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  • Abbas et Haniyeh se serrent la main en Algérie

    Abbas et Haniyeh se serrent la main en Algérie

    Palestine, Algérie, Mahmoud Abbas, Ismaïl Haniyeh, Abdelmadjid Tebboune,

    Le président algérien a réussi à réunir le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Ismail Haniyeh pour la première fois en 6 ans, mais les divisions entre les deux factions rivales qu’ils représentent sont peut-être trop profondes à ce stade.

    GAZA CITY, Bande de Gaza — Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a réuni dans la capitale algérienne le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef politique du Hamas Ismail Haniyeh pour la première fois depuis octobre 2016.

    La plupart des Palestiniens ont estimé que la réunion avait été organisée par simple courtoisie politique envers l’Algérie, qui a célébré le 60e anniversaire de son indépendance le 6 juillet.

    La rencontre, qui a vu une poignée de main entre Abbas et Haniyeh devant les caméras pour la première fois depuis des années, n’a été suivie d’aucune rencontre entre les dirigeants du Fatah et du Hamas .

    En janvier, l’Algérie avait appelé les factions palestiniennes rivales à discuter de réconciliation interne en prélude à une conférence prévue pour précéder le sommet arabe de novembre. Cependant, ces efforts n’ont pas abouti à la lumière des différences persistantes entre les factions palestiniennes.

    Il semble qu’Abbas et Haniyeh aient suivi le protocole et la courtoisie politique afin de ne pas susciter la colère de l’Algérie, car cette dernière est le seul pays arabe qui a continué à fournir un soutien financier à l’Autorité palestinienne (AP) à un rythme de 100 millions de dollars par an. malgré le déclin du soutien arabe. Pendant ce temps, le Hamas cherche à obtenir une reconnaissance politique arabe officielle après la détérioration de ses relations avec les autres pays arabes à la suite de l’échec des révolutions du printemps arabe.

    Abdullah Abdullah, membre du Conseil révolutionnaire du Fatah, a déclaré à Al-Monitor que la réunion Abbas-Haniyeh était une simple réunion protocolaire. Il a toutefois souligné que les efforts algériens pour tenter de mettre fin à la division palestinienne interne sont appréciés et toujours d’actualité.

    Abdullah a ajouté que son mouvement est prêt à procéder à la réconciliation, et il a reproché au Hamas d’entraver le processus car il est lié aux pays qui le soutiennent, comme l’Iran, et suit l’exemple des Frères musulmans.

    Il a appelé le peuple palestinien à ne pas perdre espoir dans la possibilité de parvenir à la réconciliation, malgré les revers subis lors des cycles précédents et l’incapacité des deux mouvements à parvenir à un accord pour mettre fin à la division.

    Interrogé pour savoir si les délégations des deux mouvements ont discuté de la fin de la division lors de leur rencontre avec Tebboune ou ont tenu d’autres réunions loin des médias, le porte-parole du Hamas Hazem Qassem a répondu à Al-Monitor que non.

    Qassem a accusé Abbas d’entraver la réconciliation interne avec un ensemble de conditions , notamment en demandant au Hamas de reconnaître Israël et les accords que l’AP a signés avec lui, et d’accepter le programme politique de l’OLP.

    Il a souligné que son mouvement s’attaque sérieusement aux efforts algériens pour parvenir à la réconciliation et que l’hospitalité reçue par Haniyeh et les rencontres qu’il a eues avec des personnalités officielles et populaires sont la preuve de la conviction de l’Algérie du poids du mouvement dans le système politique palestinien.

    Il convient de noter que l’agence de presse officielle palestinienne Wafa a déclaré sur son site Internet le 5 juillet que Haniyeh s’était rendu en Algérie en tant que membre de la délégation palestinienne dirigée par Abbas pour assister aux célébrations de l’indépendance afin de montrer qu’il n’y avait qu’une seule délégation dirigée par le président palestinien.

