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  • Algérie : La riposte qui s’impose

    Algérie : La riposte qui s’impose

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    Les grands actes du vaste complot qui vise l’Algérie, son peuple et son unité se mettent en place les uns après les autres. Cela se passe depuis un certain temps, de manière soutenue et clairement assumée par les deux régimes honnis et haineux que sont le régime du makhzen marocain et l’entité sioniste qui comptent chacun arriver à ses fins en se liguant contre un pays qui tient à ses principes et ses idéaux, puisés de sa glorieuse guerre de Libération, et qui soutient sans faillir les causes justes que sont la cause palestinienne et la cause sahraouie.

    Et les manigances et tentatives de déstabilisation orchestrées par ces deux régimes oppresseurs et criminels menées dernièrement contre notre pays à travers les vendus et traîtres du MAK et de Rashed, ont toutes été vouées à l’échec, car le peuple algérien a su et saura encore faire face à ces attaques qui font partie d’un large complot qui vise notre pays aussi bien sur ses terres que dans les grandes rencontres diplomatiques, comme ce fut le cas lors de la dernière réunion de l’organisation des pays Non Alignés, où l’unité du pays a été frontalement attaquée par le représentant du makhzen, et comme cela se fait actuellement à l’UA où on tente de doter les criminels sionistes du statut de pays observateur.

    Mais le makhzen se trompe lourdement en s’en prenant de la sorte de l’Algérie. L’Algérie qui a fait, jusque là, preuve de beaucoup de retenue et de pondération, mais qui ne peut adopter à l’infini cette position face aux provocations répétées des chiens de sa Majesté, qui osent aujourd’hui diviser les enfants du même pays et s’en prennent publiquement à sa stabilité et à sa paix.

    Le peuple algérien est en droit d’attendre de son gouvernement une riposte à la hauteur des menaces qui lui sont faites. Et la moindre de ces ripostes est de rompre les relations diplomatiques avec des traîtres que personne ne regrettera.

    Les Algériens ne sont pas des va-t-en-guerre, mais ils sauront se défendre de la façon la plus ferme, même si à ce jour et comme l’a précisé le communiqué de la réunion du Haut conseil de sécurité : « Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest ».

    A ce jour on est encore à ce stade, mais s’il faut aller plus loin, alors il faut y aller, car l’Algérie a doublement les moyens de faire autrement plus mal au régime du makhzen, qui d’ailleurs le sait très bien, et joue à chaque fois l’hypocrisie de la vierge effarouchée comme on l’a vu avec le discours du roi marocain Mohamed 6 ou plutôt «Pegasus 6» (pour reprendre l’expression d’un confrère chroniqueur) lors de la fête du trône. Un discours où il avait tendu une hypocrite main amicale, alors que dans son autre main il avait le poignard de la traîtrise.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 21/08/2021

  • Maroc-Algérie: «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême» (politologue)

     Maroc, Algérie, Kabylie, MAK, Rachad, 

    AHMED DKHINISSA, ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE
    «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême» (politologue)
    Le président de le République a, lors d’une réunion du HautConseil de sécurité (HCS), «donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes, MAK et Rachad, a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat de défunt Djamel Bensmaïl», peut-on lire dans le communiqué publié après la réunion.
    Il était aussi question des hostilités continues du Maroc et de son allié sioniste contre l’Algérie. Des hostilités qui exigent une reconsidération «des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest», précise le communiqué.
    Au-delà de ces décisions qui ont mis en relief la sacralité de l’unité nationale, il est important de rappeler «l’urgence de la prise en charge de l’aspect préventif à travers des campagnes de sensibilisation et d’information sur le danger des discours haineux et racistes véhiculés par ces deux mouvements», estime Ahmed Dkhinissa, enseignant en droit public à l’Université d’Alger et à l’Ecole nationale d’administration.
    Pour lui, le discours prôné par le MAK tient son origine de la thèse colonialiste qui a été vulgarisée par des anthropologistes et des militaires français au XIXe siècle. «La politique menée contre les différents éléments de la population algérienne avait pour objectif de diviser pour mieux régner», souligne-t-il.
    Il explique dans ce contexte qu’outre ce facteur politique, les Français avaient tenté de créer des théories sur l’histoire de l’Algérie « pour nous embouteiller dans un discours ambigu que le Mouvement national a su dépasser durant toute la période coloniale».
    S’agissant des provocations incessantes menées par le Maroc contre l’Algérie, Dkhinissa affirme que la reconnaissance d’une entité terroriste est en soi une atteinte à l’intégrité territoriale et l’unité du pays. «Rabat est passé à un stade d’hostilité extrême. C’est une déclaration presque de guerre», juge-t-il.
    Cette série d’actes visant à provoquer un conflit généralisé a poussé, poursuit-il, le HCS à prendre des décisions fermes pour mettre fin à ces pratiques qui viennent décourager l’émergence d’une politique de bon voisinage.
    «Le fait de soutenir en sous-main des mouvements terroristes en Algérie et d’avoir probablement une main derrière les incendies qui se sont déclarés simultanément dans une même région a concouru à la maturation d’un diagnostic sans complaisance.
    Une conclusion qui a nécessité une réponse ferme, efficace et opérationnelle qui devrait se traduire par des mesures de types institutionnelles, juridiques et diplomatiques», faitil remarquer.
    Et d’ajouter : «Les choses vont devoir s’éclaircir à l’avenir et pourraient provoquer de nouvelles décisions à même de protéger l’intégrité territoriale du pays.»
    Assia Boucetta
    Horizons, 22/08/2021

