Étiquette : maintien de la paix

  • La semaine prochaine au Conseil de sécurité des Nations unies

    Conseil de Sécurité, ONU, UNMHA, Syrie, maintien de la paix, MONUSCO, BINUH, DPPA, UNFICYP, RDC, Congo,

    Lundi (11 juillet), le Conseil de sécurité tiendra une séance d’information publique, suivie de consultations à huis clos, sur le Yémen. Des exposés sont attendus de l’envoyé spécial des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, et de la sous-secrétaire générale aux affaires humanitaires, Joyce Msuya. Le général de division Michael Beary, chef de la Mission des Nations unies à l’appui de l’accord de Hodeidah (UNMHA), devrait faire un exposé lors des consultations.

    Lundi également, les membres du Conseil pourraient voter sur un projet de résolution ré-autorisant le mécanisme d’assistance humanitaire transfrontalière en Syrie. (Le 8 juillet, le Conseil n’a pas réussi à réautoriser le mécanisme après que la Russie ait opposé son veto à un projet de résolution Irlande-Norvège qui avait recueilli 13 voix en sa faveur. Une deuxième résolution, proposée par la Russie, n’a pas recueilli les votes requis, ayant reçu deux voix en faveur).

    Le Brésil organisera mardi (12 juillet) un débat ouvert au niveau ministériel sur les communications stratégiques dans le domaine du maintien de la paix. Le ministre brésilien des affaires étrangères, Carlos Alberto Franco França, devrait présider la réunion. Le Secrétaire général António Guterres prononcera un discours. Les intervenants prévus sont le commandant de la force de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), le lieutenant-général Marcos De Sá Affonso Da Costa, et le Dr Jenna Russo, directrice de la recherche et chef du Brian Urquhart Center for Peace Operations à l’Institut international de la paix (IIP). Une déclaration présidentielle est une issue possible.

    Mercredi (13 juillet), le Conseil doit voter sur trois projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la MINUSTAH, un autre renouvelant le mandat du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), et un troisième renouvelant le mandat du groupe d’experts assistant le Comité des sanctions contre la Libye de 1970 et prorogeant les mesures relatives à l’exportation illicite de pétrole depuis la Libye.

    Mercredi également, les membres du Conseil tiendront des consultations à huis clos sur l’évolution de la situation politique et humanitaire en Syrie. Un fonctionnaire du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) et un fonctionnaire de l’OCHA présenteront respectivement les volets politique et humanitaire.

    Le Conseil tiendra mercredi une réunion avec les pays contributeurs de troupes de la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP). Le représentant spécial et chef de l’UNFICYP, Colin Stewart, devrait participer à cette réunion.

    Le jeudi (14 juillet), il y aura un briefing ouvert sur la Colombie. Les intervenants attendus sont le représentant spécial et chef de la mission de vérification des Nations unies en Colombie Carlos Ruiz Massieu, le chef de la commission de vérité de Colombie Francisco de Roux et un représentant de la société civile. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite du briefing ouvert.

    Cette semaine, les membres du Conseil continueront à suivre de près la situation en Ukraine. Ils pourraient convoquer une réunion sur la question, en fonction de l’évolution de la situation.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité 1540 se réunira pour des consultations informelles jeudi (14 juillet). (Adoptée en 2004, la résolution 1540 vise à empêcher les acteurs non étatiques d’avoir accès à des armes de destruction massive). Le comité examinera les contributions au projet de rapport de l’examen complet de la mise en œuvre de la résolution 1540 (2022).

    Vendredi (15 juillet), le Comité des sanctions de la résolution 1533 République démocratique du Congo (RDC) tiendra des consultations informelles pour examiner le dernier rapport de son groupe d’experts. Plusieurs pays de la région devraient participer à la réunion.

    Plusieurs réunions Arria-formule sont prévues cette semaine. La Russie convoquera une réunion Arria-formula sur l’Ukraine lundi (11 juillet).

    Le jeudi (14 juillet), il y aura une réunion Arria-formula sur la justice transitionnelle en Colombie, initiée par l’Irlande.

    L’Albanie devrait convoquer une réunion Arria-formula sur l’Ukraine le vendredi (15 juillet).

    Des informations générales sur bon nombre de ces questions ont été publiées dans nos prévisions mensuelles pour juillet 2022.

    D’autres développements du Conseil seront publiés dans la rubrique « What’s in Blue ».

    Security Council Report, 10 jui 2022

    #Conseil_de_Sécurité #ONU #UNMHA #Syrie #maintien_de_la_paix #MONUSCO #BINUH #DPPA #UNFICYP #RDC #Congo

  • Enquête sur les abus sexuels des Casques bleus

    Enquête sur les abus sexuels des Casques bleus

    Enquête sur les abus sexuels des Casques bleus – ONU, missions de paix, pays contributeurs, maintien de la paix,

    Il est communément admis que les principales menaces pesant sur les soldats de la paix en uniforme proviennent de l’extérieur des missions de maintien de la paix. Cependant, de nombreuses femmes (et certains hommes) déployées en tant que soldats de la paix militaires ou policiers sont victimes d’abus sexuels de la part d’autres membres des organisations qu’elles servent. Jusqu’à présent, il y a eu peu de recherches spécifiquement axées sur ces abus sexuels commis par des soldats de la paix en uniforme contre leurs collègues de maintien de la paix.

    Ce document aide à combler cette lacune, en s’appuyant sur une enquête auprès des soldats de la paix ainsi que sur les données d’entretiens et d’un atelier à huis clos. Il présente les résultats liés à l’étendue, à la fréquence et au type d’abus que les soldats de la paix ont subis et dont ils ont été témoins ; les auteurs de ces abus ; les cultures organisationnelles qui le permettent ; et les perceptions des soldats de la paix sur la réponse de l’ONU. Ces résultats révèlent que si les abus sexuels constituent une menace majeure pour les soldats de la paix en uniforme, en particulier les femmes, l’ONU et les pays contributeurs de troupes et de police (T/PCC) n’ont pas répondu de manière adéquate au problème. Ce manque d’attention contraste avec l’architecture relativement robuste pour signaler et enquêter sur l’exploitation et les abus sexuels des communautés d’accueil dans les environnements de maintien de la paix.

    Pour prévenir et répondre avec succès aux abus sexuels dans les missions de maintien de la paix, ainsi que pour accroître la participation significative des femmes aux opérations de paix, le rapport conclut en fournissant plusieurs recommandations dans quatre grands domaines pour l’ONU et les T/PCC :

    Transformer les cultures organisationnelles qui permettent les abus sexuels des soldats de la paix ;
    Mandater une formation solide pour prévenir les abus sexuels des soldats de la paix ;
    Exiger des T/PCC qu’ils s’occupent des abus sexuels des soldats de la paix au sein de leurs contingents ; et
    Créez une infrastructure de signalement et d’enquête robuste, confidentielle et centrée sur les victimes.

    Phoebe Donnelly , chercheuse principale et responsable de Femmes, paix et sécurité

    Phoebe Donnelly est chercheuse principale et responsable de Femmes, paix et sécurité. Phoebe est également chargée de recherche sur les femmes et les politiques publiques à la Harvard Kennedy School et chercheuse invitée à Feinstein…

    L’International Peace Institute est un groupe de réflexion international indépendant à but non lucratif avec un personnel représentant plus de 20 nationalités, situé à New York en face du siège des Nations Unies. L’IPI se consacre à la promotion de la prévention et de la résolution des conflits entre et au sein des États en renforçant les institutions internationales de paix et de sécurité. Pour atteindre son objectif, l’IPI emploie un mélange de recherche sur les politiques, de convocation, de publication et de sensibilisation.

    IPI, 08/04/2022

    #ONU #Peacekeeping #Missions_de_paix


  • Point de presse quotidien de l’ONU du 6 nov 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU du 6 nov 2021 – Transcription quasi textuelle de l’exposé de midi d’aujourd’hui par Farhan Haq, porte-parole adjoint du Secrétaire général.

    Bonjour à tous et bon vendredi.

    ** Invité aujourd’hui

    Aujourd’hui, après avoir terminé, nous serons rejoints par Nicholas Koumjian, chef du mécanisme d’enquête indépendant pour le Myanmar. Il vous tiendra au courant des travaux du mécanisme. Ensuite, nous entendrons également Monica Villela Grayley, la porte-parole du président de l’Assemblée générale.

    ** COP26

    Aujourd’hui, c’est la Journée de la jeunesse à la vingt-sixième Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP206) à Glasgow. Le Groupe consultatif sur la jeunesse du Secrétaire général a organisé un événement réunissant de jeunes militants pour le climat, en mettant l’accent sur le travail pour l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels formels. L’événement a également entendu des jeunes leaders autochtones sur l’importance des connaissances traditionnelles en tant que composante vitale de l’action climatique. Le Conseiller spécial du Secrétaire général pour l’action climatique, Selwin Hart, s’est adressé à la réunion et a exhorté les jeunes à continuer de faire entendre leur voix et à maintenir l’espoir que la crise climatique pourra être surmontée. Il a remercié le Groupe consultatif de la jeunesse pour ses services, ainsi que pour ses précieux avis et conseils au Secrétaire général.

    Nos collègues là-bas nous disent que les manifestations des jeunes devant le lieu de la COP26 ont été entendues à l’intérieur de la COP26 alors que la Conférence marquait la Journée de la jeunesse et de l’autonomisation. Les jeunes leaders ont présenté une déclaration de la position mondiale des jeunes, représentant les points de vue de plus de 40 000 jeunes leaders du climat du monde entier aux dirigeants de la COP26. La Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa, a déclaré qu’elle soumettrait aux parties les demandes, qui, selon elle, étaient raisonnables et justifiées. Les négociations se sont poursuivies sur les textes pour finaliser le règlement de l’Accord de Paris. Le président de la COP26, Alok Sharma, a demandé aux négociateurs de régler autant de points que possible d’ici la semaine prochaine, avant le segment ministériel de haut niveau. Cela comprend les négociations sur l’article six, qui couvre le commerce,

    ** Soudan

    Depuis le Soudan, la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (UNITAMS) a fermement condamné la détention — après une rencontre avec le Représentant spécial du Secrétaire général, Volker Perthes — de membres du Conseil central des Forces de la liberté et du changement. Il a été signalé que trois membres du Conseil ont été arrêtés près du siège de la Mission à Khartoum hier après-midi. La Mission a déclaré que ces arrestations sapent le rôle de bons offices de l’ONU. La Mission appelle les dirigeants militaires à cesser d’arrêter des politiciens et des militants et à cesser de commettre d’autres violations des droits humains. La Mission demande à nouveau instamment la libération immédiate des personnes détenues à compter du 25 octobre, notant que ces arrestations annulent l’impact de la libération de quatre des ministres détenus hier.

    ** Conseil de sécurité

    Ce matin, le Conseil de sécurité et l’ Assemblée générale ont voté pour élire un nouveau membre de la Cour internationale de Justice. Hilary Charlesworth d’Australie a obtenu la majorité absolue des voix au Conseil et à l’Assemblée. Puis, dans l’après-midi, à 15 heures, le Conseil tiendra un débat public, suivi de consultations, sur l’Éthiopie. Martha Pobee, Sous-Secrétaire générale pour l’Afrique aux Départements des affaires politiques et de consolidation de la paix et des Opérations de paix, informera les membres du Conseil.

