Étiquette : Laurent Kavakure

  • Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Tags : Maroc, Burundi, Sahara Occidental, Albert Shingiro, Laurent Kavakure, corruption,

    La reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara Occidental n’a rien apporté au peuple burundais meurtri par la crise alimentaire

    Depuis 2014, les contacts et le communiqués se multiplient entre le Maroc et le Burundi ayant en commun des promesses et des engagements jamais respectés par Rabat. Le dernier en date, l’ouverture d’une ambassade marocaine à Gitega, ce qui a amené le gouvernement burundais à fermer le consulat ouvert à Laayoune.

    Lors de sa dernière visite à Rabat, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement de la République du Burundi, M. Albert Shingiro, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Laurent Kavakure. « Le Maroc est disposé à3 ceci, à cela; « le Maroc s’engage » à ceci, à cela ». Des communiqués destinés à tromper l’opinion publique burundaise et dissimuler le véritable enjeu de leurs visites respectives : Se remplir les poches dans une opération de corruption dont le Maroc est devenu un maître incontestable.

    Si les visites des responsables s’est soldé par des communiqués vides de tout contenu, on ne peut pas dire autant des visiteurs qui partent avec les poches loin d’être vides. Voici quelques dépêches prouvant le vide qui a accompagné les visites des deux chefs de la diplomatie burundaise. UNE VERITABLE HONTE POUR L’AFRIQUE ET LES PEUPLES AFRICAINS!

    Le Matin, 03 juin 2014

    Le Maroc disposé à partager son expérience avec le Burundi

    Le Maroc est disposé à partager son expérience avec le Burundi dans les domaines notamment de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau et de l’agriculture, a affirmé lundi à Rabat la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, rapporte la MAP. Dans une déclaration à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale burundais, Laurent Kavakure, en visite de travail au Royaume du 31 mai au 3 juin, Mme Bouaïda a souligné la nécessité de renforcer les consultations politiques entre les deux pays en vue de raffermir le dialogue bilatéral et de coordonner les positions des deux pays sur nombre de questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.

    La ministre déléguée a rappelé l’accord-cadre signé en 2010 par les deux pays visant le développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et de l’éducation, mettant l’accent sur l’importance stratégique accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de ses relations avec les pays africains sur la base d’une coopération dynamique et renouvelée et dans le cadre de la vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI, ajoute la MAP. Après avoir rappelé les multiples visites effectuées par le Souverain à de nombreux pays africains, la ministre a expliqué que cette vision accordait la priorité aux dimensions sociale, économique et humaine, tout en prenant en considération les contraintes imposées par le processus de développement en Afrique.

    Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis en exergue leur volonté commune d’œuvrer afin de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en assurant les conditions propices à l’encouragement des investissements et en multipliant les échanges de visites des acteurs économiques dans l’objectif de prospecter les opportunités offertes dans les deux pays. Mme Bouaïda a indiqué que cet entretien a constitué une occasion de réaffirmer l’intégrité territoriale du Royaume ainsi que la position du Burundi appuyant l’unité territoriale du Maroc. De son côté, le ministre burundais a réitéré la position de son pays favorable à l’intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc est un pays ami et frère et nous soutenons avec force son intégrité territoriale», a souligné M. Kavakure, qui a affirmé que son pays aspirait à renforcer et approfondir ses relations avec le Maroc dans les différents domaines de coopération. Le Maroc constitue «un partenaire très important qui contribue au processus de reconstruction de notre pays qui connait plusieurs difficultés», a-t-il ajouté, toujours selon la MAP.

    APANEWS, 19 octobre 2022

    Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération

    APA-Rabat (Maroc)

    Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.

    Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

    Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.

    Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.

    Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.

    « Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.

    Anadolou Agency, 20.10.2022

    Signature de deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc
    – Dont un accord sur la suppression de visas pour les passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    AA/Bujumbura/Jean Bosco

    Le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont signé mercredi deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc dans le cadre de la « redynamisation des relations bilatérales», a-t-on appris jeudi d’un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.

    « Les deux ministres ont procédé à la signature de deux accords : l’accord portant création de la Commission mixte de coopération et l’accord sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux », indique le texte.

    Le ministre burundais des Affaires étrangères effectue une visite officielle au Maroc du 16 au 21 octobre 2022.

    Les deux parties se sont, également, engagées à mettre en place « une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines ».

    Sur le plan multilatéral, Gitega et Rabat ont convenu de « soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux ».


    Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé « l’appui ferme et sans équivoque » du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.

    Il a également réaffirmé « l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».

    Ces dernières années, les relations entre le Maroc et le Burundi sont en voie de redynamisation. En 2021, les deux pays ont établi une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements et l’échange de visites officielles.

    MAP, 19/10/2022

    Maroc-Burundi: les opportunités de collaboration dans la formation professionnelle au centre d’entretiens entre Mme Tricha et M. Shingiro

    Casablanca – Les problématiques relatives à la qualification et à l’employabilité des jeunes, représentant un enjeu stratégique pour le Maroc et le Burundi, ont été, mercredi à Casablanca, au centre d’entretiens entre la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, Albert Shingiro.

    Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pour la mise en place de projets de développement de la formation professionnelle, à travers la conclusion d’une convention de partenariat tripartite reliant l’OFPPT, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle et Technique du Burundi.

    Les perspectives de collaboration retenues à l’issue de cette rencontre porteront, entre autres, sur la réalisation d’une rencontre entre les experts de l’OFPPT et leurs homologues burundais pour identifier de manière plus précise les domaines de collaboration.

    Il s’agit aussi de l’accueil par l’OFPPT des jeunes en formation initiale, l’appui à la mise en place de centres de formation professionnelle dans les secteurs prioritaires pour le Burundi, en plus de la formation de formateurs et l’échange d’expériences et d’études en matière de formation professionnelle.

    Dans une déclaration à la presse, Mme Tricha a fait savoir que la rencontre a été l’occasion d’aborder le sujet de la qualification et l’employabilité des jeunes et de discuter des priorités pour les deux pays du développement du domaine de la formation professionnelle.

    A partir de l’année prochaine, « nous serons ravis de compter les stagiaires burundais parmi les 30 nationalités africaines que nous accueillons au Maroc pour poursuivre des parcours de formation dans les différents établissements de formation professionnelle de l’OFPPT », a-t-elle affirmé, ajoutant que ce rendez-vous donnera également suite à des entrevues entre les experts techniques de l’OFPPT et leurs homologues burundais, pour explorer les pistes de collaboration fructueuse répondant aux priorités des pays partenaires.

    Pour sa part, le ministre burundais a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance et a permis d’apprendre du savoir faire et de l’expertise de l’OFPPT dans un domaine stratégique, qu’est l’emploi des jeunes.

    M. Shingiro a, en outre, souligné que l’expérience de l’OFFPT serait d’une grande utilité pour le Burundi, notamment en matière de formation de formateurs et de mise en place de centres de formation professionnelle dans des domaines prioritaires.

    Ont pris part à cette rencontre une délégation burundaise, composée du Directeur Général des Relations Multilatérales, du chargé du protocole et de l’Ambassadeur du Burundi au Maroc, ainsi que des représentants de l’OFPPT.



    #Maroc #Burundi #Sahara_Occidental #Corruption

  • Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Maroc-Burundi: Une alliance basée sur la corruption et la honte

    Maroc, Burundi, Sahara Occidental, Albert Shingiro, Laurent Kavakure, corruption,

    La reconnaissance de la prétendue marocanité du Sahara Occidental n’a rien apporté au peuple burundais meurtri par la crise alimentaire

    Depuis 2014, les contacts et le communiqués se multiplient entre le Maroc et le Burundi ayant en commun des promesses et des engagements jamais respectés par Rabat. Le dernier en date, l’ouverture d’une ambassade marocaine à Gitega, ce qui a amené le gouvernement burundais à fermer le consulat ouvert à Laayoune.

    Lors de sa dernière visite à Rabat, le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement de la République du Burundi, M. Albert Shingiro, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Laurent Kavakure. « Le Maroc est disposé à3 ceci, à cela; « le Maroc s’engage » à ceci, à cela ». Des communiqués destinés à tromper l’opinion publique burundaise et dissimuler le véritable enjeu de leurs visites respectives : Se remplir les poches dans une opération de corruption dont le Maroc est devenu un maître incontestable.

    Si les visites des responsables s’est soldé par des communiqués vides de tout contenu, on ne peut pas dire autant des visiteurs qui partent avec les poches loin d’être vides. Voici quelques dépêches prouvant le vide qui a accompagné les visites des deux chefs de la diplomatie burundaise. UNE VERITABLE HONTE POUR L’AFRIQUE ET LES PEUPLES AFRICAINS!

