Étiquette : les fennecs

  • Algérie: Rabah Saâdane a identifié la faiblesse des Fennecs

    Algérie: Rabah Saâdane a identifié la faiblesse des Fennecs

    Algérie, Les Fennecs, Les Verts, football, -Algérie: Rabah Saâdane a identifié la faiblesse des Fennecs

    Ancien sélectionneur de l’équipe nationale de football d’Algérie, Rabah Saâdane suit toujours les Fennecs.
    En dépit du fait que les hommes de Djamel Belmadi restent sur une série de 33 matchs sans défaite, Saâdane trouve qu’il y a encore des choses à corriger, surtout après les difficultés rencontrées contre le Burkina Faso en éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

    « Je pense que notre équipe va tirer de nombreuses leçons après les fautes commises lors du match face au Burkina Faso », a-t-il d’abord indiqué avant de relever les faiblesses des Fennecs. Une faiblesse qui, d’après lui, se situe beaucoup plus sur le plan psychologique.

    « Je trouve que notre équipe souffre un peu d’un manque d’expérience par rapport à la gestion psychologique des matchs à haut enjeux, surtout à domicile. Ceci est un constat qui concerne uniquement le registre psychologique, car en ce qui concerne le volet technicotactique, nous avons une équipe forte », a fait savoir Rabah Saâdane, invité sur la chaîne Ennahar TV, propos relayés par Afrik-Foot.

    Pour garder le titre en janvier prochain au Cameroun, il va falloir que les Fennecs se corrigent très rapidement sur ce point, quand on sait que Djamel Belmadi avait déjà relevé cette faiblesse.

    Africa Top Sports, 22/11/2021

    #Algérie #Sport #LesVerts #LesFennecs #Football #RabahSaadane

  • Algérie: Quand Belmadi déjoue le complot maroco-français

    Algérie: Quand Belmadi déjoue le complot maroco-français

    Maroc, Algérie, France, CAN, CAF, Djamel Belmadi, Les Verts – Algérie: Quand Belmadi déjoue le complot maroco-français

    Depuis son succès à la dernière CAN en Egypte, la sélection Algérienne de football drivée par le très populaire Djamel Belmadi, est cible d’un complot qui dépasse le stade sportif, pour atteindre la géopolitique.
    Plusieurs indicateurs abondent dans ce sens, dans la mesure ou la victoire des poulains de Belmadi en terre égyptienne, coïncidait avec une situation politique instable en Algérie, liée en premier lieu au Hirak venu sauver le pays du diktat d’El Issaba, et se heurtant à des tentatives de récupération politicienne par des groupuscules inféodés aux agendas étrangers, représentés par le MAK et l’organisation terroriste de Rachad, née sur la dépouille du FIS dissous à l’origine de la décennie qui avait fait 200 mille victimes en Algérie.

    La victoire footballistique algérienne , œuvre d’être sélectionneur devenu le ministre du bonheur en Algérie, d’un staff technique , administratif et médical et surtout de joueurs dévoués à la cause algérienne, ouvrit la voie à un énorme espoir chez la jeunesse Algérienne, désireuse de vivre dans la dignité et le bien-être loin du désespoir instrumentalisé par des politicards qui font des malheurs du peuple Algérien, un fonds de commerce politique pour présenter leurs créances d’allégeance aux officines étrangères hostiles à l’Algérie.

    Réussissant le pari de faire sortir l’Algérie de son coma sportif, imposé par une improvisation de casting et de copinage, devise d’El issaba, Djamel Belmadi devient malgré lui un ennemi, des projets de déstabilisation et de conspirations contre l’Algérie.Il réussira en compagnie de son équipe à tirer son épingle du jeu, pour mettre hors d’état de nuire les embûches dressées sur son chemin , comme l’état de la pelouse du stade du chahid Mustapha Tchaker, ou la campagne de déstabilisation menée par certains journalistes et médias, pour le contraindre à démissionner et quitter le navire Algérie.

