ville jumelle de Tanger, selon un accord conclu en juin 2021 par le gouverneur de l’époque, Hassan Joho. Le gouverneur de Kisumu, Anyang Nyong, a signé un protocole d’accord de coopération bilatérale avec le président de Rabat, Rachid El Abdi, en mars 2022.

    En 2016, la Société financière internationale, SFI, membre du Groupe de la Banque mondiale, et Attijariwafa Bank (AWB), un groupe bancaire panafricain de renom, ont signé un accord visant à soutenir les entreprises et à stimuler les investissements et le commerce transfrontalier en Afrique. Attijariwafa est la quatrième entreprise la plus valorisée du continent.

    Nation, 18/09/2022

  • L’Afrique durement touchée!

    Afrique, famine, crise alimentaire, Yémen, Nigeria, Somalie, Ethiopie, Kenya,

    «Entre 702 et 828 millions de personnes ont été touchées par la faim en 2021», soit environ 9,8 % de la population mondiale, indiquent dans un rapport conjoint la FAO, le Fonds international pour le développement de l’agriculture, l’Unicef, le Programme alimentaire mondial et l’Organisation mondiale de la santé. C’est 46 millions de plus qu’en 2020 et 150 millions de plus qu’en 2019, deux années marquées par l’épidémie de Covid-19 qui a durablement affaibli les systèmes alimentaires. Et, d’ici la fin de la décennie, ce sont environ 670 millions d’humains qui devraient toujours en souffrir. La pandémie, l’inflation du Dollar, la guerre en Ukraine ont engendré la hausse des prix des produits dans le Monde.

    En Afrique, le continent le plus touché et la famine est un danger imminent pour plusieurs pays africains comme au Yémen. Le Nigeria faisait partie d’une poignée de pays classés au niveau d’alerte le plus élevé dans le dernier rapport des Nations Unies sur les «points chauds de la faim ». Cette année, le nombre de personnes au Nigeria incluses dans la catégorie «urgence» du système international de classification de l’insécurité alimentaire, devrait atteindre près de 1,2 million entre juin et août. «L’Afrique n’a aucun contrôle sur les chaînes de production ou de logistique et est totalement à la merci de la situation”, a déclaré le président sénégalais Macky Sall, président de l’Union africaine, avant un voyage en Russie, ce mois-ci pour chercher une solution à la crise.

    Sall a ensuite averti, dans une interview à France 24, que la famine pourrait déstabiliser le continent. La Somalie et l’Éthiopie font face à une intersection mortelle de changement climatique, de conflit et de hausse des prix des denrées alimentaires. Avec le Kenya, les pays sont au milieu de leur pire sécheresse depuis quatre décennies. Plus de 18,4 millions de personnes en Somalie, en Éthiopie et au Kenya, sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, selon les Nations Unies.

    En raison des «conditions climatiques très sévères», les pays de la Corne de l’Afrique ont dû importer plus de nourriture que d’habitude cette année, a déclaré David Laborde, chercheur principal à l’IFPRI. Mais la Somalie dépend de la Russie et de l’Ukraine pour plus de 90% de ses importations de blé.

    La Somalie et l’Éthiopie relèvent également de la catégorie d’alerte la plus élevée des Nations Unies – la phase 5 de la classification de la phase intégrée – où certaines populations sont « identifiées ou projetées de connaître la famine ou la mort».

    49 millions de personnes sont confrontées à la famine alors que la guerre en Ukraine fait rage. «La crise est pire maintenant qu’à n’importe quel moment de ma vie, en travaillant en Somalie depuis 20 ans et c’est à cause de l’effet aggravé de la guerre en Ukraine», a déclaré Mohamud Mohamed Hassan, directeur national de l’organisation caritative « Save the Children » pour la Somalie. «Le plus choquant dans cette situation est que la principale cause (de la famine) n’est pas tant un déficit global de production qu’un système alimentaire mondial profondément inégal et déséquilibré», a réagi dans un communiqué l’ONG Oxfam France. L’Afrique souffre au moment où le Monde lui tourne le dos.

    Le Carrefour d’Algérie, 27/07/2022

    #Afrique #Famine

  • Grand show diplomatique de l’Algérie en Ethiopie

    Algérie, Ethiopie, Union Africaine, UA, Nigeria, Kenya, Sénégal, Ouganda, Djibouti, Somalie,

