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  • M. Macron, rendez-nous Baba Merzoug !

    Pour récupérer notre patrimoine historique, faisons tonner les canons !

    Par Noureddine Khelassi

    Ce n’est pas encore la réconciliation historique franco-algérienne moyennant le salut au canon, loin s’en faut ! Les relations entre l’ex-puissance coloniale et son ancienne colonie émancipée depuis 1962 traversent de nouveau une sérieuse zone de turbulences ! La récente campagne médiatique menée en France par des organes publics, en dehors de toute connexion éditoriale logique avec l’actualité, a en effet eu en Algérie l’effet de l’essence que l’on jette, délibérément ou pas, sur des braises toujours ardentes sous la cendre de la mémoire coloniale.

    C’est que, cinquante-huit ans après l’indépendance, le passé colonial ne passe pas alors même que les relations entre l’ancienne puissance coloniale et sa colonie libérée suivent une courbe d’évolution en ligne sinusoïdale ! Une relation bilatérale portée par des intérêts pas toujours mutuellement bien compris. Des rapports fortement indexés sur la mémoire coloniale.

    L’anamnèse coloniale est à la fois une donnée de base et une variable d’ajustement dans l’histoire de la relation franco-algérienne. Tandis que les contentieux divers se nourrissent aussi de la mémoire du passé douloureux dont l’Algérie et la France n’ont pas encore fait le solde de tout compte, à l’image des deux anciennes puissances ennemies historiques que sont Paris et Berlin. Dans la panière riche des litiges bilatéraux, figure en bonne place le mythique canon algérois Baba Merzoug qui fut une terreur militaire des siècles durant en Méditerranée sous domination de la Régence d’Alger.

    Dans les annales historiques de la Régence ottomane, il s’agit de cette pièce d’artillerie, unique en son genre, que la France officielle garde par devers elle et refuse obstinément de restituer à l’Algérie. La préfecture maritime de Brest n’envisage toujours pas de se séparer du célèbre canon. Et elle le répète à chaque fois : «Nous n’avons reçu à ce jour aucune demande officielle concernant le canon La Consulaire», ainsi baptisé par les Français, lors de la prise d’Alger, le 5 juillet 1830. Baba Merzoug est toujours planté au milieu d’un parking de la zone militaire du port de Brest. Son retour à l’Amirauté d’Alger, son ancien lieu d’accueil, n’est pas pour demain.
    Le combat pour sa restitution, mené sans tambour ni trompette, par un comité ad hoc, créé en 1999 par le défunt historien algérois Abdelkrim Babaci, non sans discrétion, n’a jamais abouti.

    Baba Merzoug, le père fortuné des Algérois qu’il protégeait en leur apportant chance et baraka, est, par certains aspects, avant d’être le combat de militants algériens de la mémoire, une histoire singulièrement bretonne. Le célèbre canon fut en effet transféré dans la capitale du Finistère par Victor-Guy Duperré, amiral en chef breton de la marine coloniale. En juillet 1830, dès les premiers jours de la chute d’Alger, le fameux canon est saisi et expédié comme précieux trophée de guerre à Brest, pour être installé dans l’arsenal militaire de la ville. «C’est la part de prise à laquelle l’armée attache le plus grand prix», écrit-il alors.

    Un autre Breton, homme d’affaires de son état, milite activement depuis 2003 pour sa restitution à l’Algérie. Encouragé par le précédent du sceau du dey Hussein, remis par le président Jacques Chirac à son homologue Abdelaziz Bouteflika, Domingo Friand, passionné d’histoire, humaniste et altruiste s’il en est, a mené une campagne assidue en faveur du retour de Baba Merzoug à Alger. Il a souhaité que le canon, érigé à l’affût et à la verticale, soit transféré aux autorités algériennes. Il a promis alors une cérémonie œcuménique à Alger, avec un imam et un évêque, «en mémoire des victimes de la colonisation et en lieu et place du traité d’amitié franco-algérien qui n’a jamais été signé». Militant de l’ancienne UMP, parti du président Nicolas Sarkozy, Domingo Friand a d’abord plaidé la cause de Baba Merzoug auprès de la députée UMP du Finistère Marcelle Ramonet, qui a notamment évoqué l’affaire, en 2004, avec Alain Juppé alors ministre des Affaires étrangères. La députée a ensuite transmis le dossier à la ministre de la Défense de l’époque, Michelle Alliot-Marie, en mars 2005. Cette cacique de l’UMP a vite opposé un refus, certes poli, mais qui exhalait un parfum de la loi scélérate de février 2005 glorifiant la colonisation : «Ce canon fait partie intégrante de notre patrimoine historique de la défense (…). De plus, le personnel de la marine manifeste un attachement particulier à ce monument qui commémore la participation des marins à un épisode glorieux de l’histoire de nos armées.»

    Baba Merzoug avant la Grosse Bertha

    L’homme d’affaires breton a réussi par ailleurs, miraculeusement, à susciter l’intérêt de l’ambassade d’Algérie à Paris. Cette dernière a transmis le dossier au ministère de la Culture à Alger, tandis que l’Élysée «ne se dit pas opposé à une restitution, sous la forme d’un prêt à long terme».
    Un bail emphytéotique gracieux et susceptible de renouvellement.
    Le tenace Breton semblait s’inscrire dans l’esprit d’une pétition d’anciens officiers de l’armée coloniale qui, en 1912, réclamaient déjà le retour au bercail de Baba Merzoug.

    Invité de la chaîne publique française TV5 Monde, Yves Bonnet, patron de l’ex-DST de 1982 à 1985, a déclaré qu’il a écrit à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, pour lui demander de remettre à l’Algérie Baba Merzoug. L’ex-député, ami de l’Algérie assumé et président du Centre international de recherches et d’études sur le terrorisme et l’aide aux victimes du terrorisme (Ciret-AVT), a encore dit que ce serait de la part de l’ancien ministre de la Défense un «geste d’amitié» envers les Algériens dont «c’est le bien historique ».

