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  • Algérie. Les « khabardjias » mis à nu

    Tags : Algérie, Maroc, Makhzen, MAK, islamistes, Abdelmadjid Tebboune,

    Dérangés au plus haut point par la stabilité dont jouit l’Algérie et son retour diplomatique offensif sur la scène continentale et internationale, des bouffons politiques algériens installés à l’étranger et dont l’intelligence avec le Makhzen marocain et autres services occidentaux n’est plus à démontrer, s’acharnent avec une rare violence à salir le pays en usant de mensonges et d’impostures les plus invraisemblables.

    Les « khabardjias » et la cinquième colonne dont parlait le président Tebboune lors de sa récente entrevue avec la presse nationale, ne sont pas une vue de l’esprit mais une réalité qui ne souffre d’aucun doute. Il suffit de surfer sur Youtube et autre réseaux sociaux pour leur donner non seulement noms mais aussi des visages.

    N’étant le fait que les Algériens et les Algériennes soient vaccinés contre ce genre de propagandistes et d’illusionnistes, le pays aurait connu depuis longtemps le même sort que celui de la Syrie et de la Libye. Agités par des ONG douteuses, des services de certains pays et des droit-de-l’hommistes à géométrie variable, ces khabardjias, sous prétexte de lutter pour une « dawla madania », versent quotidiennement dans l’intox, l’insulte, la diffamation et la démesure dans le vain espoir de jeter le pays dans l’inconnu et le livrer ainsi aux mains des puissances étrangères.

    Ce n’est un secret pour personne que les positions immuables de l’Algérie envers les causes justes, son engagement à préserver sa souveraineté nationale et sa liberté de décision, ses réformes économiques axées sur le protectionnisme et la logique « gagnant-gagnant », ne plaisent pas à certains pays et certains lobbies habitués à s’ingérer sans-gêne dans les affaires des autres et à leur dicter leurs volontés. Ne pouvant s’attaquer frontalement et ouvertement à l’Algérie, ces pays et ces lobbies hostiles, recrutent des Algériens (journalistes, anciens militaires, droit-de- l’hommistes…) pour faire la sale besogne à leur place. Ainsi, depuis des mois, sans interruption, des campagnes d’hostilités sont menées conjointement par ces khabardjias et leurs affidés contre l’Algérie.

    Les trésors d’ingéniosité qu’ils déploient pour semer la discorde et la division dans le front interne, salir l’ANP et les autres services de sécurité, nourrir le régionalisme, provoquer des pénuries…montrent toute l’étendue et la variété de leurs manœuvres. Leur rêve, leur unique rêve, voir le bateau Algérie sombrer. Mais qu’ils soient rassurés, leur rêve se transformera inévitablement en cauchemar. Car, l’Algérie qui a déjà montré à plusieurs reprises de quel bois elle chauffe, saura mettre en échec toutes ces viles manœuvres tissées ici ou ailleurs contre elle.

    Source

    #Algérie #Maroc #France

  • Maroc : La DGED derriére la manipulation du MAK

    Tags : Maroc, Algérie, MAK,

    La boite mail de Mourad El Ghoul, chef de Cabinet de Yassine Mansouri, continue de dévoiler les secrets de la DGED.

    Parmi les secrets les mieux entretenus par ce service de renseignement, les liens qu’il entretient avec le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), dirigé par Ferhat Mehenni, dont les relations avec d’autres services étrangers, y compris le Mossad, sont avérés, moyennant argent.

    Il est maintenant établi que les Marocains ont fourni assistance à Ferhat Mehenni pour fomenter une insurrection dans la région de Kabylie, sans évaluer ces conséquences devastatrices, pas seulement pour l’Algérie mais également au Maroc, en proie aussi à plusieurs mouvements insurrectionnels indépendantistes, notamment dans la région du Rif.

    Comme le prouvent ces emails, Mourad El Ghoul demandait à ses acolytes Ahmed Charai, Nadia jalfi, Abdelmalek Alaoui, Karim Bouzida, Claude Moniquet, Ali Bahaijoub, Jean Louis Martinelli, Hasna Daoudi, Said Ida Hassan, Sidy Gay etc…, d’écrire des articles au titre accrocheur tels que « Violence algériennes anti-Kabyle » ou « violences policiéres en Kabylie », pour tromper l’opinion internationale sur la réalité des choses. Mourad El Ghoul entretenait des contacts avec des membres du MAK utilisant les adresse mail postmaster@makabylie.org et president@makabylie.org.

    Il y a lieu de rappeler que les services de renseignement du Maroc ne sont pas à leur premiére action malveillante à l’égard de l’Algérie. Ils ont déjà manipulé l’organisation terroriste GIA, à laquelle ils ont aussi fourni assistance dans la mise en place de filiére d’acheminement d’armes à partir de l’Europe durant les années 1990.

    Le cas de l’ex chef du GIA, Layada, est un exemple édifiant de la manipuation du Maroc du terrorisme islamiste.

    A travers cette manipulation, le Maroc voulait affaiblir l’Algérie afin de priver les Sahraouis de leur soutien traditionnel dans leur lutte pacifique contre le colonialisme Marocain. mais c’était peine perdue.

    De même pour le Mouvement subversif de Ferhat mehenni, la DGED croyait qu’en alimentant un mouvement insurrectionnel en Kabylie, elle allait gagner la bataille diplomatique contre l’Algérie sur le dossier du Sahara Occidental.

    Ce pays s’est de nouveau trompé dans ses calculs, car ceci n’a pas empêché le Polisario d’enregistrer plusieurs victoires diplomatiques ces dix derniéres années sur la scéne internationale. Pire encore, la campagne pro-amazighe menée par la DGED marocaine en vue de déstabiliser l’Algérie s’est retournée contre l’Etat marocaine. Ella a ravivé le sentiment nationaliste dans la région du Rif où la population a été marginalisée, réprimée et humiliée depuis les années 1950. C’est dire que l’arroseur a été arrosé.

  • Algérie. Implosion de Rachad, panique chez Amir DZ et consorts

    Algérie. Implosion de Rachad, panique chez Amir DZ et consorts

    Algérie. Implosion de Rachad, panique chez Amir DZ et consorts – Aboud Hichem, Ferhat M’Henni, Mohamed Zitout, Assia Guechoud, Dhina Mourad, Maroc, MAK,

    La nouvelle génération de harkis, version Boukhors alias Amir DZ, Mohamed Zitout, Assia Guechoud, Dhina Mourad alias Ammar, Aboud Hichem et de quelques autres terroristes, vit ses dernières heures si l’on se réfère a l’accélération des évènements depuis l’extradition d’Espagne de Mohamed Benhalima et des déclarations qui ont suivi et qui ont déclenché une véritable guerre entre les membres du Mouvement Rachad, c’est-à-dire entre Larbi Zitout et son disciple Amir DZ, ou il était question d’argent uniquement.

    La neutralisation du groupe de terroristes a Skikda et les révélations qui ont suivi, ont aussi accéléré la descente aux enfers des relations déjà fragiles entre les « Youtubeurs » qui n’ont pour seul objectif que l’argent.

    Il faut savoir que les membres du mouvement terroriste Rachad notamment, Mohamed Larbi Zitout qui vit à Londres (Angleterre) et Amir DZ, qui serait dans la capitale française, Paris, sont aux abois et se livrent publiquement à une guerre sans merci. Déjà classés dans la liste nationale des personnes et entités terroristes, pour leur implication dans de graves affaires de terrorisme et complots visant la sécurité nationale. Les observateurs sont unanimes pour dire que le mouvement Rachad vit assurément un sale quart d’heure, ceci se confirme par les insultes et les échanges virulents depuis quelques temps entre ses principaux membres, un conflit interne rendu public qui prend de plus en plus d’ampleur jusqu’au point de toucher aux femmes et aux filles de certains membres avec des menaces à peine voilées qui veulent montrer que les emplois du temps des membres des famille est connu par tous.

    Il faudra revenir aux aveux faits par l’ex-militaire Mohamed Benhalima, extradé d’Espagne en mars dernier qui ont fait accélérer les évènements faisant tomber les masques avec une violence inouïe. La raison du conflit entre ces deux « harkis » se trouve tout simplement dans le butin de guerre amassé grâce aux directs sur les réseaux sociaux « Live » et la multiplication des émojis et des « Like »’ des deux hommes sur les réseaux sociaux. Amir DZ n’a pas hésité, à ce propos, d’accuser ouvertement Zitout de détournement de l’argent récolté alors qu’il devait servir, selon eux, d’aides aux familles des détenus-militants ou de couvrir les honoraires des avocats pour la défense des membres de Rachad arrêtés ou extradés en Algérie, comme cela est le cas pour Mohamed Benhalima qui quelques jours a peine avant son extradition d’Espagne, attaquaient sans aucun scrupule, l’Algérie ; son armée et ses institution, deux jours plus tard, il était en larmes a demander pardon.

