Étiquette : La République en marche

  • Le député franco-marocain El Guerrab condamné par la justice

    Le député franco-marocain El Guerrab condamné par la justice

    Le député franco-marocain El Guerrab condamné par la justice – Maroc, France, La République en Marche, Emmanuel Macron, M’jid El Guerrab, Boris Faure,

    Un député français pro-Makhzen reconnu coupable de violences

    Le député français M’jid El Guerrab a été condamné aujourd’hui à un an de prison et deux ans d’incapacité pour ses violences contre le dirigeant socialiste Boris Faure. Sa peine de prison est commuée en assignation à résidence avec surveillance électronique.

    El Guerrab a attaqué Boris Faure avec un casque en 2017. La victime est tombée dans le coma et a subi une opération à la tête. Boris Faure a réagi avec soulagement et voit dans le verdict une reconnaissance de sa souffrance.

    M’jid El Guerrab est membre du parti politique du président français Emmanuel Macron. Il a été élu au Parlement français en tant que représentant de la diaspora française en Afrique du Nord et de l’Ouest.

    M’jid El Guerrab est un invité fréquent de l’Allawiet Mohamed 6. Il est perçu comme un farouche défenseur des intérêts des Allaouites en France. Avec d’autres membres du bras long marocain en France, ils tentent, entre autres, d’ouvrir un consulat français au Sahara Occidental.

    M’jid El Guerrab était l’un des « observateurs internationaux » qui a fait l’éloge des simulations d’ élections de l’année dernière au Maroc. Le représentant du Makhzen n’a pas dit un mot sur la corruption et le vol d’urnes.

    Parmi les membres éminents de la clique de M’jid El Guerrab figurent Najat Belkacem , qui a reçu un prix d’ Ahmed Aboutaleb , et Rachida Dati , qui est poursuivie par les autorités françaises pour corruption.

    Arif News, 12 mai 2022

    #Maroc #France #BorisFaure #MjidElGuerrab

  • Pourquoi Macron devrait s’inquiéter des élections présidentielles ?

    Par Ian Bremmer

    Après un retard de trois mois dû à la pandémie, les électeurs français se sont rendus aux urnes le 20 juin pour le premier tour des élections locales, qui permettront de pourvoir les sièges des assemblées des 13 régions et 96 départements de France. Un second tour aura lieu le 27 juin, mais l’électorat a déjà envoyé des messages clairs. Le parti du président Emmanuel Macron, La République en Marche (LREM), bénéficie d’un faible soutien local. La principale dirigeante de l’opposition, Marine Le Pen, et son parti de droite, le Rassemblement national, n’élargissent pas leur base. Et un nombre record d’électeurs français éligibles ne se donnent pas la peine de voter.

    Il y a quatre ans, l’électorat français a voté pour le changement. Lors du scrutin présidentiel, le centre-droit traditionnel a terminé en troisième position derrière Le Pen et son parti d’extrême-droite. Les socialistes traditionnels de centre-gauche ont terminé en cinquième position derrière le parti communiste. Le vainqueur a été Macron, un homme qui ne s’était jamais présenté à la tête d’un parti qu’il avait créé de toutes pièces un peu plus d’un an auparavant. Le parti de M. Macron a remporté 308 sièges sur 577 à l’Assemblée nationale, la puissante chambre basse du Parlement français.

    Une fois en poste, l’objectif de tout candidat au changement est de convaincre les électeurs qu’il a rendu la vie meilleure et le pays plus fort, afin que les élections futures rejettent tout changement supplémentaire au profit d’un nouveau statu quo. Mais le 20 juin, le parti LREM de Macron n’a obtenu que 11 % des voix, à égalité avec les Verts et les socialistes. C’est moins choquant qu’on pourrait le croire. Les partis sortants s’en sortent rarement bien lors des élections locales en France, et LREM n’existait pas en 2015, la dernière fois qu’elles ont eu lieu. Mais il n’y a rien dans ces chiffres pour renforcer la confiance de Macron alors qu’il se dirige vers une lutte acharnée pour sa réélection l’année prochaine. Son meilleur espoir pour l’instant est que l’économie en perte de vitesse, la lassitude face à la pandémie et la lenteur initiale de la mise en place des vaccins fassent place à un renouveau d’ici la fin de l’année.