  • Les autorités parlent d’un complot : l’Algérie se prépare à défendre son unité et sa sécurité

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    Les incendies qui ont ravagé le nord du pays et le lynchage à mort de Djamel Bensmaïl en Kabylie ont provoqué un contexte sécuritaire très tendu. Selon les plus hautes instances de l’Etat, ces actes ont été commis pour servir des motifs politiques. Ils visent à déstabiliser l’Algérie. Il faut donc s’attendre à une riposte proportionnée.
    En une dizaine de jours, l’Algérie a connu une accélération des événements qui augurent d’un déploiement sécuritaire jamais vu depuis les années 1990. Les incendies, d’origine criminelle d’après les autorités, ainsi que le lynchage à mort de Djamel Bensmaïl augurent d’une réponse défensive d’envergure.
    Les feux de forêts ont causé la mort de dizaines de personnes et détruit des milliers d’hectares de végétation au nord du pays, particulièrement dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Ils ont été, selon des rapports officiels, allumés de concert par des pyromanes liés au Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (Mak) et à l’organisation islamiste Rachad.
    Ces actes ont été commis, disent les mêmes sources, pour servir un agenda étranger d’autant que les états-majors de deux organisations, classées terroristes par les autorités, activent depuis l’Europe et seraient financées par des pays hostiles à l’Algérie. Il est en est de même pour le meurtre, après une longue torture, du jeune Djamel Bensmaïl dont une partie des assassins et de leurs complices a été appréhendée par les forces de l’ordre qui recueillent en ce moment leurs aveux.
    Les faits des deux dernières semaines sont jugés tellement graves qu’ils ont nécessité une réunion extraordinaire, mercredi, du Haut conseil de sécurité (HCS), sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune. L’instance a ainsi conclu à la responsabilité directe du Mak et de Rachad dans les récents méfaits. 
    Elle a donc décidé, à la lumière des éléments d’une enquête en cours, «d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale». 
    Le HCS a cité nommément le Mak qui, selon son communiqué, «reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste». Rachad a également été mis à l’index par le document comme un des commanditaires des derniers incidents.
    Ces accusations annoncent certainement une répression à grande échelle contre les membres, les structures et les soutiens de ces appareils clandestins, sans compter des représailles diplomatiques contre le royaume chérifien.
    La décision de punir le pays voisin par, dans un premier temps, une «révision des relations» intervient après ses récentes provocations. Alger ne semble pas lui pardonner l’acte jugé hostile de son représentant à l’ONU qui avait distribué une note aux délégués de pays Non-alignés dans laquelle il offre, selon ses termes, son soutien «à l’autonomie du peuple Kabyle». Un dérapage qui a eu lieu quelques heures avant la révélation, par des médias internationaux, des écoutes illégales via le programme d’espionnage israélien Pegasus ciblant de hauts dirigeants algériens.
    Guerre d’intelligence
    Sur le plan interne, tout laisse penser que les forces de l’ordre, qui mènent actuellement une intense guerre d’intelligence pour déjouer «le complot » annoncé par le président lui-même, vont bientôt lancer une offensive d’ampleur pour déraciner le Mak et Rachad.
    Le choc créé par la maltraitance de Djamel Bensmaïl et l’émoi qui s’est emparé de la population, y compris en Kabylie, leur assure un soutien populaire sans retenue. Tous les Algériens attendent, en effet, avec impatience la mise hors d’état de nuire de tous ceux qui ont éliminé, de façon monstrueuse, le jeune artiste et militant humaniste de Miliana et espèrent que la Justice élucide tous les aspects du dossier. Beaucoup d’entre eux mènent d’ailleurs leur propre enquête à travers les réseaux sociaux pour tenter de démasquer les acteurs du drame et établir les liens entre eux.
    En parallèle, des appels citoyens se multiplient pour renforcer l’unité nationale en évitant l’amalgame entre la liquidation de Bensmaïl par un groupe restreint à Larbaa Nath Iraten et les habitants de la Kabylie. 
    D’ailleurs, l’élan de solidarité citoyen organisé à travers tout le territoire en faveur de la région sinistrée par les incendies ne s’est, à aucun moment, interrompu. Ultime témoin de cette aide inconditionnelle, le jeune volontaire Kermite Mabrouk, décédé, mercredi, des suites de ses blessures contractées lors de sa participation à la lutte contre la propagation du feu. Originaire de Oued Souf et âgé de 23 ans, il est maintenant célébré en héros dans tout le pays.
    Mohamed Badaoui
    La Nation, 21/08/2021
  • Le Maroc, le MAK et Rachad pointés du doigt- L'ennemi c'est eux!

