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  • Tunisie-Libye : Reprise de la coopération bilatérale dans les domaines du pétrole et du gaz

    Tunisie-Libye : Reprise de la coopération bilatérale dans les domaines du pétrole et du gaz

    Topics : Tunisie, Libye, pétrole, gaz, coopération,

    La Tunisie et la Libye reprendront la coopération bilatérale dans les domaines du pétrole et du gaz au cours d’une réunion qui aura lieu la semaine prochaine à Tunis, ont appris des médias samedi auprès du ministère tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des Mines.

    Cet accord entre les deux pays voisins a été élaboré et validé lors d’une visite effectuée les 16 et 17 novembre par une délégation gouvernementale tunisienne de haut niveau en Libye.

    « La prochaine visite sera dédiée au traitement des mécanismes de réactivation des échanges commerciaux entre les deux pays, outre la coopération technique dans les domaines du pétrole et du gaz et les perspectives de partenariat gagnant-gagnant dans ces deux domaines vitaux pour les deux pays, en cette conjoncture régionale et mondiale incertaine », a expliqué le Bureau de communication du ministère.

    Le chef de la diplomatie tunisienne, Othman Jarandi, avait dévoilé à la mi-novembre un mécanisme bilatéral avec la Libye portant sur l’importation du pétrole libyen en échange de marchandises tunisiennes, un mécanisme qui attend encore de voir le jour. Sur les dix premiers mois de 2022, le déficit de la balance énergétique de la Tunisie s’est établi à 7.922,2 millions de dinars (environ 2.503 millions de dollars), soit 37,2% du déficit total du pays, d’après les chiffres officiels de l’Institut national de la statistique (INS) de Tunisie.

    #Tunisie #Libye

  • Emballo : Kadhafi et Saddam étaient un mal nécessaire pour leurs peuples

    Emballo : Kadhafi et Saddam étaient un mal nécessaire pour leurs peuples

    Tags : Libye, Irak, Mali, Burkina Faso, Niger, Sahel, Kadhafi, Saddam Hossein,

    Lors de la 5e édition du Forum de Paris sur la Paix, le Président de la Guinée-Bissao Umaru Sissoco Emballo a déclaré que les peuples libyes et irakien vivaient bien sous les régimes de Kadhafi et Saddam Hossein.

    S’adressant au président français Emmanuel Macron, Emballo a précisé que ce qui se passe actuellement en Afrique « n’est pas un sentiment anti-français en Afrique de l’Ouest. Non, pas du tout! Mais le problème de la Libye a causé des conséquences graves pour le Mali, le Burkina Faso, le Niger ».

    « Kadhafi était un mal nécessaire pour son peuple et Saddam Hossein aussi était un mal nécessaire pour son peuple. Les peuples vivaient bien sous leurs régimes et aujourd’hui je me demande est-ce qu’ils sont heureux sans Saddam? Sans Kadhafi? Même si elles étaient des personnes néfastes, il y avait la paix. Maintenant, la paix comment on va l’acheter? », s’est-il interrogé.

    #Libye #Niger #Burkina_Faso #Irak #Mali #Sahel

  • La Libye en péril

    La Libye en péril

    Tags : Libye, Chambre des représentants libyenne, Fathi Bachagha, Dbeibah, Abdoulaye Bathily,

    S’agissant du règlement de la crise libyenne, il y a unanimité à dire que la solution ne peut être que pacifique et, qui plus est, doit obligatoirement passer par les urnes.

    Ce consensus forgé au fil des mois et des ans, sur les voies et moyens que doit emprunter ce pays pour sortir de la situation de chaos dans lequel il se trouve depuis 2011, s’est renforcé depuis l’aggravation de la situation en mars dernier, lorsque la Chambre des représentants libyenne a nommé un nouveau gouvernement dirigé par l’ancien ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha. Pour autant, le fait que tous les puissants au niveau mondial ou régional, qui interfèrent directement ou indirectement dans le dossier libyen sont tout à fait conscients que le salut de la Libye passe nécessairement par la case élections, n’a pas contribué à la résolution des différends qui opposent les deux camps rivaux.

    Alors que Dbeibah insiste sur le fait qu’il ne cédera le pouvoir qu’à un gouvernement issu d’un « parlement élu », l’autre partie fait la sourde oreille à tous les appels à la sagesse, prolongeant de la sorte le chaos dans lequel le pays est plongé depuis plus de onze ans, faisant planer sur la Libye la crainte de sombrer à nouveau dans une guerre civile. Et le risque est d’autant plus grand de voir le pays basculer dans un nouveau cycle de violences du fait de l’incapacité à ce jour d’imposer aux deux parties en conflit une solution politique. Toutes les initiatives ont échoué.