    RACHAD ACCUSE AMIR DZ DE TRAHISON

    Face à la panique générale qui s’est emparée des différents Harki et membres de mouvement en disgrâce Rachad, qui ne sont d’ailleurs que des anciens membres du parti dissout, des membres de Rachad, se sont réunis, le 19 avril dernier en Suisse, une rencontre à laquelle ont participé Zitout et d’autres membres par visioconférence sans Assia Guechoud qui s’est abstenue se sentant surveillée par les services de sécurité français qui lui ont conseillé de prendre des distances vis-à-vis du mouvement terroriste Rachad.

    Dans ce cadre de visioconférence, les intervenants ont soulevé les coups foireux et de trahison de Amir DZ, et pour cause, Amir DZ est accusé par ses les autres membres de fournir des renseignements aux services de sécurité français sur le mouvement Rachad. Pour y parvenir, « ils lui ont demandé de baisser le ton avec les autres membres du mouvement afin de ne pas éveiller les soupçons et surtout de récolter le maximum d’information auprès des dirigeants du mouvement ». Mais tout a fuité et Zitout ses amis ont eu vent de la trahison de Amir DZ, d’où d’ailleurs la réunion tenue en suisse.

    Dans un cas comme dans l’autre, toute cette situation ne va, sans doute, pas manque d’avoir des répercussions sur le mouvement Rachad et risque de porter un sérieux coup à la prétendue cohésion de ses membres. Surtout, elle démontre, si besoin est, que les intérêts personnels au sein de cette organisation ont toujours été au dessus de toute autre considération…

    A QUAND L’EXTRADITION DE AMIR DZ, MHENNI ET ZITOUT ?

    Pour rappel, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, avait bien affirmé que la diplomatie algérienne veille à ce que les Algériens qui s’évertuent à lancer des attaques contre l’Algérie et sa stabilité soient soumis aux dispositions des conventions internationales et lois des pays dans lesquels ils ont choisi de s’établir. L’Algérie a déjà demandé l’application de ces lois et conventions aux pays partenaires. En termes plus clairs, ceux qui continuent à cracher leur venin sur les réseaux sociaux pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité de l’Algérie ne devront plus se prévaloir de la protection illégale, au sens du droit international, de leurs pays d’accueil.

    Tout le monde le sait, des Algériens sous couvert de l’asile politique s’adonnent à attaquer sans retenue leur pays, l’Algérie. Ce statut de réfugiés politiques donne-t-il ce droit ? A-t-on le droit de faire de la politique sous couvert de l’asile politique ? Un réfugié politique a-t-il le droit de faire la politique à partir du pays qui lui a donné asile ? Autant de questions qui s’imposent face aux attaques multiples visant notre pays.

    La propagande lancée à partir de certains pays européens, à l’instar de la France, de la Belgique, de la Suisse et de Grande-Bretagne montrent clairement que cette nouvelle génération de harkis version Amir DZ, Larbi Zitout, Hichezm Aboud et consorts, sont loin d’être de simples « refugiés » qui continuent constamment à faire du Buzz sur les réseaux sociaux incitant ce qui les suivent à se rebeller et à se révolter contre l’autorité de leur pays d’origine. Le tout est permis par le silence éloquent des pays hôtes. Pourtant les lois définissant les règles de l’asile politique sont claires et ne permettent aucune activité déjà et encore moins politique. Il faut aussi savoir que l’Etat qui accueille ces pseudo réfugiés, octroie des aides financières à l’instar de l’OFPRA, en France, qui accorde une subvention aux demandeurs d’asile qui n’ont pas le droit à travailler, alors faire de la politique, il ne faut même pas y penser mais la réalité est tout autre, attaquer l’Algérie est permis, une forme d’hypocrisie que se permettent ces pays hôtes.

    il est aisé de voir que beaucoup de soi-disant « réfugiés » algériens en attente ou ayant obtenu « l’asile’ s’adonnent allègrement et publiquement à des activités de déstabilisation contre l’Algérie avec le soutien manifeste du Makhzen. C’est le cas du chef du MAK Ferhta M’henni et c’est aussi le cas d’Amir Dz qui se complait dans les troubles à l’ordre public et à manifester publiquement à Paris.

    des dizaines de Youtubeurs algériens vivant sous le régime de l’asile politique ou du moins qui ont en fait la demande, mais s’adonnant à la propagande et à la haine raciale et à l’invective sous le regard hypocrite de ces pays hôtes, la France particulièrement où l’on peut compter le plus de nombre de youtubbeurs d’origine algérienne et fuyant le « régime » algérien crachant leur venin contre leur pays, l’Algérie en toute liberté sans jamais être inquiétés, tout comme Aboud Hichem, Ferhat M’Henni et Zitout à partir de Londres. Les derniers évènements de Kabylie ont démontré preuve à l’appuie l’implication de Ferhat M’Henni et son organisation, le MAK, dans les incendies et l’assassinat du jeune Djamel Bensmail sans jamais être inquiété en dépit du fait que les lois françaises condamnent ces actes.

    En France, le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, Ceseda, « prévoit également la fin du statut de réfugié ou du bénéfice de la protection subsidiaire en cas notamment de menace grave pour la sûreté de l’État ou pour la société. il semblerait que ce sont les promesse d’Emanuel Macron an cas de sa réélection. Est-ce à dire que le terroriste Amir Dz doit compter ses heures en France, l’avenir nous le dira.

    Zitouni Mustapha

    Jeunesse d’Algérie, 22/04/2022

    #Algérie #Rachad #MAK #FerhatMehenni #AmirDZ

  • Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis

    Algérie : 2021, un annus horribilis – Abdelmadjid Tebboune, Coupe Arabe, eau, incendies, MAK, Rachad, Coupe Arabe,

    Il reste un jour avant la fin de 2021 qui laissera plus de mauvais souvenirs que de bons. La pandémie et ses conséquences ont totalement déréglé le rythme habituel de la vie collective.

    Le samedi 18 décembre 2021, au soir, une formidable explosion de joie a secoué toute l’Algérie et quelques capitales du monde, dont Paris. L’Équipe nationale A’ de football venait de remporter la coupe arabe à Doha en battant la Tunisie par deux buts à zéro face et ses supporters, d’ici et de l’étranger, sont sortis faire une fête qui frisait le délire. Au coup de sifflet final, le pays a été pris d’un accès de folie. Les scènes de liesses ont d’ailleurs pris au dépourvu les policiers qui tentaient vainement de contenir les foules.

    Plus qu’une expression de bonheur, la manifestation ressemblait à une thérapie de groupe, à une séance d’exorcisation collective pour extirper un mal-être profond du fond de millions d’âmes. L’année qui tirait à sa fin a marqué les corps et les esprits. Le covid-19 s’est abattu sur eux comme une entité maléfique qui les a immobilisés sous ses griffes. Plus de voyages, plus de marques d’affection, distanciation sociale, couvre-feu et, pour certains, pertes d’emploi et de revenus. Elle a également bloqué plusieurs milliers de nationaux à l’étranger à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes.

    L’année avait d’ailleurs débuté en l’absence du président de la république. Abdelmadjid Tebboune, qui avait contracté le coronavirus fin octobre, avait passé plusieurs semaines en Allemagne pour se soigner. Il est rentré au pays pendant 15 jours avant de repartir à Berlin terminer sa convalescence jusqu’en avril.

    Pendant sa cure, une période d’incertitude, alimentée par des rumeurs, a paralysé les institutions et même la rue. La population vivait déjà très mal les restrictions imposées par la crise sanitaire et le retard pris en matière de vaccination. Elle craignait maintenant de faire un saut dans l’inconnu.

    Perturbations de la distribution de l’eau et incendies

    Ce coup au moral a été aggravé par les perturbations de la distribution de l’eau et son rationnement un jour sur deux au début de l’été. Le Hirak qui agissait comme une soupape d’échappement a été également interdit par les autorités qui ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité afin de faire rentrer les protestataires à la maison. Les élections législatives du 12 juin devaient sonner le glas du mouvement. S’adaptant rapidement à la situation, les pouvoirs publics ont mis en place une stratégie pour le démanteler. En moins de deux semaines et à travers une gigantesque démonstration de force qui n’a fait aucun mort, ils ont réussi à éteindre la contestation. Parallèlement, une communication savamment menée a pointé du doigt deux organisations clandestines, le Mak et Rachad, comme les véritables meneurs de la contestation. Celles-ci ont été inscrites plus tard sur la liste des groupes terroristes et combattues désormais par le biais d’une loi spéciale.