    Son autre espoir est que l’opposition ne se ressaisisse pas, et voici une rare nouvelle positive pour Macron. Le Rassemblement national de Le Pen, qui devait arriver en tête des élections locales, n’a obtenu qu’un score de 19 % après avoir recueilli plus de 28 % en 2015. Le parti de centre-droit Les Républicains, héritier politique de Charles de Gaulle, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, a obtenu environ 29 %. De nombreux experts et électeurs avaient prédit un affrontement Macron-Le Pen au second tour de la présidentielle de l’année prochaine. Les sondages d’opinion avaient suggéré que Mme Le Pen avait élargi la base de soutien du Rassemblement national au-delà des électeurs qui apprécient l’image anti-immigration, anti-Union européenne, islamophobe et parfois antisémite du Front national, le prédécesseur du parti, créé il y a près de 50 ans par le père de Mme Le Pen, Jean-Marie. Mais ces chiffres racontent une autre histoire, alimentant les doutes persistants quant à sa capacité à obtenir une majorité d’électeurs. Le Pen a la reconnaissance de son nom et la capacité d’attirer la couverture médiatique, mais il ne faut pas confondre ces avantages avec l’éligibilité nationale.

    Pourtant, il existe également des preuves que les électeurs doutent qu’un parti puisse apporter un réel changement en France. Seulement environ un tiers des électeurs éligibles ont pris la peine de se présenter, une baisse de 17 points par rapport à 2015 et un minimum historique pour la république.

    Il y a eu un gagnant dans cette confusion : Xavier Bertrand, du parti de centre-droit Les Républicains, est apparu comme un challenger sérieux pour la présidence l’année prochaine. Il est trop tôt pour savoir si la participation remarquablement faible aux élections régionales a donné une image précise de l’humeur nationale en 2021. Mais peut-être que Bertrand est le visage frais qui peut balayer une figure de l’opposition (Le Pen) qui a passé la majeure partie de sa carrière politique à essayer de réinventer son parti, et ensuite évincer Macron.

    *Bremmer est chroniqueur des affaires étrangères et rédacteur en chef du TIME. Il est président d’Eurasia Group, une société de conseil en matière de risques politiques, et de GZERO Media, une société qui se consacre à la couverture intelligente et intéressante des affaires internationales. Il enseigne la géopolitique appliquée à la School of International and Public Affairs de l’université Columbia et son dernier livre est Us vs Them : The Failure of Globalism.

    Time, 24 juin 2021

    Etiquettes : France, Emmanuel Macron, élections présidentielles, Xavier Bertrand, Les Républicains, La République en Marche, LREM,

  • Macron, président du désordre, comédien et arrogant

    Voici comment certains politiques le qualifient

    Président du désordre, comédien, arrogant et détesté…C’est ainsi que certains politiques français définissent le plus jeune président de la Ve République, en l’occurrence Emmanuel Macron.

    Emmanuel Macron continue de s’attirer les foudres de la classe politique et de recevoir une pluie de critiques quant a la gestion des affaires de l’Etat, entre autres les dossiers liés a la sécurité et le Covid-19…

    Le président du groupe Les Républicains au Sénat est revenu sur le bilan sécuritaire d’Emmanuel Macron: «Emmanuel Macron est le président du désordre (…), l’hyper violence est le résultat de l’hyper laxisme».

    Par ailleurs, Emmanuel Macron avait promis dimanche 18 avril de tenir son objectif de 10.000 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici la fin du quinquennat, ainsi «chaque circonscription de police aura plus de policiers a la fin du quinquennat qu’au début, sans exception».

    Le député et numéro trois du parti Les Républicains Aurélien Pradié a qualifié le locataire de l’Elysée de “comédien”.

