Étiquette : Lalla Latifa

  • El palacio parisino con spa, piscina y vistas a la Torre Eiffel del Rey de Marruecos

    Etiquetas : Marruecos, Mohamed VI, Francia, París, escapadas parisinas, lujo, Lalla Latifa,

    Mohammed VI pasaba unos días tranquilos en Francia cuando Marruecos fue sacudido por un terrible terremoto el 8 de septiembre. Según un artículo de L’Express publicado el 21 de septiembre, el rey marroquí está acostumbrado a estancias prolongadas en Francia, sobre todo desde que compró una suntuosa mansión en París.

    Dos semanas de horror tras un devastador terremoto. Desde que Marruecos sufrió un gran terremoto el viernes 8 de septiembre, el número de víctimas humanas y materiales no ha dejado de aumentar. Según un último informe oficial publicado por Le Monde, la catástrofe dejó cerca de 3.000 muertos y más de 5.600 heridos. Cuando el país fue sacudido por estos temblores de magnitud 7 en la escala de Richter, el rey Mohammed VI no estaba allí. El monarca marroquí se encontraba en París, a la que visita con mucha fracuencia. Sobre todo porque compró una mansión en el corazón de la capital, según informó L’Express.

    Esta lujosa propiedad se encuentra en el número 20 de la Avenue Émile Deschanel, en el distrito 7 de París. Una elegante vía pública que bordea le Champs de Mars y la Torre Eiffel… Se dice que Mohammed VI adquirió la mansión de 1.600 metros cuadrados en julio de 2020  » para estar más cerca de sus dos hermanas y de su madre (Lalla Latifa, nota del editor), también en París. Coste total de esta compra: ¡ 83 millones de euros! Un precio desorbitado, justificado por la presencia de “una piscina, un spa, una terraza de 200 metros cuadrados y un jardín que da a la Torre Eiffel”. Hace diez años, el rey poseía otra mansión privada, ubicada cerca del museo Rodin. Mientras esperaba esta nueva adquisición, se hospedaba en el “Ritz, el Park Hyatt o el Crillon donde de niño pedaleaba en triciclo por los pasillos”, informa la revista.

    Cuando Mohammed VI compró su nueva residencia en Champ-de-Mars, Le Figaro habló un poco más sobre esta residencia construida en 1912. La mansión había pertenecido desde 1988 al príncipe Khaled ben Sultan ben Abdelaziz al-Saud , miembro de la familia real de Arabia Saudita, hijo del ex príncipe heredero y ex viceministro de Defensa. « Ambas partes prefirieron negociar en privado. Las negociaciones se habrían llevado a cabo a nivel del Palacio . La venta se completó a finales de julio y fuimos notificados a principios de agosto « , confió Marie-Hélène Lundgreen, directora de Belles Residences. de France, responsable de la venta.

    Nuestros compañeros añadieron además que la propiedad « tiene alrededor de diez dormitorios, distribuidos en 3 niveles con una superficie de aproximadamente 500 m² cada uno , con un ático en el último piso. Sin olvidar una sala de juegos, una piscina, un spa, un sala de reuniones, salón de peluquería, jardín de 300 m² y, por supuesto, una terraza de 229 m² con una vista impresionante de todo París. »

    Mohammed VI de incógnito en Le Marais

    Si bien Mohammed VI descansa en lo que parece un palacio durante sus estancias en París, lleva, no obstante, la vida del señor simple. Según L’Express, al rey Mohammed VI le gusta ir de compras y dar largos paseos por un determinado barrio de la capital: el Marais. El hijo de Hassan II hace sus compras en las tiendas locales: una visita a la óptica del número 17 de la rue des Rosiers, una visita rápida a Fnac o compras en Truffaut … al monarca le gusta pasear discretamente por las calles de este antiguo barrio de París. Como da a entender el semanario, el rey se siente más libre y « liberado » cuando está en París, él que es apodado « rey a pesar de sí mismo ».

    #Marruecos #Francia #MohamedVI #París #Terremoto #Macron

  • Maroc: Voilà pourquoi la DST espionnait le beau-père du roi

    Maroc, Mohammed VI, Mohamed Mediouri,

    A l’occasion de l’affaire d’espionnage concernant le beau-père du roi du Maroc, nous reproduisons ci-après un article du défunt site Demain online.

    Ténébreuse affaire sous les palmiers ensoleillés de Marrakech

    Mohamed Mediouri, ex-puissant, et très craint, directeur du Département de sécurité royale (DSR, ancêtre de l’actuelle Direction de la sécurité des palais royaux, DSPR), du temps du tyran Hassan II, a dénoncé à la police de Marrakech, une « tentative d’assassinat ».

    Selon le site « Le360 », mégaphone officieux de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui lui refile de temps à autre des PV de police et même des fiches de renseignements de la police des frontières (voir affaire Jean-Louis Pérez et Pierre Chautard), Mediouri, aurait été agressé par un groupe de personnes dont l’une portait une arme de poing.

    Remarquons au passage la forme de la rédaction de l’article de ce site qui appartient à des hommes de paille de Mohamed Mounir Majidi, le secrétaire particulier du roi Mohamed 6. On dirait un document administratif rédigé par un fonctionnaire et non pas un papier de journal.

    En fait, cette ténébreuse affaire comporte deux volets.

    Des questions et quelques certitudes recoupées et jamais démenties par le Palais royal.

    Premier volet, les questions.

    A. Pourquoi Mohamed Mediouri se fait-il remarquer de la sorte à Marrakech, alors qu’il est banni de la vie publique et des médias marocains ?