    La participation de l’Algérie à la cérémonie d’investiture du nouveau gouvernement éthiopien à Addis-Abeba, à laquelle a assisté, en qualité de représentant du président Tebboune, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a été marquante, caractérisée par une intense activité diplomatique, a indiqué hier, un communiqué du MAE.
    Une participation de qualité qui confirme le grand retour de l’Algérie sur la scène africaine. D’aucuns en effet parmi les décideurs du continent se réjouissent de l’apport considérable de l’Algérie dans le règlement des conflits en Afrique que son influence dans la défense des intérêts communs des États africains.
    « Seul pays d’Afrique du Nord sur à peine 12 pays africains invités par les hautes autorités éthiopiennes, l’Algérie a eu une présence remarquée traduisant la profondeur des relations liant les deux pays, qui aspirent à leur donner un caractère stratégique global », a précisé le communiqué.
    Outre sa rencontre avec le Premier ministre éthiopien, le chef de la diplomatie algérienne a eu, lors de la cérémonie qui s’est déroulée lundi, des entretiens avec plusieurs chefs d’Etat africains auxquels il a transmis les salutations fraternelles du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et avec lesquels il a évoqué les relations bilatérales et les questions d’actualité sur la scène continentale.
    C’est ainsi que Lamamra s’est entretenu avec la présidente de l’Ethiopie, Sahle-Work Zewde, le président du Nigeria Muhammadu Buhari, le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, le président du Sénégal, Macky Sall, le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, le président du Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh et le président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo.
    Le chef de la diplomatie nationale s’est également entretenu avec le Haut représentant de l’Union africaine (UA), l’ancien président du Nigeria Olusegun Obasanjo, avec lequel il a examiné les derniers développements aux plans sécuritaire et politique dans la région de la Corne d’Afrique et les perspectives de résolution des crises dans le continent. À cette occasion, Obasanjo a tenu à saluer « la contribution précieuse de l’Algérie pour l’instauration d’un climat de confiance à même de permettre aux parties concernées par la crise du barrage de la Renaissance de surmonter l’impasse actuelle et de faire prévaloir la logique du dialogue et de la coopération et l’intérêt commun », souligne le communiqué du MAE.
    Par ailleurs, Lamamra s’est entretenu avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères d’Ethiopie, Demeke Mekonnen, avec lequel il a évoqué les questions régionales et internationales d’intérêt commun.
    Le chef de la diplomatie algérienne a eu, également, un entretien avec le secrétaire exécutif de l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), Workneh Gebeyeh. Les deux responsables ont évoqué les questions les plus importantes dans cette région, a conclu la source.
    F. B.

  • Arabie: Mort suspecte de dizaines d’employés de maison Kenyans

    Arabie: Mort suspecte de dizaines d’employés de maison Kenyans

    Arabie Saoudite, Kenya, travailleuses domestiques, employées de maison,

    Mort suspecte de dizaines d’employés de maison Kenyans en Arabie Saoudite

    La mort de 89 travailleuses domestiques kenyanes en Arabie saoudite au cours des deux dernières années a été qualifiée de “suspecte” par le ministère des Affaires étrangères de l’Etat africain. Les autorités saoudiennes ont déclaré à leurs homologues kenyans que la plupart des décès étaient dus à un arrêt cardiaque, mais les responsables kenyans doutent fortement que ce soit le cas.

    Apparaissant devant la commission parlementaire du travail la semaine dernière, le secrétaire principal aux Affaires étrangères, Macharia Kamau, a révélé le taux de mortalité hautement disproportionné entre les Kenyans d’Arabie saoudite et les autres États du Golfe.

    “Nous avons comparé les décès, il n’est donc pas possible que vous ayez trois décès au Qatar, un aux Emirats Arabes Unis, deux au Koweït, neuf à Oman, deux à Bahreïn et vous en ayez 40-50 dans l’autre pays car le nombre peut être plus important mais ils ne sont pas si gros », a déclaré Kamau. “Il n’est pas possible que ces jeunes meurent tous d’un arrêt cardiaque”, a-t-il ajouté, rejetant l’explication de Riyad sur les décès.

    On dit que 49 Kenyans sont morts en Arabie saoudite au cours des neuf derniers mois, prétendument à cause d’une insuffisance cardiaque. Aucune enquête indépendante n’a été menée pour confirmer la cause du décès.

    Wachira Kabinga, législateur et président du comité du travail du Kenya, a appelé à une plus grande protection de ses employés de maison en Arabie saoudite. Il a déclaré que c’était “la priorité numéro un” tout en exhortant à l’adoption de recommandations appropriées et claires pour “s’assurer que [notre] peuple ne vit pas comme des esclaves”.

    Le nombre de travailleurs domestiques en Arabie saoudite a augmenté de 14 pour cent l’année dernière, atteignant près de quatre millions. Au moins 100 000 Kenyans travaillent à Bahreïn, au Koweït, à Oman, au Qatar, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, la plupart en tant que travailleurs domestiques ou effectuant d’autres travaux subalternes.

    En mars, Riyad a signé un protocole d’accord visant à renforcer la coordination dans la protection des droits humains et à accroître la sensibilisation afin de réduire la violence domestique.

    Aldjazair, 27/08/2021

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 24 septembre 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 24 septembre 2021

    Energie, Afghanistan, Soudan, Kenya, Angola, covid19, République centrafricaine, Forum des îles du Pacifique,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Énergie

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé un discours au Dialogue de haut niveau sur l’énergie. Il a estimé que nous avons le double impératif de mettre fin à la pauvreté énergétique et de limiter les changements climatiques, ajoutant que l’on peut s’y atteler en investissant dans une énergie propre, abordable et durable pour tous.

    Le Secrétaire général a mis en avant quatre priorités pour un futur énergétique durable: combler le fossé énergétique, transiter vers des systèmes énergétiques sans carbone, mobiliser les financements et promouvoir les transferts énergétiques vers le monde en développement; et veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.