    L’ancien ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a estimé avril dernier qu’Emmanuel Macron n’est pas “un rempart” a Marine Le Pen car il est, selon lui, “détesté” et “arrogant”.

    Echourouk online, 25 mai 2021

    Etiquettes : Macron, France, La République en Marche, LaREM,

  • Le parti de Macron fait équipe avec les conservateurs pour les élections régionales dans le sud

    Un an après que le parti de Macron, La République en Marche (LREM), ait été battu aux élections municipales, l’alliance montre que le parti au pouvoir reconnaît qu’il est trop faible et impopulaire pour gagner certaines régions à lui seul.

    La ministre déléguée Sophie Cluzel, candidate LREM aux élections régionales, se présentera donc sur la même liste que Renaud Muselier, président de l’assemblée régionale du parti Les Républicains.

    Le Premier ministre Jean Castex a déclaré au Journal du Dimanche que Muselier avait proposé l’alliance, à laquelle le parti de Macron avait répondu « très positivement ».

    Le parti de Muselier sera confronté au parti d’extrême droite Rassemblement national (RN), qui a recueilli 45 % des voix en 2015 lors des précédentes élections régionales.

    Cependant, certains conservateurs sont mécontents de cette alliance. Macron a méthodiquement affaibli leur parti depuis son arrivée au pouvoir en 2017 en débauchant nombre de ses membres pour des postes au gouvernement.

    Le chef du parti Les Républicains Christian Jacob a déclaré dimanche sur Twitter que son parti retirait son soutien à la candidature de Muselier, le critiquant, ainsi que Castex, pour ce qu’il appelle des « manœuvres » politiques.

    Les Républicains doivent encore se mettre d’accord sur un candidat pour l’élection présidentielle de l’année prochaine, et certains craignent que de telles alliances locales avec LREM n’affaiblissent encore plus leur crédibilité en tant qu’alternative à Macron.

    Le premier tour des élections régionales aura lieu le 20 juin, le second tour étant prévu le 27 juin.

    Reuters, 2 mai 2021

    Etiquettes : France, LREM, La République en Marche, Les Républicains, Christian Jacob, Sophie Cluzel, Rassemblement National, Renaud Muselier,

  • Alexandre Benalla renvoyé en correctionnelle pour des violences commises le 1er mai 2018 sur des manifestants

    Trois autres personnes doivent également être jugées, dans cette affaire des violences du 1er mai 2018 place de la Contrescarpe à Paris.

    Alexandre Benalla et trois autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel, dans l’affaire des violences du 1er mai 2018 place de la Contrescarpe à Paris, a appris franceinfo de source proche du dossier, confirmant une information de l’AFP. L’audience de procédure est prévue le 4 mai 2021 au tribunal correctionnel de Paris.

    Alexandre Benalla, ancien collaborateur d’Emmanuel Macron, et Vincent Crase, ex-salarié de La République en marche, devront notamment répondre de « violences volontaires en réunion » sur plusieurs personnes, « port d’arme de catégorie B » et « port public et sans droit d’un insigne réglementé par l’autorité publique ». Ils sont en effet soupçonnés d’avoir porté le brassard de la police nationale, sans en avoir le droit.

    Alexandre Benalla est également mis en cause pour avoir « sciemment recélé un CD-ROM contenant des images issues de la vidéo-protection » et pour l’utilisation de ces images « à d’autres fins que celles pour lesquelles elles sont autorisées ». Sur ces images issues de la vidéosurveillance, on pouvait voir Alexandre Benalla intervenir violemment contre un couple.

    Les autres personnes renvoyées sont Laurent Simonin, chef d’état-major adjoint de la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) de la préfecture de police, et Maxence Creusat, commissaire de police de cette même DOPC. Ils sont poursuivis pour avoir « fait accéder des personnes non habilitées aux images d’une vidéo-protection et utilisé des images de vidéo-protection à d’autres fins que celles pour lesquelles elles sont autorisées ».