    Le complot franco-marocain

    Ayant réussi à vaincre relativement le danger interne, grâce à une mobilisation populaire en sa faveur, Djamel Belmadi sera contraint de faire face au jeu de coulisses du Maroc mené par le président de la fédération royale marocaine Fawzi Lakdjaa, artisan de la manipulation des burkinabés pour déstabiliser l’équipe Algérienne, lors du match aller, joué au stade de Marrakech, en usant de subterfuges extra-sportifs, suivi d’un tapage médiatique au sujet du déroulement de la rencontre Djibouti-Algérie, tenue finalement au stade du Caire en Egypte, puis du choix de l’arbitre pour diriger le match Algérie-Burkina Faso, officié finalement par le sud-africain, Victor Gomes, s’ajoutant aux provocations des burkinabés, qui réussiront légèrement à déconcentrer les verts, mais échouèrent dans leur tentative d’éliminer les verts chez-eux et d’arrêter leur série de 33 matches sans défaites, faisant de l’Algérie l’une des grandes nations footballistiques du ghota mondial.

    Pour ce qui est de l’implication de la France, il faut citer les médias Le Parisien et le Figaro, qui tentèrent bien que mal de ternir l’image de l’Algérie à travers des Fakenews à la limite de l’absurdité. Le Parisien véhiculera la Fakenews sur l’arbitre sud-africain Victor Gomes, que Djamel Belmadi encensera, pour ses prestations mondiales de haut niveau. Le Parisien annoncera quelques jours avant le match décisif de Blida entre l’Algérie et le Burkina Faso, que les responsables algériens avaient refusé la désignation de l’arbitre sud-africain, qui aurait selon le média français dénoncé il y a quelques années, une tentative de le soudoyer par un club algérien en lice dans une compétition continentale. Pour ce qui du Figaro, il diffusera la fakenews, selon laquelle les joueurs burkinabés ont été contraints de changer en dehors des vestiaires du stade Mustapha Tchaker, qui seraient dans un « état lamentables « que les images et caméras présentes au stade démentiront

    Mainmise du Maroc sur la CAF

    Les éléments cités par nos soins sont confirmés ce jeudi, par le journaliste français d’investigation Romain Molina. Ce dernier évoque l’influence hégémonique de Faouzi Lakjaâ, président de la Fédération marocaine de football (FRMF), sur la Confédération africaine de football (CAF).« Le Maroc peut faire ce qu’il veut, ils ont une influence énorme à la CAF ! », a-t-il souligné

    Rachad en embuscade

    La sérénité de Djamel Belmadi a réussi à déjouer tous les complots concoctés par les officines hostiles à l’Algérie, et qui n’arrivent pas à digérer l’épanouissement de l’équipe d’Algérie, et devra se mesurer à un ennemi du peuple appelé Rachad, organisation terroriste, dont l’un des fondateurs vient de diffuser une vidéo pleine de mensonge, annonçant une éventuelle élimination physique de Belmadi par les services algériens. Est-ce logique d’éliminer celui qui vient de faire naître l’espoir chez la jeunesse algérienne, tuée par Rachad et l’obscurantisme des Zitout &co ?

    Bien sur que non puisque la réussite de l’équipe nationale et Djamel Belmadi abonde dans le sens de la stabilité du pays et de son émergence sur le plan international via le football, sport roi de la planète. Il est certain que le succès de Belmadi casse la spirale de l’endoctrinement du désespoir au sein de la jeunesse algérienne, au même titre que Cheb Hasni, qui representait le sursaut de cette jeunesse, assassiné en 1994 par l’organisation du FIDA, de Mourad Dhina le partenaire de Larbi Zitout dans son entreprise terroriste. En conclusion, le « Qui Tue Qui » à connotation sportive prônée par la nébuleuse terroriste ne pourra jamais aboutir, dans une nouvelle Algérie déterminée et décidée plus que jamais à retrouver son standing malgré le complot franco-maroco-sioniste, dont l’exécutant n’est autre que la nébuleuse terroriste de Rachad.

    Algérie54, 20/11/2021

    #Algérie #Maroc #France #Football #Mondial #LesVerts #DjamelBelmadi

  • Ses origines lui font de l’ombre : Benzema le mal-aimé

    Algérie, Karim Benzema, football, France, #Algérie, #Football, #LesVerts,

    Pour ceux qui ne le savent pas, Karim Benzema a des origines 100 % algériennes. Né le 19 décembre 1987 à Lyon de parents tous deux d’origine algérienne, Karim Benzema est autant français (droit du sol) qu’Algérien (droit du sang).