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    L’instruction donnée à tous les services de sécurité ne se limite pas aux seuls auteurs du double crime, mais s’étend à tous les membres actifs des deux mouvements.
    Saïd BOUCETTA
    C’est acté par le Haut Conseil de Sécurité. Les deux organisations terroristes, le MAK et Rachad sont entièrement responsables des incendies qui ont ravagé des milliers d’hectares et provoqué plus de 70 morts. Ils sont également formellement accusés d’avoir organisé l’horrible assassinat du jeune Djamel Bensmaïl. Réuni, hier, sous la présidence du président de la République, le HCS a, ainsi, de manière très limpide identifié les dangers qui guettent le pays et pointé du doigt les fauteurs de troubles. 
    Cette réunion porte un caractère extraordinaire, selon les propres termes du communiqué qui a sanctionné les travaux. Elle a été consacrée à la situation générale dans le pays «suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie». 
    Le bilan des services de sécurité concernant des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi Ouzou et Béjaïa, a été présenté. À ce propos, «le président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies», note le communiqué du HSC qui précise l’implication directe du MAK et de Rachad.

    De fait, les services de sécurité ont été instruits à l’effet d’intensifier leurs efforts dans le cadre des investigations initiées à l’issue du meurtre crapuleux perpétré sur la personne d’un jeune homme venu apporter son aide pour l’extinction des incendies. Le choix même de la victime et les circonstances de son assassinat contiennent en elles-mêmes les germes de l’acte terroriste visant à embraser le pays. 

    Au niveau du Haut Conseil de Sécurité, il ne subsiste aucun doute quant à l’intention malveillante du MAK et de Rachad. Aussi, l’instruction donnée à tous les services de sécurité ne se limite pas aux seuls auteurs du double crime (incendies et meurtre de Djamel Bensmaïl), mais s’étend à tous les mem-bres actifs des deux mouvements présents sur le territoire national. Le motif qui fonde la traque annoncée contre les terroristes islamistes et séparatistes est on ne peut plus recevable. Il y va de la sécurité publique et l’unité nationale, assure le communiqué du HCS qui insiste sur les liens qu’entretient l’organisation dirigée par Ferhat M’henni avec le Maroc et Israël. 
    Pour le Haut Conseil de Sécurité «le soutien et l’assistance de parties étrangères, notamment du Maroc et de l’entité sioniste» sont avérés.

