Étiquette : MAK

  • Les mercenaires de la politique accusent l’Algérie d’«état colonial»

    Ce triumvirat sioniste ne cache pas sa solidarité avec l’entité raciste et occupante de la Palestine. On comprend pourquoi le qualificatif de l’«Etat colonial» est entretenu par ses affidés sur les réseaux sociaux et la Toile en général.

    Nous assistons à une situation schizophrénique ces derniers temps. La politique est devenue synonyme de lâcheté et de mercenariat des plus éhontés. Une cohorte de vendus qui essaye de faire avaler les couleuvres aux Algériens et aux Algériennes quant à la nature de la question palestinienne en recourant à un jeu d’opportunisme et de lâcheté très perfide et très pernicieux.

    Les sionistes bien de chez-nous et leur prolongement à l’extérieur osent user du vocable de «l’Etat colonial» à l’adresse de l’Algérie. Cette outrecuidance frénétique est vêtue d’une sémantique et d’une allégorie qui torpillent l’essence même et la genèse de l’Algérie en tant que pays libéré du joug colonial et des affres d’une domination des plus abominables. Le comble de l’ironie c’est que ceux qui usent de ce qualificatif obscène et sournois sont les valets et les supplétifs du néocolonialisme et de l’impérialisme. Ils font, tambour battant, l’affaire des puissances étrangères qui visent la domination et la mainmise sur les richesses des Etats souverains et farouches défenseurs de leur indépendance chèrement acquise.

    Ceux qui décrivent l’Algérie comme «Etat colonial» sont dans une logique néocolonialiste en servant les agendas de leurs mentors de l’étranger. Ils ne daignent aucunement les dénoncer ou les tancer quant à leur attitude hégémonique et coloniale dans les pays de l’Afrique, Moyen-Orient et l’Amérique latine. Ils sont leurs sbires et leurs ouailles dans la perspective de paver la voie à leurs forces coloniales dans le but de semer le chaos et provoquer la dislocation dans les pays qui défendent bec et ongles leur souveraineté et les causes justes dans le cadre des principes universels adoptés par la majorité des humains et les pays de ce monde en ébullition et convulsion.

    Le massacre que subit la Palestine dans une ambiance de complicité ahurissante de la communauté internationale et l’Union européenne, a démasqué les ennemis de l’Algérie qui de l’intérieur, qui de l’extérieur. Le paradoxe c’est que les trois variantes censées être inconciliables et hétéroclites sur le plan politique et idéologique, pour ne pas dire doctrinal, font recours à ce «vocable», à savoir les islamistes radicaux de l’organisation aux inféodations internationales avec les puissances colonialistes et impérialistes, les «qui-tue-quistes» et le conglomérat qui se présente comme adepte de la double rupture en s’acoquinant avec le mouvement fasciste et sectaire du MAK.

    Ce triumvirat sioniste ne cache pas sa solidarité avec l’entité raciste et occupante de la Palestine. On comprend pourquoi le qualificatif de l’«Etat colonial» est entretenu par ses affidés sur les réseaux sociaux et la Toile en général. On ne peut pas accuser l’Algérie qui se bat corps et âme pour le triomphe des principes de la libération des pays colonisés et damnés par les puissances coloniales à l’image de la France, La Grande-Bretagne, les Etats-Unis et leurs alliés.

    L’Algérie s’est fixée comme principe la défense des causes justes dans le monde. Ce principe est inaliénable et irréversible. Ce qui explique son attachement à la libération de la Palestine et du Sahara occidental qui relèvent d’une question de décolonisation tous azimuts. Les sbires qui sont missionnés par l’Union européenne et ses ONG aux objectifs d’ingérence et de manipulation dans la perspective d’asseoir leur mainmise coloniale, développent des slogans et des discours qui sont destinés aux autres, alors qu’ils reflètent avec brio leur rôle de sherpas et de supplétifs à la solde des puissances étrangères qui tournent le dos aux massacres et les brimades qui se déroulent en Palestine meurtrie par l’entité sioniste.

    Les porte-voix du sionisme et de l’impérialisme sont démasqués et discrédités d’une manière manifeste. Ils ne peuvent plus recourir à d’autres scénarios de nature à se faire montrer comme étant des défenseurs des «droits de l’homme», de la «démocratie» et de la «liberté». Tout est clair maintenant, le triumvirat du Rachad et des «qui-tue-quistes» ainsi que des mako-fascistes ne peuvent plus cacher leur jeu, le glas a sonné pour les mercenaires et les vendus qui se drapaient de la sémantique fumeuse, alors que leur mission consiste à paver la voie aux puissances étrangères dont les visées néocolonialistes sont prouvées à plus d’un titre.

    L’Expression, 18 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, MAK, séparatisme, Sahara Occidental, Palestine, sionisme, Israël,

  • Algérie/Le rôle de la cellule dormante de Rachad et de ses foules de supplétifs partisans.

    « Nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre-arbitre”.

    C’est un moyen qui nécessite énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques.
    Ses ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas, aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé. »

    (John F. Kennedy, au cours d’une conférence à l’Hôtel Waldorf Astoria de New York, le 27 avril 1961, au sujet d’un gouvernement secret dans les coulisses de la politique mondiale)…Il en est mort……assassiné !
    Un sujet qui dérange… qui lève un peu le voile sur le rôle de la cellule dormante de Rachad et de ses foules de supplétifs partisans dans la modification du tissu social, théologique, géostratégique et géographique d’une population œuvrant pour le développement, la paix et la sécurité de la population de la région.
    Comprendre les rivalités sectaro-milices entreprises par la cellule dormante et ses agents supplétifs de « Rachad » n’est pas chose aisée.

    Des rancœurs également alimentées par la rivalité de la décennie 1990 entre algérien. Il convient toutefois ne pas négliger cet aspect qui influe par bien des égards sur la politique extérieure des États de la péninsule arabique et de notre géographie maghrébine au premier rang desquels on peut compter la Syrie, l’Irak, la Libye, la Tunisie et l’Algérie.

    Le résultat logique de cette milice est l’extrémisme. On ne peut pas tout mettre sur le dos des méthodes brutales des régimes arabes. Ceux qui disent qu’on aurait dû mieux soutenir les soi-disant modérés auparavant, oublient ce qui arrive lorsque les États s’effondrent et que les milices prennent la place de l’État.

    Les gens se réfugient dans des appartenances identitaires plus primitives, et ce sont les supplétifs partisans aidés par les cellules dormantes qui prennent le dessus. Ceux ci, se développent en tandem et se rapprochent les uns des autres, dans un processus complexe d’adaptation mutuelle.

    Les frontières entre le réel et l’imaginaire disparaissent et, finalement, c’est l’imaginé qui hante leurs imaginations et conduit leurs politiques. Au lieu d’informer sur la réalité du système en place (réalité économique, bancaire, impérialiste et esclavagiste), auxquelles le peuple algérien s’est interrogé sur les moyens qui ont permis à une poignée de personnes d’amasser des richesses immenses par des voies illégales.

    Ceux-là, préfèrent portés à l’ordre du jour les problèmes, des mouvements populaires d’opposition, des personnes arrêtées, jetées en prison et de tous ce qui peut participer aux attaques envers le triumvirat : la présidence de la république , l’institution militaire et le docteur Ahmed Bensaada.

    Tout ce soutien extérieur que les supplétifs de Rachad ont reçu les a de plus éloignés de leur propre société. Les vrais supplétifs sont organiquement liés à leurs communautés et accordent une grande importance à leur bien-être. C’est souvent parce qu’ils reposent sur leurs communautés pour leur approvisionnement et d’autres formes de soutien propagandistes et médiatiques. Auxquels ils s’en donnaient à cœur joie certains médias tels que « Radio M » avec des journalistes à l’instar d’Al-Kadi-Ihsen et Imad Boubekri.