    Plus de 150 engagements volontaires ont été pris sous la forme de pactes de l’énergie, y compris plus de 400 milliards de dollars de financements et d’investissements de la part des gouvernements et du secteur privé pour accroître l’accès à l’électricité et à des moyens de cuisson propres pour des centaines de millions de personnes; et renforcer de manière importante l’accès aux énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

    Afghanistan

    Ce matin, au cours d’une manifestation parallèle intitulée « Appuyer un avenir pour l’éducation des filles en Afghanistan », la Vice-Secrétaire générale, Mme Amina Mohammed, a souligné que la priorité doit être désormais de stopper le recul des progrès enregistrés par les femmes et les filles afghanes. Elle a aussi souligné la nécessité de travailler avec les Taliban pour veiller à ce que les succès dans la scolarisation des filles et l’accès des femmes à l’emploi et aux positions de leadership ne soient pas annihilés.

    Ont pris part à la manifestation Mme Henrietta Fore, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), et Malala Yousafzai, Cofondatrice de la Fondation Malala et Messager de la paix des Nations Unies.

    Depuis le premier septembre, l’ONU et ses partenaires ont fourni une assistance alimentaire à plus de 340 000 personnes en Afghanistan.

    L’ONU et ses partenaires ont aussi traité plus de 20 700 enfants de moins de 5 ans qui souffraient d’une malnutrition aigüe.

    Plus de 10 000 enfants ont pu participer à des activités pédagogiques dans leur communauté et 4 200 personnes ont reçu des services de dépistages aux postes frontières.

    En outre, des camions-citernes sont venus en aide à quelque 177 500 autres personnes affectées par la sécheresse.

    Les agences humanitaires indiquent que de nouvelles routes entre les provinces ont été ouvertes pour la première fois depuis plusieurs années. Le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies fonctionne tous les jours et le personnel international arrivé sur place est en train de se déployer dans les centres provinciaux.

    Toutefois, les agences humanitaires soulignent qu’il faut plus de vols et l’assouplissement des mesures administratives, y compris les visas et autres dérogations pour les travailleurs humanitaires.

    Soudan

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) indique que plus de 300 000 personnes ont été affectées par les lourdes pluies et les inondations au Soudan, ce qui accroît les besoins humanitaires alors que les stocks s’épuisent.

    Quatorze des 18 États du Soudan ont été frappés par des inondations depuis le début de la saison des pluies, au mois de juillet. Ces inondations ont détruit habitations, ponts et terres agricoles

    Le Gouvernement mène les efforts de secours avec l’ONU et les ONG partenaires. Quelque 183 000 personnes ont reçu une aide, y compris de la nourriture et des abris.

    Mais les agences soulignent la nécessité de reconstituer les stocks de fournitures humanitaires.

    Le Plan de réponse humanitaire pour le Soudan visant à collecter la somme d’1,9 milliard de dollars cette année, n’est financé qu’à hauteur de 25%, soit 10% de moins que la moyenne de tous les plans de réponse coordonnés par l’ONU, laquelle est déjà assez basse.

    Kenya

    Au Kenya, le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui qu’il réduisait encore l’aide alimentaire pour 440 000 réfugiés dans le pays en raison d’un grave problème de financement. Le PAM prévient qu’il pourrait être contraint d’arrêter complètement l’assistance d’ici à la fin de l’année si le financement n’est pas disponible immédiatement.

    L’agence affirme que la réduction de l’aide alimentaire aux familles déjà très vulnérables est une décision déchirante à prendre, d’autant plus avec une situation d’urgence nationale décrétée en raison de la sécheresse. Elle a ajouté que les faibles niveaux de financement n’avaient laissé au PAM aucun choix et que cette décision avait été prise en dernière instance.

    Le PAM cherche de toute urgence 40 millions de dollars pour reprendre la distribution de rations alimentaires complètes aux réfugiés dans les camps de Dadaab, Kakuma et Kalobeyei au cours des six prochains mois.

    République centrafricaine

    Comme demandé par le Siège de l’ONU, des enquêteurs en provenance du Gabon ont été déployés en République centrafricaine pour faire la lumière sur des allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par ses Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation dans ce pays (MINUSCA).

    Nous avons également été informés que les autorités gabonaises ont accepté de mener des enquêtes conjointes et que le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) et la MINUSCA apporteront tout l’appui nécessaire aux enquêteurs nationaux à cet égard.

    Le Défenseur principal des droits des victimes et nos partenaires des Nations Unies veillent à ce que les besoins des victimes soient correctement évalués et qu’il y soit répondu. L’Ombudsman travaillera également avec le BSCI pour s’assurer que l’enquête nationale est menée d’une manière qui soit centrée sur elles.

    Le rapatriement du contingent gabonais a débuté aujourd’hui et il se poursuit.

    Forum des îles du Pacifique

    Hier soir, le Secrétaire général a pris la parole lors d’une réunion virtuelle des dirigeants du Forum des îles du Pacifique.

    Il a noté que leurs nations sont confrontées à ce qu’il a appelé une double crise des changements climatiques et de la pandémie de COVID-19, qui menacent la vie et les moyens de subsistance du Pacifique.

    Le Secrétaire général a mis en garde que si nous continuons sur la voie actuelle, les conséquences du dérèglement climatique seront graves pour la prospérité, le bien-être et la survie même des communautés du Pacifique.