    ** Éthiopie

    Et également sur l’Éthiopie, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a commencé sa mission en Éthiopie aujourd’hui. Il a rencontré le Premier ministre Abiy Ahmed et le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen. M. Griffiths a eu des discussions constructives sur la situation humanitaire dans le pays et les défis auxquels les organisations humanitaires sont confrontées pour fournir de l’aide à tous les Éthiopiens dans le besoin. Demain, il doit rencontrer des représentants d’organisations non gouvernementales (ONG), d’agences des Nations Unies et de la communauté diplomatique pour discuter des efforts déployés pour fournir une aide d’urgence aux millions de personnes dans le besoin. Les conflits, la sécheresse, les inondations, les épidémies et les infestations de criquets pèlerins continuent d’alimenter les besoins humanitaires en Éthiopie. Quelque 20 millions de personnes sont ciblées par l’aide humanitaire,

    Le déficit de financement de la réponse humanitaire en Éthiopie pour 2021 s’élève à plus de 1,3 milliard de dollars. On estime que 606 millions de dollars ont été mobilisés pour la réponse au Plan de réponse de l’Éthiopie du Nord, et 474 millions de dollars pour la réponse au projet de Plan de réponse humanitaire, qui couvre les zones en dehors du Tigré. Cependant, cela est loin d’être suffisant pour couvrir les besoins humanitaires croissants. Toujours d’Éthiopie, le Programme alimentaire mondial (PAM), le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’agence nationale éthiopienne pour les réfugiés et les rapatriés ont lancé aujourd’hui un appel conjoint de 68 millions de dollars pour éviter de réduire les rations alimentaires de plus de 700 000 réfugiés. . Les agences ont mis en garde contre une augmentation de la malnutrition et de l’anémie et un retard de croissance des enfants, entre autres risques.

    ** Afghanistan

    Déménagement en Afghanistan. Nos collègues humanitaires avertissent que près de 23 millions de personnes – soit 55 % de la population afghane – seraient en crise ou en situation d’insécurité alimentaire d’urgence entre novembre 2021 et mars 2022. Nos collègues nous disent que les rapports d’affrontements isolés et de violences touchant des civils et faisant des victimes se sont poursuivies dans tout le pays cette semaine. À Jalalabad, dans la province de Nangarhar, des coups de feu dirigés contre les autorités de facto ont causé la mort de deux enfants le 1er novembre ; et l’explosion d’un engin explosif improvisé radiocommandé en bordure de route qui aurait visé les autorités de facto aurait tué deux civils le 3 novembre. Hier, des affrontements armés ont été signalés dans la province de Bamyan, faisant cinq blessés, dont un civil. Pour sa part, le 3 novembre, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé la campagne de distribution de semences de blé et d’engrais de la saison d’automne dans l’est du pays. Des sessions de formation technique sur les meilleures pratiques agricoles sont prévues et la FAO prévoit d’atteindre près de 140 000 personnes dans les provinces de Nangarhar, Kunar, Laghman et Nuristan. L’appel éclair pour l’Afghanistan, qui cible 11 millions de personnes avec de l’aide jusqu’à la fin de l’année, demande 606 millions de dollars et est actuellement financé à 54%.

    ** Nomination de cadres supérieurs

    J’aimerais lire dans le compte rendu une annonce qui a été faite hier soir au sujet du nouveau représentant spécial et chef de la Force de maintien de la paix des Nations Unies à Chypre (UNFICYP). Le secrétaire général a nommé Colin Stewart du Canada à ce poste. Il exercera également le rôle d’adjoint au Conseiller spécial du Secrétaire général pour Chypre. M. Stewart succède à Elizabeth Spehar du Canada, à qui le Secrétaire général est reconnaissant pour son solide leadership et son dévouement tout au long de son mandat. M. Stewart, qui a récemment occupé le poste de Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) — de 2017 à 2021 — apporte plus de 28 ans d’expérience dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la coopération internationale. affaires. Plus sur notre site Web.

    ** République Centrafricaine

    Comme vous l’aurez vu, hier, le Secrétaire général a fermement condamné l’attaque de lundi par la Garde présidentielle de la République centrafricaine, qui a fait 10 blessés parmi les Casques bleus égyptiens non armés et nouvellement déployés. Il a appelé les autorités centrafricaines à ne ménager aucun effort pour enquêter et tenir rapidement pour responsables les auteurs de cette attaque inacceptable.

    ** Officier de police féminin de l’année des Nations Unies

    Cette année, la femme policière des Nations Unies de l’année a été décernée au surintendant Sangya Malla du Népal. Elle est actuellement au service de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Le surintendant Malla est le chef de l’Unité de la police de la santé et de l’environnement de la MONUSCO, qu’elle a contribué à établir. L’unité est responsable de la mise en œuvre des politiques et procédures concernant la santé et le bien-être du personnel, ainsi que des initiatives environnementales de la police des Nations Unies. Son travail a été particulièrement important dans le cadre de la réponse du pays à la pandémie de COVID-19, lors d’épidémies d’Ebola passées, ainsi que lors de crises naturelles et humanitaires telles que l’éruption volcanique de Goma en mai dernier. La surintendante Malla recevra officiellement son prix lors d’une cérémonie virtuelle le 9 novembre.

    ** Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé

    Demain, c’est la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) note que l’environnement est souvent resté la victime non médiatisée de la guerre, avec des puits d’eau pollués, des cultures incendiées, des forêts abattues, des sols empoisonnés et des animaux tués pour obtenir un avantage militaire. Le PNUE ajoute qu’au cours des 60 dernières années, au moins 40 % de tous les conflits internes ont été liés à l’exploitation des ressources naturelles, et que les conflits impliquant des ressources naturelles sont également deux fois plus susceptibles de récidiver.

    ** Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis

    Et aujourd’hui, c’est la journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis. Dans un message pour la Journée, le Secrétaire général appelle les pays, les organismes internationaux et la société civile à mieux comprendre la menace et à partager des approches innovantes pour réduire les risques. Le Secrétaire général note que l’élévation du niveau de la mer causée par l’urgence climatique exacerbera encore le pouvoir destructeur des tsunamis. Il souligne que nous devons limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport aux moyennes préindustrielles et investir à grande échelle dans la résilience des communautés côtières. Le Secrétaire général souligne que la science et la coopération internationale, ainsi que la préparation et l’action rapide, doivent être au cœur de nos efforts pour sauver des vies contre les tsunamis et autres dangers. Et c’est tout ce que j’ai pour toi. Oui, Benno ?

    ** Questions et réponses

    Question : Merci. Deux questions sur l’Éthiopie. Premièrement, le Conseil de sécurité n’a pas pu s’entendre jusqu’à présent sur une déclaration mutuelle. Le silence venait d’être rompu, ai-je entendu. Le Secrétaire général a-t-il un message pour le Conseil de sécurité ?

    Porte-parole adjoint : Eh bien, ce que le Secrétaire général veut voir — et cela a été son cas à tous les niveaux avec le Conseil de sécurité — c’est une réponse unifiée. S’ils peuvent se réunir, c’est crucial pour régler la situation. Le Secrétaire général a clairement exprimé — et comme vous l’avez vu dans sa récente déclaration — ses inquiétudes quant à la situation actuelle sur le terrain en Éthiopie. Et bien sûr, nous avons là-bas M. Griffiths qui souligne ces préoccupations auprès des autorités, et en fait, il a rencontré le premier ministre aujourd’hui. Mais nous avons besoin d’une réponse unifiée du Conseil de sécurité pour guider les États membres à faire face à cette énorme menace qui se pose.

    Question : Et à propos de la situation sur le terrain pour le personnel de l’ONU, les États-Unis ayant autorisé certains membres de leur personnel diplomatique à quitter le pays, comment cela se passe-t-il pour le personnel de l’ONU ? Y a-t-il une partie de cela… des personnes travaillant pour l’ONU qui partiront également, ou comment cela fonctionne-t-il ?

    Porte-parole adjoint : A ce stade, je n’ai aucun départ à vous raconter. Nous examinons la situation au jour le jour. Bien entendu, nous continuerons d’évaluer les conditions de sécurité et de procéder aux ajustements nécessaires.

    Question : Pouvez-vous juste me dire combien de personnes avez-vous dans le pays ?

    Porte-parole adjoint : Je n’ai pas le… attendez. Voyons si j’ai ce numéro. Une seconde. Nous avons 400 employés au Tigré, mais dans l’ensemble du pays, laissez-moi voir. Ce n’est pas ça. Je veux dire, j’ai nos effectifs au Tigré, c’est-à-dire qu’il y a plus de 400 membres du personnel des Nations Unies au Tigré et également environ 1 000 membres du personnel des ONG sur le terrain. Mais, dans l’ensemble du pays, j’aurais besoin de trouver le numéro, et je vous le ferai parvenir dès que je pourrai. Oui, Édie ?

    Question : Suivi de la situation humanitaire. L’ONU a-t-elle pu… et ses partenaires, ont-ils pu apporter une aide humanitaire pendant cette période d’escalade des combats ?

    Porte-parole adjoint : Eh bien, nous avons du personnel sur le terrain et nous avons fait de notre mieux pour fournir de l’aide sur le terrain, mais cela a été très frustrant en raison du manque d’accès humanitaire. C’est quelque chose que M. Griffiths soulève et la nécessité de rétablir un accès humanitaire complet et sans entrave dans tout le pays. Comme vous le savez, des choses comme les vols du Service aérien humanitaire des Nations Unies (UNHAS) vers le Tigré ont été suspendus, et donc… et nous avons eu des problèmes pour livrer des choses, y compris du carburant, ce qui, bien sûr, rend plus difficile l’acheminement de l’aide dans différentes régions. . Donc, nous voulons que tout cela soit restauré. Oui, s’il vous plaît, et puis après, Célhia.

    Question : Merci Farhan. Mercredi dernier, il y a eu une attaque contre trois camions circulant entre la Mauritanie et l’Algérie. Ensuite, il y a eu un rapport contradictoire, celui de la présidence algérienne, qui prétendait que ces camions avaient été attaqués par le Maroc ; un autre a suivi du ministre des Affaires étrangères, et il a dit que les camions ont été détruits à l’est de la berme. Ma question est, puisque nous avons le Polisario hors du cessez-le-feu et qu’ils opèrent à l’est de la Berme, que s’est-il passé ? La MINURSO a-t-elle mené une enquête sur cette question ? Et si oui, s’il y a des résultats ou pas ?

    Porte-parole adjoint : Oui, oui, la MINURSO s’est penchée là-dessus. Nous avons appris l’incident le 2 novembre, c’est-à-dire il y a trois jours. La MINURSO a ensuite pu envoyer une patrouille initiale sur le site de l’incident allégué le lendemain, 3 novembre. Et nous pouvons maintenant confirmer que le site se trouve dans la partie orientale du Sahara occidental près de Bir Lahlou. La Mission a observé deux camions immatriculés en Algérie garés parallèlement l’un à l’autre. Les deux camions ont subi d’importants dommages et ont été carbonisés.

    Question : Suivi. Un suivi. Puisque l’est du Berm est considéré comme une zone militarisée et qu’il existe déjà un poste de contrôle frontalier entre la Mauritanie et l’Algérie, pourquoi n’a-t-on pas utilisé cette route, le poste de contrôle officiel ? Et pourquoi ces camions sont-ils entrés dans une zone d’opération militaire ?

    Porte-parole adjoint : Je n’ai aucune explication sur la raison pour laquelle les camions sont là où ils sont. C’est une question qui est à l’étude, mais je viens de vous rapporter quels sont les premiers résultats…

    Question : Alors, la MINURSO n’a pas couvert ça… ?

    Porte-parole adjoint : Je n’ai rien à signaler à ce sujet. Ce à quoi ils répondaient, c’était le rapport de ces véhicules endommagés. Oui, Célhia, au fond.

    Question : Farhan, à propos de la Centrafrique, pourquoi la garde présidentielle s’en prendrait-elle aux casques bleus, et ont-ils été aidés par Wagner ?

    Porte-parole adjoint : C’est une bonne question à poser, et nous-mêmes pensons que c’est quelque chose qui doit être examiné, pourquoi nos propres casques bleus auraient été attaqués. Donc, nous attendons de voir ce que font les autorités, mais comme vous pouvez le voir dans la déclaration que le Secrétaire général a faite, qui était assez forte dans son langage, il faut se pencher là-dessus. Et comme vous le savez, comme [il] l’a dit, ces actes pourraient constituer des crimes de guerre.