    A cela s’joute dans la même corbeille, au-dessus de toutes soupçon deux autres supplétifs de l’université algérienne respectivement : Saci Belgat et Rachid Dahak qui ne lésinent pas sans fausse honte à porter des coups bas sur l’auteur Ahmed Bensaada, le tombeur des félons, celui par lequel tous les projets complotistes, contre l’Algérie, sont tombés et leurs auteurs mis à nu comme de vulgaires débutants rongés par la frustration, la haine et la cupidité.

    Il est certain, qu’ils ne sont pas en mesure de s’attaquer à leurs alliés et copains supplétifs du SNAPAP, LADDH, CFDA, CGATA, ou Amnesty International, FIDH et RSF, pour condamner leur action portant amplement l’ingérence dans les affaires internes de l’Algérie. Mais plutôt ils préfèrent porter leurs attaque concentrée à des personnes présumées innocentes, dont leur seul tort est d’avoir écrit sur les financements attribués à des identités louches aux ramifications internationales douteuses, entre autres celles qui s’autoproclamaient les ténors du Hirak Algérien.

    Pourquoi s’attaquent-ils à Ahmed Bensaada ?

    Pourtant le docteur Ahmed Bensaada n’a cessé de le marteler « Pourquoi l’argent fut-il donné aux autoproclamés du peuple algérien et non pas aux démocrates constitutionnels ? On devrait pourtant supposer ceux-ci plus proches et plus chers aux cœurs des médias, des journalistes et intellectuels algériens »

    Donc la présence de cellule supplétive dormante dans quelques médias et universités Algérienne, représenterait une source potentielle de déstabilisation, est une source d’inquiétude pour le peuple Algérien dans sa majorité patriotique, qui se voit menacé dans son environnement national par ces groupuscules.

    Ceci est prouvé par plusieurs guerres hybrides désespérées que l’empire étasunien ait déclenché contre l’Algérie en réponse à sa première tentative de changement de régime en 1992 avec le parti dessous et ses supplétifs!
    Dans ces cas, on peut affirmer que l’Algérie a toujours été considérée comme l’objectif le plus stratégique de tous les États affectés par les printemps arabes.

    Forcément si un groupe est financé de l’extérieur et n’a pas besoin des services du pays, il peut terroriser ses concitoyens ou se moquer de provoquer sa destruction. Comment cela est-il possible que des gens de mon pays bons et honnêtes, pour lesquels j’ai beaucoup de preuves de ce que j’avance, puissent participer à des escroqueries et des fraudes, sachant pertinemment que cela va affecter des milliers de leurs concitoyens. »

    Pour ce faire une idée très précise du modus operandi de ses foules formées de supplétifs, consultez le livre Arabesques, enquête sur le rôle des États-Unis dans les révolutions arabes d’Ahmed Bensaada et son dernier chef d’œuvre « Qui sont les ténors autoproclamés du Hirak algérien ? »

    Les faits présentés dans ces deux livres, sont à couper le souffle, ils sont une véritable bombe littéraire qui explosera à la figure de chaque lecteur !

    De manière évidente, qui que ce soit qui aient écrits ces livres, l’objectif pour lui était de prévenir contre l’agression occidentale à venir et montrer du doigt les sources originelles du mal, parce que l’assistance technique des officines américaines contrôlées par la gouvernance mondiale étaient toujours nécessaire pour que les pères fondateurs du « mondialisme »construisent leur machine de guerre.

    Ici vous aller observer vraisemblablement que le mode opératoire de Wall-Street avec les bolchéviques n’a cessé de se répéter aujourd’hui, avec le monde arabe en général et le Hirak algérien en particulier ? C’est hélas cette triste vérité qui obsède les uns et que les autres refusent de voir.

    Qui sont-ils ces hommes sensés nous représenter ?

    Le site d’Ahmed Bensaada publie la liste des organisations signataires de l’appel à l’origine de la résolution du parlement européen, condamnant l’Algérie : Suite à ce revirement devenu un rituel de la part de certaines institutions pour exercer des pressions sur l’Algérie, il est important de connaître les noms :
    l’Institut du Caire pour les études des droits de l’homme (CIHRS), le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) Riposte Internationale, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), CIVICUS : Alliance mondiale pour la participation citoyenne, Reporters Sans Frontières, le Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP), la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Article 19, Cartooning for Peace, le Forum de solidarité euro-méditerranéen (FORSEM), Amnesty International, Euromed Droits,l’Action pour le Changement et la Démocratie en Algérie (ACDA). (1)

    Également les deux livres cités ci-haut, présentent des noms des partis politiques, des ONG, telles que POMED (Project on Middle East Democracy, qui a attribué un prix, au mois d’octobre 2019, au chef de parti politique Sofiane Djilali, créateur et chef du parti Jil Jadid), le SNAPAP, le CNCD tous ont participé à des rencontres et séminaires réguliers avec la National Endowment for democracy –Agence des Etas-Unis pour le développement international (NED-USAID)

    L’ex chef du RCD ( Said Sadi) alla jusqu’à demander un soutien extérieur ? Ses confidences et bien d’autres contenues dans le cable 07ALGIERS1806 (6)

    Rappelant que le RCD n’était pas le seul parti participant à cette mission « tous frais payés ». La délégation était aussi composée de représentants des partis suivant :
    FLN, MSP, TAJ, JIL JADID, Front EL MOSTAKBAL, FFS et MPA. (4)
    Fodil Boumala déclara, que lors de son voyage aux Etats-Unis, il a été reçu par le président Obama en personne ? Il est vrai que l’Administration américaine a facilement ouvert les portes de ses prestigieux bureaux aux cyberactivistes arabes. (4)

    Où se situe le danger ?

    N’est-ce pas par un passé pas si lointain, l’évangélisme aidé par le MAK ont servi à pointer du doigt la Kabylie, qui se servaient de leur groupe comme d’un moyen de propagande politique et pour inciter à la haine et à la violence. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK et des groupes djihadistes dans des régions du G5. Le tout sous la supervision de la France. (2)

    Ce serait donc pareil cas, pour Ghardaia que «le MAM » trouverait un terrain de prédilection et pourquoi pas puisque tout les ingrédients sont réunis pour une terrible tragédie dans les prochaines années.
    N’est-ce pas là une manière vivante de préparer des adversaires hybrides ? Puisque ils forment des entités non étatique capables de jouer des rôles que leurs attribuent le front d’intervention international. (3)
    Il nous semble que ce caractère particulier fait de l’Algérie un cas propice à étudier par la théorie des jeux coopératifs qui offre des outils permettant d’identifier les bénéficiaires de ce système de querelles confessionnelles.

    Toutefois, des explications vraisemblables nous ont été fournies sur les situations vécues par les pays auxquels des sectes n’ont pas cessé d’intervenir. (Voir le cas du Yémen, au Liban et en Syrie)
    Les informations que nous avons vues sur ces entités dans ces patries, fournissaient de preuves convaincantes à l’appui de la théorie de la conspiration de ses éléments contre leur pays. (4)
    Il n’est pas du tout rationnel d’essayer, comme les institutions européennes et parties influentes corrompues d’algérien organisées en supplétifs, de maquiller cette hostilité sous la forme d’une opposition au gouvernement au pouvoir parce que la vérité est évidente.

    Algérie: comment le mouvement Gülen aurait eu la peau de Toufik, l’ancien chef du DRS
    L’existence en Algérie de réseaux liés au turc Fethullah Gülen serait l’une des raisons ayant amené le Président Bouteflika à limoger son ancien chef des renseignements, le général Toufik.
    C’est ce qu’a rapporté le site ALG24, citant des sources affirmant que ce dernier aurait transmis au Président un rapport ne relatant pas la réalité des faits. Un article révélateur sur une histoire qui a une dimension internationale. Surtout que celle-ci est liée directement avec la souveraineté d’un pays (l’Algérie) (5)
    C’est à la fois inquiétant et étonnant d’actualité.