    Un autre ami de l’Algérie, Jean-Pierre Chevènement (ministre de la Défense, ministre de l’Intérieur et de l’Éducation), invité à un colloque sur l’Émir Abdelkader, avait plaidé, quant à lui, pour la restitution des archives coloniales. Pour ce faire, Français et Algériens doivent, selon lui, «arriver à une conscience commune». Il a même soufflé une idée pratique aux autorités de son pays : «Rien n’empêche le partage des archives, on peut même les dupliquer.» Pour le papier, ça va, mais pour un canon de 12 tonnes de bronze tel Baba Merzoug, sorti de la fonderie Dar Ennahas en 1545, au cœur même de La Casbah, c’est un peu plus compliqué ! Comme les pouvoirs publics français ne peuvent réaliser une copie conforme de Baba Merzoug que leur marine a féminisé en le baptisant La Consulaire, s’offrait donc à eux une solution plus simple que la suggestion de M. Chevènement : le restituer tout simplement à qui de droit.

    Côté algérien, on sait que des amis de Baba Merzoug militent toujours pour sa restitution à l’Algérie, dans le cadre d’un comité pour le retour de ce «prisonnier de guerre». Ce comité va dans le sens de l’Histoire. Il sait que notamment Napoléon Bonaparte avait indûment subtilisé la célèbre statue d’Apollon qui se trouvait sur la place de Brandebourg à Berlin.

    Le monument a quand même fini par être remis à l’Allemagne. Le combat franco-algérien pour le rapatriement de Baba Merzoug fait sens car il tire sa substance de l’histoire de ce canon à nul autre pareil, jusqu’à l’invention par les Allemands de l’extraordinaire Grosse Bertha, utilisé pendant la Première Guerre mondiale.

    Son histoire propre est indissociable de celle de la Régence turque et de la colonisation de l’Algérie. Ainsi, après la reconquête d’Alger, consécutivement à la reprise du Penon aux Espagnols par Kheireddine Baba Arroudj, ce dernier, devenu souverain en 1529, entrevit la nécessité de fortifier la ville. Lui et son successeur Baba Hassan la dotent donc de forts et d’une série de puissantes batteries de marine. C’est grâce à ses travaux de génie qu’en 1541 Alger a repoussé l’impressionnante armada de Charles Quint, venu en personne récupérer ses «possessions» algériennes et venger l’humiliante défaite de sa marine, à Oran, face à Kheireddine.

    En 1542, pour célébrer la fin des travaux de fortification, Baba Hassan fait fabriquer un gigantesque canon par un fondeur vénitien, long de 6,25 mètres et d’une portée de 4,872 km – exceptionnelle pour l’époque. Cette pièce est baptisée affectueusement Baba Merzoug, père fortuné et protecteur béni de la rade et de la ville. Dirigé vers la Pointe Pescade, servi par quatre artilleurs et installé entre Bordj Essardine et Bord El Goumène (goumène = câbles, amarres, cordes), Baba Merzoug interdisait à l’époque à tout navire ennemi, quelle que soit sa puissance de feu, d’accéder à la rade d’Alger. Avec ses mille pièces d’artillerie, dont le canon en chef était Baba Merzoug, Alger avait mérité donc son surnom de Mahroussa. Dormez en paix braves gens, les canons algérois tirent au loin !

    Les Algériens, maîtres intraitables de la Méditerranée

    Plus d’un siècle plus tard, après avoir dicté aux Hollandais et aux Anglais des pactes de non-agression, les corsaires algériens deviennent les maîtres intraitables de la Méditerranée. Cette année-là, ils capturent une frégate française et vendent son commandant comme esclave sur l’actuelle place algéroise des Martyrs. Louis XIV, le Roi-Soleil, soucieux de rester en lumière, réagit en envoyant l’amiral Abraham Duquesne à la tête d’une expédition punitive d’une centaine de navires lourdement armés. Cette fois-ci, les marins français disposaient de bombes et de boulets incendiaires. Leur puissance de feu finit par contraindre le dey à demander un armistice et l’ouverture de négociations.

    L’intermédiaire français est alors le vicaire apostolique Levacher, désigné par le roi comme consul à Alger depuis 1671. Duquesne exige et obtient la libération de la plupart des captifs chrétiens. Mais c’était sans compter sur un certain Mezzo Morto, alias Hadj Hussein, riche renégat génois qui fomenta alors un complot politique, assassina Baba Hassan et ligua la population algéroise contre l’envahisseur français. L’amiral Duquesne reprend alors les bombardements. Mezzo Morto, devenu dey, inaugure en ces temps-là une méthode de représailles très expéditive et restée célèbre : le consul Levacher est introduit dans la bouche de Baba Merzoug avant que les artilleurs algériens ne fassent feu. C’est depuis ce jour que la marine française a donné le nom de La Consulaire à Baba Merzoug, en mémoire du diplomate pulvérisé.

    Après lui, d’autres captifs malchanceux subirent les mêmes foudres canonnières, et la terrifiante réputation de Baba Merzoug s’en trouva d’autant plus grandie. Finalement, l’amiral Duquesne rentra bredouille en France, et la marine française rumina sa défaite… jusqu’à la conquête de l’Algérie en 1830. Le 5 juillet de cette année, après la prise d’Alger, la plupart des canons sont fondus et transformés en francs nouveaux. Mais l’amiral en chef de l’armada française, Victor-Guy Duperré, lui, n’a pas oublié Baba Merzoug, le canon de l’amertume historique de la marine française. Il le fit donc transférer en Bretagne où il est érigé, à ce jour, en colonne votive dans l’arsenal de la ville militaire de Brest, au magasin général, Quai Tourville. Aujourd’hui, les promeneurs qui empruntent le pont de La Recouvrance peuvent distinguer en surplomb le canon planté au milieu d’un parking de la zone militaire.

    Les curieux découvriront alors un monument un peu piteux, l’affût recouvert d’un magma de plâtre jauni. Puis une grille rouillée autour d’un socle carré en marbre. Sur les côtés, des gravures de bronze commémorent l’histoire coloniale. Sur la plus réactionnaire de ces inscriptions, on peut lire : «L’Afrique délivrée, vivifiée, éclairée par les bienfaits de la France et de la civilisation.»

    Déjà, gravé dans le marbre de la condescendance coloniale, l’esprit du discours de Dakar de Nicolas Sarkozy ! Tout aussi bien, la philosophie de la loi infâme de février 2005 glorifiant le fait colonial.

    Les huit canons des Invalides et les crânes du Muséum aussi !