    Le Matin, 03 juin 2014

    Le Maroc disposé à partager son expérience avec le Burundi

    Le Maroc est disposé à partager son expérience avec le Burundi dans les domaines notamment de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau et de l’agriculture, a affirmé lundi à Rabat la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Mbarka Bouaïda, rapporte la MAP. Dans une déclaration à l’issue d’un entretien avec le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale burundais, Laurent Kavakure, en visite de travail au Royaume du 31 mai au 3 juin, Mme Bouaïda a souligné la nécessité de renforcer les consultations politiques entre les deux pays en vue de raffermir le dialogue bilatéral et de coordonner les positions des deux pays sur nombre de questions d’intérêt commun aux niveaux régional et international.

    La ministre déléguée a rappelé l’accord-cadre signé en 2010 par les deux pays visant le développement de la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, technique, culturel et de l’éducation, mettant l’accent sur l’importance stratégique accordée par le Royaume du Maroc au renforcement de ses relations avec les pays africains sur la base d’une coopération dynamique et renouvelée et dans le cadre de la vision stratégique de S.M. le Roi Mohammed VI, ajoute la MAP. Après avoir rappelé les multiples visites effectuées par le Souverain à de nombreux pays africains, la ministre a expliqué que cette vision accordait la priorité aux dimensions sociale, économique et humaine, tout en prenant en considération les contraintes imposées par le processus de développement en Afrique.

    Lors de cette entrevue, les deux parties ont mis en exergue leur volonté commune d’œuvrer afin de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, en assurant les conditions propices à l’encouragement des investissements et en multipliant les échanges de visites des acteurs économiques dans l’objectif de prospecter les opportunités offertes dans les deux pays. Mme Bouaïda a indiqué que cet entretien a constitué une occasion de réaffirmer l’intégrité territoriale du Royaume ainsi que la position du Burundi appuyant l’unité territoriale du Maroc. De son côté, le ministre burundais a réitéré la position de son pays favorable à l’intégrité territoriale du Royaume. «Le Maroc est un pays ami et frère et nous soutenons avec force son intégrité territoriale», a souligné M. Kavakure, qui a affirmé que son pays aspirait à renforcer et approfondir ses relations avec le Maroc dans les différents domaines de coopération. Le Maroc constitue «un partenaire très important qui contribue au processus de reconstruction de notre pays qui connait plusieurs difficultés», a-t-il ajouté, toujours selon la MAP.


    APANEWS 19 octobre 2022

    Le Maroc et le Burundi signent deux accords de coopération


    APA-Rabat (Maroc)

    Le Maroc et le Burundi ont signé, mercredi à Rabat, deux accords de coopération le premier portant création de la Commission mixte de coopération et le second sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    Ces accords ont été signés par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue burundais, Albert Shingir, qui effectue une visite officielle dans le Royaume.

    Les deux ministres ont aussi mis l’accent sur la nécessité de renforcer le dialogue politique entre les deux pays en vue de dynamiser davantage les relations bilatérales. A cet effet, ils ont convenu de l’importance de la promotion de consultations politiques régulières entre les deux pays sur les questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.

    Sur le plan multilatéral, les deux parties ont convenu de soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux. M. Shingiro a, à cette occasion, annoncé l’appui « ferme et sans équivoque » de son pays à la candidature du Maroc au poste de Membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies pour la période 2028-2029.

    Au cours de leurs entretiens, les deux ministres ont salué le « caractère exemplaire » qui marque les relations entre les deux pays et réaffirmé leur engagement à tout mettre en œuvre en vue de « développer, intensifier et diversifier » leur coopération dans plusieurs domaines, , lit-on dans un communiqué conjoint diffusé à l’issue de cette rencontre.

    Les deux ministres ont également souligné le rôle important que devraient jouer les secteurs privés marocain et burundais dans la dynamisation des relations de coopération, au regard du potentiel économique mutuellement bénéfique dont disposent les deux pays, souligne la même source, ajoutant que les deux parties ont, à cet égard, appelé les opérateurs économiques et les investisseurs des deux pays à saisir les opportunités offertes dans les différents secteurs économiques.

    « Les deux parties ont en outre souligné leur intérêt pour la mise en place d’une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que : l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines », poursuit le communiqué.

    Anadolou Agency, 20.10.2022

    Signature de deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc
    – Dont un accord sur la suppression de visas pour les passeports diplomatiques, de service et spéciaux.