    Si ses jambes l’ont hissé au firmament du football français en lui offrant, lundi dernier, la Ligue des Nations, en revanche ses origines dont il est fier, ne l’ont pas toujours servi dans cette France qui ne s’est pas encore départie de sa « nostalgérie ». Suite à son exploit après une absence qui n’a que trop duré au sein des Tricolores, Karim Benzema était départagé entre les louanges des uns et les critiques des autres. En effet, s’il est désormais cité parmi les trois candidats favoris à l’obtention du prochain Ballon d’Or France Football, pour son mérite, ses exploits et surtout pour son talent, d’autres sons de cloches ont surgi des bas – fonds de l’ignominie pour dénoncer cela.

    Daniel Riolo, journaliste sportif, qui pourtant sait que Benzema n’aura pas volé le trophée s’il venait à être couronné, cache difficilement sa désapprobation au micro de RMC.

    Pour justifier cette position qui va à contre-courant des centaines autres journalistes, il dit « avoir beaucoup de mal avec une partie des supporters du joueur », (entendre les Algériens !). Sur les réseaux sociaux, ses relents xénophobes lui ont dicté d’écrire ceci : « La seule chose positive qu’il y avait à l’absence de Benzema en bleu, c’est qu’on évitait tous les crétins qui te traite de raciste si tu te mets pas à genou devant lui. Le grand mal de ce joueur, c’est d’être aimé par autant de demeurés. On ne s’en sortira jamais de ces idiots. ». pas moins que ça pour ce journaleux en mal de notoriété.

    Par ailleurs, et à l’opposé de ces trouble-fêtes sans consistance, celui que les médias considéraient comme le pire ennemi de Karim Benzema, en l’occurrence Olivier Giroud buteur de l’ACMilan et tricolore, ne nourrit, selon lui, aucune animosité envers Benzema. Il avoue même « adorer jouer à ses côtés ».

    « Toute ma carrière en équipe nationale, ils m’ont opposé à lui. Vous aviez les pro-Benzema et les pro-Giroud. J’ai toujours dit que je n’avais aucun problème avec lui et que j’adorais jouer avec lui, mais c’était une chose médiatique de faire croire que nous nous battions. Cela n’a jamais été vrai », a déploré Olivier Giroux.

    Ferhat Zafane

    La Patrie News, 14/10/2021

  • Le Maroc n’a jamais admis que les fennecs avancent

    Le Maroc n’a jamais admis que les fennecs avancent

    Algérie, Les fennecs, Belmadi, football, Maroc, #Algérie, #Maroc,

    Les Verts, visés par les manœuvres du Makhzen : Belmadi et sa troupe, un acquis à défendre

    En cette période cruciale que traverse la sélection nationale de football qui se prépare avec le plus grand sérieux à se qualifier au Mondial du Qatar après avoir assuré avec brio sa présence à la prochaine CAN du Cameroun, des manœuvres aussi perfides que sournoises émanent des relais du Makhzen qui usent de tous ce qui est en leur pouvoir pour freiner sa belle progression et son invincibilité.

    A ce propos, le manager de l’équipe nationale, Amine Labdi ne croyait pas si bien dire en indiquant que « des complots mesquins sont ourdis au niveau de la CAF pour ternir son image et saborder son aura ».

    S’il a été évasif quant à l’origine de ces manœuvres déstabilisatrices, d’aucuns savent pertinemment que le Maroc qui fait feu de tout bois contre tout ce qui est en rapport avec l’Algérie en est l’instigateur principal pour ne pas dire l’unique.

    C’est clair comme l’eau de roche : Le Makhzen et ses relais n’ont jamais admis que l’Algérie avance. Comme ils n’ont jamais admis que la sélection algérienne de football, menée par Djamel Belmadi, puisse arriver au sommet de l’Afrique. Mais comme dit l’adage, la caravane passe et les chiens aboient…

    Cette tentative de bloquer le chemin des Verts vers la gloire avec des moyens que la morale récuse, ne fera pas de l’ombre à la sélection nationale.

    Le soutien affiché des pouvoirs publics, de la FAF ainsi que des quarante millions d’Algériens fait office du plus grand des encouragements pour Belmadi pour rééditer l’exploit réalisé de haute lutte en Egypte en 2019 et pourquoi pas aller faire de l’ombre aux grandes sélections lors du prochain Mondial du Qatar. Un pays que Belmadi ne connaît que trop bien.

