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  • Maroc. Hassan III, un successeur contesté

    Maroc. Hassan III, un successeur contesté

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    L’imperméabilité légendaire des murs du palais royal de Rabat est mise à rude épreuve à mesure que s’esquissent les éléments du crucial débat sur la désignation du futur héritier d’un trône auquel ne doit pas accéder le fils de Mohammed VI, selon les membres de la famille royale.

    Des influenceurs marocains, en exil, activant sur les réseaux sociaux, évoquent d’ailleurs à présent la question ouvertement et décrivent toute l’hostilité des princesses à l’encontre de l’héritier…

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) .- Les informations foisonnent à souhait à travers le Maroc et bien au-delà des frontières où la contestation que mènent les sœurs de Mohammed VI pour empêcher l’accession de Hassan III au titre de roi devient presque sujet public. Des influenceurs marocains, en exil, activant sur les réseaux sociaux, évoquent d’ailleurs à présent la question ouvertement et décrivent toute l’hostilité des princesses à l’encontre de l’héritier, sur la question de la succession principalement.

    Les fins connaisseurs du dossier marocain hésitent à expliquer cette attitude par une quelconque relation avec leur animosité à l’encontre de la princesse Lalla Selma, séparée du roi depuis 2019. Cette situation est davantage mise sur le compte de la personnalité de Hassan III et son aptitude à prendre les rênes du pays. À dix-neuf ans, le fils unique de Mohammed VI a déjà alimenté de nombreuses polémiques sur sa manière de percevoir les us et coutumes de la royauté en se montrant notamment réfractaire au sacro-saint baisemain. À quatorze ans, des photos et vidéos le montrant retirer sa main ou refuser de la tendre aux ministres et membres de la cour lors de cérémonies officielles ont fait le tour du monde. Elles ont été surtout commentées et perçues comme étant le reflet évident de la personnalité que dégage un « enfant gâté, secoué par le divorce de ses parents et surtout projeté dans les milieux officiels sans avoir montré sa disposition ou prédisposition à se plier aux règles royales comme l’ont fait son père et les autres rois avant lui », explique-t-on.

    À dix-neuf ans, Hassan III se trouve déjà doté de la somme de… 1,4 milliard d’euros. À travers le monde, il est présenté comme étant «l’enfant le plus riche».

    Mais c’est surtout sa fortune qui focalise l’attention des sœurs de Mohammed VI. À dix-neuf ans, Hassan III se trouve déjà doté de la somme de… 1,4 milliard d’euros. À travers le monde, il est présenté comme étant « l’enfant le plus riche ». Une fortune enviée, contestée par ses tantes qui voient d’un mauvais œil un prince de cet âge à la tête d’un tel magot, une situation qui, selon elles, ne fait qu’accentuer, aggraver la légèreté et l’insouciance de celui qui est légalement désigné pour la succession au trône.

    Le sujet est aujourd’hui aussi lié de manière directe à une guerre d’héritage, expliquent des diplomates arabes très au fait de l’évolution de la situation au Maroc, « car les sœurs estiment avoir été lésées dans le partage, au même titre que leur frère le prince Rachid, second prétendant au trône en cas de disparition du fils du roi ». À l’inverse de ses sœurs, ce dernier ne prend pas part à la contestation que mènent les princesses. Inhibé par la personnalité de Mohammed VI, écarté du monde politique (les spécialistes utilisent le terme de castration politique), il est relégué aux activités associatives et sportives et se tient à l’écart de tout ce qui peut faire du bruit. Son attitude ne lui permet pas non plus de faire corps avec le roi en s’opposant à ses sœurs entrées de plain pied dans « une révolution de palais ».

    Si le débat autour de la personnalité de Hassan III est aujourd’hui accentué, et que le sujet de l’hostilité des princesses dépasse à présent les murs du palais royal, c’est qu’ils interviennent à un moment où la question de la succession est d’une certaine manière déjà là. Elle est naturellement suscitée par la santé de Mohammed VI, qui apparaît de plus en plus fragilisé, fatigué, au point de ne pouvoir mener au bout un discours sans interruption et sans essoufflement surtout. Le nombre de personnes habilitées à être présentes lors de ses activités officielles est très réduit et se résume en général à son frère, Moulay Rachid, ou ses ministres les plus fidèles. On a vu aussi le roi annuler toutes les festivités devant célébrer la fête du trône en imputant cette décision au Covid avant de s’envoler le soir de cette date symbolique pour Paris. C’est la troisième fois qu’il se rend en France depuis le mois de juin dernier en justifiant ses déplacements par la présence de sa mère hospitalisée sur le sol français.

