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  • Macron se retourne contre l’Algérie qui a aidé à son élection

    Macron se retourne contre l’Algérie qui a aidé à son élection

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    Macron se retourne contre l’Algérie qui l’avait aidé lors de son élection à la présidence en 2017

    DIA-03 octobre 2021: L’actuel président français Emmanuel Macron s’est retourné contre le pays qui l’avait accueilli et aidé pour devenir président en 2017. Une ingratitude pour ne pas dire une lâcheté de la part d’un président, manipulé par des lobbies opposés à ce que l’Algérie et la France entretiennent des relations privilégiées.

    Alors qu’il était en pré-campagne électorale pour la présidentielle en France en 2017, Macron avait effectué une visite en Algérie au temps du défunt président Abdelaziz Bouteflika. Il a été alors reçu par les officiels algériens et avait fait une déclaration à la presse sur ses “bonnes intentions” quant au renforcement des relations bilatérales entre les deux pays.

    Macron a toujours développé un discours en faveur de la réconciliation des mémoires et d’un partenariat gagnant-gagnant avec l’Algérie. Durant l’année de son élection, il avait effectué en Algérie sa première visite en tant que président français. C’était en décembre 2017, quand le défunt président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah l’avait reçu.

    Macron avait fait part de son ambition de “relancer les relations privilégiées» qu’entretiennent les deux pays.

    Macron qui avait alors effectué une visite éclair “d’amitié”, avait promis de revenir en Algérie à l’occasion d’une visite d’Etat. Mais l’état de santé de Abdelaziz Bouteflika et la précipitation des événements, n’avaient pas permis à cette visite d’avoir lieu.

    Au début du hirak et avec la chute de Bouteflika, Macron et son ministre des Affaires étrangères, le colonialiste Jean-Yves Le Drian avaient tenté de s’ingérer dans les affaires internes du pays, mais ils ont été vite remis en place par les autorités du pays.

    A l’élection de M. Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême, le lobby français anti-algérien avait trompé Macron au départ. Mais il est vite revenu à de meilleurs sentiments en transmettant un message de félicitations au Président Tebboune en 2019.

    Auparavant, le Président Tebboune avait délivré un message clair au président français, lui signifiant que l’Algérie est un Etat souverain, qui ne badine pas avec ses principes consistant en son refus total d’ingérence dans les affaires internes des pays tiers.

    Macron avait compris le message pour devenir par la suite un “ami” du Président Tebboune, pour ainsi dire. Toutefois, avec la campagne électorale pour la présidentielle française de 2022, Macron semble être mal conseillé en s’en prenant à l’Algérie.

    En s’attaquant au pays qui a chassé la France, après une colonisation de 130 ans, Macron fait fausse route. Les propos qu’il avait tenus jeudi dernier avec des étudiants franco-algériens (double nationalité) invités à l’Elysée, ont fait réagir la présidence de la République qui a rejeté l’ingérence dans ses affaires intérieures de l’Algérie.

    Amir Hani

    DIA-Algérie, 02/10/2021

  • Alger-Paris : Tension sur toute la ligne

    Alger-Paris : Tension sur toute la ligne

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    Entre Alger et Paris, c’est la brouille. Le malaise qui semblait être latent jusque là entre les deux capitales a fini par prendre les attributs d’une crise diplomatique.

    L’Algérie a décidé, samedi, de rappeler son ambassadeur à Paris pour «consultation», a informé la présidence de la République, qui a annoncé qu’un « communiqué sera rendu public ultérieurement concernant cette question». A l’évidence les malentendus se sont accélérés ces derniers jours notamment depuis que les autorités françaises ont décidé de durcir les conditions d’octroi de visas aux Algériens en reprochant aux autorités (celles du Maroc et de la Tunisie aussi) de ne pas coopérer dans les démarches visant à expulser de France les Maghrébins en situation irrégulière.

    Les choses se sont cependant envenimées à la lecture des comptes rendus de la presse parisienne des déclarations d’Emmanuel Macron à l’occasion d’un déjeuner à L’Elysée avec 18 jeunes entre Français d’origine algérienne, binationaux et Algériens. A l’adresse de ces derniers, Macron a tenu un discours rassurant.