    Cette position franche et publique de l’Etat algérien vis-à-vis de ces deux organisations, qui ont noyauté le Hirak et ont voulu en faire un instrument pour déstabiliser le pays, signe le passage à une étape opérationnelle dans le traitement des cas MAK et Rachad. Le caractère désormais terroriste de leur activité implique une gestion sécuritaire et judiciaire. 
    Les deux organisations n’auront aucun droit de cité dans le débat politique national. Leurs membres seront traqués, arrêtés et jugés pour fait d’appartenance à des mouvements terroristes. Voilà qui clarifie la situation dans le pays et nettoie la scène nationale de slogans plus que suspects, dont l’objectif était d’affaiblir l’Etat-nation.

    En fin de réunion, «le président de la République a chargé l’ANP d’acquérir six avions, de différentes tailles, destinés à l’extinction des incendies, mettant l’accent sur la sacralité de l’unité nationale et réitérant, à l’occasion, sa reconnaissance pour l’élan de solidarité du peuple algérien et ses remerciements à tous les corps de sécurité, à la Protection civile, au secteur de la santé et aux citoyens bénévoles pour leurs efforts méritoires consentis pour circonscrire les incendies», rapporte le même communiqué.
    L’Expression, 19/08/2021
  • L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    L’Algérie accuse ouvertement le Maroc

    Algérie, Maroc, incendies, Djamel Bensmaïl, #Algérie, #Maroc, MAK, Rachad,

    INCENDIES, ASSASSINAT DE DJAMEL BENSMAÏL, SOUTIEN AUX ORGANISATIONS TERRORISTES:
    Alger accuse ouvertement Rabat

    par Abla Chérif

    Des décisions d’une grande importance ont été prises hier, par le Haut Conseil de sécurité. Elles portent prioritairement sur les relations algéro-marocaines, puisque l’Algérie envisage désormais de modifier la nature de ses liens avec un Maroc « hostile », et sur l’avenir du MAK et de Rachad appelés à être éradiqués.

    Abla Chérif – Alger (Le Soir) – La réunion du HCS qui s’est déroulée hier n’est pas ordinaire. Elle s’est tenue sous le sceau de l’urgence de la situation exceptionnelle que traverse le pays. Les immenses dégâts causés par les incendies ont, bien sûr, été passés en revue et débouché sur plusieurs décisions, celles d’acquérir six avions extincteurs, et de poursuivre la prise en charge des sinistrés.

    Le communiqué très fort, très sévère également, accuse nommément le MAK et Rachad d’être à l’origine du sinistre qui s’est produit et du meurtre de Djamel Bensmaïl, jeune bénévole lynché et immolé par un groupe d’individus qui le soupçonnait d’actes de pyromanie. Jusqu’à mercredi, soixante et un suspects ont été arrêtés et certains d’entre eux ont avoué publiquement leur implication dans le drame qui s’est produit.

    Lors de ces témoignages télévisés, plusieurs de ces suspects ont également reconnu leur appartenance au MAK et révélé les intentions visiblement malsaines de cette organisation qui cherche à s’appuyer sur des recrues habitant dans des zones sensibles. Le communiqué qui a sanctionné la réunion du HCS a appelé, de ce fait, à l’intensification des recherches pour mettre la main sur les personnes en fuite ayant pris part à ce crime. Sur un ton qui ne laisse place à aucune équivoque, le HCS annonce également sa décision « d’éradiquer le MAK et Rachad, car ils menacent la stabilité du pays », et de passer à l’arrestation des militants de ces deux organisations « soutenues par des parties étrangères ».