    AA/Bujumbura/Jean Bosco

    Le ministre burundais des Affaires étrangères, Albert Shingiro, et son homologue marocain, Nasser Bourita, ont signé mercredi deux accords de coopération entre le Burundi et le Maroc dans le cadre de la « redynamisation des relations bilatérales», a-t-on appris jeudi d’un communiqué conjoint publié à l’issue de leur entretien.

    « Les deux ministres ont procédé à la signature de deux accords : l’accord portant création de la Commission mixte de coopération et l’accord sur la suppression des visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques, de service et spéciaux », indique le texte.

    Le ministre burundais des Affaires étrangères effectue une visite officielle au Maroc du 16 au 21 octobre 2022.

    Les deux parties se sont, également, engagées à mettre en place « une coopération ambitieuse et fructueuse dans les secteurs économiques tels que l’agriculture, l’énergie, la formation professionnelle, l’infrastructure, la santé, les finances publiques et les mines ».

    Sur le plan multilatéral, Gitega et Rabat ont convenu de « soutenir mutuellement les candidatures marocaines et burundaises au niveau des mécanismes de coopération régionaux et internationaux ».

    Le ministre burundais des Affaires étrangères a, par la même occasion, annoncé « l’appui ferme et sans équivoque » du Burundi à la candidature du Maroc au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2028-2029.

    Il a également réaffirmé « l’attachement de la République du Burundi au principe de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».

    Ces dernières années, les relations entre le Maroc et le Burundi sont en voie de redynamisation. En 2021, les deux pays ont établi une feuille de route de coopération couvrant la période allant de 2021 à 2024. Les deux parties ont convenu d’œuvrer à renforcer davantage la coopération bilatérale dans plusieurs domaines, notamment l’éducation et la formation, la coopération technique, la coopération sécuritaire, la promotion économique et investissements et l’échange de visites officielles.


    MAP, 19/10/2022

    Maroc-Burundi: les opportunités de collaboration dans la formation professionnelle au centre d’entretiens entre Mme Tricha et M. Shingiro

    Casablanca – Les problématiques relatives à la qualification et à l’employabilité des jeunes, représentant un enjeu stratégique pour le Maroc et le Burundi, ont été, mercredi à Casablanca, au centre d’entretiens entre la directrice générale de l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT), Loubna Tricha et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement du Burundi, Albert Shingiro.

    Lors de cette rencontre, les deux parties ont exprimé leur volonté de se soutenir mutuellement pour la mise en place de projets de développement de la formation professionnelle, à travers la conclusion d’une convention de partenariat tripartite reliant l’OFPPT, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et le ministère de l’Éducation et de la Formation Professionnelle et Technique du Burundi.

    Les perspectives de collaboration retenues à l’issue de cette rencontre porteront, entre autres, sur la réalisation d’une rencontre entre les experts de l’OFPPT et leurs homologues burundais pour identifier de manière plus précise les domaines de collaboration.

    Il s’agit aussi de l’accueil par l’OFPPT des jeunes en formation initiale, l’appui à la mise en place de centres de formation professionnelle dans les secteurs prioritaires pour le Burundi, en plus de la formation de formateurs et l’échange d’expériences et d’études en matière de formation professionnelle.

    Dans une déclaration à la presse, Mme Tricha a fait savoir que la rencontre a été l’occasion d’aborder le sujet de la qualification et l’employabilité des jeunes et de discuter des priorités pour les deux pays du développement du domaine de la formation professionnelle.

    A partir de l’année prochaine, « nous serons ravis de compter les stagiaires burundais parmi les 30 nationalités africaines que nous accueillons au Maroc pour poursuivre des parcours de formation dans les différents établissements de formation professionnelle de l’OFPPT », a-t-elle affirmé, ajoutant que ce rendez-vous donnera également suite à des entrevues entre les experts techniques de l’OFPPT et leurs homologues burundais, pour explorer les pistes de collaboration fructueuse répondant aux priorités des pays partenaires.

    Pour sa part, le ministre burundais a indiqué que cette rencontre revêt une grande importance et a permis d’apprendre du savoir faire et de l’expertise de l’OFPPT dans un domaine stratégique, qu’est l’emploi des jeunes.

    M. Shingiro a, en outre, souligné que l’expérience de l’OFFPT serait d’une grande utilité pour le Burundi, notamment en matière de formation de formateurs et de mise en place de centres de formation professionnelle dans des domaines prioritaires.

    Ont pris part à cette rencontre une délégation burundaise, composée du Directeur Général des Relations Multilatérales, du chargé du protocole et de l’Ambassadeur du Burundi au Maroc, ainsi que des représentants de l’OFPPT.