    Au niveau de la Fédération algérienne de football, Belmadi a carte blanche. Le président Charaf Eddine Amara qui lui a tout récemment affiché son soutien inconditionnel sait pertinemment, de par son parcours exemplaire dans la gestion de plusieurs institutions étatiques et son expérience positive lorsqu’il présidait le CRB, que Djamel Belmadi est l’homme de la situation.

    En gérant la FAF avec les moyens de bord et une trésorerie loin d’être florissante, quand on sait que l’argent du sponsoring de l’opérateur de téléphonie Mobilis et les droits TV ont pris tout leur temps pour arriver dans les caisses, Charaf- Eddine Amara est aussi l’homme de la situation pour choyer cette sélection nationale et lui consentir tous les soutiens possibles.

    On se rappelle de la soirée de son intronisation à la tête de la FAF un certain 16 avril 2021 lorsqu’il avait fait la promesse d’accorder une place prépondérante à la diplomatie sportive au sein des institutions footballistiques telles la CAF et la FIFA pour faire entendre la voix de l’Algérie et par ricochet, faire cesser les combines et les manœuvres déstabilisatrices contre l’Algérie. Choses courantes notamment au niveau de la CAF.

    Il est un fait important qu’il serait malsain d’éluder.

    L›arrivée du coach Djamel Belmadi à la tête des Verts a sonné comme un coup de starter annonciateur d’un avenir radieux pour le football algérien après avoir connu plus de bas que de haut.

    Personne ne serait surpris d’ailleurs d’apprendre qu’après le moudjahid Abdelhamid Kermali (rappelez-vous la CAN 1990), Belmadi est le coach qui a donné immensément de joie aux millions d’Algériens, heureux enfin que le football algérien ait retrouvé ses galons.

    C’est ça l’Algérie dont ont rêvé les martyrs et c’est cette Algérie qui devrait encore progresser pour assimiler le pays aux grandes réalisations et aux exploits.

    Enfin, si la noble mission de Djamel Belmadi est de hisser le football algérien au firmament, et celle de Charaf Eddine Amara de mettre à sa disposition tout ce dont la sélection a besoin, la diplomatie algérienne, conduite par le brillant diplomate Ramtane Lamamra , surnommé « le bourreau du Makhzen », a la patriotique charge de protéger, et de concourir avec la FAF afin que de pareilles manœuvres sournoises, concoctées dans les travées de la CAF ne viennent inhiber la belle avancée du football algérien.

    Ferhat Zafane

  • Algérie :  Avec Belmadi, c’est chacun son job

    Algérie : Avec Belmadi, c’est chacun son job

    Algérie, Djamel Belmadi, football, Les Fennecs, #Algérie,

    par Madjid Khelassi

    Djamel Belmadi , sélectionneur de l’équipe d’Algérie de foot, reste droit dans ses crampons.

    Après avoir manifesté sa colère sur l’état de la pelouse du stade Tchaker, il a refusé qu’une équipe du service de sports de l’ENTV, soit embarquée dans le même avion que les «fennecs», à destination de Marrakech.

    Au retour et à l’aéroport d’Alger, le coach national a signifié une fin de non-recevoir aux sollicitations de la presse… venue recueillir ses impressions après le match Burkina Faso- Algérie.

    Belmadi ou quand l’homme éclipse le footeux quand il s’agit de dire les 4 vérités…sur le foot, sur le pays, sur les tricheurs en pelouse, sur la vie.

    Et vlan ! La presse du foot s’emballe…il est traité de tous les noms : Bigot, donneur de leçons, pompeux, arrogant.

    Les salonnards du foot prennent mal le fait, que le sélectionneur national ne ressemble pas aux autres. Ne jargonne pas, ne copine pas. Ce n’est ni un taiseux ni un bonimenteur.

    Et là forcément, ça fait désordre dans la presse du foot, habituée à pinailler avec les coachs qui drivent l’EN.

    Pas cette fois-ci, pas avec Belmadi. Chacun son job et les vaches (ries) footeuses seront bien gardées, semble signifier l’artisan de la 2e étoile continentale.

    Belmadi est politiquement incorrect…car il a besoin d’être de son temps. Et ne tangue ni vers la FAF , ni vers le sérail.

    Ses prises de positions sur le Hirak,, sur les tragiques événements de l’été, ne le font pas sortir de son rôle. Elles l’ancrent davantage dans son job…qui est le foot. Mais pas le foot bêta. Un foot progressiste, comme on disait naguère.

    Il y’a du Firoud, du Mekhloufi, du Bentifour, du Hererra dans le coach des verts…côté foot.