    Pour sa part, le Hamas a déclaré dans un communiqué publié le 4 juillet que Haniyeh et la délégation qui l’accompagnait étaient arrivés en Algérie sur invitation officielle de Tebboune. Le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri , a commenté la réunion en disant : « Les délégations des mouvements du Hamas et du Fatah, dirigées par le frère moudjahid Ismail Haniyeh et le président Mahmoud Abbas, se sont réunies sous les auspices du président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

    Plus de six accords et des dizaines de réunions entre les deux mouvements n’ont pas réussi à mettre fin à la division interne qui a éclaté en juin 2007 à la suite de combats internes entre le Fatah et le Hamas dans la bande de Gaza, qui ont conduit le Hamas à prendre le contrôle de la bande de Gaza et à en expulser l’AP. .

    Imad Beshtawi, chef du département de sciences politiques de l’Université d’Hébron, a déclaré à Al-Monitor que le différend palestinien est trop profond pour être clos par des poignées de main face aux caméras, sans parler des courtoisies politiques de la part des dirigeants palestiniens.

    Il a expliqué que tous les accords qui ont eu lieu entre les deux mouvements depuis 2007 et dans de nombreux pays arabes et occidentaux n’ont pas abouti à la réconciliation, car il a noté que les deux parties s’accrochent à leur terrain et à leur contrôle politique. Le Hamas, a-t-il ajouté, cherche à garder le contrôle de la bande de Gaza, tandis que le Fatah cherche à garder la Cisjordanie sous son contrôle.

    Beshtawi a exclu toute véritable percée dans le dossier de la réconciliation à court terme, car il a souligné que le soutien financier et politique offert par certains pays – qu’il a refusé de nommer – aux deux mouvements ne fait que contribuer à approfondir la division.

    Mustafa al-Sawaf, analyste politique proche du Hamas et ancien rédacteur en chef du journal local Felesteen, a déclaré à Al-Monitor que les deux parties ne voulaient courtiser le président algérien qu’en lui serrant la main devant les caméras.

    Il a dit que le principal problème réside dans les conditions qu’Abbas pose pour la réconciliation, qu’il dit que le Hamas rejette. La principale de ces conditions, a-t-il dit, est la reconnaissance d’Israël ainsi que les accords signés entre l’OLP et Israël.

    Sawaf a conclu en disant : « Tant que le président Abbas s’accroche à de telles conditions, il ne semble y avoir aucune perspective dans un proche avenir pour une telle réconciliation, et la réconciliation ne sera apparemment pas réalisée avant la mort d’Abbas et la fin de son mandat politique. projet. »

    La rue palestinienne a reçu la poignée de main Abbas-Haniyeh avec la plus grande amertume, car elle en a assez de ces poignées de main et de ces réunions. Cela s’est reflété dans certains commentaires sur les réseaux sociaux , qui ont convenu à l’unanimité que la division interne a nui à la cause palestinienne et l’a amenée à perdre son élan arabe.

    Al Monitor, 08 jui 2022

    #Algérie #Palestine #Ismaïl_Haniye #Mahmoud_Abbas #Hamas #OLP

  • Algérie. L’honneur des nations

    Algérie. L’honneur des nations – Palestine, Mahmoud Abbas, Israël, Sommet arabe, normalisation,

    Le mot est fort. L’engagement total. L’aide sincère. La position ferme. L’Algérie à travers le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a encore une fois rappelé que la cause palestinienne est au coeur des préoccupations du peuple et de l’Etat algérien. Rien ne pourra changer dans cette position, quels que soient les temps et les vents inverses. La position algérienne en faveur de la Palestine puise ses origines de la philosophie du combat du peuple algérien pour son indépendance. Elle est une constante forte dans la politique extérieure du pays.

    Une conviction qu’a su rappeler le président Tebboune avec force, déclarant que «L’Algérie qui a embrassé, peuple et gouvernement, la cause palestinienne …constitue pour nous une question de loyauté à notre glorieuse histoire de libération et aux lourds sacrifices consentis par nos prédécesseurs qui ont justement cru à la justesse de la cause palestinienne». Une position qui n’a jamais changé et des convictions qui n’ont jamais dévié.
    L’Algérie qui s’apprête à accueillir le prochain sommet de la Ligue arabe veut placer la cause palestinienne au coeur des priorités de ce Sommet arabe. Un sommet qui doit unifier les rangs des Arabes pour peser de manière conséquente sur les positions internationales et faire de l’initiative arabe de 2002 à Beyrouth le dénominateur commun de toutes les capitales arabes pour relancer le processus de paix au Moyen Orient.