    Source : Maroc-leaks, 30/10/2022

    #Maroc #Burundi #Sahara_Occidental #Corruption

  • Maroc-Burundi: Compte rendu de la rencontre Bouaida-Kavakure

    Maroc-Burundi: Compte rendu de la rencontre Bouaida-Kavakure

    Maroc, Mbarka Bouaida, Burundi, Laurent KAVAKURE, Sahara Occidental, RASD, Union Africaine,

    Compte rendu de la rencontre de Madame la Ministre Déléguée avec le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi -Lundi, 02 juin 2014-

    Madame Mbarka BOUAIDA, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a reçu, le lundi 2 juin 2014, Monsieur Laurent KAVAKURE, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale de la République du Burundi, qui effectue une visite de travail au Maroc, du 31 mai au 3 juin 2014.

    M. KAVAKURE était accompagné de MM. Cherif. B. AIDARA, Ambassadeur du Burundi en Côte d’Ivoire et Conseiller Spécial du Président de la République Burundaise, et de Abdellatif STAMBOULI, Consul Honoraire du Burundi au Maroc.

    Monsieurle Ministre a axé son intervention, en substance, sur les points, ci-après :

    – Mise en exergue de l’importance des relations bilatérales de coopération et examen des moyens de les renforcer;

    – Rappel des péripéties de retrait par le Burundi de sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2010, ainsi que les difficultés et les pressions subies par ce pays de la part des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ;

    – Le soutien apporté par le Burundi à la marocanité du Sahara procède de sa conviction de la justesse de cette cause sacrée pour tous les marocains ;

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

  • Visite de travail au Maroc de Kavakure, MAE du Burundi

    Visite de travail au Maroc de Kavakure, MAE du Burundi

    Maroc, Burundi, Laurent Kavakure,

    Visite de travail de M. Laurent Kavakure, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi – 30 mai -3 juin 2014 –

    Thèmes d’entretiens

    La République du Burundi a décidé en 2010 de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». Ce retrait a été annoncé à Rabat par le Ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale

    Le Burundi apporte un soutien ferme et constant à la préservation de l’intégrité territoriale du Maroc en favorisant une solution politique négociée et tout en appuyant le Plan d’autonomie de nos Provinces du Sud.

    La visite de travail au Maroc de M. Laurent Kavakure, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale s’inscrit dans le cadre des démarches entreprises récemment par son pays pour l’ouverture d’une Représentation diplomatique au Maroc.

    Cette visite sera une occasion propice pour échanger sur un certain nombre de sujets dont notamment :

    Relancer la visite au Maroc du Président de la République du Burundi, S.E. Pierre NKURUNZIZA, sachant qu’une invitation royale lui a été adressée en 2007 ;

    Discuter les modalités d’ouverture de l’Ambassade du Burundi à Rabat et l’accompagnement du Maroc pour la concrétisation de ce projet, et la possibilité pour notre pays d’apporter son assistance et son accompagnement pour la concrétisation de cette démarche ;

    Faire part que la présence d’une Ambassade résidente du Burundi au Maroc est très attendue et aura indéniablement une incidence positive sur la qualité de nos relations bilatérales et constituera une étape de plus dans le processus de consolidation de notre coopération ;

    Mettre l’accent sur l’importance du maintien de consultations politiques régulières aux fins de coordonner les positions sur les questions d’intérêt commun aux plans régional et international ;

    Insister sur l’échange de visites de haut niveau en vue de renforcer le dialogue politique ;

    Oeuvrer pour le renforcement du partenariat économique et cela en favorisant les investissements ainsi que l’échange de visites des opérateurs économiques en les invitant à explorer les opportunités offertes par chacun des deux pays ;

    Marquer et/ou réitérer la disponibilité du Maroc de faire bénéficier le Burundi de son expertise et son savoir-faire en matière de coopération technique notamment concernant :

    -L’irrigation par l’envoi d’experts au Nord de ce pays pour étudier la possibilité d’irriguer cette région à partir des lacs Cohoha et Reweru ;

    -La formation dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.

    Finalisation de projets d’accords proposés par le Gouvernement burundais relatifs au règlement intérieur de la Commission Mixte, aux domaines des infrastructures, de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, de la promotion et la protection réciproque des investissements ;

    Réunir dans un avenir proche la 1ère Commission Mixte de Coopération à Bujumbura, suite à la demande de la partie burundaise ;

    Examiner la requête exprimée par le Gouvernement du Burundi qui a sollicité en 2013 et en 2014 l’aide de notre pays en matière de la réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile ;

    Etudier la demande d’assistance en matière d’éducation formelle et non formelle par l’octroi de bourses d’études supplémentaires dans les établissements marocains spécialisés et/ou par l’envoi au Burundi d’enseignants marocains.

