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  • Le Général doit se tordre de rire dans sa tombe

    -Charles de Gaule doit se tordre de rire dans sa tombe
    -La France est en précampagne des élections de la présidentielle de 2022.
    -Cette élection est plus intéressante que les précédentes par le contexte politique, économique et social, et la confrontation à une pandémie universelle (covid-19).
    -Elle est différente par l’irruption d’Eric Zemmour, qui se voit déjà installé à l’Élysée.

    La France est en précampagne des élections de la présidentielle de 2022. Cette élection est plus intéressante que les précédentes par le contexte politique, économique et social, et la confrontation à une pandémie universelle (covid-19).

    Elle est différente par l’irruption d’un candidat sorti de nulle part, en tout cas hors du sérail politique français, à savoir M. Eric Zemmour, qui se voit déjà installé à l’Élysée.
    Certains lecteurs des deux rives de la Méditerranée vont se demander pourquoi cet intérêt de ma part.
    J’interviens à titre de citoyen algérien impliqué malgré lui à ce qui se trame des deux côtés de cette mer.
    Je m’intéresse à la politique internationale et, à plus forte raison, à celle de la France.
    Je m’intéresse automatiquement aux candidats et à leur programme.
    Je m’intéresse enfin aux propos tenus par les différents candidats et en particulier à ceux de M. Zemmour.
    Il est une star des médias français depuis deux décennies. Débatteur et polémiste consacré, il est la coqueluche de ces mêmes médias et pour longtemps. Tant mieux pour lui.
    Mais dans une présidentielle où l’Algérie est présente malgré elle, dans une présidentielle où l’on essaie d’inculquer aux Français que tous les malheurs de la France viennent ou proviennent de mon pays et de mes compatriotes, il y a de quoi s’impliquer. Que l’on ne prenne pas cette position pour une ingérence étrangère mais comme la contribution de la libre expression.

    Pourquoi je me la «ramène» ? Je le fais :
    – En tant qu’ancien indigène puis sujet, puis français musulman, enfin français et ce, malgré moi et mon engagement pour la liberté et l’indépendance de mon pays ;
    – En tant que citoyen algérien impliqué malgré lui dans la présidentielle française par le comportement de la majorité des candidats ;
    – En tant que musulman fier d’être un héritier de Mohamed (qsssl) ;
    – En tant que compatriote des Français d’origine algérienne à qui on fait porter tous les malheurs de la France et qui servent de souffre-douleur à
    certains ;
    – En tant qu’homme politique suivant l’évolution de la situation internationale.
    Je le fais surtout pour essayer de poser des jalons d’un devenir commun, en bannissant le racisme, la xénophobie, la haine et j’en passe. A quoi bon nous inviter à écrire une histoire mémorielle commune, si nous sommes incapables d’assumer le présent en commun et de voir en commun l’avenir ? C’est vraiment une aberration.

    Qui est M. Zemmour ?

    Né en 1958 à Montreuil (Seine-Saint-Denis, France), fils de Roger Zemmour et de Lucette Lévy, devenus français grâce au décret Crémieux du 24 octobre 1870. Il n’est légalement français que par le droit du sol. Ses parents ne sont pas français de souche. Il est le fils d’un Algérien berbère et il le revendique. Ceci est à son honneur.
    Il est diplômé, personne ne peut le nier.

    Depuis trois décennies, il serine sa haine de Mohamed et de l’Algérie. Personnellement, son comportement me laissait pour le moins indifférent. Maintenant qu’il aspire à devenir président de la République française, je suis obligé de remettre les pendules à l’heure sans animosité et avec tout le respect dû à toute personne respectable…
    Il est devenu la star des médias, des studios, imposant ses positions, sa «méthode».
    Il a sa méthode, son argumentaire, ses idées, son positionnement politique qu’il faut respecter. Il doit admettre ceux des autres surtout lorsqu’ils sont irréfragables.
    Mais il a aussi son talon d’Achille, là où le bât blesse.