    Le président français Emmanuel Macron s’est voulu plutôt rassurant à l’adresse des jeunes potentiels demandeurs de visas pour poursuivre des études dans l’Hexagone, mais aussi à l’adresse des acteurs du monde économique.
    «Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder», a-t-il déclaré en référence à la mesure des autorités françaises de réduire «drastiquement» le nombre de visas attribués aux demandeurs issus des pays du Maghreb.

    S’exprimant à l’occasio«On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant qui avaient l’habitude de demander des visas facilement.» Il s’agit, pour Macron, de dire aux «dirigeants» que «si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereuse, on ne va pas vous faciliter la vie».

    La déclaration de Macron succède et conforte celle de son ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, lequel a affirmé devant les membres du Parlement que «… la France a drastiquement réduit le nombre de visas accordés aux Algériens, Marocains et Tunisiens tant que ces pays refuseront le retour de leurs compatriotes en situation irrégulière sur notre sol».

    Côté algérien, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a convoqué, mercredi, l’ambassadeur de France en Algérie, «afin de lui notifier une protestation formelle du gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du gouvernement français affectant la qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de la France». «Cette décision qui est intervenue sans consultation préalable avec la partie algérienne comporte l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un tapage médiatique générateur de confusion et d’ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d’application», relève le département des Affaires étrangères.

    Le ministère fait remarquer que son Secrétaire «M. Rachid Chakib Kaïd a mis en évidence la place centrale de l’élément humain dans la relation algéro-française et souligné la nécessité d’une gestion équilibrée, transparente et conforme aux instruments juridiques bilatéraux et universels du phénomène des mobilités des personnes.

    Concluant que l’Algérie déplore cet acte malencontreux qui frappe de précarité et d’incertitude un domaine sensible de coopération postulant la confiance ainsi que le respect de la dignité des personnes humaines et des engagements pris par les deux gouvernements».

    Auparavant, la première réaction des autorités algériennes a été signée Amar Belani, en sa qualité d’envoyé spécial chargé de la cause du Sahara Occidental et des pays du Maghreb arabe. «Nous prenons acte de cette décision disproportionnée et nous la déplorons. Dans la forme, elle est malencontreuse car elle intervient à la veille du déplacement d’une délégation algérienne à Paris dans le but de faire le point sur tous les cas en suspens et de déterminer le mode opératoire le plus satisfaisant en vue de renforcer la coopération dans le domaine de la gestion de l’immigration irrégulière», a déclaré, à l’APS, M. Belani. Ce dernier répondait au porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal.

    Cependant Macron a parlé de la «haine de la France» en faisant remarquer r qu’il ne visait pas «société algérienne dans ses profondeurs, mais de système politico-militaire qui s’est construit sur cette rente mémorielle». Il ne s’est pas empêché par ailleurs de dire que «le système algérien est fatigué», estimant que «le hirak l’a fragilisé». et d’ajouter, «j’ai un bon dialogue avec le président Tebboune mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur».

    A l’heure où nous mettions sous presse, un communiqué de la présidence de la République était annoncé.

    NAZIM BRAHIMI

    Reporters, 03/10/2021

  • Algérie – France : La dérive de Macron

    Algérie – France : La dérive de Macron

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    Les relations entre et l’Algérie et la France, déjà tendues, s’acheminent droit vers une crise diplomatique.

    Ce samedi, un communiqué de la présidence de la République, a fait état du rappel de l’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, pour « consultation ».

    « Un communiqué sera rendu public ultérieurement concernant cette question », s’est contentée d’écrire la présidence dans son communiqué.

    Pourquoi donc notre ambassadeur à Paris, a-t-il été rappelé ? Tout porte à croire, que c’est en rapport avec les dernières déclarations du président français, Emmanuel Macron sur l’Algérie.

    Emmanuel Macron s’est en effet « lâché » jeudi dernier en s’adressant aux «petits fils de la guerre d’Algérie ».
    Il s’agit notamment des français d’origine algérienne, binationaux et certains Algériens – pour échanger « librement sur ce conflit ».