    Ce mercredi, l’agence libyenne Lana a indiqué que le député du Conseil présidentiel, Abdallah El Lafi, a reçu le Chef de la Mission de l’Union Africaine, le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo-Brazzaville, Jean-Claude Jakosso, l’envoyé spécial du président congolais, pour évoquer le projet de la tenue d’une conférence de réconciliation nationale. Un préalable pour amorcer l’entame d’une sortie de crise.

    De son côté, l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies en Libye, Abdoulaye Bathily, a déclaré lundi dans un discours relayé par les médias que «les Libyens sont souverains et capables de trouver une solution à la crise que traverse le pays », soulignant que «cette solution émanera des élections». Il affirmera aussi que «personne ne peut imposer une solution au peuple libyen, ni les Nations unies ni aucun autre pays ne peuvent le faire, et les Libyens sont capables de restaurer la paix et la vie dans leur pays sans interférence de qui que ce soit. Ce qui se passe actuellement dans ce pays peut être changé par le peuple». Et l’envoyé du Secrétaire général des Nations unies en Libye de mettre en garde contre les dangers encourus si la situation actuelle venait à durer plus longtemps.

    «Si ces étapes de transition se prolongent encore un an, deux, trois ou dix ans, ce pays va se désintégrer, et nous ne voulons jamais de cela. La division actuelle ne doit pas perdurer, qui, si elle continue, augmentera la souffrance et le chaos, et il existe de nombreux pays divisés et éclatés, comme l’ex-Yougoslavie», a-t-il rappelé. C’est pourquoi, du reste, la Déclaration d’Alger qui a sanctionné les travaux du 31e sommet de la Ligue arabe a réitéré sa pleine solidarité avec le peuple libyen et le soutien aux efforts visant à mettre un terme à la crise libyenne à travers une solution inter-libyenne qui préserve l’unité et la souveraineté de la Libye, protège sa sécurité et la sécurité des pays voisins et réalise les aspirations de son peuple à l’organisation d’élections dans les meilleurs délais pour assurer une stabilité politique pérenne.

    N. K.

    #Libye

  • Le sommet de la Ligue arabe appelle à une action commune pour relever les défis

    Le sommet de la Ligue arabe appelle à une action commune pour relever les défis

    Tags : Ligue Arabe, Algérie, sommet arabe, Palestine, Libye,

    Le 31e sommet de la Ligue arabe s’est achvé ce mercredi à Alger, capitale de l’Algérie, avec l’adoption par les dirigeants arabes de la « Déclaration d’Alger », qui appelle au renforcement de l’action arabe commune pour relever les défis régionaux et mondiaux.

    La déclaration a mis en garde contre les risques que l’évolution de la situation internationale fait peser sur la sécurité et la stabilité des pays arabes, soulignant l’importance d’unifier les efforts pour préserver leurs intérêts communs.

    Elle a également stipulé que toute forme d’ingérence étrangère dans les affaires internes des pays arabes était rejetée.

    La « Déclaration d’Alger » place la cause palestinienne au coeur de l’action commune arabe. Les dirigeants arabes ont réitéré leur soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat de Palestine sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale, exhortant Israël à mettre fin à ses attaques contre les Palestiniens et à lever son blocus de la bande de Gaza.

    Ils ont appelé à adopter et à soutenir l’approche de l’Etat de Palestine pour obtenir le statut de membre à part entière au sein de l’Organisation des Nations unies.

    En ce qui concerne la crise libyenne, les dirigeants arabes ont fait part de leur pleine solidarité avec le peuple libyen et de leur soutien aux efforts visant à mettre un terme à la crise à travers une solution inter-libyenne.

    La déclaration souligne la nécessité d’établir des relations saines et équilibrées entre la communauté arabe et la communauté internationale, insistant sur l’importance des forums de coopération et de partenariat existant entre la Ligue arabe et les différents partenaires internationaux et régionaux.

    Selon le texte, les dirigeants arabes ont également appelé à unifier les efforts pour lutter contre le terrorisme et toute forme d’extrémisme, tout en proposant de créer une zone dénucléarisée et exempte d’armes de destruction massive au Moyen-Orient.

    China, 03/11/2022

    #Algérie #Chine #Sommet_arabe

  • Fiche Multilatérale de la Chine

    Fiche Multilatérale de la Chine

    Tags : Maroc, Chine, ONU, Syrie, Libye, Printemps arabe, Corée, Russie,

    I. Question du Sahara marocain

    La Chine n’a jamais reconnu la pseudo « rasd ».

    II. Questions multilatérales

    1. Rôle des Nations Unies ∕ Principe de non ingérence

    La Chine considère que dans la situation actuelle, il est d’une importance majeure de s’en tenir aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies et de préserver l’autorité et le rôle de l’ONU, d’observer effectivement le principe de non ingérence dans les affaires intérieures des pays et de promouvoir la démocratisation des relations internationales.