    Et du Kateb, du Camus, du Malek Haddad…côté pensée cramponnée.

    L’amitié qu’il eut pour Zetchi fut vraie et sincère…il ne s’en cacha jamais, quitte à renvoyer dos à dos les bobos délateurs de la FIFA et les comédiens- gogos de la FAF.

    L’analyse footeuse déguisée en commère, tare consacrée de notre foot, ne passe pas avec Belmadi.

    A d’autres, semble t-il dire. Sa mission est le Qatar 2022. Qui vivra verra.

    La Nation, 13/09/2021

  • Sport : L’Algérie égale le record d’invincibilité en Afrique

    Algérie 1 – Mali 0 : Des Verts invincibles

    La sélection algérienne de football conserve son invincibilité et s’impose même (1-0) devant une jeune et belle équipe malienne qui lui a tenu la dragée haute, notamment en première période.

    Les Verts alignent un 26e match sans défaite et égalent le record africain d’invincibilité détenu par les Eléphants de la Côte d’Ivoire, un record qu’ils comptent battre vendredi prochain à Tunis face à la Tunisie. Décevants en première mi-temps, nos champions d’Afrique, pénalisés par l’absence de Bennacer et Feghouli au milieu de terrain, se sont bien repris après la pause-citron, grâce au judicieux changement tactique opéré par Djamel Belmadi.

    En incorporant Islam Slimani à la place du revenant Hichem Boudaoui, Belmadi a pris le dessus sur le plan tactique sur son homologue malien. Slimani a été l’origine du but de la victoire inscrit par le capitaine Mahrez à la 56′. Sur une jolie passe en profondeur de Belaili, effacé jusque-là, Mahrez se retrouve seul face au portier adverse et catapulte le cuir au fond des filets d’une magnifique pichenette du pied gauche, libérant ainsi les siens et débloquant la situation de fort belle manière.

    Les camarades du vaillant Benlamri ont conservé leur petite avance jusqu’au coup de sifflet final de l’Egyptien El-Ghandour, alignant une troisième victoire de suite dans leur antre fétiche de Mustapha Tchaker dans un match très compliqué, marqué par la blessure du jeune Ounas, évacué à l’hôpital de Blida pour un contrôle médical au crâne, suite à un télescopage avec un défenseur malien. Un autre gros et ultime test avant l’entame des qualifications au Mondial 2022 attend les Fennecs, vendredi à Radés, face aux voisins tunisiens, avides de mettre un terme à l’invincibilité des troupes de Belmadi.

    Larbi Bouazza

    Horizons, 6 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, football, Les Verts, Les Fennecs,

  • Algérie : Les Verts, un symbole

    Après avoir disposé d’une coriace équipe mauritanienne, les Verts affrontent, aujourd’hui, la sélection du Mali, sans ombre au tableau. Sans défaite depuis 25 rencontres, les hommes de Belmadi demeurent encore gonflés à bloc et poursuivent leur rêve de battre le record d’invincibilité, non sans s’accrocher à un autre double rêve, celui de se qualifier au Mondial du Qatar et d’y réaliser un superbe parcours. Et pourquoi pas la coupe !

    Cette série de performances que réalise les champions d’Afrique en titre a prioritairement une signification sportive, mais il est permis d’y voir aussi une bonne nouvelle pour le moral des supporters de l’EN qui se comptent en dizaines de millions. En un mot, les succès qui se suivent depuis la finale d’une coupe d’Afrique des nations est toujours bonne à prendre pour les citoyens que nous sommes.

    Outre les aspects festifs particuliers au sport roi, le onze national apporte dans ses victoires beaucoup de cohésion nationale. Il est certes vrai que les Algériens n’ont pas besoin d’un succès sportif pour affirmer leur cohésion, mais cela ne fait pas de mal de constater et de toucher du doigt l’Algérianité véritable lors de pareilles occasions.