    En premier lieu, la Guerre d’Algérie, durant laquelle la France a brûlé, torturé, violé, fait disparaitre et tué prés de deux millions d’Algériens, a été réduite à un simple conflit.

    Aussi, le président de la Républqiue, qui pourtant lors de sa visite en 2017, à Alger avait reconnu «les crimes de guerre » commis par son pays en Algérie, affirme sans retenue aucune que «l’histoire et les mémoires de la guerre d’Algérie étaient la matrice d’une grande partie de nos traumatismes » estimant qu’il y a « les souffrances qui ont été tues, et qui se sont construites comme étant irréconciliables, je pense tout l’inverse ».

    Non seulement. Macron est allé un peu loin, déclarant que « le système algérien est fatigué ».

    Il ajoute que « le hirak l’a fragilisé ». « J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur », a-t-il ajouté encore avant d’enfoncer le clou, notant que l’histoire algérienne a été «totalement réécrite » et qu’elle «ne s’appuie pas sur les vérités » mais qu’elle « repose sur une haine de la France ».

    Pour le président français, cette «désinformation» et cette « propagande » sont portées par les Turcs.
    C’est la deuxième fois en moins d’une semaine que le président français s’attaque ouvertement à l’Algérie.

    Le 28 septembre dernier, Paris a décidé de durcir les conditions d’obtention des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, qui « refusent» de délivrer les laisser-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés de France.

    Ainsi, l’octroi de visas à l’Algérie et au Maroc serait divisé par deux et réduit de 30 % pour la Tunisie sur la base des chiffres de 2020.
    Cette décision qui « est intervenue sans consultation préalable avec la partie algérienne comporte l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un tapage médiatique générateur de confusion et d’ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d’application », avait réagit le ministère algérien des Affaires étrangères.

    Affaire à suivre….

    Y. O.

    Algérie Breve News, 03/10/2021

  • Algérie-France: Le grave dérapage de Macron

    Algérie-France: Le grave dérapage de Macron

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    Le président français Emmanuel Macron s’est illustré par un dérapage inédit contre les institutions du pays tenant même de semer la zizanie entre la présidence et l’armée en affirmant que le président Abdelmadjid Tebboune serait l’otage d’un « système très dur ».

    Lors d’une rencontre, le jeudi 30 septembre, avec un groupe de 18 jeunes des descendants d’acteurs de la guerre d’Algérie, de tous les bords, le président français a accusé la classe dirigeante en Algérie de vivre de la « rente mémorielle », soulignant que la dernière restriction sur les visas était justement destinée contre cette classe.
    Macron s’est pris ensuite aux institutions algériennes en soutenant que « le système algérien est fatigué et que le hirak l’a fragilisé ». Et d’ajouter, « j’ai un bon dialogue avec le président Tebboune mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur », laissant entendre que Tebboune n’a pas les coudées franches.

    Interrogé sur sa dernière décision de réduire de moitié le nombre de visas accordés au Algériens, Macron a ouvertement assumé que les restrictions visent en premier lieu les responsables algériens.

    « Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement », a-t-il dit.
    Mardi 28 septembre, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a annoncé la décision des autorités de son pays de réduire à 31500 le quota de visas à accorder aux Algériens pendant les six prochains mois, soit la moitié du total délivré durant la même période de l’année 2020.

    Macron s’est ensuite tourné sur ce qu’il a appelé « un discours qui repose sur une haine de la France » en faisant référence à la question mémorielle. Selon il existe une « rente mémorielle » en Algérie entretenue par « le système politico-militaire ».

    Suite à ce grave dérapage, l’Algérie a rappelé pour consultations son ambassadeur en France, Mohamed-Antar Daoud. C’est ce qu’a indiqué selon un communiqué de la présidence, précisant qu’un autre communiqué explicatif suivrait.

    « L’Algérie rappelle son ambassadeur à Paris pour consultations et un communiqué sera diffusé sur le sujet », a indiqué le texte de la présidence.

    C’est la première fois dans les annales des relations bilatérales qu’un président français tient des propos aussi hostiles envers des hauts responsables algériens, compliquant davantage des relations déjà très tendues entre les deux pays.