    Les Palestiniens ont été trop longtemps laissé à leur triste sort, par la communauté internationale, mais surtout par les frères arabes, ce qui a permis à l’entité sioniste, qui a joué avec ruse sur la division arabe, de se permettre tous les dépassements et toutes les exactions, jusqu’à mener une politique de colonisation qui a dépouillé des milliers de Palestiniens de leur terre, et permis un peuplement sioniste au le cœur même des territoires palestiniens.

    Et au lieu d’isoler l’entité sioniste, certaines capitales arabes ont fait le choix d’engager des processus de normalisation avec le bourreau des frères palestiniens. Un état de fait qui a conforté les sionistes dans leur politique d’apartheid et d’agression contre le peuple palestinien. Une situation qu’il devient plus qu’urgent de changer en engageant une nouvelle trajectoire d’unifications de la position arabe et de défense de ce qui est notre cause sacrée à tous à savoir la cause palestinienne. Ce sera l’enjeu principal du sommet arabe qu’abritera Alger l’année prochaine.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 08/12/2021

    #Algérie #Palestine #Sommet_arabe #Israël #Normalisation

  • Algérie: Les médias saluent la visite « historique » de Abbas

    Algérie: Les médias saluent la visite « historique » de Abbas – Maroc, Palestine, Israël, normalisation,

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a rencontré son homologue algérien et plusieurs hauts fonctionnaires lors de sa visite en Algérie, ont rapporté les médias.
    M. Abbas est arrivé à Alger le 5 décembre pour une visite de trois jours dans ce pays d’Afrique du Nord, ont rapporté le même jour l’agence de presse publique algérienne (APS) et l’agence de presse officielle palestinienne Wafa.
    M. Abbas a rencontré le président Abdelmadjid Tebboune à son arrivée à l’aéroport, ainsi que le premier ministre et le chef de l’armée du pays, a indiqué l’APS.

    La cause palestinienne est sacrée
    La visite a fait la une des journaux télévisés de la télévision publique algérienne les 5 et 6 décembre, et a été rapportée par plusieurs médias nationaux. La couverture médiatique a souligné ce que les médias ont présenté comme le contraste entre le soutien de l’Algérie à la cause palestinienne et le récent mouvement de « normalisation » mené par plusieurs pays arabes avec Israël. « Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé à plusieurs reprises que la cause palestinienne est ‘une cause sacrée pour le peuple algérien’ et que les positions de l’Algérie sont ‘inébranlables’ vis-à-vis de cette cause. Il a insisté sur le fait que l’Algérie ne l’abandonnera jamais, quelles que soient les circonstances », a déclaré la radio publique algérienne dans son rapport du 5 décembre sur la visite, qu’elle a qualifiée d’ »historique ». « La cause palestinienne est la cause clé et centrale parmi les crises du Moyen-Orient. Il n’y aura pas de solution aux crises de la région sans le règlement de la cause [palestinienne] par la création d’un État palestinien indépendant », a également déclaré la radio, citant Tebboune.

    Le silence marocain
    La visite de M. Abbas représente un autre point de tension dans les relations entre l’Algérie et le Maroc voisin, qui s’est rapproché d’Israël. Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, s’est rendu au Maroc le 24 novembre, où il a signé un accord de coopération en matière de défense avec son homologue marocain. Les deux pays ont normalisé leurs relations à la fin de l’année dernière.

    Depuis le 6 décembre, les médias marocains n’ont pratiquement pas parlé de la visite d’Abbas dans leur couverture. Au lieu de cela, la tournée du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman dans les États du Golfe et la visite à Téhéran du conseiller à la sécurité des Émirats arabes unis ont dominé la couverture internationale du site d’information privé Hespress le 6 décembre, tandis que la couverture internationale de Le360 s’est concentrée sur les derniers développements du Covid-19 en Europe et les élections libyennes.

