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  • Algérie: La France veut rétablir une relation apaisée

    Algérie: La France veut rétablir une relation apaisée

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    L’Elysée alterne depuis quelques semaines les bonnes, les moins bonnes et les mauvaises déclarations à propos de l’Algérie. La dernière fait partie du premier lot.

    Interrogé mardi à l’Assemblée nationale par la députée Franco-Algérienne de la Côte-d’Or, et Présidente de la Commission des Affaires Sociales de l’Assemblée Nationale, Fadila Khattabi, sur l’avenir des relations entre la France et l’Algérie, Jean-Yves Le Drian a indiqué : « La France et l’Algérie sont unis par des liens ancrés dans l’histoire, et par un partenariat qui est aujourd’hui indispensable pour la stabilité de l’espace méditerranéen. Nous sommes convaincus de l’intérêt de nos deux pays à travailler ensemble dans tous les secteurs »

    « Nous avons pour la relation entre nos deux pays, entre nos deux peuples, pour l’avenir du partenariat franco-algérien, une ambition forte. Et nous avons le plus profond respect pour la nation algérienne et pour la souveraineté de l’Algérie », a-t-il ajouté.

    Jean Yves Le Drian a évoqué des difficultés « inévitables » dans une relation aussi marquée par les blessures de l’histoire que la relation franco-algérienne, « il faut en parler, il faut les partager et il faut travailler ensemble pour les dépasser », a indiqué le ministre français qui a précisé : « Nous y sommes toujours parvenus, et c’est la voie qu’aujourd’hui encore nous entendons privilégier ».

    « Nous avons engagé des efforts visant à rétablir les conditions d’une relation apaisée »

    M. Le Drian a évoqué la commémoration par le Président français, le 16 octobre dernier, et pour la première fois, du 60e anniversaire du massacre des Algériens à Paris, le 17 octobre 1961, par la police française, en rappelant l’engagement d’Emmanuel Macron, depuis 2017, dans une démarche d’amitié et de lucidité sur toutes les blessures de l’histoire franco-algérienne.

    « Nous regrettons un certain nombre de malentendus récents, parce que cette situation ne correspond pas à l’importance que nous attachons aux relations entre nos deux pays », a indiqué Jean Yves Le Drian.

    « Nous avons engagé des efforts visant à rétablir les conditions d’une relation apaisée. La France entend y travailler avec sérieux, dans le respect mutuel et réciproque de la souveraineté de chaque pays. C’est sur cette base que nous entendons préserver et renforcer la relation entre nos deux pays », a indiqué le même responsable.

    L’Express, 19/11/2021

    #Algérie #France #Macron

  • L’Algérie décline la conférence de Paris sur la Libye

    L’Algérie décline la conférence de Paris sur la Libye. Paris a l’intention d’organiser une conférence internationale sur la Libye et l’Algérie n’avait pas confirmé sa participation.

    L’agence de presse française a rapporté que le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a rencontré son homologue algérien, Ramtane Lamamra, en marge de la réunion ministérielle de l’Union africaine et de l’Union européenne, dans la capitale rwandaise Kigali.

    Les raisons de cette réunion « à l’arraché » ont été divulguées par la France, puisque l’agence française est le seul média à avoir rapporté la nouvelle, et la déclaration est venue de la France également, et exactement du ministre des affaires étrangères, Le Drian, et la preuve est que tous les médias qui ont rapporté cette nouvelle, l’ont citée à partir d’une seule source qui est l’Agence France-Presse.

    Ce qui est étrange, c’est que le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, qui a l’habitude d’annoncer la moindre de ses actions par le biais de son propre compte sur le site de micro-blogging « Twitter », n’a pas mentionné sa rencontre avec le chef de la diplomatie française à Kigali.

    Selon l’agence de presse française, M. Le Drian aurait déclaré : « J’ai rencontré M. Lamamra par hasard et nous avons eu un entretien complaisant », portant notamment sur le processus de transition politique en Libye, qui fera l’objet d’une conférence internationale le 12 novembre 2021 à Paris, la capitale française.

    Pour en revenir au compte de Lamamra sur Twitter, nous trouvons de nombreux tweets dans lesquels il parle de réunions avec des responsables européens et africains, notamment ceux dans lesquels il évoque une « réunion fructueuse avec mes collègues, les ministres des affaires étrangères de l’Angola et de l’Afrique du Sud sur les principaux résultats de la réunion ministérielle de l’Union africaine et de l’Union européenne ».

    Il a également tweeté dans un autre, dans lequel il a évoqué des « séances de travail et des réunions avec plusieurs collègues africains et européens en marge de la réunion ministérielle de l’Union africaine et de l’Union européenne », et publié des photos de lui avec cinq responsables africains et européens, sans compter le ministre français des Affaires étrangères.