    L’observation des derniers événements en Algérie avec les islamistes rigoristes , le GIA et l’AIS , des organisations reconnues terroristes , nous rapproche de cette analyse de La règle d’or du point de vue géopolitique est de ne jamais leurs faire confiance (les cellules dormantes et ses foules de supplétifs partisans) qui ont participé au côté des américains et au côté de l’union européenne à masquer la vérité et non pas la révéler, tuer les enfants , les femmes dans une guerre qui continue de fournir des preuves et jette une lumière crue sur les rouages de la machine de mort de ces cellules de conspiration américaine , sans état d’âme !

    Voulant tout simplement que leurs maîtres remportaient victoire après victoire contre l’Algérie leur vieux rival, et l’a voir à genoux !

    (1) L’Algérie face à l’Union européenne et ses lobbys
    https://www.ahmedbensaada.com/index.php…
    (2)MAK (Mouvement algérien kabyle)
    (3) MAM (Mouvement algérien Mouzabite)
    (4) Arabesques Enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes.
    (5) Algérie: comment le mouvement Gülen aurait eu la peau de Toufik, l’ancien chef du DRS
    https://fr.sputniknews.com/…/201810081038409053…/…
    (6) Sonia Lyes, « les confidences de Saïd Sadi à l’ambassadeur américain en Algérie » TSA, 17 décembre 2010.

    Algérie54, 15 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, Rachad, MAK, islamistes, séparatistes,

  • Algérie / MDN : force doit rester à la loi

    ZERROUK Ahmed*

    L’agence Algérie Presse Service, dans une dépêche datée du 25 avril 2021, a repris in extenso un communiqué du ministère de la défense nationale, relatif au démantèlement par les services sécuritaires relevant dudit ministère « d’une cellule criminelle composée de partisans du mouvement séparatiste « MAK », impliqués dans la planification d’attentats et d’actes criminels lors des marches et des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays, en sus de la saisie d’armes de guerre et d’explosifs destinés à l’exécution de ses plans criminels ».

    Il est précisé, également, que « les aveux d’un ex-membre du mouvement subversif « MAK » ont révélé l’existence d’un plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter, ensuite, les images dans leurs campagnes subversives et implorer l’intervention étrangère dans les affaires intérieures du pays ».

    Ledit communiqué ajoute que : « ce plan a levé le voile sur l’implication de plusieurs membres du mouvement séparatiste « MAK » ayant bénéficié d’entrainements au combat à l’étranger avec le financement et le soutien de pays étrangers ».

    On ne peut que féliciter les membres des services sécuritaires relevant du ministère de la défense nationale sur l’extrême vigilance et la veille sécuritaire dont ils font preuve, sans omettre de souligner la célérité de l’action d’investigation, fort louable et qui démontre le professionnalisme, l’expérience et la haute compétence des membres desdits services.

    Cependant, une remarque s’impose, elle a trait à la non-conformité du contenu de ce communiqué à la loi, notamment les dispositions de l’article 11/3ème alinéa de l’ordonnance 66-155 du 8 juin 1966, modifiée et complétée, portant Code de Procédure Pénale, qui ne souffrent d’aucune ambigüité pouvant donner lieu à une quelconque interprétation ou divergence.

    Dans ce cadre, il parait utile de préciser que la procédure pénale règlemente le procès pénal. Elle détermine l’organisation et la compétence des différentes juridictions appelées à trancher les procès répressifs. Elle fixe également les règles qui doivent être suivies et les formes qui doivent être respectées pour la recherche, la constatation et la poursuite des infractions, pour l’établissement des preuves (enquêtes de flagrance ou préliminaires et instruction préparatoire) et le jugement du mis en cause à l’audience. Elle réglemente enfin l’autorité et les effets des jugements répressifs et les voies de recours susceptibles d’être exercées contre ces jugements.

    Cette précision faite, il est à relever que seul le représentant du ministère public, en l’occurrence le procureur général ou le procureur de la République – articles 34 et 35 du Code de Procédure Pénale-, ou l’officier de police judicaire, sur autorisation écrite du procureur de la République peut rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause.

    Et, une précision importante est donnée par le quatrième et dernier alinéa de cet article 11 du Code de Procédure Pénale : « En toutes circonstances, il est tenu compte de la présomption d’innocence et de l’inviolabilité de la vie privée ».

    Aussi, la question que l’on peut légitimement se poser est la suivante : sur quel fondement légal et non politique ou de positionnement d’influence, car on est sur le terrain de la loi, dans le cadre de procédure pénale, le ministère de la défense nationale a rédigé et diffusé un tel communiqué.

    Le ministère de la défense nationale est une administration publique et n’a nulle compétence, en tant que telle, dans le domaine des attributions, dévolues par la loi, aux seuls magistrats du ministère public et aux officiers de la police judicaire, dont les officiers et les sous-officiers des services militaires de sécurité ; c’est, en fait, l’appellation consacrée par le Code de Procédure Pénale et non les services sécuritaires relevant du ministère de la défense nationale.

    En outre, ledit communiqué est en complète contradiction avec le principe du secret de l’enquête. Comment une administration publique qui n’a aucune compétence en matière judicaire peut-elle être au courant des éléments de la procédure ouverte contre les personnes mises en causes dans les graves faits relatés dans ledit communiqué, qui relève de la justice civile et non militaire.

    Certes, le ministre de la défense nationale est investi de pouvoirs judiciaires limitativement déterminés par l’ordonnance 71-28 du 22 avril 1971 portant Code de Justice Militaire (CJM), modifiée et complétée, qui n’ont aucune incidence sur les dispositions de l’article 11 du Code de Procédure Pénale.

    Il s’agit de la désignation des assesseurs militaires, conjointement avec le ministre de la justice (article 6 et 9 du CJM), de la décision d’attribution de compétence –privilège de juridiction- (article 30/3ème du CJM alinéa), de la prescription d’instructions écrites aux officiers de police judicaire militaire pour procéder, même de nuit, à des perquisitions et saisies dans les enceintes militaires (article 53 du CJM), du droit de mettre en mouvement l’action publique (article 68 du CJM), de la délivrance d’un ordre de poursuites (articles 71, 72 et 73 du CJM), de l’information du ministre de la justice sur toute condamnation à la peine de mort devenue définitive ( article 221/1er alinéa du CJM), de la décision de suspension de l’exécution d’un jugement devenu définitif (article 225 du CJM) et de la décision de libération conditionnelle (article 229 du CJM).

    De plus, les faits relatés dans ledit communiqué n’entrent pas dans le domaine de compétence des juridictions militaires fixépar les articles 25, 26, 28 à 30 et 32 du Code de Justice Militaire.

    Ce pourquoi, on ne peut s’expliquer, au plan légal, le contenu de ce communiqué. Le ministère de la défense nationale s’est immiscé, de la sorte, sans droit dans des attributions dévolues par l’article 11/ 3ème alinéa au représentant du ministère public ou à l’officier de police judiciaire, sur autorisation écrite du procureur de la République.

    De plus, le contenu de ce communiqué viole les dispositions de l’article 11/1er et 2ème alinéas du CPP qui prévoient que la procédure au cours de l’enquête et de l’instruction est secrète et toute personne qui concourt à cette procédure, est tenue au secret professionnel. Même le Code de Justice Militaire a repris ces deux (2) alinéas dans son article 41.

    Aussi, on ne peut s’expliquer cette violation des dispositions pertinentes du Code de Procédure Pénale que par une erreur des services du Secrétariat Général du ministère de la défense nationale, alors que la Direction de la Justice Militaire recèle des magistrats chevronnés et fin connaisseurs de la procédure pénale qui auraient attiré l’attention, au cas où ils auraient été consultés.

    Et, ce d’autant plus que les officiers de police judiciaire dans l’exercice de leurs attributions légales de recherche et de constatation des infractions ne rendent compte qu’au ministère public ou au magistrat mandant, lorsque une information judicaire est ouverte.

    Aucune autorité administrative, quelque soit son rang ou sa position, ne peut être destinataire ou informé de la procédure engagée, et, en conséquence, des procès verbaux établis. C’est la loi et force doit rester à la loi.

    Pour clore cette analyse juridique, l’Algérie nouvelle, la République nouvelle devrait être une réalité, la primauté de la loi, le respect de la loi, la conformité à la loi, et à la seule loi doivent être une réalité et une pratique quotidiennes de l’ensemble des institutions de l’Etat, sans aucune exception.