    BBC, 07/12/2021

    #Algérie #Maroc #Palestine #Israël #MahmoudAbbas #Normalisation

  • La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens

    La Palestine aux palestiniens – Israël, Algérie, Mahmoud Abbas, Maroc, Sahara Occidental, normalisation,

    La visite de Mahmoud Abbas, président de la Palestine en Algérie pour trois jours, ne peut être qu’une réponse sanglante au roi du Makhzen Mohamed VI qui met son trône en danger et penser à l’émergence d’une nouvelle dynamique de renversement contre son régime déshonorable de tous points de vue. Le peuple Marocain n’a pas tardé à rejeter et dénoncer la politique de l’autruche et la trahison des principes par sa Majesté le roi.

    D’autre part, le président Abdelmadjid Tebboune qui donne une réponse inattendue au Makhzen qui normalise ses relations avec le sioniste vomi par tous les peuples et pays du monde convaincus par la justesse de la cause palestinienne, ne peut que faire avancer les choses en faveur du peuple palestinien. Les plus grands perdants qui sont d’ores et déjà le Maroc et le sioniste, vont encore subir d’avantage lors de la prochaine conférence qui sera tenue en Algérie.

    La facture sera plus lourde contre le Maroc et le sioniste qui ne cherchent en fait que faire perdurer leurs hégémonies au dépend du peuple palestiniens et le Makhzen contre le peuple Sahraoui, les deux peuples luttent depuis des lustres pour leurs indépendances, dignité humaine et citoyenne à la fois reconnue par les Nations Unis et qui n’arrive toujours pas à faire valoir le droit international pour des raisons biens connus à savoir le travail de coulisse des lobbys politiques et financiers injustes et criminels, dont leurs vies éphémères ne peut jamais aller à l’encontre des peuples opprimés qui luttent pour leurs causes justes et noble à travers le monde.

    Le soutient des causes des peuples opprimés, ne peut venir que des peuples libres, indépendants respectant les valeurs humaines, morales à travers le monde et par de la, les états forts convaincus attachés aux valeurs politiques et économiques au service de la vie et développement humain sans distinctions aucunes. L’Algérie, anciennement Icosium, montre l’exemple à suivre depuis des millénaires.

    Par Amar Chekar

    Algérie62, 06/12/202

    #Algérie #Palestine #Maroc #Sahara_Occidental #Makhzen #Mahmoud_Abbas #Abdelmadjid_Tebboune

  • Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe

    Visite de Abbas en Algérie : Un pas avant le sommet arabe – Mahmoud Abbas, Palestine, Israël, Maroc,

    La visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie revêt une importance capitale. Nombre de politologues soulignent que celle-ci s’inscrit dans le sillage des préparatifs du sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en terre algérienne.

    Omar Mahouz, professeur en sciences politiques et relations internationales, soutient que la visite du président palestinien Mahmoud Abbas en Algérie s’inscrit de plain-pied dans le cadre de la consolidation des liens diplomatiques entre les deux Etats. C’est une «confirmation du soutien algérien à la cause palestinienne, un principe inaliénable que l’Algérie a adopté depuis des lustres et auquel elle ne compte nullement renoncer», affirme-t-il, précisant que l’Algérie fait partie des rares pays qui crient encore haut et fort leur soutien à la question palestinienne. Une position qui se traduit par des gestes politiques de haute portée et des aides humanitaires qui sont périodiquement acheminées vers la Palestine, rappelle Mahouz. Le même professeur explique, dans le même sillage, que cette visite constitue également «une phase préparatoire au prochain sommet arabe devant avoir lieu en mars prochain en Algérie».