    Rappelant que François Gouyette, l’ambassadeur de France en Algérie, a été convoqué mercredi 29 décembre au ministère des Affaires étrangères, un acte qui n’est pas anodin dans les relations diplomatiques.

    Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Rachid Chakib Kaid, avait convoqué Gouyette, afin de lui notifier une protestation formelle du gouvernement algérien contre la décision de Paris de réduire de moitié le nombre de visas accordés aux Algériens.

    La convocation du diplomate français donne à penser que l’affaire des visas a tourné à une crise de confiance entre les deux pays.

    La première réaction officielle de l’Algérie a été de la part de l’envoyé spécial chargé de la cause du Sahara Occidental et des pays du Maghreb Arabe, Amar Belani qui a qualifié la décision française de durcir l’octroi des visas aux Algériens de «disproportionnée » et « malencontreuse ».

    «Dans la forme, elle est malencontreuse car elle intervient à la veille du déplacement d’une délégation algérienne à Paris dans le but de faire le point sur tous les cas en suspens et de déterminer le mode opératoire le plus satisfaisant en vue de renforcer la coopération dans le domaine de la gestion de l’immigration irrégulière», a souligné M. Belani.

    Par ailleurs, une source diplomatique a affirmé au Jeune Indépendant que l’Algérie ne refuse pas la réadmission de ses ressortissants expulsés de France par voie de justice, lorsque leur identité est formellement établie.

    «Les autorités algériennes n’ont jamais refusé la réadmission des ressortissants expulsés de France par voie de justice. Cette procédure se fait de manière régulière entre les autorités des deux pays », a souligné la même source, qui a expliqué que toute réadmission doit faire l’objet d’une identification minutieuse établie et acceptée par les autorités judiciaires des deux pays.

    Selon la même source, «le pouvoir en France veut se servir de la question des visas et de l’immigration comme carte électorale au milieu d’une campagne dans laquelle cette question fait basculer les voix et les sondages d’un côté comme de l’autre, estimant que “l’opportunité de cette annonce profite au débat interne en France».

    Mohamed Mecelti

    Le Jeune Indépendant, 03/10/2021

  • Algérie-France : Les visas de la discorde

    Algérie-France : Les visas de la discorde

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    Entre l’Algérie et la France rien ne va plus. Les relations entre les deux pays connaissent une nouvelle crise. Une sérieuse crise au point où Alger a convoqué l’ambassadeur de France en Algérie, au ministère des Affaires étrangères.

    C’est la France qui est à l’origine de cette énième crise diplomatique entre les deux pays. En prenant l’initiative de réduire drastiquement le nombre de visas octroyés aux Algériens désirants rendre en France, Paris a fortement courroucé Alger. Et c’est ainsi que l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué auministère des Affaires étrangères pour donner des explications sur cette déplorable attitude. Cette convocation de l’ambassadeur français a pour but de « lui notifier une protestation formelle du Gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du Gouvernement français », indique en effet un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    La décision de le France, indique le même communiqué « affecte négativement le qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de le France ». Le même communiqué souligne que cette décision « est intervenue sans consultation préalable avec le partie algérienne ». Un acte qui « comporte l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un tapage médiatique générateur de confusion et d’ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d’application », ajoute la même source.

    L’Algérie, indique ce communiqué « déplore cet acte malencontreux qui frappe de précarité et d’incertitude un domaine sensible de coopération ». Le ministère des Affaires étrangères conclut que les relations entre les deux pays demandent de « la confiance ainsi que le respect, la dignité des personnes humaines et les engagements pris par les deux gouvernements ». Un communiqué qui en dit long sur la colère et le dépit de l’Algérie face à cette position du Gouvernement français.

    Pour rappel la France a donc réduit, mercredi dernier, le nombre de visas octroyés aux citoyens des trois pays du Maghreb, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Une réduction de 50%pour les Algériens, ce qui prouve, une fois de plus, que Paris entendait envoyer un sérieux message à Alger.