    Edifier un Etat républicain et démocratique qui est basé sur les règles de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs, de l’alternance démocratique par la voie d’élections périodiques, libres, transparentes et crédibles, de la bonne gouvernance, de la primauté de la loi, de l’indépendance de la justice, de la garantie des droits et des libertés individuels et collectifs et du respect strict des attributions des uns et des autres ; est une noble démarche qui requiert du détenteur de la volonté populaire, le Président de la République, de la ténacité, de l’intransigeance et de l’usage de la sanction, positive ou négative. La loi est au-dessus de tous et il ne peut y être autrement dans un Etat de droit, un Etat républicain et démocratique.

    Le peuple aspire à vivre « dans le cadre d’un Etat de droit républicain et démocratique » et «entend consacrer plus solennellement que jamais la primauté de la loi ».

    La primauté de la loi doit cesser d’être un slogan creux et sans consistance. L’Algérie nouvelle se doit d’être un Etat de droit où la loi prime. Toutes les institutions doivent s’y plier et s’y conformer. Dans le cas contraire, l’Algérie nouvelle serait l’Algérie d’avant.

    Etre ou ne pas être, telle est la question. Time will tell.

    *ZERROUK Ahmed, ex-magistrat militaire

    Algérie1, 06 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, MDN, célulle terroriste, MAK, Kabylie, séparatisme, conspiration, la loi, constitution,

  • La collusion entre le Maroc, la France et Israël: Une hypothèse présente à l’esprit en Algérie

    La collusion entre le Maroc, la France et Israël: Une hypothèse présente à l’esprit en Algérie

    Le Jour d’Algérie, 22 avril 2010

    Ferhat Mehenni, un espion selon Echourouk. Une affaire d’une exceptionnelle gravité

    Une nouvelle affaire de corruption d’un genre plutôt inédit va éclater en Algérie, selon des informations rapportées par Echourouk sur son site. Elle ne concernerait plus des hauts fonctionnaires de l’Etat mais le responsable du MAK, Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie, Ferhat Mehenni et serait doublée d’activités assimilées à du pur espionnage au profit de puissances extérieures à en croire Echourouk qui, en citant des sources qualifiées de «fiables», rapporte des faits et des chiffres précis, d’une exceptionnelle gravité. Que l’on en juge :

    1) Depuis octobre 2008, Ferhat Mehenni perçoit, selon Echourouk, une solde mensuelle de 13 000 euros, l’équivalent de 145 millions de centimes, de la part de Toudjni Mohamed, président d’une obscure association dénommée «Le sahara marocain». Lequel Toudjni n’est qu’un intermédiaire avec les services secrets de la monarchie. Ferhat Mehenni aurait également perçu la somme de 50 000 euros en France dans le double but de promouvoir par différents supports le MAK et la marocanité du Sahara.

    2) Ferhat Mehenni aurait reçu la somme de 200 000 euros pour l’impression et la diffusion de différents dépliants diffusés dans la région parisienne par l’intermédiaire d’un éditeur français acquis aux thèses marocaines sur le conflit avec le Sahara occidental et possédant de nombreux biens au Maroc.

    3) Les services secrets marocains ont épongé à hauteur de 30 000 dollars canadiens, les dettes que Ferhat Mehenni a contractées lors de son séjour à Montréal (loyers et diverses factures d’équipement et de consommation : restaurants, bar etc.).

    4) Une autre somme de 40 000 euros a été consacrée par les services de renseignement marocains aux activités du pseudo «Centre européen des affaires stratégiques» dirigé par Claude Monique, et qui n’est en réalité que le porte-voix desdits services.

    La collaboration de Ferhat Mehenni est requise, contre fortes rémunérations, selon ces informations, pour porter la dynamique d’une autonomie de la Kabylie à hauteur de l’autonomie prônée par le roi Mohamed VI au Sahara occidental.

    La portée médiatique de cette autonomie à l’échelle maghrébine est assurée par la «Voix d’Israël» qui lui a consacré un dossier : «La Grande Kabylie» et «L’autonomie régionale» au Maghreb. Une réunion eut lieu entre un agent du Mossad et Ferhat Mehenni. La politique algérienne y est dénoncée avec un parallèle entre le refus de l’autonomie kabyle du MAK et le refus de l’autonomie marocaine du Sahara occidental.

    Signalons que Ferhat Mehenni vient d’instaurer «un gouvernement autonome», selon une conférence de presse qu’il a donnée dans une région qui fut pourtant un des grands symboles de la révolution algérienne. En mars dernier, les services du Quai d’Orsay dirigés par Bernard Kouchner ont fait un état d’une rencontre avec le responsable du MAK, accompagné de Arezki Boussaid (responsable du bureau parisien) consacré à la «situation dramatique des rapports entre Paris et la Kabylie».

    Ainsi, se dessine une hypothèse que l’Algérie a eu constamment présente à l’esprit : la collusion entre le Maroc, la France et Israël. Loin de les apaiser, cette affaire ne fera qu’envenimer les choses, selon toute vraisemblance. Quant à Ferhat Mehenni, il y a une conséquence logique à sa volonté de séparer l’Algérie d’une de ses régions : tôt ou tard, il lui faut affronter le danger de la trahison. Et ce moment semble venu, si les informations rapportées par Echourouk s’avèrent exactes.
    A. K.
    Le Jour d’Algérie

    Source : Intifada sahraouie, 22 avril 2010

    Etiquettes : Algérie, MAK, Ferhat Mehenni, Maroc, Kabylie, autonomie, séparatisme,

  • Algérie/ Résidus de la cinquième colonne…

    Dans sa longue Histoire, l’Algérie n’a jamais eu affaire à une organisation – quel que fut son degré d’extrémisme et de trahison – revendiquant le divorce et la séparation de la Nation-mère pour la création d’une entité «indépendante» qui nie et rejette l’unité du peuple et du territoire. Le simple fait de penser à une telle éventualité relève de l’impossible et constitue une vue de l’esprit. Durant notre Révolution libératrice ont émergé des traîtres inféodés à l’occupant, mais ils n’ont jamais pensé à la séparation d’une région de l’Algérie, ils voulaient que toute l’Algérie avec son territoire et son peuple soit française.

    Au cours de ses négociations avec le FLN, la France coloniale a tenté d’accorder l’indépendance à l’Algérie mais amputée du Sahara, issue que les braves enfants de notre pays ont catégoriquement refusé d’en envisager même l’idée et la réponse a été donnée sur le champ de bataille, à savoir que l’Algérie était une et indivisible, de Tébessa à Tlemcen et de Tizi Ouzou à Tamanrasset.

    Mais ne soyez pas étonnés que parfois des événements surgissent de la part certaines genres d’hommes qui, le moins que l’on puisse dire, sont atteints de délires hallucinatoires, d’hérésie et qui font œuvre de charlatanisme.

    Un mouvement qui revendique la partition d’une région, qui nous est chère à tous, de sa mère l’Algérie pour des raisons claires et ordres divulgués connues de tous. Un mouvement qui se prétend islamique mais qui fait alliance avec des mouvements laïcs avec qui il ne partage aucun facteur commun!

    Un mouvement extrémiste et raciste, aux idées usées et révolues, qui en est encore à poser la question des populations autochtones et de qui est le plus ancien sur cette terre. Des idées arriérées et rigides qu’il couvre d’un voile pimpant et rutilant qu’il appelle parfois démocratie, parfois droits de l’homme !

    Un mouvement terroriste issu d’un parti qui a engendré destruction et désarroi dans le pays durant toute une décennie et qui continue de prôner le califat islamique à travers des idées criminelles et terroristes, contraires aux lois et aux préceptes de l’Islam. Deux mouvements qui s’allient aux ennemis de l’Algérie pour attenter à sa sécurité et à sa stabilité, en recrutant des mercenaires, en entraînant des traîtres et en les préparant à exécuter des opérations terroristes à l’intérieur du territoire national pour tuer des Algériens et détruire la Patrie.