    Question : Mais, sait-on si Wagner était impliqué ?

    Porte-parole adjoint : C’est quelque chose que nous devrons voir ce qu’une enquête aboutit. Oui s’il vous plaît?

    Question : Merci Farhan. Sur la nomination du nouveau Représentant spécial pour Chypre, pouvez-vous nous dire quand il va prendre le relais et qu’il va se rendre sur l’île ?

    Porte-parole adjoint : Eh bien, il vient juste d’être nommé hier soir. Donc, ce sera un peu plus long, mais nous pensons… nous essaierons de le mettre au sol dès que nous le pourrons. Nous vous ferons savoir, s’il vient également ici, si nous pouvons organiser des choses, car comme vous le savez, M. Stewart, dans ses emplois précédents, était disposé à parler à la presse. Abdelhamid, vous avez une question ?

    Question : oui. J’ai peut-être raté cette partie sur le Soudan, Farhan. Pouvez-vous me tenir au courant des contacts de M. Perthes avec les autorités militaires soudanaises et où nous en sommes actuellement dans la médiation ?

    Porte-parole adjoint : M. Perthes poursuit son travail avec les parties. Comme vous le savez, il a rencontré, ces derniers jours, à la fois le Premier ministre [Abdalla] Hamdok et le lieutenant‑général [Abdel Fattah] Burhan, et il poursuivra ses conversations avec toutes les parties. Au début de ce briefing, j’ai expliqué comment la Mission, UNITAMS, s’était prononcée contre l’arrestation de trois personnes qui avaient… après avoir rencontré M. Perthes et nos inquiétudes à ce sujet, mais son travail se poursuit. Et comme contact, je te laisse… Je te donne une personne que tu pourras contacter plus tard. Sur ce, permettez-moi de céder la parole à notre invité. Attendez une seconde, s’il vous plaît.

    Tags : Environnement, climat, développement, maintien de la paix, réfugiés, Soudan, Ethiopie, République Centrafricaine, Conseil économique et social, Sahara Occidental,

    UN Press, 05/11/2021

  • Il est temps de réformer le maintien de la paix de l’ONU en Afrique

    Il est temps de réformer le maintien de la paix africain chancelant des Nations Unies

    Les soldats de la paix sont déployés dans des pays déchirés par la guerre pour protéger les civils et faire respecter les accords de paix nationaux et les traités internationaux. Cependant, ces opérations n’ont souvent pas réussi à fournir une protection fiable et une paix durable, l’incompétence opérationnelle, les obstacles bureaucratiques et la corruption entravant le succès.

    par Wes Martin

    Alors que les États-Unis et la Chine intensifient leur concurrence mondiale, l’Afrique apparaît comme un nouveau champ de bataille. Ainsi, maintenir la stabilité et soutenir les gouvernements pro-occidentaux là-bas devrait être une priorité absolue pour les États-Unis. Cependant, dans de nombreux endroits, les rebelles tribaux et islamistes sapent la stabilité. Le financement par l’ONU des opérations de maintien de la paix est un outil essentiel pour cet objectif stratégique. Cependant, la performance de l’ONU reste profondément imparfaite. L’Afrique est confrontée à une double menace : celle de la Chine et celle des milices islamistes radicales. L’administration Biden doit intervenir et rapidement. Le 29 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion sur les sanctions contre la République centrafricaine, un point d’éclair stratégique crucial au cœur du continent.

    Les problèmes avec cela et d’autres conflits abondent. Le 30 juin, la Cinquième Commission des Nations Unies chargée de l’administration et du budget a approuvé un budget de 6,37 milliards de dollars pour douze missions de maintien de la paix des Nations Unies du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022, cependant, ces fonds sont alloués à des incompétents et souvent corrompus. les forces.

    Les soldats de la paix sont déployés dans des pays déchirés par la guerre pour protéger les civils et faire respecter les accords de paix nationaux et les traités internationaux. La plupart des missions ont eu lieu en Afrique, où les forces de l’ONU ont tenté d’étouffer les guerres civiles et de distribuer de l’aide humanitaire. Cependant, ces opérations n’ont souvent pas réussi à fournir une protection fiable et une paix durable, l’incompétence opérationnelle, les obstacles bureaucratiques et la corruption entravant le succès.

    Les casques bleus de l’ONU n’ont pas réussi à arracher le contrôle de la Somalie à Al Shabaab, affilié à Al -Qaïda, en 1991-1995. Après la guerre civile, l’ONU a négocié un accord de cessez-le-feu et déployé du personnel pour distribuer de l’aide aux civils somaliens en proie à la famine. Sans un gouvernement central somalien, cependant, l’ONU ne pourrait pas demander l’autorisation de déployer des troupes pour contrer les seigneurs de la guerre violents. La mission de maintien de la paix se limitait à l’observation du cessez-le-feu.

    En 1993, les forces de l’ONU ont tenté sans succès de désarmer les milices somaliennes. Après un court passage, les États-Unis et l’Union européenne ont tous deux retiré leurs troupes de la mission, et le Conseil de sécurité de l’ONU a voté pour réduire considérablement la mission.

    Aujourd’hui, la Somalie souffre d’ingouvernabilité, d’un grave appauvrissement et d’infrastructures en ruine. De plus, Al Shabaab a pratiqué les niveaux de violence les plus élevés qui ont fait de l’actuel maintien de la paix de l’Union africaine une « mission impossible ».

    Contrairement à la Somalie, l’ONU a engagé des ressources importantes pour le maintien de la paix au Mali. Cependant, les opérations restent largement faibles. La mission est entrée dans sa septième année, avec l’intention de fournir une protection aux civils, de soutenir un dialogue national de réconciliation et d’appliquer les accords de paix précédemment négociés.

    En 2015, le gouvernement malien a négocié un accord de paix avec plusieurs milices rebelles touaregs. Cependant, il n’a pas répondu aux menaces croissantes des extrémistes islamistes. Le Mali est devenu le centre des opérations djihadistes en Afrique et jusqu’à récemment, l’opération Barkhane dirigée par les Français était le seul effort visant les cellules de l’État islamique et d’Al-Qaïda dans la région.

    Bien que plus de 18 000 casques bleus bien équipés soient actuellement stationnés au Mali, les islamistes poursuivent régulièrement des attaques violentes. Alors que la France suspend l’opération Barkhane , les forces de l’ONU se retrouveront sans contrepartie militaire fiable. Faute de direction, le Mali risque de sombrer dans un nouveau chaos.

    Les expériences de l’ONU en République centrafricaine (RCA) reflètent celles du Mali.

    Le 10 avril 2014, le Conseil de sécurité de l’ ONU a autorisé le déploiement d’une force de maintien de la paix « multidimensionnelle » pour protéger les civils, faciliter la transition et promouvoir l’aide humanitaire en RCA. Un an plus tôt, la RCA a subi un coup d’État au cours duquel des groupes rebelles majoritairement musulmans de la Séléka ont déposé le président François Bozizé. En réponse, une alliance de paramilitaires d’opposition nommée « Anti Balaka » a été organisée pour contrer la Séléka. C’est le début d’une longue guerre civile.

    Alors que le gouvernement a lutté pour contenir la violence, la mission de maintien de la paix n’a pas réussi à protéger les civils. En 2018, l’Union Pour La Paix En Centrafrique (UPC), un groupe militant de l’ex-Séléka, a assassiné plus de 100 personnes dans une mission catholique . Les casques bleus chargés de protéger la mission se seraient retirés dans un véhicule blindé jusqu’à leur base au lieu de se défendre contre l’incursion de l’UPC.

    En 2019, Médecins sans frontières a allégué que les soldats de la paix de l’ONU n’avaient pas été efficaces pour empêcher plusieurs attaques visant des civils à Batangafo, qui abrite plus de 20 000 personnes déplacées.

    L’ancien président Bozizé est revenu en RCA en 2019 pour se présenter aux élections présidentielles de 2020. Cependant, sa candidature a été déclarée invalide et il est devenu le chef de la coalition antigouvernementale. En décembre 2020, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) a été formée, qui a réuni plusieurs des groupes militants les plus puissants de RCA.

    Après l’échec de la tentative du PCC de prendre Bangui le 13 janvier 2021, les Forces armées centrafricaines (FACA) ont lancé une contre-offensive, reprenant progressivement les grandes villes aux rebelles. Selon un récent rapport de l’ONU , « … les violations généralisées du droit international humanitaire commises par des groupes affiliés au PCC comprenaient le recrutement forcé d’enfants, les attaques contre les soldats de la paix … la violence sexuelle et le pillage d’organisations humanitaires.

    L’actuel président, Faustin-Arcange Touadera, s’est appuyé sur ses militaires, assistés d’instructeurs rwandais et russes, dans la lutte contre le PCC. Selon un récent rapport du Conseil de sécurité de l’ONU , des entrepreneurs russes, se faisant passer pour des instructeurs, auraient dirigé des opérations ciblant des civils. À son tour, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation (MINUSCA) s’est retirée du conflit. Avec des perspectives de paix limitées, les forces de l’ONU en RCA sont susceptibles d’opérer sans grand succès.

    L’incapacité de protéger les civils contre les groupes rebelles provoque le mécontentement de la population. Des manifestations sont régulièrement organisées dans la capitale et dans les régions exigeant que la MINUSСA quitte la RCA. En juin et juillet, des casques bleus ont tué un motocycliste dans la capitale Bangui et tenté de faire passer la victime d’un délit de fuite pour un militant. Des manifestations ont suivi lorsqu’une foule a déposé les civils morts sur les marches du bureau du Premier ministre.

    En outre, la présence d’entrepreneurs militaires russes en Afrique est susceptible d’étendre l’influence de la Russie là-bas. Les pays intéressés à obtenir un succès rapide contre les radicaux et les rebelles peuvent se tourner vers Moscou malgré l’opprobre de Washington. En conséquence, les missions de l’ONU continueront de perdre leur influence et leur capacité à résoudre les tâches qui leur sont confiées.

    Le Département d’État américain devrait travailler avec d’autres membres de l’ONU pour s’assurer que les soldats de la paix sont correctement formés pour engager les combattants ennemis, en fournissant aux opérateurs les moyens et l’équipement pour identifier, suivre et détruire les groupes militants, tout en réduisant leurs finances et en établissant des relations positives avec les civils.

    Pour restaurer leur efficacité opérationnelle, les responsables de l’ONU doivent accroître la responsabilité des commandants de mission. Des enquêtes formelles sur les échecs des opérations de maintien de la paix sans changements significatifs préserveront le statu quo et entraîneront davantage de victimes et d’instabilité.

    L’heure est venue d’une profonde réforme des opérations de maintien de la paix de l’ONU.

    Wes Martin, un colonel à la retraite de l’armée américaine, a servi dans la police militaire de l’armée et dans des postes d’application de la loi dans le monde entier.

    Image : Reuters.

    The National Interest, 29/07/2021

    Etiquettes : Afrique, ONU, maintien de la paix, DPKO, conflits, #Afrique #ONU #Paix #Barkhane

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juillet 2021

    Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juillet 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par Mme Eri Kaneko, Porte-parole associée de M.  António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Éthiopie

    Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a entamé aujourd’hui une mission de six jours en Éthiopie.

    M. Griffiths a déclaré qu’il était important pour lui d’effectuer sa première mission officielle dans ses nouvelles fonctions en Éthiopie, où les besoins humanitaires ont augmenté cette année en raison des conflits armés au Tigré et au Bīnshangul Gumuz, des violences intercommunautaires dans certaines parties des régions Afar, Somali et des nations, nationalités et peuples du sud, ainsi qu’en raison de la sécheresse dans les régions Somali, d’Oromia et de l’Afar.