    D’ailleurs, les deux formations ont été mises à l’index par les autorités dans les incendies qui ont ravagé plusieurs forêts du nord du pays, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce sinistre qui a provoqué la mort de plusieurs dizaines de personnes a été un moment très pénible pour tous les Algériens. Ces événements ont connu leur paroxysme avec le lynchage atroce par une foule en furie de Djamel Bensmaïl, un jeune artiste qui s’était porté volontaire aux opérations de lutte contre les feux.

    Non encore remis de ces fortes émotions, la population a vécu l’expérience traumatisante du variant Delta et de la troisième vague de la pandémie qui a été particulièrement meurtrière. Sous-équipées et désorganisées, les structures sanitaires ont craqué face à l’afflux massif des malades qui arrivaient par contingents.

    D’autre part, la pénurie d’oxygène et la spéculation immorale qu’elle a engendrée ont profondément choqué et dégoûté les citoyens qui ne comprenaient pas comment la voracité mercantile a pu atteindre de tels sommets.

    L’année 2022 s’annonce sous de meilleurs auspices puisque les recettes extérieures du pays se sont améliorées grâce à l’appréciation des hydrocarbures sur les marchés mondiaux. L’embellie pourra peut-être desserrer l’étau de l’appauvrissement rapide qui affecte depuis quelque temps de larges pans de la société. La quatrième vague de covid-19 n’a pas encore eu lieu bien que les chiffres des contaminations soient en augmentation. Mais, si l’on croit le ministère de la Santé, l’Algérie est mieux outillée pour y faire face, même si une grande partie de la population refuse de se faire vacciner.

    La sélection nationale de Djamel Belmadi, que la vox populi a surnommé le ministre du bonheur, qui tentera à partir de 9 janvier de défendre son titre de champion d’Afrique et, probablement, décrocher un troisième, s’annonce comme la promesse de bons moments.

    Cela dit, les souhaits de la bonne année seront émis le 31 janvier avec des bémols, pour ne pas dire sarcasme, puisque ceux qui ont été partagés 12 mois plus tôt n’ont pas été exaucés.

    Mohamed Badaoui

    La Nation, 29/12/2021

    #Algérie #Année2021 #CoupeArabe #MAK #Rachad #Incendies #Eau

  • Le Maghreb. Escalade des tensions algéro-marocaines

    Le Maghreb. Escalade des tensions algéro-marocaines

    Tags: Maroc, Algérie, Israël, Sahara Occidental, MAK, Rachad – Le Maghreb. Escalade des tensions algéro-marocaines

    Le 24 août 2021, l’Algérie a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, l’accusant de poursuivre ses actions hostiles. Un mois plus tôt, le ministère algérien des Affaires étrangères avait rappelé son ambassadeur au Maroc et annoncé qu’il pourrait prendre de nouvelles mesures en représailles aux propos défavorables de l’envoyé du Maroc aux Nations unies, Omar Hilal, qui a entraîné la région de Kabylie dans le conflit vieux de plusieurs décennies sur Sahara occidental.

    Le différend entre les deux pays a également été exacerbé par la normalisation des relations maroco-israéliennes, qui, combinée à l’appel du gouvernement marocain à l’autodétermination du peuple de Kabylie, a entraîné la fermeture des frontières et le gel des relations diplomatiques. . Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a déclaré que son pays « refuse d’être soumis à de tels actes et comportements. L’Algérie rejette également la logique des politiques unilatérales avec leurs conséquences désastreuses sur les peuples de la région du Maghreb [le peuple de Kabylie]. L’Algérie refuse de maintenir l’anormalité qui vise à maintenir les pays de la région du Maghreb dans un état constant d’insécurité.

    Une autre raison de l’escalade des tensions était la reconnaissance par les États-Unis du contrôle du Maroc sur le Sahara occidental. Le soutien américain a placé l’Algérie dans une position de négociation difficile sur la scène internationale. Par ailleurs, les relations entre les pays sont aggravées par le fait que Rabat a été accusé de complicité dans les immenses incendies de forêt qui ont fait une centaine de morts en Kabylie dans le nord du pays.

    Les Algériens soupçonnent également deux groupes d’incendies criminels, dont le mouvement MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) luttant pour l’indépendance de la région. Ils soulignent que le mouvement bénéficie du soutien marocain. D’autre part, les Algériens soutiennent le mouvement Polisario, qui a annoncé en novembre 2020 qu’il s’engagerait dans la lutte armée pour l’indépendance du Sahara occidental [1] .

    Depuis début août, des incendies massifs ont contribué à la catastrophe nationale. Parmi les personnes tuées figurent 30 militaires qui ont aidé les pompiers lors des opérations de sauvetage. L’Algérie ne disposait pas des équipements adéquats pour éteindre efficacement les incendies. Le Maroc a proposé son aide avec deux avions spécialisés. Cependant, la proposition a été rejetée. Les Algériens, même confrontés à une menace importante pour la sécurité de leur population, ont décidé de ne pas accepter d’assistance spécialisée [2] .

    Un autre point d’éclair était l’utilisation présumée de Pegasus – un logiciel espion – par les services secrets marocains. Ses cibles étaient censées être les personnes les plus importantes du pays. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, a accusé Rabat de surveillance des hommes politiques, pour laquelle aucune preuve claire n’a été fournie [3] .

    Les peuples des deux pays ont évalué négativement la rupture des relations diplomatiques et la considèrent comme une rupture des relations avec un voisin, avec qui il est inévitable de coopérer et d’entretenir des relations positives, malgré l’existence de certaines différences. En même temps, la société reconnaît que la rupture des liens n’a eu lieu qu’au niveau gouvernemental, ce qui n’affecte pas les relations des gens ordinaires [4] .

    Les relations interétatiques ne s’améliorent pas. Il existe de nombreux points chauds entre les voisins, qui contribuent à l’aggravation de la crise diplomatique. Il s’agit d’une situation compliquée dans la mesure où même la résolution de questions litigieuses individuelles n’améliorera pas les relations entre les pays.

    [1] https://forsal.pl/swiat/bezpieczenstwo/artykuly/8231448,algieria-zrywa-stosunki-dyplomatyczne-z-marokiem.html [Récupéré le 27 octobre 2021].

    [2] https://www.africanews.com/2021/08/25/rising-diplomatic-tension-between-algeria-and-morocco/ [consulté le 27 octobre 2021].

    [3] https://moroccolatestnews.com/el-otmani-omar-hilals-response-to-kabylia-is-not-a- Political-position-of-morocco/ [Récupéré le 27 octobre 2021].

    [4] https://www.aljazeera.com/news/2021/9/22/algeria-closes-airspace-to-all-moroccan-planes [Récupéré le 27 octobre 2021].

    Warsaw Institute, 11/11/2021

    #Maroc #Algérie #Israël #Sahara_Occidental #Pegasus #Espionnage #MAK #Rachad

  • Les traitres ont coupé le dernier espoir de rentrer en Algérie

    Tags : Algérie, armée, MAK, Rachad,

    La revue El-Djeïch de l’Armée nationale populaire, dans son dernier numéro édité pour novembre, n’a pas été tendre avec les ennemis de la Patrie. Les traitres de tout acabit en particulier, ceux qui ont vendu leur âme au diable qui, depuis les capitales orientales qui leur déroulent le tapis, continuent à jouer le jeu des puissances qui veulent le mal à leur propre pays. L’édito d’El-Djeïch, consacré à la sacralité de la Révolution algérienne de novembre, après avoir introduit son sujet, reste focus sur les attaques à répétition ciblant l’Algérie, son Président, ses Institutions et son Armée, à travers la stratégie dite de pression permanente.

    « Les ennemis d’hier et d’aujourd’hui ont réalisé que l’ANP est le prolongement naturel de l’ALN, imprégnée des mêmes valeurs et principes et plaçant l’intérêt national au-dessus de tout », réplique l’ANP sonnant ainsi le glas de « certaines voix » qui « se sont élevées dans le but d’ébranler la confiance régnant entre le peuple et son armée et de briser le lien fort les unissant afin qu’il leur soit facile de mettre en péril le devenir de l’Algérie et de ses constantes ». Le qualificatif de traître renvoie aux youtubeurs algériens tapis derrière l’écran et jouissant de la protection et de la bienveillance des pays d’accueil et qui assument publiquement leur statut de dociles à la solde des lobbies franco-maroco-sioniste qui cherchent coute que coute, à détabiliser l’Algérie.

    « Cette bande de traîtres et de comploteurs tente d’exploiter la conjoncture que traverse notre pays pour saper les fondements de l’État national à coup de slogans creux, dans le but d’abuser l’opinion publique nationale et plonger le pays dans le chaos et l’insécurité », pouvait-on lire dans le texte, dénonçant « ceux qui ont vendu leur honneur et leur dignité en s’alliant avec les ennemis qui ont attaqué la Patrie, abusé le peuple, répandu des rumeurs et fabriqué de toutes pièces des mensonges, ont mis fin au dernier espoir de repentance et de retour dans le giron de la mère Patrie et coupé le dernier fil les reliant à l’Algérie ».