    Il a appelé à davantage d’ambition sur les changements climatiques de la part de chaque pays. Et a également déclaré que la reprise postpandémique offre une rare opportunité de changer de cap pour placer le monde sur une trajectoire plus durable.

    Numéros ONU

    En réponse à une question relative au nombre de personnes entrant au Secrétariat de l’ONU pendant l’Assemblée générale, le Porte-parole a fait la déclaration suivante:

    Cette année, au premier jour du débat général, mardi, nous avons eu 1 929 entrées au Secrétariat.

    À titre de comparaison, l’an dernier, au premier jour du débat général, nous avons eu 874 entrées. Et c’était la soixante-quinzième session, qui s’est entièrement tenue en distanciel. En 2019, avant la pandémie de COVID-19, 26 000 personnes étaient présentes dans le bâtiment le premier jour du débat général. Vous pouvez donc voir la différence considérable.

    Pour rappel, le bâtiment reste en phase 2, ce qui signifie une réduction significative de notre présence. L’accès est réservé aux délégués, personnels et correspondants en poste. Les décisions relatives aux différentes phases et aux efforts visant à limiter notre empreinte se basent sur les recommandations de l’Équipe de haut niveau chargée des politiques de gestion des crises et les conseils de nos services médicaux et du comité de santé et de sécurité au travail. Les départements concernés n’informent des décisions qui ont été prises que les personnes qui dépendent d’elles – par exemple, le Département de la communication globale (DGC) les visiteurs et les journalistes et celui des affaires économiques et sociales (DESA) les ONG.

    Angola/Sécheresse

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui que plus de 1,3 million de personnes vivant dans les trois provinces du sud-ouest de Cunene, Huila et Namibe sont confrontées à une grave faim en raison de la pire sécheresse éprouvée en quatre décennies. Le PAM a noté que la région est fortement dépendante de l’agriculture et souffre des effets dévastateurs des changements climatiques.

    Selon le PAM, 114 000 enfants de moins de 5 ans souffrent ou risquent de souffrir de malnutrition aiguë au cours des 12 prochains mois, avec de graves effets sur leur développement physique et mental.

    Le plan du PAM est d’étendre ses activités à d’autres zones touchées par la sécheresse. Il prévoit 6,3 millions de dollars pour la période allant d’octobre 2021 à mai 2022.

    COVID-19

    Le Brésil a reçu près de 2 millions de doses de vaccins contre la COVID-19 cette semaine par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Cela porte à près de 12 millions le nombre total de doses fournies par le COVAX.

    L’équipe des Nations Unies, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Silvia Rucks, travaille avec les autorités pour protéger les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les migrants, ainsi que les populations de la région amazonienne.

    Dans l’État de Roraima, dans le nord du pays, l’équipe de l’ONU travaille avec des partenaires sur des campagnes visant à prévenir la propagation du virus et à stimuler la campagne de vaccination.

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fourni ce mois-ci une aide médicale et psychologique à plus de 700 personnes dans la région du nord, tandis que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) aide les réfugiés et les migrants à devenir plus employables.

    Au Timor-Leste, l’équipe des Nations Unies, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Roy Trivedy, a fourni cinq chambres froides et de congélation pour la chaîne du froid dans le stockage des vaccins. Nous avons également modernisé les installations nécessaires à l’isolement en fournissant des lits d’unité de soins intensifs et en transportant du matériel et des médicaments vers des installations médicales.

    Le Timor-Leste a reçu près de 300 000 doses de vaccin par l’intermédiaire du COVAX. Avec les autres livraisons de vaccins qui ont été faites, cela a permis à plus de la moitié de la population de recevoir au moins une dose, et un tiers a été entièrement vacciné.

    Notre équipe des Nations Unies continue d’aider à sensibiliser le public sur la manière d’arrêter la propagation de la maladie tout en mobilisant les gens pour qu’ils se fassent vacciner.

    Invités du Point de presse lundi

    Lundi, les invités du Point de presse de midi seront le Président de l’ECOSOC, M. Collen Vixen Kelapile, et le Vice-Président de Citi pour le secteur bancaire, les marchés de capitaux et le conseil, M. Jay Collins. Ils parleront aux journalistes du salon de l’investissement dans les ODD, qui aura lieu les 28 et 29 septembre.

    UN Press, 24/09/2021

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 10 mai 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 10 mai 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Moyen-Orient

    Le Conseil a entamé ses travaux, ce matin, par des consultations privées sur le Moyen-Orient. Les membres du Conseil ont entendu une mise à jour sur la situation à Jérusalem-Est occupée présentée par le Coordonnateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Tor Wennesland.

    Pour ce qui est de la situation sur le terrain, le Secrétaire général suit avec une profonde inquiétude les derniers développements en matière de sécurité, lesquels risquent de provoquer une nouvelle escalade dangereuse conduisant à de nouvelles violences et pertes en vies humaines. Il condamne dans les termes les plus vifs le lancement de roquettes depuis Gaza vers Israël, qui aurait été revendiqué par le Hamas, en particulier la prise pour cible de centres de population civile. Il exhorte toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue. Le Coordonnateur spécial, M. Wennesland, travaille en étroite collaboration avec toutes les parties concernées pour rétablir le calme. Son bureau surveille la situation de près.