    En réalité, la France est sa principale destination depuis l’acquisition de son château de Betz, au nord-est de Paris, un pied-à-terre royal qui lui permet la proximité avec les centres de décision de l’Hexagone où devra aussi être tranchée l’épineuse question de la succession. « Azoulay (l’homme le plus influent du palais royal) y travaile, ce n’est un secret pour personne, le trône est entre ses mains», confirme un diplomate arabe.

    Le Soir d’Algérie, 14/08/2022

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  • Maroc : La mainmise des sœurs de Mohamed VI sur les affaires

    Maroc : La mainmise des sœurs de Mohamed VI sur les affaires

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    Alors qu’il est de notoriété publique que la holding privée de Mohammed VI, Al Mada s’octroie allégrement des revenus astronomiques en contrôlant prés de deux tiers de l’économie marocaine, d’autres membres de la famille royale partent eux aussi à la conquête de créneaux toujours plus diversifiés : immobilier, tourisme, enseignement supérieur et même industrie aéronautique.

    C’est d’ailleurs de cette manière que les sœurs et les proches du roi ont bâti un petit empire dans lequel, même les grandes entreprises du pays sont contenues. Il s’agit aussi bien des télécoms, ou encore le BTP et même la sécurité. Des secteurs investis en forme de sous-traitants des sociétés royales.

    Aussi, il ne se passe pas de jour sans que celui-ci apporte son lot de scandales.

    Après la fameuse affaire d’espionnage avec le logiciel israélien Pegasus qui a fait couler beaucoup d’encre, celui-là, le royaume chérifien est en proie à un autre scandale, d’évasion fiscale. En effet, selon l’agence d’information russe Sputnik, qui a eu accès à une partie des 11,9 millions de documents financiers, de courriels et d’images etc. fuités et révélés au grand jour par l’enquête dite « Pandora Papers » -menée par un consortium mondial de journalistes d’investigation- la famille royale marocaine est impliquée à travers la sœur cadette de Mohammed VI, la princesse Lalla Hasna.

    Sœur du roi Mohammed VI, la princesse Lalla Hasna vient de créer une fondation aux Pays-Bas pour y transférer une partie de ses actifs détenus à l’étranger. Sa sœur ainée Lalla Asma dispose d’une structure similaire depuis 2019.

    La nouvelle enquête implique directement la sœur de « Sa Majesté » parmi les centaines de personnes qui auraient recouru à des sociétés-écrans pour s’offrir à coup de millions de dollars des biens immobiliers en Europe.

    Ainsi, selon les documents secrets fuités, Lalla Hasna est accusée d’être la propriétaire de la société-écran « Oumaila Ltd. » localisée dans les îles Vierges britanniques. Une société qui a servi à l’achat, en 2002 d’un manoir à 11 millions de dollars (9,5 millions d’euros) dans un quartier huppé de la capitale du Royaume-Uni, situé près du palais de Kensington. Le comble du scandale c’est que l’enquête a révélé que le montant déboursé pour la transaction est prélevé dans les fonds de la famille royale marocaine.

    Il faut dire que de par ses liens étroits avec son frère, la princesse est connue pour avoir un accès direct à ses fonds personnels. Quand on aime on ne compte pas, apparemment, puisque justement le roi du Maroc est considéré comme l’un des plus riches monarques du monde, cumulant une fortune personnelle estimée à 5,7 milliards de dollars américains en 2015, selon le magazine Forbes.

    En 2010, les fuites Wikileaks ont révélé que le roi chérifien et son entourage seraient impliqués dans une corruption jugée répandue « à tous les niveaux de la société marocaine ».

    Pour sa part, Lalla Hasna est connue de notoriété publique pour avoir le contrôle sur des sociétés immobilières et des fonds d’investissements au Maroc. La sœur du roi est aussi la présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement. Agée de 55 ans, elle est la fille du roi Hassan II et de sa seconde femme, Lalla Latifa Hammou. La sœur de Mohammed VI multiplie les moyens de dissimuler ses avoirs en ayant recours à des achats via des sociétés offshore.