    Le militant de la mémoire Belkacem Babaci avait bien reçu des promesses de l’Élysée, faites par un certain Claude Guéant, alors secrétaire général. Bien des années plus tard, et malgré ces promesses qui peuvent être des promesses de Gascon, les autorités françaises ne semblent guère davantage disposées à se séparer de Baba Merzoug. Elles rappellent à l’occasion, à qui veut bien les entendre, qu’il se dresse maintenant depuis des décennies dans l’enceinte de la base navale de Brest, qu’il figure même sur des cartes postales de la ville et que la marine de guerre française en a surtout fait une question d’honneur militaire et d’orgueil national. Et si, à propos d’honneur militaire algérien et d’orgueil national, de ce côté-ci de la Méditerranée, les amis de Babaci, en attendant un sursaut d’orgueil des pouvoirs publics algériens, demandent de nouveau aux autorités françaises la restitution de Baba Merzoug et d’autres canons de la marine algérienne ? À savoir, les huit couleuvrines en bronze gisant sur le sol, à l’entrée de l’esplanade de l’Hôtel des Invalides ? Le cas échéant, la fête serait plus complète car Baba Merzoug serait ainsi accompagné de huit «petits frères» d’armes.
    Mais, il ne faut pas rêver, et surtout ne pas croire aux promesses quand elles existent. Pour revoir un jour Baba Merzoug à Alger, là où il a craché des boulets de feu des siècles durant, il faut plutôt sortir les canons de la fermeté et du bon droit !

    Tonner, comme doivent le faire les autorités algériennes, présidence de la République et ministère de la Défense en tête. Sortir le gros calibre pour revendiquer sa restitution. Tonnerre de Brest, ce ne serait alors que justice que de rapatrier de cette ville grise et triste Baba Merzoug, père national affectueux, jadis dispensateur de baraka aux Algérois ! Bénis soient donc son tube et son affût exceptionnels !

    Gouvernement et présidence de la République devraient aligner les batteries d’artillerie diplomatique. Monter en première ligne pour ne pas laisser les militants de la mémoire tirer à blanc sur les réseaux sociaux, au même titre que des journalistes esseulés comme l’auteur de cet article, réduits à lancer des pétards mouillés. Que nos militaires, nos diplomates, nos politiques et nos journalistes sachent donc que des Français n’ont pas hésité à donner de la voix, chez eux, utilisant, tour à tour, les armes de la pétition et du lobbying pour inciter à rendre Baba Merzoug aux Algériens. Il en est ainsi de ces honorables officiers de l’armée française qui, déjà en 1912, ont signé une pétition réclamant sa restitution à ses primo-propriétaires. De même que cet homme d’affaires breton, Domingo Friand, qui a porté la question devant le président Jacques Chirac et au Parlement français, comme déjà signalé supra. En vain. Mais si les Français trouvent toujours dans la séquestration de Baba Merzoug une justification de la mémoire coloniale, les Algériens, eux, devraient inverser l’argument mémoriel pour revendiquer la récupération d’un canon qui fit tant de bien pour la défense d’Alger contre des vagues d’envahisseurs successifs. En son temps, le canon providentiel avait fait des étincelles en tirant à boulets d’enfer sur moult escadres ennemies.

    Il est vrai que les marins français maugréent sous le képi bicorne à l’idée qu’on puisse déboulonner un jour Baba Merzoug de son piédestal brestois. Soit. Mais si la marine française y voit encore quelque gloire militaire à préserver en s’appropriant encore indûment le canon mythique de l’ennemi d’hier, son maintien au cœur de l’Arsenal de Brest ne relève pourtant d’aucune fatalité historique. Tout bien mal acquis est condamné à revenir à ses légitimes propriétaires. C’est presque une fatalité historique.
    Ne pas oublier à ce propos que le président Chirac, exemple symbolique à méditer, a déjà restitué le sceau du dey Hussein, ce potentat émasculé qui a capitulé sans tirer un coup de canon, en juillet 1830. La France, d’autre part, n’a-t-elle pas rendu aux ennemis héréditaires allemands la statue d’Apollon que Napoléon Bonaparte leur avait volée comme un vulgaire chapardeur de poules ? Alors, pour Baba Merzoug, chargeons tous les canons possibles pour exiger son retour, mais aussi celui des huit couleuvrines du château parisien des Invalides et des crânes du Chérif Boubaghla, de Cheikh Bouziane et de Moussa Derkaoui, entre autres, conservés au Muséum d’histoire naturelle de Paris comme des curiosités anthropologiques.
    Plus que des canons ou des restes mortuaires prestigieux, ce sont là des corpuscules insécables et incessibles de la mémoire historique algérienne. Inaliénables, ad vitam aeternam. Alors, Monsieur le Président Macron, rendez-nous notre bien patrimonial spolié, rendez-nous notre père Baba Merzoug ! On ne vous en supplie guère, on vous l’exige !

    N. K.

    Le Soir d’Algérie, 4 juin 2020

    Tags : France, Algérie, colonisation, Macron,

  • Ici la bonne soupe de Macron et Brigitte

    Manu s’en mettre plein les fouilles dans le peuple, grâce aux tarés de Français ! Un jour viendra à rendre des comptes. Le luxe au Maroc avec l’argent de contribuable dont les SDF de France ne connaissent pas le palais de mille nuits et nuit de sultan Emmanuel Macron dans un ghetto des milliardaires et célèbres à Marrakech propriétaire via une société offshore ? J’aborde une autre fois ce sujet Macron et ses complices et dévoiler de nouveau les fastes du prédateur du France et du Maroc donneurs de leçon.