    #Maroc #Burundi #Laurent_Kavakure #Mbarka_Bouaida

  • Compte rendu de la rencontre de Mme Bouaida et le MAE burundais

    Compte rendu de la rencontre de Mme Bouaida et le MAE burundais

    Maroc, Mbarka Bouaida, Burundi, Laurent KAVAKURE, Sahara Occidental, RASD, Union Africaine,

    Compte rendu de la rencontre de Madame la Ministre Déléguée avec le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi -Lundi, 02 juin 2014-

    Madame Mbarka BOUAIDA, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a reçu, le lundi 2 juin 2014, Monsieur Laurent KAVAKURE, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale de la République du Burundi, qui effectue une visite de travail au Maroc, du 31 mai au 3 juin 2014.

    M. KAVAKURE était accompagné de MM. Cherif. B. AIDARA, Ambassadeur du Burundi en Côte d’Ivoire et Conseiller Spécial du Président de la République Burundaise, et de Abdellatif STAMBOULI, Consul Honoraire du Burundi au Maroc.

    Monsieurle Ministre a axé son intervention, en substance, sur les points, ci-après :

    – Mise en exergue de l’importance des relations bilatérales de coopération et examen des moyens de les renforcer;

    – Rappel des péripéties de retrait par le Burundi de sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2010, ainsi que les difficultés et les pressions subies par ce pays de la part des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ;

    – Le soutien apporté par le Burundi à la marocanité du Sahara procède de sa conviction de la justesse de cette cause sacrée pour tous les marocains ;


    – Participation du Président du Burundi, S.E M. Pierre NKURUNZIZA à la 25ème session annuelle du Forum de Crans Montana, qui se tiendra à Rabat du 19 au 21 juin 2014. A cette occasion, le Ministre burundais a exprimé le souhait de son Chef d’Etat d’être reçu en audience par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ;

    – Avant de se rendre au Maroc, S.E M. Pierre NKURUNZIZA sera à Paris dans les prochains jours pour recevoir un prix qui lui sera décerné par l’UNESCO en hommage à la contribution du Burundi aux Missions de maintien de la Paix en Afrique ;

    – Demande de soutien du Maroc à la candidature de M. Pierre Buyoya, ancien Président de la République du Burundi et actuel Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, au poste de Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi qu’à la contribution du Burundi au Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est ;

    – L’accord de principe du Gouvernement burundais pour l’ouverture d’une Ambassade résidente à Rabat est accordé. Toutefois, les contraintes budgétaires que traverse leurs pays pourraient retarder la concrétisation de cet objectif ;

    – Un certain nombre d’engagements a été pris par plusieurs pays amis, dont le Maroc, pour accompagner le Burundi dans sa phase post-conflit. Dans ce sens, l’aide au développement accordée annuellement par le Maroc au Burundi depuis 2011 contribue positivement aux efforts de reconstruction engagés par le Chef de l’Etat Burundais en personne. L’enveloppe au titre de 2013 n’a pas été versée au Burundi, étant précisé qu’un compte bancaire spécifique a été crée à cette fin ;

    – Requête exprimée pour que le Maroc apporte son aide au Gouvernement burundais en matière de réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile ;

    – Souhait de tenir la 1ère Commission Mixte de Coopération entre les deux pays.


    Prenant la parole, Madame la Ministre a réaffirmé l’intérêt stratégique porté par le Royaume au renforcement de ses relations avec les pays africains, sur la base d’une coopération dynamique, riche et novatrice et qui place l’élément humain au centre de ses préoccupations. En outre, elle a mis en exergue l’importance que revêt cette visite de travail pour l’examen des différentes questions d’intérêt commun ainsi que celles relatives à la coopération bilatérale maroco-burundaises et les moyens de les raffermir.

    Madame la Ministre a, par ailleurs, relevé la convergence de vues des deux pays concernant les défis de développement, de paix et de stabilité auxquels l’Afrique fait face et souligné la volonté des deux pays d’œuvrer ensemble pour un Continent stable et prospère.