    Le MAK est également cité comme étant l’organisation « soutenue par le Maroc et l’entité sioniste». Le soutien de Rabat au MAK, classé organisation terroriste par l’Algérie, fait partie de ces nombreux actes d’hostilité évoqués et condamnés hier durant la réunion du HCS. Cette « hostilité répétée » est à l’origine d’une des décisions les plus fortes, les plus importantes prises hier, puisque Alger s’apprête désormais à « revoir ses relations avec le Maroc ». « Les actes hostiles continus en provenance du Maroc et de son allié sioniste ont nécessité une révision des relations avec ce pays et l’intensification de la surveillance aux frontières ouest du pays (algéro-marocaines) », annonce le communiqué du HCS sur le sujet. C’est la déclaration la plus forte d’Alger envers le Maroc, avec lequel elle est en guerre froide depuis de longs mois. Après avoir très longtemps ignoré les actes et déclarations inamicaux de son voisin de l’Ouest, Alger fait, à présent, savoir qu’elle est arrivée au point zéro tolérance, en raison de la gravité des faits reprochés à Rabat. Les deux dernières provocations marocaines ne sont pas passées et ne passeront pas semble, ajoute le communiqué du HCS. Au mois de juillet dernier, l’ambassadeur permanent du Maroc a New York s’est livré à un jeu très dangereux, en plaidant la cause du MAK, « l’indépendance de la Kabylie » lors d’une réunion des non-alignés. Après un rappel de son ambassadeur à Rabat pour consultations, l’Algérie a annoncé qu’elle se dirigeait vers la prise de décisions importantes si le Maroc ne clarifie pas publiquement sa position sur le sujet. La réponse est venue du roi lui-même, une « fausse main tendue », lors d’une allocution prononcée à l’occasion de la fête du Trône, et une énième demande pressante pour la réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.

    Un autre fait grave a, cependant, suivi cet épisode. En déplacement à Rabat, le MAE israélien a annoncé aux journalistes que l’Algérie se trouvait au centre des discussions qui se sont déroulées avec son homologue, Nacer Bourita. « Nous avons fait part de nos inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine », a-t-il déclaré. La réaction d’Alger s’est fait très vive, très ferme. Le MAE algérien a dénoncé cette « sortie intempestive, dont le véritable instigateur n’est autre que Nasser Bourita, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères du Maroc ».

    Nacer Bourita, dont l’hostilité, la haine même contre l’Algérie ne sont plus à démontrer, a été accusé d’être animé « d’une sourde volonté d’entraîner son nouvel allié moyen-oriental dans une aventure hasardeuse dirigée contre l’Algérie, ses valeurs et ses positions de principe ». Il faut probablement s’attendre à du nouveau prochainement. La décision algérienne de « revoir ses relations avec le Maroc » sonne comme une rupture annoncée…

    A. C.

    Le communiqué du Haut Conseil de sécurité

    Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, mercredi, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux, indique un communiqué de la présidence de la République.

    « Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie », lit-on dans le communiqué.

    Après « présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaïa, le président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes MAK et Rachad a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmaïl ».

    « Le Haut Conseil de sécurité a décidé, outre la prise en charge des blessés, d’intensifier les efforts des services de sécurité pour l’arrestation du reste des individus impliqués dans les deux crimes, ainsi que tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le MAK qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôles sécuritaires aux frontières ouest», précise le communiqué.

    À l’issue de la réunion, « le président de la République a chargé l’ANP d’acquérir 6 avions, de différentes tailles, destinés à l’extinction des incendies, mettant l’accent sur la sacralité de l’unité nationale et réitérant, à l’occasion, sa reconnaissance pour l’élan de solidarité du peuple algérien et ses remerciements à tous les corps de sécurité, à la Protection civile, au secteur de la santé et aux citoyens bénévoles pour leurs efforts méritoires consentis pour circonscrire les incendies ».

    APS

    Le Soir d’Algérie, 19/08/2021

  • Algérie: Assassinat de Bensmaïl, des membres du MAK arrêtés

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    Vingt-cinq (25) autres suspects dans l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmaïl à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), ont été arrêtés, a indiqué la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) hier dans un communiqué, affirmant avoir découvert «des informations étonnantes» sur les mobiles du meurtre.

    Dans le cadre de la poursuite de l’enquête ouverte par la DGSN dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensamïl à Larbaâ Nath Irathen, les services spécialisés de la sureté nationale ont procédé «en un temps record» à l’arrestation de «25 autres suspects, en état de fuite dans plusieurs wilayas du pays», indique un communiqué de la DGSN.

    Il s’agit, entre autres, de «deux individus arrêtés par les services de sûreté de la wilaya d’Oran alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire national».

    La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis à ce jour «l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police».

    Utilisant des techniques modernes, les mêmes services ont pu récupérer le téléphone portable de la victime. L’exploitation de l’appareil a permis aux enquêteurs de découvrir des «informations étonnantes sur les véritables mobiles du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, qui seront révélées par la Justice ultérieurement en raison du secret de l’instruction», a ajouté le communiqué.