    Aujourd’hui, en septembre prochain lors de matchs officiels et en janvier 2022 pour la coupe d’Afrique des nations, il est toujours gratifiant pour tous les Algériens que les prochaines victoires des Verts soient également celles de dizaines de millions de spectateurs qui verront les exploits des Fennecs face à leurs écrans de télévision. Bref, tout le peuple marquera son attachement à son équipe et au drapeau national…

    Ce sont là autant de signes de cohésion et de maturité de la part des Algériens qui savent saisir l’importance de ces rencontres et agissent comme un seul homme pour exprimer leur joie et la partager dans la communion et la fête. Et c’est dans ce genre d’ambiances formidables d’amour de la patrie et de considération de l’adversaire que les Algériens exprimeront toujours leur point de vue. Ils l’ont très largement démontré lors du mouvement populaire qui a démontré un haut niveau de conscience, comparativement à ce qui s’est produit dans les pays du « printemps arabe ».

    Ainsi, loin des partis politiques et des arènes traditionnelles pour ce genre de choses, les Algériens parviennent à dire leur mot. Cela nous le savions déjà. Mais ce qui est magnifique c’est la manière très civilisée dont c‘est dit. Plus qu’une renaissance de l’équipe nationale, les matchs d’avant et d’après sont et seront autant de preuves que l’Algérie est en train de mûrir et a pris la meilleurs voie qui soit.
    Par Nabil.G

    Ouest Tribune, 06 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, football, Les Verts, Les Fennecs, sélection nationale,

  • L’algérien Mahrez : d’un talent timide à un « monstre » inspirant Manchester City

    « C’est Riyad… », dit Mohamed Coulibaly en haussant les épaules. « Depuis qu’il est jeune, il a toujours cru en son talent et il n’a jamais eu peur. Si vous lui donnez un objectif, il l’atteindra ».

    Cela fait plus de 12 ans qu’un adolescent maigrelet qui avait du mal à s’imposer dans son club local, l’AAS Sarcelles, a tenté sa chance lors d’un essai à Quimper, un club de non-ligue, à 600 km de là, sur la côte atlantique française.

    Depuis, Riyad Mahrez a réalisé son ambition de représenter l’Algérie à la Coupe du monde et a remporté le prix du joueur de l’année de la PFA pour son rôle dans le triomphe de Leicester en 2016. Sa performance victorieuse pour Manchester City en demi-finale de la Ligue des champions contre le Paris Saint-Germain a été la dernière étape de son parcours vers la grandeur, selon son ancien entraîneur.

    « Je ne suis pas surpris qu’il ait atteint ce niveau car depuis l’âge de 18 ans, il s’est transformé en monstre », déclare Coulibaly, qui reste directeur technique à Sarcelles. « Riyad a toujours été très fort mentalement et croyait en lui – maintenant il est devenu un joueur complet qui n’a pas peur des responsabilités. »

    Mahrez a passé près de cinq ans à Sarcelles, qui joue au coin de la rue où il a grandi dans une banlieue du nord de Paris qui continue d’avoir un taux de chômage élevé. Son père, Ahmed, avait quitté l’Algérie pour la France à l’âge de 23 ans au début des années 1970 pour un traitement cardiaque qui a prolongé sa vie pendant près de trois décennies, mais il est mort quand son fils avait 15 ans.

    « À cet âge, Riyad était très petit et timide », raconte Coulibaly. « Mais il a toujours été un enfant qui voulait juste jouer au football et il est toujours le même aujourd’hui. Cela fait partie de son caractère. Il y a beaucoup de jeunes de Sarcelles qui ont la même mentalité. »

    Ses amis ont décrit Mahrez comme un « fou de football », souvent aperçu en train d’affûter ses talents jusqu’au petit matin dans son quartier des Sablons. « Il jouait même sans lumière – personne ne pouvait l’arrêter », a déclaré à l’AFP ce mois-ci Hayel Mbemba, qui était également son superviseur au collège.

    Cette détermination a payé puisque Mahrez a été engagé par Quimper avant de gagner son transfert à Leicester via Le Havre. Ses exploits avec l’équipe de Claudio Ranieri lui ont valu un retour triomphal au pays en 2016, avec le coiffeur local, Nassim, inondé de demandes pour la « coupe Mahrez ». « Il est comme le Cristiano Ronaldo de Sarcelles », a déclaré Nassim à la BBC en 2016. « Si Riyad fait quelque chose, tout le monde l’imite ».

    « Tous les enfants ici sont très fiers », dit Coulibaly. « Il a eu du courage et beaucoup d’entre eux aimeraient réaliser ce qu’il a fait. Lorsque Riyad avait 17 ans, les choses étaient très difficiles pour lui, mais aujourd’hui il est l’un des meilleurs joueurs du monde. Cela montre simplement que tout est possible, même pour quelqu’un qui vient de Sarcelles ».