    Franceinfo, 13 avr 2021

    Etiquettes : Alexandre Benalla, violences, Emmanuel Macron, et Vincent Crase, La République en marche, LREM, Laurent Simonin, Maxence Creusat,


  • La carrière de Mélenchon, arrive-t-elle à sa fin?

    Carrière

    Par Faouzia Mahmoudi

    Jamais Jean-Luc Mélenchon n’avait été aussi critiqué par la classe politique française comme il est l’est depuis dix jours après l’atroce assassinat d’un professeur, Samuel Paty, par un terroriste islamiste. Cet acte de barbarie a fait l’effet d’un électrochoc sur toute une France traumatisée de voir le symbole de l’école touché de façon aussi sauvage. Ce crime horrible a aussi libéré la parole de nombreuses personnes, qui auraient été accusées d’islamophobie à s’attaquer, sans concession, à l’islamisme et aussi à ceux qui l’ont encouragé et soutenu.

    L’«islamogauchisme» dénoncé depuis des années par quelques personnalités, souvent ostracisées, est aujourd’hui évoqué par de nombreux ministres et personnalités de La République En Marche, de la droite et même de la gauche. L’un de ses plus célèbres représentants est depuis quelques années le chef de La France Insoumise, qui avait annoncé qu’il se prononcerait fin octobre sur une troisième candidature en 2022. Invité hier matin sur France Inter, le député de Marseille a répondu : «Je dois terminer de consulter beaucoup de gens qui m’importent et qui m’intéressent, sur ce que je dois faire», a-t-il expliqué, avant d’ajouter : «Et puis moi-même, j’ai beaucoup hésité, et j’hésite encore».

    Interrogé par un électeur sur la nécessité de faire l’union à gauche pour empêcher une victoire d’Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon a répliqué que cela n’était pas la bonne solution. «Si nous recommençons à penser qu’il suffit de se mettre d’accord sur des sigles, et après on fait un texte pour que tout le monde soit d’accord au rabais où il n’y a pratiquement rien dedans comme ça tout le monde est d’accord, on ne convaincra personne», a assuré l’ancien candidat.

    Le dirigeant de LFI a appelé à «créer une majorité d’adhésion sur des idées qu’on rassemble et qu’ensuite on applique». L’ancien candidat a notamment cité le passage à «la VIe République», «la planification écologique», «le partage des richesses». «Et à ce moment-là, on entraînera des millions de gens qui ont aujourd’hui l’intention de ne pas aller voter, ou de tout envoyer balader», a affirmé celui qui a été critiqué lourdement ces dix derniers jours pour ses accointances avec les milieux racialistes et indigénistes.

    Jean-Luc Mélenchon a toutefois certifié qu’il ne s’agissait pas, de son côté, «d’une affaire d’ego», lui qui est souvent qualifié d’«autocrate» par ses détracteurs. «Je vais avoir 70 ans l’été prochain, ma carrière n’est plus une préoccupation. De même, ma gloire, si vous me le permettez, est assurée par mes actes. Donc ce que je peux faire, c’est de me rendre utile», a-t-il proposé. Reste que son parti prend l’eau ces dernières années avec de plus en plus de partisans qui préfèrent se tourner parfois vers le Rassemblement National ou la gauche traditionnelle et surtout alors que les sondages sont très pessimistes sur sa réussite à la prochaine élection présidentielle.

    La fin de carrière de Mélenchon semble aujourd’hui vouée à finir tristement, entachée par ses trop nombreux accommodements raisonnables avec les indigénistes et les racialistes, qui, loin de lui apporter les électeurs qui lui manquaient pour faire la différence à l’échelle nationale, ont au contraire fissuré le parti d’extrême-gauche.

    Le Jour d’Algérie, 26 oct 2020

    Tags : France, Jean-Luc Mélenchon, Samuel Paty, Islam, islamisme, terrorisme, gauche, La République en Marche, Rassemblement National, Marine Le Pen, droite, extrême droite,