    La Chine souligne qu’il faut respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les Etats et rejeter toute forme d’intervention extérieure dans les affaires intérieures d’un pays sous quelque prétexte que ce soit, car les affaires d’un pays ne peuvent être réglées que par son peuple.

    2. Règlement pacifique des conflits

    La Chine estime que nous devons œuvrer, conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations Unies, aux règlements pacifiques des conflits internationaux et aux situations de crise, et s’opposer à l’usage arbitraire de la force ou la menace par la force, et à toute forme de terrorisme, de séparatisme et d’extrémisme, afin de promouvoir une sécurité commune de la société humaine.

    3. Opérations de maintien de la paix des Nations Unies

    La Chine souligne que depuis 60 ans, les Opérations de maintien de la paix des Nations Unies ont été d’une grande contribution au maintien de la paix et de la sécurité internationales, mais elles font face, ces dernières années, à de nouveaux défis.

    La Chine appelle, en premier lieu, au renforcement de la coordination entre le maintien de la paix et la consolidation de la paix. Le maintien de la paix, même s’il est important n’est pas la panacée. Pour l’établissement d’une paix durable, il faut promouvoir le dialogue politique et la réconciliation. Le Secrétaire général des N.U et ses Envoyés spéciaux peuvent jouer un rôle important à travers la médiation.

    Deuxièmement, les parties concernées doivent prêter attention aux causes des conflits, en particulier celles relatives au développement économique et social.

    Troisièmement, le mandat de protection des civils doit être mis en œuvre. Les pays hôtes ont la première responsabilité dans la protection des civils, suivant le respect strict des résolutions du Conseil de sécurité. En même temps, la souveraineté des Etats hôtes doivent être respectée, au même titre que la promotion de la réconciliation nationale et politique.

    Quatrièmement, des efforts doivent être déployés pour raffermir la fonction du renforcement des capacités des opérations de maintien de la paix.

    4. Désarmement et non prolifération

    La Chine considère que pour revitaliser les travaux de la Conférence de désarmement et le processus multilatéral de désarmement, le statut de la Conférence de désarmement comme seul mécanisme multilatéral de négociation du désarmement doit être maintenu et renforcé ; les procédures de consensus de la Conférence de désarmement, comme règles fondamentales, doivent être respectées et maintenues ; et les préoccupations légitimes de sécurité de tous les pays doivent être valorisées et traitées, sur un pied d’égalité.

    Concernant la non prolifération nucléaire, la Chine estime que les assurances de sécurité pour les Etats ne possédant pas d’arme nucléaire est un important thème dans le domaine de la non-prolifération et du désarmement et constitue une importance vitale pour la promotion du processus de non-prolifération.

    5. Droits de l’Homme

    La Chine affirme que la promotion et la protection des droits de l’Homme est un objectif commun de tous les pays, qui a connu, les dernières années, des progrès dans sa prise en charge, même s’il subsiste des difficultés et défis à relever.

    La Chine considère qu’à cause de l’impact de la crise financière et économique internationale, de la crise alimentaire et de la sécurité énergétique, des désastres naturels et des turbulences régionales, des problèmes comme l’asymétrie entre le nord et le sud, le dressement des barrières commerciales, la détérioration de l’environnement dans les pays en développement et la réalisation des OMD sont devenus des défis plus importants.

    La Chine souligne que la réalisation du droit au Développement reste une longue et ardue bataille.

    La Chine affirme que toutes les formes de discrimination, en particulier, le racisme continuent d’exister, de manière étendue, en relevant que la discrimination sur la base de race, couleur, genre, et religion reste répandue, comme c’est le cas pour les descendants africains et des groupes minoritaires et les immigrés.

    6. Objectifs du Millénaire pour le Développement

    La Chine affirme que la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement s’impose comme un impératif pressant et il est urgent de renforcer la coopération entre les différentes parties pour aider les « PMA » à relever «  le défi de la survie ».

    A l’heure actuelle, la tâche est ardue pour réaliser à la date prévue les OMD à l’échelle mondiale. Les pays développés doivent honorer effectivement leurs engagements en matière d’aide publique au développement, ouvrir les marchés, réduire ou annuler les dettes des pays en développement et accroître leurs soutiens financiers et technologiques à ces derniers. Les institutions financières internationales doivent consacrer prioritairement leurs ressources à l’aide aux pays en développement, notamment aux PMA.

    Les pays en développement, quant à eux, doivent explorer activement des modèles efficaces de développement et de lutte contre la pauvreté pour réaliser un développement de plus haut niveau.

