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  • Licences d’importation automobile: Les précisions du GCA

    Licences d’importation automobile: Les précisions du GCA

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    Le secteur automobile est mal au point en Algérie. Il vit une crise aiguë due principalement à l’arrêt depuis plus de deux ans de l’activité des concessionnaires et du retard de montage en Algérie des véhicules. Cette situation a entraîné la flambée de prix des véhicules. Mais, il peine à se remettre sur pied depuis plusieurs années déjà. Cela concerne aussi bien la construction que pour l’importation. Toutefois, certains concessionnaires multimarques comme le géant français Renault, arrivent à commercialiser certaine produits, issus de nouvelles générations 2022 comme la fameuse Kangoo dont le prix a atteint sur le marché les 477 millions de centimes contre 400 millions auparavant.

    Quant aux concessionnaires algériens, ils disent traverser aujourd’hui la plus grave crise qu’ils n’aient jamais vécue. Une certitude que de dire que le marché de l’automobile connaît depuis quelques années une crise profonde. Pour les spécialistes, la raison en est d’une part la suspension de l’importation des véhicules neufs et de l’autre la flambée des prix des véhicules «maison», en plus de la fermeture des usines de montage de véhicules.

    Le dossier des véhicules neufs continue en tous cas de défrayer la chronique économique en Algérie. Depuis trois ans, les annonces se relayent sur l’imminence du début d’octroi des autorisations d’importation sans que les mesures adéquates ne soient concrétisées sur le terrain. Les citoyens demandeurs, tout comme certains concessionnaires, sont en droit de s’interroger s’il existe une échéance pour le retour effectif de l’importation des véhicules neufs. Une date aurait été avancée pour l’année 2022 mais c’est toujours le suspense. Le gouvernement profite entre-temps d’apporter les correctifs nécessaires à l’activité des concessionnaires, à travers un nouveau cahier des charges pour l’année 2022 lequel toutefois tarde toujours, selon bon nombre concessionnaires.

    Ces derniers jours, une certaine polémique qui ne dit pas son nom, a enflé sur les réseaux sociaux, au sujet de l’importation des véhicules neufs. Les rumeurs portent sur la délivrance de licences d’importation de véhicules, ce qui a amené le Groupement des concessionnaires automobiles d’Alger (GCA) à réagir. Ce dernier rappelle dans une note, publiée dimanche dernier, que «seul le ministère de l’Industrie est habileté à véhiculer les bonnes informations», en ce qui concerne le dossier automobile.

    Le Groupement a également démenti les informations relayées par les réseaux sociaux et même certains médias qui affirmaient qu’«une douzaine de concessionnaires allaient bénéficier prochainement de licences d’importation de véhicules neufs et un budget de 02 milliards de dollars allaient être alloué pour l’importation de 200.000 véhicules». Le GCA a souligné que la réponse du ministère de l’Industrie concernant la délivrance des autorisations d’importation aux concessionnaires, «est attendue depuis maintenant 11 mois et le dossier est encore en stand-by». Concernant la somme allouée à l’importation des véhicules, le groupement a rappelé que la somme en question a été évoquée dans le décret exécutif 20-27 du 19 août 2020, par l’ancien ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali.

    Depuis 04 ans maintenant, le marché algérien de l’automobile a connu une énorme crise. Après avoir tiré la sonnette d’alarme, les concessionnaires automobiles, selon Echorouk, avancent d’autres propositions pour mettre fin à cette crise. Notamment l’adoption à la fois de l’importation et de la fabrication de voitures en Algérie. Cela, en accordant des licences d’importation aux agents ayant déposé des dossiers complets depuis plus d’un an au ministère de l’Industrie. En plus, ces derniers devraient répondre à certaines conditions nécessaires. Ils devraient, en échange, signer un engagement. Celui-ci vise à se convertir à l’industrialisation dans un délai ne dépassant pas 03 ans.

    D’après la même source, les agents ont, en outre, réclamé l’ouverture de l’importation de voitures neuves à des fins de vente. Mais d’une manière réfléchie assurant l’exploitation optimale des devises fortes. Cela, en se basant sur deux points majeurs. Il s’agit des besoins actuels du marché local et de la vision future sur le secteur de l’automobile en Algérie. En outre, le groupement des concessionnaires a proposé la mise en place d’une condition pour la délivrance de l’agrément. En effet, les agents bénéficiaires devraient signer un engagement écrit dédié à l’investissement dans l’industrie automobile dans un délai de 03 ans maximum. Sachant que la coordination des investisseurs vise à construire une base solide pour l’industrie automobile en particulier et l’industrie mécanique en général.

    Ainsi, les concessionnaires devraient se charger de fournir les informations des étapes de mise en œuvre au ministère de l’Industrie. De ce fait, celles-ci pourraient suivre le déroulement du projet. Selon le même quotidien, dans le courrier en question, les agents ont évoqué la mauvaise situation financière qu’ils traversent en l’accréditation.