    Il a indiqué que ces chocs s’ajoutent à des défis existants liés aux inondations, à l’infestation de criquets pèlerins, à une insécurité alimentaire chronique et à la pandémie de COVID-19.

    Au cours de son déplacement, M. Griffiths devrait rencontrer des responsables gouvernementaux de haut niveau et des représentants des communautés humanitaires et des donateurs. Il a déclaré qu’il attendait avec impatience de participer à des discussions constructives sur l’intensification de la réponse humanitaire à travers le pays.

    Il prévoit de se rendre au Tigré pour entendre les civils touchés par le conflit et constater de visu les défis auxquels sont confrontés les travailleurs humanitaires. Selon les estimations, 5,2 millions de personnes – soit environ 90% de la population – ont besoin d’une aide humanitaire dans la région du Tigré.

    M. Griffiths prévoit également de rencontrer les autorités régionales d’Amhara dans la ville de Bahir Dar.

    Déplacement de la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix

    La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Mme Rosemary DiCarlo, était en visite officielle à Addis-Abeba, en Éthiopie, du 25 au 27 juillet, où elle a rencontré la Présidente éthiopiennne, Mme Sahle Work Zewde. elles ont discuté des priorités de l’Éthiopie et de la manière dont l’ONU peut soutenir davantage les efforts visant à renforcer la participation à la vie publique de tous les Éthiopiens, y compris les femmes, les jeunes et la société civile.

    Elle a ensuite rencontré le Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères éthiopien, M. Demeke Mekonnen, et la Ministre de la paix, Mme Muferiat Kamil, lors de réunions distinctes au cours desquelles ils ont échangé leurs points de vue sur les mesures à prendre pour renforcer la stabilité et l’unité nationale de la région. Mme DiCarlo a également souligné l’appui de l’ONU en faveur d’une solution pacifique au conflit du Tigré.

    La Secrétaire générale adjointe a ensuite rencontré la Vice-Présidente de la Commission de l’Union africaine, Mme Monique Nsanzabaganwa, et le Commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité, M. Adeoye Bankole, pour discuter de la prévention des conflits et des efforts de paix, notamment de la participation des femmes et des jeunes à ces efforts.

    Le lendemain, mercredi 28 juillet, elle s’est rendue à Khartoum, au Soudan, où elle a rencontré le Premier Ministre, M. Abdalla Hamdok. Elle l’a félicité pour les récents progrès accomplis et l’a assuré que l’ONU et la Mission intégrée des Nations Unies pour l’assistance à la transition au Soudan (MINUATS) demeurent pleinement engagées à soutenir la transition soudanaise vers la démocratie, y compris l’achèvement et la mise en œuvre du processus de paix. Sa visite au Soudan s’achèvera le 31 juillet.

    Conseil de sécurité

    Ce matin, les membres du Conseil de sécurité ont voté pour prolonger le mandat de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP) pour une nouvelle période de six mois.

    Les membres du Conseil de sécurité ont également voté en faveur de la prorogation du régime de sanctions en République centrafricaine.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) rapporte qu’hier, les Casques bleus ont repoussé deux attaques visant ses patrouilles. La première a eu lieu à Kidal. Un véhicule blindé a été endommagé mais aucune victime n’est à déplorer.

    La deuxième attaque s’est produite au nord de Douentza, dans la région de Mopti, dans une zone où les soldats de la paix avaient désamorcé un engin explosif improvisé plus tôt dans la journée.

    Au cours des trois dernières semaines, 15 attaques ont pris pour cible les Casques bleus au Mali, dont 11 impliquant des engins explosifs improvisés. Quinze membres du personnel de la MINUSMA ont été blessés lors de ces attaques, qui ont également causé d’importants dégâts matériels.

    Malgré ces défis, la Mission reste déterminée à s’acquitter de son mandat et a réitéré son soutien à la pleine mise en œuvre de l’Accord pour la paix.

    Bénin/COVID-19

    Lundi, le Bénin a reçu plus de 300 000 doses de vaccin par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Ces vaccins seront utilisés dans 115 sites de vaccination à travers le pays.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Salvator Niyonzima, intensifie son soutien à la campagne de vaccination en cours. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appuie les autorités sanitaires dans la surveillance du virus, les enquêtes épidémiologiques, la gestion des cas, la communication des risques et l’engagement communautaire.

    De son côté, l’UNICEF travaille avec des partenaires pour transporter et distribuer les vaccins.

    L’ONU s’est efforcée de sensibiliser à la campagne de vaccination et diffuse des messages par SMS. Elle travaille également avec les autorités pour gérer les rumeurs et la désinformation.

    Éducation

    La Vice-Secrétaire générale, Mme Amina Mohammed, est intervenue par message vidéo, au nom du Secrétaire général, à l’occasion du Sommet mondial sur l’éducation. Elle a averti que nous sommes en plein milieu d’une crise de l’éducation.

    La pandémie de COVID-19 contribue déjà à une plus grande inégalité en matière d’éducation et à une augmentation du travail des enfants et du mariage des enfants, a-t-elle déclaré.

    Il y a un an, a-t-elle dit, plus de 90% des étudiants dans le monde –soit 1,6 milliard de jeunes– ne se rendaient pas à l’école. Quelque 156 millions de personnes sont encore touchées par les fermetures des établissements scolaires, tandis que près de 25 millions pourraient ne jamais regagner les bancs de l’école.

    La Vice-Secrétaire générale a souligné qu’une reprise efficace après la pandémie nécessite des investissements dans les enseignants, l’apprentissage numérique et des systèmes adaptés à l’avenir.

    Source

    Etiquettes : MAINTIEN DE LA PAIX,  AFFAIRES HUMANITAIRES, ÉTHIOPIE, MALI, BÉNIN, CHYPRE, SOUDAN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE,

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 29 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Déplacement du Secrétaire général

    Le Secrétaire général se rendra ce soir à Paris, où il participera au segment d’ouverture du Forum Génération Égalité convoqué par ONU-Femmes et coprésidé par la France et le Mexique.

    À cette occasion, le Secrétaire général soulignera l’impact disproportionné que la pandémie de COVID-19 a eu sur les femmes et les filles et la manière dont elle a accentué les grands déséquilibres de pouvoir et les échecs de l’ordre social qui finissent par nuire aux femmes.

    De passage à Paris, il devrait également rencontrer le Président Emmanuel Macron.

    Il se rendra ensuite à Valence, où il visitera la base logistique de l’ONU à l’occasion de son dixième anniversaire. Pendant son séjour à Valence, il rencontrera également des étudiants universitaires.

    Vendredi, le Secrétaire général sera à Madrid, où il rencontrera le Premier Ministre, M. Pedro Sánchez, et aura une audience avec Sa Majesté le roi Felipe VI. Il rencontrera également la Vice-Présidente à la transition écologique, Mme Teresa Ribera, et participera à une table ronde avec des entrepreneurs dans le domaine du climat.

    Budget

    La Cinquième Commission est parvenue, tard hier soir, à un accord sur les budgets du maintien de la paix et devrait approuver officiellement les résolutions sous peu. Celles-ci seront ensuite transmises à l’Assemblée générale pour adoption formelle.

    Sur la base de ce scénario, l’ONU disposera de l’autorisation de dépenser nécessaire à partir du 1er juillet sans avoir à procédé à aucun arrêt opérationnel, ce qui est une bonne nouvelle.

    La réduction des opérations aurait limité la capacité des missions à mettre en œuvre leurs mandats, y compris le soutien aux pays hôtes dans la riposte à la COVID-19, la protection des civils et d’autres activités critiques.

    Éthiopie

    Au Tigré, en Éthiopie, les conséquences et l’impact de la déclaration d’un cessez-le-feu immédiat restent flous.

    Les agences humanitaires font état d’une rupture, aujourd’hui, des services de télécommunications et d’Internet au Tigré. L’impact de la situation actuelle sur les opérations humanitaires reste donc inconnu pour le moment.

    Les opérations humanitaires ont été limitées ces derniers jours en raison de la poursuite des combats. L’ONU est prête à reprendre toutes les opérations, en attendant l’évaluation de la sécurité et de l’accès suite aux nouvelles conditions sur le terrain.

    Avec ses partenaires, l’ONU examine les options pour intensifier les opérations de secours humanitaire à la lumière des conclusions que procurera l’évaluation. L’ONU étudie également les routes d’approvisionnement vers le Tigré en consultation avec ses collègues de la sécurité et ses experts en logistique.

    L’ONU demeure dans le Tigré et prend des mesures pour sa population, mais a besoin d’accéder à des fournitures vitales qui ne sont actuellement pas disponibles. Le nombre de personnels reste pour le moment le même, car l’aéroport de Mekele est fermé et les routes ne sont pas ouvertes.

    Quant à la cessation des hostilités, le Secrétaire général s’est entretenu hier avec le Premier Ministre, M. Abiy Ahmed. Il a exprimé son espoir d’une cessation des hostilités.

    À ce stade, le Secrétaire général veut s’assurer que tous les acteurs et toutes les personnes impliquées s’engagent en faveur de la paix et d’une véritable cessation des hostilités. Cela, on l’espère, contribuera à améliorer l’accès humanitaire et l’assistance que l’ONU est en mesure de fournir.

    Il est très important que des mesures soient prises pour assurer l’unité par le dialogue politique et nous continuons bien entendu d’offrir le plein appui de l’ONU à cet égard.

    Myanmar

    Le personnel de l’ONU au Myanmar indique que sur la base des chiffres de la composante des droits humains du bureau, 5 202 personnes sont en détention en raison de leur opposition à la prise de contrôle militaire.

    Parmi elles, plus de 200 ont été soumises à des procédures judiciaires douteuses et condamnées en vertu de diverses lois sans procédure régulière, tandis que 26 personnes ont été condamnées à mort.

    Près de 2 000 personnes qui font l’objet d’un mandat d’arrêt se cachent actuellement. Des dizaines d’entre elles ont été jugées par contumace, certaines ayant été condamnées à la prison à vie, aux travaux forcés ou même à la peine capitale.

    L’équipe de pays de l’ONU signale que des informations indiquent que les forces de sécurité ont tué au moins 883 personnes non armées, dont au moins 40 qui seraient décédées en détention.

    L’équipe informe également que 60 enfants ont été tués depuis la prise du pouvoir par l’armée le 1er février. Au moins 59 attaques ont été perpétrées contre des hôpitaux et des agents de santé et au moins 163 contre des écoles et des enseignants.

    L’équipe de l’ONU au Myanmar continue de condamner fermement le recours généralisé à la force meurtrière et d’autres violations graves des droits humains. Elle souligne que l’usage excessif de la force par les forces de sécurité, notamment l’utilisation de balles réelles, doit cesser immédiatement. Elle est particulièrement préoccupée par les informations faisant état de l’utilisation d’artillerie lourde contre des civils.

    Mali

    Une autre sombre mise à jour sur les droits de l’homme au Mali: nos collègues de la composante Droits de l’homme de la mission de maintien de la paix sur le terrain, la MINUSMA, ont enregistré 617 violations des droits humains, dont 165 meurtres commis par des groupes armés, soit une augmentation de 37% par rapport aux six mois précédents. Un exemple frappant de la détérioration de la situation des droits de l’homme dans l’ensemble du pays est une forte augmentation des enlèvements, principalement par des groupes armés et des milices communautaires dans le centre du Mali.

    En outre, la Mission a enregistré une forte augmentation des violations commises par des acteurs étatiques au cours du premier semestre de 2021. Nos collègues ont enregistré 213 violations entre janvier et juin, contre 53 entre août et décembre de l’année dernière. Sur ce nombre, 155 violations ont été perpétrées par les Forces de défense et de sécurité maliennes, notamment des exécutions extrajudiciaires et arbitraires de 44 personnes.