    On savait qu’il vivait entre Neuilly, Versailles et Marrakech, sa ville natale. Mais on savait aussi qu’on lui avait conseillé en haut lieu, il y a presque vingt ans, de rester très discret.

    Le fait qu’il décide de porter plainte au lieu de contacter discrètement la DGSN ou le Palais royal en dit long sur ses craintes, réelles ou supposées, de se faire occire.

    B. Comment Mohamed Mediouri, alias « Haj Mediouri », a pu échapper, « miraculeusement » dit-il, à une « tentative d’assassinat » à son âge, 81 piges, et dans un Etat policier qui a le monopole du crime d’Etat et où le port d’armes est quasiment inexistant ?

    Et si c’était un coup de semonce à l’attention d’un détenteur de secrets intimes er ravageurs du Palais royal ? Le fait que « Le360 », propriété d’un membre de l’entourage royal et proche des milieux policiers, soit le premier média marocain à ébruiter cette affaire est assez révélateur.

    C. Pourquoi aucun média marocain, mais vraiment aucun, n’explique à ses lecteurs qui est réellement « Haj Mediouri », au-delà de sa condition d’ex »bodyguard » de Hassan II ?

    Quelle est la raison de cette étrange épidémie de mutisme ?

    Ce qui nous amène au second volet : les certitudes recoupées et publiées, et qui sont à la portée (articles, livres, net, data, etc.) de tous les journalistes marocains dont la mission est d’informer correctement (je ne dis pas honnêtement, nuance !) leurs lecteurs.

    A. Avant tout, qui est vraiment Mohamed Mediouri ?

    Cet ancien inspecteur de police qui excellait dans le tir et la boxe, avait été recruté et adoubé par Hassan II, qui en a fait son homme de confiance au Palais royal.

    Il était tellement proche de Hassan II, et de sa famille, que le tyran l’a nommé, alors qu’il n’avait aucune qualité pour occuper ces fonctions, premièrement président du Kawkab Athlétique Club de Marrakech (KACM) entre 1984 et 2002, équipe de première division de football, puis président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), qu’il dirigea entre 1993 et 2001.

    Pourquoi de tels honneurs concédés à un gros bras, un maton ?

    Selon le livre de l’ex-journaliste du quotidien français « Le Monde » Jean-Pierre Tuquoi (« Le dernier roi », Grasset, 2001), c’est Mediouri qui a été chargé par Hassan II, en 1983, de torturer et d’assassiner Ahmed Dlimi, le général qui préparait probablement un coup d’Etat contre le dictateur alaouite.

    Dlimi aurait également été liquidé pour une autre raison. Selon Tuquoi, le général aurait découvert que le fidèle Mediouri était « l’amant » de « Lalla Latifa », l’épouse de Hassan II et « mère des princes ».

    A l’étranger, une affaire de jupons dans les alcôves du pouvoir reste cantonnée dans la presse sensationnaliste. Au Maroc, pays régi par une « commanderie des croyants » sensée réglementer la vie religieuse du pays, une pareille intrigue libertine prend des dimensions cataclysmiques.

    Et puis, remarquez le tempo !

    1983 : assassinat du général Dlimi par Mediouri

    1984 : nomination de Mediouri à la tête du KACM

    Une coïncidence ? Peut-être, mais elle est troublante. D’autant plus que Mediouri sera nommé par la suite, en 1993, président de la Fédération royale marocaine d’athlétisme, poste qu’il gardera jusqu’en 2001.

    B. Quand j’ai révélé dans le quotidien espagnol « El Mundo », en février 2006, que « Lalla Latifa » avait été consignée dans un palais par M6 pour faire cesser sa liaison avec Mediouri, tous les exemplaires de ce numéro furent interdits de circulation au Maroc. Avec en prime, une sévère et écrite mise en garde envoyée au journal par l’une des directrices du ministère de la communication, et future députée du PAM (parti créé par un ami et conseiller du roi), Mme Fatiha Layadi. Une attaque directe rare.

    C. Pourtant, quelques semaines plus tard, l’ancien ministre de l’intérieur de Hassan II, Driss Basri, m’informa dans son appartement d’exilé parisien, que « Haj Mediouri » s’était marié avec l’une des veuves de Hassan II, qui se trouvait être, comme par hasard « Lalla Latifa ». Basri rajouta que le couple résidait à quelques encablures de chez lui, sans me préciser si c’était intra ou extra-muros.

    Sauf pour un seul, Basri me confirma point par point toutes les informations publiées dans « El Mundo ». Il certifia même, exhibant un inhabituel sourire alors qu’il était gravement malade, entretenir de bonnes et amicales relations autant avec le frère du roi et fils de « Lalla Latifa », « Moulay Rachid », qu’avec la propre « mère des princes » et son mari, « Haj Mediouri ».

    Une sombre affaire donc que cette « tentative d’assassinat » d’un ancien du sérail.

    En guise de conclusion, pour clore ce chapitre, ne perdons pas la foi et n’oublions pas une règle non écrite de la police marocaine qui veut qu’un crime commis contre une personnalité étrangère ou marocaine sur le sol national soit résolu dans les 48 h. C’est seulement passé ce délai qu’on peut spéculer sur l’implication de l’Etat profond.

    Donc, ne soyons pas grognons et laissons à notre efficace police nationale, renforcée par la non moins efficiente police politique (DST), le temps de nous prouver que c’est une simple et crapuleuse affaire de droit commun.

    Demain Online, 19 mai 2019

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