    6. Gouvernance économique mondiale

    La Chine signale que la réforme de la gouvernance économique mondiale progresse doucement mais sûrement et les divers mécanismes de coopération régionale se développent vigoureusement.

    7. G20 ∕ Economie mondiale

    La Chine est favorable à ce que le G20 passe d’un outil de gestion de crise à moyen terme à un mécanisme de gouvernance économique à long terme, pour jouer un plus grand rôle dans la gouvernance de l’économie mondiale et la promotion de la reprise et de la croissance globale.

    III. Questions régionales

    1. La Question palestinienne et le conflit au Moyen-Orient

    La Chine, qui se considère depuis toujours favorable à la juste cause des Palestiniens, soutient leur accès au statut d’Etat membre de l’ONU et la mise en œuvre de la « solution à deux Etats »par voir de négociations politiques et la création d’un Etat palestinien indépendant et pleinement souverain sur la base des frontières de 1967 er avec Jérusalem Est.

    Elle estime qu’il est nécessaire de faire progresser dans le même temps et de manière équilibrée les négociations Syrie – Israël et Liban –Israël pour parvenir finalement à une paix globale, juste et durable au Moyen-Orient et à la coexistence pacifique entre les pays arabes et Israël.

    La Chine souligne que la communauté internationale et les parties concernées se doivent de travailler sans relâche dans ce sens pour faire avancer continuellement le processus de paix au Moyen-Orient.

    2. Le Printemps arabe

    La Chine suit avec une grande attention la situation turbulente en Asie de l’ouest et en Afrique du nord. Elle est pour le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures, respecte et soutient les efforts des pays de la région pour gérer en toute indépendance leurs affaires intérieures et respecte les aspirations et revendications de leurs peuples.

    La Chine espère que les parties concernées de ces pays régleront leurs divergences par le dialogue politique pour rétablir au plus tôt la stabilité et l’ordre.

    Syrie

    La Chine, avec la Russie, a usé de son droit de veto contre le projet de résolution du Conseil de sécurité, présenté par note pays, au nom des pays arabes.

    La Chine suit avec beaucoup d’attention l’évolution de la situation en Syrie et elle est profondément préoccupée par les développements de la crise en Syrie qui a causé la mort de civils et affecte la paix et la stabilité au Moyen-Orient.

    La Chine condamne tous les actes de violence contre les civils innocents et demande au gouvernement et à toutes les factions politiques de la Syrie de mettre fin, immédiatement, à tous les actes de violence et de restaurer rapidement la stabilité et l’ordre social.

    La Chine appelle le gouvernement syrien à entendre, de façon sérieuse, le désir légitime du peuple aux réformes et au développement. Elle appelle les différentes factions politiques en Syrie d’exprimer leurs aspirations politiques sans violence et dans le cadre de la loi.

    La Chine appelle toutes les parties concernées en Syrie à se lancer immédiatement dans un dialogue politique inclusif sans conditions préalables et de discuter un plan et un mécanisme de réforme politique globale.

    La Chine appelle à la tenue de référendum sur le projet d’une nouvelle Constitution et d’élections parlementaires et l’établissement d’un gouvernement d’union nationale, avec la participation de différentes factions. Elle estime que les efforts devraient être entrepris sur cette base pour une mise en œuvre complète de ce plan de réforme.

    La Chine comprend les préoccupations des pays arabes et de la Ligue des Etats arabes dans la recherche d’une solution rapide à la situation en Syrie. La Chine valorise le rôle et apprécie les efforts des pays arabes et de la Ligue arabe dans la recherche d’une solution politique à la situation en Syrie.

    La Chine appuie la position des pays arabes qui dit que la violence doit être arrêtée immédiatement, que les civils en Syrie doivent être protégés, que l’assistance humanitaire doit être acheminée en Syrie, et qu’une intervention militaire extérieure doit être écartée. La Chine espère que le problème soit résolu dans le cadre de la Ligue arabe, par des moyens politiques et pacifiques.

    La Chine souligne que la Communauté internationale doit respecter la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de la Syrie, agir et interagir avec prudence afin d’éviter de nouveaux bouleversements qui menaçaient la paix régionale.

    Lybie

    La Chine considère que la Libye est entrée dans une période cruciale de transition vers la reconstruction post-conflit. Elle respecte le choix du peuple libyen et espère que, sous la direction du Conseil National de Transition (CNT), les différentes parties libyennes inaugureront un processus politique inclusif pour préserver l’union nationale et l’unité du pays, stabiliser rapidement la situation et entamer la reconstruction économique.

    La Chine estime que l’ONU doit jouer un rôle central dans la reconstruction libyenne et soutient la Mission d’Appui des Nations Unies en Libye (MANUL).