    À ces vassales des fauteurs de troubles qui ont vendu leur Patrie au profit de quelques sous, l’ANP dira que « leurs obscénités et leurs grossièretés ne les honorent point comme ils n’affectent en rien les convictions des hommes honnêtes et les croyances des femmes sincères. Quant aux ennemis historiques et traditionnels, ils ne pourront jamais ébranler la détermination des dignes fils de la Nation algérienne ni jeter la suspicion sur leur appartenance, leur civilisation et leur combat, tant que chaque Algérien authentique, au fait de l’Histoire de sa Nation, aura retenu les leçons et fait siennes les recommandations des ancêtres ».

    Dès lors, poursuit l’édito d’El-Djeïch, « toutes ces conspirations et intrigues, ourdies depuis l’autre rive ou à nos frontières, seront vouées à un cuisant échec, à l’exemple du sort de nombreux autres complots » comme souligne le général de corps d’armée, chef d’état-major de l’ANP, à l’occasion du 67e anniversaire du déclenchement de la Révolution.

    Autrement que, «Voilà qu’aujourd’hui des voix de certains néo-colonialistes s’élèvent pour titiller les sentiments de certains extrémistes à travers la justification des crimes odieux de la colonisation dans notre pays et prétendant que la Nation algérienne n’existait pas avant l’occupation.

    Tout cela afin que notre existence ne s’enracine pas dans un monde où le conflit des civilisations fait rage et où les nations s’affrontent afin d’affirmer leur prééminence et leur existence séculaire, dans le but de rompre le lien sacré entre notre peuple et son Histoire et se fonde dans les projets des autres… Mais leur quête sera déçue et notre Histoire et Novembre demeureront à jamais une épine dans leur gorge, tant que le peuple algérien sera fier de sa glorieuse Histoire et de ses valeurs civilisationnelles ancestrales».
    F. Bellili

    Le Courrier d’Algérie, 07/11/2021

  • L’Algérie se prépare-t-elle contre ce danger, cette menace ?

    L’Algérie se prépare-t-elle contre ce danger, cette menace ? -Des développements étranges se sont produits, dans les relations avec les États-Unis et l’Europe, et les tensions avec le Maroc se sont accrues au cours des dernières 24 heures

    Une attaque contre l’Algérie est en préparation. Un plan dangereux se prépare. Nos frontières sont visées ! Il est possible d’observer les préparations conçues pour cet objectif dans tous les domaines : en politique intérieure, en économie, dans les opérations visant la psychologie social du front intérieur.

    Des développements étranges se sont produits, dans les relations avec les États-Unis et l’Europe, et les tensions avec le Maroc se sont accrues au cours des dernières 24 heures. Un plan d’attaque est mis en œuvre de toutes parts, à la fois au Maroc et à l’étranger. Une attaque horrible et vengeresse s’intensifie systématiquement contre notre pays. Une opération « organisée », qui transcende les pratiques politiques, les poursuites, la compétition, les préparatifs des élections et la culture politique, est menée sur un large spectre contre l’Algérie.
    Une campagne de destruction extrêmement vaste, vaste et dangereuse est en cours, pour manifester des tempêtes turbulentes d’ici le 19 décembre 2024 (1)! Cette compagne sera exacerbée à des fléaux générateurs de guerres et de crises, qu’on ne semble le croire. L’impact de celle-ci n’a pas encore été évalué et le sera dans les prochaines années à venir (2023- 2024). C’est un programme qui court le risque de détruire l’Algérie, le risque de conduire le pays dans une catastrophe fatale.

    Le processus de terreur géopolitique a démarré.

    L’histoire politique de l’Algérie n’a jamais connue une telle période, une coopération aussi « destructive ». Jamais le discours politique n’avait pris une forme aussi horrible, même lors de périodes difficiles ou de périodes extraordinaires. Toutes les valeurs sacrées de l’État et de la nation ont été touchées, tous les principes anéantis ; un impitoyable « programme terroriste en apparence politique » menace maintenant directement l’intégrité du pays, son avenir, ainsi que l’unité et la paix de notre nation.
    La fondation de notre « maison Algérie mère patrie » est visée au nom de la politique d’ingérence extérieure. Ils suivent une voie empruntée par les sionistes « Agresseurs géopolitiques » visant à détruire les moyens d’existence du pays.

    L’économie est visée. Les feux de forets, les hausses des prix, les grèves annoncées, les conflits d’idées : le désaccord entre les parties porte sur des opinions, des points de vue différents, perçus comme opposés. Les conflits de valeurs : le différend porte sur un choix de vie, une idéologie. Les conflits d’intérêts : il y a divergence sur les intérêts de chaque groupe ou personne. Sont tous utilisés comme des armes pour préparer le terrain à un conflit social. Des préparatifs sont en cours en collaboration avec nos ennemis pour tester la réaction des autorités d’un soulèvement interne ou à la prise de pouvoir par la force. La sécurité de l’Algérie est visée. Une sinistre feuille de route est en train d’être appliquée pour ramener le pays à ses anciens jours de terreur.

    L’influence croissante de l’Algérie à l’étranger dérange, c’est pourquoi nous sommes attaqués et visés. À cet égard, des alliances se nouent avec l’entité sioniste et des unités hybrides armés jusqu’aux dents, relevant de la région du (Makhzen et du Haftar) s’opposaient farouchement à l’Algérie montante. Une horrible attaque interne était menée l’été dernier sous le nom des séparatistes berbéristes. Selon notre évaluation des situations il s’agirait, vraisemblablement de la première attaque du triumvirat (Berbéro-Makhzeno-Israélien).

    L’existence et l’avenir de l’Algérie sont visés.

    les attaques des forces du mal qu’ils ont lancées contre nous dans la région, ainsi que les attaques menées à travers ce « triumvirat » qu’ils ont construit à l’aide des forces occultes de l’intérieur sont toutes les mêmes. Ils utilisent le même discours dans les capitales européennes, les mêmes arguments et leurs objectifs sont les mêmes.
    Lorsque vous les regardez attentivement, vous verrez qu’ils ne font qu’un. Un plan pour affaiblir, épuiser et détruire l’Algérie après l’avoir mis en pratique par ceux la même, progressivement, étape par étape. Les attaques sont toutes assujetties sous la forme d’un programme unique, émanantes des agendas étranger plus susceptibles d’être le théâtre de ce type d’événements horribles.

    Les terroristes du Mak et Rachad, sont au centre de ces préparatifs

    Les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste) sont à nouveau mobilisés. Ils sont activés dans les domaines du droit, de la politique et du monde des affaires. Ces entités reprennent leurs positions dans le réseau de ce nouveau dispositif. Ils se positionnent en plein cœur de cette nouvelle préparation. L’affaire dépasse maintenant largement le fait de profiter des votes du prochain scrutin. Les valeurs sacrées du pays ont été tellement dépassées que des partenariats clandestins et indirects se sont déjà noués avec ce dangereux triumvirat composé d’entité israélienne du makhzen marocain et les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste)
    Comprendre les rivalités entre les uns et les autres n’est pas chose aisée. Des rancœurs également alimentées par la rivalité entre algérien avec ces entités. Il convient toutefois ne pas négliger cet aspect qui influe par bien des égards sur la politique extérieure des États notamment maghrébine au premier rang desquels on peut compter le Maroc et l’Algérie.

    Le délégué permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hellal, a appelé à « l’indépendance du peuple kabyle », en Algérie. Parmi les retombées de la déclaration du diplomate marocain figurent les mesures de rétorsion prises par l’Algérie contre le Maroc, s’agissant notamment du rappel de l’ambassadeur, de la rupture des relations diplomatiques, du non-renouvellement du contrat d’acheminement du gaz algérien vers l’Espagne via un oléoduc qui traverse le territoire marocain et l’interdiction faite aux avions marocains de survoler l’espace aérien algérien.
    Le résultat logique de ces alliances est l’extrémisme. Ceux qui disent qu’on aurait dû mieux soutenir les soi-disant modérés auparavant, oublient ce qui arrive lorsque les États s’effondrent et que les milices prennent la place de l’État. Les gens se réfugient dans des appartenances identitaires plus primitives, et ce sont les milices extrémistes qui prennent le dessus. Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politiquo- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Une minorité de la diaspora vendue à des organismes étrangers et quelque pays du Golfe ont joué un rôle crucial dans l’émergence de l’insurrection en Algérie , d’où la nécessité de comprendre pourquoi, cela a rendu les terroristes tributaires d’acteurs extérieurs.