    Un mouvement qui ne représente guère la région de Kabylie qui a donné naissance à des héros qui ont défendu et porté l’Algérie dans leur coeur et tombés au champ d’honneur, à l‘image de Cheikh El Haddad, El Mokrani, Fatma N’soumer, Amirouche et Abane Ramdane, ainsi que des milliers de Martyrs issus de cette région qui ont sacrifié leur vie pour que l’Algérie vive unie. Ce mouvement ignore l’Histoire et renie les sacrifices de tous les Martyrs et les Moudjahidine, mais semble ne pas avoir idée de la détermination du peuple algérien à préserver son unité, en soulevant des slogans séparatistes.

    Depuis des années, ces traîtres n’ont de cesse de rendre visite à l’entité sioniste usurpatrice, non à des fins de tourisme ou pour prier dans les lieux saints d’El Qods mais pour se tenir devant le Mur des lamentations, verser des larmes et solliciter au passage le secours et supplier les ennemies pour qu’ils les aident à établir leur république platonicienne imaginaire.

    Des ignorants qui ne savent guère que celui «qui vend son pays et trahit sa patrie est tel celui qui vole dans la maison de son père pour nourrir les voleurs, ni son père ne lui pardonnera ni le voleur ne le récompensera».

    Le peuple algérien ne pardonnera pas aux traîtres et il gardera en mémoire leurs campagnes acharnées contre l’Algérie ainsi que leur sollicitation de l’ennemi pour attenter à l’unité du peuple et du pays. Quant à l’ennemi, quels que soient les concessions que tu lui feras, le degré de trahison que tu démontreras, la lâcheté et la soumission dont tu feras preuve, tu ne demeureras pour lui qu’un traître, un être déloyal, capable de vendre son pays pour le pouvoir et une poignée de dollars. Les autres finiront par te laisser tomber lorsque tu n’auras plus rien à leur offrir…, car l’ennemi est tel le négrier, il vend les esclaves au plus offrant. Il y a quelques jours, les services sécuritaires du ministère de la Défense nationale ont révélé la préparation par les deux mouvements terroristes d’un dangereux complot visant notre pays. Des membres de ces deux organisations terroristes projetaient des attentats à la bombe et des actes criminels au milieu des rassemblements populaires dans plusieurs régions du pays.

    Des armes et des explosifs destinés à cette fin ont été saisis. Les investigations ont montré l’intention des membres de ces mouvements de recourir à tous les moyens pour nuire au peuple algérien. S’ils n’avaient pas le soutien et incitation de certaines parties étrangères, ces mouvements n’auraient pas osé un tel projet. Ce sont ces parties qui fournissent le soutien logistique en termes d’armement et de formation de leurs éléments terroristes sur leur territoire et facilitent leurs mouvements dans le but de se venger de l’Algérie qui a fait échec à leurs plans expansionnistes et à leurs convoitises économiques.

    Ceux-ci et les autres devraient bien comprendre que les frontières de l’Algérie ont été dessinées mètre par mètre et son territoire a été libéré pouce par pouce par le sang des Martyrs. L’Algérie ne pardonnera pas à ceux qui provoquent les conflits, et les manipulateurs des sentiments des citoyens qui brandissent la carte des sensibilités et à ceux qui se cachent derrière des idées extrémistes et qui vendent leur âme au plus bas prix.

    Que ces traîtres qui nagent à contre-courant sachent que la diversité culturelle, le multilinguisme et la tolérance dans la religion musulmane dont jouit notre pays et dont il s’enorgueillit, sont une source de force, un facteur de renaissance et l’incarnation de la personnalité algérienne, en dépit du fait que de prétendus prestidigitateurs veuillent l’utiliser comme fonds de commerce à des fins personnelles étroites.

    Ni les alliances ni les mensonges ne triompheront, tout comme les intentions malveillantes visant à ébranler l’unité de notre peuple et de notre territoire ne se concrétiseront pas. Les éléments de notre armée et tous les enfants fidèles de notre peuple constitueront un mur infranchissable face à quiconque animé d’intentions malveillantes qui tenterait de porter atteinte à l’unité de notre Algérie, territoire et peuple.

    El Djeïch n° 694, mai 2021

    Etiquettes : Algérie, France, ANP, MAK, Kabylie, séparatisme,

  • Algérie/ Les masques sont tombés (Edito d’El Djeïch)

    Algérie/ Les masques sont tombés (Edito d’El Djeïch)

    DIRE la vérité pour éclairer l’opinion publique sur des événements qui se déroulent dans notre pays et les efforts intenses déployés pour assurer la sécurité et la stabilité du pays est la pierre angulaire qui contribue à éclairer la société sur la réalité des faits vécus et les efforts déployés par l’ensemble des institutions de l’Etat algérien, y compris l’Armée nationale populaire, qui a juré de défendre le pays et de protéger le peuple quels qu’en soient le prix et les sacrifices. Notre armée continuera à faire face à tous les dangers qui menacent le pays avec force, fermeté, détermination et une volonté inébranlable. Une force nourrie par la grandeur des missions qui lui sont assignées, la noblesse de ses positions, ainsi que par son attachement permanent à la légitimité constitutionnelle, à son référent novembriste et au serment fait devant Dieu et l’Histoire de servir la Patrie et le peuple.

    Le processus de construction de la nouvelle Algérie se poursuivra au grand dam des ennemis qui se sont crus plus grands qu’ils ne le sont réellement, qui ont surestimé leur force et qui tentent, avec mépris et condescendance, de nager à contre-courant de l’Algérie en tant que territoire, peuple, histoire et valeurs.

    Cette fois, sous le couvert de certains mouvements de protestation et revendications sociales, les éléments subversifs poursuivent leurs actions criminelles et provocatrices en incitant les travailleurs et les salariés de certains secteurs à lancer des grèves, apparemment motivées par la revendication de certains droits mais qui, en réalité, visent à faire échec aux prochaines élections législatives et, par la même, engager le pays dans une impasse dont il se passerait bien. Ces éléments subversifs et d’autres qui préparaient des attentats à l’explosif contre les citoyens, sont en fait les deux faces d’une même médaille, leur objectif est de faire plier l’Algérie en recourant à tous les moyens, en explorant toutes les voies et en exécutant plusieurs plans subversifs dans le but de provoquer la rue et de généraliser le chaos, de la rareté des produits à la cherté des prix, d’inciter aux grèves, d’insulter et de calomnier les institutions de l’Etat et ses forces de sécurité dans des tentatives désespérées de semer le chaos et de gâcher la voie de l’Algérie nouvelle.

    Ce qui a été affirmé par Monsieur le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son message à l’occasion de la Journée mondiale des travailleurs : “Conformément à notre engagement, nous nous sommes efforcés à préparer l’avènement d’une dynamique économique affranchie des contraintes bureaucratiques et des pratiques des opportunistes corrompus… la volonté politique s’est renforcée en vue d’accélérer la relance économique dans le cadre d’un large dialogue avec les partenaires sociaux et les opérateurs économiques. Et nous sommes confiants dans les capacités et les ressources de notre pays et l’engagement à l’égard de la feuille de route pragmatique et ambitieuse que nous avons adoptée et qui est de nature à rompre avec les anciens modèles de gestion des affaires économiques, régis par la mentalité rentière, l’assistanat et la dilapidation ».

    Par conséquent, il est du devoir de tous les patriotes fidèles et loyaux de ne pas laisser l’Algérie des millions de Chouhada en proie aux intrigues et aux complots d’une poignée de traîtres revanchards. Il incombe à tous les patriotes jaloux de leur terre, de leur honneur et de leur Histoire et de se tenir forts, de défendre avec l’ardeur et la détermination nécessaires, leur patrie et l’avenir de leurs enfants contre des forces qui vouent une rancune et une haine tenaces à notre pays.