    Selon ce qui a été avancé comme explication cette mesure intervient suite au refus des autorités de ces trois pays maghrébins de reprendre leurs ressortissants qui se trouvent en situation irrégulière en France. Sur cet épineux dossier l’Algérie et la France étaient en contacts et en discussions de manière permanente et régulière depuis des années en vue de rapprocher les points de vues et de trouver des solutions. Mais apparemment Paris a opté pour une autre approche : le chantage par les visas.

    On comprend dès lors mieux pourquoi cela a fortement déplu à Alger. Ici en Algérie on considérait que cette décision a des relents électoralistes. Les élections présidentielles en France sont en effet prévues au printemps de l’année prochaine. Le Président français, Emmanuel Macron, candidat pour sa propre succession, entend sans doute, à travers cette mesure et bien d’autres encore, séduire un électorat français de droite ou même d’extrême droite.

    En tout cas ceci ne manquera pas d’avoir des incidences sur les relations entre les deux pays au moment même où elles ne sont pas déjà au top.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 03/10/2021

  • L’Algérie rejette catégoriquement les propos de Macron

    L’Algérie rejette catégoriquement les propos de Macron

    Algérie, France, Emmanuel Macron, #Algérie, #Macron, #Mémoire, #Colonisation,

    L’Algérie a exprimé samedi son rejet “catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures” à la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président de la République française, indique la Présidence de la République dans un communiqué.

    “A la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribué nommément au Président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos”, précise la même source.

    Les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables

    Et d’ajouter : “les propos en question portent une atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans leur résistance héroïque à l’invasion coloniale française ainsi que dans la Glorieuse Révolution de libération nationale”. La Présidence estime, en outre, que “les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables et répondent aux définitions les plus exigeantes du génocide contre l’humanité. Ces crimes qui ne sont pas prescriptibles, ne sauraient faire l’objet d’une manipulation des faits et d’interprétations atténuantes”.

    Pour la Présidence de la République, “la propension des nostalgiques de l’Algérie française et, aussi, des milieux qui se résignent difficilement à l’indépendance pleine que les Algériens ont gagnée de haute lutte, s’exprime à travers de vaines tentatives d’occulter les exactions, massacres, enfumades, destructions de villages, des centaines de “Oradour-Sur-Glane”, éradications de tribus de résistants, qui sont des génocides en séries que les acrobaties conceptuelles et les raccourcis politiques ne parviendront jamais à occulter”.

    “Pour leur part, les appréciations superficielles, approximatives et tendancieuses énoncées en ce qui concerne l’édification de l’Etat national algérien ainsi que sur l’affirmation de l’identité nationale relèvent d’une conception hégémonique éculée des relations entre Etats et ne sauraient, en aucune façon, être compatibles avec le ferme attachement de l’Algérie à l’égalité souveraine des Etats”, souligne-t-on dans le communiqué.

    Tebboune decide le rappel immédiat en consultations de l’ambassadeur d’Algérie auprès de la France
    “Face à la situation particulièrement inadmissible engendrée par ces propos irresponsables, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé le rappel immédiat en consultations de l’ambassadeur d’Algérie auprès de la République française”, conclut le communiqué.

    APS.