    «Ce sommet que l’Algérie a déjà intitulé le sommet de Palestine devra regrouper l’ensemble des leaders arabes autour des enjeux de l’heure qui guettent la région. Il est presque certain que la cause palestinienne sera au centre de ce sommet», indique Mahouz qui préconise le traitement de toutes les facettes du dossier palestinien dans le cadre des discussions prévues entre le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, et le président palestinien en visite à Alger. Il sera question aussi, dit-il, d’étudier les répercussions de la question palestinienne à l’échelle arabe à la lumière des accords d’Abraham et des processus de normalisation avec l’entité sioniste engagés par quatre Etats arabes, dont le Maroc.

    Des choix politiques opérés sous la tutelle américaine et qui auront sans nul doute, précise-t-il, des retombées directes sur la cause palestinienne.

    Mahouz évoque, dans la foulée, l’accord conclu entre le Makhzen et les sionistes et l’importance d’en cerner ses éventuelles séquelles sur la sécurité territoriale de l’Algérie. Il confirme que cet accord n’intervient pas uniquement pour «marginaliser la question palestinienne, mais pour fragiliser le pays tant il est question de consolider les relations militaires entre le Maroc et l’entité sioniste et de faire propager davantage la menace terroriste dans la région».

    Le professeur en sciences politiques et relations internationales Mohamed- Hassene Daouadji estime, lui aussi, que la visite du président palestinien est «importante à plus d’un titre». Pour cause, «elle intervient dans le cadre d’un timing propice en prévision du haut sommet de la Ligue arabe devant aborder plusieurs sujets, notamment la question palestinienne».

    «L’accord militaire établi entre Israël et le Maroc a suscité cette visite. C’est en quelque sorte une réponse à cette alliance contre-nature dont les visées sont malsaines. Cette rencontre confirme aussi le soutien indéfectible de l’Algérie à la cause palestinienne», explique-t-il, en faisant remarquer que ce sujet doit occuper l’attention de l’ensemble des pays arabes qui, malheureusement, semblent ne pas prioriser la situation palestinienne en constante dégradation.

    Karima Alloun

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Palestine #Maroc #Israël #Sommet_Arabe #Mahmoud_Abbas

  • Après Gantz au Maroc, Abbas en Algérie

    Après Gantz au Maroc, Abbas en Algérie – Israël, Palestine, Mahmoud Abbas, Sahara Occidental, normalisation, Benny Gantz,

    Le Président palestinien est arrivé hier à Alger dans le cadre d’une visite d’État chargée d’une grande symbolique dans un contexte marqué par un rapprochement dangereux d’Israël avec le Maroc que l’OLP vient de dénoncer haut et fort.
    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – Alger ne s’en cache pas, cette «visite vient confirmer les positions historiques du pays en faveur de la cause palestinienne», déclarait, il y a une semaine de cela, Ramtane Lamamra lors d’une interview accordée au quotidien Al Qods Al Arabi.
    Son discours s’inscrit en droite ligne avec l’allocution prononcée le 29 novembre dernier par Abdelmadjid Tebboune qui avait réitéré le «soutien de l’Algérie au combat du peuple palestinien, jusqu’au recouvrement de ses droits bafoués» lors de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

    «La question palestinienne reste pour l’Algérie et son peuple une cause sacrée et centrale», avait-il ajouté. Depuis l’annonce de la visite de Mahmoud Abbas (à l’invitation du chef d’État algérien), des déclarations fraternelles ont été échangées au niveau des deux pays pour démontrer l’importance que revêt ce déplacement, à ce moment précis de l’histoire. Il s’agit «de se concerter avec le Président Tebboune, le tenir informé des derniers développements de la cause palestinienne et coordonner les positions en prévision du Sommet arabe en Algérie en mars prochain et qui fera de la cause palestinienne le sujet central de cette réunion. L’Algérie veut aussi connaître les attentes de la Palestine lors de ces préparatifs», annonçait, il y a quelques jours, de son côté, Ryad Malki, chef de la diplomatie palestinienne. Avant lui, la visite de Mahmoud Abbas avait été confirmée par le nouvel ambassadeur de la Palestine en Algérie, lors de la remise de sa lettre de créance à Abdelmadjid Tebboune.