    Outre d’autres tweets accompagnés de photos, il s’agissait de rencontres avec le président rwandais Paul Kagame, son ministre des affaires étrangères Vincent Perrota, et la ministre des affaires étrangères de la République centrafricaine, Sylvie Baibo Timon.

    Parmi tous ces tweets, on ne trouve pas une seule photo du ministre algérien des affaires étrangères en compagnie de son homologue français.

    L’agence de presse française a parlé de la rencontre des ministres des affaires étrangères des deux pays en marge des réunions de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre à New York, c’est-à-dire avant l’éclatement de la crise diplomatique entre les deux pays.

    Elle n’a pas indiqué qu’ils se sont rencontrés, ce qui signifie que la « coïncidence » de Kigali est la première entre les chefs de la diplomatie de l’Algérie et de Paris depuis l’éclatement de la crise il y a environ un mois.

    La France a l’intention d’organiser une conférence internationale sur la Libye dans la capitale française, Paris, le 12 novembre, et l’agence de presse française a déclaré que l’Algérie n’avait pas confirmé sa participation à cette conférence, ce qui indique implicitement que la France a invité l’Algérie, mais n’a pas reçu de réponse positive de sa part.

    Le souvenir des relations algéro-françaises rappelle un incident survenu dans les années 90 du siècle dernier, entre l’ancien président Liamine Zeroual et son homologue français de l’époque, Jacques Chirac, en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies, où le président français a voulu rencontrer son homologue algérien loin des objectifs des caméras, mais le président Zeroual a refusé cette rencontre en raison de la condition préalable française.

    Les relations algéro-françaises connaissent une tension sans précédent, après les déclarations provocatrices et irresponsables du président français Emmanuel Macron, dans lesquelles il a mis en doute l’existence d’une nation algérienne avant la brutale occupation française de l’Algérie en 1830.

    En réaction, l’Algérie a rappelé son ambassadeur de France et a empêché les avions de guerre français de passer dans l’espace aérien algérien. Ce développement signifie que la fuite de la partie française de la réunion de Kigali des chefs de la diplomatie des deux pays est intentionnelle.

    Mohamed Meslem

    Echouroukonline, 27/10/2021

  • France-Algérie: Tête-à-tête Lamamra-Le Drian

    France-Algérie: Tête-à-tête Lamamra-Le Drian

    Algérie, France, Lamamra, Le Drian, #Algérie,#France,

    En marge de l’Assemblée générale de l’ONU : Tête-à-tête Lamamra-Le Drian
    Cet entretien intervient quelques heures après l’échange téléphonique entre Tebboune et Macron.

    Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a multiplié les entretiens avec beaucoup de ses homologues, ainsi qu’avec des personnalités, en lien avec l’Algérie. Il a, ainsi, eu un tête-à-tête avec le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Dans un tweet, Lamamra a, en effet, indiqué s’être entretenu avec son homologue français. Les deux hommes ont discuté «des relations bilatérales et échangé les points de vue sur les questions les plus importantes à l’ordre du jour de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité, en plus des derniers développements sur la scène régionale», a écrit le ministre. Cet entretien intervient quelques heures après l’échange téléphonique entre Tebboune et Macron.

    Lamamra a, également, été reçu à New York par le président du Conseil présidentiel libyen. Le chef de la diplomatie algérienne a transmis à son hôte un message du président Tebboune. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères qui a rendu compte de ce tête-à- tête, a souligné que les entretiens ont concerné «les relations bilatérales et la coordination des positions autour des questions internationales et régionales».

    Il va de soi que l’agenda électoral en Libye a été, certainement, abordé dans les discussions.

    Dans ses contacts avec ses homologues, Lamamra a rencontré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor. Il a, certainement, été question de l’axe Alger-Johannesburg qu’il va falloir dynamiser. On retiendra dans le communiqué du MAE qui a sanctionné cette rencontre, la volonté de «poursuivre les efforts pour la préservation de l’unité des rangs en Afrique au vu des développements survenus récemment dans le continent».

    Dans le volet arabe des nombreux entretiens du ministre des Affaires étrangères, la rencontre avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et des Expatriés jordanien, Ayman Al-Safadi, figure en bonne place. les deux diplomates ont passé en revue les différentes causes arabes, en tête desquelles la cause palestinienne, ainsi que les relations fraternelles entre les deux peuples frères.

    L’activité du ministre était intense et les entretiens qu’il a eus avec ses homologues lui ont permis de replacer la voie de l’Algérie dans le concert des nations et, surtout, informer les partenaires de l’Algérie sur son ambition régionale et ses succès diplomatiques au Maghreb et en Afrique, notamment. Ainsi, les ministres espagnol, grec, irlandais et vietnamien, ainsi que le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, Nasser Kamel, ont figuré sur l’agenda de Lamamra. Un travail colossal.

    Saïd BOUCETTA

    L’Expression, 23/09/2021