    Depuis le début de sa campagne, il se revendique en même temps du Général Charles de Gaulle et du Maréchal Philippe Pétain. Il en a le droit. Là, j’ai un point de vue historique et au lecteur d’en juger en son âme et conscience.
    Le 2 mars 1940, le Général de Gaulle a été condamné par l’État français dont le président de l’État français était le Maréchal Pétain à la peine de mort pour haute trahison, lors du procès de Clermont Ferrand.
    Le 25 août 1945, la Haute Cour de justice a condamné à mort le Maréchal Pétain et prononcé sa dégradation nationale et la confiscation de ses biens, peine commuée en détention à perpétuité par le Général de Gaulle (voir le journal Le Monde du 20 août 1945. Comment pouvoir se revendiquer de ces deux personnalités françaises que tout sépare, pour ne pas dire deux ennemis jurés ? Dans son livre Destin de la France, écrit en 2018, M. Zemmour parle de ces deux personnalités et il les décrit textuellement avec des sous-titres pour chacun d’entre eux comme suit :
    1- «Celui qu’il faut aimer»
    2- «Celui qu’il faut détester».

    Donc il avait fait lui-même le constat. Et quel constat !!! Au lecteur de vérifier. Monsieur Zemmour ne peut pas m’en vouloir, je fais la publicité de son livre et je ne fais que reproduire ce que lui-même a écrit.

    En ce qui concerne le Général de Gaulle, il avait choisi lui-même ses compagnons parmi lesquels il y a deux Mohamed, Mohamed Benyoussef, futur roi Mohammed V, et Mohamed Benhadj, natif de Saïda, Algérie, ancien sous-officier de l’armée française, prénom que M. Zemmour déteste, au point qu’il demande que ce nom soit banni du registre des naissances de France. Inutile de se poser la question. Avec une pareille décision, peut-il se revendiquer du Général de Gaulle ? Alors de grâce… Il n’est pas le seul à se revendiquer du Général de Gaulle. La plupart des autres candidats en font de même. N’étant pas français je m’abstiens de commenter. Le Général doit se tordre de rire dans sa tombe.
    Monsieur Zemmour semble oublier que le Maréchal Pétain a abrogé le décret Crémieux par le décret du 7 octobre 1940 avec comme conséquence le retour de Roger Zemmour, père d’Éric, à son ancien statut d’indigène algérien. Par quel miracle peut-il oublier un pareil affront fait à ses parents et revendiquer le Maréchal Pétain, lui attribuant même le mérite d’avoir sauvé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ?

    Je n’ai pas de réponse et laisse au lecteur la responsabilité d’avoir sa propre analyse et son propre point de vue.
    Pour ma part, forcé en ce temps-là, j’ai chanté comme tous les élèves de ma génération «Maréchal, nous voilà, devant toi, le sauveur de la France».
    Monsieur Zemmour fait languir la France entière, hommes et femmes politiques, journalistes, médias, etc. sur sa candidature.

    Eh bien, inutile de vous poser la question. IL SERA CANDIDAT.
    La raison en est bien simple. Avec des sondages qui l’accréditent d’un pourcentage à deux chiffres (16%), il est assez intelligent pour le faire et tout autre à sa place en ferait de même.

    Même s’il dégringole de moitié, il est assuré d’empocher au minimum huit millions quatre mille deux cent vingt-cinq euros (8.004.225 €), somme forfaitaire que tout candidat du premier tour reçoit, s’il obtient cinq pour cent (5%) des voix. Sachant qu’il sait bien compter, inutile de se faire de la bile. Sa campagne est prise en charge ailleurs. Avec ce magot, il pourra se permettre au moins d’assurer ses vieux jours, avoir sa propre chaîne TV, entre autres.
    Maintenant, je dis à M. Zemmour, lâchez les amarres, levez les voiles et bon vent pour la présidentielle en lui demandant de méditer cet adage populaire français «qui sème le vent récolte la tempête».

    Pour terminer cette contribution encore du De Gaulle pour tous les candidats :
    «La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c’est une action pour un idéal à travers des réalités.»
    Vous voyez que même ceux qui ont combattu le Général de Gaulle n’ont de haine ni envers lui, ni envers les Français, ni envers la France. Mais ils ne seront jamais disposés à tendre l’autre joue.