    Madame la Ministre a assuré ses interlocuteurs qu’elle a pris bonne note des différents sujets soulevés par la partie burundaise, en insistant sur les points suivants :

    – La candidature du Burundi au Secrétariat Général de l’OIF recevra toute l’attention qu’elle mérite au regard des relations de fraternité et d’amitié qui existent entre les deux pays ;

    – Le souhait formulé au niveau du Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est sera relayé auprès de M. Chafiki, Directeur des Etudes et Prévisions Financières au Ministère de l’Economie et des Finances, qui préside le Comité d’élaboration du Plan en question, ainsi qu’auprès de notre Ambassade à Paris qui représente le Maroc auprès de l’OIF ;

    – La question de l’aide annuelle sera examinée avec l’instance marocaine compétente (AMCI), en vue de débloquer les fonds en question ;

    – Le Maroc tient tout autant à la tenue de la 1ère Commission Mixte de coopération entre les deux pays, compte tenu de la dynamique qu’elle est capable d’impulser aux relations bilatérales. A cette fin, une proposition de date sera soumise à la partie burundaise pour la tenue de la Commission Mixte avant la fin de l’année en cours ;

    – Le Maroc accueille favorablement la décision du Burundi d’ouvrir une Ambassade résidente à Rabat, indiquant que cette initiative ne manquera pas de renforcer le dialogue politique et le partenariat économique entre les deux pays frères ;

    – La disponibilité du Royaume à partager son expertise et son savoir-faire avec la République du Burundi, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.

    Observations et commentaires :

    • A l’instar de la pratique en vigueur envers certains pays africains amis ayant des Chancelleries à Rabat, il est important que le Maroc appuie le Burundi dans ses démarches d’ouvrir une Ambassade résidente. Cette dernière, une fois installée sur place à Rabat, sera la deuxième d’un pays de l’Afrique Orientale au Maroc, après Djibouti ;

    • La priorité devrait être donnée au traitement des questions soulevées avec insistance par la partie burundaise, notamment l’audience sollicitée auprès de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste pour le Chef d’Etat burundais, le versement de l’aide au développement, les points relevant de l’OIF,le renforcement de la coopération technique entre les deux pays (lutte contre les inondations et soutien logistique en matière de protection civile), et la tenue de la 1ère Commission Mixte de Coopération.

    #Maroc #Burundi #Afrique #Union_Africaine #Sahara_Occidental #RASD

  • Maroc : Entretien de Mbarka Bouaïda avec le MAE du Burundi

    Maroc : Entretien de Mbarka Bouaïda avec le MAE du Burundi

    Maroc, Burundi, Mbarka Bouaïda, Laurent Kavakure,

    Compte rendu de la rencontre de Madame la Ministre Déléguée avec le Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale du Burundi

    -Lundi, 02 juin 2014-

    Madame Mbarka BOUAIDA, Ministre Déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération du Royaume du Maroc a reçu, le lundi 2 juin 2014, Monsieur Laurent KAVAKURE, Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale de la République du Burundi, qui effectue une visite de travail au Maroc, du 31 mai au 3 juin 2014.

    M. KAVAKURE était accompagné de MM. Cherif. B. AIDARA, Ambassadeur du Burundi en Côte d’Ivoire et Conseiller Spécial du Président de la République Burundaise, et de Abdellatif STAMBOULI, Consul Honoraire du Burundi au Maroc.

    Monsieur le Ministre a axé son intervention, en substance, sur les points, ci-après :

    Mise en exergue de l’importance des relations bilatérales de coopération et examen des les moyens de les renforcer ;

    Rappel des péripéties de retrait par le Burundi de sa reconnaissance de la pseudo « rasd » en 2010, ainsi que les difficultés et les pressions subies par ce pays de la part des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc ;

    Le soutien apporté par le Burundi à la marocanité du Sahara procède de sa conviction de la justesse de cette cause sacrée pour tous les marocains ;

    Participation du Président du Burundi, S.E M. Pierre NKURUNZIZA à la 25ème session annuelle du Forum de Crans Montana, qui se tiendra à Rabat du 19 au 21 juin 2014. A cette occasion, le Ministre burundais a exprimé le souhait de son Chef d’Etat d’être reçu en audience par Sa Majesté le Roi Mohammed VI ;

    Avant de se rendre au Maroc, S.E M. Pierre NKURUNZIZA sera à Paris dans les prochains jours pour recevoir un prix qui lui sera décerné par l’UNESCO en hommage à la contribution du Burundi aux Missions de maintien de la Paix en Afrique ;