    Tout ce soutien extérieur que les membres de l’organisation terroriste (Rachido-Makiste) ont reçu a éloigné ces groupes de leur propre société. Ce n’est même plus un secret de polichinelle, Les infidèles au pays d’origine sont organiquement liés à leurs commanditaires de l’extérieur et accordent une grande importance à leur bien-être. C’est souvent parce qu’ils reposent sur leurs marché commun pour leur approvisionnement et d’autres formes de soutien. Si un groupe est financé de l’extérieur et n’a pas besoin des autochtones, il peut terroriser une communauté ou se moquer de provoquer sa destruction.

    On peut affirmer que l’Algérie a toujours été considérée comme l’objectif le plus stratégique de tous les États affectés par les printemps arabes, et ceci est prouvé par plusieurs guerres hybrides désespérées que l’empire ait déclenché contre elle.
    Étrangement, ils suivent tous une trajectoire fatale visant à provoquer le pays, la nation, à déverser les gens dans les rues, à préparer le terrain pour des poursuites non électorales, à ouvrir la voie au chaos interne, à ramener le terrorisme dans les villes, et gagner en puissance à travers tout cela.

    Un complot pour se venger de la position actuelle de l’Algérie

    Réfléchissez à ce que feront ceux qui profèrent de telles menaces alors qu’ils sont dans l’opposition (le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste), s’ils arrivent au pouvoir. Ils se vengeront à des échelles inimaginables, lanceront des attaques et une opération de purge. Ils déclareront probablement plus de la moitié de la population du pays comme une menace et les opprimeront.

    L’agressivité affichée dans le discours de l’opposition établie à l’étranger se transformera en vengeance s’ils accèdent au pouvoir. Ils le disent déjà eux-mêmes de toute façon.
    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.
    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.
    Ils n’attendront pas décembre 2024 jusqu’à élire un nouveau président. Ils ne croient en rien de tout cela, sinon, ils n’auraient pas entamés leur attaque ?

    Nous savons déjà que 2024 ne sera pas une élection présidentielle normale. Nous savons déjà qu’une confrontation extrêmement difficile sera organisée. On sait déjà que la « volonté multinationale » va être directement impliquée dans le processus des présidences prochaines.
    Cette intervention est déjà claire. Mais il y a plus que cela pour le moment. Ils n’attendront pas les élections du décembre 2024. S’ils parviennent à faire mûrir les circonstances à temps, une autre attaque plus robuste viendra s’ajouter peut être à regretter.
    Une attaque géopolitique est en cours. Ils courent le risque de plonger l’Algérie dans un grand chaos, si rien n’est fait.

    Mais cette attaque ne peut s’interpréter avec cette seule grille de lecture. Cette attaque hybride, cruelle de toutes parts, aspire toutes les forces régionales à laquelle s’ajoutent des djihadistes européens qui combattent aux côtés de Daech mais aussi des milices sunnites-chiites internationales venant du Liban, de l’Irak ou de l’Afghanistan qui combattent au côté des troupes régulières américaine et des milices Wagner au côté de Haftar en Libye. À ce jour, aucune véritable solution militaire ou politique ne semble vraiment s’affirmer.
    De quel type d’intervention parlons-nous ? Quelque chose comme dans le cas actuel de l’Algérie?
    Actuellement, le Maroc et ses alliés de toujours la France et l’Israël attaquent l’Algérie de toutes leurs forces. Un mini « front assaillant» a été établi dans chaque direction : l’Est, le Sud et l’Ouest. Ils le disent et le montrent ouvertement à la fois à l’intérieur et à l’étranger de toute façon. Ils l’on dit haut et fort: « Nous arrêterons l’Algérie après la Syrie ».

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégée l’Algérie se présente et comment elle décrite les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.
    – Aux niveaux des quatre points cardinaux :
    – Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    – Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ; Le déploiement des troupes de Haftar aux frontières avec l’Algérie, laisse supposer plusieurs scénarios ?
    – A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Emirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces -assaillantes dirigées contre l’Algérie et de s’emparer du Sahara occidentale ;

    Des médias internationaux spécialisés, ont révélé sans surprise les forces participantes aux manœuvres « Africa Lion 2021 », en chasse de nouvelles proies qui se déroule désormais dans le sud du Maroc. La plus grande manœuvre militaire dans le continent, planifiée et conduite par l’US Army. Elle comprend des manœuvres terrestres, aériennes et navales Ces mêmes forces ont mené des opérations militaires simulant l’attaque de deux cibles concernant le système de défense aérienne russe « S-400 » implantés dans le sud algérien.

    – Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision du Triumvirat : France ; Israël et le Maroc.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un chantier inachevé. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En novembre 2019, le président Emmanuel Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN.
    En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    Rester en mode défensif est un suicide pour l’Algérie

    Rester en mode de défensif est une défaite et un suicide pour l’Algérie. Le pays a fait une percé majeur au 21e siècle. IL n’a pas attendu l’assistance de l’Europe pour le dégager du terrorisme international, il s’est défendue tout seul contre chaque attaque, il est allée plus loin dans ses luttes. Malgré qu’il était en proie à une crise politique majeure, il s’est étendu trop vite à la sécurité, à la préservation de ses institutions et à consolider sa géographie en augmentant sa puissance militaire. Il a éliminé ces attaques, les unes après les autres. Aucun État, quelles que soient la puissance ou la sophistication de son arsenal militaire, ne peut assurer seul sa sécurité. Bien sur l’Algérie a réussi à le faire à l’égard des grands résultats stratégiques!

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens Emiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !
    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un engagement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Maintenant ils reviennent, et ils se heurtent à cela, donc il y a un grand danger que des gens quittent le parti pris de « l’Algérie avant tout ». Il y aura une autre onde de choc avant 2024. Ils se préparent pour la circonstance. C’est plus que des préparatifs pour les élections. C’est une préparation destinée à porter un coup dur à l’Algérie, à l’arrêter, puis à la réduire.
    Quelle personne impartiale et raisonnable pourrait nier que les intrigues en cours en Algérie ne préparent pas la réalisation de ce dessein infernal ? Une ère ahurissante celle imaginée par les agresseurs géopolitiques approche à grands pas. Le meilleur intérêt, non pas de nos partis politiques, mais de notre pays? L’identité de nos partis politiques n’a pas de sens car cette distinction, si bonne ou excellente qu’elle soit, ne représente qu’une infime partie de ce que nous pouvons faire pour trouver des méthodes efficaces de prévention et de traitement de nos problèmes.

    Quiconque ne considère pas ces affaires à travers le prisme, du point de vue de l’avenir de l’Algérie, et dans la « dimension multinationale » se trompera de parcours et on commettra des erreurs. Conséquemment il suscitera un sentiment de honte qui se reflète aux quatre coins du pays.

    Le Maghreb s’entre-déchire au grand bonheur des puissances étrangères

    Le Maghreb se désarticule et se disloque sous les yeux de ses populations. L’Algérie et le Maroc au bord d’une confrontation armée, influence et lobbying israélien de plus en plus puissant au Maroc et de plus en plus sournois en Mauritanie, une Libye entièrement divisée en deux parties par la Turquie et la Russie d’un côté, l’Egypte, les Émirats Arabes-Unis et le Qatar de l’autre. Une Tunisie au bord de la faillite et en proie à des tentations totalitaires encouragées par Abu Dhabi et Riyad, le Maghreb n’a jamais connu une situation aussi complexe et dangereuse concernant son intégrité territoriale et sa souveraineté nationale.
    Les récents évènements qui ont ébranlé la région démontrent la véracité de cette alarmante lecture : le Maghreb s’entre-déchire au grand bonheur des puissances étrangères qui s’implantent vigoureusement sur son territoire pour planter leurs intérêts et une influence malsaine sur la gestion des affaires internes des pays maghrébins.
    Si ce programme réussit, nous perdrons un autre siècle. Ne laissez pas l’Occident arrêter une fois de plus ce pays comme il le fait depuis des siècles.

    Les centres de résistance de l’Algérie doivent prendre conscience de ce fait, se lever et agir. Cette « préparation extraordinaire exige des réponses extraordinaires ».
    Nous expliquerons ces problèmes, répondrons aux accusations, lutterons contre tous ceux qui calomnieront et renverrons les événements à l’histoire.
    Comment ne pas s’apercevoir de la sincérité des faits factuels ? Mais la plupart des intervenants ne semblent pas du tout alarmés par cela. Ainsi, ils font preuve de négligence en proclamant la vérité !
    Sommes-nous conscients des dangers en cours ?
    (1) : Election présidentielle Algérienne le 19.12.2024.

    Tarek Benaldjia

  • Le Sahara Occidental cause majeure de la crise algéro-marocaine

    Le Sahara Occidental cause majeure de la crise algéro-marocaine – La diplomatie marocaine a pris un tour résolument plus conflictuel.