    Voilà le document étonnant relatif à Macron et au bail d’une riche propriété au Maroc, le palais Dar Olfa. À en croire ce document sensible, Il semblerait en effet que le président français Macron serait enregistré, avec un certain Guillaume Rambourg , comme représentant d’une société au Panama propriétaire du somptueux palais Dar Olfa à Marrakech ,ainsi que “représentants” de Bab El Mektoub SA, une société de droit panaméen, un bail commercial d’un an renouvelable par tacite reconduction pour la location de la propriété “Dar Olfa”, à Marrakech sur la route de Fès-Bab Atlas, à la société Capella Sarlau représentée par Olfa Terras. Pour les Français qui ont voté pour un patron d’une organisation de blanchissement et détournement d’argent, ils n’ont qu’à subir et la fermer!!!!! À quand un soulèvement du peuple ? Je vous dénonce les profiles de cette mafia de sa majesté Macro, parmi un certain Guillaume Rambourg est un Franco-canadien ayant prospéré à la City de Londres avant de se faire pincer et suspendre de ses fonctions par le gendarme des marchés financiers britanniques. Reconverti dans un fonds d’investissement à Paris, c’est un ami proche d’Emmanuel Macron, pour Olfa Terras, issue d’ « une puissante famille de la ville de Bizerte » en Tunisie, est la femme de Guillaume Rambourg (Terras étant son nom de jeune fille).S’il était avéré, ce contrat de bail, outre le fait que le nom d’Emmanuel Macron y est mentionné, serait pour le moins troublant, comme l’explique Faits & Documents. Le procédé qui consiste à détenir un bien immobilier dans la Palmeraie de Marrakech via une société de droit panaméen, puis sa location à un proche n’est pas sans rappeler la coquille offshore (coquille vide, écran) créée avec le concours de la conseillère consulaire LR Geneviève Euloge par Isabelle et Patrick Balkany pour l’acquisition de la villa Dar Gyucy, également située dans la Palmeraie de Marrakech. Quoi qu’il en soit, les détenteurs du somptueux palais Dar Olfa cherchent actuellement à s’en débarrasser au plus vite », précise Faits & Documents. En effet, la propriété est mise en vente, notamment chez Christie’s. Toute cette poignée de corrompue d’élites politiques, syndicales, Manu et d’autres c’est la même chose, mais qu’en pense son ami le roi prédateur du Maroc ? Quand vous voyez ça vous avez envie de vomir, des chefs d’états comme ça vous dicte se que vous devez faire la nous avons que des’ corrompus de type qui me fait la nausée, c’est pitoyable. Entre bandits on s’entend bien. Les deux peuples français et marocain, On est tous dans la même bataille. Vous êtes pas seule, nous ne sommes pas dans votre champ de vision mais nous sommes nombreux à vos côtés. Allez…Allez brave gens avec la Macromania tout est bon, normal, propre, arrêtez de râler, payez et fermez là…Bonne journée au non moutons !

    Par : Orilio Bahia

    Source : La face cachée du Maroc, 21 août 2019

    Tags : Macron, Emmanuel Macron, Maroc, villa, mansion,

  • Rapport de situation sur le mouvement Gilets Jaunes. Acte XXIX

    Par le Saker Francophone − Le 4 juin 2019

    Comme nous le pressentions depuis début mai, le tournant que prend le mouvement Gilets Jaunes se confirme. Le nombre de manifestants diminue progressivement, de samedi en samedi, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un noyau dur de quelques milliers de Gjs pour continuer à sporadiquement jouer la mouche du coche du gouvernement Macron. Nombre insuffisant pour vraiment menacer le gouvernement mais encore suffisant pour que Macron n’oublie pas leur slogan : « on est là, Macron ne nous veut pas mais on est là ».

    Parallèlement est en train de prendre forme une formidable et toute nouvelle expérience politique en France, que les Gjs nomment eux-mêmes une « démocratie participative ». Les Français désireux de se réapproprier l’initiative politico-sociale sont en train de le faire sans attendre l’aide ni l’autorisation de quiconque et encore moins du gouvernement. Des initiatives au niveau des villages et communes, des campagnes de promotion auprès du public, des groupes de discussion sur le thème du Grand débat et la mise au point du RIC, des assemblées constituantes et autres initiatives sociales telles que les Jardins du Nous fleurissent partout en France en ce printemps 2019. De même au niveau médiatique, avec Gj magazine, des sites de convergence comme la Ligne Jaune et mêmes des télés comme TVGJ. Toutes ces initiatives permettent aux Français de reprendre espoir en un avenir qu’ils pourront forger eux-mêmes. Un véritable Printemps français est en train de se dérouler loin des micros et des caméras grand public qui préfèrent ne pas montrer de telles initiatives aux moutons qui dorment encore, car cela pourraient les réveiller. Bien sûr, dans de telles conditions, ces fleurs printanières mettront plusieurs années à se transformer en fruits. Mais je ne doute pas qu’elles y parviennent, la motivation est trop forte. Donnons leur juste le temps de mûrir dans l’ombre.

    Nous estimons donc que nos Rapport de situation du mouvement des Gilets jaunes n’ont plus beaucoup d’intérêt car nous n’en sommes plus à une phase d’observation passive maintenant mais de participation active à l’une ou plusieurs de ces initiatives de renouveau politique. Pour les infos spécifiques au mouvement je vous renvoie aux différents médias et autre comptes Facebook/twitter/telegram Gjs.

    Voici donc le dernier Rapport de situation Gj du Saker Francophone.

    La vie des Gjs

    Brigitte Sebbah, chercheuse en sciences sociales à l’université Paul Sabatier de Toulouse le confirme « le mouvement ne s’essouffle pas, il se transforme».

    Le compte Twitter de Gilets Jaunes Magazine est suspendu. Ils ne savent pas pourquoi.

    Nouvelle initiative de style Gj, Les Jardins du Nous. « Un Jardinier du Nous est une personne qui cultive la coopération dans un ou plusieurs collectifs (ex : association, habitat partagé, entreprise, collectivité, etc.) auxquels il ou elle participe. Il ou elle partage le fruit de ses expériences avec ses pairs pour apprendre ensemble, créer des communs pédagogiques et soutenir la transition démocratique. ». Une des dernières initiatives de l’Université du Nous qui « existe pour m’apprendre à coopérer et contribuer avec tous les acteurs volontaires à une transition sociétale. ». Voici leur site internet.

    Vidéo de l’Appel du citoyen pour une Sortie démocratique du Grand débat, un nouveau collectif comme il en fleurit tant en ce printemps jaune.

    Pour vous donner un avant goût de ce qu’est une assemblée constituante en voici une vue de l’intérieur.

    L’acte XXIX

    9 500 manifestants dans toute la France selon le gouvernement, 23 600 pour le Nombre Jaune et 40 000 selon le syndicat France-Police en colère.

    Le nombre de manifestants baisse encore pour cet acte, un bon 20 à 30% de baisse par rapport à l’acte XXVIII, et entérine la fin proche des grands « rassemblements du samedi ». Comme le constate Eric Drouet « ce genre de mobilisation ne dérange plus personne et donc n’aboutira plus à rien ». Pour autant, « les Gilets jaunes vont faire d’autres types d’actions. Que je trouve très bien en plus », poursuit-il, évoquant notamment des blocages de raffineries ou des péages gratuits.