    La DGSN a également fait savoir que l’enquête a permis de «découvrir qu’un réseau criminel, classé comme organisation terroriste, est derrière le plan ignoble, de l’aveu de ses membres arrêtés».

    Nouveaux aveux d’autres mis en cause arrêtés

    La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a diffusé, hier une nouvelle vidéo comprenant les aveux de nouveaux mis en cause arrêtés dans le cadre de l’affaire de l’assassinat de Djamel Bensmail la semaine dernière dans la ville Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou).

    Il s’agit de témoignages de plusieurs individus dont l’implication dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmail issu de la Wilaya d’Ain Defla, a été établie par des preuves scientifiques et techniques, parmi lesquels se trouvaient des membres de l’organisation terroriste MAK».

    Ils ont avoué avoir frappé la victime avant de la traîner, tuer, brûler puis mutiler au niveau la place du martyr Abane Ramadane, au centre-ville de Larbaâ Nath Irathen.

    «La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis à ce jour l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police».

    RC

    L’Est Républicain, 18/08/2021

  • Algérie: MAK et Rachad impliqués dans l’assassinat de Bensmail

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    Le mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et son corollaire Rachad, seraient impliqués dans l’assassinat de l’artiste Djamel Bensmail, le 11 août dernier à Larbâa Nath Iraten dans la wilaya de Tizi-Ouzou, indique ce mercredi un communiqué de la Présidence de la République à l’issue d’une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité, consacrée à l’évaluation de la situation générale dans le pays.

    “Le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a présidé, ce mercredi 18 août 2021, une réunion extraordinaire du Haut Conseil de Sécurité consacrée à la situation générale dans le pays suite aux récents événements douloureux et aux actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc et son allié, l’entité sioniste, contre l’Algérie”, lit-on dans le communiqué.

    Après “présentation par les services de sécurité du bilan des pertes humaines et matérielles engendrées par les feux qui ont ravagé certaines wilayas, notamment à Tizi-Ouzou et Béjaia, le Président de la République a donné des instructions à tous les secteurs pour le suivi de l’évaluation des pertes et la prise en charge des sinistrés du fait des incendies où l’implication des deux mouvements terroristes ‘MAK’ et ‘Rachad’ a été établie, tout autant que leur implication dans l’assassinat du défunt Djamel Bensmain”.

    Au moins 60 personnes impliquées dans le lynchage à mort du jeune artiste ont été interpellés par la police, certains des mis en cause ont fait part dans des aveux filmés de leur appartenance au MAK.

    Le Jeune Indépendant, 18/08/2021

  • Algérie : Des témoignages à charge contre le MAK

    Algérie, Incendies, MAK, Djamel Bensmaïl, 

    AFFAIRE DE L’ASSASSINAT DE DJAMEL BENSMAIL : Des témoignages à charge contre le MAK
    Deux jours après avoir révélé au grand jour les dessous de l’assassinat ignoble du jeune Djamel Bensmail, perpétré mercredi dernier à L.N.I, par l’arrestation de 36 mis en cause, la DGSN jette à nouveau la lumière sur cette affaire en mettant la main sur 25 autres suspects. De nouvelles vidéos témoignant de l’implication de l’organisation terroriste le MAK dans ce crime.
    Ainsi, comme on pouvait le constater sur les témoignages, le premier suspect parmi ce groupe passe aux aveux. D’apparence « affecté » celui-ci dira que « je regrette, je pleure son décès (défunt Djamel, ndlr) Lah Yarhmou. Ce n’est pas moi qui l’ai tué, je regrette ce qui s’est passé ». 
    Un deuxième suspect, issu selon lui de Tizi Rached à Tizi Ouzou, passe aux aveux. « Je suis arrivé au commissariat, j’ai trouvé le corps de la victime à terre et plein de sang. Je lui ai asséné des coups », a-t-il livré, expliquant qu’il a trouvé le moyen de peindre ses cheveux de la couleur jaune pour échapper aux services de sécurité. 
    Le troisième suspect, issu de Taourirt Mokrane, à L.N.I, a reconnu avoir rejoint le MAK en 2021 par le biais de Bouaziz Ait Chebib et Hocine Azem (en détention), lesquels, selon lui, le chargeaient de coller les affiches et des tracts de propagande. « J’ai participé au congrès d’Ait Zellal pour élire le président du MAK à l’extérieur, Ferhat M’henni, et Ait Chebib à l’intérieur en Kabylie», a-t-il balancé ce qui implique les chefs de cette organisation terroriste. 
    Un autre, issu d’El Milia, à Jijel, livre son témoignage. « J’ai noué le contact avec le MAK à travers facebook du temps du Hirak. Un certain M’hend Ou Mazigh, sur facebook, m’a sollicité pour entrer dans ce mouvement. Il m’a dit, tu viens avec nous pour plaire à Ferhat M’henni », a-t-il indiqué, ajoutant que cet individu trouve le fait que sa « recrue » habite à Bouchaoui, à Alger, est « stratégique » pour opérer un coup dans la capitale. 
    Pour un autre mis en cause, « je suis entré au MAK en 2016, je connais Ait Chebib, Hocine Azem et Lounes Hamzi et un autre parti en France ». « Je participe aux marches et aux rassemblements du MAK. Moi je revendique le fédéralisme et l’autonomie », a-t-il précisé. 
    En tout cas, tels étaient quelques uns des témoignages livrés à charge contre le MAK dans l’affaire de l’assassinat du jeune Djamel Bensmail qui a choqué toute l’Algérie.
    Farouk B.
  • Algérie-Maroc : Vers la rupture des relations bilatérales