    Les raisons de l’Algérie pour son différend avec le Maroc
    La détérioration des relations diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc est le résultat d’une rivalité profondément ancrée qui s’est intensifiée récemment entre les deux pays. L’Algérie et le Maroc ont toujours eu des relations tendues en raison de la concurrence pour le leadership régional, en plus des différences historiques et idéologiques qui remontent à leur indépendance de la France. La friction la plus récente a eu lieu le 24 août, lorsque le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a annoncé que son pays rompait ses relations diplomatiques avec le Maroc. Il a invoqué l’espionnage de fonctionnaires algériens par ce dernier, son soutien à un groupe séparatiste et son échec sur les questions bilatérales, notamment celle du Sahara occidental. Par le passé, l’Algérie et le Maroc se sont affrontés directement sur le plan militaire à deux reprises : les troupes algériennes et marocaines se sont d’abord affrontées à propos d’un différend frontalier lors de la « guerre des sables » qui a débuté en septembre 1963 ; ensuite, les deux armées se sont battues à l’oasis d’Amgala en janvier 1976, à la suite des accords de Madrid de 1975, dans lesquels l’Espagne cédait le Sahara occidental au Maroc et à la Mauritanie. Le Front Polisario, qui revendique représenter le peuple sahraoui, est exclu de l’accord. Lorsque le Front a créé la République arabe sahraouie démocratique (RASD), l’Algérie l’a adoptée et a accueilli ses dirigeants ainsi que des milliers de réfugiés sahraouis.

    Lorsque le front [Polisario] a créé la République arabe sahraouie démocratique (RASD), l’Algérie l’a adoptée et a accueilli ses dirigeants ainsi que des milliers de réfugiés sahraouis.

    En raison de ces tensions, le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Algérie, ce qui a conduit les deux États à expulser des milliers de citoyens de l’autre pays. En outre, les espoirs de régler définitivement les tensions suscitées par la signature du traité d’union du Maghreb arabe en 1989 se sont évanouis, ce qui s’est produit lorsque l’Algérie a fermé ses frontières avec le Maroc en 1994 après que Rabat a imposé des règles en matière de visas aux Algériens et a impliqué l’Algérie dans un attentat terroriste contre l’hôtel Atlas Asni à Marrakech, dans lequel deux Espagnols ont trouvé la mort. Les frontières sont restées fermées depuis lors, malgré les appels renouvelés du Maroc à normaliser les relations. Dans le même temps, les deux États se sont efforcés depuis d’éviter toute escalade majeure susceptible de déclencher un conflit armé direct et de menacer la stabilité régionale. Jusqu’à présent, il y a eu un apaisement fragile consolidé en 1991 par le retrait du Maroc et du Polisario du conflit armé en faveur d’un règlement diplomatique pacifique.

    Cependant, des développements récents ont conduit à une nouvelle escalade. Le Maroc a exploité la crise interne de l’Algérie et l’inertie de sa diplomatie afin d’obtenir des avancées importantes au cours des quatre dernières années sur la question du Sahara occidental et de renforcer sa position dans la région. Cette évolution a été favorisée par le retour du Maroc au sein de l’Union africaine (UA) en 2017. Les changements de politique de certains États africains et arabes en faveur de Rabat, comme la Gambie, le Gabon, le Sénégal, la Jordanie, Bahreïn et les Émirats arabes unis, l’ouverture de consulats dans le territoire contesté du Sahara occidental, puis la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le territoire par le président Donald Trump ont exacerbé la frustration des responsables algériens. La reprise du conflit armé entre l’Armée royale marocaine et les troupes du Polisario a également alimenté les hostilités entre le Maroc et l’Algérie, cette dernière accusant Rabat de violer un cessez-le-feu en déplaçant des troupes dans la bande tampon de la zone frontalière de Guerguerat entre le Maroc et la Mauritanie.

    La normalisation du Maroc avec Israël a approfondi le fossé entre Alger et Rabat, conduisant à un vitriol amer entre les deux voisins.

    En outre, la normalisation du Maroc avec Israël a approfondi le fossé entre Alger et Rabat, conduisant à un vitriol amer entre les deux voisins. Cette normalisation a apporté une nouvelle dynamique dans la région et a exercé une pression supplémentaire sur l’Algérie, comme en témoigne son activisme diplomatique contre les efforts d’Israël pour étendre son influence sur le continent africain. Alger a également condamné la décision de l’UA d’accorder à Israël le statut d’observateur au sein de l’institution panafricaine. En outre, l’Algérie craint également que la coopération entre Rabat et Tel-Aviv ne mette en péril son influence au sein de l’organisation continentale et dans la région.

    Au-delà de ces tensions régionales, les Algériens ont considéré une série de décisions et de déclarations du Maroc au cours des derniers mois comme des « actions hostiles », ce qui a encore intensifié le conflit. Le 15 juillet, Omar Hilal, représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, a appelé à l’autodétermination du peuple kabyle d’Algérie. Cela a indigné les responsables algériens, qui considèrent que faire un parallèle entre les revendications des Sahraouis et le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) est un non-sens et une violation de la souveraineté algérienne. En outre, les révélations selon lesquelles le Maroc aurait utilisé le logiciel Pegasus produit par le groupe NSO, une société israélienne, pour espionner de hauts responsables politiques et militaires algériens – tels que le chef d’état-major Saïd Chengriha et l’ancien ambassadeur d’Algérie à Paris, Abdelkader Mesdoua – ont attisé la discorde.

    Le fait que le ministre israélien des affaires étrangères Yair Lapid, en visite à Rabat, ait exprimé des « inquiétudes » quant au rôle régional de l’Algérie et prétendu que celle-ci « se rapproche de l’Iran », est considéré par Alger comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les responsables algériens se sont sentis trahis parce que la déclaration de Lapid a été comprise comme venant du Maroc voisin, un acte qui a violé les principes d’unité et de voisinage articulés par le projet d’Union du Maghreb arabe depuis 1989. Enfin, l’Algérie reproche au Maroc de soutenir le MAK, qualifié d’organisation terroriste par les autorités algériennes et accusé d’avoir déclenché des incendies dans la région de Kabylie cette année, qui ont tué des dizaines de personnes. Ces allégations ont exacerbé les hostilités entre les deux États.

    En réponse, les autorités algériennes ont rompu les relations diplomatiques et fermé l’espace aérien du pays aux avions civils et militaires marocains. L’Algérie a également décidé d’interrompre l’approvisionnement en gaz du Maroc et de ne plus approvisionner l’Espagne en gaz naturel que par le gazoduc Medgaz à partir de début novembre. Une telle action ajoute une dimension économique au différend, qui pourrait avoir un impact sérieux sur le développement du Maroc.

    Les tensions diplomatiques actuelles entre l’Algérie et le Maroc pourraient très bien durer des décennies. La nouvelle configuration géopolitique déclenchée par la normalisation du royaume avec Israël et la présence israélienne dans la politique régionale, y compris au sein de l’Union africaine, a entraîné une dynamique nouvelle et tendue dans les relations entre les deux États. Les tensions croissantes pourraient avoir des conséquences désastreuses ; en effet, il est très peu probable qu’un conflit armé direct entre l’Algérie et le Maroc éclate. Après des années d’isolement, Alger fait preuve d’une volonté de revenir à la diplomatie internationale et espère ainsi être considérée comme un acteur respecté dans la région.

    Pourtant, l’histoire des crises entre Alger et Rabat montre que la ligne dure l’emporte toujours. Dans les circonstances actuelles, le repli risque de s’accentuer sous l’effet de trois éléments : l’ambiguïté de la position de la France, perçue par l’Algérie comme pro-Maroc ; l’intrusion d’Israël au Maghreb et la déstabilisation qu’elle entraîne ; et l’arrivée de la Russie dans la proche région du Sahel, qui inquiète à la fois le Maroc et la France. C’est pourquoi le retour de la diplomatie en Afrique du Nord est plus que jamais nécessaire.

    Les raisons du Maroc pour son différend avec l’Algérie
    Le 31 juillet, plus de trois semaines avant que l’Algérie ne rompe ses relations diplomatiques avec le Maroc, le roi Mohammed VI a tendu un rameau d’olivier à son voisin, promettant que son pays « ne causera jamais aucun mal ou problème ». Alors que la tension montait entre les deux pays, cette ouverture a surpris et reste à ce jour déroutante. L’attitude du Maroc envers son voisin oriental a été, avant et après le discours du roi, tout sauf conciliante. Des questions sérieuses sous-tendaient les tensions, la plus importante étant celle du Sahara occidental. Il y a également eu trois questions contrariantes d’espionnage par le Maroc et des commentaires officiels de responsables marocains concernant la région kabyle algérienne, où un mouvement indépendantiste a été actif.