    Face à cette baisse, les intellectuels du mouvement, comme Francois Boulo, se demandent « que faire maintenant ? »

    Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une « marche des mutilés » à Paris qui a rassemblé les manifestants blessés par les forces de l’ordre.

    Pas une victoire pour autant pour Macron
    Après Castaner et son « attaque de la Salpêtrière », C’est Schiappa qui est prise en flagrant délit de fausses accusations. Devant les télés du pays elle raconte qu’une quarantaine de Gjs ont fait preuve « d’une extrême violence et ont proféré des menaces de mort » devant son domicile en pleine nuit. Un moment plus tard, une vidéo de la scène, tournée par un des manifestants, est publiée sur les réseaux. Elle montre un groupe de manifestants chantant et criant des slogans. Pas de menaces de mort ni de violences. Cette vidéo faisant un buzz sur les réseaux, elle sera vite censurée. De plus Schiappa menace de porter plainte pour atteinte à la vie privée si quelqu’un la diffuse. Bref, encore une bavure vite couverte. Pourtant, même le rapport de police dément sa version des faits.

    « Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd’hui, je considère que ces manifestations n’ont plus lieu d’être », a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d’Europe 1. « Il n’y a plus de débouché politique » au mouvement, a-t-elle souligné. Au moment où les initiatives politiques Gjs fleurissent, on ne peut que constater l’éternel aveuglement de ce gouvernement.

    Et pour ceux qui doutent encore de l’état d’esprit régnant au sein de LREM, voici la déclaration d’un nouvel eurodéputé de ce parti : « Un maire qui sera réélu sans l’apport de La République en marche et du Modem sera un ennemi du président », a déclaré de manière radicale le nouvel eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer, le 30 mai sur Europe 1.

    La température monte entre le gouvernement et la police depuis que le procureur de Paris a annoncé que « des policiers seront envoyés en correctionnelle ». Du coup le 1er ministre cherche à calmer le jeu en déclarant : « J’ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […]. Nous savons qu’ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas ».

    Il semble qu’une « culture du bradage des biens collectifs » se soit installée en France. « L’ancien procureur général de la Cour des comptes Gilles Johanet a envoyé le 14 mai 2019 une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères dans laquelle il signalait des irrégularités et le caractère financièrement préjudiciable de l’accord de 2018, a annoncé Le Canard Enchaîné, en possession de ce texte intitulé « Contrat de licence entre le Louvre et le gouvernement des Émirats arabes unis … Ce contrat, qui lèse manifestement les intérêts financiers du Louvre, n’a pas été soumis à l’approbation préalable du conseil d’administration ce qui constitue une irrégularité au regard des règles internes de l’établissement, cite le média. »

    Une justice accélérée pour les Gjs et au ralenti pour la police
    Les défauts d’une procédure expéditive. Les groupe de Gjs ayant défoncé le portail d’un ministère ont vu leur procès annulé pour faute de procédure, les plaignants n’ayant pas pu avoir accès à leur avocat suffisamment tôt.

    « Condamné à 4 mois de prison ferme aménageable pour être l’organisateur de la manifestation de Strasbourg le 27 avril 2019. Preuve : avoir relayé l’annonce de l’évènement sur mon Facebook. Le procureur de la république m’ayant considéré comme une personne dangereuse je suis aussi condamné à 6 mois d’interdiction de manifester !! ». Pourtant, je me souviens que le Conseil constitutionnel avait censuré l’interdiction administrative de manifester.

    « David B. qui habite à Vaas (72) a déposé plainte contre des violences policières commises lors d’une manifestation au Mans, il a été placé en garde à vue ce mardi 28 mai. Son épouse Vanina explique qu’ils ont été molestés et gazés par les policiers et qu’ils ont déposé une plainte chacun sans avoir eu de nouvelles ! Le mari qui devait être auditionné a été placé en garde à vue hier. Nos confrères d’Actu.fr qui ont contacté le procureur pour en savoir plus sur cette affaire ont essuyé un refus de communication de la part du parquet ! ».

    Bon tComme nous le pressentions depuis début mai, le tournant que prend le mouvement Gilets Jaunes se confirme. Le nombre de manifestants diminue progressivement, de samedi en samedi, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un noyau dur de quelques milliers de Gjs pour continuer à sporadiquement jouer la mouche du coche du gouvernement Macron. Nombre insuffisant pour vraiment menacer le gouvernement mais encore suffisant pour que Macron n’oublie pas leur slogan : « on est là, Macron ne nous veut pas mais on est là ».

    Parallèlement est en train de prendre forme une formidable et toute nouvelle expérience politique en France, que les Gjs nomment eux-mêmes une « démocratie participative ». Les Français désireux de se réapproprier l’initiative politico-sociale sont en train de le faire sans attendre l’aide ni l’autorisation de quiconque et encore moins du gouvernement. Des initiatives au niveau des villages et communes, des campagnes de promotion auprès du public, des groupes de discussion sur le thème du Grand débat et la mise au point du RIC, des assemblées constituantes et autres initiatives sociales telles que les Jardins du Nous fleurissent partout en France en ce printemps 2019. De même au niveau médiatique, avec Gj magazine, des sites de convergence comme la Ligne Jaune et mêmes des télés comme TVGJ. Toutes ces initiatives permettent aux Français de reprendre espoir en un avenir qu’ils pourront forger eux-mêmes. Un véritable Printemps français est en train de se dérouler loin des micros et des caméras grand public qui préfèrent ne pas montrer de telles initiatives aux moutons qui dorment encore, car cela pourraient les réveiller. Bien sûr, dans de telles conditions, ces fleurs printanières mettront plusieurs années à se transformer en fruits. Mais je ne doute pas qu’elles y parviennent, la motivation est trop forte. Donnons leur juste le temps de mûrir dans l’ombre.

    Nous estimons donc que nos Rapport de situation du mouvement des Gilets jaunes n’ont plus beaucoup d’intérêt car nous n’en sommes plus à une phase d’observation passive maintenant mais de participation active à l’une ou plusieurs de ces initiatives de renouveau politique. Pour les infos spécifiques au mouvement je vous renvoie aux différents médias et autre comptes Facebook/twitter/telegram Gjs.

    Voici donc le dernier Rapport de situation Gj du Saker Francophone.

    La vie des Gjs
    Brigitte Sebbah, chercheuse en sciences sociales à l’université Paul Sabatier de Toulouse le confirme « le mouvement ne s’essouffle pas, il se transforme ».