    Dans une déclaration publiée hier soir, le Secrétaire général s’est déclaré profondément préoccupé par la poursuite de la violence à Jérusalem-Est occupée, ainsi que par les éventuelles expulsions de leurs domiciles de familles palestiniennes dans les quartiers de Cheik Jarrah et Silwan. Il exhorte Israël à cesser les démolitions et les expulsions, conformément à ses obligations au titre du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme.

    Les autorités israéliennes doivent faire preuve de la plus grande retenue et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique. Tous les dirigeants ont la responsabilité d’agir contre les extrémistes et de dénoncer tous les actes de violence et d’incitation à la haine. Le Secrétaire général demande instamment que le statu quo des lieux saints soit maintenu et respecté.

    République centrafricaine

    En République centrafricaine, des Casques bleus sont déployés depuis hier matin pour aider à sécuriser la ville de Bakouma, située à environ 130 kilomètres au nord de Bangassou.

    Bakouma est l’une des villes où des problèmes de sécurité avaient empêché la tenue d’élections en décembre de l’année dernière et à nouveau en mars.

    Le déploiement de 300 Casques bleus de l’ONU a été rendu possible suite à la réhabilitation des ponts endommagés par des groupes armés il y a quelques semaines.

    Sur place, les soldats de la paix travailleront pour protéger la population civile et contribueront également à l’organisation d’élections législatives plus tard ce mois-ci.

    Myanmar

    Le personnel de l’ONU au Myanmar se dit consterné par la violence persistante dont font preuve les forces de sécurité depuis la prise de pouvoir par l’armée, le 1er février.

    Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, à ce jour, au moins 781 manifestants pacifiques, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués, et des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    La situation au Myanmar, qui est dans son quatrième mois, est rapidement devenue l’une des pires crises de protection et humaine au monde.

    COVAX

    L’équipe de l’ONU au Pakistan, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Julien Harneis, indique qu’un premier lot de plus de 1,2 million de doses de vaccin est arrivé samedi dans le pays via le Mécanisme COVAX. Un deuxième envoi de 1,2 million de doses supplémentaires est attendu dans les prochains jours. L’équipe de l’ONU travaille avec le Mécanisme COVAX pour fournir des doses en quantité suffisante pour vacciner 20% de la population pakistanaise.

    Le personnel de l’ONU fournit également un appui dans le domaine de la santé, notamment en améliorant l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les centres de soins, ainsi qu’en formant les agents de santé de première ligne sur la prévention et le contrôle des infections à la COVID-19. L’équipe de l’ONU a fourni des équipements de protection individuelle à plus d’un million d’agents sanitaires et de policiers.

    De son côté, Madagascar a reçu 250 000 doses de vaccin au cours du week-end. La campagne de vaccination du pays a commencé aujourd’hui.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Issa Sanogo, aidera les autorités à vacciner les travailleurs de première ligne, notamment les agents de santé et des forces de l’ordre, les travailleurs sociaux, ainsi que d’autres groupes vulnérables. L’ONU a également aidé à former des agents de santé sur la manière de déployer une campagne de vaccination.

    COVID-19/Népal

    L’équipe de l’ONU au Népal, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Sara Beysolow Nyanti, intensifie son soutien pour faire face à la flambée rapide des cas de COVID-19 en déployant du personnel et un soutien financier et technique supplémentaires.

    L’ONU fournit des produits de santé essentiels, tels que des concentrateurs d’oxygène. Alors que des milliers de personnes retournent au Népal depuis l’Inde voisine, l’UNICEF et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) aident les autorités frontalières en fournissant des équipements de santé et de sécurité, ainsi qu’en diffusant des informations, des avis de voyage et des messages sanitaires.

    À ce jour, le Népal a reçu plus de 2 millions de doses de vaccins par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX et d’autres sources d’approvisionnement. Plus de 1,8 million de personnes ont reçu une première dose, dont plus de 360 000 qui ont reçu deux doses. L’UNICEF a aidé à l’établissement de centres de crise médiatique pour permettre aux autorités sanitaires de communiquer rapidement des informations précises sur la pandémie et les vaccins.

    Exploitation et atteintes sexuelles

    Le Département des stratégies et politiques de gestion et de la conformité (DMSPC) indique que le Royaume-Uni a fait don de 1,1 million de dollars au fonds d’affectation spéciale en faveur des victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles. Cela porte le montant total du Fonds d’affectation spéciale à 3,8 millions de dollars. La contribution du Royaume-Uni représente plus de 25% des recettes totales du Fonds d’affectation spéciale, et est la plus importante à ce jour parmi les 23 contributeurs. L’ONU remercie le Royaume-Uni, salue son engagement et invite les autres États Membres à contribuer.

    Le Fonds d’affectation spéciale est le seul mécanisme dédié qui fournit un soutien financier pour les services et l’assistance aux victimes d’exploitation et d’atteintes sexuelles commises par le personnel de l’ONU. Il autonomise les communautés et sensibilise à ce fléau, non seulement en République centrafricaine (RCA), mais également en République démocratique du Congo (RDC), en Haïti et au Libéria.

    FINUL

    Le Secrétaire général est attristé par le décès du général de corps d’armée Emmanuel Erskine, du Ghana, à l’âge de 86 ans. Il a été le premier commandant de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) de 1978 à 1981.