    L’acrimonie entre le Maroc et l’Algérie après l’indépendance a connu des hauts et des bas. À l’exception de brefs intermèdes, les relations sont restées tendues. Il y a eu la « guerre des sables » de 1963 et le cadre conflictuel de la guerre froide, mais la cause paradigmatique des tensions a été la question du Sahara occidental.

    Depuis l’émergence du Polisario, la position du Maroc a été, pratiquement, que le nationalisme sahraoui a été fabriqué par l’Algérie, dont le soutien logistique et diplomatique au mouvement ne fait aucun doute.

    Depuis l’émergence du Polisario, la position du Maroc a été, pratiquement parlant, que le nationalisme sahraoui a été fabriqué par l’Algérie, dont le soutien logistique et diplomatique au mouvement ne fait aucun doute. Cette situation a permis au mouvement d’affronter militairement le Maroc depuis le milieu des années 70 jusqu’au cessez-le-feu de 1991 et le lancement du processus de référendum sous l’égide de l’ONU, tel que défini par la résolution 690 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a établi la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO).

    C’est précisément le coût insupportable de la guerre et une situation économique désastreuse qui ont forcé la main du défunt roi Hassan II pour accepter un référendum d’autodétermination en 1981. Cependant, les autorités marocaines développaient une alternative au processus d’autodétermination en initiant une politique de régionalisation nationale qui était une quasi-fédéralisation de l’État marocain. Ce processus avait pour but de subsumer la question du Sahara occidental dans ce qui deviendra un plan d’autonomie pour la région.

    L’insistance sur la participation de l’Algérie à une solution politique pour la région a été abordée par le Conseil de sécurité de l’ONU dans sa résolution 2468 de 2018, dans laquelle il a commencé à désigner l’Algérie comme une partie à la question aux côtés du Maroc, du Front Polisario et de la Mauritanie. L’Algérie s’est jointe à ces parties lors de deux tables rondes en décembre 2018 et en mars 2019 pour tenter « d’identifier des éléments de convergence. »

    Le récent refus de l’Algérie de participer à ces tables rondes et son rejet ferme de la résolution de l’ONU renouvelant le mandat de la MINURSO sont des signes clairs qu’elle ne s’accommodera pas de l’approche marocaine du conflit. De plus, alors que les relations avec l’Algérie ont rarement été amicales, elles ont empiré récemment. L’attitude du Maroc envers l’Algérie s’inscrit dans un contexte plus large, et la diplomatie marocaine a pris un tournant résolument plus conflictuel. L’illustration la plus frappante de cette évolution est la réaction du Maroc à la décision des autorités espagnoles d’autoriser le chef du Polisario, Ibrahim Ghali, touché par le COVID-19, à se faire soigner en Espagne.

    Si les relations avec l’Algérie ont rarement été amicales, elles ont empiré récemment. L’attitude du Maroc envers l’Algérie s’inscrit dans un contexte plus large, et la diplomatie marocaine a pris un tour résolument plus conflictuel.

    Les autorités marocaines ont protesté contre la décision de l’Espagne, et pas seulement par la voie diplomatique. Le 17 mai 2021, elles ont ostensiblement autorisé et encouragé plus de 6 000 citoyens marocains à entrer illégalement à Ceuta, l’enclave espagnole au nord du Maroc. Bien que la migration ait été un point sensible entre le Maroc et l’Union européenne, et l’Espagne en particulier, l’instrumentalisation de la question par Rabat n’est pas caractéristique du modus operandi du Maroc.

    L’Espagne n’est pas le seul pays européen à subir les foudres du Maroc. Les relations avec l’Allemagne sont au point mort depuis décembre 2020. Ce mois-là, le ministère marocain des Affaires étrangères a émis un ordre sévère à toutes les organisations marocaines de cesser toute coopération avec les organisations allemandes. Le Maroc a ensuite rappelé son ambassadeur à Berlin le 6 mai. L’Allemagne avait convoqué une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU après la décision de l’administration Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ; les Allemands craignaient que la décision américaine ne fasse dévier les efforts menés par l’ONU pour résoudre le conflit. La réaction du Maroc a été étonnamment rapide et sévère. Il s’agissait essentiellement de couper les liens diplomatiques avec le pays le plus puissant de l’Union européenne et l’un de ses plus généreux donateurs ; il est vrai que l’aide de l’Allemagne au Maroc a atteint près de 1,4 milliard d’euros en 2020.

    Une action à ajouter à la colère de l’Algérie est les activités d’espionnage du Maroc utilisant le logiciel espion Pegasus d’une société israélienne, le groupe NSO. L’opération a visé les responsables politiques, diplomatiques et militaires de haut rang de l’Algérie et a concerné 6 000 ressortissants algériens.

    En outre, ce qui semble faire enrager la plupart des Algériens, c’est le soutien déclaré du Maroc au mouvement indépendantiste kabyle. Le 13 juillet, Omar Hilal, ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, fait circuler un document appelant au droit à l’autodétermination du peuple kabyle. Les paroles amicales du roi envers l’Algérie plus tard en juillet ont d’abord été interprétées comme un retour en arrière, ou une correction de l’initiative de Hilale. Mais les autorités algériennes ont affirmé que le Maroc apportait un soutien matériel à un groupe indépendantiste pro-kabyle basé en France, le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK). Elles ont arrêté des membres sur place et les ont accusés de préparer des opérations terroristes sur le sol algérien. La menace a peut-être été exagérée, sinon fabriquée ; après tout, il est typique pour les élites au pouvoir contesté, comme le sont les autorités algériennes avec le MAK, de fabriquer des menaces externes pour justifier le fait de réduire au silence la dissidence interne. Cependant, l’agitation du Maroc sur la question de l’autodétermination kabyle n’est pas fabriquée.

    La raison la plus invoquée derrière l’évolution de la diplomatie marocaine est la décision de l’administration Trump de reconnaître la souveraineté du royaume sur le Sahara occidental.

    La question du Sahara occidental a été un élément central dans les relations extérieures du Maroc. Pourtant, l’attitude du Maroc envers les pays qui s’opposent à son « intégrité territoriale » n’a jamais été aussi belliqueuse. La raison la plus invoquée derrière l’évolution de la diplomatie marocaine est la décision de l’administration Trump de reconnaître la souveraineté du royaume sur le Sahara occidental.

    Dans le sillage de la décision américaine, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a appelé les plus proches alliés de son pays dans la région, l’Espagne et la France en particulier, à imiter les États-Unis. Cependant, après la défaite de Trump, l’administration Biden est pratiquement revenue sur la décision de son prédécesseur concernant la question du Sahara occidental. Cela ne calme pas pour autant le comportement du Maroc. Il convient de noter que l’incident de Ceuta s’est produit cinq mois après le début de la présidence de Biden.

    Une autre explication est liée au changement de politique de Trump. La décision du Maroc de normaliser ses liens avec Israël a toujours été considérée comme le prix à payer pour obtenir la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Mais apaiser le camp pro-israélien aux États-Unis a des avantages qui vont au-delà de la question du Sahara occidental. Le Maroc obtient maintenant le soutien militaire d’Israël, qui a conclu un accord pour acheter des drones à utiliser dans le conflit du Sahara. Sur le plan économique, le Maroc a signé un accord avec la société israélienne, Ratio Petroleum, pour mener une exploration gazière sur les côtes du Sahara Occidental.

    Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que les relations avec l’Algérie soient devenues plus belliqueuses. Les données montrent que le Maroc a augmenté son budget militaire de 50 % au cours des dix dernières années, ce que l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm a attribué en partie aux « tensions avec l’Algérie. » Les accords d’Abraham permettent un soutien militaire israélien plus ostensible au Maroc ; en juillet, par exemple, les deux pays ont signé un accord de coopération pour l’achat de connaissances et de technologies et pour la coproduction de drones kamikazes.

    Ce qui rend la situation potentiellement inflammable est la situation interne des deux pays. Dans le cas du Maroc, le mécontentement de la population à l’égard de la situation économique et sociale pourrait amener le régime à utiliser la carte de la « menace extérieure » pour justifier des politiques plus autoritaires.

    Hasni Abidi, Aboubakr Jamai

    Hasni Abidi est maître de conférences à l’Université de Genève et directeur du Centre d’Étude et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen (CERMAM), Genève. Sa contribution à cet article a été rédigée en collaboration avec Brahim Oumansour, chercheur associé au CERMAM.

    Aboubakr Jamai est doyen de l’École des relations internationales de l’American College of the Mediterranean à Aix-en-Provence, en France.

    Arab Center Washington DC, 4 nov. 2021

  • Algérie: Un des assassins de Bensmaïl arrêté en Espagne?

    Affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl : Un suspect en état de fuite arrêté en Espagne- Algérie, MAK, Rachad, incendies, Kabylie,

    L’étau se resserre sur les membres de l’organisation terroriste qui ont réussi à fuir le pays. Il y a deux jours, le journal espagnol «La Gaceta», a annoncé l’arrestation au port d’Almeria, par les garde-côtes espagnols, d’un émigré clandestin algérien, affilié à l’organisation terroriste le MAK.

    Ce dernier a été débarqué au port d’Almeria et remis à une unité portuaire de la Guardia civile, a indiqué le quotidien, précisant que l’individu, détenait au moment de son arrestation une machette d’environ 40 centimètres.
    Ce dernier faisait l’objet d‘un mandat d’arrêt international émis par la justice algérienne pour son implication dans le meurtre et le lynchage de Djamel Bensmail, survenu le 11 août dernier à Larbaa Nath Irathen dans la wilaya de Tizi Ouzou.

    Il faut savoir que dès les premiers coups de boutoir des services de sécurité algériens contre l’organisation du MAK, la consigne avait été donnée, aux individus les plus en vue, par leur hiérarchie pour fuir le pays par n’importe quel moyen. Si certains ont réussi à s’évaporer dans la nature, d’autres et dans la conjoncture sanitaire que traverse le pays marquée surtout par l’absence de liaisons maritimes ou aériennes avec l’étranger, ont choisi l’émigration clandestine.

    L’individu arrêté en Espagne sera bientôt remis aux autorités algériennes pour aller rejoindre ceux qui ont crû échapper à la justice algérienne en se réfugiant à l’étranger et qui ont fini par être extradés. Cette arrestation prouve que la traque des éléments terroristes du MAK n’implique pas seulement les services de sécurité algériens mais ceux de plusieurs pays avec lesquels des accords d’entraide judiciaires ont été conclus.

    Il y a quelques jours, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait appelé la France à exécuter le mandat d’arrêt international lancé par la justice algérienne contre Ferhat Mehenni, le chef du MAK. Le silence de Paris devant la demande algérienne prouve que cet individu est un élément du plan de déstabilisation du pays fomenté par le Maroc et ses alliés. En se refusant d’apporter une réponse, même par le refus, à la demande des autorités algériennes, la France offre ainsi son hospitalité à un individu recherché dont l’organisation est classée terroriste.

    Les dernières prises de parole du président français prouvent que le plan qui vise notre pays est une stratégie mûrement réfléchie et mise en branle grâce au soutien de Rabat, Tel Aviv et Paris qui continue de servir de repaire aux ennemis de tous bords du pays.

    Slimane B.

    Le Courrier d’Algérie, 20/10/2021

  • Algérie-Maroc : Les risques d’une erreur de calcul

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    Une menace de coupure de l’approvisionnement en gaz, des allégations de soutien à un groupe séparatiste et des tensions renouvelées au sujet d’un territoire contesté : les relations entre l’Algérie et le Maroc, rivaux de toujours qui se sont autrefois livrés une guerre frontalière, se sont détériorées ces dernières semaines.

    L’une des conséquences de la détérioration des relations est que le ministre algérien du pétrole a déclaré que son pays ne renouvellerait pas un accord, qui doit expirer à la fin du mois d’octobre, régissant un gazoduc transportant du gaz naturel algérien vers l’Espagne via le Maroc. Alger a également interdit les vols marocains dans son espace aérien.

    Les services de sécurité algériens ont annoncé la semaine dernière qu’ils avaient arrêté 17 personnes et déjoué un projet d’attaque armée du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), un groupe basé à Paris qui réclame l’autodétermination de la région berbérophone de Kabylie, dans le nord de l’Algérie. Le groupe a nié toute implication dans la violence et a déclaré qu’il n’utilisait que des moyens pacifiques.

    Le communiqué indique que les agents présumés du MAK, désigné comme une organisation terroriste en Algérie, ont été aidés par « l’entité sioniste [Israël] et un pays d’Afrique du Nord », ce qui fait référence au Maroc, qui a normalisé ses relations avec l’État juif l’année dernière.

    Toujours tendus, les liens entre les voisins nord-africains se sont complètement rompus en raison des tensions renouvelées sur le territoire contesté du Sahara occidental, et les analystes mettent en garde contre le risque d’escalade.

    « Le plus grand risque est une erreur de calcul », a déclaré Riccardo Fabiani, directeur pour l’Afrique du Nord à l’International Crisis Group, une organisation spécialisée dans la résolution des conflits. « Si ni l’Algérie ni le Maroc n’ont intérêt à déclencher une guerre, le risque est que les tensions s’aggravent de manière incontrôlable si l’une des parties va trop loin. Cette erreur de calcul pourrait se produire au Sahara occidental, alimentant une escalade militaire […] ou elle pourrait entraîner des affrontements frontaliers directs entre les deux pays, par exemple. »

    Le Maroc, qui contrôle la majeure partie du territoire aride et faiblement peuplé du Sahara occidental depuis que l’Espagne s’en est retirée en 1975, en revendique la souveraineté. Mais l’Algérie accueille et soutient le Front Polisario, le groupe sahraoui qui lutte pour l’indépendance du territoire.

    Le projet de référendum de l’ONU sur l’autodétermination du Sahara occidental est bloqué depuis des décennies. Un cessez-le-feu de 30 ans a été rompu en novembre de l’année dernière et le Front Polisario a repris ses attaques de faible intensité et ses tirs à longue distance contre les positions marocaines dans le territoire.

    La revendication du Maroc sur le Sahara occidental a été renforcée par la reconnaissance par les États-Unis de sa souveraineté sur le territoire en décembre 2020 sous l’administration de Donald Trump, en contrepartie de la normalisation par Rabat de ses liens avec Israël.Selon les analystes, la reconnaissance américaine a eu pour conséquence que le Maroc a mené une politique étrangère plus affirmée visant à susciter un changement similaire de la part des pays qui adhèrent encore à la position de l’ONU sur le territoire contesté. Il a gelé les liens avec l’ambassade d’Allemagne à Rabat et a rappelé son propre ambassadeur à Berlin parce que l’Allemagne a critiqué la décision américaine.

    Le soutien américain et la normalisation avec Israël ont changé la dynamique des relations entre le Maroc et l’Algérie, selon M. Fabiani. « Avec l’accord de normalisation, le Maroc a désormais accès à la technologie israélienne, comme les drones », a-t-il ajouté. « Il y a une crainte à Alger que cela change l’équilibre des forces ». 

    L’Algérie a coupé les liens en août après que l’ambassadeur du Maroc à l’ONU a déclaré que « le vaillant peuple kabyle mérite, plus que tout autre, de jouir pleinement de son droit à l’autodétermination ».

    Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, a clairement indiqué la semaine dernière qu’aucune décision n’avait encore été prise concernant le gazoduc, même s’il a laissé entendre que son pays comblerait tout manquement à son engagement de fournir du gaz à l’Espagne en expédiant du GNL.

    Le Maroc a utilisé le gaz du gazoduc pour alimenter une partie de sa production d’électricité et a également bénéficié d’une redevance pour le passage sur son territoire. La perte de l’accès au gaz naturel serait « un inconvénient majeur, mais le Maroc s’y est préparé », a déclaré Anthony Skinner, directeur pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord chez Verisk Maplecroft, une société britannique de conseil en matière de risques. Cela obligerait toutefois le royaume à recourir au GNL, qui est plus cher, ou au charbon, a-t-il ajouté.

    Tebboune a également haussé le ton belliqueux de son interview. Il a déclaré que quiconque attaquerait l’Algérie « regretterait le jour de sa naissance, car nous ne cesserions pas [de nous battre] ». Il a ajouté : « Le Maroc a un passé ancien et répété d’actes hostiles contre l’Algérie. »

    Dalia Ghanem, chercheuse résidente au Carnegie Middle East Center de Beyrouth, a souligné que l’Algérie avait également été indignée par les révélations, en juillet, selon lesquelles le Maroc avait utilisé le logiciel malveillant Pegasus développé par NSO Group, une société israélienne, pour pirater les téléphones de centaines de ses fonctionnaires. Rabat a démenti ces accusations. « Les deux régimes tentent d’occuper leurs populations avec des questions futiles au lieu de se concentrer sur ce qui se passe en interne, car tous deux doivent faire face à des dissensions internes », a-t-elle déclaré.

    Mohammed Masbah, directeur de l’Institut marocain d’analyse politique, a déclaré que les relations entre les deux pays étaient « comme une guerre froide sans fin », et que « les Algériens se sentent menacés et acculés ». Il a mis en garde contre le risque de violence involontaire. « Dans la situation actuelle, la meilleure issue serait de revenir au statu quo d’avant l’escalade actuelle et de gérer la crise par la diplomatie. »

    Financial Times, 18/10/2021