    Par Ali Chérif Deroua

    Le Soir d’Algérie, 18/10/2021

  • La campagne présidentielle de 2012 de Sarkozy était une connerie (scientifique)

    « LA CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLE DE 2012 DE NICOLAS SARKOZY ÉTAIT UNE CONNERIE, À LA FIN TOUT EST PARTI EN SUCETTE » | SCIENTIFIQUE

    “La campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a été une dinguerie, tout est parti en sucette à la fin”

    La campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a été « une dinguerie » et à la fin tout est « parti en sucette », a expliqué jeudi au tribunal judiciaire de Paris Jérôme Lavrilleux, seul à l’UMP à avoir admis sa responsabilité au procès pour les dépenses excessives de la campagne de l’ancien chef de l’État.

    À l’époque directeur adjoint de la campagne et directeur de cabinet de Jean-François Copé, patron de l’UMP (devenu Les Républicains), M. Lavrilleux a reconnu avoir couvert le système de double facturation mis en place pour éviter que les comptes de campagne de M. Sarkozy dépassent le montant légal autorisé, mais il a répété l’avoir découvert tardivement. Pour lui, c’est avant tout « l’inorganisation totale » de la campagne qui a conduit à ce désastre.

    Quatorze personnes dont l’ancien président Nicolas Sarkozy – absent à l’audience – sont jugées dans cette affaire.
    « Si on vous suit, le système (de double facturation) aurait été mis en place à votre insu, vous, le directeur adjoint de la campagne, vous, le directeur de cabinet? », interroge la présidente du tribunal, Caroline Viguier. Jérôme Lavrilleux, dont la voix trahit un certain agacement, voire, parfois, de l’énervement, n’en démord pas et reste sur sa ligne.

    « Je n’ai pas participé aux réunions des experts-comptables de la campagne » qui, dès le mois de mars, avaient mis en garde contre le dérapage des comptes. « Je ne sais pas qu’on va dans le mur ». Appelé à la barre, Pierre Godet un des experts-comptables, confirme qu’il ne l’a jamais rencontré. « Mon rôle était que ça se passe bien, que le candidat soit satisfait », résume M. Lavrilleux. Mais tout de même, insiste Mme Viguier, le système consistant à imputer à l’UMP des factures très élevées de conventions « bidons » et de sous-facturer au contraire les vrais meetings du président-candidat n’est pas tombé du ciel. 

    “Parti en sucette”

    « Je ne veux pas briser un fantasme sur le fait que tout ceci ait été planifié longtemps à l’avance, mais en fait tout s’est passé au fil de l’eau, de manière empirique », soutient le prévenu. « On baignait tous dans cette atmosphère: plus on en fait, et plus on remonte dans les sondages », explique-t-il aussi. Du coup, « on est parti en sucette ». Mais, martèle l’ex-député européen qui a définitivement abandonné la politique et s’occupe désormais de gîtes ruraux, ce n’est pas l’équipe de campagne qui décidait du rythme des meetings. « Qui définissait la stratégie de la campagne pour gagner l’élection, qui décide que dorénavant on fait un meeting par jour… ce n’est pas moi, les décisions stratégiques se prennent à l’Élysée », s’emporte-t-il. 

    Au total, M. Sarkozy animera 44 meetings. Des « shows télévisés » aux moyens démesurés pour montrer que le président-candidat est « accompagné, qu’il était en train de monter, qu’il va gagner », décrypte M. Lavrilleux. En mars 2012, admet-il cependant, quand Franck Attal (également sur le banc des prévenus), le responsable de la filiale événementielle de Bygmalion chargée d’organiser les meetings, est venu le voir, car il s’inquiétait du paiement des fournisseurs de la campagne, il lui a proposé de facturer l’UMP.