    Un stade portant le nom de Mahrez devait être inauguré dans sa ville natale avant même que ses exploits plus récents pour City et l’inspiration de la victoire de l’Algérie à la Coupe d’Afrique des Nations en 2019 ne cimentent son statut de héros dans le pays où il a passé de nombreuses vacances d’enfance. Selon le journaliste algérien Maher Mezahi, la décision de l’entraîneur, Djamel Belmadi, de le nommer capitaine avant leur match de qualification crucial contre le Togo en novembre 2018 a modifié les choses pour le mieux.

    « Sous le précédent entraîneur, les choses ne se passaient pas très bien et on se demandait sérieusement s’il devait même faire partie de l’équipe », dit-il. « Il n’y avait aucun déclic. Mais la décision de Belmadi de lui confier le brassard lors du match à l’extérieur contre le Togo a vraiment contribué à donner un coup de fouet à sa carrière. Il a marqué deux buts et nous avons gagné 4-1, mais vous pouviez voir qu’il avait grandi pendant ce camp.

    « Maintenant, il est devenu un véritable exemple pour le reste des joueurs de l’équipe nationale. Il a toujours été à la hauteur des grandes occasions. Son coup franc à la dernière minute de la demi-finale contre le Nigeria est l’exemple ultime de la façon dont il est devenu un joueur de grand jeu. »

    En plus d’avoir marqué trois fois lors des deux matchs contre le PSG pour aider à préparer la finale de la Ligue des champions de samedi contre Chelsea, Mahrez a marqué lorsque City a remporté le titre de Premier League contre Brighton en 2019 et il a pris l’habitude de contribuer quand il le faut.

    Pourtant, Coulibaly a vu une nette différence chez son ancien protégé au cours des deux dernières saisons : « Il défend davantage. Quand Riyad était plus jeune, il était très difficile de l’amener à aider l’équipe à défendre, mais maintenant, vous le voyez travailler aussi dur que n’importe qui. Contre le PSG, il a joué un rôle défensif très important et il est définitivement devenu moins un individu et une partie d’un collectif. »

    Cela témoigne de la gestion par Pep Guardiola d’un joueur qui, à un moment donné, semblait destiné à rester en marge de City. Utilisé avec parcimonie lors de sa première saison après son arrivée pour un montant record de 60 millions de livres sterling en 2018, Mahrez a laissé entendre avant l’Afcon qu’il était frustré par son rôle mineur dans la conquête du titre. Mais ses performances en Égypte et un bon début de saison ont semblé aider à persuader Guardiola qu’il pouvait être intégré dans l’équipe.

    La preuve que Guardiola avait tourné la tête est apparue en janvier 2020 lorsqu’il a fait le commentaire bizarre qu’il était impossible que Mahrez soit blessé « parce qu’il n’a pas de muscles », avant d’ajouter : « Dans le dernier tiers, il a quelque chose de spécial ; j’ai toujours le sentiment qu’il peut marquer ».

    Il a joué un rôle légèrement différent cette saison lorsque City a joué sans attaquant reconnu. Son énergie à se déplacer vers l’intérieur du terrain depuis la droite pour laisser de l’espace à Kyle Walker pour qu’il avance a ajouté une dimension supplémentaire et a laissé Raheem Sterling sur le banc.

    « En Algérie, c’est vraiment une grande nouvelle », déclare Mezahi à propos du succès de Mahrez. « Je n’ai jamais vu une telle excitation pour un joueur d’un club étranger. Il était partout sur les médias sociaux après la victoire de City sur le PSG en demi-finale et depuis, partout où vous allez, les gens veulent parler de lui. Pendant les célébrations de l’Aïd la semaine dernière, Mahrez était le principal sujet de discussion lorsque les familles se réunissaient. »

    Mahrez a eu 30 ans en février et est l’un des joueurs les plus reconnaissables au monde mais, selon Coulibaly, il n’a pas vraiment changé. « Il est toujours un enfant dans l’âme. Il aime toujours s’amuser avec ses amis de Sarcelles, comme ils le font toujours quand il revient nous voir. La plus grande chose avec Riyad est qu’il aime le football. Pour lui, jouer n’est pas un travail – c’est un plaisir. »

    The Guardian, 25 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Riyad Mahrez, football, Manchester City, sport, championnat, Sarcelles, Les Fennecs,