    Le compte Twitter de Gilets Jaunes Magazine est suspendu. Ils ne savent pas pourquoi.

    Nouvelle initiative de style Gj, Les Jardins du Nous. « Un Jardinier du Nous est une personne qui cultive la coopération dans un ou plusieurs collectifs (ex : association, habitat partagé, entreprise, collectivité, etc.) auxquels il ou elle participe. Il ou elle partage le fruit de ses expériences avec ses pairs pour apprendre ensemble, créer des communs pédagogiques et soutenir la transition démocratique. ». Une des dernières initiatives de l’Université du Nous qui « existe pour m’apprendre à coopérer et contribuer avec tous les acteurs volontaires à une transition sociétale. ». Voici leur site internet.

    Vidéo de l’Appel du citoyen pour une Sortie démocratique du Grand débat, un nouveau collectif comme il en fleurit tant en ce printemps jaune.

    Pour vous donner un avant goût de ce qu’est une assemblée constituante en voici une vue de l’intérieur.

    L’acte XXIX
    9 500 manifestants dans toute la France selon le gouvernement, 23 600 pour le Nombre Jaune et 40 000 selon le syndicat France-Police en colère.

    Le nombre de manifestants baisse encore pour cet acte, un bon 20 à 30% de baisse par rapport à l’acte XXVIII, et entérine la fin proche des grands « rassemblements du samedi ». Comme le constate Eric Drouet « ce genre de mobilisation ne dérange plus personne et donc n’aboutira plus à rien ». Pour autant, « les Gilets jaunes vont faire d’autres types d’actions. Que je trouve très bien en plus », poursuit-il, évoquant notamment des blocages de raffineries ou des péages gratuits.

    Face à cette baisse, les intellectuels du mouvement, comme Francois Boulo, se demandent « que faire maintenant ? »

    Les Gilets jaunes ont organisé ce dimanche 2 juin une « marche des mutilés » à Paris qui a rassemblé les manifestants blessés par les forces de l’ordre.

    Pas une victoire pour autant pour Macron
    Après Castaner et son « attaque de la Salpêtrière », C’est Schiappa qui est prise en flagrant délit de fausses accusations. Devant les télés du pays elle raconte qu’une quarantaine de Gjs ont fait preuve « d’une extrême violence et ont proféré des menaces de mort » devant son domicile en pleine nuit. Un moment plus tard, une vidéo de la scène, tournée par un des manifestants, est publiée sur les réseaux. Elle montre un groupe de manifestants chantant et criant des slogans. Pas de menaces de mort ni de violences. Cette vidéo faisant un buzz sur les réseaux, elle sera vite censurée. De plus Schiappa menace de porter plainte pour atteinte à la vie privée si quelqu’un la diffuse. Bref, encore une bavure vite couverte. Pourtant, même le rapport de police dément sa version des faits.

    « Beaucoup de choses ont été réalisées depuis le début du mouvement. Aujourd’hui, je considère que ces manifestations n’ont plus lieu d’être », a déclaré dans ce contexte Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, invitée du Grand rendez-vous d’Europe 1. « Il n’y a plus de débouché politique » au mouvement, a-t-elle souligné. Au moment où les initiatives politiques Gjs fleurissent, on ne peut que constater l’éternel aveuglement de ce gouvernement.

    Et pour ceux qui doutent encore de l’état d’esprit régnant au sein de LREM, voici la déclaration d’un nouvel eurodéputé de ce parti : « Un maire qui sera réélu sans l’apport de La République en marche et du Modem sera un ennemi du président », a déclaré de manière radicale le nouvel eurodéputé de La République en marche, Gilles Boyer, le 30 mai sur Europe 1.

    La température monte entre le gouvernement et la police depuis que le procureur de Paris a annoncé que « des policiers seront envoyés en correctionnelle ». Du coup le 1er ministre cherche à calmer le jeu en déclarant : « J’ai toute confiance dans les policiers et gendarmes de ce pays […]. Nous savons qu’ils ont employé la force de manière proportionnée dans la plupart des cas ».

    Il semble qu’une « culture du bradage des biens collectifs » se soit installée en France. « L’ancien procureur général de la Cour des comptes Gilles Johanet a envoyé le 14 mai 2019 une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères dans laquelle il signalait des irrégularités et le caractère financièrement préjudiciable de l’accord de 2018, a annoncé Le Canard Enchaîné, en possession de ce texte intitulé « Contrat de licence entre le Louvre et le gouvernement des Émirats arabes unis … Ce contrat, qui lèse manifestement les intérêts financiers du Louvre, n’a pas été soumis à l’approbation préalable du conseil d’administration ce qui constitue une irrégularité au regard des règles internes de l’établissement, cite le média. »

    Une justice accélérée pour les Gjs et au ralenti pour la police
    Les défauts d’une procédure expéditive. Les groupe de Gjs ayant défoncé le portail d’un ministère ont vu leur procès annulé pour faute de procédure, les plaignants n’ayant pas pu avoir accès à leur avocat suffisamment tôt.

    « Condamné à 4 mois de prison ferme aménageable pour être l’organisateur de la manifestation de Strasbourg le 27 avril 2019. Preuve : avoir relayé l’annonce de l’évènement sur mon Facebook. Le procureur de la république m’ayant considéré comme une personne dangereuse je suis aussi condamné à 6 mois d’interdiction de manifester !! ». Pourtant, je me souviens que le Conseil constitutionnel avait censuré l’interdiction administrative de manifester.

    « David B. qui habite à Vaas (72) a déposé plainte contre des violences policières commises lors d’une manifestation au Mans, il a été placé en garde à vue ce mardi 28 mai. Son épouse Vanina explique qu’ils ont été molestés et gazés par les policiers et qu’ils ont déposé une plainte chacun sans avoir eu de nouvelles ! Le mari qui devait être auditionné a été placé en garde à vue hier. Nos confrères d’Actu.fr qui ont contacté le procureur pour en savoir plus sur cette affaire ont essuyé un refus de communication de la part du parquet ! ».

    Bon travail politique à tous.

    Le Saker Francophone

    ravail politique à tous.

    Le Saker Francophone

    Tags : France, Macron, Emmanuel Macron, Brigitte Macron, gilets jaunes,

  • Gilets-Jaunes : Macron, un président haineux!