    Algérie-Maroc : Vers la rupture des relations bilatérales

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    Suite à une réunion du Haut Conseil de Sécurité présidée par le Chef d’État algérien Abdelmadjid Tebboune, il a été décidé de reconsidérer les relations avec le Maroc et de renforcer la surveillance aux frontières entre les deux pays.

    Parmi les sujets abordés, les incendies qui ont ravagé le nord de l’Algérie depuis le 9 août, et le meurtre en Kabylie, du jeune artiste Djamel Bensmail. Outre la prise en charge des blessés, le Conseil suprême de sécurité a décidé d’intensifier les efforts des services de sécurité pour arrêter les pyromanes impliquées dans le déclenchement des feux de forêts et les mis en cause impliqués dans l’assassinat du jeune artiste.

    L’Algérie accuse le Maroc et Israël de soutenir l’organisation classée terroriste, le MAK. Dans un communiqué, le HCS a aussi annoncé la poursuite des arrestations de « tous les membres des deux mouvements terroristes qui menacent la sécurité publique et l’unité nationale, jusqu’à leur éradication totale, notamment le « MAK » qui reçoit le soutien et l’aide de parties étrangères, en tête desquelles le Maroc et l’entité sioniste. Les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l’Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l’intensification des contrôle sécuritaire aux frontières Ouest».

    Selon des connaisseurs du dossier, il s’agit d’un nouveau tournant important dans les relations entre les deux pays voisins. Les tensions montent à nouveau, et ils n’écartent pas une rupture des relations bilatérales.

    Lors de la dernière visite du ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid au Maroc, il avait révélé avoir abordé avec son homologue marocain leurs « inquiétudes au sujet du rôle joué par l’Algérie dans la région, son rapprochement avec l’Iran et la campagne qu’elle a menée contre l’admission d’Israël en tant que membre observateur de l’Union africaine ».

    Cette nouvelle provocation a été très mal perçue, par les dirigeants algériens. La diplomatie algérienne avait réagi et dénoncé l’alliance maroco-israélienne qui mène une charge contre l’Algérie. « Cet aventurisme dangereux, qui parie sur le pire, constitue un démenti formel à la prétendue « main tendue » que la propagande marocaine continue de répandre abusivement et vainement », souligne le communiqué.

  • Assassinat de Djamel Bensmail : un acte signé le MAK (DGSN)