    “L’incompétence”

    « C’est donc vous qui avez soufflé le système de ventilation », réagit immédiatement Mme Viguier. »Pas du tout! », rétorque M. Lavrilleux, qui affirme qu’il ne sait pas qui en a eu l’idée. « C’est une question qui va continuer à me hanter pendant longtemps ». « Ceux qui ont bouclé les comptes de campagne ont essayé de faire rentrer trois litres d’eau dans une bouteille d’un litre et demi », dit-il aussi.

    « Quelle est votre hypothèse? C’est Guillaume Lambert (le directeur de campagne) qui a mis en place ce système tout seul? », tente la présidente. « Je préfère penser que c’est de l’incompétence », soupire M. Lavrilleux. M. Lambert devait être interrogé lundi, mais son avocat a indiqué en début d’audience que son client avait été hospitalisé en urgence. 

    Prudent Press Agency, 04 juin 2021

    Etiquettes : France, Nicolas Sarkozy, campagne électorale, Jérôme Lavrillo, UMP, Jean-François Copé, LR,

  • Emmanuel Macron a-t-il perdu les Français (et la prochaine élection présidentielle)?

    La Macronie ferait des déçus. Selon une étude IFOP-Fiducial, les trois quarts des Français s’estimeraient lésés par la politique du chef de l’État. Pour le journaliste politique Alexis Poulin, l’exécutif paierait là les déconvenues dont il serait la cause. Du coup, rien ne garantit un renouvellement de bail au locataire de l’Élysée…

    La perspective d’une réélection inéluctable d’Emmanuel Macron, dépourvu du moindre concurrent sérieux, s’éloigne-t-elle? C’est le tour que semblent prendre les choses, à en croire un sondage réalisé par l’institut Ifop-Fiducial. C’est aussi ce que pense l’éditorialiste Alexis Poulin. Sollicité par Sputnik pour décrypter ces dernières tendances, celui-ci ne se montre guère surpris par ce qu’il perçoit comme les résultats d’une politique «qui ne fait que maltraiter les Français».

    Réalisée cette semaine sur un échantillon représentatif de la population française, l’enquête révélerait un sentiment d’abandon assez net face à la politique menée par l’actuel gouvernement. Ainsi, seules 27% des personnes interrogées se considéreraient «gagnantes» de la politique d’Emmanuel Macron, contre 73% qui s’estiment «perdantes». Un quart des mécontents se sentiraient même largement défavorisés par l’action menée depuis quatre ans. Chez ces irréconciliables insatisfaits, c’est sans surprise vers le Rassemblement national (34%) et La France insoumise (33%) que vont les affinités.

    Phénomène plus étonnant, bien qu’explicable par le sentiment de trahison envers les transfuges de leur parti, les adhérents du Parti socialiste seraient également 28% à se considérer spoliés par le quinquennat d’Emmanuel Macron. Enfin, ces trois sensibilités politiques s’estiment chacune perdante pour plus de 80% d’entre elles. Pour ce qui concerne le reste du spectre politique, parmi les sympathisants LR interrogés, le niveau d’insatisfaction est de 76%, ce taux atteint 73% chez EELV. Rien qui ne saurait surprendre Alexis Poulin, pour qui la politique actuelle ne sert que les intérêts d’une minorité prospère:
    «Emmanuel Macron n’est pas là pour gouverner dans l’intérêt des Français, mais dans celui des donneurs d’ordre qui l’ont mis là pour desserrer le carcan économique et rendre la France attractive aux yeux des investisseurs. C’est donc tout ce qu’il a fait. Et rien pour les travailleurs, les étudiants… pour qui ça a été une longue série de déceptions», tacle l’éditorialiste.

    Pour notre intervenant, ce n’est donc pas un hasard si les grands gagnants de ces quatre dernières années semblent être les dirigeants d’entreprise (68%) et les urbains, résidant dans les grandes métropoles (43%), tandis que les laissés pour compte se trouvent clairement du côté des retraités (84%), des classes moyens (81%) et des ruraux (80%). Une segmentation d’une logique implacable.

    Une base de fidèles insuffisante

    Ne resterait donc guère que les militants macronistes qui, malgré tout, semblent majoritairement satisfaits. Les sympathisants de La République en marche (LREM) interrogés dans le cadre du sondage s’estiment, de fait, à 76% bénéficiaires de la politique de leur leader.