    Pour sa part, le Haut commandement de l’Armée nationale populaire poursuit la mise en œuvre de sa stratégie de développement et de modernisation de l’ANP et l’application du programme de préparation au combat de toutes les forces et à différents niveaux. Ce qui reflète réellement la préparation des unités de l’ANP et leur pleine disponibilité à faire face à toute agression éventuelle et à l’écarter en toutes circonstances. Les succès enregistrés par les nombreux exercices exécutés dans les différentes Régions militaires confirment le haut niveau de compétence des éléments des unités engagées ainsi que leur maîtrise des différentes armes en dotation.

    La détermination de notre armée à défendre la Patrie et à protéger le citoyen n’est ni négociable ni sujette à marchandage encore moins à débat stérile. Que tous ceux qui ont perdu la boussole de la Patrie, qui se sont égarés et qui ne se retrouvent plus entre rêves et cauchemars, sachent que l’Algérie dispose d’une armée qui la protège et la défend, qui se sacrifie pour elle et qui fait face aux professionnels de la désinformation et de la propagande, aux promoteurs de rumeurs et de mensonges et à tous ceux qui frappent de suspicion les efforts de l’Etat algérien parce qu’ils ne peuvent plus jouir des avantages et autres privilèges dont ils bénéficiaient par des voies détournées et de manière suspecte, au détriment des droits du citoyen. A tous, nous disons que cette ère est définitivement révolue et que celle de la nouvelle Algérie, une Algérie puissante et prospère, se profile à l’horizon et se concrétise pas à pas.

    Enfin, à tous nos jeunes et aux citoyens qui n’ont pas connu l’enfer colonial, qui n’ont pas été marqués au fer rouge de ses exactions, qui n’ont pas vécu les décennies noires et les massacres perpétrés par les forces de l’obscurantisme contre des citoyens innocents, nous disons que la sécurité dont nous jouissons tous aujourd’hui n’est pas le fruit du hasard ni qu’elle nous a été offerte en cadeau, mais qu’elle a été réalisée grâce aux sacrifices d’hommes et de femmes qui ont subi le martyre et consenti le tribut du sang pour que l’Algérien vive en sécurité, fier et sous le ciel de la liberté dans une Algérie unie, territoire et peuple.

    Les masques sont tombés, la vérité a jailli au grand jour sur les intentions et les plans malsains qui guettent notre cher pays, mais l’Algérie des Chouhada reste forte, sûre, majestueuse et tenace face à tous les comploteurs.

    El Djeïch n° 694, mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Abdelmadjid tebboune, Hirak, armée, ANP, déstabilisation, MAK, Kabylie,

  • Affaire MAK : L’ambassadeur d’Algérie à Paris adresse une mise au point à l’AFP

    L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud a adressé une mise au point à l’Agence française de presse AFP, suite à la publication d’une dépêche sur le MAK.

    Pour Mohamed-Antar Daoud, «le fait d’ouvrir son fil aux responsables de ce mouvement qui planifie des actions criminelles et attentats terroristes” contre les marches populaires pacifiques revêt une forme de “sympathie” et de “légitimation” ».

    Le 26 avril dernier, l’AFP a publié, en effet, une dépêche intitulée : « le mouvement kabyle MAK réfute tout projet d’attentat ». Cette dernière s’appuie, selon l’ambassadeur d’Algérie à Paris, sur « les proférations de cette organisation subversive ».

    L’ambassadeur a ajouté que « les graves aveux donnés par l’ex-membre du mouvement subversif MAK, le dénommé H. Nouredine, aux services de sécurité, ont révélé l’existence d’un plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter ensuite les images dans leurs campagnes subversives et implorer I ‘intervention étrangère dans les affaires internes du pays ».

    « Force est de constater aujourd’hui que le fait d’ouvrir son fil aux responsables de ce mouvement revêt une forme de légitimation voire de sympathie en direction des responsables de ce mouvement séparatiste qui planifie, selon les informations vérifiées du ministère de la Défense nationale, des actions criminelles et attentats terroristes contre les marches populaires pacifiques », a-t-il affirmé.

    Daoud regrette, dans ce contexte, le manque de professionnalisme et d’éthique de l’AFP « dans ses couvertures médiatiques », en dépit de « sa posture éditoriale critique et négativiste » en ce qui concerne l’Algérie.

    “De ce qui précède, il me parait utile de rappeler que l’Algérie, forte de son parcours et de son vécu, a toujours su démontrer sa capacité de protéger son unité nationale, à travers ses institutions soutenues par son peuple, qui ensemble, se sont érigés en rempart contre les récurrentes menaces et tentatives de déstabilisation”, lit-on encore dans la mise au point de Mohamed-Antar Daoud.

    Enfin, le chef de la mission diplomatique algérienne en France rappelle que l’Algérie « a toujours su démontrer sa capacité de protéger son unité nationale, à travers ses institutions soutenues par son peuple, qui ensemble, se sont érigés en rempart contre les récurrentes menaces et tentatives de déstabilisation », lit-on encore dans la mise au point de Mohamed-Antar Daoud.

    Maghreb Info, 01 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, AFP, MAK, Kabylie,

  • Algérie : « Nous avons été victimes de complots en Kabylie » (Abderrazak Makri)

    ABDERRAZAK MAKRI, PRÉSIDENT DU MSP : « Nous avons été victimes de complots en Kabylie »

    Le président du mouvement de la société pour la paix, Abderrazak Makri, a déclaré que son parti a réussi à collecter plus de 95 500 signatures dans 56 wilayas dans le pays et 4 régions à l’étranger, aussi il a déposé 80 000 formulaires de candidature ce qui fait de lui à la tête des participants aux prochaines législatives. Également et dans ce cadre, Makri a appelé la classe politique, notamment les boycotteurs, à respecter le choix des participants.

    Lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de son parti à EL Mouradia, le président du MSP a adressé un message aux personnes « non convaincues par les élections » et le processus du changement, qu’« il est impératif que le discours de la peur et de trahison entre les Algériens s’arrête », indiquant que « les citoyens sont libres de choisir de participer ou non aux élections et que leurs positions doivent être respectées comme on respecte celle des boycotteurs ». Affirmant dans ce cadre que l’avenir de la politique en Algérie est basé sur le pouvoir de l’État de construire des partis démocratiques qui respectent les uns et les autres.

    Précisant à ce sujet que lors de l’opération de la collecte des signatures, des difficultés ont été rencontrées par les adhérents du parti notamment dans la région de la Kabylie où aucune signature n’a été collectée. C’est le « même cas à Aïn Guezzam », signale-t-il. Dans ce sillage, Makri a déclaré que la wilaya de Tizi-Ouzou vit une étape non démocratique à cause des pratiques de l’ancien régime. « Ce qui a fait du MSP une victime. Nous avons été victimes des complots entre les services de sécurité et des forces politiques dans cette région à plusieurs occasions électorales, la dernière en 2017, nous avons collecté7 000 signatures à Béjaïa sans obtenir des sièges », a dénoncé Makri, une « atteinte au droit du MSP dans la région de la Kabylie». Revenant au sujet des listes de candidatures, le président du MSP a indiqué que 92% de ces candidats sont des universitaires et intellectuels, ajoutant que grâce à la parité, 460 jeunes adhérents dans le parti ont réussi à déposer leurs candidatures, précisant par ailleurs, que le choix des candidats était étudié selon le caractère de la compétitivité loin de l’utilisation de l’argent sale. Concernant la représentation féminine, Makri a fait savoir que le MSP croit toujours en la femme et lui a toujours consacré 30% des sièges.

    « Le MAK, une organisation terroriste, raciste et séparatiste »

    Abderrazak Makri a qualifié hier le Mouvement séparatiste MAK d’organisation « terroriste, raciste » et « agent de la France ». Pire encore, « ce mouvement plus que terroriste dicte ses lois sur la Kabylie et menace ses habitants. Il sème le chaos dans la région et personne ne l’arrête, notamment à Tizi-Ouzou », dénonce le chef du MSP.