    République démocratique du Congo

    Au cours du week-end, trois engins ont explosé à l’intérieur ou à proximité de lieux de culte dans la ville de Beni, en République démocratique du Congo. À la suite à ces explosions, les marchés, les écoles et les églises de la ville ont été fermés pendant 48 heures. Les explosions ont également entraîné des restrictions de mouvement pour les organisations humanitaires.

    La population du territoire de Beni souffre déjà gravement car elle est en situation d’insécurité alimentaire et se trouve dans la catégorie phase 3 du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire. Actuellement, le territoire de Beni compte près de 700 000 personnes déplacées et la ville de Beni en compte environ 57 000.

    Hier, la Chef de la mission de maintien de la paix de l’ONU dans le pays, Bintou Keïta, a condamné ces attaques qui, a-t-elle dit, visent à semer la terreur et la confusion au sein de la population civile. La Mission a réaffirmé sa volonté d’appuyer le Gouvernement et le peuple congolais dans les efforts qu’ils déploient pour sécuriser les populations civiles et neutraliser les groupes armés.

    Conseil de sécurité

    Lors du débat public du Conseil de sécurité sur la cybersécurité, ce matin, la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu, a déclaré que, alors que les progrès des technologies numériques continuent de révolutionner la vie humaine, nous avons également constaté une augmentation spectaculaire de la fréquence des incidents malveillants, allant de la désinformation à la perturbation des réseaux informatiques. Elle a déclaré que l’ampleur et l’omniprésence de la « cyberinsécurité » sont maintenant reconnues comme une préoccupation majeure.

    La difficulté à la fois politique et technique d’attribuer la responsabilité des cyberattaques pourrait avoir des conséquences importantes, a-t-elle ajouté, citant notamment de possibles réponses armées involontaires et escalades.

    Mme Nakamitsu a déclaré que l’ONU était prête à soutenir les États, ainsi que d’autres parties prenantes, pour promouvoir un environnement pacifique des technologies de l’information et des télécommunications. Compte tenu de ces implications pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales, qui résultent des cybermenaces, l’engagement du Conseil de sécurité est primordial, a-t-elle conclu.

    Darfour

    Au Soudan, l’Opération hybride Union africaine-Nations Unies au Darfour (MINUAD) achèvera son retrait demain. Comme vous vous en souviendrez, le Conseil de sécurité a mis fin au mandat de la Mission l’année dernière. Le Sous-Secrétaire général, M’Baye Babacar Cissé, a supervisé le retrait.

    Au cours des quatre derniers mois, la Mission a remis 14 sites d’opérations au Gouvernement, qui s’est engagé à les utiliser pour les soins de santé, l’éducation et d’autres services sociaux tels que la formation professionnelle. La Mission a travaillé avec les collectivités et a identifié des moyens de répondre à leurs besoins, notamment en fournissant du matériel de traitement de l’eau, des générateurs et autres fournitures. Il incombe au Gouvernement central d’assurer la sécurité et la protection des sites, tandis que les gouvernements des États du Darfour restent responsables de veiller à ce que les installations soient utilisées comme prévu.

    Cette mission a été l’une des plus grandes opérations de maintien de la paix de l’histoire des Nations Unies. Au cours de son mandat qui a duré 13 ans, l’Opération a compté plus de 100 000 soldats et policiers de maintien de la paix issus de dizaines de pays. Au plus fort de son déploiement en 2011, elle comptait près de 23 000 soldats et policiers.

    Point de presse quotidien hybride et invités de demain

    Demain, à 9 heures, le Représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations Unies, l’Ambassadeur Vassily Nebenzia, donnera une conférence de presse.

    À midi, je serai accompagné du Secrétaire général adjoint à la lutte contre le terrorisme, Vladimir Voronkov, dans cette salle. Il vous donnera des informations sur la Conférence de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme, qui se tient cette semaine.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ORGANISATION, DROITS DE L’HOMME, MAINTIEN DE LA PAIX, ÉTHIOPIE, MYANMAR, MALI, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, SOUDAN,

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 02 juin 2021

    Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 02 juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Énergie propre

    Ce matin, le Secrétaire général a prononcé une allocution par vidéo lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre, qui se déroule aujourd’hui à Santiago, au Chili.

    Il a souligné le rôle crucial du secteur de l’énergie pour réduire les émissions mondiales de 25% par rapport aux niveaux de 2010 et pour atteindre zéro émissions nettes d’ici à 2050.

    Le Secrétaire général a indiqué que l’élimination progressive du charbon est l’étape la plus importante pour se conformer à l’objectif de 1,5 degré de l’Accord de Paris.

    Les pays doivent transférer les subventions des combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, a-t-il dit, ajoutant que les systèmes électriques à zéro émissions nettes doivent devenir la norme dans les économies avancées d’ici à 2035 et dans le monde entier d’ici à 2040.

    Le Secrétaire général a déclaré que chaque secteur -y compris la sidérurgie, le ciment et le transport maritime- doit avoir un plan d’action pour être à énergie nulle d’ici à 2050.

    Il a également signalé que si le secteur du transport maritime était un pays, il serait le sixième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde.

    Changements climatiques

    L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié aujourd’hui une étude scientifique qui indique qu’en raison de l’impact des changements climatiques, les organismes nuisibles aux végétaux qui ravagent des cultures économiquement importantes deviennent de plus en plus destructeurs. Ils constituent également une menace croissante pour la sécurité alimentaire et l’environnement.

    Liban

    Le Secrétaire général est conscient et profondément préoccupé par les difficultés financières que connaît le Tribunal spécial pour le Liban.

    Il s’est activement engagé dans les efforts visant à obtenir des fonds supplémentaires pour le Tribunal, en lançant un appel direct aux États Membres et à la communauté internationale, ainsi qu’en sollicitant une aide financière d’urgence de l’Assemblée générale, qui a été fournie plus tôt cette année.

    Le Secrétaire général continue de lancer un appel urgent aux États Membres et à la communauté internationale pour des contributions volontaires afin d’obtenir les fonds nécessaires pour appuyer les procédures judiciaires indépendantes qui demeurent devant le Tribunal.

    Il note également que le soutien financier continu de la communauté internationale est essentiel pour garantir la justice pour les victimes au Liban.

    Yémen

    Suite à une question posée au sujet de la déclaration faite par Ansar Allah concernant l’implication de l’ONU dans la tentative de sécuriser le pétrolier Safer, qui est au large des côtes du Yémen, le porte-parole a affirmé que ladite déclaration est « clairement décevante ».

    Elle semblerait confirmer qu’Ansar Allah n’est pas prêt à fournir les assurances dont l’ONU a besoin pour déployer une mission sur le pétrolier Safer. Cette mission cherche depuis des années à effectuer une évaluation et un éventuel entretien léger sur ce pétrolier qui détient environ 1,1 million de barils de pétrole.

    Les houthistes continuent de se concentrer sur l’entretien complet du navire. Mais l’ONU a expliqué à maintes reprises que cela ne peut être entrepris sans avoir une évaluation impartiale en main. Le pétrolier est un site dangereux, et il faut comprendre exactement à quoi on a affaire avant d’entreprendre des travaux majeurs.

    L’ONU a eu des discussions très intenses à ce sujet avec Ansar Allah au cours des 10 derniers jours pour essayer de combler les lacunes dans les objectifs et les compréhensions. Nous avons également vu un engagement direct des États Membres pour essayer de débloquer des choses, ce qui a été utile. Mais nous n’en sommes pas encore là, ce qui est bien dommage, a ajouté le porte-parole.

    Le Conseil de sécurité doit se réunir pour discuter du pétrolier Safer demain, suite à quoi plus d’informations devraient être disponibles.

    République centrafricaine

    Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, est arrivé à Bangui dans le cadre de la visite d’une délégation de haut niveau qui comprend l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que l’Union européenne. Ils seront dans le pays pour les quatre prochains jours, dans le cadre de consultations régulières entre les quatre organisations et les autorités centrafricaines sur le processus de paix.

    S’adressant à la presse à l’aéroport, les membres de la mission ont réitéré leur engagement à promouvoir un dialogue inclusif et une véritable réconciliation.

    Pour sa part, M. Lacroix a souligné la nécessité de travailler ensemble pour parvenir à une paix durable qui permettra aux Centrafricains de connaître enfin la stabilité et la sécurité.

    La délégation s’entretiendra avec le Président, M. Faustin Touadéra, le Président de l’Assemblée nationale, M. Mathieu Sarandji, ainsi qu’avec des représentants de partis politiques. Ils rencontreront également des membres de la société civile, y compris des organisations de femmes, et devraient terminer leur visite par une conférence de presse, le 5 juin.

    Libye

    Le Secrétaire général s’adressera à la Conférence de Berlin sur la Libye, le 23 juin, par visioconférence. Son Envoyé spécial pour la Libye et Chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL), M. Ján Kubiš, y participera en personne.

    Cette Conférence sera une occasion importante de rassembler la communauté internationale pour faire le point sur la situation actuelle en Libye et offrir un soutien aux Libyens dans la préparation des élections nationales qui sont prévues le 24 décembre de cette année. Le retrait des forces étrangères et des mercenaires du pays, ainsi que les mesures visant à appuyer la réunification des principales institutions libyennes, seront un des points de mire de la conférence.

    République démocratique du Congo

    Dans une déclaration publiée en fin de journée hier, le Secrétaire général a fermement condamné les attaques menées hier par des membres présumés des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo. Ces attaques, qui ont visé des camps de personnes déplacées près des villes de Boga, dans le territoire d’Irumu, dans la province d’Ituri, et de Tchabi, dans la province du Nord-Kivu, ont fait au moins 55 morts et de nombreux blessés parmi les civils.

    Une force d’intervention rapide de la mission des Nations Unies dans le pays, la MONUSCO, a été déployée dans les zones touchées, tandis que des Casques bleus ont aidé les blessés, notamment par des évacuations médicales.

    Les Nations Unies, par le biais de sa Représentante spéciale en République démocratique du Congo, continueront à accompagner le Gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays.

    Éthiopie

    Les agences humanitaires indiquent que la situation sécuritaire dans la région du Tigré reste très complexe dans son ensemble. Alors que les hostilités ont en grande partie cessé, depuis mars, dans les régions frontalières avec l’Érythrée, des zones du nord-ouest aux zones orientales, l’accès à ces zones est souvent refusé.

    La violence et les attaques contre les civils, y compris les travailleurs humanitaires, se poursuivent. Vendredi dernier, un travailleur humanitaire travaillant avec une ONG a été tué lors d’un échange de tirs au cours d’une attaque à l’extérieur d’un bâtiment du Gouvernement dans la ville d’Adigrat, située dans la zone orientale du Tigré. Depuis le début du conflit, neuf travailleurs humanitaires ont été tués au Tigré, tous de nationalité éthiopienne.

    Les agences humanitaires indiquent également que les niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition restent alarmants. Les établissements de santé continuent de recevoir et de traiter des victimes de violences sexistes dans toute la région, avec 1 288 cas officiels signalés entre février et avril.

    Du 27 mars au 31 mai, les agences de l’ONU et leurs partenaires ont apporté une aide alimentaire à plus de 2,8 millions de personnes sur les 5,2 millions ciblés. À ce jour, environ 430 000 personnes, soit seulement 15% des trois millions de personnes ciblées, ont reçu des abris d’urgence et des articles non alimentaires.

    L’ONU et ses partenaires humanitaires intensifient progressivement la réponse mais ne suivent pas encore le rythme des besoins croissants. Cela est dû à une combinaison de plusieurs facteurs, notamment les contraintes d’accès, l’insuffisance des capacités de communication, des obstacles bureaucratiques et, comme toujours, un manque de financement.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, informera prochainement le Conseil de sécurité au sujet du Tigré.