    Il convient de souligner que le scandale Pandora Papers a été révélé le 3 octobre 2021. Les investigations sont le fruit de travail d’environ 600 journalistes issus de 117 pays qui ont eu accès à environ 11,9 millions de documents provenant de 14 sociétés de services financiers. Le rapport de l’enquête concerne plus de 29 000 sociétés-écrans.

    Pour rappel, depuis la disparition mystérieuse de sons épouse Lalla Salma, Mohammed VI est étroitement entouré de ses trois sœurs. A tel point que l’une semble avoir pris la place de première dame : Lalla Hasna. Les deux autres, Meryem et Asma sont plus discrètes, mais ne président pas moins d’une trentaine de fondations et sociétés dites, «caritatives».

    Amira Mey

    Fil d’Algérie, 05/08/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Lalla_Hasna #Lalla_Meryem #Lalla_Asma

  • Mais que devient donc la princesse Lalla Salma du Maroc?

    Mais que devient donc la princesse Lalla Salma du Maroc?

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    Au Maroc, dans les quartiers populaires des grandes villes, comme dans les zones rurales, les questions et les rumeurs s’entremêlent autour du dénouement de l’histoire de Lalla Salma. Certains prétendent que l’épouse du roi du Maroc a eu recours au divorce, une rupture qui aurait été secrète. D’autres sont allés beaucoup plus loin pour penser à la possibilité qu’à la suite de certains conflits à l’intérieur du palais royal, Lalla Salma du Maroc aurait été assassinée. En effet, la disparition de la princesse avait inquiété plusieurs personnes. La dangereuse accusation disant que les bourreaux du Makhzen ont dissout le corps de la princesse dans de l’acide ne vient pas de nulle part. Certaines personnes s’appuient sur l’hypothèse concernant le sort du célèbre opposant marocain disparu en 1965 à Fontenay-le-Vicomte, Mehdi Ben Barka. Pourquoi Lalla Salma s’est-elle éclipsée au loin? Peut-on facilement discerner la réalité de toutes les rumeurs et que devient vraiment Lalla Salma aujourd’hui? Trouvez les réponses dans notre portrait de la princesse avec les photos les plus récentes de Lalla Selma.

    Entre le massif du Rif et le Moyen Atlas, se situe la ville de Fès, connue pour être la capitale culturelle et spirituelle du royaume. Il s’agit de la ville natale de Salma Bennani, là, où la petite sœur de Lalla Salma peut être reconnue par les habitants quand elle est déposée par son chauffeur à la porte du lycée. En effet, l’épouse du roi du Maroc a une sœur aînée, Meryem, en plus de trois autres petites sœurs qui sont issues du second mariage de Abdelhamid Bennani, le père de Lalla Salma.

    Présentation de Lalla Selma
    Nom de naissance: Salma Bennani
    Titulature: Lalla Salma du Maroc; Son Altesse Royale La Princesse
    Genre: femme
    Date de naissance: le 10 mai 1978
    Lieu de naissance: Fès, au Maroc
    Résidence actuelle: inconnue
    Signe astrologique: Taureau
    Âge de Lalla Salma: 43 ans
    Couleur des cheveux: roux
    Couleur des yeux: marron clair
    Mère: Naima Bensouda
    Père: Al-Haj Abdel Hamid Bennani
    Soeur de Lalla Salma: Meryem Bennani
    Époux: Mohamed VI
    Enfants: Princesse Lalla Khadija; Hassan du Maroc
    Religion: Islam sunnite malékite

    Mohamed VI et Lalla Salma: le divorce est absent dans la presse marocaine

    En dehors du pays nord-africain qui est le second pays de Badr Hari, et là où les index de la liberté d’expression sont plus favorables aux investigations, la presse a pu parler d’un divorce du roi du Maroc et de la Première Dame. Des magazines espagnols ont été les premiers a relaté l’histoire d’un point de vue critique envers la monarchie. Quelle que soit la vraie histoire, le peuple marocain sait bien que Lalla Salma n’a pas assisté au mariage récent de Lalla Nouhaila, l’une des nièces du souverain. Pourtant, la princesse avait représenté le Maroc durant plusieurs cérémonies, dont le mariage remarquablement médiatisé, en 2011, du Prince William, neveu de la princesse Anne, et de Catherine Middleton à l’abbaye de Westminster.