    Situation sociale en ébullition

    Outre la conjoncture politique dans le pays, Makri a abordé, à la même occasion la situation sociale qui se caractérise, selon lui, par l’ébullition chez les travailleurs dans plusieurs secteurs à l’instar de l’Éducation, la poste, les impôts, le commerce, choisissant ce mois du Ramadhan pour mener des grèves afin de faire subir de la pression au pouvoir sans prendre en compte le simple citoyen, estime Makri.

    Pour lui, les causes de cet état de fait sont la dégradation du pouvoir d’achat et la non prise en considération des revendications soulevées, par les autorités. Pour le même politicien, il a appelé les responsables algériens à ouvrir un vrai dialogue qui sera « inclusif » avec le partenaire social pour étudier sérieusement les réclamations et répondre favorablement.

    Sarah Oubraham

    Le Courrier d’Algérie, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, MAK, Kabylie, séparatisme, racisme, terrorisme,


  • L’Algérie au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes

    Par Tarek Benaldjia

    En novembre 2019, Macron a déclaré que l’OTAN avait subi une mort cérébrale et qu’il y avait un manque de coordination entre les États-Unis et les alliés de l’OTAN. En novembre 2018, Macron a proposé la création de l’armée de l’UE et, d’une certaine manière, suggéré l’abandon de l’OTAN et a exigé la création d’une armée internationale avec la France comme puissance active. Cette situation doit être évaluée en lien avec la volonté de Macron de faire de la France un État assaillant dans les relations internationales.

    Les développements vécus ces dernières mois en Algérie, ont permis de mettre plus clairement en évidence le branle bas de combat relative à la lutte géopolitique dans le bassin ouest-méditerranéen, comprenant l’Afrique du nord. Il n’y a aucun doute que cette région que l’on peut qualifier de zone de lutte super géopolitique, sera dans la période à venir, la région où sera vécue très intensément la concurrence à multiple acteurs.

    La Guerre d’influence dans l’Afrique du nord et la région du Maghreb

    Pour qu’un pays soit en position de leader, il doit être déterminant dans les événements qui se déroulent dans sa sphère d’influence. Sur ce point, en Afrique du nord , les intérêts de l’Algérie et de la France s’affrontent.

    Les développements vécus dans le continent Africain continueront comme le prolongement de la concurrence vécue au Moyen-Orient. La France et les Émirats Arabes Unis et l’entité sioniste ont rejoint la concurrence au Maghreb en tant qu’alliés du Maroc dans la région maghrébine. L’objectif principal de ce front, est d’encercler et de restreindre l’Algérie. Ils n’hésiteraient pas d’ailleurs à diviser la population en prenant part pour une partie pour dénigrer l’autre.

    Mais les récents changements géopolitiques ayant entraîné une intensification de la concurrence en Afrique du nord mèneront la région vers des conflits inévitables. D’où est nécessaire de comprendre les nouvelles luttes géopolitiques en méditerranée occidentale et le jeu auquel se livrent les forces d’intervention assaillantes contre l’Algérie.

    À ce niveau de traitrise, les deux pays ayant formé une nouvelle alliance,[ l’entité sioniste le Maroc et des Émirats arabes unis], le comble de l’hypocrisie pour eux, ils partagent le même idéal géopolitique d’agression, nous pouvons citer comme actions de leurs politiques: L’implantation de chancelleries au Sahara occidentale, la normalisation avec l’Etat sioniste. Tout cela au détriment des droits des peuples palestiniens et sahraouis. Nécessairement du droit international. Qui d’ailleurs ont été perçues avec colère par l’ONU et la communauté internationale.

    L’objectif principal de ce bloc, est d’encercler et de limiter l’Algérie. L’encerclement consiste à faire en sorte que ce bloc géopolitique anti-Algérie mette en place des politiques qui restreindront le champ de manœuvre de l’Algérie. Quant à la limitation, elle consiste à minimiser l’impact militaire de l’Algérie en égalisant sa force militaire.

    Il est donc important de voir, comment la cartographie d’assiégement de l’Algérie et qui décrit les contours d’une région, au risque de s’embraser dans le chaos. Ce dont nous sommes tous conscients.

    Aux niveaux des quatre point cardinaux :

    Nord méditerranéen, nous avons l’OTAN représenté par la France et des pays occidentaux ;
    Au sud ouest : Des groupes djihadistes installés en Libye ajouter à cela, les unités opérationnelles du général mercenaire Khalifa Haftar, embusqués à l’effet d’exécuter les plans et les cartes d’intervention susceptibles de remodeler les cartes géopolitique de toute la région ;
    A l’ouest : La liaison dangereuse entre Le Maroc, l’entité sioniste et les Émirats arabes unis. Engagés dans une coalition à réaliser les objectifs établis par les forces assaillantes dirigées contre l’Algérie et s’emparer du Sahara occidentale ;
    Au sud : On a également relevé depuis quelques années un intérêt certain de l’AQMI pour le Sahel (G5) qui est devenu un des principaux bassins de recrutement de l’organisation terroriste. Il a été relevé également la présence des éléments du MAK (Algérie) et des groupes djihadistes des régions du G5. Le tout sous la supervision de la France.
    L’encerclement et la limitation de l’Algérie reste pour le moment un projet politique. La mise en application du projet affecterait en particulier l’Europe. Dans ce contexte, l’Afrique du nord est devenue un des plus importants domaines de test. Désormais la elle deviendra régulièrement la scène de tension géopolitique, géoéconomique et militaire. Celui qui restera déterminé et patient, sera le grand gagnant de la tension.

    En somme, il est clairement constaté que les agresseurs géopolitiques poursuivent une politique hostile relativement importante vis-à-vis de l’Algérie qu’elle voit comme un concurrent sérieux en Afrique et dans le bassin méditerranéen. Il n’est pas du tout rationnel d’essayer, comme les institutions européennes et parties influentes corrompues d’algérien, de maquiller cette hostilité sous la forme d’une opposition au gouvernement au pouvoir parce que la vérité est évidente.

    Si une guerre éclate en Afrique du nord et conséquemment sur la méditerranée occidentale, elle aura un effet sur tout les pays qui la borde jusqu’à la mer orientale, et aucun pays ne pourra éviter ces effets. Cette crise va également réveiller des effets très forts qui s’étendent de la mer noire à la mer Baltique et de la mer Égée à la Pologne, qui seront ressentis par tous les points d’intersection de la carte d’influence ouest-russe.

    Le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste

    L’arrestation des « Dahdah et les groupes séparatistes-makistes de Tizi-Ouzou » Ainsi que, les lots d’armes récupérés par les services de renseignements algérien montrent sans l’ombre d’un doute, que s’il y avait une intervention de l’extérieur, ils détruiraient l’Algérie de l’intérieur, ouvriraient les portes de la forteresse et remettraient la clé du pays au front assaillant.

    Une fois de plus, le front d’ingérence intérieur combiné des islamistes radicaux et berbéro- sioniste, a adopté une position ouverte en faveur des fronts d’interventions internationales, du terrorisme, de l’encerclement de la forteresse de l’extérieur et mener conjointement leur sale boulot à la destruction du pays à l’intérieur. Sinon quelle raison pourrait expliquer une telle alliance contre nature ? Sinon la liquidation géographique, historique de cette région. Ils n’ont été initiés que pour ce projet !

    Ces entités et cette guerre ont le soutien de l’Amérique, de l’Europe, d’Israël et du royaume marocain qui s’inquiètent de l’essor de l’Algérie et de sa transformation du cours de l’histoire, de sa transmission des aspirations historiques et réalités politico- économiques qui continuent d’illuminer les chemins de la jeunesse aujourd’hui pour une Algérie nouvelle.

    Ce projet, qu’ils promeuvent sous la forme d’une opposition politique pour «faire tomber l’Algérie» et de la recherche d’une alternative politique interne, est en fait un grand projet visant à ramener notre pays dans le giron des puissants et le soumettre sous sa tutelle.

    Nous assisterons à cette lutte géostratégique tout au long du siècle actuel.