    Afrique de l’Ouest

    Suite à sa nomination en tant que Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mahamat Saleh Annadif a entamé sa première tournée officielle dans la région.

    Il est aujourd’hui en Guinée-Bissau pour participer à une série de rencontres. Plus tôt cette semaine, il était au Ghana, où il a rencontré le Président Nana Akufo-Addo. Les deux hommes ont discuté de plusieurs questions liées à la paix et à la sécurité dans la région, notamment des menaces continues du terrorisme et de la sécurité maritime, ainsi que des moyens de renforcer le partenariat entre l’ONU et le Ghana.

    Dans les prochains jours, M. Annadif se rendra également en Gambie, en Guinée, à Cabo Verde, au Niger, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Nigéria.

    Afghanistan

    En Afghanistan, des combats intenses et des frappes aériennes se poursuivent depuis la semaine dernière, affectant presque tous les districts de la province de Laghman. D’après les agences humanitaires, des informations indiquent également que les combats s’étendent à de nouvelles zones dans les provinces voisines du Nuristan et de Nangarhâr.

    Selon les mêmes sources, les combats et les affrontements armés ont en outre contraint plus de 10 500 hommes, femmes et enfants à fuir leurs maisons dans différentes parties du district d’Imam-Sahib, dans la province de Kondôz. Des maisons et des terres agricoles auraient été gravement endommagées en raison de l’utilisation de l’artillerie et des frappes aériennes.

    Les équipes d’évaluation de l’ONU et des partenaires humanitaires s’efforcent de confirmer l’impact de la situation dans les provinces touchées. Des réponses humanitaires ont débuté à Laghman et Kondôz.

    En 2021, près de 116 000 personnes ont été déplacées par le conflit en Afghanistan, tandis que près de cinq millions de personnes sont toujours en situation de déplacement prolongé depuis 2012. L’ONU exhorte les parties au conflit, en vertu du droit international humanitaire, à mieux protéger les civils et les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux, qui sont malheureusement trop souvent ciblés.

    Un financement urgent est nécessaire pour le Plan de réponse humanitaire pour l’Afghanistan, lequel nécessite 1,3 milliard de dollars pour aider 15,7 millions de personnes. Seulement 172 millions de dollars ont été reçus à ce jour.

    Myanmar

    Au Myanmar où les écoles ont rouvert, le personnel de l’ONU sur le terrain a averti aujourd’hui que les attaques contre les écoles et les établissements d’enseignement se poursuivaient.

    L’UNICEF au Myanmar affirme qu’au moins 54 attaques contre des écoles et le personnel scolaire ont été signalées depuis la prise de pouvoir par les militaires le 1erfévrier. La plupart de ces attaques ont eu lieu en mai. Il y a eu environ 141 incidents où l’armée a utilisé des établissements d’enseignement à ses propres fins.

    L’UNICEF a souligné que la violence à l’intérieur et autour des écoles n’est jamais acceptable. De même, les attaques contre les lieux d’apprentissage et le personnel éducatif, et l’occupation des établissements scolaires sont des violations des droits de l’enfant.

    Les agences humanitaires au Myanmar se disent alarmés par l’augmentation des informations faisant état de déplacements internes suite à l’intensification des combats dans certaines parties du pays.

    Quelque 188 000 personnes ont été déplacées dans le nord-est du pays, ainsi qu’au sud-est et à l’ouest, depuis le début de l’année. La plupart de ces déplacements ont eu lieu depuis le 1er février et le coup d’État.

    Les besoins humanitaires résultant de cette vague de déplacements s’ajoutent aux besoins du million de personnes qui avaient déjà besoin d’aide avant la prise de pouvoir des militaires.

    Sri Lanka

    Au Sri Lanka, l’équipe de pays de l’ONU soutient le Gouvernement alors que le pays fait face à l’une de ses pires catastrophes environnementales après qu’un cargo transportant des produits chimiques a pris feu au large de ses côtes le 21 mai dernier.

    Parmi les milliers de conteneurs du cargo, plus de 80 contenaient des matières dangereuses, dont 25 tonnes d’acide nitrique.

    Dans le cadre des efforts de préparation et d’intervention en cas d’urgence, le Programme alimentaire mondial (PAM) a collaboré avec l’autorité de protection de l’environnement du Sri Lanka pour mettre en place une équipe de gestion des incidents, avec une planification d’urgence en cas de déversement d’hydrocarbures et des exercices de simulation.

    L’équipe de l’ONU est prête à redoubler d’efforts si les autorités le lui demandent.

    Emploi et perspectives sociales dans le monde

    L’Organisation internationale du Travail (OIT) a publié un rapport qui laisse apparaître que la crise du marché du travail créée par la COVID-19 est loin d’être terminée. Le rapport « Emploi et questions sociales dans le monde: Tendances 2021 » montre en effet que la croissance de l’emploi sera insuffisante pour compenser les pertes subies, au moins jusqu’en 2023.

    Les projections de l’OIT indiquent que le chômage devrait toucher 205 millions de personnes dans le monde en 2022, dépassant de beaucoup le niveau de 187 millions de 2019. Cela correspond à un taux de chômage de 5,7%. Si l’on exclut la période correspondant à la crise du COVID-19, il faut remonter à 2013 pour retrouver un taux similaire.

    Les baisses enregistrées en matière d’emploi et d’heures travaillées ont entraîné une forte chute des revenus du travail et, en parallèle, une augmentation de la pauvreté. En comparaison avec 2019, 108 millions de travailleurs supplémentaires dans le monde sont désormais considérés comme vivant dans la pauvreté ou dans l’extrême pauvreté.

    UNICEF/Vaccins

    L’UNICEF a annoncé aujourd’hui avoir signé un accord sur le long terme avec Moderna pour fournir des doses de vaccins contre la COVID-19 au Mécanisme COVAX.

    Grâce à cet accord, l’UNICEF et ses partenaires auront accès à 34 millions de doses de vaccin pour quelque 92 pays et territoires en 2021.

    Il s’agit du cinquième accord d’approvisionnement que l’UNICEF a signé pour des vaccins. L’agence onusienne avait précédemment annoncé des accords avec le Serum Institute of India, Pfizer, AstraZeneca et Human Vaccine qui est également connu sous le nom de Sputnik V.

    Rencontre avec la presse

    À 16 h 30 aujourd’hui, les Coprésidents du Groupe des Amis des femmes du Sahel, le Représentant permanent du Niger, M. Abdou Abarry; et l’Observatrice permanente de l’Union africaine, Mme Fatima Kyari Mohammed; ainsi que le Chef de la délégation de l’Union européenne auprès de l’ONU, M. Olof Skoog, interviendront devant la presse au point de rencontre avec les médias situé devant la salle du Conseil de sécurité.

    Cette rencontre interviendra après la réunion en formule Arria du Conseil de sécurité sur le « Renforcement d’une approche intégrée de la paix et de la sécurité au Sahel à travers l’optique genre ». Il est question du lancement du Groupe des Amis des femmes du Sahel.

    Etiquettes : QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, ENFANTS, ÉNERGIE, ALIMENTATION, AFFAIRES HUMANITAIRES, LÉGAL, MAINTIEN DE LA PAIX, AFRIQUE, LIBAN, YÉMEN, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LIBYE, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, AFGHANISTAN, SRI LANKA, ÉTHIOPIE, MYANMAR,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 28 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Farhan Haq, Porte-parole adjoint de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Chypre

    Le Secrétaire général a accueilli, ce matin, une session plénière des pourparlers informels 5+1 sur la question de Chypre.  Il a aussi tenu des réunions bilatérales avec les différentes délégations alors que les discussions se poursuivent. 

    Dans la soirée, il organisera un dîner pour les délégations. 

    Les discussions devraient se poursuivre jeudi.

    COVID-19/Média

    Dans un message vidéo diffusé ce matin à l’occasion d’une manifestation intitulée « COVID-19: Comment éviter que la pandémie ne devienne un événement d’extinction médiatique? » le Secrétaire général a déclaré que les événements de l’année dernière nous ont rappelé que l’accès à des informations fiables est plus qu’un droit humain fondamental – cela peut aussi être une question de vie ou de mort.

    Le Secrétaire général a indiqué que la pandémie s’est accompagnée d’une énorme « infodémie » concomitante qui a mis en péril la santé de millions de personnes dans le monde, sapant la confiance dans les vaccins et la science, et divisant les communautés et les pays.

    Il a également noté que la pandémie a eu un autre effet secondaire très dangereux: elle a accéléré le déclin financier de nombreuses organisations médiatiques d’intérêt public. À eux seuls, les journaux ont perdu environ 30 milliards de dollars l’année dernière.

    Le Secrétaire général a souligné que le maintien d’une information indépendante et fondée sur des faits est un bien public mondial essentiel, indispensable à la construction d’un avenir plus sûr, plus sain et plus vert.

    Inde/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Inde, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Renata Lok Dessallien, appuie la riposte des autorités à la pandémie en fournissant des équipements et des fournitures, y compris aux gouvernements locaux.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF procurent des équipements et des fournitures dont 7 000 concentrateurs d’oxygène et 500 embouts nasaux pour l’approvisionnement en oxygène, ainsi que des unités génératrice d’oxygène, des machines pour dépister la COVID-19 et des kits de protection individuelle.

    L’OMS aide également à mettre en place des unités hospitalières mobiles et appuie les laboratoires. Quelque 2 600 agents de terrain de l’OMS ont été immédiatement déployés pour aider les autorités sanitaires à enrayer la propagation de la pandémie.

    Dans l’État occidental du Maharashtra, le deuxième plus peuplé de l’Inde, l’UNICEF a engagé des experts pour travailler sur la gestion des risques.

    L’équipe de l’ONU poursuit également sa campagne qui met l’accent sur l’importance du port du masque, du lavage des mains et de maintenir une distance physique de six pieds.

    Mongolie/COVID-19

    L’équipe de l’ONU en Mongolie, dirigée par le Coordonnateur résident, M. Tapan Mishra, continue de soutenir la campagne de vaccination du pays.

    Depuis le mois de mars, la Mongolie a reçu plus de 90 000 doses grâce au Mécanisme COVAX, l’objectif étant d’atteindre jusqu’à 20% des 3,2 millions d’habitants du pays.

    Plus de 740 000 personnes ont d’ores et déjà reçu leur première dose et plus de 200 000 ont reçu leur deuxième dose.

    L’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont apporté un soutien technique, financier et logistique au Gouvernement pour sa campagne. L’UNICEF et la Banque mondiale ont aidé à construire une nouvelle unité centrale pour stocker les vaccins.

    L’OMS a formé les agents de santé à l’administration des vaccins, entre autres soutiens aux autorités.

    Burkina Faso

    Le Secrétaire général condamne fermement le meurtre, le 26 avril, de deux journalistes espagnols et d’un ressortissant irlandais, à la suite d’une attaque par des hommes armés non identifiés contre leur convoi dans la réserve de Pama, dans l’est du Burkina Faso. 

    Le Secrétaire général exprime ses condoléances aux familles des victimes ainsi qu’aux Gouvernements et aux peuples du Burkina Faso, de l’Irlande et de l’Espagne. Il appelle les autorités à identifier rapidement les auteurs de ces actes et à les traduire en justice.

    Syrie

    Le Conseil de sécurité a tenu, ce matin, une réunion sur la Syrie. À cette occasion, l’Envoyé spécial pour la Syrie, M. Geir O. Pedersen, a alerté que malgré plus d’une année de calme relatif, selon les normes syriennes, ce mois-ci vient rappeler que la situation pouvait continuer à se désintégrer ou à se détériorer rapidement.