    3. Soudan ∕ Soudan du Sud

    La Chine respecte le libre choix des peuples soudanais et sud soudanais et espère que le tout jeune Etat du Soudan du Sud connaîtra stabilité et prospérité. La Chine estime que la communauté internationale doit continuer à soutenir et à encourager le Soudan et le Soudan du Sud à régler les question en suspens à travers le dialogue et les consultations, à coexister en paix et à travailler ensemble pour leur développement ainsi que pour la paix et la stabilités régionales .

    La Chine a toujours plaidé activement en faveur du dialogue pour promouvoir le processus de paix entre le Soudan et le Soudan du Sud et le règlement adéquat du problème de Darfour.

    La Chine s’engage à continuer à œuvrer de concert avec la communauté internationale pour jouer un rôle constructif dans la réalisation de la paix, de la stabilité et du développement dans cette partie du monde.

    4. Situation dans la Péninsule coréenne

    La Chine salue l’évolution positive de la situation dans la péninsule coréenne et estime que le dialogue et les consultations constituent le seul moyen efficace pour régler le problème et que les pourparlers à sis sont un mécanisme efficace pour promouvoir la dénucléarisation de la péninsule et en Asie du Nord-Est.

    La Chine a toujours plaidé en faveur de la pais et joué un rôle tout particulier pour apaiser la tension et préserver la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne. Elle salue la reprise du dialogue entre la RPDC (Corée du Nord) et la République de Corée (Corée du Sud) et les Etats-Unis, et souhaite que les parties concernées puissent saisir les opportunités et maintenir leurs dialogues et contacts en vue d’une reprise rapide des pourparlers à six.

  • Guerres américaines au Maghreb, 1801-1805 et 1815-1816

    Guerres américaines au Maghreb, 1801-1805 et 1815-1816

    Tags : Etats-Unis, Barbarie, Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, piraterie,

    Guerres de Barbarie, 1801-1805 et 1815-1816
    Les États de Barbarie étaient un ensemble d’États d’Afrique du Nord, dont beaucoup pratiquaient la piraterie soutenue par l’État afin d’exiger un tribut des puissances atlantiques plus faibles. Le Maroc était un royaume indépendant, tandis qu’Alger, Tunis et Tripoli devaient une allégeance peu contraignante à l’Empire ottoman. Les États-Unis ont mené deux guerres distinctes contre Tripoli (1801-1805) et Alger (1815-1816), bien qu’à d’autres moments ils aient préféré payer un tribut pour obtenir la libération de captifs détenus dans les États de la Barbarie.

    La pratique de la piraterie soutenue par l’État et de la rançon des captifs n’était pas tout à fait inhabituelle pour l’époque. De nombreux États européens commandaient des corsaires pour attaquer leurs navires respectifs et participaient également à la traite transatlantique des esclaves. Les deux principales puissances européennes, la Grande-Bretagne et la France, ont jugé opportun d’encourager la politique des États de la Barbarie et de leur payer un tribut, car cela permettait à leurs navires marchands de bénéficier d’une part accrue du commerce méditerranéen, et les dirigeants barbaresques ont choisi de ne pas défier les marines britanniques ou françaises supérieures.

    Avant l’indépendance, les colons américains avaient bénéficié de la protection de la marine britannique. Cependant, une fois que les États-Unis ont déclaré leur indépendance, les diplomates britanniques n’ont pas tardé à informer les États barbaresques que les navires américains pouvaient être attaqués. En 1785, le Dey Muhammad d’Alger déclara la guerre aux États-Unis et captura plusieurs navires américains. Le gouvernement de la Confédération des États-Unis, en proie à des difficultés financières, n’est pas en mesure de lever une marine ou le tribut qui protégerait les navires américains.

    Contrairement au conflit avec Alger, les négociations américaines avec le Maroc se déroulent bien. Le sultan marocain Sidi Muhammad avait saisi un navire marchand américain en 1784 après que les États-Unis eurent ignoré les ouvertures diplomatiques. Cependant, Muhammad a finalement suivi une politique de commerce pacifique, et les États-Unis ont réussi à conclure un traité avec le Maroc en 1786. Cependant, le Congrès n’était toujours pas en mesure de réunir suffisamment de fonds pour satisfaire le Dey d’Alger.

    Afin de relever le défi posé par le Dey d’Alger, Thomas Jefferson, alors ministre américain en France, tenta de mettre sur pied une coalition de puissances navales plus faibles pour vaincre Alger, mais sans succès. Cependant, le Royaume du Portugal est également en guerre contre Alger et empêche les navires algériens de passer le détroit de Gibraltar. Par conséquent, les navires marchands américains dans l’océan Atlantique sont restés en sécurité pendant un certain temps et ont temporairement soulagé le gouvernement américain des défis posés par les États de Barbarie.