    Demande de soutien du Maroc à la candidature de M. Pierre Buyoya, ancien Président de la République du Burundi et actuel Haut Représentant de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel, au poste de Secrétaire Général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), ainsi qu’à la contribution du Burundi au Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est ;

    L’accord de principe du Gouvernement burundais pour l’ouverture d’une l’Ambassade résidente à Rabat est accordé. Toutefois, les contraintes budgétaires que traverse leurs pays pourraient retarder la concrétisation de cet objectif ;

    Un certain nombre d’engagements a été pris par plusieurs pays amis, dont le Maroc, pour accompagner le Burundi dans sa phase post-conflit. Dans ce sens, l’aide au développement accordée annuellement par le Maroc au Burundi depuis 2011 contribue positivement aux efforts de reconstruction engagés par le Chef de l’Etat Burundais en personne. L’enveloppe au titre de 2013 n’a pas été versée au Burundi, étant précisé qu’un compte bancaire spécifique a été crée à cette fin ;

    Requête exprimée pour que le Maroc apporte son aide au Gouvernement burundais en matière de réalisation des études par des experts marocains dans le domaine de lutte contre les inondations, ainsi que son soutien logistique en matière de protection civile ;

    Souhait de tenir la 1ère Commission Mixte de Coopération entre les deux pays.

    Prenant la parole, Madame la Ministre a réaffirmé  l’intérêt  stratégique porté par le Royaume au renforcement de ses relations avec les pays africains, sur la  base d’une coopération dynamique, riche et novatrice et qui place l’élément humain au centre de ses préoccupations. En outre, elle a mis en exergue l’importance que revêt cette visite de travail pour l’examen des différentes questions d’intérêt commun ainsi que celles relatives à la coopération bilatérale maroco-burundaises et les moyens de les raffermir.

    Madame la Ministre a, par ailleurs, relevé la convergence de vues des deux pays concernant les défis de développement, de paix et de stabilité auxquels l’Afrique faire face et souligné la volonté des deux pays d’œuvrer ensemble pour un Continent stable et prospère.

    Madame la Ministre a assuré ses interlocuteurs qu’elle a pris bonne notre des différents sujets soulevés par la partie burundaise, en insistant sur les points suivants :

    La candidature du Burundi au Secrétariat Général de l’OIF recevra toute l’attention qu’elle mérite au regard des relations de fraternité et d’amitié qui existent entre les deux pays ;

    Le souhait formulé au niveau du Plan d’action de la Francophonie, sur la promotion de la langue française dans la région de l’Afrique de l’Est sera relayé auprès de M. Chafiki, Directeur des Etudes et Prévisions Financières au Ministère de l’Economie et des Finances, qui préside le Comité d’élaboration du Plan en question, ainsi qu’auprès de notre Ambassade à Paris qui représente le Maroc auprès de l’OIF ;

    La question de l’aide annuelle sera examinée avec l’instance marocaine compétente (AMCI), en vue de débloquer les fonds en question ;

    Le Maroc tient tout autant à la tenue de la 1ère Commission Mixte de coopération entre les deux pays, compte tenu de la dynamique qu’elle est capable d’impulser aux relations bilatérales. A cette fin, une proposition de date sera soumise à la partie burundaise pour la tenue de la Commission Mixte avant la fin de l’année en cours ;

    Le Maroc accueil favorablement la décision du Burundi d’ouvrir une Ambassade résidente à Rabat, indiquant que cette initiative ne manquera pas de renforcer le dialogue politique et le partenariat économique entre les deux pays frères ;

    La disponibilité du Royaume à partager son expertise et son savoir-faire avec la République du Burundi, notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de l’énergie, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’irrigation.

    Observations et commentaires :

    A l’instar de la pratique en vigueur envers certains pays africains amis ayant des Chancelleries à Rabat, il est important que le Maroc appuie le Burundi dans ses démarches d’ouvrir une Ambassade résidente. Cette dernière, une fois installée sur place à Rabat, sera la deuxième d’un pays de l’Afrique Orientale au Maroc, après Djibouti ;

    La priorité devrait être donnée au traitement des questions soulevées avec insistance par la partie burundaise, notamment l’audience sollicitée auprès de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste pour le Chef d’Etat burundais, le versement de l’aide au développement, les points relevant de l’OIF, le renforcement de la coopération technique entre les deux pays (lutte contre les inondations et soutien logistique en matière de protection civile), et la tenue de la 1ère Commission Mixte de Coopération.

    #Maroc #Burundi #Mbarka_Bouaida #Laurent_Kavakure