    A l’occasion de ses vœux aux Français, E.Macron s’est permis d’insulter « solennellement » la France et les Français. Du jamais vu dans toute l’histoire de la 5è République! C’est cela qui sera retenu principalement de son mandat et de son intervention télévisée du 31 décembre 2018, laissant aux Français l’image d’un nouvel Adolphe Thiers qui ordonna un massacre des insurgés de la Commune de Paris.

    Ce qui restera dans les mémoires des Français, c’est que le locataire actuel de l’Élysée, installé dans les lieux avec une minorité de voix des inscrits sur les listes électorales, (Cf. les chiffres précis dans « France : l’avalanche liberticide appelle à la résistance », article publié dans mondialisation.ca du 19 novembre 2018.), aura osé prononcer des paroles haineuses contre les Français!

    Il a visé directement les Gilets-jaunes en les traitant de « foule haineuse » qui s’en est prise aux élus (ses complices de LREM bien entendu), aux forces de l’ordre qui sont absolument impartiales et innocentes comme chacun le sait (Cf., « La dérive de la macronie par les violences policières arbitraires », publié dans mondialisation.ca du 18 décembre 2018 ; rappelons les chiffres : 10 morts, 2891 blessés, plus de 3000 interpellés, de nombreux citoyens mutilés à vie, d’innombrables provocations de la police, des violences que l’on peut qualifier, pour certaines d’entre elles, de torture de citoyens, comme faire éclater une grenade explosive entre les jambes d’un gilet-jaune, ou pratiquer la strangulation d’un retraité, ou la bastonnade gratuite d’un jeune qui ne faisait rien d’autre que d’être au mauvais endroit au mauvais moment…etc.), aux journalistes (sous-entendu: les manipulateurs collabos de BFMTV & Cie au service de la macronie), aux étrangers (sous-entendu, qui se permettent de critiquer le pacte de Marrakech que Macron tout seul a signé sans demander l’avis de personne en France ; pacte qui d’ailleurs est un appel direct à la censure des médias politiquement incorrects),  aux juifs et aux homosexuels, (ce serait-il senti visé ?)

    Tout cela faisait figure d’amalgame qui révèle surtout un amateurisme de cet homme hors sujet et qui n’a certainement pas compris la fonction présidentielle. Ce discours ne faisait donc que confirmer les raisons pour lesquelles il se trouve à l’Élysée : solder la France et exprimer ouvertement le mépris absolu pour son peuple.

    Non content d’avoir été aussi méprisant, il s’est également permis de douter de l’existence des sympathisants du mouvement du peuple en révolte représenté par les Gilets-jaunes. « Quel peuple », interrogeait-il, comme s’il remettait en cause la réalité, elle-même vérifiée pourtant par des sondages, dont il devait avoir théoriquement connaissance; ou alors : qui l’informe, de quelle potence infirmière dépend-il, qui le manipule, qui tire les ficelles de sa marionnette? Il terminait enfin ce qu’il convient de nommer délire par cette conclusion tout aussi incongrue : « C’est tout simplement la négation de la France ». Comment Macron a-t-il pu se livrer à ces raccourcis un peu « demeurés » en adressant ses « meilleurs vœux » à une France « haineuse » ?!

    Pouvait-il ignorer réellement que plus de la moitié des patrons français soutiennent le mouvement des « Gilets-jaunes » et que 72% d’entre eux sont mécontents de son action politique, selon une enquête Europe 1 réalisée par OpinionWay, dévoilée dans le courant de décembre 2018?

    Alors que sa politique économique est tournée vers les entreprises, pourquoi 65% des patrons soutiennent les « Gilets-jaunes », comme le dévoilait un autre sondage d’Europe 1 réalisé par OpinionWay avec La Tribune et les Chambres de commerce?

    En mai 2017, Emmanuel Macron était soutenu par les trois quarts (75%) des patrons, selon les chiffres d’OpinionWay. Dix-huit mois plus tard, la courbe s’est inversée selon ces enquêtes que l’on vient d’évoquer: pourquoi donc?

    En adressant ses vœux et en osant prononcer ces paroles de « haine » pour les Gilets-jaunes, Macron savait-il qu’il injuriait l’écrasante majorité du pays?

    65% des patrons approuvent les Gilets-jaunes, qu’ils soient dans le secteur de l’industrie (75%), du commerce (77%) ou des services (56%).

    Emmanuel Macron a-t-il été à la hauteur face à la crise des Gilets jaunes? A cette question 72% des sondés estiment que le président de la République n’a pas été à la hauteur dans la gestion de cette crise (Cf., Sondage Opinion Way pour LCi réalisé les 31 décembre 2018 et 1er janvier 2019, après les voeux d’Emmanuel Macron auprès d’un échantillon de 1005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.)

    Après avoir débité cette parole de haine contre les Français, on peut imaginer ce que sera la suite des événements. Ce que la macronie a concocté dans son laboratoire de la haine du peuple, c’est que désormais, le recours à la loi sur «l’entrave à la circulation» sera appliqué contre les Gilets-jaunes qui occupent les ronds-points, prévoyant «jusqu’à deux ans de prison et 4.500 euros d’amende, quand les manifestations sur la voie publique n’ont pas été autorisées par les préfectures».

    Ce qui dérange profondément la dictature du Pouvoir macronien, c’est que cette révolte des Gilets-jaunes donne des idées à d’autres et que cette pandémie du virus « amarillo » finit par lui donner la jaunisse.

    En effet, les Gilets-jaunes font actuellement des émules dans 23 pays, en Europe, en Afrique, en Amérique et en Asie: pourtant, soulignons que c’est un silence fracassant qui s’empare des médias collabos du système.