    En 1793, une brève trêve entre le Portugal et l’Algérie expose les navires marchands américains à la capture, ce qui oblige les États-Unis, qui n’avaient jusqu’alors réussi qu’à conclure un traité avec le Maroc, à entamer des négociations avec les autres États de la Barbarie. En 1795, le gouvernement américain envoya les diplomates Joel Barlow, Joseph Donaldson et Richard O’Brien en Afrique du Nord et réussit à conclure des traités avec les États d’Alger, de Tunis et de Tripoli. Selon les termes de ces traités, les États-Unis acceptent de payer un tribut à ces États. Le traité avec Alger a permis de libérer 83 marins américains.

    L’adoption de la Constitution en 1789 a donné au gouvernement américain le pouvoir de prélever des impôts et de lever et maintenir des forces armées, pouvoirs qui faisaient défaut sous les Articles de la Confédération. En 1794, en réponse aux saisies de navires américains par les Algériens, le Congrès autorise la construction des six premiers navires de la marine américaine. En 1801, le pacha de Tripoli, Yusuf Qaramanli, invoquant des retards de paiement du tribut, exigea un tribut supplémentaire et déclara la guerre aux États-Unis. Les États-Unis ont réussi à vaincre les forces de Qaramanli grâce à un assaut naval et terrestre combiné du Corps des Marines des États-Unis. Le traité des États-Unis avec Tripoli conclu en 1805 comprenait une rançon pour les prisonniers américains à Tripoli, mais aucune disposition relative au tribut.

    En 1812, le nouveau Dey d’Alger, Hajji Ali, rejeta le tribut américain négocié dans le traité de 1795 comme insuffisant et déclara la guerre aux États-Unis. Des corsaires algériens capturent un navire américain quelques semaines plus tard. Conformément à un accord entre le Dey et les diplomates britanniques, la déclaration algérienne a été programmée pour coïncider avec le début de la guerre de 1812 entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. La guerre avec la Grande-Bretagne empêchait le gouvernement américain d’affronter les forces algériennes ou de récupérer les captifs américains à Alger. Une fois que le traité de Gand mit fin à la guerre avec la Grande-Bretagne, le président James Madison put demander au Congrès de déclarer la guerre à Alger, ce qu’il fit le 3 mars 1815. La marine américaine, dont la taille avait considérablement augmenté après la guerre de 1812, a pu envoyer une escadre entière, dirigée par le commodore Stephen Decatur, en Méditerranée.

    Lorsque l’expédition navale américaine arrive à Alger, un nouveau dirigeant, le Dey Omar, est au pouvoir. Omar souhaitait rétablir l’ordre après plusieurs années d’instabilité politique et était parfaitement conscient qu’il ne pouvait plus compter sur le soutien britannique contre les Américains. Decatur avait déjà vaincu deux navires de guerre algériens et capturé des centaines de prisonniers de guerre, et se trouvait dans une position favorable à la négociation. Le Dey Omar accepta à contrecœur le traité proposé par Decatur qui prévoyait un échange de prisonniers américains et algériens et la fin des pratiques de tribut et de rançon. Ayant vaincu le plus puissant des États de Barbarie, Decatur navigua vers Tunis et Tripoli et obtint des traités similaires. À Tripoli, Decatur a également obtenu du pacha Qaramanli la libération de tous les captifs européens. Le Sénat américain a ratifié le traité algérien de Decatur le 5 décembre 1815. Le dey Omar répudia le traité, mais un autre escadron américain arriva après un bombardement combiné anglo-hollandais d’Alger, et le commissaire américain William Shaler dicta les termes d’un nouveau traité qui contenait essentiellement les mêmes dispositions que l’ancien. Shaler conclut ses négociations le 23 décembre 1815, mais le Sénat, en raison d’un oubli accidentel, ne ratifia le traité que le 11 février 1822.

    Les États de Barbarie, bien qu’ils n’aient pas capturé d’autres navires américains, ont commencé à reprendre leurs raids en Méditerranée et, malgré les bombardements punitifs britanniques, ils n’ont pas mis fin à leurs pratiques avant la conquête française de l’Algérie en 1830.

    Source : US Department of State

    #Etats_Unis #Barbarie #Maroc #Algérie #Tunisie #Libye

  • La crise en Libye a coûté cher au peuple libyen

    Tags : Libye, Algérie, Sommet arabe, Syrie

    Délégué de l’Algérie à la Ligue arabe : La crise en Libye a coûté cher au peuple libyen.

    Algérie, 27 octobre 2022 (LANA) – Le représentant permanent de l’Algérie auprès de la Ligue des États arabes, « Abdul Hamid Shbira », a déclaré que son pays a fait de grands efforts pour coopérer avec les pays voisins et la Ligue arabe afin de régler la crise libyenne.