  • France-Algérie : Inadmissible ingérence

    France, Algérie, Emmanuel Macron, #France, #Algérie, #Macron, #Mémoire, 

    Suite aux propos irresponsables de Macron, Le Président Tebboune décide le rappel immédiat pour consultations de notre ambassadeur : Inadmissible ingérence
    -Une atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs
    -De vaines tentatives d’occulter les génocides en séries
    -Rien ni personne ne peut absoudre les puissances coloniales de leurs crimes
    -Une intervention qui heurte les principes de la coopération en matière de mémoire
    L’Algérie a exprimé samedi son rejet « catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures » à la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribués nommément au Président de la République française, indique la Présidence de la République dans un communiqué.
    «A la suite des propos non démentis que plusieurs sources françaises ont attribués nommément au Président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inadmissible dans ses affaires intérieures que constituent lesdits propos», précise la même source.
    «Les propos en question portent une atteinte intolérable à la mémoire des 5.630.000 valeureux martyrs qui ont sacrifié leurs vies dans leur résistance héroïque à l’invasion coloniale française ainsi que dans la Glorieuse Révolution de libération nationale », ajoute la Présidence de la République, estimant que « les crimes de la France coloniale en Algérie sont innombrables et répondent aux définitions les plus exigeantes du génocide contre l’humanité. Ces crimes, qui ne sont pas prescriptibles, ne sauraient faire l’objet d’une manipulation des faits et d’interprétations atténuantes».
    Pour la Présidence de la République, «la propension des nostalgiques de l’Algérie française et des milieux qui se résignent difficilement à l’indépendance pleine que les Algériens ont gagnée de haute lutte, s’exprime à travers de vaines tentatives d’occulter les exactions, massacres, enfûmades, destructions de villages, des centaines de ‘‘Oradour-Sur-Glane’’, éradications de tribus de résistants, qui sont des génocides en séries que les acrobaties conceptuelles et les raccourcis politiques ne parviendront jamais à occulter».
    «Pour leur part, les appréciations superficielles, approximatives et tendancieuses énoncées en ce qui concerne l’édification de l’Etat national algérien ainsi que sur l’affirmation de l’identité nationale relèvent d’une conception hégémonique éculée des relations entre Etats et ne sauraient, en aucune façon, être compatibles avec le ferme attachement de l’Algérie à l’égalité souveraine des Etats», souligne-t-on dans le communiqué. 
    «Cette malencontreuse intervention, qui heurte fondamentalement les principes devant présider à une éventuelle coopération algéro-française en matière de mémoire, a l’incorrigible défaut de tendre vers la promotion d’une version apologique du colonialisme au détriment de la vision établie par I’Histoire de la légitimité de luttes de la libération nationale, alors que rien ni personne ne peut absoudre les puissances coloniales de leurs crimes, y compris les massacres du 17 octobre à Paris dont l’Algérie et sa communauté établie en France s’apprêtent à commémorer dans la dignité», ajoute la même source.
    «Face à la situation particulièrement inadmissible engendrée par ces propos irresponsables, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé le rappel immédiat en consultations de l’ambassadeur d’Algérie auprès de la République française.»
    APS
  • Pegasus: les élus du Grand Orly Seine Bièvre en appellent à Macron

    Pegasus: les élus du Grand Orly Seine Bièvre en appellent à Macron

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    Les élus du Grand Orly Seine Bièvre ont signé à l’unanimité une lettre au président de la République demandant de la transparence quant aux suites de l’affaire Pegasus.

    Les élus du Grand Orly Seine Bièvre ont interpellé le président de la République, Emmanuel Macron, quant aux suites de l’affaire Pegasus. Pour rappel, d’après une enquête menée par un groupe de médias internationaux, un logiciel espion nommé Pegasus, développé par une société israélienne, a été utilisé pour espionner des milliers de personnes dans le monde, parmi lesquelles des journalistes, des dissidents, mais aussi des chefs d’État ou de gouvernement.

    « Un manque de réactions »

    Parmi les nombreuses personnes espionnées, le président de la République lui-même, mais aussi plusieurs ministres (dont la ministre originaire du Val-de-Marne, Emmanuelle Wargon), et des élus locaux. C’est le cas notamment d’un élu du Grand Orly Seine Bièvre, le maire d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Philippe Bouyssou (PCF). « J’étais étonné et choqué. Je ne pensais pas représenter un danger pour quoi ou qui que ce soit. », déclarait-il en juillet dernier quand l’affaire a éclaté, déplorant même un manque de réactions de la part du gouvernement ».

    La position du territoire Grand Orly Seine Bièvre semble sur la même longueur d’ondes, deux mois après les faits. Le territoire annonce en effet ce jeudi 30 septembre que les « élus ont adopté à l’unanimité une adresse au Président de la République demandant la transparence sur les suites données à Pegasus et la mise en place d’un cadre règlementaire sur les technologies de surveillance ». Le président du territoire, Michel Leprêtre (PCF), écrit ainsi à Emmanuel Macron :

    « Des chefs d’état, comme vous-même, des parlementaires français, ainsi qu’un de nos collègues élus, ont été identifiés comme des cibles potentielles du logiciel espion. Le fait que des personnalités politiques, de maires à chef d’état aient été pris dans les filets des technologies de surveillance devrait alerter les Etats sur l’impérieuse nécessité de réglementer ce secteur. Si ces dirigeants sont pris pour cible, cela confirme davantage encore que les droits des citoyens, des journalistes et des avocats sont en danger ».