    Celle qui avait obtenu son diplôme d’ingénieur d’État en génie informatique en 2000 avait travaillé, l’année suivante, dans le groupe ONA, premier groupe privé marocain de la famille royale. Elle a épousé le roi du Maroc l’année d’après, et ensemble, ils ont eu deux enfants en 2003 et en 2007. La disparition de Lalla Salma a été relaté par plusieurs magazines people partout dans le monde, cela a été le cas depuis la remarque de son absence en 2018. Son éloignement a laissé un vide dans le palais, et à cause de cela, les rumeurs ont été impossibles à arrêter.

    Est-ce que le retrait de l’image de Lalla Salma, présidente d’une fondation de lutte contre le cancer, est aussi un retour en arrière dans la stratégie des relations publiques du palais royal? Peu de politologues peuvent nous donner une réponse exacte aujourd’hui. Pourtant, quelques-uns d’entre nous se rappellent encore d’un incident qui s’est produit durant le règne d’Hassan II. L’épouse du roi, Lalla Latifa, totalement absente de la scène médiatique, a été photographiée par un journal français. Le résultat était une querelle diplomatique entre les deux nations et la photo n’a jamais été publiée par la presse de l’empire chérifien.

    Mohamed VI et Lalla Salma: les rumeurs causent la colère dans le palais

    Celle qui est de 15 ans plus jeune que son époux, le roi Mohamed VI, a reçu le titre de princesse en 2002 suivant le mariage qui l’a lié au souverain. La question qui intéresse des milliers de personnes est que, si Selma Bennani est à l’origine de sa disparition et si elle a volontairement quitté le palais, est-elle prête à renoncer à son titre de princesse? Comme on dit au Maroc, l’accès au bain maure n’est jamais comme la sortie. Mais quoi qu’il en soit, l’image de Lalla Salma garde toujours son poids dans cette conscience collective des Marocains qui relatent l’histoire dans les cafés, chacun à sa manière.

    Cette image que les Marocains se font de Lalla Salma a été le fruit d’un travail de longue haleine de la part des médias du royaume. Sauf pour quelques exceptions, comme un article paru sur TelQuel en 2014 décrivant la princesse de la Cendrillon du Makhzen, la plupart des médias voyaient un brillant avenir avec la nouvelle stratégie médiatique du palais royal. Il est utile de savoir que Lalla Salma est la première épouse d’un monarque marocain à être visible pour les citoyens, elle avait même des rôles sur la scène internationale.

    L’ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la santé depuis 2006 et le roi du Maroc ne sont pas officiellement séparés. Aucun document officiel ne prouve cela, et plus, l’avocat du couple royal, Me Eric Dupond-Moretti, avait annoncé que ces derniers étaient en colère à cause de la circulation des rumeurs. Certaines expliquent que le divorce est dû à une supposée jalousie des sœurs du roi, et d’autres mentionnent même des conflits à cause des orientations sexuelles. Il est certain que ces accusations manquent de preuves concrètes, mais pour plusieurs personnes, il serait normal que l’absence de la princesse fasse couler de l’encre.

    Lalla Salma du Maroc : où est la princesse est une question récurrente

    La mère des princes est disparue pour 17 mois, et cela a été suffisant pour déclencher des rumeurs qui continuent à circuler jusqu’à aujourd’hui. Pour une partie des Marocains, l’éloignement de Lalla Salma est toujours visible malgré son apparition, qui n’a pas été la première de son genre, dans un centre d’oncologie en 2019. Cela est notamment le cas comparativement avec les années précédentes. Lalla Salma était un peu partout et faisait la une des journaux localement et mondialement. Elle avait représenté, pour une autre partie des Marocains, une image de l’évolution des droits de la femme au Maroc

    La visite de Selma Bennani au centre d’oncologie de Béni Mellal, à 200 km au nord-est de Marrakech, n’avait rien d’une visite officielle. Une seule photo de la princesse avec l’équipe médicale a été autorisée, et après cela, Lalla Salma s’éclipse au loin à nouveau. Cette apparition de la princesse, bien qu’elle ne soit pas d’un caractère officiel, avait pu baisser la quantité des rumeurs et leur caractère sarcastique et parfois acerbe.

    Ces échos sont, depuis temps, moins répandus et moins répétés par les citoyens dans les rues, mais il reste tout de même quelques jugements de la part du public. La rumeur qui domine partout laisse entendre que Lalla Salma serait dans une île grecque où ses enfants, les princes, partent pour lui rendre visite d’un moment à un autre. Avant, des personnes parlaient de séquestration d’enfants. Peut-être qu’avec une future apparition de Lalla Salma du Maroc, toutes ces rumeurs qui touchent à l’image de la monarchie deviendront moins intensives qu’elles ne le sont aujourd’hui.