    Kenya/Somalie

    Suite à des questions posées au sujet des annonces de la Somalie et du Kenya concernant les efforts en cours pour rétablir les relations diplomatiques, le porte-parole a indiqué que l’ONU se félicite de cette annonce et reconnaît le rôle joué par le Qatar à cet égard.

    L’ONU espère que cette annonce conduira au rétablissement complet des relations amicales entre le Kenya et la Somalie, qui sont cruciales pour la stabilité et la coopération dans la région.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée ce week-end, le Secrétaire général s’est félicité de la nomination de M. John Dramani Mahama, du Ghana, en tant que Haut-Représentant de l’Union africaine pour la Somalie. Il a exprimé le plein soutien des Nations Unies à cette initiative de l’Union africaine.

    Afghanistan

    Le Secrétaire général a fermement condamné, dans une déclaration publiée ce week-end, l’horrible attentat perpétré aujourd’hui près d’une école à Kaboul, en Afghanistan, qui a tué et blessé de nombreux civils, dont de nombreuses filles.

    Le Secrétaire général exprime ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple afghans, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Les responsables de ce crime odieux doivent être tenus pour responsables.

    Le Secrétaire général souligne l’urgence de mettre fin à la violence en Afghanistan et de parvenir à un règlement pacifique du conflit.

    Journée internationale de l’arganier

    La Journée internationale de l’arganier est célébrée aujourd’hui.

    L’arganier est une espèce endémique de la région subsaharienne du Maroc, située dans le sud-ouest du pays. Il pousse dans des zones arides et semi-arides.

    Les arganiers fournissent des produits forestiers, des fruits et du fourrage, notamment l’huile d’argan qui est mondialement connue.

    Cet arbre polyvalent permet de générer des revenus, et améliore la résilience ainsi que l’adaptation au climat. Il joue un rôle très important dans la réalisation des trois dimensions du développement durable -économique, sociale et environnementale- sur le plan local.

    Invité du point de presse demain

    À l’occasion du bilan de mi-année du rapport sur la Situation et perspectives de l’économie mondiale, les invités du point de presse de demain seront M. Hamid Rashid, auteur principal, et Mme Helena Alfonso, spécialiste des affaires économiques, tous deux au Département des affaires économiques et sociales (DESA).

    Etiquettes : MOYEN-ORIENT, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, MYANMAR, NÉPAL, KENYA, SOMALIE, AFGHANISTAN, covid19, FINUL, COVAX,

  • Des milliers de personnes bloquées dans le trafic en raison des mesures de restriction du Covid au Kenya

    Des milliers d’automobilistes et de passagers ont été bloqués dans la circulation pendant des heures après que la police a bloqué les routes principales de la capitale du Kenya, Nairobi, pour faire appliquer un couvre-feu Covid pour lutter contre les infections.

    Des vidéos et des photos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des ambulances qui avaient du mal à manœuvrer à travers le grondement.

    De nombreuses personnes ont critiqué les autorités pour avoir imposé cette mesure.

    Le mois dernier, le président Uhuru Kenyatta a introduit un couvre-feu de 20h00 à 04h00 pour faire face à une troisième vague de Covid-19.

    Il a également ordonné la fermeture de bars, d’écoles et de restrictions de mouvement dans cinq comtés, dont Nairobi.

    « Alors que les mesures ci-dessus auront un impact négatif sur l’économie, ces mesures sont temporaires … le coût de ne pas agir maintenant sera beaucoup plus élevé », a déclaré M. Kenyatta.

    Le syndicat des médecins a déclaré à l’époque qu’il n’y avait pas de lits de soins intensifs gratuits en raison d’une augmentation du nombre de patients hospitalisés Covid-19.

    Le Kenya a confirmé plus de 151 000 cas de virus et un peu plus de 2 400 décès.

    Le Royaume-Uni et les États-Unis ont interdit de voyager dans le pays en raison de Covid-19 et d’autres problèmes de sécurité.

    Les Kenyans ont exprimé leur mécontentement en ligne.

    « Le respect des mesures de santé publique nécessaires ne concerne pas la torture sur la route de Thika, mais le dialogue national et l’engagement communautaire sur la protection des vies », a tweeté le Dr Githinji Gitahi, PDG mondial d’Amref Health Africa.

    Des chauffeurs frustrés hululaient continuellement tandis que certains passagers décidaient de terminer leur voyage à pied.

    Le site d’information Standard s’est entretenu avec un couple qui emmenait son bébé malade à l’hôpital et était coincé dans la circulation pendant deux heures.

    « Allez, c’est ridicule. Ce couvre-feu est si mal appliqué. Zéro empathie, zéro prévoyance. J’espère que cette famille et les milliers d’autres qui étaient coincées, vont bien. Les mesures COVID19 ne devraient pas être une excuse pour torturer et perturber la vie. des citoyens! Assez ! », a tweeté Janet Mbugua.

    On ne sait pas qui a donné l’ordre, mais trois heures après le début de l’impasse, les barricades de la police ont été enlevées et la circulation a recommencé à circuler.