    Pas besoin de lectures affinées pour cerner toute la symbolique de cet événement. Alger envoie ainsi un message clair à Rabat qui signait, le 24 novembre dernier, des accords militaires importants avec le chef de l’armée israélienne.
    La visite de Benny Gantz au Maroc a signé un tournant dangereux pour la région, qui risque de se voir dotée d’une base israélienne aux frontières algériennes mais aussi espagnoles. Ce tournant a aussi éloigné de manière évidente toute possibilité de réconciliation entre l’Algérie et le Maroc, résolument engagé dans une politique d’hostilité qu’a dénoncée avec force l’OLP ce vendredi.

    Dans un communiqué virulent, l’Organisation pour la libération de la Palestine fustige le royaume marocain et condamne les accords de défense signés avec Tel-Aviv. «Nous espérions que le Maroc qui préside la commission d’El Qods ne franchisse pas ce pas dangereux», dénonce l’OLP, en rappelant la politique de terreur, les exactions et le refus d’Israël de s’insérer dans un processus de paix. «Ces accords de paix entre Israël et le Maroc sortent nettement du cadre des recommandations des sommets arabes, du consensus arabe et portent gravement atteinte à la sécurité et aux intérêts du monde arabe. E

    n franchissant ce pas, le Maroc rompt avec tous les engagements pris dans le cadre de l’initiative de paix arabe qui stipule que la normalisation avec Israël ne peut intervenir qu’après le retrait de l’occupant des terres palestiniennes et arabes». L’OLP qualifie enfin les accords entre Israël et Rabat de «fait inacceptable et de récompense à l’occupant». Il s’agit de la première réaction du genre à être enregistrée dans le monde arabe, depuis la normalisation de Rabat avec Tel-Aviv. Jusqu’ici, seules deux organisations palestiniennes (le Hamas et le FPLP) avaient dénoncé les accords militaires signés avec Israël à Rabat. La réaction de l’OLP donne, elle, inévitablement un tout autre poids à la question.

    Le 25 novembre dernier, le président du Sénat algérien lançait une interrogation lourde de sens au lendemain de la signature des accords militaires entre le Maroc et Israël : «Où sont les frères arabes, où est la Palestine ?» Mahmoud Abbas répond sur le terrain…

    Abla Chérif

    Le Soir d’Algérie, 06/12/2021

    Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas #Normalisation #Benny_Gantz #Sahara_Occidental

  • L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël

    L’Algérie répond à l’alliance Maroc-Israël – Palestine, Mahmoud Abbas, Abdelmadjid Tebboune,

    Elle déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas quand Israël parade à Rabat
    Alger contre-attaque
    L’Algérie compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe prévu au mois de mars prochain à Alger.

    Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est arrivé, hier, à Alger, pour une visite de 3 jours. Mahmoud Abbas a été accueilli, à son arrivée à l’aéroport international Houari-Boumediene, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en présence du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du président de l’APN, Brahim Boughali, du président de la Cour constitutionnelle, Omar Belhadj, du Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, du général de corps d’armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP et de membres du gouvernement.

    Après avoir écouté les hymnes nationaux des deux pays, les présidents ont passé en revue un détachement de la Garde républicaine qui leur a rendu les honneurs. Au salon d’honneur, l’accueil a été effectué en présence de membres des gouvernements des deux pays, ainsi que de représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie. Intervenant dans un contexte particulier, cette visite revêt plusieurs sens. En déroulant le tapis rouge au président de l’Autorité palestinienne, l’Algérie a tenu à rappeler au monde son soutien indéfectible à la cause palestinienne. «Nous recevrons le président palestinien Mahmoud Abbas (…) pour confirmer nos positions historiques en faveur de la cause palestinienne», affirmait Ramtane Lamamra dans les colonnes du journal palestinien, basé à Londres. Un message envoyé à certains pays arabes qui ont trahi la cause palestinienne, préférant s’arc-bouter devant l’entité sioniste.