    A Taïwan, la Ligue pour la réforme fiscale et juridique a organisé une marche de Gilets Jaunes le 19 décembre. A Taipei, capitale de Taïwan, plus de 10 000 manifestants ont répondu à l’appel (Cf., Taïwan News)

    En Bulgarie, les manifestants antigouvernementaux ont commencé à porter des gilets jaunes dès le 16 novembre (Cf., LCI)

    Au Canada, les Gilets Jaunes de l’Alberta et des provinces de la Saskatchewan protestent contre la taxe gouvernementale sur le carbone et contre la signature récente d’un pacte sur la migration (Cf., CTV News)

    En Croatie, le 15 décembre 2018, des Gilets Jaunes manifestaient à Zagreb, Pula et Rijeka (Cf., Index.hr)

    En Égypte, un avocat a été arrêté après avoir publié une photo de lui-même vêtu d’un gilet jaune en solidarité avec les manifestations françaises (Cf., Jerusalem Post). Nous avons déjà eu l’occasion de dire dans un autre article posté sur mondialisation.ca que la vente des gilets jaunes fluo avait été interdite en Égypte! (Cf., The Guardian)

    En Allemagne, les Gilets-Jaunes manifestent devant la porte de Brandebourg et à Munich (Cf., Spiegel)

    En Hongrie, des milliers de Gilets-Jaunes protestent dans les rues de Budapest (Cf., Le Monde)

    En Irak, le 5 décembre, des Gilets-Jaunes manifestaient à Bassorah pour l’emploi et des services publics plus développés. Le Gouvernement mis en place par les USA a fait tirer à balles réelles sur le peuple des manifestants (Cf., NBC News)

    En Irlande, les Gilets-Jaunes protestent contre l’impôt abusif et les réformes dirigées contre la classe ouvrière et la classe moyenne qui porte l’essentiel des efforts.

    En Israël, la crise économique et la corruption ont provoqué la mise en marche d’un mouvement de Gilets-Jaunes à Tel Aviv, le 14 décembre (Cf., Jerusalem Post).

    En Italie, les Gilets-Jaunes inspirent un mouvement pro-gouvernemental mais anti-Européen: « Nous sommes inspirés par les Gilets-Jaunes français, mais nous sommes motivés par d’autres questions. Contrairement aux Français, nous soutenons notre Gouvernement. Nous protestons contre l’Europe. Nous voulons que l’Europe n’interfère plus avec la politique italienne. » (Cf., The Guardian)

    En Jordanie, des Gilets-Jaunes manifestent même à l’extérieur de la capitale (Cf., The National)

    Aux Pays-Bas, des Gilets-Jaunes ont manifesté le 1er décembre puis le 8 décembre. (Cf., NL Times)

    Au Pakistan, des centaines d’ingénieurs ont organisé une journée de protestation à Lahore avec des Gilets-Jaunes (Cf., Pakistan Today)

    En Pologne, le 12 décembre, un groupe d’agriculteurs a bloqué l’autoroute A2 près de Varsovie, protestant notamment contre l’importation de produits agricoles ukrainiens non étiquetés. (Cf., New York Times)

    Au Portugal, le 21 décembre 2018, des Gilets-Jaunes ont organisé une marche qui proposait de bloquer le Portugal (Cf., Euronews)

    En Russie, le 23 décembre 2018, des manifestants portant des gilets jaunes protestaient contre l’augmentation des prix du stationnement à Moscou (Cf., Kommersant)

    En Serbie, une organisation de défense des droits civils « Združena akcija Krov nad glavom » (action combinée, un toit sur la tête)  a utilisé des gilets jaunes pour s’opposer à l’expulsion d’un habitant et par solidarité pour le mouvement des Gilets-Jaunes français (Cf., N1 Info).

    En Tunisie, un groupe dérivé, les Gilets-Rouges, appelle à des manifestations contre la situation économique du pays (Cf., Independent)

    Le symbole des Gilets-jaunes a également été utilisé par des manifestants au Royaume-Uni, en Suède et en Grèce (Cf., BBC)

    En Belgique, le mouvement des « Gilets-Jaunes » est très actif depuis 1 mois.

    Plusieurs dépôts de pétrole ont été bloqués en Wallonie le 16 novembre 2018.

    Le 8 décembre, des Gilets-Jaunes réclamaient la démission du Premier ministre Charles Michel.

    Face à l’organisation de la répression en France, le Mouvement citoyen des Gilets-jaunes, par communiqué, vient d’appeler à la création « d’un Conseil de la Résistance des Gilets-jaunes », qui réunira en son sein, des représentants de toutes les régions du pays, désignés par la base de leurs militants inscrits. La Présidence de ce Conseil de la résistance sera tournante. Elle va proposer d’accueillir, pour une durée de six mois, la représentation de chacune des 13 régions. Dans le but d’élaborer ce projet, le mouvement des Gilets-jaunes propose de se réunir chaque samedi sur la place de la République à 14 heures. Rien n’est terminé : tout commence maintenant.

    Enfin, je voudrais conclure en disant qu’il y a, chez Emmanuel Macron, une forme pathologique d’intolérance, car ce ton de parole comme ce comportement et ces mimiques martelées du registre totalitaire, trahissent une allergie psychologique de la contestation, « une phobie du peuple » révélant chez ce mandataire de la Haute Finance internationale, placé à l’Élysée pour y poser les bases de sa gouvernance à perpétuité, un trouble de la personnalité le poussant à considérer que la France lui appartiendrait. Cette démonstration « haineuse » des Français, relève sans doute de quelque chose qui n’a pas beaucoup de rapport avec l’Élysée mais plutôt avec tout ce qui pourrait se rapprocher du monde kafkaïen.

    C’est la pathologie au pouvoir qui a toujours expliqué les abus de pouvoir. Mercredi 2 janvier 2019, Éric Drouet était une nouvelle fois arrêté dans Paris, et placé en garde-à-vue, sous un motif misérable et d’une mesquinerie pitoyable qui ne fait que confirmer la pathologie occupant le cerveau  malade de cette bande de criminels fanatiques qui prétendent nous gouverner en crachant sur la Constitution devenue le torchon de la République.

    Je pense sérieusement qu’il faudra repasser par une nuit du 9 au 10 Thermidor de l’an 2 macronien pour mettre fin à ce Régime de la Terreur mis en route par les prédateurs du fascisme ultra libéral, prêts à tout pour maintenir et imposer à tous leur obsession d’un enfermement idéologique duquel nul ne peut être autorisé à sortir sans le payer chèrement. Celui qui veut s’émanciper ou celui qui, comme Éric Drouet, conteste la secte au pouvoir sera martyrisé et, d’une façon ou d’une autre, réduit au silence. Nous allons voir proliférer les abus de pouvoir et la dérive totalitaire de ce régime délinquant qui s’est emparé de l’État réduit au stade de la dérision et de l’illégitimité.

    Gilets-jaunes et tous ceux qui les soutiennent, le temps est venu en effet d’organiser la résistance dans le silence et à l’ombre de notre Histoire. Les tyrans descendront au cercueil, car la République nous appelle. Sachons vaincre ou sachons mourir. Nous les Français, nous devons vivre pour elle ou pour elle nous devons mourir!
    Jean-Yves Jézéquel

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