    Source : Legit, 27/11/2021

    #Maroc #MohammedVI #LallaSalma

  • Maroc : La monarchie tient à un fils

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    Il n’y a pas qu’au Japon que la monarchie tient à un fils.

    Nous avions laissé Salma du Maroc, mise au placard par un roi Mohammed VI malade, mais que s’est-il passé depuis dans la Firme marocaine ?

    Les préoccupations et jeux de pouvoir se cristallisent autour de la succession au trône et la préparation du jeune prince héritier, Moulay el Hassan, 17 ans. Le jeune homme , brillant bachelier, a récemment fait parler de lui en refusant de faire les études universitaires qu’on avait prévues pour lui.

    La presse espagnole voisine est souvent fort bien renseignée sur ce qui se passe à la Cour du Maroc. Voyons ce qui s’y raconte.

    Après avoir réussi avec mention Très Bien un bac ES ( économie) option internationale préparé au Collège Royal ( basé au Palais royal de Rabat mais lié à l’Académie de Bordeaux) et effectué quelques cours au sein de l ’Ecole préparatoire aux techniques aéronautiques de Marrakech, le prince héritier, Moulay el Hassan, fils et aîné de Salma et de Mohammed du Maroc devait entamer des études dans la petite ville de 90.000 habitants de Benguerir dans le sud du pays.

    Une villa écolo était prête à l’accueillir , et il devait faire sa rentrée en Faculté de Sciences Sociales et d’Administration Publique, fac appartenant à l Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Cette université d’élite a été financée par l Office Chérifien des Phosphates, compagnie publique qui veut également développer un projet urbain vert dans la » première ville verte ( durable) du continent africain ». La présence princière au coeur de cette Ville Verte Mohammed VI devait en être un emblème. Tout ceci aurait été arrangé par un natif du coin, Fouad el Himma, très proche conseiller et ami du roi.

    Avant cela, le prince passa quelques jours de vacances d’été auprès de son père, dans la Baie de Al Hoceïma, dans le nord, sur la Méditerranée. Le climat chaud et sec de cette zone sied bien aux soucis de santé bronchique du roi.

    Mais à la rentrée, coup de théâtre, le prince refusa de s’installer à Benguerir, et fit fi des projets de son père. Il s’en retourna à Rabat pour démarrer des études de droit ( qu’il suit à distance pour le moment, en raison du Covid), et être auprès de sa maman.

    Que s’est –il donc passé ?

    Cherchez la mère diront certaines sources proches du Palais, prompts à y voir la main mise de Salma, l’ex épouse du roi. Souvenez- vous qu’elle était passée à la trappe brutalement, sans crier gare, quittant rapidement ses fonctions caritatives et publiques.

    Salma, 42 ans, vivrait actuellement à Rabat justement. C’est elle qui a élevé Hassan et Khadija la petite sœur. Un trio uni que Moulay Hassan n’aura pas voulu quitter.

    Coïncidence, Fouad Ali el Himma ne serait pas le meilleur ami de Salma, et on le soupçonne d’avoir appuyé une disgrâce radicale et une surveillance draconienne de l’ex- épouse consort qu’on dit divorcée officiellement depuis 2018. On avait parlé de contrôles de ses mouvements, et même de ses appels téléphoniques, certaines dames royales étrangères s’étonnant de ne plus pouvoir la joindre ( dont une épouse du Cheikh du Qatar).

    On l’ a sortie comme une voleuse et ses propres enfants l’auront remarqué. D’un point de vue psy systémique, ce n’est jamais bon de bannir ainsi les gens ( employés, parents) car c’est créer une sorte de secret de famille qui rebondit à la gueule par la suite…Un autre membre du système pourrait vouloir compenser ce vide.

    Parallèlement, le mystérieux blog web « Crapouillot Marocain », qu’on dit téléguidé par les services secrets royaux, entachait son image en évoquant une femme dédaigneuse et caractérielle, expliquant ainsi la disgrâce de la mère du futur roi.

    Néanmoins, on la reverrait désormais de nouveau à sa Fondation contre le Cancer, organisation mise au ralenti depuis sa disgrâce. La mise au placard n’est plus totale, mais le Tout Rabat ne se précipite pas pour manifester son amitié , hormis quelques rebelles marginaux du clan royal.