    Les déclarations hostiles de la France envers l’Algérie s’expliquent par sa crainte de la voir remplacer ou même devancer la France dans des régions stratégiques du monde. La considérant comme une rivale redoutable, la France ne veut pas d’une Algérie forte et indépendante capable de la défier sur d’importantes questions internationales. Au fond, ce qu’elle essai de dissimuler, c’est son propre échec d’avoir perdu l’Algérie.

    La France est un pays qui a perdu ses compétences dans tous les domaines, perdu son rôle de centre mondial, perdant rapidement du terrain face aux puissances montantes du 21e siècle, et est en contradiction avec les pays émergents et de ses anciennes colonies. Elle n’a aucun crédit, aucune crédibilité. Elle n’a pas de réputation. Cela ne se reproduira plus. Nous l’avons vu avec les vingt (20) généraux signataires de la tribune, mettant en garde le président Emmanuel Macron contre un « délitement ».

    Le pire, c’est que nous avons tous vu que les rôles les plus importants dans ce jeu étaient attribués ces jours-ci aux «clans bloquants et islamistes», et que l’organisation « séparatiste » du MAK n’était pas la seule entité dans laquelle ils ont investi (les assaillants), mais dans d’autres alliances, dans les camps de tous ceux que nous connaissons depuis des années se présentant comme patriotes, conservateurs et démocrates.

    Se faisant, certains se lancent dans l’arène publique et s’exposent, dans l’acceptation démocratique la plus pure qui soit, à la critique, même exagérée, de ceux qui ne partagent pas leur perspective politique et économique. (Voir les cas des intellectuels de gauche versés dans le camp des ennemis de l’Algérie) Au-dessus de tout soupçon dans un bloc combiné, sous un même toit et autour d’un concept commun pour un grand projet.

    Nous sommes confrontés à des faits et à des menaces bien plus graves que de retrouver sa «liberté d’expression» Cette menace sérieuse est représentée dans la volonté de « Rachad » et du « MAK » qui se sont séparés des courants nationaux au profit des idéologiques marginaux et organisations terroristes, tous se préparant à un changement de régime par l’utilisation des forces selon un calendrier approuvé par leur maîtres.

    La pérennité et la résistance en Algérie commencent dans nos esprits et se répandent ensuite sur le pays. C’est ce qui s’est passé et se passe et se produira toujours. Cela a toujours été une évidence. La mentalité qui a façonnée l’Algérie au rang des nations libre et indépendants et gouverné le continent Africain surmontera cette épisode tout comme elle a surmonté au fil des siècles des crises majeures et des trahisons dangereuses.

    Alors donnez du sens à votre existence, à votre identité, à votre communauté, à votre géographie, à vos idées préconçues politiques face à cette vague qui survient soixante ans plus tard. Soyez la voix, le souffle, la puissance et l’arme de l’Algérie.

    Ne les laissez pas arrêter l’Algérie. Battez vous et indignez-vous contre ces envahisseurs coloniaux et leurs sbires. L’Algérie à besoins de ceux qui se sacrifient pour elle.

    Mais ne pas s’y préparé, c’est laisser la possibilité à d’autres acteurs d’avancer leurs pions dans notre géographie stratégique et les candidats ne manquent pas : Français, marocains, israéliens, Émiratis sans oublier les groupes terroristes… Très compliqué, vraiment !

    Je peux me tromper, mais je crois vraiment que l’Algérie a gagné la première bataille d’une partie qui est la constitutionnalité de ses interventions militaires dans ses domaines de compétences. Assume ses missions constitutionnelles avec un enga gement exemplaire ainsi qu’une disponibilité héroïque au sacrifice, chaque fois que le devoir national le requiert.

    Pour aller plus loin sur ces thèmes, cf, ces liens :

    Il est intéressant selon moi – et j’espère que cet avis est partagé – que nous publiions dans l’intervalle ci-dessous, des vidéo dans lesquelles Abelhamid Al Aouini , un spécialiste reconnu pour les questions de défense et de renseignements , nous décrive comment l’Algérie est au beau milieu des forces d’intervention internationales assaillantes, mais de façon parfaite sans que ses détracteurs ne trouvent rien à redire à leurs projets maléfiques mis à nus aujourd’hui devant le monde entier. Vous trouverez également dans ces vidéos quelques exemples, de questions et d’idées pouvant servir de point de départ ou de contribution.

    Algérie54, 30 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, France, Maroc, Sahel, MAK, Kabylie, berbères, Israël,

  • Algérie-France/ La « glissade » de l’AFP transforme des mouvements subversifs en Algérie en « organisations fréquentables »

    ALGER – La « glissade » de l’Agence de presse française AFP qui a « transformé des mouvements subversifs, tels que le MAK et Rachad, en organisations fréquentables, voire pro-démocratiques » a été qualifiée de « lamentable » par un site d’information algérien.

    « Il est lamentable de constater ce jeu malsain d’une agence de la stature de l’AFP, qui a ouvert son fil à un responsable d’un mouvement séparatiste qui tente de porter atteinte à l’unité nationale d’un pays souverain et qui s’est permis de recourir à un genre de pratiques journalistiques qu’elle se dit pourtant bannir de son guide de bonnes pratiques éditoriales, à savoir le commentaire, pour transformer des mouvements subversifs, tels que le MAK et Rachad, en organisations fréquentables, voire ‘pro-démocratie’ « , est-il relevé dans une tribune, sous le titre « Le dérapage de l’AFP », publiée dans ce site (levenement-dz.com).

    Dans cette tribune, il est relevé que « les desseins de l’AFP, à travers ce commentaire, deviennent plus visibles », ajoutant qu’il est « clair » que pour cette Agence d’information « les mouvements comme le MAK, qui affiche son caractère séparatiste et l’organisation islamiste Rachad, héritière du parti ayant plongé l’Algérie dans le sang durant plus d’une décennie, sont des mouvements pro-démocratie ».

    Ainsi, l’auteur de cette tribune a fait observer que « la France, qui a usé, le long du siècle passé, des moyens les plus répressifs contre les mouvements séparatistes, dont en particulier les partis indépendantistes basques et corses ainsi que le Front de l’indépendance Kanak, et qui continue à fermer tous les espaces devant les mouvements autonomistes, trouve, à travers son agence de presse, le mouvement séparatiste ‘MAK’, qu’elle abrite à Paris, un mouvement pro-démocratie ».

    Et d’ajouter que l’AFP « qui se tait devant la répression féroce qui s’abat sur les citoyens sahraouis dans les villes occupées par une monarchie qui se permet tous les dépassements dans ces territoires non-autonomes, sous la haute protection de l’Elysée et fait tout pour continuer à passer sous silence la répression foudroyante qui a frappé le Hirak du Rif, et la torture abjecte pratiquée à grande échelle contre les militants de cette région frondeuse du Maroc et le mouvement de libération sahraoui, essaye de suggérer que l’organisation séparatiste ‘MAK’ est fréquentable et dont la littérature politique peut être normalement relayée ».

    A travers la reprise de « larges extraits » des propos du premier responsable de cette organisation séparatiste basée à Paris, l’AFP ne cache pas sa sympathie pour un mouvement séparatiste », lit-on encore dans cette tribune, relevant que lorsqu’il s’agit « d’organisations politiques indépendantistes basques ou corses, la majorité des médias français ne tergiversent pas sur les termes pour les nommer, quitte à les qualifier de terroristes ».

    « L’AFP ne s’est pas contentée dans sa dépêche intitulée ‘Le mouvement Kabyle MAK réfute tout projet d’attentat’, de reprendre les propos de son responsable, elle s’est même permis ce qu’elle prétend bannir dans sa pratique du journalisme agencier, à savoir le commentaire », est-il encore relevé.

    En usant de l’expression « régime, dont le pilier est l’armée », qui serait, selon cette dépêche, tenté de « discréditer le mouvement pro-démocratie, de retour dans la rue depuis la fin février dernier », l’AFP glisse subrepticement dans le dénigrement des autorités algériennes et de l’ANP, garante de la sécurité et de la stabilité du pays.

    APS, 28 avr 2021

    Etiquettes : Algérie, MAK, AFP,