    Dans ses déclarations – en marge des réunions préparatoires du sommet arabe en Algérie, qui débutera le premier novembre prochain et durera deux jours – Shbira a souligné que l’Algérie pousse toujours vers la stabilité et l’intégrité territoriale de la Libye et s’efforce de sortir de la crise actuelle qui coûte cher au peuple libyen.

    Il a ajouté que la Libye est un pays voisin et un centre d’intérêt pour son pays en termes de règlement de la situation intérieure, d’activation du dialogue entre les parties à la crise et d’avancement vers des élections libres et équitables sans aucune ingérence extérieure.

    Il a souligné que le prochain sommet abordera de nombreux dossiers, notamment la question palestinienne et la situation en Libye et en Syrie.

    LANA, 27 /10/2022

    #Libye #Algérie #Syrie

  • Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc-leaks: Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • Entretien au Département de la Défense américain

    Entretien au Département de la Défense américain

    Maroc, Etats-Unis, défense, sécurité, Sahel, Algérie, Libye, African Lion, Amanda Dory,

    Destinataire principal :CAB/1 – CAB/2 – SG
    Destinataire CC :DG7/6
    Transmission :Cryptée
    Référence :

    Objet : Entretien au Département de la Défense américain avec la Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie, Mme Amanda Dory.

    J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que j’ai eu un entretien, le 27 février 2012, au Département de la Défense américain, avec Madame Amanda Dory, Sous-Secrétaire adjoint chargée de la stratégie. J’ai été accompagné, lors de cette réunion, par le Colonel Mohamed Anesrif, Attaché Militaire de notre pays aux Etats-Unis.

    Du coté américain, le Général Christopher Leins, Directeur de la région Afrique au Joint Chiefs of Staff et Mme Niki Gurwith, Desk Maroc au Département de la Défense, ont également pris part à cette réunion.

    La responsable américaine m’a fait part de la satisfaction de son Département de la qualité des relations militaires et politico-militaires entre nos deux pays, ainsi que de l’assistance que notre pays a apportée durant la crise libyenne.

    Tout en soulignant le caractère évolutif du volet militaire de la coopération bilatérale, elle a ajouté que le statut des accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays, et dont les textes de base ont été discutés lors du dernier Defense Consultative Committee (DCC) tenu en avril 2011, sont en cours de finalisation. Elle a également salué la partie marocaine pour le bon déroulement des négociations en vue de moderniser les accords cadre de coopération militaire entre nos deux pays.

    Mme Dory a également soulevé la question de la sécurité dans la région sahélo-saharienne en mettant l’accent sur la nécessité d’y instaurer une zone de paix et de sécurité, particulièrement face aux vents de changements que connaissent quelques pays de la région. Elle s’est interrogée sur l’impact qu’aurait un rapprochement sécuritaire entre le Maroc et l’Algérie sur la réduction et éventuellement l’élimination des menaces sécuritaires émanant de la région sahélo-saharienne.

    La responsable américaine m’a informé que la prochaine session du DCC se déroulera à Washington. C’est dans ce sens qu’elle a voulu s’enquérir des préférences de notre pays quant à la meilleure période pour la tenue de cette réunion.

    Le Général Leins a, quant à lui, relevé l’importance des exercices militaires bilatéraux que nos deux pays organisent de manière régulière (African Lion, etc…). Il a ajouté qu’il serait opportun de transformer certains de ces exercices militaires bilatéraux en exercices multilatéraux et ce, dans le cadre de l’OTAN, par exemple.

    Pour ma part, j’ai souligné l’excellence des relations militaires entre nos deux pays en mettant en exergue les partenariats existants (partenariat avec la Garde Nationale de l’Etat de l’Utah, les accords en cours de négociation/finalisation, etc…).

    J’ai saisi l’opportunité de briefer mes interlocuteurs sur la situation dans notre région dans le contexte du « printemps arabe » en mettant l’accent sur l’expérience unique de notre pays en matière de réformes tous azimuts lancées sous la conduite de Sa Majesté Le Roi, Que Dieu L’Assiste.

    J’ai briefé les responsables américains sur la situation au Sahel, en mettant l’accent sur le flux des armes et missiles de types MANPADS en provenance de la Libye. J’ai relevé la disposition du Maroc à apporter le soutien nécessaire en vue de mettre fin à la situation d’insécurité causée par le groupe terroriste AQMI (lutte contre toutes les sortes de financement du terrorisme, le trafic en tous genres, etc…)

    J’ai également saisi cette occasion pour expliquer à mes interlocuteurs la dynamique nouvelle que connaît notre région, particulièrement entre le Maroc et l’Algérie et ce, en notant que la coopération sécuritaire connaîtra un renforcement grâce à la signature d’un accord allant dans ce sens.