    BBC, 18 avr 2021

    Etiquettes : Kenya, embouteillages, circulation, mesures de restriction, covid 19,

  • Sahara Occidental: Le Kénya dévoile le lobbying du Maroc

    La nouvelle tentative du Kenya pour que l’Union africaine joue un rôle de premier plan dans la résolution du différend du Sahara occidental met le Maroc en colère.

    Mardi, le président Uhuru Kenyatta a présidé la réunion de haut niveau de l’Union africaine du Conseil de paix et de sécurité sur la «paix durable en Afrique». Mais ses préparatifs, a appris la Nation , avaient fait l’objet d’un lobbying intensif du Maroc pour qu’il soit annulé ou retardé afin de permettre au diplomate algérien Smail Chergui d’achever son mandat la semaine prochaine en tant que commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité.
    Un communiqué publié par les 15 membres du Conseil de paix et de sécurité a appelé à un «cessez-le-feu immédiat» au Sahara occidental et a demandé à la troïka de l’Union africaine et à l’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental [Joachim Chissano] de «redynamiser le soutien à la médiation dirigée par l’ONU . » Il a exhorté le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à procéder à la nomination imminente d’un Envoyé spécial auprès de la MINURSO [la Mission des Nations Unies au Sahara occidental] pour soutenir les efforts de paix dans ce pays.
    Le Conseil a déclaré que le conflit au Sahara occidental avait retardé les efforts d’intégration régionale dans la région du Maghreb, appelant le secrétaire général de l’ONU à accélérer la nomination d’un envoyé spécial pour faciliter la médiation.
    Le Kenya avait convoqué la réunion en tant que président de mars du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, où il avait l’intention de discuter de la paix et de la sécurité ainsi que du changement climatique. Mais le Maroc accuse l’Algérie de l’emporter sur le Kenya pour placer la question sahraouie pour les propres gains politiques d’Alger.
    Nairobi, cependant, fait valoir que la question sahraouie a toujours fait partie d’une série de problèmes au cœur de son thème courant de la paix et de la sécurité en Afrique, aux côtés du Soudan du Sud, de la situation au Tigray et d’autres points chauds du continent.
    Le Maroc avait demandé au Kenya de retarder la réunion, avertissant que M. Chergui utilisait ses derniers jours en fonction pour «servir l’agenda suspect de son pays d’origine et risquerait de compromettre la position neutre du Kenya concernant la question du Sahara ainsi que son engagement à promouvoir la paix et la stabilité Afrique. »
    Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita avait écrit à son homologue kényan Raychelle Omamo pour lui dire qu’il n’y avait pas de consensus sur la discussion de Sahraoui.
    «Le thème des discussions risque de provoquer de graves divisions parmi les membres du CPS qui seraient plus à l’aise pour examiner les questions unificatrices et prioritaires, sur lesquelles il existe un consensus de base, en particulier pendant la période difficile de la pandémie de Covid-19», a déclaré Bourita dans un communiqué du 1er mars. lettre à Nairobi.
    « La Troïka devrait être le seul mécanisme de la tentative de l’Afrique pour résoudre le problème, et qui affirme l’exclusivité du Conseil de sécurité des Nations Unies sur cette question », a-t-il déclaré en se référant au groupe de trois membres des anciens, actuels et futurs présidents de l’Union africaine. normalement connue sous le nom de Troïka sur la question sahraouie. Pour le moment, cela inclut le président sud-africain Cyril Ramaphosa, Felix Tshisekedi de la RDC et Macky Sall du Sénégal.
    Le Maroc avait fait tellement de lobbying avant la réunion qu’ils ont contacté le chef de l’ODM Raila Odinga, le Haut Représentant de l’Union africaine pour le développement des infrastructures pour aider à faire passer le message.Le Sahara occidental, une région du nord-ouest de l’Afrique était initialement une colonie espagnole mais a été repris par le Maroc qui le considère maintenant comme son territoire, bien qu’une partie de celui-ci soit administrée par le gouvernement du Front Polisario, qui dirige le parti arabe sahraoui démocratique. République, exilée en Algérie.
    Echourouk Online, 14 mars 2021
    Tags : Maroc, Sahara Occidental, Western Sahara, Kenya, Union Africaine,
  • Journal Kenyan : Le Kenya marche sur les pieds du Maroc dans une nouvelle tentative de résoudre le problème sahraoui

    Par Aggrey Mutambo*

    La nouvelle tentative du Kenya pour que l’Union africaine joue un rôle de premier plan dans la résolution du différend du Sahara occidental met le Maroc en colère.

    Mardi, le président Uhuru Kenyatta a présidé la réunion de haut niveau de l’Union africaine du Conseil de paix et de sécurité sur la «paix durable en Afrique». Mais ses préparatifs, a appris la Nation , avaient fait l’objet d’un lobbying intensif du Maroc pour qu’il soit annulé ou retardé afin de permettre au diplomate algérien Smail Chergui d’achever son mandat la semaine prochaine en tant que commissaire de l’UA pour la paix et la sécurité.

    Un communiqué publié par les 15 membres du Conseil de paix et de sécurité a appelé à un «cessez-le-feu immédiat» au Sahara occidental et a demandé à la troïka de l’Union africaine et à l’Envoyé spécial de l’UA pour le Sahara occidental [Joachim Chissano] de «redynamiser le soutien à la médiation dirigée par l’ONU . » Il a exhorté le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, à procéder à la nomination imminente d’un Envoyé spécial auprès de la MINURSO [la Mission des Nations Unies au Sahara occidental] pour soutenir les efforts de paix dans ce pays.