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    L’odieux assassinat du jeune artiste Djamel Bensmail, lynché puis décapité par la foule à Larbâa Nath Iraten (Tizi-Ouzou, le 11 août dernier, serait l’œuvre du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie), organisation classée terroriste par les autorités, selon des confessions filmées des auteurs du crime rendues publiques ce mardi par la direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
    La DGSN a affirmé que l’enquête menée par les services spécialisés de la sûreté nationale a permis de mettre à découvert un réseau criminel, classé comme organisation terroriste, qui était derrière ce plan ignoble, causant le décès du jeune Bensmail.
    Les 25 suspects interpelés, qui étaient en état de fuite et dont deux étaient arrêtés à l’ouest du pays alors qu’ils s’apprêtaient à quitter le territoire national, ont avoué avoir participé au meurtre, à l’immolation et à la mutilation du cadavre de feu Djamel.
    Certains des suspects ont avoué leur appartenance au mouvement séparatiste MAK, dont le suspect, Mohand Obelaid, trésorier au sein de ce mouvement interdit en Algérie, qui a déclaré qu’il a rejoint le Mak en 2012, et qu’il participait également à la distribution des affiches de propagande en faveur de ce mouvement terroriste.
    De son côté, le dénommé S. Hassan a déclaré avoir rejoint le Mak par l’intermédiaire d’une personne qui s’appelait Mohand Umzi, qui publiait sur Facebook des publications sur les Amazighs.
    Un autre suspect a déclaré qu’il a rejoint le MAK en 2016, et qu’il participait à certains rassemblements du mouvement.
    Et, c’est avec effroi que l’un des assassins de Djamel, le dénommé K. Mohamed a affirmé qu’il a mis un carton sur son corps après l’avoir brûlé pour que le feu puisse s’enflammer davantage.
    L’un des principaux acteurs de ce crime crapuleux, Z. Aghiles, qui a poignardé le défunt et l’a frappé dans le fourgon de la police, a expliqué qu’il a été poussé par la foule vers Djamel, qui n’a pas cessé de clamer son innocence.
    Le suspect a également affirmé que c’est un autre suspect, «portant ce jour-là une casquette bleue», qui lui a donné le couteau pour poignarder la victime, disant s’être exécuté à deux reprises.
    « Je me suis déguisé parce que j’avais peur que les gens m’identifient. J’ai fait une erreur. J’ai regretté et j’ai pleuré. Que Dieu ait pitié de lui. Je n’avais pas l’intention de le tuer ».
    Un autre suspect a avoué avoir battu le défunt qui était allongé sur le sol, avant de le traîner des pieds vers la place du village pour le brûler.
    Il a également indiqué qu’il s’était teint les cheveux afin que les forces de sécurité ne puissent pas l’identifier et l’apréhender.
    Il convient de signaler, que la direction générale de la sûreté nationale(DGSN) avait annoncé hier dans un communiqué que les services spécialisés de la sureté nationale ont procédé à l’arrestation de 25 autres suspects, en état de fuite dans plusieurs wilayas du pays, affirmant notamment avoir découvert «des informations étonnantes » sur les mobiles du meurtre.
    La même source a précisé que l’enquête préliminaire diligentée par les services compétents de la Sûreté nationale avait permis « l’arrestation au total de 61 suspects impliqués à différents degrés dans l’homicide, l’immolation et la mutilation d’un cadavre, la destruction de biens et la violation d’un siège de police ».
    Utilisant des techniques modernes, les mêmes services ont pu récupérer le téléphone portable de la victime. L’exploitation de l’appareil a permis aux enquêteurs de découvrir des « informations étonnantes sur les véritables mobiles du meurtre du jeune Djamel Bensmaïl, qui seront révélées par la Justice ultérieurement en raison du secret de l’instruction », ajoute le communiqué.
    Il est à rappeler que le défunt Djamel Ben Ismail, jeune artiste venu en volontaire à Tizi-Ouzou pour participer aux opérations d’aides aux sinistrés des incendies qui sévissent dans la wilaya depuis lundi dernier, a été lynché à mort puis brûlé, mercredi dernier, par la foule qui le soupçonnait d’avoir allumé des feux.
    Originaire de Meliana dans la wilaya d’Ain Defla, Djamel Bensmaïl, 35 ans a été accusé à tort par un groupe de citoyens à Larbaa Nath Iraten où il menait ses actions d’aides, d’avoir allumé des feux avec des bidons d’essence qui auraient été retrouvés dans une voiture dépourvue de plaques d’immatriculation.
    Arrêté par la police, la nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre, amenant des dizaines de jeunes de la commune à encercler le commissariat et l’arracher du véhicule de police où il se trouvait pour le rouer de coups jusqu’à ce que mort s’en suive avant de prendre son corps et le brûler devant le regard impuissant des policiers submergés par la foule, selon des vidéos choquantes qui circulent sur les réseaux sociaux.