    Le Carrefour d’Algérie, 10/08/2022

    #Algérie #Importation_de_véhicules

  • Algérie : Cacophonie sur l’importation de véhicules

    Flou et opacité caractérisent le dossier des importations de véhicules

    Regrettable cacophonie!
    Les tergiversations, qui durent depuis près de deux ans, dans le traitement de ce dossier, donnent du crédit aux rumeurs qui soutiennent que le retard enregistré est «prémédité», en raison de la crise financière que traverse le pays.

    Hasna YACOUB

    Grand flop. Le dossier d’importation des véhicules fait, à nouveau, du surplace. Les déclarations faites, la semaine dernière, par le président du secrétariat technique du comité en charge des activités des concessionnaires, semblent n’avoir de vrai, comme attendu, que l’effet d’annonce.

    Le drame est que ce responsable, qui avait affirmé à l’agence officielle que «dans les tout prochains jours», des agréments allaient être délivrés aux concessionnaires, a été démenti par sa tutelle!

    Dans un communiqué rendu public, le ministère de l’Industrie a indiqué que «le comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaires de véhicules neufs, a examiné quatre dossiers sur les 32 reçus à ce jour». Il a également précisé que ces quatre dossiers, qui relèvent des domaines des véhicules particuliers et utilitaires, camions, tracteurs routiers, autocars et camionnettes, engins roulants et enfin tracteurs agricoles, ont été examinés durant des réunions tenues pendant 3 jours, à savoir du 27 au 29 juin. «Les dossiers traités ont fait l’objet de réserves qui seront notifiées aux opérateurs pour leur levée, et sont ainsi ajournés jusqu’à satisfaction, par les opérateurs, des compléments d’informations requis», a informé le ministère. Or, Lundi dernier, Mohamed Djebili, président du secrétariat technique du comité en charge des activités des concessionnaires, avait indiqué que les dossiers d’une trentaine de concessionnaires automobiles ont été étudiés durant les deux derniers jours. Il avait fait état, aussi, d’un premier rapport que le comité s’apprêtait à adresser au ministre. Djebili avait même détaillé que parmi les 30 dossiers, 11 concernaient l’importation de véhicules touristiques et utilitaires, 10 dossiers déposés par des candidats intéressés par l’activité de concessionnaires de véhicules de travaux publics, de levage et de manutention et neuf dossiers pour des agréments de concessionnaires motocycles.

    Mohamed Djebili ne peut pas brasser du vent. Il parle en connaissance de cause car, au vu du poste qu’il occupe, l’homme est au coeur de l’opération d’importation des véhicules neufs. Alors, que se passe-t-il au ministère de l’Industrie? Ou, du moins, que s’est-il passé entre le lundi et le jeudi derniers? Lorsqu’un cadre du ministère de l’Industrie, et pas n’importe lequel, mais bien le président du secrétariat technique du comité en charge de l’étude des dossiers des concessionnaires, affirme qu’une trentaine de dossiers a été étudiée, il ne peut pas en avoir rêvé? Ce chiffre-là est réduit non pas de moitié, ni à un tiers, mais juste à 4 dossiers qui, de plus, font l’objet de réserves. Autrement dit, aucun concessionnaire ne répond, pour l’heure, aux critères et conditions exigés par le ministère! Il n’y aura donc pas d’agréments délivrés prochainement, encore moins d’importation de véhicules, qui est, de fait, renvoyée aux calendes grecques. C’est dire le flou et la totale opacité qui caractérisent cette opération depuis son lancement.
    Faut-il rappeler que l’ex-ministre, Ferhat Aït Ali Braham, avait annoncé la délivrance de quatre agréments provisoires, tout en refusant de révéler les noms des heureux élus.

    La polémique qu’il avait suscitée et son refus d’obtempérer aux injonctions de son Premier-ministre à l’époque, avaient valu son poste à Ferhat Aït Ali.

    Les quatre agréments provisoires ont, bien évidemment, été annulés après l’arrivée d’un nouveau responsable à la tête du ministère de l’Industrie, de même qu’a eu lieu une autre révision du cahier des charges.

    Les modifications introduites allaient dans le sens de l’assouplissement des conditions drastiques imposées par Aït Ali. Aristote a bien dit «qui peut le plus, peut le moins».

    Comment alors concevoir, que les concessionnaires qui avaient réussi à satisfaire les sévères critères exigés dans le cahier des charges d’Aït Ali, ne répondent pas, aujourd’hui, aux nouvelles conditions?

    Les tergiversations, qui durent depuis près de deux ans dans le traitement de ce dossier, donnent du crédit aux rumeurs qui soutiennent que le retard enregistré est «prémédité» en raison de la crise financière que traverse le pays.

    L’Expression, 03/07/2021

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