    Au sujet de la coopération du Maroc avec l’OTAN, j’ai précisé que notre pays adopte une stratégie multidimensionnelle en matière de coopération sécuritaire et que le cadre du Dialogue Méditerranéen de l’OTAN est un cadre complémentaire aux autres instances de coopération que ce soit au niveau bilatéral, régional ou international. C’est dans ce sens que l’Attaché Militaire, le Colonel Anesrif, a évoqué l’Accord « Active Endeavour », dont l’échange de lettres entre l’OTAN et notre pays a été signé en juin 2008.

    L’Ambassadeur

    Rachad Bouhlal

    #Maroc #Etats_Unis #USA #Algérie #Libye #Sahel

  • La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    La semaine prochaine au Conseil de sécurité de l’ONU

    ONU, Conseil de Sécurité, Sahara Occidental, Libye, MINURSO, UNSMIl, Somalie,

    Activités du Conseil de sécurité du 24 au 28 octobre 2022

    Lundi matin (24 octobre), le Conseil de sécurité se réunira pour un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (UNSMIL). Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye et chef de l’UNSMIL, Abdoulaye Bathily, informera le Conseil pour la première fois en cette qualité.

    Un briefing ouvert, suivi de consultations à huis clos, sur les volets politique et humanitaire en Syrie aura lieu mardi matin (25 octobre). L’envoyé spécial pour la Syrie, Geir O. Pedersen, et le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, devraient faire un exposé.

    Mardi après-midi, il y aura un briefing et des consultations sur le dossier des armes chimiques en Syrie. Le Haut Représentant pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, est le présentateur prévu.
    Le mercredi matin (26 octobre), il y aura un briefing ouvert et des consultations privées sur la région des Grands Lacs. L’envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, devrait présenter au Conseil son exposé semestriel sur la mise en œuvre du Cadre de paix, de sécurité et de coopération (CPS) de 2013 pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région des Grands Lacs.

    Les membres du Conseil tiendront une réunion privée le mercredi après-midi pour recevoir le briefing annuel de la Présidente de la Cour internationale de justice (CIJ) Joan E. Donoghue.

    Jeudi matin (27 octobre), le Conseil de sécurité doit voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de vérification des Nations unies en Colombie.

    Jeudi matin également, le Conseil recevra un briefing sur le rapport du Secrétaire général sur la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA). Les intervenants attendus sont la Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix et au Département des opérations de paix (DPPA-DPO), Martha Ama Akyaa Pobee, et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Hanna Serwaa Tetteh. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite de la séance d’information publique.

    Jeudi après-midi, le Conseil tiendra un briefing ouvert sur l’Ukraine, sous le point de l’ordre du jour « Menaces pour la paix et la sécurité internationales », à la demande de la Russie.

    Vendredi matin (28 octobre), les membres du Conseil devraient voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission d’assistance des Nations unies en Somalie (UNSOM) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL).

    Le débat trimestriel ouvert sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne » aura lieu vendredi matin. Le coordinateur spécial pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, est le présentateur prévu.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité des sanctions 1267/1989/2253 contre l’État islamique en Iraq et au Levant (ISIL/Da’esh) et Al-Qaida tiendra des consultations informelles lundi (24 octobre), afin de recevoir l’exposé trimestriel de son équipe de surveillance.

    Le mercredi (26 octobre), le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés se réunira pour des consultations informelles afin de discuter de ses conclusions sur le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés aux Philippines.

    Le vendredi (28 octobre), il y aura une réunion formelle du Comité d’état-major.

    Toujours vendredi, le Groupe de travail sur les enfants et les conflits armés tiendra une réunion formelle, au cours de laquelle le Bureau du Représentant spécial pour les enfants et les conflits armés présentera le rapport du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés au Soudan.

    Le Comité des sanctions contre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) tiendra vendredi une séance d’information ouverte aux États membres sur le dernier rapport de son groupe d’experts.

    Vendredi (28 octobre) et samedi (29 octobre), le Comité 1373 de lutte contre le terrorisme tiendra une réunion spéciale en Inde sur la « lutte contre l’utilisation des technologies nouvelles et émergentes à des fins terroristes ».

    Lundi (24 octobre), la Norvège convoquera une réunion à huis clos du Conseil de sécurité selon la formule Arria, intitulée « Engager l’Afghanistan ».

    Des informations générales sur bon nombre de ces questions ont été publiées dans nos prévisions mensuelles pour octobre 2022.

    D’autres développements du Conseil seront publiés sur What’s in Blue.

    Security Council Report