    Le Conseil a déclaré que le conflit au Sahara occidental avait retardé les efforts d’intégration régionale dans la région du Maghreb, appelant le secrétaire général de l’ONU à accélérer la nomination d’un envoyé spécial pour faciliter la médiation.

    Le Kenya avait convoqué la réunion en tant que président de mars du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, où il avait l’intention de discuter de la paix et de la sécurité ainsi que du changement climatique. Mais le Maroc accuse l’Algérie de l’emporter sur le Kenya pour placer la question sahraouie pour les propres gains politiques d’Alger.

    Nairobi, cependant, fait valoir que la question sahraouie a toujours fait partie d’une série de problèmes au cœur de son thème courant de la paix et de la sécurité en Afrique, aux côtés du Soudan du Sud, de la situation au Tigray et d’autres points chauds du continent.

    Le Maroc avait demandé au Kenya de retarder la réunion, avertissant que M. Chergui utilisait ses derniers jours en fonction pour «servir l’agenda suspect de son pays d’origine et risquerait de compromettre la position neutre du Kenya concernant la question du Sahara ainsi que son engagement à promouvoir la paix et la stabilité Afrique. »

    Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita avait écrit à son homologue kényan Raychelle Omamo pour lui dire qu’il n’y avait pas de consensus sur la discussion de Sahraoui.

    «Le thème des discussions risque de provoquer de graves divisions parmi les membres du CPS qui seraient plus à l’aise pour examiner les questions unificatrices et prioritaires, sur lesquelles il existe un consensus de base, en particulier pendant la période difficile de la pandémie de Covid-19», a déclaré Bourita dans un communiqué du 1er mars. lettre à Nairobi.

    « La Troïka devrait être le seul mécanisme de la tentative de l’Afrique pour résoudre le problème, et qui affirme l’exclusivité du Conseil de sécurité des Nations Unies sur cette question », a-t-il déclaré en se référant au groupe de trois membres des anciens, actuels et futurs présidents de l’Union africaine. normalement connue sous le nom de Troïka sur la question sahraouie. Pour le moment, cela inclut le président sud-africain Cyril Ramaphosa, Felix Tshisekedi de la RDC et Macky Sall du Sénégal.

    Le Maroc avait fait tellement de lobbying avant la réunion qu’ils ont contacté le chef de l’ODM Raila Odinga, le Haut Représentant de l’Union africaine pour le développement des infrastructures pour aider à faire passer le message.

    Le Sahara occidental, une région du nord-ouest de l’Afrique était initialement une colonie espagnole mais a été repris par le Maroc qui le considère maintenant comme son territoire, bien qu’une partie de celui-ci soit administrée par le gouvernement du Front Polisario, qui dirige le parti arabe sahraoui démocratique. République, exilée en Algérie.

    Une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU) proposait un référendum voté par les indigènes de la région, pour trancher entre l’indépendance et l’intégration au Maroc. Le Front Polisario a favorisé la séparation tandis que le Royaume du Maroc a favorisé l’intégration. Le référendum n’a cependant jamais eu lieu malgré l’aval de l’UA.

    Mokhtar Ghambou, l’ambassadeur du Maroc au Kenya, a accusé l’Algérie d’avoir tenté de saboter la médiation dirigée par l’ONU en forçant un processus parallèle à travers le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine.

    «Il est évident que l’ancien commissaire du CPS [Chergui] dont le mandat se termine le 15 mars 2021, cherche désespérément à profiter de la décision des chefs d’État à travers une politique de ‘pick and choose’, pour à la fois contredire et saper les réformes institutionnelles engagées au sein de l’UA », a-t-il déclaré mercredi à la Nation, affirmant que la réunion était« inopportune ». M. Chergui est censé être remplacé le mois prochain par Bankole Adeoye du Nigéria, récemment élue à la tête du département élargi des affaires politiques, de la paix et de la sécurité.

    «L’Algérie n’est pas intéressée à défendre la cause des séparatistes du Polisario, elle veut plutôt empêcher le Maroc, premier investisseur africain d’Afrique du Nord d’avoir une présence au Kenya et dans la région de l’Afrique de l’Est.

    L’année dernière, en décembre, le président américain de l’époque, Donald Trump, a reconnu la domination du Maroc sur le Sahara occidental, ce à quoi l’Union africaine s’est rapidement opposée et a déclaré que la question devait être résolue par le référendum ordonné par le CSNU. Les États-Unis sont un membre permanent du CSNU qui avaient voté plus tôt en octobre pour la prolongation de la mission des Nations Unies au Sahara occidental jusqu’au 31 octobre 2021.

    La résolution 2548 du CSNU d’octobre dernier avait également appelé à la reprise des négociations sans conditions préalables et notait «la nécessité d’une solution réaliste, praticable et durable à la question du Sahara occidental basée sur un compromis».

    *Écrivain diplomatique senior, Nation Media Group

    Daily Nation, 13 mars 2021

    Tags : Kenya, Maroc, Sahara Occidental, Union Africaine, Conseil de Paix et Sécurité,