    En effet cette visite, ô combien symbolique, intervient dans la foulée de la normalisation des relations de pays arabes avec celles de l’entité sioniste, à l’instar de Bahreïn, des Emirats arabes unis, de la Jordanie et, notamment du voisin de l’Ouest. Des pays, pourtant signataires du plan de paix du prince héritier saoudien Abdallah, qui proposait l’établissement de «relations normales» avec l’Etat hébreu, en échange du retrait israélien des territoires arabes occupés depuis 1967.

    Une initiative de paix arabe à laquelle le chef de l’Etat a renouvelé l’attachement de l’Algérie. Une initiative basée sur «le principe du retrait total de l’ensemble des territoires arabes occupés en contrepartie d’une paix, dans le cadre de la légalité internationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 242 et 338». Un plan de paix approuvé, alors, par la Ligue arabe lors du sommet de Beyrouth (Liban). Mais que d’eau, et surtout de sang, a coulé, depuis, sous les ponts.

    Le Maroc, loin de se contenter de tourner le dos à la cause palestinienne, a même signé un «pacte de défense» avec Tel-Aviv. Une fenêtre pour l’entité sioniste, dont l’ambition est de transposer le conflit du Moyen-Orient, en Afrique du Nord. Une normalisation à sens unique. Aucune plus-value pour ces pays. Il est évident que pour ces monarchies, la question palestinienne n’est plus au centre de leurs préoccupations, ce qui est loin d’être le cas de l’Algérie qui compte faire de la cause palestinienne l’ordre du jour central du sommet de la Ligue arabe, prévu au mois de mars prochain à Alger.

    « Les autorités algériennes veulent faire de la cause palestinienne le point central de l’ordre du jour. Ils veulent aussi connaître les attentes de la Palestine, lors de ces préparatifs», a révélé le chef de la diplomatie de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Maliki. Autre point important de la visite: la mise en place d’une stratégie, la coordination et la répartition des rôles entre l’Algérie et la Palestine, afin de réussir à empêcher Israël d’adhérer à l’Union africaine, en tant qu’observateur lors du sommet africain prévu au mois de février 2022. D’autres questions d’intérêt commun et le renforcement des relations bilatérales seront abordés par les deux présidents.

    Après sa visite en Algérie, le président Abbas, qui a exclu le Maroc de sa mini-tournée maghrébine, se rendra en Tunisie où il s’entretiendra avec le président Kaïs Saïed.

    Smaïl ROUHA

    L’Expression, 06/12/2021

    L’estocade

    Au moment où Rabat accueille en fanfare le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, l’Algérie déroule le tapis rouge au président palestinien Mahmoud Abbas pour confirmer ses positions historiques en faveur de la cause palestinienne. Une belle manière pour l’Algérie de porter l’estocade au royaume marocain qui fait parader sur son territoire le fossoyeur de la Palestine. Une occasion aussi de réaffirmer cette solidarité manifeste avec le peuple palestinien et souligner que cette cause est toujours élevée au rang de priorité nationale.
    Au moment où les tensions culminent avec l’Algérie, que les faucons du Makhzen prennent option et signent un traité de coopération militaire avec Israël. Par cette nouvelle escalade, le Maroc ne cache plus ses intentions bellicistes et devient, de fait, une véritable menace pour la sécurité et la stabilité de toute l’Afrique du Nord et de la région sahélienne. Car l’arrivée de l’entité sioniste au Maghreb est perçue par les observateurs de la sécurité régionale non pas comme une transposition, mais une extension de la crise du Moyen-Orient vers l’Afrique du Nord.

    Pour les faucons de Rabat, le conflit est une option pour contrer Alger, une des dernières forteresses qui refuse de céder devant l’entité sioniste. Rompant avec un boycott de plusieurs décennies, les pays de la Ligue arabe se bousculent au portillon de Tel-Aviv à la faveur des accords Abraham signés le 15 septembre 2020 sous la houlette des États-Unis. Le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan ont été les signataires de ces accords pour reconnaître officiellement Israël après l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

    Dans tous ces pays, c’est le Maroc qui a été trop loin jusqu’à permettre à l’ennemi historique, Israël d’attaquer à partir du territoire marocain, le voisin algérien. Une première depuis 1948! Un comportement qui ne peut générer que davantage de tensions et d’instabilité dans la région. La normalisation n’est pas un simple acte qui tient à des accords folkloriques. C’est un rapprochement solide que sous-tendent de grands enjeux géostratégiques, d’immenses intérêts financiers et des objectifs militaires précis.