    Il a fait état d’une escalade significative dans le nord-ouest de la Syrie. Il s’agit notamment de frappes sur un hôpital soutenu et notifié par l’ONU dans l’ouest d’Alep, à proximité de camps de personnes déplacées densément peuplés, et sur la frontière turco-syrienne où ont lieu les livraisons humanitaires transfrontalières de l’ONU.

    Le Coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, M. Mark Lowcock, qui a également informé le Conseil, a pour sa part déclaré qu’il est assez clair que la propagation du virus de la COVID-19 est rapide et s’accélère. L’ONU, a-t-il dit, fait tout ce qu’elle peut pour apporter son soutien, notamment en renforçant les capacités de surveillance, en fournissant des équipements de protection individuelle et en assurant la formation du personnel médical, ainsi qu’en soutenant le déploiement des campagnes de vaccination.

    Il a déclaré que dans le nord-ouest de la Syrie, des millions de personnes demeurent agglutinées près la frontière, dans une zone de guerre active, et dépendent de l’aide qui est livrée par les frontières, depuis la Turquie. Nos données indiquent que la situation de ces personnes est pire aujourd’hui qu’il y a neuf mois, a-t-il ajouté.

    M. Lowcock a déclaré que chaque mois, l’opération transfrontalière touche quelque 2,4 millions de personnes qui en dépendent pour obtenir de la nourriture, des médicaments, des abris et d’autres fournitures vitales. Un échec à proroger l’autorisation transfrontalière couperait cette bouée de sauvetage, a-t-il averti.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé aujourd’hui la nomination de M. Alain Noudéhou, du Bénin, comme son Représentant spécial adjoint au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Il remplira également les fonctions de Coordonnateur résident et de Coordonnateur de l’action humanitaire au Mali.

    M. Noudéhou succède à Mme Mbaranga Gasarabwe, du Rwanda, dont le mandat s’achève en mai 2021. Le Secrétaire général est reconnaissant envers Mme Gasarabwe pour sa gestion des efforts de développement et humanitaires au Mali depuis son entrée en fonctions en 2015.

    M. Noudéhou apporte à ses nouvelles fonctions une vaste expérience dans les domaines du développement international et des affaires humanitaires, ayant récemment occupé les fonctions de Représentant spécial adjoint au sein de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS), Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire au Soudan du Sud.

    Somalie

    Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Coordonnateur par intérim de l’action humanitaire en Somalie, M. Cesar Arroyo, a exprimé son inquiétude concernant les déplacements massifs de population à Mogadiscio. Selon M. Arroyo, les premières estimations font apparaître qu’entre 60 000 et 100 000 personnes ont été contraintes de fuir leur domicile à la suite d’une flambée de violence le 25 avril.

    Parmi le s personnes déplacées figurent des personnes vulnérables qui avaient cherché refuge dans la capitale somalienne mais qui ont de nouveau fui pour trouver refuge à la périphérie de la ville. Le Coordonnateur de l’action humanitaire a déclaré qu’en plus du déplacement de civils innocents, la violence initiale engendre de l’incertitude et fait craindre des perturbations dans l’aide humanitaire destinée à des centaines de milliers de personnes vulnérables à travers la ville.

    M. Arroyo a indiqué que la situation s’est embrasée alors que la Somalie fait déjà face à une sécheresse, une augmentation significative des cas de COVID-19 et une grave infestation de criquets pèlerins. Il a ajouté qu’en dépit de ces besoins accrus, la réponse humanitaire reste gravement sous-financée.

    Sahel

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a fait savoir que la situation humanitaire dans la région du Sahel s’aggrave rapidement en raison de l’escalade du conflit, de l’insécurité alimentaire croissante et de la pandémie de COVID-19. En 2021, près de 29 millions de personnes au Sahel auront besoin d’assistance et de protection, soit 5 millions de plus qu’au début de 2020.

    Selon les agences humanitaires, de 2015 à 2020, les attaques violentes ont été multipliées par 8 au Sahel central et ont triplé dans le bassin du lac Tchad. L’insécurité a un impact disproportionné sur les enfants et les femmes. La violence sexiste est également en hausse, avec des risques généralisés d’enlèvement de femmes et de filles, de mariage forcé, d’agression sexuelle et de viol.

    Dans tout le Sahel, 5,4 millions de personnes sont déplacées en raison des activités des groupes armés, ainsi que des violences intercommunautaires et des opérations militaires.

    Les agences humanitaires préviennent que l’insécurité alimentaire atteint des niveaux record. Dans le seul bassin du lac Tchad, 6,2 millions de personnes devraient souffrir de la faim cette année, soit près de 2 millions de personnes de plus que l’année dernière. Dans les pays du Sahel central, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, 3,4 millions de personnes seront confrontées à une crise alimentaire pendant la saison maigre de 2021.

    En 2021, le plan de réponse humanitaire visant à aider six pays du Sahel nécessitera un total de 3,7 milliards de dollars.

    Initiative Elsie

    Ce matin, l’Initiative Elsie, un fonds d’affectation spéciale de l’ONU pour la participation des femmes en uniforme aux opérations de paix, a annoncé ses cinq premiers bénéficiaires -le Libéria, le Mexique, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone- lors d’un événement virtuel de haut niveau. Le Fonds, qui est géré par ONU-Femmes, a également lancé son deuxième cycle de programmation à cette occasion.

    Bien que des progrès aient été accomplis vers la réalisation des objectifs de genre dans l’armée et la police, tels que fixés dans la stratégie sur la parité des genres applicable au personnel en tenue, ONU-Femmes a averti qu’au rythme actuel, il faudra 30 ans pour atteindre la parité entre les sexes pour les troupes militaires, 12 ans pour les unités de police constituées, 8 ans pour les agents de police individuels et 7 ans pour les observateurs militaires et les officiers d’état-major.

    Créé en 2019, le Fonds de l’Initiative Elsie a jusqu’à présent reçu 27,9 millions de dollars de contributions et de promesses de dons de la part de l’Allemagne, de l’Australie, du Canada, de la Finlande, des Pays-Bas, de la Norvège et du Royaume-Uni. Il recherche un financement supplémentaire pour aider à accélérer le rythme du changement vers une participation significative et accrue des femmes en uniforme dans les opérations de paix de l’ONU.

    Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail

    Aujourd’hui est célébrée la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette année, l’objectif est de sensibiliser et de stimuler le dialogue sur l’importance de créer et d’investir dans des systèmes de sécurité et de santé au travail résilients, en s’inspirant d’exemples régionaux et nationaux pour atténuer et prévenir la propagation de la COVID-19 sur le lieu de travail.

    Dans un message vidéo, le Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), M. Guy Ryder, a souligné qu’un environnement de sécurité et de santé au travail fort et résilient est vital pour la reprise et la prévention des crises.

    Nations Unies, 28 avr 2021

    AFFAIRES HUMANITAIRES, DROITS DE L’HOMME, SANTÉ, MAINTIEN DE LA PAIX, QUESTIONS D’ENVIRONNEMENT ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE, INFORMATION PUBLIQUE, AFRIQUE, CHYPRE, INDE, MONGOLIE, BURKINA FASO, SYRIE, SOMALIE,

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 16 avril 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Secrétaire général/Villes du C40

    Ce matin, le Secrétaire général est intervenu lors d’une réunion virtuelle à huis clos avec les principaux maires soutenus par les Villes du C40. Il a noté que les villes sont en première ligne de la crise climatique, plus d’un demi-milliard de citadins étant déjà confrontés à l’élévation du niveau de la mer et à des tempêtes plus fréquentes ou plus violentes.

    Le Secrétaire général a déclaré que la pandémie de COVID-19 est une catastrophe mondiale, mais que l’investissement dans la relance est une opportunité générationnelle de placer l’action climatique, l’énergie propre et le développement durable au cœur des stratégies et politiques des villes.

    Il a appelé chacun à prendre des mesures urgentes sur trois fronts. Premièrement, travailler avec les dirigeants nationaux pour s’assurer qu’ils s’engagent et qu’ils présentent des contributions ambitieuses déterminées au niveau national, bien avant la COP26 prévue en novembre; deuxièmement, engager les villes à atteindre zéro émissions nettes d’ici à 2050, élaborer des plans ambitieux pour la prochaine décennie et mobiliser leurs collègues maires et dirigeants locaux; troisièmement, utiliser la sortie de la pandémie pour accélérer les investissements et la mise en œuvre d’infrastructures et de systèmes de transport propres et verts.

    Alors que l’on attend avec impatience la COP26 et les autres conférences importantes de cette année sur l’énergie, les transports, la biodiversité et les systèmes alimentaires, il a appelé à faire de 2021 un tournant – une année de réussite ou de rupture.

    Conférence de presse/État du climat mondial

    Lundi, à 11 h 30, le Secrétaire général de l’ONU et le Secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), M. Petteri Taalas, donneront une conférence de presse conjointe au cours de laquelle ils présenteront le rapport sur l’état du climat mondial en 2020.

    Selon le rapport, les indicateurs et les impacts des changements climatiques se sont aggravés l’année dernière, laquelle a également été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées, malgré les effets rafraîchissants de La Niña. Le rapport indique que les conditions météorologiques extrêmes combinées à la COVID-19 ont infligé un double coup dur à des millions de personnes en 2020.

    Assemblée générale

    Ce matin, à l’Assemblée générale, le Secrétaire général a rendu hommage à la mémoire de feu le Président de la Tanzanie, John Magufuli.

    Au nom de l’ONU, il a présenté ses condoléances à la famille du défunt Président, au Gouvernement et au peuple tanzaniens.

    Le Secrétaire général a déclaré que la Tanzanie avait atteint son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire quatre ans avant son objectif de 2025. Il a réaffirmé l’engagement de l’ONU à continuer de travailler en étroite collaboration avec la nouvelle Présidente du pays, Mme Samia Suhulu Hassan, la première femme à accéder à la présidence de la Tanzanie.

    République démocratique du Congo

    La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) indique que les villes de Butembo et Goma sont relativement calmes aujourd’hui. L’activité commerciale reprend progressivement dans les quartiers de Goma où des affrontements se sont produits en début de semaine.

    Pendant ce temps, la Chef de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, a conclu hier son voyage dans l’est de la RDC. Lors d’une conférence de presse à Beni, elle s’est félicitée de l’initiative parlementaire visant à créer une commission d’enquête sur la situation d’insécurité qui prévaut dans l’est et le nord-est du pays, et a indiqué que l’ONU se tient prête à apporter son plein soutien aux travaux de cette commission. Elle a également réaffirmé que la Mission restait pleinement mobilisée pour apporter la stabilité au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri à l’appui des forces de sécurité et du système judiciaire.

    Nigéria

    Les agences humanitaires au Nigéria continuent de recevoir des informations alarmantes faisant état d’affrontements entre des groupes insurgés et les Forces armées nigérianes dans la ville de Damasak, dans l’État de Borno. Récemment, indiquent-elles, des groupes armés non étatiques ont également effectué des fouilles de maison en maison, recherchant apparemment des civils identifiés comme étant des travailleurs humanitaires.

    Il y a une semaine, des ressources humanitaires ont été prises pour cible à Damasak. Au moins cinq bureaux d’ONG et plusieurs véhicules d’ONG, ainsi qu’une unité de stockage mobile, des réservoirs d’eau, un avant-poste sanitaire et un centre de stabilisation de la nutrition ont été endommagés. D’autres affrontements ont été signalés cette semaine.

    Ces attaques auront des répercussions sur l’assistance humanitaire et la protection de près de 9 000 personnes déplacées -hommes, femmes et enfants- et 76 000 membres des communautés d’accueil. Ce matin, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a indiqué que jusqu’à 80% de la population de Damasak a été forcée de fuir. Beaucoup ont fui vers Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, et vers la ville de Geidam, dans l’État voisin de Yobe. D’autres se sont rendues au Niger.

    Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) au Niger prévoit d’effectuer une mission interinstitutions avec les autorités locales. Le personnel du HCR et les partenaires situés dans les deux pays ont également déployé des missions d’évaluation pour identifier les besoins les plus urgents le long de la frontière.

    Faim en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué aujourd’hui qu’une action immédiate est nécessaire pour éviter qu’une crise de la faim ne touche des millions de familles en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Plus de 31 millions de personnes dans la région devraient souffrir d’insécurité alimentaire pendant la période de soudure cet été, période pendant laquelle la nourriture est rare avant la prochaine récolte. Cela représente une augmentation de 30% par rapport à l’an dernier.

    Le PAM prévoit d’aider près de 18 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et Afrique centrale cette année et a besoin de 770 millions de dollars au cours des six prochains mois pour opérer dans 19 pays de la région.

    Syrie

    Mercredi, l’ONU a expédié 54 camions d’assistance humanitaire depuis la Turquie vers le nord-ouest de la Syrie via le point de passage de Bab el-Haoua. Ces camions font partie des centaines que l’ONU utilise chaque mois pour livrer une assistance essentielle et vitale.

    En mars, 920 camions, au total, ont acheminé une aide humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie. De nombreux autres envois sont prévus au cours des semaines à venir.

    Selon les estimations de l’ONU, cette aide transfrontalière représente jusqu’à 50% de toutes les livraisons humanitaires transfrontalières. Sur les 4,2 millions habitants du nord-ouest, plus de 75% ont besoin d’une aide humanitaire. L’opération transfrontalière atteint 85% de ces personnes chaque mois. L’ONU estime qu’un renouvellement, plus tard cette année, de l’autorisation transfrontalière pour 12 mois supplémentaires est essentiel.

    Contribution financière

    La Jamaïque a versé la totalité de sa contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 89 le nombre d’États Membres à en avoir fait de même.

    Etiquettes : Environnement, développement durable, affaires humanitaires, maintien de la paix, réfugiés, alimentation, République Démocratique du Congo, RDC, Nigeria, Tanzanie,


  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er octobre 2020

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Beijing +25

    Ce matin, le Secrétaire général est intervenu à la réunion de haut niveau consacrée au vingt-cinquième anniversaire de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes.

    Il a déclaré que les femmes et les filles souffrent des pires conséquences de l’impact social et économique massif de la pandémie. « Vingt-cinq ans après Beijing, nous sommes confrontés à une récession menée par les femmes, car les femmes employées dans l’économie informelle sont les premières à perdre leur emploi », a-t-il déclaré, ajoutant qu’à moins d’agir dès maintenant, la COVID-19 pourrait anéantir une génération de progrès fragiles vers l’égalité des sexes.

    Le Secrétaire général a indiqué que la pandémie démontre qu’il faut insuffler d’urgence une forte impulsion pour honorer la promesse non tenue de Beijing: garantir une représentation égale des femmes aux postes de direction et partout où des décisions qui ont un impact sur la vie des gens sont prises.

    Il a encouragé l’ensemble des États Membres à prendre des engagements concrets et ambitieux en faveur du leadership des femmes et de leur pleine participation, les exhortant en outre à intensifier leur soutien aux organisations communautaires de la société civile qui ont toujours été à l’avant-garde du leadership en matière de droits des femmes.

    Education Plus Initiative

    Vendredi, le porte-parole sera accompagné des dirigeants d’ONU-Femmes, du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), de l’UNICEF et du Directeur général adjoint de l’UNESCO, qui présenteront à la presse l’Education Plus Initiative, consacrée à l’autonomisation des adolescentes et des jeunes femmes en Afrique sub-saharienne.

    République centrafricaine

    Ce matin, lors d’une réunion de haut niveau consacrée à la République centrafricaine, le Secrétaire général a déclaré que la période à venir sera décisive pour le pays. Les autorités et toutes les parties prenantes nationales ont une responsabilité historique d’assurer le bon déroulement des prochaines élections, a-t-il indiqué.

    Le Secrétaire général a souligné les progrès accomplis dans la mise en œuvre de l’Accord politique, notamment en matière de réformes législatives, ainsi que l’extension de l’autorité de l’État à travers le pays. Il a également noté que la situation sécuritaire s’était améliorée dans certaines régions.

    Cependant, M. Guterres a exprimé ses préoccupations concernant le nombre important de violations des droits de l’homme et de violations de l’Accord de paix. Ces attaques doivent cesser immédiatement, a-t-il dit. Il a appelé les autorités à redoubler d’efforts pour traduire les coupables en justice, protéger les civils et renforcer les mesures de lutte contre la violence à l’égard des femmes.

    S’agissant de la situation humanitaire, le Secrétaire général a noté que cette année encore, la communauté humanitaire avait reçu moins de la moitié des fonds nécessaires pour répondre aux besoins des 2,6 millions de personnes en situation de précarité. On n’a pas droit à l’erreur, a-t-il ajouté. Il a souligné qu’une paix durable ne peux être possible sans respecter l’Accord et sans de réels progrès sur le front du développement.

    FINUL

    La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) se félicite de l’annonce, aujourd’hui, d’un accord-cadre pour le lancement de négociations entre le Liban et Israël sur la démarcation des frontières maritimes et terrestres entre les deux pays.

    La FINUL se tient prête à apporter aux parties tout le soutien dont elle dispose et à faciliter les efforts visant à résoudre cette question et à progresser dans la démarcation de la Ligne bleue.

    En vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, la FINUL soutient tout accord entre les deux pays visant à renforcer la confiance afin d’amener les parties à s’engager de nouveau en faveur de l’inviolabilité de la Ligne bleue et du processus plus vaste de démarcation des frontières.

    Soudan

    Au Soudan, le nombre de personnes touchées par les inondations sans précédent qui affectent le pays s’élève désormais à 860 000 et continue d’augmenter. Plus de 120 personnes sont également décédées.

    Plus de 400 écoles et des milliers d’établissements de santé ont été endommagés, compromettant les services d’éducation et de santé.

    Près de 30 000 latrines se sont effondrées, ce qui pourrait entraver la prévention et le traitement des épidémies potentielles.

    L’ONU et ses partenaires continuent d’appuyer les efforts d’intervention du Gouvernement pour aider ceux qui en ont besoin. Jusqu’à présent, l’ONU a atteint plus de 400 000 personnes.

    Le manque de financement pose un sérieux défi, en particulier pour le secteur de la santé, ainsi que dans les domaines de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, pour lesquels l’aide est essentielle pour répondre à la fois aux inondations et à la pandémie actuelle.

    COVID-19 / Inde

    En Inde, l’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Renata Dessallien, continue de soutenir le pays alors qu’il fait face au défi sans précédent que représentent plus de 6,3 millions de cas de COVID-19.

    L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a aidé au traçage de 10 millions de contacts et a fourni plus d’un million de kits de dépistage. L’OMS et l’UNICEF ont formé près de quatre millions d’agents sanitaires de première ligne. L’UNICEF a également aidé 40 millions d’enfants grâce à des initiatives d’éducation et cinq millions de femmes et d’enfants en leur octroyant des soins de santé essentiels.

    Pour sa part, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a distribué près d’un million d’équipements de sécurité à huit départements de santé à travers le pays. Le PNUD a également fourni près de 500 000 trousses de sécurité et 60 millions de kilos de nourriture à 200 000 travailleurs sanitaires.

    Une application mobile du Programme alimentaire mondial (PAM) a permis de relier huit millions de personnes au système public de distribution alimentaire. Et pour soutenir les entreprises, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l’Organisation internationale du Travail (OIT) apportent un soutien aux petites et moyennes entreprises.

    Pour aider les femmes touchées par la violence, ONU-Femmes a formé 100 000 personnes pour aider les femmes concernées.

    Distinction Nansen pour les réfugiés

    Le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) a annoncé que Mme Mayerlín Vergara Pérez, de Colombie, est la lauréate cette année de la Distinction Nansen pour les réfugiés.

    En tant que Coordonnatrice régionale pour les Caraïbes de la Fundación Renacer, elle a consacré plus de deux décennies à aider l’ONG colombienne à atteindre son objectif d’éradiquer l’exploitation et les abus sexuels à l’encontre des enfants et des adolescents.

    Fondée il y a 32 ans, cette organisation a aidé plus de 22 000 enfants et adolescents ayant survécu à une exploitation sexuelle commerciale et les survivants d’autres types de violence sexuelle et sexiste.

    La Distinction Nansen pour les réfugiés récompense les services exceptionnels rendus aux personnes déplacées de force. En annonçant l’attribution du prix de cette année, le Haut-Commissaire pour les réfugiés, M. Filippo Grandi, a déclaré que le dévouement sans faille de Mayerlín avait sauvé la vie de centaines d’enfants réfugiés et leur avait redonné l’espoir d’un avenir meilleur.

    Le Secrétaire général se joint au HCR pour la féliciter.

    Guatemala

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré aujourd’hui que la dénutrition, le surpoids et l’obésité avaient coûté au Guatemala environ 12 milliards de dollars en 2018, soit 16% du PIB du pays.

    Dans un nouveau rapport, le PAM indique que sur ces 12 milliards de dollars, 8 milliards de dollars avaient été perdus en raison des effets économiques, sociaux et sanitaires de la dénutrition, les 4 milliards de dollars restants l’ayant été à cause des répercussions du surpoids et de l’obésité qui sont une préoccupation croissante pour le pays.

    La malnutrition a également un impact négatif sur le développement intellectuel de la population. Selon le rapport, en 2018, plus de 100 000 élèves ont dû redoubler, la dénutrition affectant près de 45% d’entre eux. Seuls 9 enfants sur 100 souffrant de dénutrition ont terminé l’école primaire.

    Armes nucléaires

    En réponse à une question sur la ratification par la Malaisie du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, le Porte-parole a indiqué que l’ONU sait que le Ministre des affaires étrangères de Malaisie a signé l’instrument de ratification du pays le 30 septembre. Il a ensuite été reçu par l’ONU.

    À ce jour, 46 États ont ratifié le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires. Selon ses dispositions, le Traité entrera en vigueur 90 jours après le dépôt, auprès de l’ONU, du cinquantième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation ou d’adhésion.

    Le Secrétaire général a répété à plusieurs reprises qu’il attendait avec intérêt l’entrée en vigueur du traité qui, une fois en vigueur, constituera un pilier du régime de désarmement. Le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires reflète le désir d’un grand nombre d’États de parvenir à un monde exempt d’armes nucléaires – la plus haute priorité de l’ONU en matière de désarmement.

    Journée internationale des personnes âgées

    Cette année, la Journée internationale des personnes âgées met en lumière le rôle du personnel de santé et sa contribution à la santé des personnes âgées, en accordant une reconnaissance particulière à la profession infirmière et en mettant l’accent sur le rôle des femmes

    Dans son message pour la Journée, le Secrétaire général souligne que les personnes âgées doivent être une priorité de notre action de lutte contre la COVID-19. Il indique que tandis que nous cherchons à nous remettre au mieux, tous ensemble, nous devons œuvrer de concert à améliorer la vie des personnes âgées, de leurs familles et de leur entourage tout au long de la Décennie du vieillissement en bonne santé (2020-2030).

    Le Secrétaire général souligne que plus que jamais, nous devons entendre leurs voix, leurs avis et leurs idées afin de construire des sociétés plus inclusives et mieux adaptées à leurs besoins.

    Contributions financières

    Grenada et Honduras ont versé la totalité de leur contribution au budget ordinaire de l’ONU, amenant à 124 le nombre d’États Membres à jour de leur contribution.

    GENRE, FEMMES RÉFUGIÉS, MAINTIEN DE LA PAIX, SANTÉ ,DÉSARMEMENT, COMMÉMORATION, CÉLÉBRATION, OFFICIELLE, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, LIBAN, SOUDAN, INDE, MALAISIE,