    Moulay el Hassan est très attaché à celle qui l’a élevée. Il préfèrerait rester près d’elle. Il s’est inquiété pour elle lors du divorce, la voyant déchue, ostracisée du jour au lendemain. Ce pouvoir maternel sur le future roi inquièterait le roi et ses sœurs ( qui n’ont jamais adoré Salma). En effet, la succession de M6 devient une question potentiellement imminente. Il pourrait avoir besoin de passer le flambeau rapidement à son fils et le prépare, l’emmenant aux cérémonies internationales, lui présentant des visiteurs de marque dès que possible. Le prince assure aussi des sorties en solo, chose rare pour un ado , signe que le roi a de sérieux soucis.

    La santé de M6 est inquiétante. Il a encore été opéré en juin pour arythmie cardiaque et il souffre d’une maladie chronique pulmonaire grave.

    Il souffre d’une bronchopneumopathie chronique obstruante très invalidante qui obstrue ses bronches ( BPOC ou MPOC au Canada), et ralentit les flux d’air dans les poumons. Respiration difficile, essouflement, toux, activités de plus en plus pénibles. On est entre emphysème et bronchite chronique asthmatique. Cette maladie serait causée à 80-90% par le tabagisme mais je crois que lui avait parlé d’une cause génétique. Le roi suit un traitement pour ralentir la maladie mais on n’attend pas qu’il en guérisse. Cela ne peut qu’aller en empirant. A la fin,un BPCO va passer sous assistance oxygène presque toute la journée, devenant de moins en moins autonome.

    Les BPCO débouchent sur des insuffisances cardiaques par manque de souffle. En plus, comme le roi avait une certaine obésité, cela n’aidait pas. Il a minci récemment. Mieux vaut lui éviter de choper le Covid-19 en prime.

    Une autre personnalité royale malade des poumons de façon chronique, c’est Mette Marrit de Norvège, atteinte de fibrose pulmonaire idiopathique ou FPI ( tissu fibreux qui se développe dans les poumons les obstruant et les durcissant), une maladie grave qui l’oblige souvent à se porter pâle lors de sorties officielles. Je pense qu’elle doit éviter les lieux poussiéreux, pollués et enfumés.

    Ces fibroses pulmonaires peuvent être causées par la respiration continue de poussières ou de fumée ( tabac, pollution), ou des virus ( style Covid ? ) . Il y a aussi des facteurs génétiques. La FPI est également irréversible comme la BPCO, mais on peut la ralentir.

    A côté en Suède, Daniel de Suède a subi une greffe du rein ( rein donné par son père…) et a également une santé fragile.

    Bref, la succession de M6 devient une question sérieuse même si le roi n’a que 57 ans. Il se bat pour tenir le plus longtemps possible et retarder le passage de flambeau à son fils, encore mineur. Il aura 18 ans seulement le 8 mai 2021. On vroudrait éviter au maximum un conseil de régence et les soeurs du roi n’ont pas envie de voir l’ex pièce rapportée Salma revenir sur scène en mode douairière.

    L’EFFET COLIBRI, THE HUMMINGBIRD EFFECT, 08 déc 2020

    #Maroc #MohammedVI #LallaSalma

  • Maroc: Sit-in de retraités militaires violemment réprimé

    Maroc: Sit-in de retraités militaires violemment réprimé

    Maroc, militaires retraités, veuves d’anciens militaires, armée, Lalla Meryem,

    Les forces de l’ordre ont intervenu violemment contre une manifestation pacifique organisée par des retraités militaires et leurs femmes devant l’Institution sociale des forces armées dans le quartier de Riyad, à Rabat. Les manifestants revendiquait une amélioration de leurs conditions de vie. Certains parmi eux font partie des militaires qui ont été dans les centres de captivité du Front Polisario au sud de la ville de Tindouf, en Algérie. Ils ont été ignorés et malmenés par les autorités marocains après leur libération et rapatriement par le CICR.

    Pour rappel, le roi du Maroc, Mohammed VI, est le chef suprême des forces armées royales (FAR) et sa soeur Lalla Meryem dirige les Services Sociaux de l’armée.

    Parmi les manifestants se trouvaient les veuves d’anciens militaires.

    #Maroc #FAR #Armée #Retraités