    « Un Watergate international »

    Et de poursuivre : « Nous sommes en attente de plus de transparence sur cette affaire digne d’un Watergate international ».

    Les élus du Grand Orly Seine Bièvre souhaitent connaître « les mesures prises pour protéger la vie privée et les droits des personnes ciblées » et les « mesures de rétorsions qui sont, ou vont, être prises vis-à-vis des Etats qui utilisent illégalement sur le sol français cette technologie ».

  • L’Algérie rappelle son ambassadeur en France pour consultations

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    Selon l’agence de presse algérienne, APS, Alger a rappelé son ambassadeur à Paris pour consultations dans le sillage de la vague d’indignation provoqué par les déclaration du président français lors d’une rencontre avec des membres de la communauté algérienne en France.

    Ceux qui croyaient que Macron se distinguait par son appartenance à une nouvelle génération qui n’est pas concerné par le passé colonialiste de l’Hexagone en auront pour leurs frais. Il vient de démontrer qu’il fait bel et bien partie de la France profonde toujours nostalgique de « l’Algérie française ».

    En faisant preuve d’un haut degré de manque de tact, Macron a déclaré que l’Algérie, après son indépendance en 1962, a été bâtie sur « une rente mémorielle », entretenue par un « système politico-militaire ». Il prétend qu’il y a aussi « une histoire officielle » (…) « totalement réécrite » qui « ne s’appuie pas sur des vérités » mais sur « un discours qui repose sur une haine de la France ».

    Une bourde que dit long sur le vrai visage d’un Etat nécolonialiste qui entretient une animosité chronique envers l’Algérie en raison de sa jalousie pour son indépendance et ses ressources naturelles.

  • France-Algérie: L’étrange déclaration de Macron sur Tebboune

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    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, « est pris dans un système qui est très dur », a déclaré le président français, Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec des jeunes – binationaux, Algériens ou français d’origine algérienne jeudi dernier.

    Selon ce qu’a rapporté le journal français Le Monde, Emmanuel Macron, a évoqué une « haine de la France » a affirmé que « le problème ne se posait pas avec la société algérienne dans ses profondeurs mais du système politico-militaire qui s’est construit sur cette rente mémorielle ».

    « On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur » a déclaré Macron.

    Il y a un an, le président français a adressé des mots de soutien à son homologue algérien, un chef d’Etat qu’il a jugé « courageux » et destiné à assurer la « stabilité » du pays. Des mots qui avaient froissé une levée de boucliers, de l’opposition politique et des médias algériens. Le président français avait déclaré à l’hebdomadaire Jeune Afrique à l’époque, qu’il fera tout son possible « pour aider Tebboune ».

    Tebboune lui renverra l’ascenceur, à l’occasion d’une embellie diplomatique comme il en arrive souvent entre les deux pays, notamment lors de son interview à l’hebdomadaire Le Point en disant: « Macron a toute mon estime. C’est le plus éclairé d’entre tous. Les autres présidents avaient tous une histoire avec l’Algérie ».

    Il y a une dizaine de jours, le Chef de l’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune, a été appelé, par son homologue français Emmanuel Macron, pour une discussion portant sur les relations entre leurs deux pays mais également la situation en Libye et au Sahel, avait annoncé la présidence algérienne.

    Par ailleurs, le président français a affirmé jeudi que la réduction de 50% de l’octroi des visas aux Algériens ciblera surtout le « milieu dirigeant ». « Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement » a déclaré Macron. « L’objectif, est de dire aux dirigeants que si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie » a-t-il signalé.

    La réaction d’Alger ne s’est pas faite attendre. François Gouyette, l’atypique ambassadeur de France à Alger est convoqué à la présidence de la république algérienne pour consultation.

    Radio M, 02/10/2021