    L’Algérie qui alertait sur les dangers de cette normalisation a déjà anticipé sur ses conséquences. Pour certains, le dossier palestinien est toujours renvoyé au lendemain, pour d’autres il est érigé au rang du sacré. Pour certains, la seule préoccupation est d’abord et avant tout de contrer l’influence iranienne dans la région, fut-ce au prix d’une alliance avec l’entité sioniste. Pour d’autres c’est une question d’injustice commise à l’endroit de tout un peuple avec une complicité internationale flagrante et sans cesse recommencée. À chacun ses principes.

    Brahim TAKHEROUBT

    L’Expression, 06/12/2021

    #Algérie #Maroc #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas #Normalisation

  • L’Algérie déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas

    L’Algérie déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas

    L’Algérie déroule le tapis rouge à Mahmoud Abbas – Maroc, Israël, normalisation, Palestine,

    Annoncé de visite en Algérie il y a quelques jours, par voix du chef de la diplomatie nationale dans une interview récemment accordée au quotidien « Al Quds Al Arabi », le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas arrive, à partir d’aujourd’hui, à Alger, dans le cadre d’une visite d’État de trois jours. L’information venait à être confirmée avec détail de précision par la présidence de la République algérienne. « Le Président de l’Etat de Palestine, Mahmoud Abbas effectuera à partir de d’aujourd’hui, une visite d’État de trois jours en Algérie », pouvait-y on lire dans un communiqué.

    « Nous recevrons le président palestinien Mahmoud Abbas avant la fin de l’année pour confirmer nos positions historiques en faveur de la cause palestinienne », a affirmé Ramtane Lamamra dans les colonnes du journal palestinien basé à Londres.

    La visite de Mahmoud Abbas revêt un caractère particulier qu’elle intervient dans la foulée de la normalisation de pays arabes avec l’entité sioniste. Notamment le Maroc qui, ne se contentant pas de tourner le dos aux Palestiniens, a franchi une nouvelle étape, dangereuse que de conclure un accord militaire, avec Tel-Aviv. Aussi, la visite du chef de l’Autorité palestinienne en Algérie coïncide avec l’accentuation de la violence sioniste dans les territoires palestiniens occupés en violation flagrante des résolutions onusiennes. Un état de fait qui, malheureusement, se passe inaperçu chez le Conseil de sécurité qui assiste sans réaction devant l’escalade des forces israéliennes contre les Palestiniens. L’arrivée de Mahmoud Abbas en Algérie va dans le sens des préparatifs du sommet de la Ligue arabe, prévu mars prochain à Alger.

    F. G.

    Le Courrier d’Algérie, 05/12/2021

    #Algérie #Israël #Palestine #Mahmoud_Abbas

  • Algérie. Mahmoud Abbas à Alger le 7 décembre prochain

    Algérie. Mahmoud Abbas à Alger le 7 décembre prochain

    Algérie. Mahmoud Abbas à Alger le 7 décembre prochain- Palestine, Israël

    Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas entreprendra une visite officielle en Algérie la semaine prochaine.

    Un membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, Wassel Abu Yousef, a révélé à l’agence Anadolu que la visite du président Abbas en Algérie commencera le 7 décembre.

    La même source a expliqué que « le président palestinien discutera avec les dirigeants algériens des développements de la cause palestinienne, des violations israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa et de la colonie israélienne ».

    Selon le porte-parole de l’Autorité palestienne, l’agenda de la visite du président palestinien en Algérie comprend, outre une rencontre avec le président Abdelmadjid Tebboune, un certain nombre de responsables politiques.

    Pour rappel, le nouvel ambassadeur palestinien en Algérie, après avoir reçu ses lettres de créance du président Tebboune, a confirmé de son côté, la visite du président palestinien prochainement.

    L’Express, 02/12/2021

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