    Ce socle d’irréductibles partisans ne sera toutefois pas suffisant pour les échéances électorales à venir, estime Alexis Poulin. Celui-ci voit de surcroît LREM se déliter à mesure que les scrutins approchent. Il subodore que les soutiens continueront à s’effriter. Comme le prouverait l’abandon progressif de l’étiquette du parti présidentiel: «C’est un fiasco total. Aujourd’hui, des cadres comme Stanislas Guerini envisagent de renoncer à l’étiquette En Marche. Ce mouvement est en train de s’effondrer sur lui-même. Ses membres savent bien que c’est un repoussoir à électeurs, car sa politique a fait perdre la plupart des Français. Pas seulement depuis la crise sanitaire. Rappelons-nous les violences infligées aux Gilets jaunes, aux opposants à la réforme des retraites…» S’il parvenait de nouveau à se faire élire, ce serait donc «à la marge, et encore… l’effet repoussoir étant énorme», poursuit notre interlocuteur.

    Faire monter le RN, une stratégie autodestructrice?

    Pour l’instant, le gagnant de ce désenchantement général semble être le Rassemblement national et Marine Le Pen. La présidente du parti d’opposition était ainsi donnée, dans un récent sondage Harris interactive, au coude à coude avec Emmanuel Macron (48 contre 52%) en cas de second tour entre les deux candidats. Une hypothèse qui est de plus en plus présentée comme une certitude, à mesure que l’échéance approche, déplore Alexis Poulin. La vieille stratégie mitterrandienne consiste à faire monter le parti nationaliste pour affaiblir les adversaires qui seraient, eux, capables de l’emporter dans le duel final. Cet artifice pourrait cette fois se retourner contre le pouvoir, estime le journaliste. Pour autant, à un an de l’élection et du second tour, cette issue n’aurait rien d’inéluctable: «Marine Le Pen a ses chances au détriment d’Emmanuel Macron. Mais on pourrait mettre n’importe qui face à Macron, même un tabouret, et il serait élu s’il fait la couverture du “Point” et de “L’Express” trois mois avant. Il faut arrêter de nous resservir leur duel comme un plat réchauffé», tacle Alexis Poulin. Plus récemment encore, un sondage Elabe établissait que près d’un Français sur deux jugerait possible une victoire de Marine Le Pen en 2022, soit une hausse de sept points depuis le dernier baromètre. Plus significatif encore, un Français sur trois serait prêt à voter pour la fille de Jean-Marie Le Pen. Elle serait même vue comme «plus courageuse», «dynamique» et «rassurante» que l’actuel hôte de l’Élysée.

    Des sondages à prendre néanmoins avec des pincettes, avertit Alexis Poulin:
    «Ces enquêtes, c’est une foire à l’andouillette. Nous vivons dans une république sondagière qui commande des sondages à tout va», rappelle-t-il avant d’ajouter: «On prend un échantillon soi-disant représentatif et on lui fait dire ce qu’on veut, il faut faire attention et surtout revenir à une véritable politique qui réponde aux enjeux, la dette par exemple.»

    Encore une affaire de «communication pure», juge donc l’éditorialiste
    Toute les 12 minutes, une arrivée en réanimation et grâce à Webedia l’épidémiologiste en chef va assurer le lancement de sa propagande pour 2022, tandis que son “parti” avec ses initiales s’effondre comme un château de cartes. Notre pays mérite mieux que cette opérette gore.
    Alarmants, de tels résultats n’auraient d’autre but que d’éveiller un sursaut républicain chez les citoyens et de ressusciter le fameux «barrage» contre le Rassemblement national. Un stratagème qui pourrait bien échouer cette fois. Après tout, «rien ne dit qu’Emmanuel Macron se représentera ni que Marine Le Pen sera au second tour», conclut Alexis Poulin.

    Le Maghreb, 14 mars 2021

    Tags : France, Emmanuel Macron, LREM, LR, Marine Le Pen, extrêm droite, élections,